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Guide du formateur sur le contrôle<br />

de l’Ambrosia (herbe à poux)<br />

- Formation offerte aux gestionnaires de terrains <strong>et</strong> employés municipaux<br />

Créé pour l’A.L.C.A. <strong>et</strong> pour la Table <strong>québécois</strong>e sur l’herbe à poux<br />

par<br />

Québec’ERE<br />

Février 2004<br />

(mise à jour, mai 2007)<br />

1


Conception <strong>et</strong> rédaction<br />

Marie-Pier Dionne<br />

Barbara Genest<br />

Geneviève Lacroix<br />

Marie-Claude Roy<br />

Coordination<br />

Barbara Genest, Québec’ERE<br />

Supervision<br />

Gertrude <strong>Mo</strong>rency, Association de lutte contre l’Ambrosia<br />

Denis Gauvin, Direction de santé publique Capitale-Nationale<br />

Collaboration<br />

Ont collaboré en 2004 à l’élaboration de la formation, les membres suivants de la<br />

Table <strong>québécois</strong>e sur l’herbe à poux :<br />

Agence de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux : Directions de santé publique<br />

Capitale-Nationale, Lanaudière, <strong>Mo</strong>ntérégie <strong>et</strong> <strong>Mo</strong>ntréal<br />

Association de lutte contre l’Ambrosia<br />

Fédération Québécoise <strong>des</strong> Municipalités<br />

Ministère <strong>des</strong> Transports<br />

Ministère de l’Agriculture, <strong>des</strong> Pêcheries <strong>et</strong> de l’Alimentation<br />

Ministère du Développement Durable, de l’Environnement <strong>et</strong> <strong>des</strong> Parcs<br />

Ministère <strong>des</strong> Affaires municipales <strong>et</strong> <strong>des</strong> régions<br />

Ministère de la Santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> Services sociaux<br />

L’Hydro-Québec<br />

Ordre <strong>des</strong> agronomes<br />

Union <strong>des</strong> Municipalités du Québec<br />

Union <strong>des</strong> producteurs agricoles<br />

Graphisme<br />

Natasha Genest <strong>et</strong> Mélina Patry, Corsaire Design<br />

Partenaires<br />

Table <strong>québécois</strong>e sur l’herbe à poux<br />

C<strong>et</strong>te formation a été rendue possible grâce au programme d’action<br />

communautaire (PAC) de Santé Canada <strong>et</strong> d’Environnement Canada.<br />

2


L’Ambrosia (herbe à poux) est la principale plante responsable de la rhinite<br />

allergique saisonnière (rhume <strong>des</strong> foins) dans le nord-est de l’Amérique du nord. Le<br />

proj<strong>et</strong> « Dossier municipal de l’herbe à poux – aide à la décision » consistait donc<br />

en la mise sur pied par l’A.L.C.A. de deux formations ayant comme suj<strong>et</strong> la<br />

problématique de c<strong>et</strong>te mauvaise herbe <strong>et</strong> s’adressant aux élus <strong>et</strong> aux<br />

gestionnaires de terrain afin d’accentuer <strong>et</strong> de soutenir le processus de mise en<br />

place d’interventions efficaces sur leurs terrains municipaux.<br />

Il a été convenu que Québec’ERE, un organisme à but non-lucratif spécialisé dans la<br />

conception de ce genre de produits, réaliserait le mandat sous la supervision de<br />

madame Gertrude <strong>Mo</strong>rency de l’A.L.C.A. <strong>et</strong> de monsieur Denis Gauvin de la<br />

Direction de Santé publique de Québec.<br />

Ainsi, l’équipe de Québec’ERE, après avoir analysé les besoins de l’A.L.C.A., a<br />

choisi de produire une présentation sur le logiciel « Power Point » d’une durée<br />

d’environ 20 minutes <strong>des</strong>tinée aux élus, <strong>et</strong> une autre, d’environ 90 minutes,<br />

<strong>des</strong>tinée aux gestionnaires de terrain. Ces produits offrent beaucoup de flexibilité<br />

<strong>et</strong> leurs coûts de reproduction <strong>et</strong> d’envoi sont faibles. Afin de rendre ces<br />

formations les plus autonomes possibles, un guide à l’intention du formateur<br />

complète les deux présentations. Le guide présente l’information de base sur<br />

l’Ambrosia ainsi que la méthode à suivre pour animer les présentations. Les<br />

présentations <strong>et</strong> leurs contenus ont été validés, au fur <strong>et</strong> à mesure, par les<br />

membres de la Table <strong>québécois</strong>e sur l’Ambrosia dont l’A.L.C.A. <strong>et</strong> la Direction de<br />

Santé publique de Québec. Des gestionnaires <strong>et</strong> <strong>des</strong> employés municipaux de cinq<br />

municipalités (Lévis, Saint-Nicolas, Boischatel, Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier<br />

<strong>et</strong> de Fossambeault-sur-le-Lac) ainsi que deux élus, madame Ann Bourg<strong>et</strong> de<br />

Québec <strong>et</strong> monsieur Pierre Tardif de Boischatel ont été rencontrés dans le cadre de<br />

l’évaluation de ces produits. Les deux formations ont été fort bien reçues <strong>et</strong> de<br />

précieux commentaires ont été recueillis. Trois questionnaires différents ont été<br />

utilisés afin de connaître l’appréciation <strong>des</strong> participants quant à la formation en<br />

général, à l’approche utilisée par le formateur, au niveau de connaissances liées à<br />

l’Ambrosia après la formation, à l’intention d’offrir une formation de ce type ainsi<br />

qu’aux budg<strong>et</strong>s qui pourraient y être alloués.<br />

Guide du formateur<br />

Ce guide comporte toute l’information de base nécessaire à la présentation ayant<br />

pour suj<strong>et</strong> l’Ambrosia. Plusieurs portions de ce guide ont été extraites <strong>des</strong> deux<br />

principaux <strong>document</strong>s suivants:<br />

• Le cahier d’animation « Herbe à poux : trousse de formation » rédigé par<br />

Mesdames Hélène Crevier <strong>et</strong> Anne-Marie Goul<strong>et</strong> de l’Agence de la santé <strong>des</strong><br />

services sociaux de la <strong>Mo</strong>ntérégie.<br />

• Les onze « Fiches d’aide à la décision du Dossier herbe à poux » produites<br />

par la Table Québécoise sur l’herbe à poux.<br />

Le guide est organisé de la manière suivante : les diapositives de la représentation<br />

« Power Point » contiennent toute l’information nécessaire au formateur pour qu’il<br />

puisse donner tout le contenu de base <strong>et</strong> répondre adéquatement aux questions <strong>des</strong><br />

participants. Dans chaque section un rectangle présente le contenu <strong>des</strong> diapositives<br />

3


ainsi que <strong>des</strong> directives ou <strong>des</strong> informations pour le formateur. L’information<br />

détaillée vient ensuite.<br />

La présentation « Power Point » nécessite une période d’environ une heure trente<br />

pour les gestionnaires de terrains <strong>et</strong> ces diapositives sont identifiées par <strong>des</strong><br />

chiffres. La présentation « Power Point » <strong>des</strong> élus, elle nécessite environ une<br />

vingtaine de minutes <strong>et</strong> ces diapositives sont identifiées par <strong>des</strong> l<strong>et</strong>tres. En ce qui<br />

concerne le formateur, il doit investir le temps nécessaire afin de maîtriser<br />

adéquatement le suj<strong>et</strong>.<br />

Notes :<br />

‣ Le contenu <strong>des</strong> diapositives est volontairement abrégé afin d’alléger la<br />

présentation <strong>et</strong> de maintenir l’intérêt <strong>des</strong> participants.<br />

‣ La section « législation » amène habituellement beaucoup de questions.<br />

‣ Prévoir <strong>des</strong> copies pour chacun <strong>des</strong> participants concernant l’étude de cas <strong>et</strong> les<br />

questionnaires.<br />

‣ Prévoir <strong>des</strong> crayons <strong>et</strong> <strong>des</strong> effaces pour l’étude de cas <strong>et</strong> les questionnaires.<br />

4


Table <strong>des</strong> matières<br />

Guide du formateur ...........................................................................3<br />

Table <strong>des</strong> matières ............................................................................5<br />

Introduction..................................................................................7<br />

Diapositive #1 <strong>et</strong> A..........................................................................7<br />

Diapositive #2 <strong>et</strong> B..........................................................................7<br />

Diapositive #3................................................................................7<br />

Diapositive #4 <strong>et</strong> C..........................................................................8<br />

1. L’herbe à poux ou l’Ambrosia..........................................................8<br />

1.1 Son identification....................................................................8<br />

Diapositive #5 <strong>et</strong> D.......................................................................8<br />

Diapositive #6 <strong>et</strong> E .......................................................................8<br />

1.2 Sa distribution géographique au Québec ....................................... 10<br />

1.3 Son habitat ......................................................................... 10<br />

Diapositive #7 <strong>et</strong> G..................................................................... 10<br />

Diapositive #8 <strong>et</strong> H..................................................................... 10<br />

1.4 Les espèces avec lesquelles Ambrosia peut être confondue................. 13<br />

Diapositive #9 <strong>et</strong> I...................................................................... 13<br />

1.5 Ses agents de propagation........................................................ 15<br />

Diapositive #10 <strong>et</strong> F.................................................................... 15<br />

Pour les élus, graine <strong>et</strong> pollen sont traités sur la même diapositive............ 15<br />

Diapositive #11 <strong>et</strong> F.................................................................... 15<br />

1.6 Ses sta<strong>des</strong> de développement.................................................... 16<br />

Diapositive #12 ......................................................................... 16<br />

2. La problématique de l’Ambrosia pour la santé humaine ......................... 16<br />

Diapositive #13 <strong>et</strong> J....................................................................... 16<br />

2.1 Les réactions allergiques ......................................................... 17<br />

2.2 Les symptômes de l’exposition à l’Ambrosia .................................. 18<br />

Diapositive #14 <strong>et</strong> K :.................................................................. 18<br />

2.3 Autres pério<strong>des</strong>, autres pollens! ................................................. 19<br />

2.4 Coûts économiques <strong>des</strong> problèmes en santé causés par l’Ambrosia ........ 20<br />

Diapositive #15 <strong>et</strong> L.................................................................... 20<br />

3. Législation provinciale <strong>et</strong> législation municipale .................................. 21<br />

3.1 Au niveau provincial............................................................... 21<br />

Diapositive #16 <strong>et</strong> M ................................................................... 21<br />

3.2 Au niveau municipal ............................................................... 22<br />

Diapositive #17 <strong>et</strong> M ................................................................... 22<br />

Diapositive #18 ......................................................................... 22<br />

4. Stratégies d’intervention : Planifier pour mieux contrôler ...................... 24<br />

Diapositive N............................................................................ 24<br />

4.1 <strong>Mo</strong>biliser les acteurs............................................................... 24<br />

Diapositive #19 ......................................................................... 24<br />

4.2 Former les gestionnaires <strong>et</strong> les employés ...................................... 25<br />

Diapositive #20 ......................................................................... 25<br />

4.3 Évaluer l’état de la situation..................................................... 25<br />

Diapositive #21 ......................................................................... 25<br />

4.4 Élaborer un plan de contrôle échelonné sur quelques années............... 26<br />

Diapositive #22 ......................................................................... 26<br />

5


4.5 Réaliser le plan de contrôle ...................................................... 42<br />

Diapositive #40 ......................................................................... 42<br />

5. Calendrier du gestionnaire ........................................................... 43<br />

Diapositive #41 <strong>et</strong> O ...................................................................... 43<br />

6. Sensibilisation .......................................................................... 43<br />

Diapositive #42 <strong>et</strong> P....................................................................... 43<br />

6.1 Informer............................................................................. 43<br />

6.2 Inciter à l’action................................................................... 44<br />

7. <strong>Mo</strong>dèle de réussite: Terrebonne (MRC <strong>des</strong> <strong>Mo</strong>ulins) ............................... 45<br />

Diapositive #43, #44, Q <strong>et</strong> R............................................................. 45<br />

Diapositive S ............................................................................... 45<br />

8. Étu<strong>des</strong> de cas........................................................................... 46<br />

Diapositive #45 <strong>et</strong> 46, T.................................................................. 46<br />

Diapositive #45 (deuxième partie), U.................................................. 47<br />

Diapositive #47 <strong>et</strong> V lors de la « correction » en groupe : afficher la carte au<br />

moment d’expliquer les réponses. ..................................................... 47<br />

9. Conclusion .............................................................................. 48<br />

Diapositive #48, #49 <strong>et</strong> W................................................................ 48<br />

Diapositive #50 <strong>et</strong> X Plus d’informations?.............................................. 48<br />

10.Évaluation.............................................................................. 48<br />

Diapositive #51 à #59 ..................................................................... 48<br />

Références consultées : .................................................................... 49<br />

Personnes contactées : ..................................................................... 52<br />

Sites intern<strong>et</strong> consultés: .................................................................... 53<br />

Questionnaire d'appréciation............................................................... 55<br />

Questionnaire d'acquisition de connaissances ........................................... 56<br />

Questionnaire d'intention de mise en pratique .......................................... 58<br />

Questionnaire d'acquisition de connaissances (corrigé) ................................ 59<br />

6


Introduction<br />

Diapositive #1 <strong>et</strong> A<br />

Le formateur doit se présenter, il doit mentionner son appartenance <strong>et</strong> indiquer la<br />

durée de sa présentation.<br />

Le but de c<strong>et</strong>te diapositive est de présenter la formation<br />

Ambrosia comme une formation produite par l’Association de<br />

lutte contre l’Ambrosia avec l’appui de la Table <strong>québécois</strong>e sur<br />

l’herbe à poux.<br />

C<strong>et</strong>te formation a été rendue possible grâce au programme d’action<br />

communautaire (PAC) de Santé Canada <strong>et</strong> d’Environnement Canada.<br />

Diapositive #2 <strong>et</strong> B<br />

C<strong>et</strong>te diapositive présente les logos <strong>des</strong> partenaires en 2007 de la<br />

Table <strong>québécois</strong>e sur l’herbe à poux. Les partenaires suivants ont<br />

collaboré <strong>et</strong> validé le contenu de la présentation en 2004.<br />

• Agences de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux : Direction de santé publique de la<br />

Capitale nationale, de la Lanaudière, de la <strong>Mo</strong>ntérégie <strong>et</strong> de <strong>Mo</strong>ntréal<br />

• Association de lutte contre l’Ambrosia (A.L.C.A.)<br />

• Fédération Québécoise <strong>des</strong> Municipalités (FQM)<br />

• Hydro-Québec<br />

• Ministère de l’Agriculture, <strong>des</strong> Pêcheries <strong>et</strong> de l’Alimentation (MAPAQ)<br />

• Ministère <strong>des</strong> Affaires municipales <strong>et</strong> <strong>des</strong> Régions (MAMR)<br />

• Ministère du Développement durable, de l’Environnement <strong>et</strong> <strong>des</strong> Parcs (MDDEP)<br />

• Ministère <strong>des</strong> Transports (MTQ)<br />

• Ministère de la Santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> Services sociaux (MSSS)<br />

