Aliments et santé : publicité et étiquetage - Maison de la ...
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ALIMENTS ET SANTE<br />
PUBLICITE ET ETIQUETAGE<br />
LES ALLEGATIONS NUTRITIONNELLES :<br />
Mensonges ou vérités, un décodage difficile<br />
1. LES "ALIMENTS SANTE"<br />
Définition<br />
Il s'agit d'aliments traditionnels enrichis en substances (minéraux, vitamines, fibres…) affichant un<br />
message publicitaire axé sur les soi-disant eff<strong>et</strong>s bénéfiques <strong>de</strong> c<strong>et</strong> aliment sur <strong>la</strong> <strong>santé</strong>. Il est aussi<br />
appelé "alicament". Il se situe donc à mi-chemin entre médicaments, aliments <strong>et</strong> compléments<br />
alimentaires.<br />
Exemples<br />
! Œufs aux Omégas 3 censés contribuer au bon fonctionnement du système cardio-vascu<strong>la</strong>ire;<br />
! Lait fermenté au <strong>la</strong>ctobacillus casei censé prévenir les troubles intestinaux chez l'enfant;<br />
! Les spécialités <strong>la</strong>itières au bifidus censé améliorer <strong>la</strong> flore intestinale <strong>et</strong> le transit.<br />
La nouvelle directive 2000/13/CE du 20mars 2000 renforce l'interdiction "d'induire l'ach<strong>et</strong>eur en erreur<br />
ou d'attribuer aux <strong>de</strong>nrées alimentaires <strong>de</strong>s vertus médicinales".<br />
Donc, l'étiqu<strong>et</strong>te ne doit pas attribuer à <strong>la</strong> <strong>de</strong>nrée alimentaire <strong>de</strong>s propriétés <strong>de</strong> prévention, <strong>de</strong> traitement<br />
ou <strong>de</strong> guérison <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>dies humaines ni évoquer <strong>de</strong> telles propriétés.<br />
Par exemple, vous ne pourrez pas lire sur une étiqu<strong>et</strong>te :<br />
! "soigne l'ostéoporose"<br />
! "limite les risques <strong>de</strong> cancer"<br />
Ces allégations sont interdites.<br />
Les différents types d'allégations nutritionnelles<br />
" Les allégations nutritionnelles quantitatives<br />
Elles apportent <strong>de</strong>s informations re<strong>la</strong>tives aux quantités <strong>de</strong> nutriments, énergétiques ou non, présents<br />
dans un produit alimentaire. Ces quantités sont indiquées en grammes, assorties éventuellement du<br />
pourcentage qu'elles représentent par rapport aux apports journaliers recommandés (AJR).<br />
Mce/ service nutrition – groupe <strong>de</strong> travail <strong>santé</strong> – septembre 2002 1
Exemples :<br />
! "enrichi en vitamine C" ou "riche en vitamine C" : signifie que le fabricant a rajouté <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitamine C<br />
qui était déjà présente dans le produit <strong>de</strong> départ;<br />
! "naturellement riche en…" : le produit contient naturellement <strong>la</strong> substance indiquée, il n'y a pas eu<br />
<strong>de</strong> rajout <strong>de</strong> <strong>la</strong> part du fabricant;<br />
! "à teneur réduite en matières grasses" : le produit <strong>de</strong>vra contenir 25% <strong>de</strong> graisse en moins que le<br />
produit <strong>de</strong> départ;<br />
! "à teneur garantie en…" les pertes en vitamines ou en minéraux dues au processus industriel, au<br />
stockage ont été compensées par un apport supplémentaire, naturel ou <strong>de</strong> synthèse.<br />
Exemple d'information nutritionnelle floue :<br />
A propos <strong>de</strong>s mentions "riche en <strong>la</strong>it" ou "source <strong>de</strong> calcium" : quand <strong>la</strong> Vache qui rit, un <strong>de</strong>s fromages<br />
les plus pauvres en calcium, compare l'apport en calcium <strong>de</strong> 100g <strong>de</strong> son fromage à celui <strong>de</strong> 200ml <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong>it, ce<strong>la</strong> n'a pas <strong>de</strong> sens : on ingère bien plus facilement 1 grand verre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it que 5 portions <strong>de</strong> Vache<br />
