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transactionnel - Bull

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<strong>Bull</strong>Direct<br />

i 1<br />

Quarter<br />

INvIté DU MoIs<br />

l’actualité trimestrielle de <strong>Bull</strong> I 2012<br />

5<br />

dossier<br />

tRANsACtIoNNEL<br />

Moderniser sans<br />

risque le patrimoine<br />

<strong>transactionnel</strong><br />

L’équipe de Serge Grauloup<br />

intervient dans les projets<br />

d’évolution d’infrastructure<br />

de grands clients…<br />

10<br />

succès<br />

Le supercalculateur CURIE de GENCI<br />

accélère la recherche européenne<br />

13<br />

succès<br />

Big Data pour le séquençage<br />

de l’ADN aux Pays Bas<br />

4<br />

temps fort<br />

Inauguration du supercalculateur<br />

Helios au Japon<br />

1www.bulldirect.fr


soMMAIRE<br />

5<br />

dossier<br />

tranSaCtIonneL<br />

zoom<br />

>à l’heure du Cloud, <strong>Bull</strong> annonce<br />

LibertP, un moteur <strong>transactionnel</strong><br />

de nouvelle génération.<br />

p.5<br />

paroLe D’expert<br />

>serge Grauloup: Moderniser<br />

sans risques le patrimoine<br />

<strong>transactionnel</strong>.<br />

p.6<br />

tempS fort<br />

> Philippe Lachamp – Helios : une aventure technologique et humaine<br />

pour passer de 0 à 1,5 pétaflops en quelques mois.<br />

> Inauguration du supercalculateur pétaflopique Helios au Japon.<br />

p.2<br />

InvIté<br />

> Docapost DPs certifié Iso 27001 grâce à <strong>Bull</strong>.<br />

SuCCèS<br />

p.8<br />

> Le supercalculateur CURIE de GENCI accélère la recherche<br />

européenne.<br />

> <strong>Bull</strong> référencé par l’otAN.<br />

> Big Data pour le séquençage de l’ADN aux Pays-Bas.<br />

> Au Royaume-Uni, <strong>Bull</strong> accompagne ADP DsI vers le modèle saas.<br />

p.10<br />

paroLe D’expert<br />

> samuel Gautier : La DsI à l’épreuve du Cloud.<br />

p.16<br />

SoLutIonS<br />

> Collectivités territoriales : Accord mondial <strong>Bull</strong>-Microsoft.<br />

p.18<br />

en bref<br />

> vMware distingue <strong>Bull</strong> nommé « Meilleur partenaire EMEA »<br />

pour 2012.<br />

> <strong>Bull</strong> et Axis, l’union fait la force en Inde.<br />

p.20<br />

<strong>Bull</strong>Direct<br />

i Quarter 1<br />

L’ACtUALIté tRIMEstRIELLE DE BULL - 2012<br />

Directrice de la rédaction : Monique Barraud<br />

I Design & maquette: t2BH/Paris I Crédits Couverture: <strong>Bull</strong>, CEA /Cadam, istockphoto


éDItoRIAL<br />

par Philippe vanier Président-directeur général<br />

L’InnovatIon,<br />

CLé PoUR UN FUtUR DURABLE<br />

© Dominique Maître<br />

Déjà la technologie génère 30 % de la croissance mondiale. Levier majeur de<br />

différenciation, elle est source d’innovation et de croissance durable, notamment avec<br />

les supercalculateurs dont <strong>Bull</strong> est devenu au fil des ans un acteur de premier plan<br />

reconnu mondialement.<br />

Fort justement, la Commission européenne a récemment réaffirmé le caractère<br />

stratégique du calcul haute performance (HPC) pour le continent, pour la compétitivité<br />

de ses entreprises et la création d’emplois. L’Europe prévoit ainsi de doubler ses<br />

investissements d’ici à 2020. <strong>Bull</strong>, seul constructeur européen de supercalculateurs et<br />

premier acteur au monde à avoir mis en service trois supercalculateurs pétaflopiques<br />

sur deux continents, a l’ambition de jouer une partition éminente dans cet élan annoncé.<br />

un supercalculateur pétaflopique 1 français au Japon<br />

Après tera100 pour le CEA et CURIE pour GENCI et le programme européen PRACE 2 ,<br />

supercalculateurs les plus puissants d’Europe, j’ai eu en effet l’honneur d’inaugurer au<br />

Japon, le supercalculateur Helios. D’une puissance de 1,5 million de milliards<br />

d’opérations par seconde, Helios va contribuer au programme international de<br />

coopération ItER, dont l’objectif est de parvenir à maîtriser la fusion nucléaire comme<br />

nouvelle source d’énergie. Déployer en trois mois deux supercalculateurs pétaflopiques<br />

CURIE et Helios est une prouesse technologique, un défi colossal qu’ont relevé nos<br />

équipes – qui plus est dans des conditions très particulières et multiculturelles pour<br />

Helios au pays du soleil levant.<br />

La modernisation nécessaire des applications <strong>transactionnel</strong>les<br />

Avec le lancement de LibertP – <strong>transactionnel</strong> de nouvelle génération – <strong>Bull</strong>, expert<br />

historique en ce domaine, marque une étape innovante pour les applications critiques<br />

des entreprises. LibertP donne en effet la capacité de les adapter en toute sécurité aux<br />

environnements mobiles et au Cloud, tout en réduisant les coûts opérationnels et en<br />

libérant de nouvelles marges de manœuvre.<br />

Notre ambition n’a jamais dévié: être pour nos clients le partenaire de confiance qui<br />

vous apporte tous les bénéfices des technologies de pointe, comme ces dernières<br />

annoncent l’attestent.<br />

Je vous remercie.<br />

1 Pétaflopique : capable d’effectuer un million de milliards<br />

d’opérations par secondes.<br />

2 PRACE : Partnership for Advanced Computing in Europe.<br />

1<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


tEMPs FoRt<br />

extreme Computing<br />

De zéro à 1,5 pétafLopS EN qUELqUEs MoIs<br />

avec helios, bull a déployé un nouveau supercalculateur pétaflopique, cette fois au Japon. au-delà de la prouesse<br />

technologique, c’est un défi colossal qu’a relevé toute une équipe, comme le raconte le directeur du projet de bull,<br />

philippe Lachamp.<br />

< phILIppe LaChamp,<br />

Directeur du projet de <strong>Bull</strong><br />

Dans quel contexte s’inscrit le supercalculateur helios et à quoi<br />

va-t-il servir?<br />

Helios va contribuer aux grands programmes internationaux<br />

de recherche, dont l’objectif est de parvenir à maîtriser la<br />

fusion nucléaire comme nouvelle source d’énergie. En<br />

France, on connaît bien le réacteur expérimental ItER 1 , qui<br />

est en cours de construction à Cadarache. Mais il existe<br />

d’autres projets associés, dont ceux lancés dans le cadre de<br />

l’accord Approche élargie conclu entre l’Europe et le Japon,<br />

qui se déroulent sur le territoire japonais. Implanté à<br />

Rokkasho, au Japon: un centre de recherche international<br />

spécialisé (IFERC 2 ) a été créé, et il héberge un centre de<br />

calcul pour la fusion. Le supercalculateur Helios en est le<br />

cœur; il sera utilisé par les différentes équipes de recherche<br />

pour résoudre les questions fondamentales que pose la fusion<br />

nucléaire dont la stabilité du plasma de fusion ou la<br />

conception de matériaux capables d’absorber le neutron<br />

émis par la réaction de fusion dans des conditions extrêmes<br />

de température et de pression.<br />

Comment s’est effectué le choix de bull ?<br />

L’Approche élargie est un programme international qui<br />

associe le Japon et l’Europe, représentés par le F4E (Fusion<br />

for Energy). Le F4E a mandaté le CEA, acteur français de<br />

renom mondial, pour conduire l’appel d’offres international<br />

et choisir le meilleur supercalculateur possible, sans oublier<br />

l’environnement informatique et les services associés<br />

(maintenance et exploitation sur 5 ans). Etant donné les<br />

enjeux, la procédure a été stricte et d’une rigueur extrême.<br />

<strong>Bull</strong> l’a emporté notamment en raison des garanties que nous<br />

fournissions de pouvoir être prêts pour l’échéance fixée à<br />

janvier 2012. Le contrat a été signé en mars 2011, et seul<br />

2<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


tEMPs FoRt (suite)<br />

<strong>Bull</strong> possédait la maîtrise et les ressources techniques<br />

nécessaires pour livrer une machine pétaflopique<br />

opérationnelle en à peine neuf mois.<br />

Quel était le périmètre de votre intervention ?<br />

C’est très simple: nous étions responsables de A à Z de la<br />

mise en œuvre d’un supercalculateur de 1,5 pétaflops dans<br />

un endroit qui ne comportait au départ que quatre murs, une<br />

arrivée d’électricité et une arrivée d’eau. Il a donc fallu<br />

commencer par piloter un sous-traitant local pour installer les<br />

infrastructures techniques (réseau électrique, climatisation,<br />

onduleurs…), puis déployer l’ensemble du système, c’est-àdire<br />

non seulement le supercalculateur proprement dit, avec<br />

ses 2 205 lames bullx B510 équipées de processeurs Intel<br />

sandy Bridge ® , mais aussi l’infrastructure matérielle et<br />

logicielle qui permet de l’utiliser : gestion de fichiers,<br />

ordonnancement et exécution des calculs avec bullx<br />

supercomputer suite, administration, stockage, archivage,<br />

réseau, sécurité, portail utilisateur, outils de visualisation…<br />

Enfin, <strong>Bull</strong> ayant également en charge pour cinq ans<br />

l’exploitation, la maintenance et le support de l’installation, il<br />

a fallu mettre en place les processus et les ressources<br />

indispensables pour pouvoir répondre aux exigences<br />

légitimes des utilisateurs d’un tel équipement. Au total, il faut<br />

donc s’imaginer un projet d’infrastructure de bout en bout,<br />

dont chaque composante se doit d’être au maximum de la<br />

technicité, de la performance et de la robustesse possibles<br />

aujourd’hui.<br />

a été mis en production dès le 12 Janvier 2012 et sera dans<br />

un premier temps rôdé par des équipes de recherche de<br />

renom international avant d’entrer en production en avril.<br />

au moment de l’inauguration d’helios, quel bilan tirez-vous<br />

de cette aventure ?<br />

que c’était une aventure, précisément! Et que nous avons<br />

réussi. C’est une immense fierté d’avoir bâti en si peu de<br />

temps, et dans des conditions si particulières, l’un des<br />

ordinateurs les plus puissants au monde. La clé a sans doute<br />

été de pouvoir compter sur une équipe d’une incroyable<br />

solidarité et sur sa motivation indéfectible : tout le monde est<br />

resté focalisé sur l’objectif et, pendant neuf mois, a donné le<br />

meilleur de lui-même pour l’atteindre. Lorsque nous avons<br />

enfin pu célébrer notre succès, l’un des membres de l’équipe<br />

a cité cette phrase de Mark twain pour résumer ce que nous<br />

avons accompli : « Ils ne savaient pas que c’était impossible,<br />

alors ils l’ont fait. »<br />

1 ITER : International Thermonuclear Experimental Reactor is an international nuclear fusion research<br />

and engineering project.<br />

2 IFERC : International Fusion Energy Research Centre.<br />

Comment s’est déroulé le projet ?<br />

L’équipe projet comptait une douzaine de personnes,<br />

appuyées par toute la force de <strong>Bull</strong>, et notamment les<br />

ressources industrielles de l’usine d’Angers. <strong>Bull</strong> ne possédant<br />