• Union <strong>des</strong> Municipalités du Québec (UMQ)<br />

• Union <strong>des</strong> producteurs agricoles (UPA)<br />

• Ordre <strong>des</strong> agronomes<br />

Diapositive #3<br />

C<strong>et</strong>te diapositive présente le plan de la formation. Le plan de la diapositive est<br />

simplifié afin de rendre la présentation plus agréable. En réalité, la présentation<br />

comporte les dix sections suivantes :<br />

1. Description de l’Ambrosia<br />

2. Problématique liée à la santé<br />

3. Législation provinciale <strong>et</strong> municipale<br />

4. Stratégies d’intervention<br />

5. Calendrier du gestionnaire<br />

6. Sensibilisation<br />

7. <strong>Mo</strong>dèles récents de réussite<br />

8. Étude de cas<br />

9. Conclusion<br />

10. Évaluation de la formation<br />

7


Diapositive #4 <strong>et</strong> C<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de situer de manière générale la présentation.<br />

1. L’herbe à poux ou l’Ambrosia<br />

1.1 Son identification<br />

Diapositive #5 <strong>et</strong> D<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de présenter <strong>et</strong> de décrire l’herbe à poux. L’herbe à poux<br />

est facile à arracher <strong>et</strong> ne peut pas reprendre à partir d’un bout de racine oublié.<br />

Diapositive #6 <strong>et</strong> E<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de montrer <strong>des</strong> plants d’Ambrosia à différents sta<strong>des</strong> de<br />

croissance.<br />

L’aspect général d’Ambrosia peut changer selon les conditions <strong>et</strong> le sol dans lequel<br />

elle pousse.<br />

Note : sur les photos de la présentation Power Point, on voit un spécimen<br />

d’Ambrosia qui a poussé dans de bonnes conditions.<br />

LAambrosia est<br />

une plante herbacée de la famille <strong>des</strong> marguerites (Composées) dont la hauteur<br />

varie entre 2 <strong>et</strong> 150 cm.<br />

8


La tige de l’Ambrosia est dressée, ramifiée <strong>et</strong> poilue. À maturité, elle peut être<br />

rougeâtre.<br />

Les feuilles, vertes <strong>des</strong> deux côtés, minces <strong>et</strong> profondément divisées, sont<br />

opposées à la base de la tige. Elles sont disposées par paires <strong>et</strong> en face les unes <strong>des</strong><br />

autres. Par contre, en haut de la tige, les feuilles sont alternes, ce qui signifie que<br />

les feuilles sont insérées une à une à <strong>des</strong> hauteurs différentes sur la tige.<br />

Les fleurs mâles de couleur vert jaunâtre produisent le pollen. Elles sont<br />

regroupées en épis au somm<strong>et</strong> de la tige <strong>et</strong> <strong>des</strong> rameaux. Elles produisent le pollen<br />

disséminé par le vent. Les fleurs femelles, beaucoup moins apparentes, se situent à<br />

l’aisselle <strong>des</strong> feuilles. Lorsqu’elles sont fécondées, elles produisent <strong>des</strong> graines qui<br />

tombent sur le sol.<br />

La racine est pivotante <strong>et</strong> peu profonde. La plante s’arrache donc facilement. Elle<br />

ne peut reprendre vie à partir d’un bout de racine. Au printemps suivant, un<br />

nouveau plant reprendra à partir d’une graine.<br />

Lorsqu’on présente une plante, en particulier <strong>des</strong> mauvaises herbes, il est bon de<br />

rappeler que ces plantes sont dotées d’une grande plasticité morphologique. Dans<br />

de mauvaises conditions, la plante peut éliminer <strong>des</strong> rameaux secondaires,<br />

diminuer énormément sa taille, modifier son port, <strong>et</strong>c. On peut avoir l’impression<br />

d’avoir affaire à <strong>des</strong> espèces différentes en comparant un spécimen développé<br />

dans de bonnes conditions à un autre croissant dans un environnement difficile.<br />

Finalement, quelles que soient les conditions, la plante complète son cycle : on<br />

peut trouver quelques maigres épis de fleurs sur un plant d’Ambrosia rabougri ou<br />

de seulement quelques centimètres de hauteur.<br />

1.1.1 Ses différentes espèces<br />

Il existe au Québec trois espèces d’herbe à poux.<br />

La plus importante est la p<strong>et</strong>ite herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia L.)<br />

communément appelé herbe à poux <strong>et</strong> aussi connue sous le nom d’Ambrosie<br />

à feuille d’armoise en raison de la ressemblance de ses feuilles avec celles<br />

de l’armoise vulgaire (Artemisia vulgaris L.). Les autres espèces, moins<br />

fréquentes, sont la grande herbe à poux (Ambrosia trifida L.) <strong>et</strong> l’herbe à<br />

poux vivace (Ambrosia psilostachya DC.).<br />

Autres noms de la p<strong>et</strong>ite herbe à poux :<br />

Absinthe du pays; ambroise, ambroisie, ambrosie à feuilles d’armoise; herbe<br />

à la roupie, à poux commune, chiffon, fr<strong>et</strong>te, souffreuse ou sulfreuse;<br />

jacobée; roupie; sari<strong>et</strong>te (à tord)<br />

Autres noms de la grande herbe à poux :<br />

Ambroise, ambroisie, ambrosie trifide, à trois lobes.<br />

9


1.2 Sa distribution géographique au Québec<br />

L’herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia L.) est une plante indigène en Amérique<br />

du Nord. Elle serait native <strong>des</strong> Prairies canadiennes <strong>et</strong> son aire de distribution<br />

géographique, à la faveur de la colonisation <strong>des</strong> terres <strong>et</strong> de la création d’habitats<br />

perturbés, s’est considérablement étendue, de la Colombie-Britannique jusqu’aux<br />

Maritimes. Les États-Unis sont largement colonisés par c<strong>et</strong>te mauvaise herbe. La<br />

plante est aussi présente en Europe, enAsie <strong>et</strong> en Amérique du Sud.<br />

Les niveaux élevés de pollen d’Ambrosia se r<strong>et</strong>rouvent principalement dans la<br />

vallée du Saint-Laurent, au sud-ouest du Québec.<br />

1.3 Son habitat<br />

Diapositive #7 <strong>et</strong> G<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de décrire l’habitat d’Ambrosia.<br />

Diapositive #8 <strong>et</strong> H<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de montrer quelques exemples d’endroits où pousse<br />

Ambrosia.<br />

Plante annuelle très peu exigeante, l’Ambrosia est souvent la première à<br />

s’implanter dans un milieu fraîchement bouleversé ; elle réussit à se développer<br />

<strong>et</strong> à compléter son cycle dans un sol où les conditions de croissance sont difficiles<br />

pour les autres plantes.<br />

Elle concurrence cependant très mal les autres plantes qui peuvent croître dans les<br />

milieux ouverts; elle est donc généralement absente d’un couvert végétal bien<br />

établi. On la r<strong>et</strong>rouve rarement en milieu forestier.<br />

Les activités humaines comme le transport routier, la machinerie de voirie ou<br />

agricole, les échanges de semences <strong>et</strong> de terre ou les terreaux non stériles sont<br />

responsables pour une bonne part de la dissémination <strong>des</strong> graines de la plante.<br />

10


1.3.1 Les corridors de transport<br />

Les corridors de transport sont omniprésents sur le territoire <strong>québécois</strong>, que<br />

ce soit pour le transport routier, cyclable, ferroviaire ou d’énergie. Ces<br />

milieux peuvent être propices à l’implantation de l’Ambrosia, puisqu’ils sont<br />

fréquemment perturbés mécaniquement ou comportent <strong>des</strong> caractéristiques<br />

limitant la présence d’autres végétaux. Dans certains milieux, la végétation<br />

compatible est favorisée notamment dans les corridors de transport<br />

d’énergie, routiers, autoroutiers <strong>et</strong> cyclables, alors que dans d’autres<br />

milieux, comme les emprises ferroviaires (ballast) ou les postes de<br />

transmission d’énergie, aucune végétation ne peut être tolérée.<br />

1.3.1.1 Corridors routiers<br />

Le ministère <strong>des</strong> Transports du Québec a une norme sur la tonte de<br />

gazon aux abords de routes (Norme #1602) en été afin de contrôler la<br />

croissance <strong>des</strong> mauvaises herbes <strong>et</strong> ainsi diminuer l’émission de pollen<br />

de l’Ambrosia. C<strong>et</strong>te norme sera révisée pour s'harmoniser avec<br />

l'approche de la gestion écologique utilisée par le Ministère. Toutefois,<br />

à partir du printemps 2004, il y aura, de façon général, deux tontes par<br />

année, de part <strong>et</strong> d'autre de la route, sur une largeur minimale de 1,8 m<br />

à partir de l'accotement.<br />

Dépôt à neige :<br />

Qu’ont en commun les dépôts à neige <strong>et</strong> les corridors routiers?<br />

Tout comme les abords routiers, les dépôts à neige constituent <strong>des</strong><br />

sites propices à l’implantation de l’Ambrosia. Certaines<br />

caractéristiques sont communes à ces deux milieux : perturbation <strong>et</strong><br />

compaction du sol par la machinerie d’entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> teneur élevée en<br />

sels de déglaçage.<br />

L’ensemencement d’un couvert végétal peut s’avérer une technique à<br />

moyen <strong>et</strong> long termes pour contrer l’implantation de l’Ambrosia dans<br />

un dépôt à neige. Le choix <strong>des</strong> espèces servant de couvre-sol doit être<br />

conforme aux critères suivants : établissement rapide <strong>et</strong> à long terme,<br />

agressivité dans un sol compact <strong>et</strong> inculte <strong>et</strong> entr<strong>et</strong>ien minimum. Le<br />

mélange peut être constitué de : pâturin du Canada, fétuque rouge<br />

traçante, fétuque ovine, raygrass annuel, trèfle blanc, trèfle alsike <strong>et</strong><br />

lotier corniculé. L’épandage de copeaux de bois est aussi indiqué sur<br />

les dépôts à neige.<br />

1.3.2 Les parcs <strong>et</strong> aires de jeux<br />

Les parcs, ou espaces verts, sont <strong>des</strong> endroits privilégiés par les citoyens<br />

désireux de se détendre ou simplement de prendre contact avec la nature.<br />

Pour certaines personnes, la présence de pollen de l’Ambrosia dans<br />

l’environnement immédiat du parc peut comprom<strong>et</strong>tre la pratique<br />

11


d’activités <strong>et</strong> ainsi réduire leur qualité de vie. Compte tenu du piétinement<br />

intense du sol, les aires de jeux sont <strong>des</strong> endroits pouvant être propices à<br />

l’implantation de l’Ambrosia. Le jeune âge <strong>des</strong> utilisateurs de ce milieu <strong>et</strong><br />

leur vulnérabilité aux affections respiratoires devraient inciter à intervenir<br />

dans l’environnement immédiat <strong>des</strong> aires de jeux.<br />

Activités de sensibilisation : Les parcs <strong>et</strong> espaces verts offrent un cadre<br />

environnemental propice à la réalisation d’activités de sensibilisation <strong>et</strong><br />

d’information de la population à la problématique de l’Ambrosia . Des<br />

activités d’arrachage peuvent être réalisées en collaboration avec <strong>des</strong><br />

organisations environnementales ou communautaires. De telles initiatives<br />

peuvent être encouragées par les municipalités. Ce type d’activité demande<br />

par ailleurs une bonne préparation afin de mobiliser un nombre significatif<br />

de participants, jeunes ou adultes. Il est préférable de solliciter <strong>des</strong><br />

organisations communautaires déjà établies plutôt que d’aller chercher <strong>des</strong><br />

participants un par un.<br />

1.3.3 Le milieu agricole<br />

On trouve l’Ambrosia dans plusieurs cultures au Québec. C’est une mauvaise<br />

herbe compétitrice <strong>des</strong> végétaux cultivés. Elle diminue les rendements, elle<br />

interfère avec les opérations de récolte <strong>et</strong> peut même dégrader le produit<br />

récolté.<br />

Il est possible, en adoptant une approche de lutte intégrée, d’établir de<br />

bons programmes pour la répression de l’Ambrosia dans les cultures. La lutte<br />

intégrée est une approche globale qui inclut la gestion <strong>des</strong> populations de<br />

mauvaises herbes en suivant de près l’évolution <strong>des</strong> cultures <strong>et</strong> en<br />

intervenant au moment opportun. La stratégie de base consiste à combiner<br />

plusieurs techniques reconnues efficaces pour l’éliminer. Les techniques<br />

favorisant une réduction de l’emploi <strong>des</strong> herbici<strong>des</strong> sont privilégiées.<br />

En eff<strong>et</strong>, les cultures gardées exemptes de mauvaises herbes les 2 à 3<br />

premières semaines après le semis pourront plus facilement dominer<br />

l’Ambrosia qui pourrait émerger par la suite. Sous le couvert <strong>des</strong> plantes<br />

cultivées, l’Ambrosia <strong>et</strong> les autres mauvaises herbes annuelles demeureront<br />

chétives <strong>et</strong> ne pourront nuire au rendement de la récolte.<br />

• Dépistage de l’Ambrosia : Parcourir le champ <strong>et</strong> faire une inspection<br />

visuelle en notant l’abondance <strong>des</strong> espèces (pourcentage de<br />

recouvrement) <strong>et</strong> leur répartition, ou encore, disperser au hasard <strong>des</strong><br />

quadrats dans le champ <strong>et</strong> noter les espèces avec leur pourcentage de<br />

recouvrement.<br />

• Diversification : Favoriser la rotation <strong>des</strong> cultures.<br />

• N<strong>et</strong>toyage : Éviter la propagation en gardant propres les bords de<br />

chemins <strong>et</strong> de champs.<br />

• Espacement <strong>des</strong> rangs : Choisir une méthode de semis perm<strong>et</strong>tant le<br />

passage d’un sarcleur entre les rangs (par exemple, 30 pouces pour la<br />

culture du soya).<br />

12


• Prévenir la résistance de l’Ambrosia aux herbici<strong>des</strong> : Respecter le<br />

principe de rotation <strong>des</strong> groupes d’herbici<strong>des</strong> <strong>et</strong> combiner le désherbage<br />

mécanique à leur utilisation. Au Québec, il existe <strong>des</strong> populations<br />

d’Ambrosia résistantes aux triazines (atrazine, métribuzine, simazine;<br />

groupe 5) <strong>et</strong> aux urées (linuron; groupe 7). En Ontario, on a trouvé<br />

récemment <strong>des</strong> populations résistantes aux herbici<strong>des</strong> du groupe 2<br />

(sulfonylurées <strong>et</strong> imidazolinones).<br />

1.4 Les espèces avec lesquelles Ambrosia peut être confondue.<br />

Diapositive #9 <strong>et</strong> I<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de donner les critères perm<strong>et</strong>tant de distinguer<br />

l’Ambrosia de l’herbe à la puce, de l’armoise vulgaire <strong>et</strong> de la tanaisie vulgaire.<br />

Le formateur doit spécifier que l’herbe à poux (Ambrosia) n’a rien de commun<br />

avec l’herbe à la puce. Seuls leurs noms prêtent à confusion. C’est d’ailleurs pour<br />

c<strong>et</strong>te raison qu’il est fortement suggéré d’utiliser son nom latin, Ambrosia, pour<br />

l’identifier.<br />

Pour les élus, seule l’herbe à la puce est abordée.<br />

1.4.1 L’herbe à la puce<br />

Autres noms de l’herbe à la puce :<br />

Arbre à la puce; bois de chien, d’enfer; grande<br />

herbe à la puce; herbe à puce; lierre à trois<br />

feuilles du Canada; sumac à la gale, du Canada,<br />

grimpant, toxique, vénéneux; vignes du Canada.<br />

De la famille du vinaigrier, l’herbe à la puce, un<br />

arbuste buissonnant, est une plante indigène en Amérique du Nord. Au<br />

Québec, on la r<strong>et</strong>rouve autant dans <strong>des</strong> habitats naturels comme les forêts<br />

que dans <strong>des</strong> habitats artificiels, tels le bord <strong>des</strong> chemins ou <strong>des</strong> clôtures, <strong>et</strong><br />

dans certains parcs urbains comme les Plaines d’Abraham à Québec; elle<br />

pousse dans le sud du Québec jusqu’en Gaspésie, au Saguenay <strong>et</strong> en Abitibi.<br />