qui rit, <strong>et</strong> ne parlons pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> différence d'apport énergétique !<br />
♦ Les allégations nutritionnelles fonctionnelles<br />
Elles décrivent l'action physiologique qu'a un aliment, un nutriment ou une substance contenus dans<br />
un aliment. La Commission Interministérielle d'Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Produits Destinés à une Alimentation<br />
Particulière (CEDAP) a dressé une liste <strong>de</strong>s allégations pouvant être utilisées par les industrielles sans<br />
avoir à les justifier, celles-ci étant considérées comme scientifiquement reconnues.<br />
Exemples :<br />
! "<strong>la</strong> vitamine B6 est nécessaire au métabolisme <strong>de</strong>s gluci<strong>de</strong>s",<br />
! "le magnésium est utile à <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong> l'influx nerveux",<br />
! "le calcium participe au maintien du capital osseux"<br />
! "<strong>la</strong> vitamine E protège les membranes cellu<strong>la</strong>ires" <strong>et</strong>/ou "protège contre l'oxydation <strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s gras"<br />
sont <strong>de</strong>s allégations fonctionnelles.<br />
Le CEDAP donne également <strong>la</strong> liste <strong>de</strong> verbes pouvant être utilisés dans ces allégations :<br />
! intervient dans…<br />
! est nécessaire à…<br />
! contribue ou participe à…<br />
De plus, l'importance d'une alimentation variée <strong>et</strong> équilibrée doit être rappelée sur l'étiqu<strong>et</strong>te.<br />
♦ Les allégations <strong>santé</strong><br />
Elles décrivent <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion qui existe entre un aliment, un nutriment ou une substance contenus dans un<br />
aliment, <strong>et</strong> un état lié à <strong>la</strong> <strong>santé</strong> ou une modification d'un paramètre biologique, mais sans faire<br />
référence à une ma<strong>la</strong>die.<br />
Exemple :<br />
"le calcium améliore <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité osseuse", ce qui est différent <strong>de</strong> "le calcium participe au maintien du<br />
capital osseux".<br />
Si les messages nutritionnels peuvent contribuer à améliorer les connaissances <strong>de</strong>s consommateurs en<br />
matière <strong>de</strong> nutrition, encore faut-il que ces messages soient fiables <strong>et</strong> c<strong>la</strong>irement formulés, afin que le<br />
consommateur ne soit pas induit en erreur.<br />
Mce/ service nutrition – groupe <strong>de</strong> travail <strong>santé</strong> – septembre 2002 2
De plus, une allégation <strong>santé</strong> isolée ne suffit pas, elle doit être rep<strong>la</strong>cée dans le cadre d'une<br />
consommation bien définie : quantité, fréquence, conditions, conseils d'alimentation <strong>et</strong> d'hygiène <strong>de</strong> vie,<br />
<strong>de</strong> façon plus globale.<br />
Ces allégations sont régies par <strong>de</strong>s dispositions du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>santé</strong> publique <strong>et</strong> nécessitent une<br />
autorisation préa<strong>la</strong>ble <strong>de</strong> <strong>publicité</strong> sauf si elles font partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> liste <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEDAP. Leur contrôle est<br />
assuré par l'Agence Française <strong>de</strong> Sécurité Sanitaire <strong>de</strong>s <strong>Aliments</strong>.<br />
2. LES ALLEGATIONS NUTRITIONNELLES DANS LA PUBLICITE<br />
Pour promouvoir un produit alimentaire, le publicitaire doit convaincre le consommateur qu'il a l'aliment<br />
qui lui convient. Mais les messages ne sont pas compl<strong>et</strong>s, ils m<strong>et</strong>tent le plus souvent en avant une<br />
caractéristique nutritionnelle intéressante du produit sans mentionner <strong>la</strong> présence d'autres apports<br />
moins f<strong>la</strong>tteurs ou non recherchés. Le nouveau produit est alors intégré <strong>de</strong> façon inapproprié<br />