pas d’implantation au Japon, une partie de l’équipe a été<br />

dépêchée sur place, tandis que l’autre prenait le relais depuis<br />

la France. Le décalage horaire s’est d’ailleurs révélé un atout,<br />

car il nous a permis de travailler 24 h/24 pendant les deux<br />

derniers mois de déploiement. Il a par ailleurs fallu relever les<br />

défis de gouvernance, d’organisation et de compréhension<br />

mutuelle propres à ce type de projet international et<br />

multiculturel. Et puis il y a eu quelques surprises, comme<br />

lorsque nous avons découvert qu’en novembre, tout le fret<br />

entre la France et le Japon était réservé au beaujolais<br />

nouveau ! Malgré tout, le premier nœud de calcul a été<br />

branché le 20 octobre. Deux mois plus tard, il y en avait<br />

4410. Helios a été recetté comme prévu en décembre<br />

dernier après avoir notamment démontré nos engagements<br />

sur trois codes de calcul sur 65 536 cœurs de calcul. Helios<br />

3<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


extreme Computing<br />

tEMPs FoRt<br />

bull, Le Cea, f4e et Jaea InauGurent au Japon,<br />

LE sUPERCALCULAtEUR HELIos DéDIé<br />

AU PRoGRAMME FUsIoN<br />

Ce supercalculateur, d’une puissance de plus de 1, 5 pétaflops, fournira les capacités de modélisation et de simulation prévues<br />

dans le cadre du programme dit de l’approche élargie associée à Iter.<br />

<strong>Bull</strong>, le CEA, F4E et JAEA, en présence de représentants de<br />

l’Union européenne et de l’ambassade de France au Japon,<br />

ainsi que de nombreuses personnalités politiques japonaises<br />

dont plusieurs parlementaires, le gouverneur de la province<br />

d’Aomori et le maire de Rokkasho, ont inauguré à Rokkasho<br />

(Japon) le 19 mars le supercalculateur Helios, l’un des plus<br />

puissants au monde avec une puissance crête de plus de1,5<br />

pétaflops. C’est le troisième supercalculateur pétaflopique<br />

conçu et développé par <strong>Bull</strong> mis en production opérationnelle<br />

au cours des dix-huit derniers mois.<br />

Le CEA, mandaté par F4E, avait retenu <strong>Bull</strong> en avril 2011 pour<br />

équiper et assurer la maintenance et l’exploitation du centre de<br />

calcul de Rokkasho (Japon), au sein de l’International Fusion<br />

Energy Research Center (IFERC). Ce centre de calcul est une<br />

des composantes 1 de l’Approche élargie, programme de<br />

recherche, complémentaire du programme ItER engagé en<br />

novembre 2006 dans le cadre d’une coopération réunissant le<br />

Japon et l’Europe. F4E coordonne la contribution européenne<br />

à l’Approche élargie et JAEA la contribution japonaise.<br />

Philippe vannier, PDG de <strong>Bull</strong> a déclaré à cette occasion : « Je<br />

suis extrêmement fier de la participation de <strong>Bull</strong> à ce projet<br />

d’envergure pour la mise au point d’une énergie durable et<br />

respectueuse de l’environnement. Nos équipes ont réussi une<br />

prouesse technologique et logistique en installant ce<br />

supercalculateur pétaflopique en moins de six mois sur une<br />

zone touchée par le tsunami il y a un an. Dans ces<br />

circonstances exceptionnelles, nos interlocuteurs japonais ont<br />

fait preuve d’un professionnalisme remarquable ».<br />

DenSIté De puISSanCe pour La reCherChe<br />

Le nouveau supercalculateur est conçu pour être opérationnel<br />

24h/24. sa puissance crête de plus de 1,5 pétaflops le place<br />

parmi les plus puissants systèmes au monde. Pour la partie<br />

calcul, il réunit au sein d’une architecture « cluster » 4410<br />

noeuds de calcul bullx ® B510 intégrant 8820 processeurs<br />

Intel ® Xeon ® E5-2600 soit 70 560 cœurs de calcul. Le<br />

supercalculateur est doté d'une mémoire de 280 téraoctets et<br />

d’un système de stockage à haut débit de 5,7 pétaoctets<br />

complété par un système de stockage secondaire prévu pour<br />

supporter 50 pétaoctets. Le réseau d’interconnexion du cluster<br />

repose sur la technologie InfiniBand ® . venant compléter la<br />

partie calcul, 6 systèmes bullx ® série s et 80 systèmes bullx ®<br />

série R sont destinés aux opérations d’administration du<br />

supercalculateur, à la gestion du système de fichiers Lustre ® et<br />

à l’accès aux utilisateurs. <strong>Bull</strong> a fourni également 32 systèmes<br />

bullx ® R425 incluant des cartes graphiques hautes<br />

performances pour le pré/post traitement et la visualisation. Le<br />

supercalculateur embarque la suite logicielle de <strong>Bull</strong>, bullx<br />

supercomputer suite Advanced Edition, développée et<br />

optimisée par <strong>Bull</strong> pour les systèmes de classe pétaflopique<br />

basée sur le système d’exploitation Linux ® et intégrant de<br />

nombreux composants open source.<br />

DeS preStatIonS De ServICeS aLLant De L’aménaGement<br />

DeS SaLLeS De CaLCuL à L’expLoItatIon<br />

Dans le cadre de ce projet, <strong>Bull</strong> a eu la responsabilité de la<br />

conception et de la réalisation de la distribution d'électricité et<br />

d'eau glacée pour le refroidissement liquide du centre de<br />

calcul, l’infrastructure (bâtiment, transformateurs, groupes<br />

froids…) ayant été fournie par le Japon. <strong>Bull</strong> a également<br />

réalisé l’installation du supercalculateur, et en assurera la<br />

maintenance et l’exploitation pour une durée de cinq ans. Dans<br />

le cadre de la réalisation de ces prestations, <strong>Bull</strong> s’appuie sur<br />

les compétences de son partenaire local sGI Japan, Ltd.<br />

1Les autres composantes de ce programme de recherche et de développement commun sont<br />

principalement: le Tokamak JT-60SA installé à Naka au Japon et des prototypes de la future source neutrons<br />

IFMIF dédiée à l’étude des matériaux pour la fusion, dont l’accélérateur.<br />

4<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


<strong>transactionnel</strong><br />

dossier / ZooM<br />

bull Libertp MEt LE PAtRIMoINE APPLICAtIF DEs<br />

ENtREPRIsEs à L’heure Du CLouD ComputInG<br />

bull annonce Libertp, un logiciel conçu pour moderniser rapidement le patrimoine applicatif des entreprises. moniteur <strong>transactionnel</strong><br />

de nouvelle génération, bull Libertp permet de porter facilement les applications <strong>transactionnel</strong>les vers un environnement ouvert et<br />

de retrouver des marges de manœuvres financières et techniques pour développer de nouveaux projets.<br />

conçu dans le cadre du programme «Le Cloud by <strong>Bull</strong>»,<br />

LibertP permet aux entreprises de préparer l’évolution<br />

progressive de leur patrimoine applicatif vers des<br />

infrastructures de type Cloud computing.<br />

De nouveLLeS marGeS De manœuvre<br />

<strong>Bull</strong> LibertP préserve le patrimoine applicatif et le libère des<br />

infrastructures <strong>transactionnel</strong>les classiques. De nombreuses<br />

entreprises basent en effet leur activité sur des applications<br />

écrites sous Unix en Cobol ou en C, enrichies depuis des<br />

années. Mais ces applications sont dépendantes de<br />

technologies client /serveur souvent complexes et coûteuses.<br />

Avec LibertP, les DsI portent<br />

en quelques mois leurs<br />

applications Cobol et C dans<br />

un socle applicatif moderne<br />

basé sur Java EE. Ce portage<br />

préserve les performances de<br />

l’application, les données et<br />

la logique métier. Après le<br />

portage, l’entreprise continue<br />

d’exploiter ses appli cations<br />

Cobol et C dans un nouvel<br />

environnement ouvert et sécu -<br />

risé, et peut développer de<br />

nouveaux modules en Java.<br />

offrant des marges de<br />

manœuvre supplémentaires<br />

aux entreprises, <strong>Bull</strong> LibertP leur permet de créer rapidement<br />

de nouveaux services et améliore ainsi leur performance<br />

opéra tionnelle.<br />

une nouveLLe pLateforme appLICatIve pour L’entre -<br />

prISe étenDue et Le CLouD<br />

<strong>Bull</strong> LibertP peut rendre les applications <strong>transactionnel</strong>les des<br />

entreprises accessibles depuis tout terminal mobile, tablette<br />

ou smartphone. <strong>Bull</strong> LibertP répond ainsi aux exigences de<br />

l’exploitation <strong>transactionnel</strong>le en infrastructure Cloud, tout en<br />

assurant la montée en charge et la haute disponibilité des<br />

applications. Avec <strong>Bull</strong> LibertP, les applications<br />

<strong>transactionnel</strong>les bénéficient des standards du marché et<br />

d’une interopérabilité accrue avec le monde Java. Elles<br />

deviennent compatibles avec les nombreux outils accessibles<br />

sous Java via des web services. <strong>Bull</strong> LibertP accompagnera<br />

ses clients dans le portage des applications en environnement<br />

virtualisé, en s’appuyant sur son partenariat avec vMware.<br />

Les applications utilisant <strong>Bull</strong> LibertP pourront ainsi être<br />