Les feuilles de l’herbe à la puce sont alternes <strong>et</strong> souvent luisantes. Elles<br />

possèdent trois divisions (folioles) au contour irrégulier <strong>et</strong> sinueux, avec ou<br />

sans dents, chacune munie d’une queue. Celle du centre est un peu plus<br />

longue. La couleur <strong>des</strong> feuilles varie avec les saisons : rouge vin au<br />

printemps, vert en été <strong>et</strong> multicolore en automne.<br />

L’herbe à la puce cause <strong>des</strong> irritations cutanées, nommées dermatites<br />

allergiques, qu’on attrape en touchant directement la plante ou en<br />

manipulant <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s, <strong>des</strong> vêtements ou <strong>des</strong> animaux ayant été en contact<br />

avec la sève de c<strong>et</strong>te plante.<br />

L’herbe à la puce est difficile à détruire. Il existe deux métho<strong>des</strong> : l’une,<br />

consiste à l’arracher <strong>et</strong> à travailler le sol pour éliminer les racines <strong>et</strong> l’autre<br />

en l’application d’herbici<strong>des</strong>. Dans ce dernier cas il est préférable de le faire<br />

13


en été lorsque la plante a complété sa croissance. Attention : n’oubliez pas<br />

que les pestici<strong>des</strong> sont <strong>des</strong> produits dangereux! (voir le site de la Santé<br />

publique de <strong>Mo</strong>ntréal pour plus de détails : http://www.santepubmtl.qc.ca/Environnement/herbeapuce/pdf/herbeapuce.pdf<br />

)<br />

1.4.2 L’armoise vulgaire<br />

Autres noms de l’armoise vulgaire :<br />

Armoise commune; ceinture ou fleur de Saint-Jean;<br />

herbe à cent goûts, Saint-Jean, sans goût<br />

De la famille de la marguerite, l’armoise vulgaire est<br />

originaire d’Eurasie. Récoltée à <strong>Mo</strong>ntréal en 1821, où on<br />

la dit commune, elle est probablement introduite au<br />

Québec depuis l’époque du régime français.<br />

C’est une vivace à rhizome, d’allure très élancée, qui est blanchâtre<br />

lorsqu’elle est jeune. Ces feuilles sont très découpées, épaisses, vertes sur<br />

le <strong>des</strong>sus <strong>et</strong> blanches en <strong>des</strong>sous. C’est d’ailleurs c<strong>et</strong>te coloration qui perm<strong>et</strong><br />

de la différencier d’Ambrosia.<br />

1.4.3 La tanaisie vulgaire<br />

Autres noms de la tanaisie vulgaire :<br />

Balsamite amère; barbotine; herbe amère, aux vers, de Saint-Marc, à la puce<br />

(France); larmise; parfum de vieux garçon; remise; tanacée; tanac<strong>et</strong>;<br />

tanaisie commune, crépue; tisane <strong>et</strong> willie puant.<br />

De la famille de la marguerite, la tanaisie vulgaire est<br />

originaire d’Eurasie. Introduite en Amérique pour ses<br />

propriétés médicinales, elle est signalée dès 1748 par<br />

Kalm, botaniste suédois envoyé dans le nord-est de<br />

l’Amérique par Linné. Au Québec, elle est naturalisée au<br />

moins depuis le milieu du XIX e siècle.<br />

C’est une vivace qui croit en touffes <strong>et</strong> qui<br />

dégage une forte odeur caractéristique. Son<br />

feuillage ressemble à l’Ambrosia mais ses<br />

fleurs diffèrent. Elles sont jaunes<br />

rassemblées en de nombreux capitules<br />

compacts rappelant le « cœur » <strong>des</strong><br />

marguerites, <strong>et</strong> formant une inflorescence<br />

aplatie.<br />

En France, la tanaisie vulgaire s’appelle herbe à la puce parce qu’on s’en<br />

sert pour débarrasser les poules de leurs puces. Le même résultat s’obtient<br />

avec les chiens s’ils dorment sur un matelas de tanaisie vulgaire séchée.<br />

14


1.5 Ses agents de propagation<br />

1.5.1 Son pollen<br />

Diapositive #10 <strong>et</strong> F<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de présenter la substance allergène. Le formateur en<br />

profite pour présenter ce qu’est une allergie, c’est-à-dire, une réponse excessive<br />

du système immunitaire menacé par un allergène qui, ici, est le pollen d’Ambrosia.<br />

Pour les élus, graine <strong>et</strong> pollen sont traités sur la même diapositive.<br />

Le pollen constitue l’agent allergène. Un seul plant<br />

d’Ambrosia peut produire plusieurs millions de<br />

grains de pollen très légers <strong>et</strong> facilement<br />

transportés par le vent. Ce pollen peut féconder<br />

une fleur femelle située sur le même plant ou sur<br />

un autre plant.<br />

Il suffit en moyenne de 13 grains de pollen par m 3<br />

pour déclencher une réaction allergène.<br />

Les concentrations de pollen sont maximales près <strong>des</strong> plants. Le dépôt de<br />

pollen au sol diminue en fonction de la distance parcourue.<br />

1.5.2 Ses graines<br />

Diapositive #11 <strong>et</strong> F<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de présenter les agents reproducteurs de l’Ambrosia.<br />

Les graines sont les agents reproducteurs. Un plant<br />

produit environ 3 000 graines, toutefois un plant<br />

large <strong>et</strong> vigoureux peut en produire plus de 60 000.<br />

Les graines se r<strong>et</strong>rouvent pour la majorité dans un<br />

rayon de 2 mètres du plant puisqu’elles ne sont pas<br />

munies de structure de transport. Les graines doivent<br />

subir une période de froid avant de germer. Elles<br />

peuvent rester viables dans le sol environ 7 ans, mais c<strong>et</strong>te dormance peut<br />

parfois se prolonger jusqu’à 40 ans.<br />

15


1.6 Ses sta<strong>des</strong> de développement<br />

Diapositive #12<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de présenter les sta<strong>des</strong> de développement.<br />

Le formateur doit souligner la période où la plante est en fleurs (fin juill<strong>et</strong>) afin<br />

que les travailleurs prennent conscience du moment où elle représente un danger<br />

pour les personnes allergiques.<br />

Le calendrier qui suit correspond au développement de la plante dans la région de<br />

<strong>Mo</strong>ntréal. La germination se produit plus tard dans les autres régions du Québec. Il<br />

peut y avoir, d’une année à l’autre, un décalage dans le développement de la<br />

plante puisqu’il est conditionné par la température moyenne quotidienne.<br />

• À la mi-mai, c’est la germination <strong>des</strong> graines. L’Ambrosia colonise rapidement<br />

les milieux ouverts <strong>et</strong> perturbés.<br />

• De la mi-mai à la mi-août se déroule la croissance végétative de la plante. La<br />

plante croît tout au long de l’été. Selon l’habitat, elle demeure p<strong>et</strong>ite ou se<br />

développe comme un buisson.<br />

• De la fin de juill<strong>et</strong> jusqu’à la mi-septembre, c’est la maturation <strong>des</strong> organes<br />

reproducteurs. Les épis <strong>des</strong> fleurs mâles sont visibles au somm<strong>et</strong> de la plante<br />

<strong>et</strong> les fleurs femelles demeurent discrètes à l’aisselle <strong>des</strong> feuilles.<br />

• De la fin de juill<strong>et</strong> jusqu’à la fin de septembre se produit la libération du<br />

pollen, c’est ce que l’on nomme la pollinisation. Les fleurs femelles sont<br />

fécondées par le pollen <strong>des</strong> fleurs mâles. C’est précisément la libération du<br />

pollen qui entraîne la manifestation de symptômes chez les personnes<br />

allergiques.<br />

• Durant le mois de septembre a lieu la production de graines. Chaque fleur<br />

femelle fécondée produit alors une graine.<br />

• Au gel automnal, c’est la mort <strong>des</strong> plants d’Ambrosia, comme cela se produit<br />

pour toutes les plantes annuelles. L’Ambrosia a alors complété son cycle.<br />

• Du gel automnal jusqu’à la mi-mai, les graines sont en dormance. Elles<br />

attendront dans le sol le r<strong>et</strong>our <strong>des</strong> conditions favorables pour germer.<br />

2. La problématique de l’Ambrosia pour la santé humaine<br />

Diapositive #13 <strong>et</strong> J<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de présenter la section de la présentation concernant la<br />

santé.<br />

16


2.1 Les réactions allergiques<br />

2.1.1 Qu’est ce qu’une allergie?<br />

La rhinite allergique saisonnière,<br />

ou rhume <strong>des</strong> foins, est une forme<br />

d’allergie respiratoire. L’allergie<br />

respiratoire est une sensibilité à<br />

une certaine substance, dans ce<br />

cas-ci le pollen de l’Ambrosia ,<br />

qui, en quantité égale, est tolérée<br />

par les personnes qui ne sont pas<br />

allergiques. Une allergie est donc<br />

une réaction immunitaire, c’est-àdire<br />

une réaction du système de<br />

défense du corps humain,<br />

anormalement vigoureuse. Lorsque<br />

la substance allergène se propage par voie aérienne, comme le pollen,<br />

on parle alors d’aéroallergène. La présence de c<strong>et</strong> aéroallergène dans<br />

l’organisme entraîne une série de réactions chimiques dans le système<br />

immunitaire qui provoquent <strong>des</strong> symptômes importants chez les personnes<br />

sensibilisées.<br />

Une étude réalisée en 2005, pour le compte de la Table <strong>québécois</strong>e sur<br />

l’herbe à poux, auprès de plus 2 600 personnes, dans les régions du Québec<br />

où l’herbe à poux est abondante ou fréquente, révèle que 17,5 % de la<br />

population âgée de 5 ans <strong>et</strong> plus serait allergique à l’herbe à poux. C<strong>et</strong>te<br />

prévalence est plus importante dans <strong>des</strong> régions comme la <strong>Mo</strong>ntérégie,<br />

<strong>Mo</strong>ntréal, la Capitale-Nationale.<br />

2.1.2 Les moyens d’atténuer les symptômes de l’allergie<br />

Le traitement de l’allergie doit être adapté selon les symptômes, leur<br />

intensité <strong>et</strong> la réponse de la personne allergique aux différents<br />

médicaments. De nombreux médicaments sont disponibles en vente libre,<br />

mais il est recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de<br />

les utiliser. Les médicaments comme les antihistaminiques, les antiinflammatoires<br />

ou les décongestionnants atténuent les symptômes de<br />

l’allergie respiratoire mais ne traitent pas définitivement la personne<br />

allergique. La désensibilisation ou l’immunothérapie est une solution de<br />

dernier recours. Elle consiste à administrer une dose infime de la substance<br />

allergène à une personne sensible, afin d’atténuer ou de supprimer son<br />

hypersensibilité. Ce traitement s’échelonne sur quelques années <strong>et</strong> son<br />

efficacité est variable.<br />

17


2.2 Les symptômes de l’exposition à l’Ambrosia<br />

Diapositive #14 <strong>et</strong> K :<br />

pour la présentation aux élus, c<strong>et</strong>te diapositive présente les conséquences telles<br />

que augmentation du taux d’absentéisme <strong>et</strong> <strong>des</strong> coûts <strong>des</strong> soins de santé)<br />

C<strong>et</strong>te diapositive présente les symptômes qu’entraîne l’exposition à l’Ambrosia<br />

chez les personnes sensibles : la rhinite allergique, la conjonctivite allergique <strong>et</strong><br />

une réaction moins fréquente mais plus sérieuse, l’asthme allergique du rhume <strong>des</strong><br />

foins.<br />

Rhinite allergique : Inflammation de la muqueuse nasale, éternuements répétitifs,<br />

congestion nasale, écoulement clair <strong>et</strong> abondant, démangeaisons du nez, du palais<br />

<strong>et</strong> <strong>des</strong> oreilles, maux de tête.<br />

Conjonctivite : Inflammation de la conjonctive, yeux rouges, larmoiement,<br />

démangeaisons oculaires, oedème <strong>des</strong> paupières.<br />

Asthme allergique : Toux, essoufflement, bruits de sifflement.<br />

Le pollen de l’Ambrosia est la principale cause de rhinite allergique saisonnière,<br />

communément appelée rhume <strong>des</strong> foins, dans le nord-est de l’Amérique du Nord.<br />

Plus du tiers du pollen qui se dépose chaque année au Québec provient de<br />

l’Ambrosia . C<strong>et</strong>te production très abondante de pollen d’Ambrosia <strong>et</strong> les<br />

allergènes actifs qui le composent (antigènes E <strong>et</strong> K) font en sorte qu’il provoque<br />

<strong>des</strong> réactions allergiques importantes chez les personnes sensibilisées. De plus, ce<br />

pollen a une forte tendance à se fixer aux voies respiratoires supérieures.<br />

Même si l’allergie au pollen de l’Ambrosia ne m<strong>et</strong> pas la vie en danger, elle est une<br />

cause d’ennui <strong>et</strong> d’inconfort considérables. Elle a également <strong>des</strong> répercussions<br />

économiques comme l’absentéisme au travail.<br />

2.2.1 <strong>Mo</strong>yens individuels pour diminuer l’exposition au pollen de<br />

l’Ambrosia<br />

À l’extérieur :<br />

• Éviter de fréquenter les lieux infestés.<br />

• Éviter les activités favorisant la dispersion du pollen lors de la période de<br />

pollinisation, comme la tonte de la pelouse <strong>et</strong> le ratissage <strong>des</strong> feuilles.<br />

• Favoriser les activités extérieures en dehors <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de forte<br />

pollinisation. De manière générale, les concentrations de pollen de<br />

l’herbe à poux sont plus élevées entre 7 h <strong>et</strong> 13 h, par temps chaud <strong>et</strong><br />

sec <strong>et</strong> pendant les journées de vent. Après une pluie, les grains de pollen<br />

sont collés au sol, ce qui réduit les réactions allergiques chez les<br />

personnes sensibilisées.<br />

• Lorsque la situation l’oblige, par exemple pour les personnes qui<br />

travaillent à l’extérieur, le port d’un masque filtrant, j<strong>et</strong>able après usage<br />

peut être proposé. Pour réduire les problèmes d’inconfort <strong>et</strong> faciliter la<br />

18


espiration, le masque devrait être pourvu d’une valve d’expiration, ainsi<br />

que de deux courroies pour un meilleur ajustement.<br />

• Si <strong>des</strong> travailleurs doivent arracher <strong>des</strong> plants d’Ambrosia, procéder à<br />

c<strong>et</strong>te intervention avant la période de pollinisation.<br />

À l’intérieur :<br />

• Utiliser un système de climatisation, de ventilation ou de filtration de<br />

l’air.<br />

• Chez les individus les plus sensibles, certains facteurs irritants, comme la<br />

fumée de tabac, vont favoriser <strong>et</strong> amplifier les symptômes reliés au<br />

pollen de l’Ambrosia.<br />

2.3 Autres pério<strong>des</strong>, autres pollens!<br />

La rhinite allergique peut être provoquée par les pollens d’autres végétaux. De<br />

façon générale, trois pério<strong>des</strong> d’émission de pollens sont connues au Québec.<br />