aboutissant au risque d'un déséquilibre alimentaire.<br />
♦ Des comparaisons trompeuses<br />
Exemples :<br />
! Les biscuits <strong>de</strong> régime<br />
"un sach<strong>et</strong> <strong>de</strong> 3 biscuits vous apporte autant <strong>de</strong> protéines que 100ml <strong>de</strong> <strong>la</strong>it entier, mais <strong>de</strong>ux fois<br />
moins <strong>de</strong> matière grasse".<br />
Le <strong>la</strong>it <strong>et</strong> les gâteaux appartiennent à <strong>de</strong>ux groupes d'aliments très différents, <strong>la</strong> comparaison a peu<br />
<strong>de</strong> sens : le <strong>la</strong>it est caractérisé par sa richesse en calcium, les gâteaux sont bien connus pour leur<br />
apport en gluci<strong>de</strong>s <strong>et</strong> en lipi<strong>de</strong>s. Par ailleurs, le <strong>la</strong>it entier est déconseillé dans le cadre d'un régime,<br />
objectivement, mieux vaut comparer les biscuits <strong>de</strong> régime avec du <strong>la</strong>it écrémé. Dans ce cas, les 3<br />
biscuits en question apportent près <strong>de</strong> 20 fois plus <strong>de</strong> matière grasse que le <strong>la</strong>it écrémé ! Et 100 ml<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong>it écrémé n'apportent que 36 kcal contre 75 pour les 3 biscuits !<br />
En choisissant <strong>de</strong>s comparaisons f<strong>la</strong>tteuses, il est facile <strong>de</strong> faire valoir les qualités d'un produit.<br />
! "Dans Kin<strong>de</strong>r choco<strong>la</strong>t, il y a autant <strong>de</strong> calcium que dans un verre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it"<br />
On pourrait en déduire que Kin<strong>de</strong>r choco<strong>la</strong>t peut remp<strong>la</strong>cer le verre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it du goûter <strong>de</strong>s enfants <strong>et</strong><br />
qu'il correspond aux attentes <strong>de</strong>s mamans soucieuses <strong>de</strong> bien nourrir leurs enfants. Qu'en est-il<br />
vraiment ?<br />
Un grand verre contient généralement 25 cl <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong>, <strong>la</strong> <strong>publicité</strong> n'indique pas combien <strong>de</strong><br />
tabl<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> Kin<strong>de</strong>r choco<strong>la</strong>t il faut consommer pour avoir l'équivalence en calcium !<br />
Regardons <strong>de</strong> plus près l'étiqu<strong>et</strong>te : 100 g <strong>de</strong> Kin<strong>de</strong>r apportent 558 Calories <strong>et</strong> 323 mg <strong>de</strong> calcium,<br />
ce qui signifie que pour obtenir un apport calcique comparable à celui du verre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it (285 mg), il<br />
faut manger 88,2 g <strong>de</strong> Kin<strong>de</strong>r choco<strong>la</strong>t. Or,1 bâtonn<strong>et</strong> <strong>de</strong> Kin<strong>de</strong>r choco<strong>la</strong>t pèse 12,5 g, ce<strong>la</strong><br />
représente <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> 7 bâtonn<strong>et</strong>s (87,5 g).<br />
Mais 7 bâtonn<strong>et</strong>s, c'est 488,25 Calories avec un pourcentage <strong>de</strong> lipi<strong>de</strong>s très important (34%).<br />
Donc, dans un cas, on a un grand verre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it qui apporte 285 mg <strong>de</strong> calcium <strong>et</strong> 115 Calories, dans<br />
l'autre, 7 barres <strong>de</strong> Kin<strong>de</strong>r choco<strong>la</strong>t qui apportent 282,6 mg <strong>de</strong> calcium <strong>et</strong> 488,25 Calories, soit 4,2<br />
fois plus <strong>de</strong> Calories que le grand verre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it !<br />
Mce/ service nutrition – groupe <strong>de</strong> travail <strong>santé</strong> – septembre 2002 3
Compte tenu <strong>de</strong> son apport énergétique très élevé <strong>et</strong> <strong>de</strong> sa richesse en lipi<strong>de</strong>s, c<strong>et</strong> aliment ne<br />