hébergées sur les ressources virtualisées des datacenters de<br />

<strong>Bull</strong>, réduisant encore la charge d’administration.<br />

«Les opportunités de marché qu’apportent les évolutions<br />

technologiques comme le Cloud, la mobilité, les réseaux<br />

sociaux et le Big Data poussent les organisations à entrer<br />

rapidement dans une nouvelle phase de modernisation de<br />

leur portefeuille applicatif» a déclaré Massimo Pezzini, vice-<br />

Président et Research Fellow de Gartner. « La capacité à<br />

adapter rapidement les systèmes critiques en place dans les<br />

entreprises pour tenir compte de cette nouvelle réalité, tout en<br />

réduisant le coût des opérations, se révèlera être un facteur<br />

clé de succès des entreprises pour le long terme.»<br />

un retour Sur InveStISSement rapIDe<br />

Conçu sur une architecture Java Enterprise Edition et<br />

bénéficiant d’un mode de souscription simplifié, <strong>Bull</strong> LibertP<br />

permet aux entreprises de réduire drastiquement leurs coûts<br />

totaux d’exploitation et de développement. <strong>Bull</strong> LibertP<br />

simplifie considérablement l’administration des applications<br />

Cobol et C, car les directions informatiques n’ont plus à<br />

maintenir des environnements hétérogènes. Elles recrutent<br />

facilement des ingénieurs connaissant Java, ce qui pérennise<br />

l’exploitation à moindre coût. Et les applications peuvent<br />

désormais utiliser PostgresqL pour leurs données.<br />

GarantIr une moDernISatIon SImpLe<br />

<strong>Bull</strong> LibertP est accompagné d’un service d’évolution clé en<br />

main pour les applications <strong>transactionnel</strong>les XAtMI écrites en<br />

Cobol et C. Les données, la logique métier et les<br />

performances sont préservées. <strong>Bull</strong> LibertP permet une<br />

modernisation rapide des environnements client et serveur<br />

des applications <strong>transactionnel</strong>les tournant sous Unix.<br />

s’appuyant sur son savoir-faire historique, <strong>Bull</strong> a conçu un<br />

système performant et sécurisé qui assure la pérennité des<br />

applications stratégiques et les enrichit de fonctionnalités<br />

nouvelles. Les applications historiques bénéficient de la<br />

robustesse d’un <strong>transactionnel</strong> d’entreprise et s’ouvrent vers<br />

les environnements virtualisés et les terminaux mobiles. Le<br />

portage des applications <strong>transactionnel</strong>les s’effectue en<br />

quelques mois de façon maîtrisée et sécurisée. La continuité<br />

de service de la production est garantie, même si des millions<br />

de lignes de code sont concernées. <strong>Bull</strong> LibertP intègre un<br />

environ nement d’installation, de configuration, de génération<br />

des serveurs et de déploiement des services. Cela simplifie<br />

fortement la mise en œuvre de la solution.<br />

5<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


<strong>transactionnel</strong><br />

moDernISer SanS rISQue<br />

LE PAtRIMoINE tRANsACtIoNNEL<br />

dossier /PARoLE D’EXPERt<br />

L’équipe de Serge Grauloup intervient dans les projets d’évolution d’infrastructure de grands clients mainframes. Depuis plusieurs<br />

années, les développements et les innovations ont permis l’ouverture des applications <strong>transactionnel</strong>les au monde ouvert (Java ee...).<br />

nouvelle étape innovante aujourd’hui avec l’annonce de « Libertp », un <strong>transactionnel</strong> de nouvelle génération.<br />

< SerGe GrauLoup,<br />

Directeur du Centre de compétences novascale/GCos de <strong>Bull</strong><br />

majeur à toute évolution. or, les applications tran saction -<br />

nelles ne peuvent rester étrangères au mouvement qui touche<br />

tout le reste du système d’information vers plus d’ouverture et<br />

de flexibilité, notamment dans la perspective du Cloud<br />

computing. Les DsI s’interrogent donc naturellement sur<br />

l’évolution à donner à leurs applications historiques, avec<br />

une double préoccupation : d’une part, ne pas risquer de<br />

compromettre des investissements lourds et des systèmes qui<br />

ont fait leurs preuves; d’autre part, maîtriser leurs coûts de<br />

maintenance et faciliter leur ouverture vers le reste du sI.<br />

C’est pour répondre à cette double problématique que <strong>Bull</strong> a<br />

conçu LibertP, un moniteur <strong>transactionnel</strong> compatible Java<br />

EE qui permet de moderniser le patrimoine <strong>transactionnel</strong><br />

dans un cadre parfaitement maîtrisé, et de retrouver ainsi des<br />

marges de manœuvres financières et techniques.<br />

retrouver DeS marGeS De manœuvre<br />

Dans de nombreux secteurs d’activité, comme la finance, le<br />

secteur public, les transports ou les télécommunications, des<br />

pans entiers de l’activité reposent sur des applications<br />

<strong>transactionnel</strong>les. Celles-ci gèrent des opérations critiques,<br />

telles que les achats, les réservations, la gestion des comptes<br />

clients, dont elles assurent l’intégrité quels que soient les<br />

événements qui puissent survenir. Ces applications<br />

<strong>transactionnel</strong>les se caractérisent par une robustesse et des<br />

performances remarquables 1 , et répondent aux besoins<br />

spéci fiques de chaque client.<br />

Mais ces applications sont écrites en Cobol ou en C, dans<br />

des environnements peu ouverts qui constituent un frein<br />

paSSer De L’ère CLIent-Serveur à L’ère poSt-pC<br />

La modernisation des applications <strong>transactionnel</strong>les est un<br />

enjeu vital. La plupart des applications existantes sont<br />

développées en C ou en Cobol (on estime que 85% des<br />

transactions mondiales s’effectuent encore dans ce langage)<br />

et fonctionnent sur des environnements mainframes ou sous<br />

Unix grâce au moniteur <strong>transactionnel</strong> tuxedo ® , intégré à<br />

oracle ® Fusion Middleware. or avec la généralisation des<br />

serveurs d’application Java EE, le monde Java monte en<br />

puissance dans le système d’information, et le <strong>transactionnel</strong><br />

se retrouve de plus en plus isolé technologiquement alors<br />

même qu’on souhaiterait le désenclaver.<br />

• Financièrement, cet isolement est coûteux : le support du<br />

moniteur <strong>transactionnel</strong> constitue une charge importante, et<br />

les ressources expertes en Cobol sont de plus en plus rares,<br />

donc coûteuses. Et la fin annoncée du support d’un<br />

moniteur <strong>transactionnel</strong> propriétaire sur Itanium ® laisse les<br />

clients HP-UX ® dans l’expectative.<br />

• techniquement, ces moniteurs <strong>transactionnel</strong>s ont été conçus<br />

dans les années 80 pour les architectures de type client/<br />

serveur, et sont inadaptés aujourd’hui aux clients « mobiles»<br />

(smartphones, tablettes) et aux architectures Cloud.<br />

tout plaide donc pour une adaptation des applications<br />

<strong>transactionnel</strong>les Cobol et C à un environnement Java EE.<br />

6<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


dossier /PARoLE D’EXPERt (suite)<br />

un LoGICIeL tranSaCtIonneL De nouveLLe GénératIon<br />

SouS aIx ® ou LInux, ouvert et uLtra performant<br />

Reposant en partie sur un moniteur <strong>transactionnel</strong> XAtMI et<br />

compatible avec les standards Java EE, LibertP a été conçu<br />

par les experts de <strong>Bull</strong> pour répondre aux besoins des<br />

entreprises qui souhaitent moderniser leurs applications<br />

<strong>transactionnel</strong>les à l’heure du Cloud computing. Avec LibertP,<br />

il est possible de faire cohabiter des applications C, Cobol et<br />

Java dans un même environnement technique Java EE, y<br />

compris en mode virtualisé. Avec LibertP, on peut donc<br />

conserver son patrimoine <strong>transactionnel</strong> historique, le faire<br />

évoluer et développer de nouvelles applications, en<br />

s’affranchissant des contraintes de langage, de système<br />

d’exploitation ou de base de données.<br />

Développé en Java, reprenant de nombreux éléments open<br />

source fiabilisés et durcis par les ingénieurs de <strong>Bull</strong>, LibertP<br />

met également l’accent sur la performance. Au bout de six<br />

mois, l’un des clients pilotes de <strong>Bull</strong> a pu constater la fiabilité<br />

et la robustesse de LibertP, mais aussi le doublement des<br />

performances par rapport à son application actuelle basée<br />

sur un moniteur <strong>transactionnel</strong> propriétaire..<br />

première étape dans une démarche plus globale de<br />

modernisation du patrimoine <strong>transactionnel</strong>.<br />

Pour accompagner ses clients, <strong>Bull</strong> a développé une<br />

méthodologie complète autour de LibertP, qui débute par un<br />

audit de l’environnement afin d’en connaître parfaitement les<br />

caractéristiques et les contraintes. <strong>Bull</strong> réalise ensuite une<br />

maquette (Proof of Concept), et peut ensuite assurer le projet de<br />

portage. tout a été prévu pour que le déploiement soit le plus<br />

rapide, et l’opération peut se dérouler en quelques semaines,<br />

de façon absolument transparente pour les utilisateurs.<br />

Aux clients intéressés, notre centre de compétences propose<br />

des démonstrations et des simulations grandeur nature de<br />

LibertP. Choisir de porter une application critique est une<br />

décision difficile, car elle semble comporter beaucoup de<br />

risques pour peu de bénéfices. Avec LibertP, le risque est<br />

entièrement sous contrôle, et les bénéfices directs, mais<br />

surtout indirects, d’un système <strong>transactionnel</strong> modernisé et<br />

décloisonné apparaissent rapidement.<br />

1 Les transactions doivent respecter les critères dits « ACID » (Atomicity, Coherency, Isolability, Durability).<br />

un SpéCIaLISte monDIaL DeS SyStèmeS CrItIQueS et De<br />

L’open SourCe<br />

seul éditeur de systèmes <strong>transactionnel</strong>s en Europe, <strong>Bull</strong> a<br />