Certaines personnes allergiques peuvent réagir durant ces trois saisons polliniques.<br />

Période allergène Groupes de plantes Exemples<br />

Printemps Arbres <strong>et</strong> arbustes Bouleau, aulne<br />

Été Graminées Agrostide, fétuque,<br />

pâturin<br />

Fin été à mi-automne Herbacées Ambrosia, amarante<br />

2.3.1 L’indice pollinique<br />

La mesure de la concentration de pollen dans l’air, l’indice pollinique, se<br />

calcule à partir de capteurs de pollen. Différents facteurs influencent la<br />

mesure, entre autres le type de capteur, la localisation <strong>des</strong> sites<br />

d’échantillonnage, la méthodologie employée <strong>et</strong> les conditions climatiques.<br />

Des capteurs de pollens sont notamment situés à <strong>Mo</strong>ntréal <strong>et</strong> à Québec <strong>et</strong><br />

sont <strong>des</strong>tinés avant tout à la recherche. Des indices polliniques mesurés pour<br />

certains pollens allergènes sont aussi diffusés auprès de la population. C<strong>et</strong>te<br />

information quotidienne sert d’indicateur de niveau de pollen <strong>et</strong> peut être<br />

utile pour les personnes allergiques résidant dans les secteurs où la mesure<br />

est réalisée.<br />

2.3.2 La concentration du pollen<br />

« L’expression <strong>des</strong> symptômes de la rhinite allergique nécessite la présence<br />

d’allergène dans l’air. Des étu<strong>des</strong> épidémiologiques ont démontré qu’à partir<br />

de trois grains de pollens par mètre cube d’air, certains patients<br />

commencent à éprouver <strong>des</strong> symptômes <strong>et</strong> qu’autour de 13 grains/m 3 , la<br />

moyenne <strong>des</strong> patients est symptomatique. Des médecins allergologues ont<br />

constaté qu’entre 10 <strong>et</strong> 50 grains/m 3 , la presque totalité <strong>des</strong> patients suivis<br />

pour rhinite allergique au pollen de l’Ambrosia étaient symptomatiques. Les<br />

concentrations fréquemment rencontrées autour de <strong>Mo</strong>ntréal atteignent 500<br />

à 1000 grains/m3.» (Banken <strong>et</strong> Comtois 1990) Pour plus d’information,<br />

consulter le site Intern<strong>et</strong> : www.rsqa.qc.ca<br />

19


2.4 Coûts économiques <strong>des</strong> problèmes en santé causés par l’Ambrosia<br />

Diapositive #15 <strong>et</strong> L<br />

C<strong>et</strong>te diapositive présente principalement les coûts associés au rhume <strong>des</strong> foins.<br />

En juin 1994, la Direction de la Santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre <strong>et</strong> le comité<br />

provincial de Santé-environnementale du Québec ont révélé que pour l'année 1992,<br />

l'estimation <strong>des</strong> coûts économiques liés aux eff<strong>et</strong>s allergènes de l'Ambrosia s'élèvait<br />

à un minimum de 49 millions de dollars annuellement. C<strong>et</strong>te étude tient compte<br />

de données recueillies auprès d'organismes comme la Régie de l'assurance-maladie<br />

du Québec, les médecins-allergologues du Québec <strong>et</strong> les entreprises<br />

pharmaceutiques. Ces coûts sont cependant très partiels puisqu’ils n’incluent pas<br />

les frais suivants : les patients suivis depuis plus d'un an, les frais associés à leur<br />

traitement, les patients traités chez <strong>des</strong> omnipraticiens, les frais de ceux qui ne<br />

consultent pas <strong>et</strong> qui consomment <strong>des</strong> médicaments en vente libre dans les<br />

pharmacies pour un coût d’environ 30,00 $ par mois, les frais reliés aux médecines<br />

douces <strong>et</strong> les coûts reliés à l'absentéisme.<br />

Une étude est en cours, pour le compte de la Table <strong>québécois</strong>e sur l’herbe à poux,<br />

afin d’actualiser les coûts économiques de ce problème de santé chez les<br />

Québécois. Les résultats sont attendus à l’automne 2007.<br />

20


3. Législation provinciale <strong>et</strong> législation municipale<br />

Au Québec, diverses dispositions législatives visent à contrôler la prolifération de<br />

l’Ambrosia, <strong>et</strong> ce, tant au niveau provincial que municipal. L’étendue du pouvoir<br />

de contrôle varie en fonction de l’une ou l’autre <strong>des</strong> lois ou règlements<br />

applicables.<br />

Actuellement, plusieurs municipalités utilisent ces législations. Les municipalités<br />

qui souhaitent s’en prévaloir consultent leur service juridique au préalable afin<br />

d’obtenir toutes les informations nécessaires.<br />

3.1 Au niveau provincial<br />

Diapositive #16 <strong>et</strong> M<br />

C<strong>et</strong>te diapositive introduit la législation provinciale, actuellement en révision.<br />

(janvier 2004).<br />

La Loi sur les abus préjudiciables à l’agriculture (L.R.Q., c. A-2) ainsi que le<br />

Règlement sur les mauvaises herbes (c. A-2, r.1) obligent tout propriétaire,<br />

occupant ou exploitant d’une terre, d’un terrain ou d’un lot cultivé ou non, qu’il y<br />

réside ou non, à détruire les mauvaises herbes qui s’y trouvent avant la maturité<br />

de leurs graines.<br />

Le Règlement sur les mauvaises herbes désigne quelles sont les plantes considérées<br />

comme étant <strong>des</strong> « mauvaises herbes » aux fins de l’application de la Loi sur les<br />

abus préjudiciables à l’agriculture. L’Ambrosia est considérée comme une<br />

mauvaise herbe lorsqu’elle croît dans certains endroits bien précis, à savoir dans<br />

les champs cultivés, dans les pâturages, sur les bords de chemins, de routes ou de<br />

rues, le long <strong>des</strong> chemins de fer, <strong>des</strong> lignes de transmission d’énergie électrique,<br />

<strong>des</strong> fossés, sur les terres agricoles, terrains, lots vacants ou inoccupés ainsi que<br />

partout où elle croît dans les comtés de Bonaventure, Gaspé-Nord, Gaspé-Sud,<br />

Matapédia, Rimouski, Matane, Rivière-du-Loup <strong>et</strong> Témiscouata.<br />

3.1.1 Responsable de l’applicaton<br />

La Loi sur les abus préjudiciables à l’agriculture stipule que toute<br />

municipalité locale a le pouvoir de nommer, avant le 1 er mai de chaque<br />

année, un ou plusieurs inspecteurs sur son territoire chargés de l’application<br />

de la section de la loi ayant trait aux mauvaises herbes. Il y a cependant lieu<br />

de mentionner que sur demande écrite de trois contribuables agriculteurs, la<br />

municipalité a alors l’obligation de nommer un tel inspecteur. L’inspecteur<br />

municipal peut également remplir c<strong>et</strong>te fonction, à la condition d’être<br />

dûment désigné à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> par une résolution du conseil.<br />

Les pouvoirs de l’inspecteur sont étendus. Ainsi, il a le pouvoir de pénétrer<br />

sur une propriété <strong>et</strong> d’ém<strong>et</strong>tre, au particulier pris en défaut, un avis de se<br />

conformer à la loi dans un délai précis. Si ce dernier ne se conforme pas aux<br />

exigences de l’avis, l’inspecteur a alors le pouvoir de détruire ou de faire<br />

détruire les mauvaises herbes aux frais du fautif. Ces dépenses sont alors<br />

21


ecouvrables par la municipalité locale de la même manière que les taxes<br />

municipales ordinaires.<br />

3.2 Au niveau municipal<br />

Diapositive #17 <strong>et</strong> M<br />

C<strong>et</strong>te diapositive introduit la législation municipale.<br />

Les municipalités ont le droit d’édicter leur propre règlement afin de contrôler, sur<br />

un lot ou un terrain, les mauvaises herbes tout particulièrement l’Ambrosia.<br />

De telles dispositions sont généralement incluses dans le règlement municipal ayant<br />

trait aux nuisances, adopté en vertu de l’article 546(2) du Code municipal du<br />

Québec ou de l’article 463(2) de la Loi sur les cités <strong>et</strong> <strong>villes</strong>.<br />

3.2.1 Responsable de l’application<br />

L’inspecteur municipal est généralement chargé de l’application de ce<br />

règlement. Cependant, la municipalité peut confier à son corps de police la<br />

responsabilité de réprimer les infractions au règlement municipal en vertu<br />

de l’article 69 de la Loi sur la police (L.Q. 2000, chapitre 12).<br />

La Loi perm<strong>et</strong> aux municipalités de prescrire <strong>des</strong> amen<strong>des</strong> aux propriétaires,<br />

locataires ou occupants qui laissent subsister de telles nuisances. De même,<br />

un juge peut, dans le délai qu’il fixe, ordonner l’enlèvement <strong>des</strong> nuisances<br />

qui font l’obj<strong>et</strong> de l’infraction. À défaut de s’exécuter, ces dernières<br />

peuvent être enlevées par la municipalité aux frais du fautif.<br />

3.2.2 L’application du règlement<br />

Diapositive #18<br />

C<strong>et</strong>te diapositive souligne le rôle important <strong>des</strong> intervenants.<br />

Il importe de mentionner qu’une municipalité qui décide de se doter d’un<br />

règlement ayant trait au contrôle de l’Ambrosia doit le faire avec la<br />

ferme intention de voir à son application. La non-application d’un tel<br />

règlement pourrait engager la responsabilité de la municipalité. De même,<br />

<strong>et</strong> cela va de soi, elle doit s’assurer que les terrains dont elle est<br />

propriétaire respectent la réglementation en vigueur.<br />

22


Exemple de la ville de <strong>Mo</strong>ntréal :<br />

Recours collectif contre la Ville de <strong>Mo</strong>ntréal<br />

par Renée Levaque, Bull<strong>et</strong>in d’information Le Flash herbe à Poux, volume7,<br />

numéro 3, septembre 2006<br />

En 1992, Mme Françoise Nadon, citoyenne de la Ville de <strong>Mo</strong>ntréal faisait une<br />

demande de recours collectif contre la Ville de <strong>Mo</strong>ntréal, 22 autres <strong>villes</strong> de<br />

la Communauté urbaine de <strong>Mo</strong>ntréal (CUM), le Canadien Pacifique, Les<br />

Chemins de fer nationaux <strong>et</strong> Hydro-Québec. Ce recours collectif autorisé par<br />

la Cour d’appel en 1994 visait à combattre la pollution de l'air par le pollen<br />

de l'herbe à poux sur l'île de <strong>Mo</strong>ntréal.<br />

Rappelons que le recours collectif regroupe quelque 200 000 personnes<br />

allergiques au pollen de l'herbe à poux <strong>et</strong> ayant résidé sur l'île de <strong>Mo</strong>ntréal<br />

pendant l'une ou l'autre <strong>des</strong> années 1991 à 1995 inclusivement. À titre de<br />

représentante du recours collectif, Mme Nadon reprochait principalement<br />

aux <strong>villes</strong> de ne pas respecter le règlement de la CUM interdisant à tous les<br />

propriétaires de terrain de tolérer sur leur propriété, la présence d’herbe à<br />

poux en fleur après le 1er août de chaque année. En 1996, à la demande de<br />

ses <strong>villes</strong> constituantes, la CUM a abrogé son règlement visant à éradiquer<br />

l'herbe à poux sur son territoire.<br />

Mme Nadon demande à la Cour supérieure, en vertu de l'article 20 in fine de<br />

la Loi sur la qualité de l'environnement <strong>et</strong> du Règlement sur les mauvaises<br />

herbes (c. Q-2, r.1), d'ém<strong>et</strong>tre une injonction contre la Ville de <strong>Mo</strong>ntréal<br />

pour l'obliger à procéder à l’éradication de l'herbe à poux en fleur à compter<br />

du 1er août de chaque année sur ses propres terrains, afin d’enrayer<br />

l’émission de contaminants allergènes dans l’air. La représentante demande<br />

également au tribunal d'accorder une indemnité de 2 000 $ pour les<br />

inconvénients subis, le coût <strong>des</strong> médicaments, la perte de jouissance de la<br />

vie <strong>et</strong> l'atteinte à l’intégrité physique, l'atteinte à la qualité de<br />

l’environnement <strong>et</strong> l'atteinte à la liberté de circuler dus aux symptômes du<br />

rhume <strong>des</strong> foins causés par le pollen de l'herbe à poux provenant en grande<br />

partie <strong>des</strong> terrains municipaux, <strong>et</strong> ce, pour chacun <strong>des</strong> membres du recours<br />

collectif <strong>et</strong> pour chacune <strong>des</strong> années durant laquelle ce membre a résidé sur<br />

l'île de <strong>Mo</strong>ntréal entre 1991 <strong>et</strong> 1995 inclusivement.<br />

Le procès a commencé le 6 septembre 2005 au palais de justice de <strong>Mo</strong>ntréal<br />

<strong>et</strong> s’est terminé le 16 juin 2006. L’honorable juge William Fraiberg de la<br />

Cour supérieure a entendu la cause. Le 25 janvier 2007, le juge Fraiberg<br />

rej<strong>et</strong>te le recours collectif. Le jugement est en appel.<br />

Sources :<br />

http://www.rrsss16.gouv.qc.ca/santepublique/protection/environnement/<br />

Qualiteairexterieur/tqhp/flash/vol7no3.pdf<br />

http://www3.sympatico.ca/alarie/ambrosia/update.htm<br />

23


4. Stratégies d’intervention : Planifier pour mieux contrôler<br />

Diapositive N<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> d’aborder la stratégie d’intervention.<br />

Pour contrôler efficacement l’Ambrosia, il est essentiel de disposer d’une stratégie<br />

d’intervention structurée, échelonnée sur quelques années, qui comporte six<br />

étapes principales:<br />

1. <strong>Mo</strong>biliser les acteurs<br />

2. Former les gestionnaires <strong>et</strong> les employés<br />

3. Évaluer l’état de la situation<br />

4. Élaborer un plan de contrôle <strong>et</strong> présenter les techniques de contrôle<br />

5. Réaliser le plan de contrôle<br />

6. Faire le suivi <strong>et</strong> réévaluer.<br />

Ces étapes sont inter-reliées <strong>et</strong> constituent un cycle.<br />

4.1 <strong>Mo</strong>biliser les acteurs<br />

Diapositive #19<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> d’aborder l’étape « <strong>Mo</strong>biliser les acteurs » de la stratégie<br />

d’intervention.<br />

Objectif : obtenir l’adhésion <strong>des</strong> différents acteurs pouvant intervenir dans le<br />

contrôle de l’Ambrosia.<br />

Période de préparation : automne<br />

<strong>Mo</strong>ment de l’action : hiver<br />

• Nommer un responsable chargé de la mise en place du plan de contrôle.<br />

• M<strong>et</strong>tre sur pied un comité d’action où siégeront un élu municipal, <strong>des</strong> employés<br />

municipaux <strong>et</strong> <strong>des</strong> membres de la communauté.<br />

• <strong>Mo</strong>biliser les différents acteurs travaillant au sein de la municipalité : maire <strong>et</strong><br />

conseillers, direction générale, service <strong>des</strong> travaux publics, service <strong>des</strong> parcs <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> espaces verts <strong>et</strong>, dans certains cas, service <strong>des</strong> loisirs.<br />

