L'Air - Sept jours à Brest

2 MERCREDI
BREST L'ENQUÊTE
16 MAI 2012 - SEPT JOURS À BREST
QUAND LES ÉTUDIANTS S’ORGANISENT...
FAIRE LA FÊTE, OUI
Pour beaucoup
d’étudiants brestois,
cette semaine coïncide
avec les partiels
de fin d’année. Une fois
soulagés de ce poids, que
pourraient-ils bien faire ?
La fête bien sûr ! On est
donc allé toquer à la
porte de quelques-unes
des nombreuses
associations étudiantes
pour comparer
leur « esprit festif ».
Car voyez-vous, faire
la fête, c’est tout un art.
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RÉagissez
Vous organisez une soirée
pour fêter la fin des partiels ?
Contactez-nous pour
qu’on puisse l’annoncer.
redaction@septjoursabrest.fr
Mission prévention. Assommés de travail
depuis septembre, les première
année de médecine ont bien mérité leur
grosse soirée au Manoir du Curru, le
11 mai. La corpo s’occupe de tout. Une
vingtaine de bénévoles se mobilise pour
accompagner les navettes, faire des rondes,
distribuer des préservatifs… Prévention
avant tout. On n’en attendait pas
moins de futurs médecins. La nouvelle
présidente de la corpo, en période
d’exams, n’a pas pu venir. C’est donc
Anna Meynier, l’ancienne, qui s’active
au bar de la boîte. Si ça, c’est pas
du dévouement !
Où sont les femmes ? Le souci de beaucoup
d’écoles d’ingénieurs, c’est le manque
de filles. À Télécom Bretagne, certains
ont trouvé une parade : les soirées
de l’Esmisab voisine, très féminisées…
Bien vu. Sinon, les ingés de Télécom peuvent
toujours se rabattre sur leur foyer.
« Il peut accueillir 400 personnes, dispose
d’une licence II, d’un babyfoot
et d’un billard », explique Guillaume Villette,
président du bureau des élèves.
Veinards.
Proches de la nature. L’Opium, l’association
de l’IUP génie mécanique productique,
a bien compris le besoin d’évasion
d’étudiants qui côtoient les machines au
quotidien. En octobre 2011, le week-end
d’intégration des L3 prenait place à Lymina
Vacances, un gîte de Locmaria-Plouzané.
Parfait pour les jeux en plein air
type balle au prisonnier ou courses de
sac. Sans compter que, depuis 12 ans,
l’Opium lance au printemps l’opération
Flower Power. « Les étudiants passent
la journée déguisés en hippies », sourit
Maxime Granger, président de l’asso.
L’ouverture culturelle. Certaines structures
étudiantes ne sont pas liées à une
formation spécifique. C’est le cas d’Essamba,
qui se charge d’accueillir les étudiants
étrangers et de « promouvoir les
cultures africaines ». Les 26 et 27 mai,
l’association proposera son fameux
week-end culturel. Le samedi, place au
tournoi de futsal. « Plus il y a d’équipes,
mieux c’est ! », encourage Don-Berger
Mabondzo, président. Un défilé en
tenues traditionnelles animera la soirée,
autour d’un buffet (quelques précisions
ci-contre). Le lendemain, un film sera
projeté. On ne ne sait pas encore lequel,
mais ce sera gratuit.
Le bon goût. Le Bal des sciences, vous
connaissez ? Organisé par l’Association
des étudiants en sciences de Brest
(Assescib) en février, il a réuni 400 personnes
à La Suite, en février. Costards et
robes de soirées étaient de mise. Ils sont
comme ça à l’Assescib, ils font ça bien.
« Beaucoup n’aiment pas forcément la
musique qui passe en boîte, alors on a
demandé des choses variées, Nirvana
par exemple ! », raconte Maxime, président
de l’asso. Quant à leur fête de
Noël, elle a réuni 80 étudiants à la patinoire…
avec bonnets rouges et pompons
blancs. La classe, on vous dit !
Priorité à l’intégration. Laurent Bouch,
président de l’Acid, l’association des étudiants
en droit, met le paquet pour que
les nouveaux étudiants se sentent bien.
« Ça ne se mélange pas facilement
en première année, ceux qui viennent
du même lycée restent ensemble ».
Du coup, les parrainages de L1 sont pris
très au sérieux. Et tout le monde fini
au Manoir du Curru.
Vive les énigmes ! À l’IUT génie biologique,
en 2011, on a vu les choses en
grand : un rallye truffé d’énigmes dans
les rues brestoises. « Par groupes de
sept, ils devaient récupérer des objets
à l’aide d’une carte ! », se souvient Léa
Kauffman, présidente de l’Asso GB.
Qui a dit que les étudiants ne savaient
que descendre des bières place de la
Liberté ?
ARTHUR BAYON