acquis une expérience reconnue internationalement. Le<br />

Groupe est en effet l’un des acteurs majeurs du monde<br />

mainframe, a été le premier distributeur de tuxedo en Europe<br />

et est un pionnier du middleware Java au sein du consortium<br />

oW2. <strong>Bull</strong>, qui a également développé un savoir-faire de<br />

pointe autour de la mise en œuvre de composants open<br />

source au sein du système d’information, est le premier<br />

constructeur au monde à associer de façon aussi étroite<br />

logiciel libre et production lourde. <strong>Bull</strong> a notamment<br />

démontré à la CNAF la possibilité d’utiliser PostgresqL pour<br />

des applications critiques de très grande taille. Fruit des<br />

investissements de <strong>Bull</strong> en matière de R&D, LibertP est la<br />

synthèse de toutes ces expériences.<br />

un portaGe rapIDe DeS appLICatIonS<br />

LibertP met en particulier en œuvre une stratégie de portage,<br />

et non de migration, afin de minimiser les coûts et les risques.<br />

De cette façon, l’opération ne nécessite aucune réécriture et<br />

ne cause aucun impact sur l’application et ses données. En<br />

revanche, une fois dans un environnement ouvert, il devient<br />

aisé de la faire évoluer, de l’intégrer à d’autres systèmes ou<br />

de lui adjoindre de nouvelles fonctionnalités. Le portage vers<br />

Java EE avec LibertP peut ainsi être considéré comme une<br />

7<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


INvIté<br />

Sécurité<br />

bull aIDe DoCapoSt DpS<br />

à oBtENIR LA CERtIFICAtIoN Iso 27001<br />

Grâce à l’analyse de risque menée par bull selon la méthode meharI du CLuSIf 1 , Docapost DpS 2 a obtenu pour son système<br />

de management de la sécurité de l’information (SmSI) la certification ISo 27001, qui atteste de sa parfaite maîtrise des enjeux<br />

de sécurité liés à la dématérialisation.<br />

au sein de Docapost, société du groupe La Poste<br />

spécialisée dans la gestion des processus de relation<br />

d’affaires, Docapost-DPs propose des prestations de gestion<br />

documentaire infogérée : création et hébergement d’archives<br />

électroniques, gestion sécurisée des transferts électroniques,<br />

tiers-archivage à vocation probatoire… Ces services<br />

concernant généralement des documents sensibles (factures,<br />

bulletins de paie, contrats…) nécessitent une sécurité et une<br />

confiance maximales. Docapost DPs met donc tout en œuvre<br />

pour garantir l’intégrité, la confidentialité et la disponibilité<br />

des informations qui lui sont confiées, mais aussi leur<br />

intelligibilité et leur lisibilité à long terme. Déjà détentrice du<br />

label FNtC 3 pour ses activités de tiers-archivage, et certifiée<br />

Iso 9001, Docapost DPs s’est lancée en 2009 dans une<br />

démarche d’amélioration continue de la gestion de la<br />

sécurité de l’information, couronnée, avec l’aide de <strong>Bull</strong>, par<br />

une certification Iso 27001.<br />

< oLIvIer CorbIer,<br />

RssI de Docapost<br />

Le SmSI, un outIL fonDamentaL<br />

Dans un contexte en constante évolution technique mais aussi<br />

réglementaire, Docapost DPs se doit de demeurer perpé -<br />

tuellement à l’état de l’art en matière d’architectures, de<br />

technologies et de sécurité. « Le principal outil de production<br />

des processus dématérialisés est le système d’information, et<br />

il est vital de pouvoir l’adapter en permanence aux évolutions<br />

récentes », insiste olivier Corbier, RssI de Docapost.<br />

Autrement dit, le prestataire doit pouvoir apporter à ses<br />

clients l’assurance que la sécurité sera prise en compte à<br />

l’origine du projet, mais qu’il saura également accompagner<br />

efficacement et dans la durée l’évolution des technologies,<br />

des menaces et des besoins. Pour cela, un système de<br />

management de la sécurité de l’information (sMsI) est un<br />

outil fondamental, et c’est pourquoi Docapost DPs choisit en<br />

2009 de se doter d’un sMsI en se basant sur la norme Iso<br />

27001. «Le SMSI nous permet notamment de formuler des<br />

8<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


INvIté (suite)<br />

recommandations pertinentes et objectives, puisque fondées<br />

sur un modèle de gestion des risques. Avec le SMSI, nos<br />

relations avec nos clients peuvent s’inscrire dans un rapport<br />

de confiance, de partenariat, et nous pouvons remplir notre<br />

devoir de conseil à leur égard », souligne olivier Corbier.<br />

Peu à peu, le principe du sMsI et de la certification s’impose<br />

au sein de l’entreprise. « L’enjeu principal était d’apporter à<br />

nos prestations une forte valeur ajoutée, qui soit reconnue et<br />

valorisée par nos clients», explique olivier Corbier.<br />

La certification est en effet non seulement une garantie de<br />

qualité et de sécurité, mais elle positionne aussi Docapost<br />

DPs comme un partenaire crédible, capable de conseiller ses<br />

clients sur ces sujets sensibles. De plus, elle offre aussi un<br />

surcroît de visibilité et un avantage concurrentiel significatif<br />

sur un marché très exigeant, notamment lors des appels<br />

d’offres. Avec l’appropriation du sens et des objectifs du<br />

projet par les responsables métiers, un engagement sans<br />

faille permet d’avancer régulièrement, de façon coordonnée,<br />

et de régler rapidement les points d’achoppement. toutefois,<br />

c’est la première analyse de risques, préalable à la<br />

déclaration d’applicabilité et véritable pierre angulaire du<br />

sMsI, qui va constituer l’étape clé de la démarche. Pour la<br />

mener à bien, Docapost DPs va faire appel au pôle conseil<br />

en sécurité des systèmes d’information de <strong>Bull</strong>.<br />

Au terme de cette démarche, Docapost DPs obtient la<br />

certification Iso 27001 suite à l’audit réalisé par Bureau<br />

veritas Certification. tout en appréciant les bénéfices directs<br />

du travail accompli – par exemple la simplification des audits<br />

commandités par les clients – Docapost DPs souligne qu’il ne<br />

s’agit cependant que d’une étape et qu’elle entend<br />

capitaliser sur cette réussite. Etant donné l’évolution constante<br />

des technologies et des besoins, le maintien du référentiel<br />

constituera à lui seul une tâche importante. Par ailleurs,<br />

Docapost DPs envisage d’étendre la logique de rigueur et<br />

d’amélioration du sMsI aux processus connexes, qui<br />

n’entrent pas dans son champ d’action mais qui pourraient<br />

bénéficier de l’expérience acquise. « Le processus de<br />

certification a été vécu comme un vrai challenge par tous les<br />

collaborateurs de Docapost DPS, et ses effets sur la<br />

motivation et la compétence des équipes sont considérables.<br />

Il s’agit d’une vraie fierté collective, inscrite dorénavant dans<br />

notre culture d’entreprise », conclut olivier Corbier.<br />

1 CLUSIF : Club de la sécurité de l’information français<br />

2 DPS : Document Processing Solutions<br />

3 FNTC : Fédération nationale des tiers de confiance<br />

L’expertISe DétermInante De bull<br />

Pour réaliser l’analyse systématique de la qualité des mesures<br />

de sécurité, ainsi que l’identification et l’appréciation des<br />

risques liés à la confidentialité et à l’intégrité des données<br />

confiées à Docapost DPs par ses clients, l’équipe <strong>Bull</strong><br />

procède selon la méthode MEHARI (Méthode harmonisée<br />

d’analyse des risques), éditée par le CLUsIF. Cette analyse<br />

initiale est capitale, car la qualité du sMsI et son<br />

appropriation à tous les niveaux de l’organisation en<br />

découlent directement, aussi doit-elle être conduite avec le<br />

plus grand soin.<br />

«En cela, la prestation de <strong>Bull</strong> a été fondamentale, et son<br />

expertise déterminante», apprécie olivier Corbier, qui note<br />

que l’intervention de <strong>Bull</strong> a également suscité une prise de<br />

conscience collective : « L’idée que la sécurité est<br />

consubstantielle à notre activité et qu’elle doit s’appuyer sur<br />

la démarche rationnelle et systématique de l’analyse de<br />

risques s’est imposée à tous. De plus, chacun a pu mesurer<br />

ce qu’était le SMSI et comment il allait nous permettre de<br />

gérer l’amélioration continue de notre sécurité.»<br />

9<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


sUCCès<br />

extreme Computing<br />

CurIe aCCéLère LA RECHERCHE EURoPéENNE<br />

Le supercalculateur CURIE de GENCI, conçu en France par <strong>Bull</strong>,<br />

ouvre des perspectives inédites en Europe pour la recherche<br />

académique et industrielle<br />

Lire deux milliards de livres en une seule seconde, c’est la performance que pourrait réaliser le supercalculateur CurIe,<br />

conçu par bull pour GenCI et mis à disposition de la communauté scientifique, française et européenne.<br />

depuis une vingtaine d’années, les supercalculateurs sont<br />

devenus un outil indispensable de la recherche pour<br />

modéliser et simuler, de plus en plus finement, des phéno -<br />

mènes complexes, inaccessibles par l’expérience. Plus les<br />

performances et les capacités des supercalculateurs sont<br />

grandes, plus les modélisations et les simulations gagnent en<br />

précision et en réalisme.<br />

Capable d’effectuer jusqu’à deux millions de milliards<br />

d’opérations à la seconde (2 Pétaflops), CURIE est constitué<br />

de plus de 92 000 cœurs de calcul couplés à un système<br />

permettant de stocker l’équivalent de 7 600 ans de fichiers<br />

MP3 (15 Po) à une vitesse (250 Go par seconde) 100 000<br />

fois supérieure à celle d’une connexion ADsL très haut débit.<br />

« Avec une architecture équilibrée, unique en Europe, qui<br />

combine une puissance de calcul élevée et une capacité très<br />

grande de traitement des données, CURIE va donner les<br />

moyens aux chercheurs français et européens de relever les<br />

plus grands défis scientifiques dans des domaines tels que la<br />

climatologie, les sciences de la vie ou encore l’astro -<br />

physique », souligne Catherine Rivière, PDG de GENCI, la<br />

structure publique chargée de coordonner la politique<br />

française dans le domaine du calcul intensif.<br />

< vue du supercalculateur CURIE<br />

SoutenIr La CompétItIvIté européenne<br />

« La conception de CURIE confirme l’excellence du savoir-faire<br />

des ingénieurs de <strong>Bull</strong> dans les technologies de l’Extreme<br />

Computing. Elle s’inscrit dans un cercle vertueux où les experts<br />

européens de tous domaines – des ingénieurs concevant les<br />

supercalculateurs aux chercheurs les utilisant – s’associent<br />

pour concevoir les solutions les plus avancées du domaine.<br />

L’enjeu est l’innovation et la compétitivité technologique en<br />

Europe qui sont nos meilleurs atouts pour faire face à la<br />

concurrence mondiale et favoriser la création d’emplois<br />

qualifiés sur notre continent », indique Philippe vannier, PDG<br />

de <strong>Bull</strong>.<br />

« Le savoir-faire des équipes de <strong>Bull</strong> et la mobilisation du CEA,<br />