• Recruter les partenaires de la communauté : gestionnaires de grands terrains<br />

privés <strong>et</strong> publics, les associations d’embellissement, les citoyens qui sont <strong>des</strong><br />

acteurs importants <strong>et</strong> les organismes communautaires.<br />

24


4.2 Former les gestionnaires <strong>et</strong> les employés<br />

Diapositive #20<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> d’aborder l’étape « Former les gestionnaires <strong>et</strong> les<br />

employés » de la stratégie d’intervention.<br />

Objectif : être en mesure de reconnaître la plante <strong>et</strong> de répondre aux questions de<br />

la population (ils pourront ainsi expliquer pourquoi on a besoin de se débarrasser<br />

d’Ambrosia : ses eff<strong>et</strong>s sur la population <strong>et</strong> sur les coûts associés).<br />

Période de préparation : mars-avril<br />

<strong>Mo</strong>ment de l’action : avril-mai<br />

• Former les intervenants municipaux <strong>et</strong> les membres du comité d’action en<br />

utilisant du matériel visuel, comme <strong>des</strong> photographies, <strong>des</strong> plants en pot, <strong>des</strong><br />

dépliants, <strong>des</strong> affiches ou <strong>des</strong> vidéos, <strong>et</strong> en allant sur le terrain en saison.<br />

• Expliquer les techniques de contrôle les plus utilisées.<br />

• Rafraîchir la mémoire <strong>des</strong> employés au début de chaque saison.<br />

4.3 Évaluer l’état de la situation<br />

Diapositive #21<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> d’aborder l’étape « Évaluer l’état de la situation » de la<br />

stratégie d’intervention.<br />

Objectif : déterminer les sites prioritaires <strong>et</strong> évaluer l’efficacité <strong>des</strong> techniques de<br />

contrôle.<br />

a) Repérer les sites propices à l’infestation :<br />

• milieux perturbés<br />

• sites dégarnis de couvert végétal<br />

• sites dont le sol présente <strong>des</strong> conditions de croissance difficiles. (voir habitat :<br />

bord de route, d’autoroute, de chemin de fer ainsi que nouveau développement<br />

domiciliaire <strong>et</strong> industriel)<br />

b) Estimer l’ampleur de l’infestation :<br />

Période de préparation : mai<br />

<strong>Mo</strong>ment de l’action : aussitôt que les plants sont visibles (été)<br />

• Dépistage avec quadrats : parcourir le site de façon à former un W. À une<br />

distance préétablie, estimer le recouvrement ou compter le nombre de plants<br />

pour chaque quadrat de 1 m 2 (le nombre de quadrats varie selon la superficie<br />

du terrain).<br />

25


OU<br />

• Dépistage visuel sans quadrat : parcourir le site <strong>et</strong> déterminer la proportion du<br />

terrain infesté (pourcentage de recouvrement par le feuillage).<br />

c) Classer <strong>et</strong> cartographier les terrains par niveau d’infestation :<br />

<strong>Mo</strong>ment de l’action : après le dépistage (mise à jour régulière)<br />

■ très infesté : > 50 % de recouvrement ou 50 plants/m 2<br />

■ <strong>Mo</strong>yennement infesté : 20 % à 50 % de recouvrement ou 20 à 50 plants/m 2<br />

■ Faiblement infesté : < 20 % de recouvrement ou < 20 plants/m 2<br />

d) Identifier les conditions propices à l’infestation :<br />

Période de préparation : mars-mai<br />

<strong>Mo</strong>ment de l’action : juin-août (peut être réalisé en même temps que le dépistage)<br />

• Afin de faciliter le choix <strong>des</strong> techniques de contrôle optimales à chaque site,<br />

vérifier certaines caractéristiques du sol : compaction du sol, salinité, érosion,<br />

couvert végétal clairsemé ou absent.<br />

4.4 Élaborer un plan de contrôle échelonné sur quelques années<br />

Diapositive #22<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> d’aborder l’étape « Élaborer un plan de contrôle » de la<br />

stratégie d’intervention.<br />

Le formateur peut demander aux participants s’ils connaissent <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de<br />

contrôle <strong>et</strong> s’ils les appliquent.<br />

ATTENTION : dans c<strong>et</strong>te diapositive il y a un lien «i» qui perm<strong>et</strong> d’aller aux<br />

techniques de contrôle, soient les techniques dites de prévention #23, de contrôle<br />

#30 <strong>et</strong> d’expérimentation #39. Vous aurez l’occasion d’explorer plusieurs techniques<br />

en détails dans les diapositives #23 <strong>et</strong> 30.<br />

Si vous ne cliquez pas sur le lien <strong>des</strong> techniques de contrôle vous allez passer<br />

directement à la diapositive # 40 qui est la 5ème <strong>et</strong> dernière étape de la stratégie<br />

d’intervention : Réaliser le plan de contrôle.<br />

IMPORTANT : Voici l’organisation de c<strong>et</strong>te diapositive<br />

#23 (techniques de prévention) à #24-25 (copeaux de bois)<br />

à #26-27 (pierre <strong>et</strong> concassés)<br />

à #28-29 (couvert végétal)<br />

#22<br />

#30 (techniques de contrôle) à#31-32 (arrachage)<br />

à#33-34 (tonte <strong>et</strong> fauchage)<br />

à#35-36 (application d’herbici<strong>des</strong>)<br />

à#37-38 (source thermique)<br />

#39 (techn. d’expérimentation) àbouton de r<strong>et</strong>our vers #22<br />

26


Objectif : avoir une vision globale, bien cerner l’infestation <strong>et</strong> agir efficacement.<br />

<strong>Mo</strong>ment de l’action : hiver<br />

a) Déterminer les sites prioritaires :<br />

• Choisir les sites en fonction <strong>des</strong> critères suivants : gravité de l’infestation,<br />

localisation par rapport aux secteurs d’habitation, dimensions, conditions<br />

propices à l’infestation <strong>et</strong> considérations économiques.<br />

b) Choisir les techniques de contrôle :<br />

• Déterminer selon les caractéristiques de chaque milieu.<br />

c) Impliquer les partenaires de la communauté :<br />

• Identifier les gestionnaires de grands terrains publics <strong>et</strong> privés afin de les<br />

informer <strong>et</strong> de les inciter à contrôler l’Ambrosia sur leur terrain.<br />

d) Décrire les actions à entreprendre <strong>et</strong> établir l’échéancier :<br />

• Il est bon d'intégrer un plan de communication <strong>et</strong> de prévoir les budg<strong>et</strong>s car<br />

cela peut orienter les actions.<br />

• Décrire les sites <strong>et</strong> les interventions choisis (techniques de contrôle, ressources<br />

humaines <strong>et</strong> matérielles <strong>et</strong> impacts sur l’environnement).<br />

• Vérifier <strong>et</strong> modifier, s’il y a lieu, les contrats d’entr<strong>et</strong>ien <strong>des</strong> routes pour<br />

ajuster les dates de fauchage en fonction du stade de développement de<br />

l’Ambrosia.<br />

• Penser à embaucher <strong>des</strong> étudiants; différents programmes d’aide à l’emploi<br />

sont disponibles.<br />

• Produire le calendrier d’intervention.<br />

4.4.1 Techniques de contrôle<br />

De façon générale, sept techniques de contrôle, de complexité d’application<br />

variable, sont utilisées pour combattre ou prévenir l’infestation d’un terrain<br />

par l’Ambrosia. Le choix d’une méthode de contrôle dépend, entre autres,<br />

du niveau <strong>et</strong> du lieu d’infestation.<br />

Certaines sont couramment employées comme l’arrachage, le fauchage <strong>et</strong> la<br />

tonte. Il est toutefois préférable d’utiliser ces techniques avant la<br />

pollinisation de la plante. Dans le cas où la plante a commencé à produire<br />

du pollen, il faut s’assurer que le travail sera effectué par <strong>des</strong> gens qui ne<br />

sont pas allergiques.<br />

27


D’autres comme l’application d’une source thermique sont plus coûteuses.<br />

D’autres encore misent sur la prévention de l’établissement de la plante par<br />

l’emploi de matériaux qui en restreignent l’implantation <strong>et</strong> la croissance.<br />

C’est le cas de l’utilisation de végétaux aptes à dominer <strong>et</strong> à remplacer<br />

l’Ambrosia.<br />

Quelques techniques sont actuellement en phase d’expérimentation au<br />

Québec <strong>et</strong> pourraient présenter <strong>des</strong> solutions intéressantes.<br />

Diapositive #23<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> d’introduire les techniques de contrôle<br />

préventives.<br />

ATTENTION : dans c<strong>et</strong>te diapositive, il y a <strong>des</strong> boutons «i» perm<strong>et</strong>tant de<br />

présenter trois techniques choisies, leurs avantages <strong>et</strong> leurs inconvénients.<br />

Le formateur peut choisir celles dont il veut parler en cliquant sur les<br />

boutons correspondant. (voir organigramme à la diapositive #22)<br />

Le formateur devrait préciser que l’une <strong>des</strong> clés du succès concernant le<br />

contrôle de l’Ambrosia consiste à ne pas laisser un terrain dénudé. Il est<br />

donc préférable d’utiliser <strong>des</strong> paillis de bois, de couvrir le sol de pierres <strong>et</strong><br />

de géotextiles ou encore de pratiquer l’ensemencement du terrain par <strong>des</strong><br />

végétaux.<br />

4.4.1.1 Pictogrammes utilisés dans les sections suivantes<br />

(à titre de référence pour le formateur)<br />

Milieux d’application :<br />

ˆ aires de jeux<br />

vCorridors de transport ; ■ routiers ■ cyclables ■ ferroviaires<br />

■ d’énergie<br />

✼ champs de cultures<br />

T dépôts à neige<br />

P parcs<br />

B terrains résidentiels<br />

F terrains institutionnels, commerciaux <strong>et</strong> industriels<br />

… terrains vagues<br />

Particularités :<br />

∈ Recours à de la machinerie spécialisée : utilisation de machinerie<br />

non courante ou adaptation de machinerie standard.<br />

Q Répétition de l’application<br />

? Recours à de la main d’œuvre spécialisée : formation particulière<br />

ou recours à de la main-d’œuvre spécialisée.<br />

28


4.4.1.2 Recouvrement du sol par <strong>des</strong> copeaux de bois (prévention)<br />

Diapositive #24 <strong>et</strong> #25<br />

Ces deux diapositives perm<strong>et</strong>tent d’expliquer la technique de contrôle<br />

préventive consistant à recouvrir le sol par <strong>des</strong> copeaux de bois, de<br />

présenter ses avantages <strong>et</strong> ses contraintes.<br />

ˆ v T P B F<br />

Q<br />

Technique :<br />

Épandre <strong>des</strong> copeaux de bois sur le sol pour le recouvrir<br />

complètement afin d’empêcher l’établissement de la plante.<br />

Lieux réguliers d’application : Bordures de haies, de clôtures <strong>et</strong><br />

plates-ban<strong>des</strong>.<br />

Avantages :<br />

• Bonne façon d’utiliser les branches déchiqu<strong>et</strong>ées provenant de<br />

l’émondage <strong>des</strong> arbres.<br />

• Les copeaux frais provenant du tronc de feuillus sont plus<br />

efficaces pour réprimer la croissance <strong>des</strong> plantes.<br />

• Peut servir de matériau amortisseur sous une structure ou un<br />

appareil de jeu (doit respecter les normes en vigueur).<br />

• Esthétique sur les sentiers pé<strong>des</strong>tres <strong>et</strong> dans les aménagements<br />

paysagers.<br />

Contraintes :<br />

• Les copeaux doivent avoir une taille inférieure à 7 cm. Plus ils<br />

sont fins, plus ils sont efficaces.<br />

• Renouveler les copeaux aux deux ans.<br />

• Utilisable sur <strong>des</strong> sites où aucune végétation n’est tolérée.<br />

29


4.4.1.3 Recouvrement du sol par <strong>des</strong> pierres concassées<br />

(prévention)<br />

Diapositive #26 <strong>et</strong> #27<br />

Ces deux diapositives perm<strong>et</strong>tent d’expliquer la technique de contrôle<br />

préventive consistant à recouvrir le sol par <strong>des</strong> pierres concassées, de<br />

présenter ses avantages <strong>et</strong> ses contraintes.<br />

ˆ v■ ■ ■ T P B F<br />

Q<br />

Techniques :<br />

Épandre sur le sol un concassé de pierres calcaires ou de pierres de<br />

granit de couleur d’une grosseur d’environ 2 cm sur une épaisseur<br />

d’au moins 5 cm pour le recouvrir complètement afin d’étouffer la<br />

croissance <strong>des</strong> plantules d’Ambrosia <strong>et</strong> d’empêcher l’établissement de<br />

la plante sur le sol.<br />

Lieux réguliers d’application : Bordures de haies <strong>et</strong> de clôtures,<br />

plates-ban<strong>des</strong>, sentiers, allées, pistes cyclables <strong>et</strong> zones de<br />

piétinement intense (l’utilisation d’un concassé de plus p<strong>et</strong>ite<br />

granulométrie pourrait être considérée).<br />

Avantages :<br />

• <strong>Mo</strong>difie le pH du sol (pierres calcaires).<br />

• Restreint le développement <strong>des</strong> plantes en étouffant la<br />

croissance <strong>des</strong> plantules <strong>et</strong> en empêchant l’établissement de la<br />

plante sur le sol.<br />

• Décoratives (pierres de granit de couleur) <strong>et</strong> disponibles au<br />

Québec.<br />

• Non polluantes <strong>et</strong> non sélectives.<br />

• Empêchent toutes les mauvaises herbes de pousser.<br />

Contraintes :<br />

• Applicable sur <strong>des</strong> superficies relativement restreintes.<br />

• Utilisable sur <strong>des</strong> sites où aucune végétation n’est tolérée.<br />

• Coût d’achat assez élevé (pierre de granit de couleur).<br />

• Coût d’implantation assez élevé, limitant son utilisation à <strong>des</strong><br />

sites très restreints.<br />

• Implique la préparation du site <strong>et</strong> l’emploi de machinerie.<br />

30


4.4.1.4 Recouvrement du sol par <strong>des</strong> géotextiles (prévention)<br />

ˆ v■T P B F Pas de diapositive pour c<strong>et</strong>te technique<br />

Q<br />

Techniques : Étendre sur le sol une membrane fibreuse, le géotextile,<br />

qui empêchera toute espèce végétale de s’implanter.<br />

Lieux réguliers d’application : Bordures de haies <strong>et</strong> de clôtures,<br />

plates-ban<strong>des</strong> <strong>et</strong> fossés.<br />

Avantages :<br />

• Empêche la germination de graines.<br />

• La membrane peut être recouverte de terre <strong>et</strong> ensemencée<br />

d’espèces végétales désirées.<br />

• Membrane fibreuse pouvant être enduite d’un produit antigerminatif,<br />

étendue sur le sol <strong>et</strong> recouverte d’un matériel<br />

granulaire empêchant la germination de graines.<br />

• Perm<strong>et</strong> l’implantation d’un couvert végétal sans qu’on ait à se<br />

soucier <strong>des</strong> graines d’Ambrosia enfouies dans le sol.<br />

• Efficacité de longue durée (environ 15 ans).<br />

Contraintes :<br />

• Coût d’implantation assez élevé, limitant son utilisation à <strong>des</strong><br />

corridors ou <strong>des</strong> sites très restreints.<br />

• Implique la préparation du site <strong>et</strong> l’emploi de machinerie.<br />