constitue pas une source intéressante <strong>de</strong> calcium. Mieux vaut le consommer <strong>de</strong> façon modérée.<br />
Au contraire, le <strong>la</strong>it apporte peu d'énergie mais une quantité importante <strong>de</strong> calcium.<br />
La <strong>publicité</strong> nous amène à penser que l'une <strong>de</strong>s meilleures façons <strong>de</strong> couvrir les besoins en<br />
calcium <strong>de</strong>s enfants consiste à leur donner du Kin<strong>de</strong>r choco<strong>la</strong>t à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce du <strong>la</strong>it.<br />
Bien informer, à nous <strong>de</strong> considérer ce bâtonn<strong>et</strong> Kin<strong>de</strong>r comme une gourmandise qui peut faire<br />
p<strong>la</strong>isir aux enfants occasionnellement mais pas pour <strong>de</strong>s raisons nutritionnelles !<br />
♦ Des informations à déco<strong>de</strong>r<br />
Exemples :<br />
! "Kin<strong>de</strong>r Tranche au <strong>la</strong>it, riche en calcium"<br />
La mention "riche en calcium" figure sur l'embal<strong>la</strong>ge. Ce produit choco<strong>la</strong>té contient bien 200 mg aux<br />
100 g, soit 25% <strong>de</strong>s apports journaliers recommandés (AJR). Ces 25% perm<strong>et</strong>tent en théorie <strong>la</strong><br />
présence <strong>de</strong> <strong>la</strong> mention "source <strong>de</strong> calcium", mais pas "riche en calcium" conformément aux<br />
valeurs définies par le Co<strong>de</strong>x Alimentarius. Une fois encore le consommateur est mal informé <strong>et</strong><br />
incité à opter pour <strong>de</strong>s produits prétendant avoir <strong>de</strong>s vertus qu'ils n'ont pas.<br />
N.B : Lire les informations nutritionnelles sur les embal<strong>la</strong>ges <strong>de</strong>s produits que nous ach<strong>et</strong>ons <strong>de</strong>vient<br />
plus courant mais <strong>la</strong> compréhension <strong>et</strong> l'utilisation <strong>de</strong> ces données chiffrées ne sont pas accessibles à<br />
l'ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, <strong>et</strong> ce d'autant moins que les fameux AJR sont fort peu connus <strong>de</strong>s<br />
consommateurs. De plus, l'ach<strong>et</strong>eur se <strong>de</strong>vrait d'être également au courant <strong>de</strong>s besoins nutritionnels ou<br />
<strong>de</strong>s apports nutritionnels conseillés (ANC) pour le consommateur concerné, <strong>et</strong> ils ne correspon<strong>de</strong>nt pas<br />
aux AJR ! Les AJR relèvent <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion sur l'étiqu<strong>et</strong>age tandis que les ANC représentent un objectif<br />
nutritionnel. En particulier, pour ce qui est du calcium, l'apport journalier recommandé est fixé à 800 mg<br />
(AJR) tandis qu'entre 10 <strong>et</strong> 19 ans, enfants <strong>et</strong> adolescents <strong>de</strong>vraient consommer 1200 mg (ANC) <strong>de</strong><br />
calcium par jour.<br />
♦ La magie du mot "équilibre"<br />
"un gâteau équilibré en gluci<strong>de</strong>s simples (utiles pour l'énergie immédiate) <strong>et</strong> en gluci<strong>de</strong>s complexes<br />
(nécessaires pour un énergie qui dure)". L'apport en gluci<strong>de</strong>s semble ainsi optimal pour notre <strong>santé</strong>, en<br />
revanche le point faible se situe au niveau <strong>de</strong>s matières grasses qui représentent 25% du produit, dont<br />
plus du tiers sous forme d'aci<strong>de</strong>s gras saturés.<br />
♦ La guerre <strong>de</strong>s matières grasses au niveau <strong>de</strong> certains <strong>la</strong>itages<br />
Exemple :<br />
Fjord proc<strong>la</strong>me : "avec juste 6% <strong>de</strong> M.G, vous pouvez en manger aussi souvent que vous voulez !". Il<br />
s'agit bien sûr <strong>de</strong> 6% M.G par rapport au produit fini. Pourtant en le comparant avec du fromage b<strong>la</strong>nc à<br />
20% <strong>de</strong> M.G, le Fjord , si onctueux, apparaît plus gras.<br />