qui accueille et exploite CURIE dans son Très Grand Centre<br />

de Calcul (TGCC) à Bruyères-le-Châtel, ont permis de<br />

concrétiser, dans les délais, la feuille de route que nous nous<br />

étions fixés il y a quatre ans », rappelle Catherine Rivière.<br />

L’investissement réalisé par GENCI, d’un montant de 100<br />

millions d’euros sur cinq ans, permet, en effet, à la France de<br />

tenir ses engagements auprès de l’infrastructure européenne<br />

de recherche PRACE (Partnership for Advanced Computing in<br />

Europe), dont elle est un des membres fondateurs. Associant<br />

10<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


sUCCès (suite)<br />

aujourd’hui 24 pays, PRACE met progressivement en place<br />

une infrastructure distribuée et pan-européenne, composée de<br />

quatre centres de calcul équipés de supercalculateurs d’une<br />

puissance d’au moins un pétaflops, dont CURIE au tGCC.<br />

Mis en place en deux phases entre fin 2010 et fin 2011,<br />

CURIE est aujourd’hui entièrement installé et sa configuration<br />

testée avant que son accès soit totalement ouvert aux<br />

scientifiques européens, le 1 er mars 2012. Dans cette ultime<br />

phase de test, le bon fonctionnement du supercalculateur est<br />

notamment vérifié en exécutant des simulations de très grande<br />

taille sur la quasi-totalité de ses composants. Cette période dite<br />

de « Grands Challenges » permet généralement aux<br />

chercheurs de réaliser des avancées scientifiques majeures.<br />

DeS SImuLatIonS De trèS GranDe taILLe<br />

C’est par exemple le cas des travaux menés, en décembre<br />

dernier, par l’équipe de Michel Caffarel, du Laboratoire de<br />

chimie et physique quantiques (CNRs/Université Paul sabatier<br />

de toulouse). Pour mieux comprendre les phénomènes<br />

chimiques à l’œuvre dans les processus de dégénérescence<br />

neuronale, notamment la maladie d’Alzheimer, qui touche<br />

aujourd’hui plus de 20 millions de personnes dans le monde,<br />

les chercheurs cherchent à modéliser le comportement de<br />

certains ions métalliques particulièrement impliqués dans ces<br />

processus. Les simulations qu’ils ont réalisées sur la quasitotalité<br />

des cœurs de calcul de CURIE avec le logiciel<br />

qMC=Chem se sont révélées nettement plus précises que<br />

celles obtenues jusque là par l’utilisation de méthodes<br />

classiques.<br />

« Avec la puissance de calcul de CURIE, la précision<br />

nécessaire aux explorations à l’échelle des processus<br />

chimiques élémentaires à l’œuvre dans les systèmes<br />

moléculaires complexes de la vie est maintenant accessible »,<br />

se félicite Michel Caffarel. « Explorer cette dimension, c'est<br />

pouvoir comprendre les mécanismes en jeu, en déterminer les<br />

facteurs importants et, finalement, suggérer de nouvelles pistes<br />

thérapeutiques », ajoute-t-il.<br />

D’autres « Grands Challenges » sont prévus sur CURIE. En<br />

astrophysique, par exemple, une équipe de l’observatoire de<br />

Paris est en passe de réaliser une première mondiale :<br />

comprendre l’évolution de l’Univers, depuis le Big Bang<br />

jusqu’à nos jours sous l’influence de la matière noire. Cette<br />

simulation, sera 10 fois plus réaliste que celles actuellement<br />

effectuées aux états-Unis et en Corée du sud. D’autres équipes<br />

espèrent également beaucoup de CURIE, dont celles du CEA<br />

qui travaillent dans le domaine de la fusion pour dimensionner<br />

le futur prototype ItER (International thermonuclear Experi -<br />

mental Reactor), celles du CoRIA et du CERFACs pour<br />

l’optimisation du processus de combustion dans les turbines et<br />

moteurs à pistons ou enfin celles de l’Institut Pierre simon<br />

Laplace (IPsL) autour de la modélisation multi-échelles du<br />

climat, appliquée à l’étude des cyclones dans l’océan Indien.<br />

à propoS De GenCI<br />

GENCI, Grand équipement National de Calcul Intensif, est une société civile détenue<br />

à 49 % par l’état représenté par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la<br />

Recherche, 20 % par le CEA, 20 % par le CNRS, 10 % par les Universités et 1 % par<br />

l’INRIA.<br />

Né de la volonté politique de placer la France au meilleur niveau européen et<br />

international dans le domaine du calcul intensif, fort de l’association des principaux<br />

acteurs de la recherche académique et du soutien des pouvoirs publics, GENCI<br />

poursuit trois grandes missions depuis sa création en 2007 :<br />

• financer et coordonner la mise en œuvre d’un plan stratégique d’équipements<br />

des centres nationaux de calcul intensif pour la recherche civile ;<br />

• être un acteur majeur dans l’organisation et la réalisation d’un espace européen<br />

du calcul intensif pour la recherche. à ce titre, GENCI représente la France au<br />

sein de PRACE ;<br />

• promouvoir la simulation et le calcul intensif dans la recherche fondamentale et<br />

industrielle.<br />

Pour plus d’information : www.genci.fr<br />

11<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


Défense<br />

sUCCès<br />

bull SIGne un aCCorD-CaDre DE PAssAtIoN DE<br />

CoMMANDEs AvEC L’AGENCE NC3A DE L’otAN<br />

Première étape vers une collaboration avec l’otAN<br />

bull vient de signer un accord-cadre de passation de commandes avec l’agence nC3a (nato Consultation, Command and<br />

Control agency) de l’otan. Cet accord sert de cadre aux deux parties qui pourront ainsi débuter rapidement leur collaboration.<br />

en signant cet accord avec l’otan, bull marque clairement son intérêt pour le marché gouvernemental et de la défense.<br />

commandes ait abouti ». <strong>Bull</strong> aide les autorités et les<br />

organismes chargés de la défense et de la sécurité nationale<br />

à prendre en compte les nouveaux risques, à interopérer en<br />

toute sécurité et à réagir plus rapidement pour mener à bien<br />

leurs missions. Des services (conception et intégration de<br />

systèmes matériels/logiciels complexes) aux solutions, <strong>Bull</strong><br />

aide les principaux acteurs de ces marchés à élaborer les<br />

technologies de défense de demain. Le Groupe a participé à<br />

des projets aussi variés que le plus puissant supercalculateur<br />

européen pour la simulation nucléaire, les systèmes<br />

d'information embarqués pour la Marine, les systèmes<br />

mobiles tactiques, la gestion à distance d’engins militaires ou<br />

encore les intercepteurs radars, parmi bien d'autres.<br />

aux termes de cet accord-cadre de passation de<br />

commandes, <strong>Bull</strong> sera autorisée à répondre aux appels<br />

d’offres soumises par l’otAN dans la limite des produits et<br />

des services qu’elle est en mesure de proposer. L’accordcadre<br />

entre <strong>Bull</strong> et l’agence NC3A de l’otAN mentionne<br />

spécifiquement les produits et services suivants: serveurs<br />

informatiques, équipements de stockage des données<br />

électroniques, systèmes radio, émetteurs et systèmes de lutte<br />

contre les engins explosifs télécommandés, matériels<br />

sécurisés, boîtiers de chiffrement, logiciels de sécurité,<br />

structures préfabriquées et unités de conteneurs, et enfin<br />

conseils. <strong>Bull</strong> peut désormais répondre aux appels d’offres en<br />

proposant toutes les solutions qui entrent dans ces catégories.<br />

L’accord-cadre de passation de commandes n’est que la<br />

première étape d’une procédure en deux temps, au terme de<br />

laquelle le contrat sera négocié et conclu de manière centrale<br />

avec un fournisseur pour une gamme spécifique de<br />

marchandises. toutes les dispositions de base du contrat<br />

doivent être acceptées, notamment les tarifs ou une<br />

méthodologie de tarification définitive. Les bureaux locaux<br />

pourront alors passer leurs commandes individuelles de<br />

quantités au détail dans le cadre du contrat central pour être<br />

livrés en local.<br />

«<strong>Bull</strong> est experte en systèmes critiques de sécurité, en<br />

infrastructures et en applications robustes», a indiqué saskia<br />

van Uffelen, DG de <strong>Bull</strong> Belux. «Nous sommes très satisfaits<br />

que cette procédure d’accord-cadre de passation de<br />

12<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


sUCCès<br />

recherche médicale/big Data<br />

bIG Data PoUR LE séqUENçAGE DE L’ADN<br />

Le Centre hospitalier universitaire de Leiden (LumC, pour Leids universitair medisch Centrum) aux pays-bas a retenu bull<br />

pour l’aider à concevoir un environnement de stockage big Data.<br />

disséquer et séquencer l’ADN humain relève du calcul intensif<br />

sur des volumes de données gigantesques. tout être<br />

humain a environ trois millions de séquences ADN, qui doivent<br />

toutes être découvertes, vérifiées et traitées. Pour ce type de<br />

recherche, la puissance de calcul et la rapidité des<br />

entrées/sorties sont cruciale pour atteindre les résultats escomptés<br />

dans un délai suffisant. Le Leids Universitair Medisch<br />

Centrum (LUMC) a retenu <strong>Bull</strong> pour l’aider à concevoir un environnement<br />