• Applicable dans <strong>des</strong> portions de corridors très restreints.<br />

• Applicable dans <strong>des</strong> sites très restreints.<br />

4.4.1.5 Implantation d’un couvert végétal compétitif (prévention)<br />

Diapositive #28 <strong>et</strong> #29<br />

Ces deux diapositives perm<strong>et</strong>tent d’expliquer la technique de contrôle<br />

préventive consistant en l’implantation d’un couvert végétal<br />

compétitif, de présenter ses avantages <strong>et</strong> ses contraintes.<br />

ˆ v■ ■ ■ ■ T P B F …<br />

∈ ?<br />

Techniques :<br />

Implanter ou ensemencer <strong>des</strong> espèces de végétaux compatibles avec<br />

l’exploitation du corridor ou du site qui domineront progressivement<br />

l’Ambrosia. Lors de l’utilisation de semences, privilégier celles<br />

provenant de plantes vivaces. Parfois, l'implantation d'un couvert<br />

végétal est une méthode curative.<br />

Lieux d’application : pelouses <strong>et</strong> terrains vagues<br />

31


Avantages :<br />

• Réduction de la densité d’Ambrosia.<br />

• Les plantes établies font concurrence à l’Ambrosia.<br />

• Technique éprouvée <strong>et</strong> très efficace limitant les interventions<br />

futures.<br />

• Amélioration de l’apparence <strong>des</strong> sites.<br />

• Amélioration de la diversité <strong>des</strong> espèces végétales <strong>et</strong> animales.<br />

• Grande variété d’espèces végétales potentiellement utilisables.<br />

Contraintes :<br />

• Peut nécessiter <strong>des</strong> travaux de préparation du terrain.<br />

• Implique <strong>des</strong> coûts reliés à l’achat de semences ou de plants <strong>et</strong><br />

à leur implantation.<br />

Exige de bien choisir les plantes pour qu’elles soient :<br />

• Tolérantes aux sels de déglaçage.<br />

• Tolérantes au piétinement.<br />

• Résistantes aux conditions hivernales.<br />

• Utiliser <strong>des</strong> semences exemptes de plantes nuisibles à<br />

l’agriculture.<br />

32


Diapositive #30<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> d’introduire les techniques de contrôle annuelles.<br />

ATTENTION : C’est ici, en cliquant sur les boutons «i», que vous avez accès<br />

aux détails de certaines techniques. Faites votre choix.<br />

Identifier d’autres métho<strong>des</strong> pour contrôler la plante : le fauchage, le<br />

sarclage <strong>et</strong> l’ensemencement. Faire connaître leurs avantages <strong>et</strong> leurs<br />

inconvénients.<br />

Faire comprendre aux gestionnaires de terrains que, dans le cas de p<strong>et</strong>ites<br />

surfaces, la meilleure façon de se débarrasser d’Ambrosia consiste à<br />

arracher le plant. Souligner l’importance d’effectuer c<strong>et</strong>te opération avant<br />

la période de pollinisation (habituellement avant le début du mois d’août).<br />

Préciser que l’Ambrosia ne peut pas causer d’allergies cutanées <strong>et</strong> qu’il n’y<br />

a aucune crainte à l’arracher à mains nues.<br />

Mentionner l’importance de respecter les pério<strong>des</strong> <strong>et</strong> la hauteur de fauchage<br />

de façon à contrôler efficacement l’Ambrosia .<br />

4.4.1.6 Arrachage (contrôle)<br />

Diapositive #31 <strong>et</strong> #32<br />

Ces deux diapositives perm<strong>et</strong>tent d’expliquer la technique de contrôle<br />

consistant à arracher Ambrosia, de présenter ses avantages <strong>et</strong> ses<br />

contraintes.<br />

ˆ P B F …<br />

Q<br />

Technique :<br />

Arracher manuellement les plants avant la pollinisation. Bien que la<br />

plante ne soit pas allergène au contact cutané, le port de gants est<br />

recommandé. On peut utiliser une bin<strong>et</strong>te ou un rotoculteur pour<br />

déraciner les plants.<br />

Lieux d’application : Pelouses <strong>et</strong> terrains vagues.<br />

Avantages :<br />

• Les plants s’arrachent facilement <strong>et</strong> ne peuvent reprendre à<br />

partir d’un bout de racine oublié<br />

• Perm<strong>et</strong> la croissance <strong>des</strong> espèces déjà en place<br />

• Efficace, écologique <strong>et</strong> de faible coût<br />

• Utile comme outil de sensibilisation <strong>et</strong> de formation<br />

33


Contraintes :<br />

• Afin de limiter l’émission de pollen, l’arrachage doit être<br />

réalisé avant la pollinisation, c’est-à-dire avant la fin de juill<strong>et</strong>.<br />

• Application difficile sur de gran<strong>des</strong> surfaces <strong>et</strong> sur <strong>des</strong> terrains<br />

très infestés.<br />

4.4.1.7 Tonte <strong>et</strong> fauchage (contrôle)<br />

Diapositive #33 <strong>et</strong> #34<br />

Ces deux diapositives perm<strong>et</strong>tent d’expliquer la technique de contrôle<br />

consistant à tondre <strong>et</strong> faucher l’Ambrosia, de présenter ses avantages<br />

<strong>et</strong> ses contraintes.<br />

ˆ v■ ■ ■ ■ T P B F …<br />

∈ Q<br />

Technique :<br />

Couper l’herbe à une hauteur se situant idéalement entre 2 <strong>et</strong> 5 cm.<br />

Une coupe très basse empêche les plants d’Ambrosia d’atteindre le<br />

stade de floraison. C<strong>et</strong>te technique, largement répandue, est utilisée<br />

sur <strong>des</strong> sites où un entr<strong>et</strong>ien de la végétation est requis. Pour être<br />

efficace, la coupe doit être réalisée à deux pério<strong>des</strong>; de la mi-juilll<strong>et</strong><br />

au début d’août <strong>et</strong> de la fin d’août au début de septembre.<br />

Note : La hauteur de coupe contre l’Ambrosia ne s’applique pas aux<br />

pelouses; la hauteur de coupe sur celles-ci devant se situer entre 6,5<br />

<strong>et</strong> 8 cm. Une pelouse dense <strong>et</strong> en santé réduit les chances de<br />

germination <strong>des</strong> graines d’Ambrosia. Utiliser la matière organique que<br />

sont les feuilles mortes en automne. Passer la tondeuse sur les feuilles<br />

sèches, 2 ou 3 fois par semaine, ou au besoin. Si le sol est compacté,<br />

penser à aérer mécaniquement la pelouse.<br />

Lieux d’application : Pelouses, bordures de haies <strong>et</strong> de clôtures,<br />

plates-ban<strong>des</strong>, potagers, fossés <strong>et</strong> terrains vagues.<br />

Avantages :<br />

• Technique rapide afin de réduire la production de pollen <strong>et</strong> de<br />

graines : applicable sur de gran<strong>des</strong> superficies <strong>et</strong> sur <strong>des</strong> sites<br />

où un entr<strong>et</strong>ien de la végétation est requis.<br />

• Peut favoriser le développement de plantes compétitrices.<br />

• Tonte régulière (dans le cas d’une pelouse).<br />

Contraintes :<br />

• La coupe doit être la plus rase possible, ce qui peut nécessiter<br />

une modification <strong>des</strong> équipements (hauteur de coupe).<br />

• Une coupe trop haute perm<strong>et</strong> la croissance de nouveaux<br />

rameaux producteurs de fleurs.<br />

• L’application peut être rendue difficile lorsqu’il y a <strong>des</strong><br />

obstacles (hauteur de coupe).<br />

34


4.4.1.8 Application d’herbici<strong>des</strong> (contrôle)<br />

Diapositive #35 <strong>et</strong> #36<br />

Ces deux diapositives perm<strong>et</strong>tent d’expliquer la technique de contrôle<br />

consistant à appliquer <strong>des</strong> herbici<strong>des</strong> sur le terrain où pousse<br />

l’Ambrosia, de présenter ses avantages <strong>et</strong> ses contraintes.<br />

Le formateur doit spécifier qu’il est primordial de privilégier les<br />

moyens alternatifs aux herbici<strong>des</strong>.<br />

Il doit être très explicite sur les contraintes d'application au Québec<br />

<strong>et</strong> faire le lien avec le Code de gestion <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong>.<br />

v ■ ■ ✼ F …<br />

∈ Q ?<br />

Technique : Pulvériser <strong>des</strong> herbici<strong>des</strong> sur les plantes ou en appliquer<br />

sur le sol sous forme liquide ou granulaire (absorption par les racines).<br />

Utiliser les produits les plus spécifiques possibles pour l’Ambrosia.<br />

Spécificité aux milieux agricoles : Certains produits détruisent toute la<br />

végétation (gramoxone, glyphosate), y compris l’Ambrosia jusqu’à 15<br />

cm de hauteur. D’autres produits sont sélectifs dans les cultures.<br />

Traiter de préférence lorsque la plantule d’Ambrosia est en croissance<br />

active (stade 2 à 4 feuilles). En prélevée (traitement effectuée avant<br />

la levée d’une plante), un apport d’eau est nécessaire dans les jours<br />

qui suivent le traitement pour entraîner l’herbicide dans la zone de<br />

germination <strong>des</strong> mauvaises herbes. En postlevée, une pluie dans les<br />

premières heures suivant l’application peut délaver l’herbicide sur le<br />

feuillage <strong>des</strong> mauvaises herbes <strong>et</strong> réduire l’efficacité du traitement.<br />

Avantages :<br />

• Bonne efficacité <strong>et</strong> coûts avantageux.<br />

• Application facile sur de gran<strong>des</strong> superficies infestées <strong>et</strong> dans<br />

les sites difficilement accessibles.<br />

• En pré-semis, <strong>des</strong> produits peuvent être appliqués jusqu’à 30<br />

jours avant le semis<br />

• En prélevée, on dispose d’environ 10 à 15 jours après le semis,<br />

selon la culture, pour faire l’application.<br />

Contraintes :<br />

• Peu d’herbici<strong>des</strong> sont spécifiques à l’Ambrosia.<br />

• Risques pour la santé humaine <strong>et</strong> animale <strong>et</strong> pour<br />

l’environnement (contamination).<br />

• Ne pas utiliser sur <strong>des</strong> terrains où il y a présence de populations<br />

vulnérables (garderies, CPE, écoles, hôpitaux, parcs <strong>et</strong> terrains<br />

de jeux, <strong>et</strong>c.).<br />

35


• Application dans <strong>des</strong> corridors éloignés d’éléments sensibles à<br />

l’application d’herbici<strong>des</strong>.<br />

• Nécessite la formation du personnel.<br />

• Nécessite <strong>des</strong> mesures d’avertissement (avis, affiches, <strong>et</strong>c.).<br />

• Soumis aux réglementations fédérales (homologation <strong>des</strong><br />

herbici<strong>des</strong>), provinciales (application <strong>et</strong> dans certains cas<br />

autorisation) <strong>et</strong> municipales (validation de la réglementation en<br />

vigueur sur le site à traiter).<br />

• Appareillage de pulvérisation à calibrer <strong>et</strong> à contrôler.<br />

• Le stade de développement <strong>des</strong> cultures <strong>et</strong> de l’Ambrosia doit<br />

être respecté.<br />

Une démarche préventive, pierre angulaire d’une gestion intégrée <strong>des</strong><br />

espaces verts :<br />

par Fabienne Gauthier, agronome, ministère de l’Environnement<br />

Bull<strong>et</strong>in d’information Le Flash Herbe à Poux, volume 4, numéro 2,<br />

juill<strong>et</strong> 2003<br />

En vigueur depuis le 3 avril 2003, le Code de gestion <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong><br />

encadre l’utilisation <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong> dans l’entr<strong>et</strong>ien <strong>des</strong> espaces verts<br />

<strong>et</strong> cible de façon prioritaire les terrains municipaux, publics <strong>et</strong><br />

parapublics. Il est maintenant interdit d’appliquer les pestici<strong>des</strong> les<br />

plus nocifs sur les surfaces gazonnées qui sont, entre autres, la<br />

propriété d’une municipalité ou d’une communauté métropolitaine.<br />

C<strong>et</strong>te règle limite ainsi le nombre de produits disponibles,<br />

particulièrement les herbici<strong>des</strong> sélectifs. Pour atteindre les même<br />

objectifs d’entr<strong>et</strong>ien que par les années antérieures, <strong>des</strong> interventions<br />

plus hâtives <strong>et</strong> plus exigeantes doivent être réalisées.<br />

Depuis l’entrée en vigueur de c<strong>et</strong>te nouvelle réglementation<br />

provinciale, la gestion intégrée <strong>des</strong> espaces verts est à privilégier<br />

puisqu’elle s’appuie en premier lieu sur l’adoption de métho<strong>des</strong><br />

préventives <strong>des</strong> infestations par les organismes indésirables. Plusieurs<br />

municipalités l’ont déjà mise en application. Il y a donc place pour la<br />

tolérance, car les organismes indésirables doivent être contrôlés <strong>et</strong><br />

non tous éliminés. Toutefois, il est essentiel de faire preuve d’une<br />

vigilance soutenue lorsqu’il est question de plantes allergènes telles<br />

que l’Ambrosia .<br />

Nouvelle réglementation provinciale : Le Code de gestion <strong>des</strong><br />

pestici<strong>des</strong> :<br />

par Fabienne Gauthier, agronome, ministère de l’Environnement<br />

Bull<strong>et</strong>in d’information Le Flash herbe à Poux, volume 4, numéro 3,<br />

septembre 2003<br />

Découlant d’une vaste consultation, le Code de gestion <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong><br />

se veut une réglementation audacieuse qui s’inscrit comme étant<br />

l’une <strong>des</strong> plus avant-gardistes en Amérique du Nord, particulièrement<br />

en milieu urbain. Les terrains municipaux, publics <strong>et</strong> parapublics sont<br />

ciblés de façon prioritaire, de même que les centres de la p<strong>et</strong>ite<br />

36


enfance ainsi que les écoles primaires <strong>et</strong> secondaires. Depuis le 3 avril<br />

2003, le code de gestion m<strong>et</strong> de l’avant <strong>des</strong> normes rigoureuses pour<br />

encadrer l’entreposage, la vente <strong>et</strong> l’utilisation <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong> par les<br />

détenteurs de permis <strong>et</strong> certificats, soit les commerces de vente de<br />

pestici<strong>des</strong>, les utilisateurs commerciaux <strong>et</strong> privés incluant les<br />

producteurs agricoles <strong>et</strong> forestiers.<br />

Le législateur compte sur les municipalités pour qu’elles appliquent<br />

une gestion environnementale de leurs espaces verts visant à réduire<br />

les risques <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong> pour la santé, particulièrement celle <strong>des</strong><br />

enfants, <strong>et</strong> pour l’environnement. Au-delà du respect de la<br />

réglementation, les municipalités doivent contribuer à la<br />

sensibilisation <strong>des</strong> citoyens en montrant l’exemple par une utilisation<br />

prudente <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong> dans les espaces verts. Elles doivent<br />

également bien connaître <strong>et</strong> comprendre les mesures inscrites dans le<br />

code afin de s’assurer que les règlements qu’elles adoptent ne soient<br />

pas inconciliables avec la réglementation provinciale.<br />

Les gestionnaires municipaux <strong>des</strong> espaces verts doivent avoir en tête<br />

les deux principes majeurs qui soutiennent les dispositions du code :<br />

les principes de précaution <strong>et</strong> d’exemplarité. Le principe de<br />

précaution stipule qu’en l’absence de certitu<strong>des</strong> scientifiques sur la<br />

toxicité <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong>, il faut être prudent quant à leur utilisation. Le<br />

principe d’exemplarité vise à induire <strong>des</strong> changements de<br />

comportement quant à l’utilisation <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong> en milieu urbain en<br />

commençant par les espaces verts municipaux, publics <strong>et</strong> parapublics.<br />