En fait, les 20% <strong>de</strong> M.G étiqu<strong>et</strong>és sur le fromage b<strong>la</strong>nc se rapportent à l'extrait sec, ce qui représente<br />
en réalité, sur <strong>la</strong> totalité du produit, que 3,6% <strong>de</strong> M.G puisqu'il contient 82% d'eau !<br />
Le plus maigre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux n'est donc pas celui annoncé comme tel.<br />
Mce/ service nutrition – groupe <strong>de</strong> travail <strong>santé</strong> – septembre 2002 4
CONCLUSION<br />
Le consommateur s'intéresse <strong>de</strong> plus en plus au contenu <strong>de</strong> son assi<strong>et</strong>te dans une perspective, entre<br />
autres, <strong>de</strong> <strong>santé</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> sécurité alimentaire. Il est attiré par les messages nutritionnels censés l'ai<strong>de</strong>r<br />
dans ses choix, cependant les informations sont souvent contradictoires. Elles relèvent d'une stratégie<br />
commerciale d'autant plus que le produit présentant un bénéfice pour <strong>la</strong> <strong>santé</strong> sera vendu plus cher,<br />
d'au moins 20%.<br />
Les produits peuvent être intéressants mais le choix <strong>et</strong> <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s allégations nutritionnelles ne<br />
sont pas toujours bien assortis.<br />
Vu les enjeux économiques, il y a encore beaucoup à faire pour que <strong>la</strong> réglementation comme les<br />
gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> bonnes pratiques, assurent au consommateur <strong>de</strong>s allégations nutritionnelles objectives <strong>et</strong><br />
informatives.<br />
Actuellement, mieux vaut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r conseil à son mé<strong>de</strong>cin, au nutritionniste ou au diététicien <strong>et</strong><br />
privilégier une alimentation variée <strong>et</strong> équilibrée sans oublier en premier lieu les aliments simples, <strong>de</strong><br />
référence.<br />
Sources<br />
! "<strong>Aliments</strong> <strong>et</strong> <strong>santé</strong> : <strong>publicité</strong> <strong>et</strong> étiqu<strong>et</strong>age", brochure éditée par le Centre Européen <strong>de</strong>s<br />
Consommateurs (Centre Régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> Consommation, Commission Européenne, Conseil<br />
Régional Nord-Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is).<br />
! "La diététique en question", site généraliste sur <strong>la</strong> diététique, les régimes, les aliments <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>santé</strong><br />
<strong>de</strong> Muriel Fin<strong>et</strong>in, http://perso.club-intern<strong>et</strong>.fr/f<strong>de</strong>rad/alleg.htm<br />
Adresses utiles<br />
! Centre Européen <strong>de</strong>s Consommateurs, 47 bis rue Barthélémy Delespaul, 59000Lille<br />
Tel : 03 28 82 89 18, site : http://www.euro-conso.org<br />
! Direction Générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Concurrence, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Consommation <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Répression <strong>de</strong>s Frau<strong>de</strong>s<br />
(DDCCRF), 59 Bd Vincent Auriol, 75 703 Paris Ce<strong>de</strong>x 3<br />
- Pour le Nord : DDCCRF, 3 rue Maracci, 59009 Lille Ce<strong>de</strong>x<br />
- Pour le Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is : DDCCRF, 20 rue du Marché au Filé, 62022 Arras Ce<strong>de</strong>x<br />
- Pour l'Ille <strong>et</strong> Vi<strong>la</strong>ine, DDCCRF, Cité administrative, Bd <strong>de</strong> <strong>la</strong> Liberté, 35021 Rennes Ce<strong>de</strong>x<br />
! AFSSA, Agence Française <strong>de</strong> Sécurité Sanitaires <strong>de</strong>s <strong>Aliments</strong>, 23 avenue du Général <strong>de</strong> Gaulle,<br />
BP 19, 94701 <strong>Maison</strong> Alfort, tel : 01 49 77 13 50, http://www.afssa.fr<br />
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