de stockage Big Data pour répondre à ces exigences.<br />

Après un processus de sélection vaste et complexe, dans lequel<br />

<strong>Bull</strong> a aidé LUMC dans la recherche, la conception et les<br />

phases de tests de la meilleure architecture de stockage : le<br />

système de stockage Isilon, maintenant partie intégrante de<br />

EMC a été retenu. Isilon jouit d’une solide réputation dans la<br />

recherche médicale, en raison de ses performances sur le<br />

débit des données. La capacité et la performance étaient des<br />

critères essentiels dans le processus de sélection. Cependant,<br />

LUMC avait retenu deux autres critères majeurs pour eux: la<br />

flexibilité et la gestion. Isilon remplissait aussi ces conditions,<br />

ce qui permet à LUMC de créer et de gérer des ensembles de<br />

données de plus d’un pétaoctet.<br />

<strong>Bull</strong> and LUMC ont déployé le cluster Isilon, qui se compose<br />

de quatre nœuds 72NL séries. Cette configuration permet à<br />

LUMC d’adresser près de200 tB de capacité de stockage. En<br />

utilisant les logiciels snapshotIq et smartConnect pour l’équilibrage<br />

de charge et le basculement automatique en cas de<br />

panne (failover), LUMC est assuré de la redondance complète<br />

et de la récupération de ses données. L’environnement complet<br />

est géré par oneFs, une suite intégrée d’Isilon. Pour LUMC,<br />

le principal avantage du système de stockage d’Isilon est que<br />

les chercheurs disposent désormais d’un environnement de<br />

stockage qui correspond totalement aux besoins et aux exigences<br />

de leurs travaux sur l’ADN.<br />

Plus d’information : http://www.bull.com/fr/extreme-computing/index.html<br />

13<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


sUCCès<br />

Service /SaaS<br />

héberGer LEs vENtEs DE voItUREs<br />

Comment <strong>Bull</strong> a aidé ADP DsI à révolutionner son « business model»<br />

aDp Dealer Services International (aDp DSI) est leader en solutions logicielles avancées, services informatiques et technologies<br />

de communication marketing pour les concessionnaires automobiles. traditionnellement, l’entreprise vend sa solution autoline<br />

directement aux clients finaux. Les solutions sont ensuite mises en œuvre sur les serveurs de chacun des concessionnaires.<br />

autoline étant un ERP complet pour le secteur de<br />

l’automobile, il peut être utilisé de différentes façons.<br />

typiquement pour la relation client (CRM), il enregistre<br />

l’ensemble des informations relatives aux clients et à leurs<br />

transactions ; ou encore comme un système de « back-end »<br />

pour la gestion des commandes des fabricants et des<br />

fournisseurs ; enfin, Autoline est aussi une base de données<br />

pour stocker l’historique du service clients, la comptabilité et<br />

les informations sur les véhicules.<br />

Pour être performant, Autoline doit être exécuté sur des<br />

serveurs robustes et fiables. C’est donc vers <strong>Bull</strong>, qu’ADP DsI<br />

s’est tourné pour acquérir de tels systèmes. Initialement, ADP<br />

DsI avait choisi <strong>Bull</strong> pour ses systèmes et pour leur<br />

exploitation. L’entreprise recherchait alors un fournisseur<br />

capable de fournir des systèmes fiables, évolutifs et innovants<br />

et des prestations de service et de support d’excellence. <strong>Bull</strong><br />

était par ailleurs totalement dans l’enveloppe budgétaire. La<br />

première commande d’ADP DsI comprenait un système <strong>Bull</strong><br />

Escala sous AIX ® et un sous-système disques EMC. La<br />

solution proposée et l’implication de <strong>Bull</strong> ont été telles qu’ADP<br />

DsI a choisi <strong>Bull</strong> pour la déployer sur tous les sites de ses<br />

clients au Royaume-Uni.<br />

L’émerGenCe De L’héberGement<br />

voici environ dix ans, ADP DsI a commencé à investiguer sur<br />

des moyens alternatifs pour fournir ses applications à ses<br />

clients, et décida alors d’étudier le potentiel d’une solution<br />

hébergée. à l’époque, cette approche était visionnaire. ADP<br />

DsI en a vite vu les avantages en termes de fidélisation des<br />

clients. L’hébergement offre de vrais bénéfices aux sociétés<br />

de toutes tailles, du magasin aux conglomérats inter -<br />

nationaux. En particulier, ce modèle permet de réduire les<br />

coûts, de faciliter les possibilités d’évolution et de croissance,<br />

et de bénéficier de services experts pour assurer en ligne le<br />

support à tout moment.<br />

ADP DsI a introduit une approche saas et a commencé à<br />

héberger les systèmes d’information de ses clients dans<br />

quatre data centers hautement sécurisés et redondants: deux<br />

situés à Bristol et deux autres à Hungerford dans le Berkshire.<br />

Il a ainsi pu offrir un vrai choix à ses clients : soit continuer à<br />

acheter une solution traditionnelle, soit passer à une solution<br />

hébergée.<br />

La mISe en œuvre D’une nouveLLe méthoDoLoGIe<br />

Dès les premiers jours du lancement de sa solution saas,<br />

ADP DsI a augmenté ses capacités. Et comme la demande se<br />

développait, il l’a adaptée à celle-ci. Dès le début du<br />

processus, <strong>Bull</strong> a joué un rôle éminent, accompagnant ADP<br />

DsI dans sa transition vers l’hébergement avec le<br />

déploiement, en mars 2000, du premier cluster <strong>Bull</strong>, dans<br />

l’un des data centers d’ADs DsI. <strong>Bull</strong> a configuré la solution<br />

et mis en œuvre l’infrastructure dans tous les data centers<br />

avec les équipes d’ADP DsI. Enfin, la contribution de <strong>Bull</strong> a<br />

été décisive pour calibrer la solution et en assurer la<br />

continuité du service.<br />

Les systèmes devaient répondre à plusieurs problématiques.<br />

Ils devaient être suffisamment flexibles pour permettre à ADP<br />

DsI de monter en puissance (scale up & out) afin de satisfaire<br />

la demande et être suffisamment robustes pour faire face aux<br />

pics de charge sans interruption de service. ADP DsI n’avait<br />

pas seulement à gérer les batches de ses utilisateurs de façon<br />

indépendante, mais devait aussi traiter avec de nombreux<br />

groupes d’utilisateurs et d’entreprises, en mutualisant le<br />

service et l’infrastructure. satisfait de leurs performances,<br />

ADP DsI a décidé de reconduire son choix sur les serveurs<br />

<strong>Bull</strong> Escala et les solutions de stockage EMC. Plus récemment,<br />

<strong>Bull</strong> a accompagné ADP DsI dans ses projets de<br />

virtualisation.<br />

14<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


sUCCès (suite)<br />

Créer un envIronnement vIrtuaLISé<br />

Plus précisément, <strong>Bull</strong> a aidé ADP DsI à optimiser l’utilisation<br />

de ses serveurs avec la virtualisation en les divisant en<br />

multiples serveurs virtualisés indépendants, mais partageant<br />

les mêmes ressources. La virtualisation permet à ADP DsI<br />

d’héberger de multiples clients sur un seul serveur, tout en<br />

s’assurant que chaque client garde son propre système<br />

d’exploitation, ce qui d’ailleurs permet la sécurité et<br />

l’étanchéité des données de chacun.<br />

DeS avantaGeS D’ampLeur<br />

Les clients d’ADP DsI bénéficient ainsi de systèmes hébergés<br />

hautement disponibles avec un plan de continuité d’activité,<br />

sans investissements lourds, avec des coûts mensuels connus,<br />

ce qui leur permet de mieux contrôler leurs dépenses<br />

informatiques et leur trésorerie.<br />

Ils peuvent désormais se concentrer sur leur cœur de métier,<br />

moins sur la gestion de leur sI. Ils n’ont plus à se soucier des<br />

sauvegardes. Et si un problème arrive, il est généralement<br />

résolu sans interaction avec le client.<br />

De plus, cette solution d’hébergement consolide la confiance<br />

entre le fournisseur et le client. Après tout, qui peut mieux que<br />

l’éditeur opérer l’application qu’il a lui-même développée?<br />

Au fil du temps, de plus en plus de clients d’ADP DsI ont vu<br />

les avantages de la solution hébergée et l’ont adoptée.<br />

Désormais, plus de 50 % d’entre eux, soit environ 30000,<br />

sont hébergés dans les data centers d’ADP DsI.<br />

L’évoLutIon D’une reLatIon<br />

Le rôle de <strong>Bull</strong>, en tant que partenaire, a évolué de façon<br />

significative depuis qu’ADP DsI a opté pour l’hébergement.<br />

La confiance entre les deux entreprises s’est renforcée et les<br />

exigences aussi, non seulement pour les services, mais aussi<br />

pour la mise en œuvre des systèmes. Avec la croissance de<br />

ses quatre data centers, ADP DsI a maintenant 29 serveurs<br />

<strong>Bull</strong> Escala et cinq sous-systèmes de stockage EMC. Robustes<br />

et résilients les systèmes permettent à ADP DsI d’offrir une<br />

disponibilité de plus de 99,5 % à ses clients.<br />

L’un des principaux avantages d’ADP DsI dans sa relation<br />

avec <strong>Bull</strong> est la continuité. Avec <strong>Bull</strong> intégrateur de systèmes,<br />

ADP DsI a pu croître et se développer en utilisant le même<br />

matériel. En conséquence, il a eu peu de besoins en<br />

formation, pas de « jeter tout, on recommence ». La<br />

progression s’est faite naturellement.<br />

ADP DsI a également bénéficié de l’ouverture de <strong>Bull</strong>, qui lui<br />

a donné accès à son site de Grenoble en France où ses<br />

équipes R&D travaillent en collaboration avec IBM pour<br />

développer AIX ® . Ce centre accueille également le storage<br />

solution Center où les ingénieurs de <strong>Bull</strong> partagent leur<br />

expertise sur les solutions de stockage EMC. Avoir accès à ce<br />

Centre d’excellence a permis à ADP DsI d’être au fait des<br />

derniers développements sur les produits. Ceci illustre la<br />

confiance qui règne entre les deux entreprises, et qui<br />

bénéficie in fine aux clients d’ADP DsI.<br />

< Data center d’ADP avec rideaux de refroidissement<br />

Plus d’information : http://www.bull.com/fr/escala/index.html<br />

15<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


PARoLE D’EXPERt<br />

Cloud<br />

La DSI à L’épreuve DU CLoUD<br />

répondant aux enjeux de métiers de plus en plus dépendants de l’informatique, le Cloud est en plein essor. mais son arrivée<br />

constitue un bouleversement pour la DSI, qui voit son rôle, ses métiers et sa culture se transformer. pour réussir la transition,<br />

une prise de conscience s’impose.<br />

< SamueL GautIer,<br />

Consultant principal et responsable du développement de l’activité<br />

de <strong>Bull</strong> Advisory services<br />

Samuel a rejoint <strong>Bull</strong> en juillet 2010 et occupe un poste d’encadrement des consultants<br />

principaux. à ce titre il est garant des missions de conseil et est responsable du delivery en<br />

termes de méthodes, de modèles et d'outils et du développement des offres autour du<br />

référentiel eSCM 1 . Il était précédemment directeur technique, associé chez Storage<br />