Pour répondre au principe d’exemplarité, les municipalités doivent<br />

adopter un rôle de leader auprès de leurs citoyens. Pour induire <strong>des</strong><br />

changements, il faut du temps mais aussi <strong>des</strong> exemples de bonnes<br />

pratiques culturales. Les terrains municipaux, publics <strong>et</strong><br />

parapublics doivent devenir <strong>des</strong> vitrines qui perm<strong>et</strong>tront aux citoyens<br />

de comprendre qu’il est possible de maintenir la qualité de leur<br />

aménagement sans recourir systématiquement aux pestici<strong>des</strong>.<br />

Les produits actuellement interdits pour les terrains municipaux,<br />

publics <strong>et</strong> parapublics ne pourront plus être appliqués, à compter<br />

d’avril 2006, sur les surfaces gazonnées <strong>des</strong> terrains privés <strong>et</strong><br />

commerciaux <strong>et</strong> leur vente sera interdite. D’ici là, pour que le virage<br />

en matière de gestion <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong> s’effectue en milieu urbain, les<br />

municipalités du Québec devront innover pour offrir aux citoyens <strong>des</strong><br />

espaces verts le plus possible exempts de pestici<strong>des</strong> tout en restant<br />

attrayants.<br />

C<strong>et</strong>te interdiction ne s’applique pas aux terrains de golf municipaux,<br />

aux terrains clôturés <strong>et</strong> munis d’un système d’irrigation utilisé<br />

exclusivement à <strong>des</strong> fins sportives par les personnes de 14 ans <strong>et</strong> plus<br />

<strong>et</strong> aux parties non utilisées <strong>des</strong> emprises de rues.<br />

L’information contenue sous c<strong>et</strong>te rubrique ne remplace aucunement<br />

le texte légal du Code de gestion <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong>. Une version intégrale<br />

37


est disponible à la Gaz<strong>et</strong>te officielle du 19 mars 2003 <strong>des</strong> Publications<br />

du Québec à l’adresse électronique<br />

www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca ou sur le site Intern<strong>et</strong> du<br />

ministère de l’Environnement à www.menv.gouv.qc.ca.<br />

4.4.1.9 Application de techniques agricoles : faux-semis (contrôle)<br />

B ✼<br />

∈ Q ? Pas de diapositive.<br />

Technique :<br />

Le sol est travaillé comme pour le semis. Laisser germer les graines de<br />

mauvaises herbes. Lorsque les plantules sont sorties, les éliminer par<br />

l’application d’herbicide ou par un travail du sol.<br />

Avantages :<br />

• Élimination de la première levée d’Ambrosia.<br />

• Diminution dans le sol de la réserve en graines.<br />

• Réalisation facile dans les cultures ensemencées tardivement.<br />

Contraintes :<br />

• Germination tardive de l’Ambrosia.<br />

• Application dans <strong>des</strong> sols friables principalement.<br />

4.4.1.10 Application de techniques agricoles : sarcleurs léger ou<br />

lourd (contrôle)<br />

B ✼<br />

∈ Q ? Pas de diapositive<br />

Technique :<br />

Appareils tirés par un tracteur <strong>et</strong> munis de dents en C ou en S <strong>et</strong><br />

terminés par un soc, qui éliminent les mauvaises herbes entre les<br />

rangs d’une culture. Le travail s’effectue à une vitesse de 6 à 10<br />

km/h. La profondeur du sol remué est de 3 à 5 cm pour un sarcleur<br />

léger <strong>et</strong> jusqu’à 10 cm pour un sarcleur lourd.<br />

Avantages :<br />

• Destruction de l’Ambrosia depuis sa germination jusqu’au stade<br />

4 ou 5 feuilles (20 cm de hauteur).<br />

Contraintes :<br />

• Cultures à rangs suffisamment espacés (plus de 30 cm).<br />

• Température assez élevée pour favoriser le <strong>des</strong>sèchement <strong>des</strong><br />

plantules.<br />

• En culture sur billons <strong>et</strong> en semis direct, seul le sarcleur lourd<br />

peut être utilisé.<br />

38


4.4.1.11 Application de techniques agricoles : houe rotative <strong>et</strong><br />

peigne (contrôle)<br />

B ✼<br />

∈ Q ? pas de diapositive<br />

Technique :<br />

Instruments tirés par un tracteur <strong>et</strong> munis de rayons ou de tiges qui<br />

déracinent les mauvaises herbes en germination dans la culture. La<br />

houe rotative s’utilise dans les sols légèrement croûtés en surface<br />

lorsque les plantes cultivées comptent entre 1 <strong>et</strong> 4 feuilles. Le travail<br />

s’effectue à une vitesse de 10 à 20 km/h. Utiliser le peigne seulement<br />

lorsque les plantes cultivées ont plus de 3 feuilles. Le travail<br />

s’effectue à une vitesse de 6 à 15 km/h.<br />

Avantage :<br />

• Destruction de l’Ambrosia avant son apparition à la surface.<br />

Contraintes :<br />

• Vérification du début de la germination <strong>des</strong> mauvaises herbes.<br />

• Efficace si le passage se fait avant l’émergence <strong>des</strong> cotylédons<br />

à la surface du sol.<br />

• Efficacité réduite s’il y a présence, sur le sol, de résidus <strong>des</strong><br />

cultures de l’année précédente.<br />

4.4.1.12 Application de techniques utilisant une source thermique<br />

(contrôle)<br />

Diapositive #37 <strong>et</strong> #38<br />

Ces deux diapositives perm<strong>et</strong>tent d’expliquer la technique de contrôle<br />

consistant à appliquer une source thermique, de présenter ses<br />

avantages <strong>et</strong> ses contraintes.<br />

ˆ v■ ■ ■ P<br />

∈ Q ?<br />

Technique :<br />

Appliquer de l’eau très chaude (forte ou basse pression) ou une<br />

flamme à température contrôlée (brûleur portatif au propane) sur le<br />

feuillage <strong>des</strong> plants à éliminer.<br />

Avantages :<br />

• Traitement efficace pour éliminer la partie aérienne de la<br />

plante.<br />

39


• Traitement approprié près <strong>des</strong> zones sensibles (cours d’eau,<br />

parcs, écoles, puits, <strong>et</strong>c.) puisqu’elle ne laisse aucun résidu<br />

toxique.<br />

• Acceptabilité sociale.<br />

Contraintes :<br />

• Non sélectives, ces techniques détruisent toutes les herbacées.<br />

• Les graines enfouies ne sont pas détruites.<br />

• La <strong>des</strong>truction de la végétation augmente la superficie du sol à<br />

nu, ce qui pourrait éventuellement perm<strong>et</strong>tre la colonisation de<br />

l’Ambrosia.<br />

• Nécessite l’acquisition ou la location <strong>et</strong> l’utilisation d’un<br />

équipement spécialisé ou encore la modification de son<br />

équipement existant.<br />

• Applicable avant tout dans <strong>des</strong> corridors de faible superficie,<br />

très accessibles <strong>et</strong> présentant une faible densité d’Ambrosia.<br />

• Manipulation délicate du brûleur portatif (risque d’incendie;<br />

éviter l’utilisation sur de gros plants).<br />

4.4.1.13 Technique de contrôle - expérimentation<br />

Diapositive #39<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> d’introduire les techniques de contrôle<br />

expérimentales.<br />

ATTENTION : ne pas oublier de cliquer sur le bouton vert de r<strong>et</strong>our ,<br />

celui ci vous ramènera à la diapositive #22 pour poursuivre la stratégie<br />

d’intervention <strong>et</strong> aller ensuite à la diapositive #40 pour présenter la 5 e<br />

étape.<br />

Plusieurs techniques de contrôle potentiellement intéressantes ne<br />

sont pas mentionnées dans c<strong>et</strong>te synthèse parce qu’elles sont encore<br />

en expérimentation ou ne sont pas d’usage courant.<br />

Mentionnons simplement que de l’expérimentation s’effectue par <strong>des</strong><br />

métho<strong>des</strong> électrique, mécanique, électromécanique <strong>et</strong> thermique<br />

utilisant, par exemple, <strong>des</strong> mousses, <strong>des</strong> infra-rouges, <strong>des</strong> gaz, de<br />

l’eau <strong>et</strong> de l’air. L’expérimentation s’effectue également par <strong>des</strong><br />

métho<strong>des</strong> utilisant <strong>des</strong> engrais naturels à action anti-germinative, <strong>des</strong><br />

herbici<strong>des</strong> spécifiques à l’Ambrosia, le contrôle biologique par <strong>des</strong><br />

insectes <strong>et</strong> <strong>des</strong> champignons.<br />

4.4.1.14 Gestion intégrée de la végétation<br />

La gestion intégrée de la végétation implique l’utilisation de<br />

métho<strong>des</strong> diverses <strong>et</strong> complémentaires pour assurer la maîtrise de la<br />

végétation, <strong>et</strong> ce dans le respect de l’environnement.<br />

40


En particulier, elle s’appuie sur la connaissance <strong>des</strong> propriétés<br />

écologiques <strong>des</strong> espèces, autant celles que l’on cherche à contrôler<br />

que celle que l’on cherche à favoriser.<br />

Par exemple, la valorisation de la végétation naturelle est une<br />

technique efficace perm<strong>et</strong>tant un entr<strong>et</strong>ien limité <strong>des</strong> sites.<br />

Depuis quelques années, plusieurs municipalités ont adopté les<br />

principes de la gestion intégrée de leurs espaces verts. Ceux-ci<br />

reposent sur le contrôle rationnel <strong>des</strong> organismes indésirables <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

mauvaises herbes en employant <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> préventives, <strong>et</strong> si<br />

besoin est, <strong>des</strong> moyens de lutte culturale, mécanique, biologique <strong>et</strong>,<br />

en dernier recours, <strong>des</strong> herbici<strong>des</strong>. La gestion intégrée repose sur la<br />

connaissance de l’écosystème; une évaluation <strong>des</strong> terrains doit être<br />

réalisée pour établir le niveau d’entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> d’esthétisme désiré.<br />

4.4.2 Valorisation de la végétation naturelle<br />

Différents gestionnaires de corridors de transport valorisent de plus en plus<br />

la végétation naturelle dans les emprises de corridors relevant de leur<br />

responsabilité en favorisant son établissement <strong>et</strong> sa croissance. Nécessitant<br />

une analyse rigoureuse du site à traiter, c<strong>et</strong>te façon de faire contribue<br />

notamment à l’établissement d’une flore diversifiée, à la réduction <strong>des</strong><br />

interventions de fauchage <strong>et</strong> à la réduction de la monotonie du paysage <strong>des</strong><br />

corridors de transport.<br />

4.4.3 Le défi de l’entr<strong>et</strong>ien <strong>des</strong> terrains vagues<br />

Les caractéristiques de certains terrains vagues peuvent être<br />

particulièrement favorables à la croissance, en quantité importante,<br />

d’Ambrosia ainsi qu’à la croissance de gros plants produisant de gran<strong>des</strong><br />

quantités de pollen. Par ailleurs, ces terrains sont généralement localisés<br />

près de zones résidentielles, d’où l’importance d’intervenir afin de limiter<br />

l’émission de pollens vers les secteurs habités. Malgré le caractère<br />

temporaire <strong>des</strong> terrains vagues, il y a lieu de présenter <strong>des</strong> interventions<br />

préconisées par certaines municipalités pour maîtriser l’Ambrosia sur <strong>des</strong><br />

terrains vacants résidentiels.<br />

• Organiser une rencontre avec les administrateurs <strong>des</strong> grands terrains <strong>et</strong><br />

les promoteurs immobiliers <strong>et</strong> les inviter à se doter d’un plan<br />

d’intervention.<br />

• Tolérer que les terrains vacants ne soient pas fauchés, ce qui évite ainsi<br />

une perturbation du sol. Les espèces naturellement présentes feront<br />

progressivement concurrence à l’Ambrosia. Informer la population <strong>des</strong><br />

raisons motivant la présence d’herbes hautes sur ces terrains.<br />

• Procéder à la cartographie <strong>des</strong> terrains privés <strong>et</strong> s’associer à un<br />

organisme sans but lucratif qui pourrait offrir un service d’entr<strong>et</strong>ien à un<br />

tarif compétitif.<br />

• Embaucher <strong>des</strong> étudiants pour effectuer l’arrachage de l’Ambrosia sur les<br />

terrains vacants dans le cadre d’un programme Placement carrière-été.<br />

• Faire de la publicité en proj<strong>et</strong>ant une image positive <strong>des</strong> grands<br />

propriétaires immobiliers qui passent à l’action en installant une<br />

41


pancarte indiquant : « Ce terrain a été débarrassé de l’Ambrosia par…».<br />

C<strong>et</strong>te façon de procéder produit un eff<strong>et</strong> de sensibilisation important.<br />

• Encourager les nouveaux propriétaires à réaliser l’aménagement paysager<br />

le plus rapidement possible après la construction afin d’éviter de laisser<br />

la terre à nu. Ceci aura pour eff<strong>et</strong> de limiter l’implantation de<br />

l’Ambrosia.<br />

4.5 Réaliser le plan de contrôle<br />

Diapositive #40<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> d’aborder la dernière étape de la stratégie<br />

d’intervention, l’étape « Réaliser le plan de contrôle ».<br />

Objectif : M<strong>et</strong>tre en action les stratégies de lutte contre l’Ambrosia <strong>et</strong> assurer le<br />

suivi à long terme.<br />

a) Réaliser/superviser :<br />

<strong>Mo</strong>ment de l’action : printemps<br />

• Faire connaître le plan de contrôle aux employés <strong>et</strong> à la population par<br />

l’entremise du bull<strong>et</strong>in municipal.<br />

<strong>Mo</strong>ment de l’action : selon les techniques de contrôle choisies (par exemple,<br />

ensemencement de plantes compétitives au printemps <strong>et</strong> fauchage à la fin de<br />

juill<strong>et</strong>)<br />

• Procéder au contrôle de la plante selon les techniques r<strong>et</strong>enues pour chaque<br />

site.<br />

b) Évaluer :<br />

<strong>Mo</strong>ment de l’action : septembre-octobre<br />

• Rédiger un rapport sommaire <strong>des</strong> activités réalisées <strong>et</strong> commenter les réussites<br />

<strong>et</strong> les échecs.<br />

• Ajuster les interventions à déployer l’année suivante, en comparant<br />

l’infestation avant <strong>et</strong> après le contrôle.<br />

• Prévoir les deman<strong>des</strong> de crédits nécessaires lors de la préparation du budg<strong>et</strong><br />

afin de soutenir les interventions prévues l’année suivante.<br />

42


5. Calendrier du gestionnaire<br />

Diapositive #41 <strong>et</strong> O<br />

C<strong>et</strong>te diapositive, par le biais d’un calendrier, perm<strong>et</strong> de montrer une vue<br />

d’ensemble <strong>des</strong> activités <strong>des</strong> gestionnaires afin de réaliser la stratégie<br />

d’intervention contre l’Ambrosia.<br />

6. Sensibilisation<br />

Diapositive #42 <strong>et</strong> P<br />

C<strong>et</strong>te diapositive peut vous amener à dresser une liste de quelques moyens de<br />

sensibilisation <strong>et</strong> d’indiquer les lieux à privilégier pour faire la sensibilisation.<br />