Foundation. Il a débuté sa carrière en 2000 chez Unidirect (Orange Business Services) en<br />

tant que responsable Business Units Stockage & Sécurité.<br />

s’explique avant tout par le fait qu’il constitue le moyen<br />

privilégié de prendre le virage de cette révolution. Il répond<br />

en effet simultanément à des enjeux financiers (maîtrise<br />

budgétaire, transfert des dépenses d’investissement vers des<br />

dépenses opérationnelles, paiement à l’usage…), d’agilité,<br />

de rapidité, de géographie… Il existe de multiples raisons<br />

business pour s’engager sur la voie du Cloud, mais il en<br />

existe une pour ne pas se précipiter : si la DsI ne s’y est pas<br />

préparée.<br />

il n’est plus de secteur où l’informatique ne joue un rôle<br />

capital. Dans de nombreux domaines, jusqu’aux plus<br />

traditionnels, elle se retrouve désormais étroitement intégrée<br />

aux produits et aux services, ne serait-ce qu’au travers du<br />

service client. Partout, elle outille de façon incontournable les<br />

processus de gestion. Et le public comme les utilisateurs<br />

réclament toujours plus d’applications mobiles, de suivi en<br />

ligne ou de fonctionnalités à forte valeur ajoutée. Autrement<br />

dit, une informatique défaillante peut gravement compro -<br />

mettre l’activité tandis qu’une infor matique adaptée à ce<br />

nouveau contexte devient un puissant facteur de<br />

différenciation. L’engouement actuel pour le Cloud computing<br />

Pour les DsI matures, qui ont déjà procédé à une<br />

rationalisation de leurs infrastructures (consolidation,<br />

virtualisation, mutuali sation…) et à une industrialisation de<br />

leurs pratiques (notamment par l’adoption de référentiels de<br />

bonnes pratiques tels qu’ItIL, CoBIt ou CMMI), le passage<br />

au Cloud apparaît plus comme une évolution qu’une<br />

révolution, l’étape suivante d’un processus engagé de longue<br />

date. Néanmoins, cela reste une transformation profonde,<br />

qui va bien au-delà des aspects technologiques. L’adoption<br />

du Cloud change le positionnement et le rôle de la DsI au<br />

sein de l’entreprise, fait évoluer ses métiers, et remet en<br />

question sa culture, autant de bouleversements qui exigent<br />

réflexion, préparation et accompagnement.<br />

Avec le Cloud, la DsI ne se présente plus aux métiers, ses<br />

clients internes, comme le maître d’œuvre chargé des<br />

réalisations techniques, mais comme le garant et le<br />

responsable d’engagements de niveaux de services. Elle<br />

devient l’interface entre les utilisateurs et les fournisseurs<br />

(auxquels elle peut, du reste, appartenir elle-même), capable<br />

de traduire des besoins métier en caractéristiques techniques.<br />

16<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


PARoLE D’EXPERt (suite)<br />

Dans cette position, elle peut se retrouver mise en<br />

concurrence – ou court-circuitée – par des GIE, des ssII, des<br />

opérateurs de Cloud public, mais elle a pour elle sa proximité<br />

avec les métiers, sa connaissance de l’activité, de la culture<br />

et des enjeux de l’entreprise. Elle doit donc se focaliser sur<br />

une question à laquelle elle est la mieux placée pour<br />

répondre: comment l’informatique peut-elle aider au mieux<br />

l’activité ? à l’heure du Cloud, le rôle premier de la DsI est<br />

d’être un catalyseur d’innovation et de création de valeur par<br />

la technologie. En revanche, si elle choisit également<br />

d’opérer elle-même certains services, alors elle devra se<br />

montrer compétitive face au marché. Même si elle délègue<br />

via le Cloud une partie de ses attributions actuelles, la DsI ne<br />

manque donc pas de sujets d’occupation : études, veille,<br />

R&D, gestion des prestations extérieures, support clients et<br />

utilisateurs…<br />

Avec le Cloud, de nombreux métiers de la DsI évoluent,<br />

d’autres apparaissent. C’est notamment le cas de tous ceux<br />

qui entourent les services contractés auprès d’opérateurs<br />

extérieurs. Il faut en effet mettre en place toute la gestion de<br />

leur cycle de vie: sélection et pilotage des fournisseurs,<br />

encadrement juridique, conditions et opérations de transfert<br />

des éléments métiers (données, règles…), gestion de la<br />

sécurité, gestion de la connaissance (pour ne pas perdre la<br />

maîtrise du sI), gestion de la réversibilité… Pour gérer<br />

l’ensemble de ces aspects, le référentiel e-sCM constitue un<br />

bon outil car il est conçu pour structurer la relation<br />

client/fournisseur, permettant ainsi une bonne correspon -<br />

dance des processus ou de la sémantique.<br />

De nouveaux métiers émergent également au niveau de la<br />

relation client: la DsI doit endosser à part entière son<br />

nouveau rôle de prestataire de services pour les métiers, et<br />

donc assurer auprès d’eux marketing, communication, vente,<br />

accompa gnement et service après-vente. C’est sans doute là<br />

la transformation la plus profonde : celle qui touche<br />

directement à la culture d’une organisation qui a souvent<br />

vécu quelque peu en marge du reste de l’entreprise, protégée<br />

par sa technicité. Désormais exposée, placée en concurrence<br />

et garante de niveaux de service contractualisés, la DsI n’a<br />

plus une obligation de moyens, mais de résultats. Cela<br />

signifie que doit se développer en son sein, et à tous les<br />

niveaux, une véritable culture orientée client.<br />

Le catalogue de services est le point focal de cette triple<br />

transformation stratégique, opérationnelle et culturelle. son<br />

élaboration est aussi un bon indicateur de la maturité de la<br />

DsI vis-à-vis de son nouveau positionnement et des principes<br />

du Cloud. Le rôle du catalogue de services est de formaliser<br />

l’offre de prestations que propose la DsI aux métiers et de la<br />

présenter de façon intelligible, non plus rapportée à des<br />

caractéristiques techniques mais à des enjeux métier. on ne<br />

parlera pas de GHz, de RAM ou de kbit/s, mais de<br />

fonctionnalités, de garantie en matière de disponibilité, de<br />

sécurité, de capacité ou de performance dans des termes au<br />

plus proche des métiers.<br />

Le catalogue de services permet de passer d’une promesse<br />

implicite (la capacité à faire) à un engagement explicite (les<br />

niveaux de service), forgeant ainsi un nouveau pacte entre la<br />

DsI et les métiers. Il est donc indispensable pour la DsI<br />

d’associer les métiers – ses futurs clients – à la création du<br />

catalogue de services : il s’agit de connaître leurs véritables<br />

besoins (comment, autrement, proposer une offre pertinente<br />

ou négocier avec les opérateurs Cloud extérieurs ?), de<br />

s’accorder sur un langage commun (outil de dialogue et de<br />

productivité, le catalogue de services doit rester accessible<br />

aux non techniciens), mais aussi de placer les métiers face à<br />

leurs responsabilités (soit, en clair, le coût de demandes<br />

excessives et injustifiées). L’expertise de la DsI réside alors<br />

dans sa capacité à établir cette abstraction, cette<br />

correspondance entre les indicateurs de performance métier<br />

de ses clients d’une part et les ressources techniques<br />

proposées par ses fournisseurs d’autre part.<br />

Pour opérer cette transformation et l’envisager sous tous ses<br />

aspects – organisationnels, économiques, technologiques –<br />

la DsI a souvent besoin de soutien, et <strong>Bull</strong>, en apportant ses<br />

méthodes, ses outils et son expérience d’industriel du conseil,<br />

joue un rôle d’accélérateur. Dans le cadre de la démarche<br />

intégrée Le Cloud by <strong>Bull</strong>, <strong>Bull</strong> Advisory services<br />

accompagne la DsI vers son nouveau statut de fournisseur,<br />

mais aussi de consommateur et de distributeur de services, en<br />

s’appuyant sur une méthodologie progressive et person -<br />

nalisée, depuis l’identification des services à faire évoluer en<br />

mode Cloud, jusqu’à leur transformation et les éléments de<br />

preuve du RoI.<br />

1 E-SCM : eSourcing Capability Model<br />

17<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


Collectivités territoriales<br />

soLUtIoNs<br />

bull et microsoft ConCLuent un aCCorD<br />

StratéGIQue monDIaL PoUR LEs CoLLECtIvItés<br />

tERRItoRIALEs<br />

à l’occasion de l’événement Convergence à houston aux uSa, bull et microsoft ont annoncé un accord stratégique mondial sur<br />

l’offre microsoft Dynamics. bull adaptera les solutions microsoft Dynamics Crm et microsoft Dynamics ax au marché des<br />

collectivités territoriales et devient ainsi « Global ISv » de microsoft.<br />

<strong>Bull</strong> Business Integration solutions a créé une division<br />

software solutions en 2011 regroupant trois activités:<br />

• Coriolis finances qui fournit une solution de gestion<br />

financière pour un tiers des plus grandes collectivités<br />

françaises (villes, départements et régions);<br />

• la société Sirus et sa solution Genesis de gestion de l’action<br />

sociale pour les départements français;<br />

• impôts et douanes dont les solutions e-ris et e-biscus équipent<br />

aujourd’hui une quarantaine de grands pays dans le monde<br />

dont l’Arabie saoudite, le Maroc, ou encore l’Irlande.<br />

Afin d’enrichir cette offre, <strong>Bull</strong> lance en 2012 un plan<br />

d’investissement pour fournir aux Collectivités territoriales des<br />

solutions d’optimisation des finances publiques et de<br />

développement de la relation citoyen. <strong>Bull</strong> a choisi de<br />

s’appuyer sur l’offre Microsoft Dynamics et a conclu un accord<br />

mondial avec Microsoft Corporation pour adapter la solution<br />

Microsoft Dynamics aux exigences des Collectivités<br />

territoriales. « Le choix de Microsoft Dynamics est en ligne<br />

avec la stratégie du groupe <strong>Bull</strong> de renforcer ses partenariats<br />

avec les acteurs du marché, et en particulier avec Microsoft.<br />

A travers cette collaboration, nous combinons nos expertises<br />

et nos ressources pour fournir à nos clients Collectivités<br />

territoriales des solutions intégrant toutes les nouvelles<br />

technologies alliant dématérialisation des échanges, processus<br />

multicanaux, mobilité et simplicité d’usage » déclare thierry<br />

siouffi, vice-Président Exécutif, <strong>Bull</strong> Business Integration<br />

solutions.<br />

Les activités Gestion Financière Coriolis et sirus continuent<br />

leurs développements pour répondre aux besoins spécifiques<br />

et réglementaires du marché français. En parallèle, Microsoft<br />

18<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


soLUtIoNs (suite)<br />

Dynamics CRM et Microsoft Dynamics AX viennent enrichir<br />

ces offres en fournissant des modules complémentaires,<br />

notamment de nouvelles fonctionnalités de gestion et de<br />

collaboration. Cet accord concerne l’ensemble des pays où<br />

<strong>Bull</strong> est présent. Il pourra à terme dépasser le secteur des<br />

Collectivités territoriales pour s’appliquer à d’autres secteurs.<br />

« Cette étape que nous marquons est le témoignage de<br />

l’engagement de <strong>Bull</strong> à fournir à nos clients des solutions et<br />

de l’expertise de premier plan pour les finances publiques et<br />

les services aux citoyens, » déclare Doug Kennedy, vice-<br />

Président, Dynamics Partners & support services, Microsoft<br />

Corporation. « Grâce au partenariat entre Microsoft et <strong>Bull</strong>,<br />

nos clients pourront bénéficier de tout le potentiel de Microsoft<br />

Business Solutions ».<br />

Aujourd’hui, confrontés à un impératif de réduction des coûts<br />

et de recherche de compétitivité, nos clients voient dans<br />

l'optimisation des achats un nouveau levier d'amélioration de<br />

la productivité de la collectivité. La réduction de la part des<br />

achats a un impact direct sur l’équilibre financier : un gain de<br />

5% sur les achats peut engendrer une progression jusqu’à 5%<br />

des marges de manœuvre financières. L'optimisation des<br />

achats est donc, dans un contexte économique difficile, un<br />

enjeu de premier plan des Collectivités territoriales. Les achats<br />

responsables et de développement durable renforce encore<br />

cet enjeu. <strong>Bull</strong> fournit d’ores et déjà à travers Coriolis Finances<br />

Publiques une solution de gestion des achats publics. <strong>Bull</strong><br />

complètera le dispositif réglementaire par des outils<br />

d’optimisation de la fonction achats : massification,<br />

« benchmarking » fournisseurs, élaboration collaborative des<br />

besoins, mesure de l’adéquation des achats aux besoins.<br />

gestion au service des citoyens. La collaboration avec <strong>Bull</strong> et<br />

Microsoft sur la gestion de l’aide sociale nous permettra<br />

d’améliorer significativement le service que nous fournissons<br />

aux citoyens» déclare Benoît Dehais, DsI du conseil général<br />

de seine-Maritime.<br />

Les fortes compétences de <strong>Bull</strong> dans le secteur des Collectivités<br />

territoriales lui permettent de prendre en compte les exigences<br />

du secteur et de personnaliser l’intégration du réglementaire<br />

et des systèmes légaux, des outils métiers externes et internes.<br />

L’alliance de <strong>Bull</strong>, acteur leader sur le marché des collectivités<br />

territoriales, et de Microsoft, éditeur mondial majeur, permet<br />

de conjuguer les expertises et les ressources pour assurer<br />

l’intégration des nouvelles technologies de collaboration,<br />

dématérialisation des échanges, et de mobilité.<br />

Pour information : http://www.bull.com/fr/secteurs/secteur-public.html<br />

La gestion de la relation avec le citoyen et/ou l’usager devient<br />

aujourd’hui une réelle priorité. La collectivité s’ouvre ainsi vers<br />

le citoyen en lui offrant une interaction multiple et dynamique<br />

avec ses services. Dans le cadre de cet accord, <strong>Bull</strong> adaptera<br />

aussi la solution Microsoft Dynamics CRM à l’optimisation des<br />

relations avec les bénéficiaires des prestations sociales et<br />

l’intégrera à la solution Genesis sirus de gestion des dossiers<br />

d’aide sociale départementale. Ce travail se fera en<br />

partenariat avec le Conseil Général de seine-Maritime qui en<br />

sera le site pilote.<br />

« La multiplicité des moyens de communication, et l’enri chis -<br />

se ment incessant des offres de services, rendent incon tour nable<br />

le recours à des technologies permettant une meilleure relation<br />

entre toutes les interfaces usagers (centre d’accueil, sites<br />

internet, standards téléphoniques, etc.) et les applications de<br />

19<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


EN BREF<br />

virtualisation<br />

bull nommé<br />

«PARtENAIRE vMWARE EMEA DE L’ANNéE »<br />

bull a été nommé « meilleur partenaire emea » pour l’année 2012. Le Groupe est ainsi récompensé de ses nombreuses réussites<br />

en devenant membre du vmware Global alliance program (le programme d’alliance mondiale de vmware), soit le plus haut<br />

niveau de partenariat proposé par vmware.<br />

<strong>Bull</strong> a multiplié par dix ses ventes de produits vMware au<br />

cours des deux dernières années. Avec plus de 100<br />

professionnels certifiés vMware (vCP), <strong>Bull</strong> est aujourd’hui<br />

l’un des plus importants partenaires de vMware. Le Groupe<br />

a également développé le serveur novascale bullion en tant<br />

que « mainframe vMware», conçu spécifiquement pour les<br />

applications de virtualisation stratégiques et gourmandes en<br />

ressources. seule plate-forme16 sockets du marché,<br />

novascale bullion combine les niveaux les plus élevés de<br />

performance, d’évolutivité, de sécurité et d’économie<br />

d’énergie. <strong>Bull</strong> se positionne ainsi comme un fournisseur<br />

indispensable, en proposant à ses clients une plateforme de<br />

virtualisation de pointe et en mettant à leur disposition son<br />

expertise de l’intégration vMware à partir d’une source<br />

unique.<br />

novascale bullion et vMware sont des composants centraux<br />

de la démarche intégrée du groupe, « Le cloud by <strong>Bull</strong> »,<br />

visant à planifier, intégrer et exploiter des infrastructures<br />

Cloud sécurisées.<br />

Plus d’information : http://www.bull.com/fr/bullion<br />

20<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012


Inde<br />

EN BREF<br />

axIS aeroSpaCe & teChnoLoGIeS et bull SIGnent<br />

un protoCoLe DANs LEs DoMAINEs DE LA séCURIté<br />

INtéRIEURE Et DE LA GUERRE éLECtRoNIqUE<br />

axis aerospace & technologies pvt. Ltd (aat) et bull annoncent ce jour la signature d’un protocole d’accord définissant les termes<br />

de leur coopération à de futurs projets dans le domaine de la guerre électronique à l’occasion du Defexpo India 2012 qui se<br />

déroule à new Delhi.<br />

< De gauche à droite: a.SrInIvaS, Head-Corporate Finance (Axis Aerospace & technologies), S. CanDa, VP Asia (<strong>Bull</strong>),<br />

o. bohbot, VPInternational & Defense (<strong>Bull</strong>), m.SuDhakar GanDe, Vice Chairman (AAt) m.S.C.Sharma – President-Defense (AAt)<br />

Sudhakar Gande, vice-président d’axis aerospace &<br />

m. technologies a déclaré:<br />

«Cette coopération avec <strong>Bull</strong> permettra de fournir les systèmes<br />

de guerre électronique spécifiques et de pointe dont l’Inde a<br />

besoin. » Il a également ajouté qu’avec cette coopération, AAt<br />

franchissait une nouvelle étape en tant que l’une des<br />

principales sociétés du secteur de la défense en Inde.<br />

<strong>Bull</strong> fournira tous les principaux sous-systèmes de guerre<br />

électronique en partageant toute son expertise avec AAt et le<br />

Ministère indien de la défense. Ces systèmes incluent les<br />

mesures de support électronique (EsM), EsM pour radar,<br />

Communications (C-EsM) et les systèmes de brouillage<br />

(Electronic Counter Measure).<br />

Axis Aerospace & technologies est un constructeur de<br />

systèmes de guerre électronique pour le secteur de la<br />

défense. En tant que contractant principal, il fournira<br />

l’intégralité des systèmes au Ministère indien de la Défense<br />

ainsi que l’assistance locale associée pour la maintenance à<br />

long terme.<br />

m. olivier bohbot, vice president International et Défense de<br />

bull a indiqué:<br />

«L’Inde est un marché clé pour nous et nous nous félicitons de<br />

ce partenariat stratégique avec AAT, qui est une société<br />

spécialisée par les marchés de l’aéronautique et de la<br />

défense. Nous travaillerons ensemble à différentes initiatives,<br />

notamment en devenant partenaire du programme de<br />

compensation du secteur de la défense en Inde.»<br />

à propoS De axIS aeroSpaCe anD teChnoLoGIeS<br />

Axis Aerospace and Technologies (AAT), dont le siège est implanté à Bangalore,<br />

est l’une des principales sociétés d’aéronautique et de défense en Inde. AAT est<br />

un prestataire de services de conception technique, d’avionique, de test, de<br />

production et d’aviation qui propose en outre des solutions de support tout au<br />

long du cycle de vie des services.<br />

La société est par ailleurs le principal partenaire de compensation indien des<br />

divers programmes de compensation prévus pour les équipementiers du monde<br />

entier. AAT a pour ambition de devenir un puissant prestataire de technologies,<br />

de conceptions techniques, d’infrastructures aéronautiques et de services de<br />

support associés, s’imposant ainsi comme l’un des partenaires privilégiés des<br />

principales sociétés d’aéronautique et de défense à travers le monde.<br />

21<br />

<strong>Bull</strong>Direct i Quarter 1 - 2012

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