Les gestionnaires de terrains privés ou publics devraient être <strong>des</strong> partenaires<br />

importants avec qui s’associer. Lorsque la décision de se doter d’un plan de<br />

contrôle est prise, il est possible que certaines interventions suscitent <strong>des</strong><br />

questions. Si les citoyens <strong>et</strong> les gestionnaires de terrains comprennent qu’il s’agit<br />

d’une question de santé de la population, ils appuieront plus facilement ces<br />

interventions.<br />

6.1 Informer<br />

6.1.1 Faire connaître la plante<br />

Public cible : Population générale<br />

Suggestions d’activités :<br />

• Rappeler les caractéristiques de la plante <strong>et</strong> ses méfaits sur une base<br />

régulière en utilisant le bull<strong>et</strong>in municipal ou toute autre publication de<br />

la municipalité.<br />

• Utiliser <strong>des</strong> éléments visuels.<br />

• Envoyer un communiqué aux journaux municipaux <strong>et</strong> régionaux.<br />

Période : Mai <strong>et</strong> juin<br />

6.1.2 Expliquer le plan de contrôle<br />

Public cible : Population<br />

Suggestions d’activités :<br />

• Préparer <strong>des</strong> communiqués de presse, offrir <strong>des</strong> entrevues à la radio <strong>et</strong> à<br />

la télévision, donner une conférence de presse <strong>et</strong> faire appel au service<br />

<strong>des</strong> communications.<br />

• Installer <strong>des</strong> panneaux d’information près <strong>des</strong> sites où une intervention<br />

est prévue.<br />

• Faire connaître les initiatives de la municipalité dans l’intérêt de la santé<br />

<strong>des</strong> citoyens.<br />

Public cible : Ensemble <strong>des</strong> employés<br />

43


Suggestions d’activités :<br />

• Utiliser le bull<strong>et</strong>in d’information interne ou l’intran<strong>et</strong> pour présenter les<br />

gran<strong>des</strong> lignes du plan de contrôle.<br />

• Faire circuler, au sein de l’organisation, le bull<strong>et</strong>in de la Table<br />

<strong>québécois</strong>e sur l’Ambrosia intitulé Le Flash herbe à poux.<br />

Public cible : Gestionnaires de grands terrains publics <strong>et</strong> privés<br />

(institutionnels, commerciaux <strong>et</strong> industriels)<br />

Suggestions d’activités :<br />

• Solliciter la collaboration <strong>des</strong> gestionnaires au moyen du bull<strong>et</strong>in<br />

municipal ou de fiches appropriées du Dossier herbe à poux.<br />

6.2 Inciter à l’action<br />

6.2.1 S’allier <strong>des</strong> agents multiplicateurs<br />

Élus <strong>et</strong> responsables municipaux<br />

Suggestion d’activités :<br />

• Donner <strong>des</strong> conférences. Présenter une vidéo.<br />

Période : En continu<br />

Groupes environnementaux, locaux <strong>et</strong> régionaux<br />

Suggestion d’activités :<br />

• S’associer à <strong>des</strong> groupes existants pour diffuser de l’information <strong>et</strong> créer<br />

un réseau de partenaires.<br />

Institutions publiques propriétaires de vastes terrains (écoles <strong>et</strong><br />

commissions scolaires)<br />

Suggestion d’activités :<br />

• Faire connaître les interventions de la municipalité ou les techniques de<br />

contrôle utilisées, comme l’établissement d’un couvert végétal sur <strong>des</strong><br />

terrains vagues.<br />

Gestionnaires de terrains privés, industriels ou commerciaux<br />

Suggestion d’activités :<br />

• Faire circuler l’information sur les interventions de la municipalité auprès<br />

<strong>des</strong> gestionnaires d’entreprises industrielles <strong>et</strong> commerciales, <strong>des</strong><br />

associations industrielles <strong>et</strong> <strong>des</strong> chambres de commerce.<br />

6.2.2 Inciter la population à agir<br />

Suggestions d’activités :<br />

• Tenir <strong>des</strong> stands d’information dans <strong>des</strong> endroits publics.<br />

• Exposer <strong>des</strong> plants d’Ambrosia dans les lieux publics (tels que<br />

pharmacies, cliniques médicales, centre d’achat, <strong>et</strong>c (en dehors de la<br />

période de pollinisation).<br />

• Installer <strong>des</strong> affiches portant sur l’Ambrosia <strong>et</strong> sur d’autres plantes<br />

susceptibles d’être confondues avec celle-ci.<br />

• Placer de la <strong>document</strong>ation dans les présentoirs de l’hôtel de ville, <strong>des</strong><br />

bibliothèques, <strong>des</strong> pharmacies <strong>et</strong> <strong>des</strong> lieux publics.<br />

44


• Utiliser <strong>des</strong> références Intern<strong>et</strong> contenant de l’information sur les<br />

allergies <strong>et</strong> l’Ambrosia.<br />

• Rem<strong>et</strong>tre aux citoyens <strong>des</strong> accroche-portes.<br />

• Identifier la plante avec un ruban rouge sur les propriétés où elle est<br />

présente.<br />

• Prévoir un proj<strong>et</strong> estival d’emploi étudiant soutenu par <strong>des</strong> partenaires,<br />

<strong>des</strong> municipalités <strong>et</strong> la MRC.<br />

• Organiser <strong>des</strong> concours d’arrachage <strong>et</strong> faire <strong>des</strong> recherches sur Intern<strong>et</strong>.<br />

6.2.3 <strong>Mo</strong>yens de sensibilisation<br />

• Publi-reportage<br />

• Dépliants <strong>et</strong> affiches<br />

• Boîte vocale d’information<br />

• Information sur Intern<strong>et</strong><br />

• Radio <strong>et</strong> télévision<br />

• Entente avec Météo-Média concernant la diffusion de l’indice pollinique<br />

7. <strong>Mo</strong>dèle de réussite: Terrebonne (MRC <strong>des</strong> <strong>Mo</strong>ulins)<br />

Diapositive #43, #44, Q <strong>et</strong> R<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de présenter le cas de Terrebonne.<br />

Territoire : 261,5 km carrés<br />

• Population (Statistique Canada 2001) : 110 087 habitants<br />

• Pourcentage rural (agricole) : En 1999, la zone agricole<br />

permanente était estimée à 14 670 hectares, ce qui<br />

correspond à 55,7 % du territoire de la MRC. La majorité<br />

de la zone agricole permanente (soit 52 %) se r<strong>et</strong>rouve sur<br />

le territoire de la ville de Mascouche.<br />

À Terrebonne, les lieux d’infestation ont été bien identifiés, le<br />

plan de contrôle a été bien défini <strong>et</strong> les pouvoirs d’intervention<br />

ont été bien évalués. Une forte diminution de la présence<br />

d’Ambrosia dans pratiquement tous les parcs a été observé. Afin<br />

de lutter contre l’Ambrosia, la municipalité embauche chaque<br />

année, un coordonnateur <strong>et</strong> 4 étudiants du secondaire pour qu’ils assurent le<br />

maintien constant du programme de sensibilisation (arrachage, remise de<br />

dépliants, tirage de vélos, <strong>et</strong>c.) La direction municipale reçoit fréquemment <strong>des</strong><br />

félicitations.<br />

Là où Ambrosia persiste, ils doivent maintenant passer à <strong>des</strong> métho<strong>des</strong><br />

alternatives!<br />

Diapositive S<br />

45


C<strong>et</strong>te diapositive souligne l’importance du rôle de la municipalité.<br />

8. Étu<strong>des</strong> de cas<br />

Diapositive #45 <strong>et</strong> 46, T<br />

(pour les élus, c<strong>et</strong>te diapositive présente les 4 espèces de plante qui peuvent<br />

porter à confusion avec Ambrosia : pourront-ils la trouver? 1 Ambrosia, 2 armoise<br />

vulgaire, 3 herbe à la puce <strong>et</strong> 4 tanaisie vulgaire.)<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> aux participants d’évaluer leur apprentissage à partir de<br />

photos. Ils doivent identifier l’Ambrosia. En cliquant sur le bouton (?) vous aurez<br />

accès aux photos. Puis vous aurez à cliquer sur le bouton vert de r<strong>et</strong>our afin de<br />

revenir à la présente diapositive.<br />

Évidemment, il n’y a rien de comparable à l’exercice qui consiste à repérer <strong>des</strong><br />

spécimens sur le terrain.<br />

Il serait intéressant, pour le formateur d’avoir un plant en pot.<br />

Ensuite, pour la deuxième partie de la diapositive, vous distribuez la carte <strong>des</strong>sinée<br />

<strong>et</strong> demandez aux participants de répondre aux questions telles que; ciblez la<br />

présence possible de l’Ambrosia, où allez-vous concentrer vos efforts <strong>et</strong> quelles<br />

métho<strong>des</strong> allez-vous privilégier? Lorsque tous ont eu le temps de répondre, vous<br />

pouvez afficher la carte (en cliquant sur le bouton montrant une feuille) <strong>et</strong> en<br />

discuter ensemble.<br />

1. Ambrosia 2. Armoise 3. Herbe à la puce 4. Tanaisie<br />

vulgaire<br />

46


Diapositive #45 (deuxième partie), U<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> aux participants d’évaluer leur apprentissage à partir<br />

d’une carte. Ils doivent être en mesure de cibler la présence probable de<br />

l’Ambrosia, de déterminer les secteurs où ils devraient concentrer leurs efforts <strong>et</strong><br />

de justifier les métho<strong>des</strong> qu’ils vont privilégier.<br />

Les participants doivent réaliser qu’il faut viser les secteurs les plus habités,<br />

puisque la majorité <strong>des</strong> grains de pollen r<strong>et</strong>ombent à l’intérieur d’un kilomètre.<br />

Les endroits où la terre a été bouleversée, les secteurs de nouveaux<br />

développements, les terres agricoles, les bords de routes, les rues, les voies ferrées<br />

<strong>et</strong> les pistes cyclables sont à surveiller.<br />

Diapositive #47 <strong>et</strong> V lors de la « correction » en groupe : afficher la carte au<br />

moment d’expliquer les réponses.<br />

47


9. Conclusion<br />

Diapositive #48, #49 <strong>et</strong> W<br />

Ces trois diapositives perm<strong>et</strong>tent de conclure.<br />

Le formateur doit insister sur l’effort concerté <strong>et</strong> l’action soutenue.<br />

Diapositive #50 <strong>et</strong> X Plus d’informations?<br />

C<strong>et</strong>te diapositive perm<strong>et</strong> de donner les sites Intern<strong>et</strong> de l’A.L.C.A. <strong>et</strong> de la<br />

Direction de la santé publique.<br />

Ici s’arrête la formation <strong>des</strong> élus.<br />

10.Évaluation<br />

Diapositive #51 à #59<br />

Ces diapositives perm<strong>et</strong>tent au formateur d’évaluer la formation afin de vérifier si<br />

celle-ci répond aux objectifs d’information, de sensibilisation <strong>et</strong> de mise en action<br />

poursuivis.<br />

Trois questionnaires sont disponibles :<br />

❶ d’appréciation : est-ce que le type de formation offert vous convient ?<br />

❷ d’acquisition de connaissances : qu’avez-vous r<strong>et</strong>enu ?<br />

❸ d’intention de mise en pratique : allez-vous passer à l’action ?<br />

Le formateur doit prévoir environ 10 à 15 minutes pour remplir les questionnaires<br />

<strong>et</strong> environ 12 minutes pour la correction selon le nombre de participants <strong>et</strong> leur<br />

intérêt.<br />

48


Références consultées :<br />

A.L.C.A.-QUÉBEC INC. Planifier <strong>et</strong> mener une campagne de contrôle de l’herbe à<br />

poux – notes complètes, Novembre 1994, 51 p.<br />

A.L.C.A.-QUÉBEC INC. Ambrosia, Les réalisations PED, Québec, 1997, 12 minutes,<br />

vidéocass<strong>et</strong>te VHS.<br />

ASSELIN, Serge. Prévention de la rhinite allergique <strong>et</strong> contrôle de l’herbe à poux<br />

sur le territoire de <strong>Mo</strong>ntréal-centre, Rapport d’activités 1995, <strong>Mo</strong>ntréal, Direction<br />

de Santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre (Unité de Santé au travail <strong>et</strong><br />

environnementale). Mai 1996, 56 p.<br />

ASSELIN, Serge, Suzanne BACHAND <strong>et</strong> Claudine CHRISTIN. Prévention de la rhinite<br />

allergique <strong>et</strong> contrôle de l’herbe à poux sur le territoire de <strong>Mo</strong>ntréal-centre,<br />

Rapport d’activités 1996, <strong>Mo</strong>ntréal, Direction de Santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-<br />

Centre (Unité de Santé au travail <strong>et</strong> environnementale). Novembre 1997, 63 p.<br />

ASSELIN, Serge. Répertoire de sites intern<strong>et</strong> relatifs aux allergies respiratoires <strong>et</strong><br />

à l’aérobiologie, <strong>Mo</strong>ntréal, Direction de Santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre (Unité<br />

de Santé au travail <strong>et</strong> environnementale). 1997, 7 p.<br />

ASSELIN, Serge <strong>et</strong> autres. Apport du capteur hyperspectral AISA à la cartographie<br />

<strong>des</strong> populations d’Ambrosia artemisifolia de l’île de <strong>Mo</strong>ntréal. Étude de validation<br />

– campagne d’échantillonnage 1997, <strong>Mo</strong>ntréal, Direction de Santé publique de<br />

<strong>Mo</strong>ntréal-Centre (Unité de Santé au travail <strong>et</strong> environnementale). 1998, 31 p.<br />

ASSELIN, Serge, <strong>et</strong> autres. Liens entre les pollens allergènes, leur mesure <strong>et</strong> les<br />

symptômes ressentis, <strong>Mo</strong>ntréal, Direction de Santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre<br />

(Unité de Santé au travail <strong>et</strong> environnementale). 1998, 35 p.<br />

BACHAND, Suzanne, en collaboration avec Claudine CHRISTIN. Herbes à poux :<br />

guide de gestion <strong>et</strong> nouvelles métho<strong>des</strong> de contrôle, <strong>Mo</strong>ntréal, Direction de Santé<br />

publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre (Unité de Santé au travail <strong>et</strong> environnementale).<br />

1996, 202 p.<br />

CHRISTIN, Claudine <strong>et</strong> Richard MAZUR. État de la situation sur l’herbe à poux dans<br />

l’île de <strong>Mo</strong>ntréal. Direction de Santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre (Unité de Santé<br />

au travail <strong>et</strong> environnementale). 1994, 42 p.<br />

CHRISTIN, Claudine. Journée provinciale d’arrachage de l’herbe à poux. Dimanche<br />

le 11 juill<strong>et</strong> 1993. DSA de l’Hôpital général du Lakeshore. 1993, 79 p.<br />

COMMUNAUTÉ URBAINE DE QUÉBEC. Campagne de lutte contre la prolifération de<br />

l’Ambrosia 2001, Bilan <strong>des</strong> activités, Québec, Communauté urbaine de Québec,<br />

2001, 13 p.<br />

CREVIER, Hélène <strong>et</strong> Anne-Marie GOULET. Herbe à poux : trousse de formation,<br />

Longueuil, Régie régionale de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux de la <strong>Mo</strong>ntérégie,<br />

1998 (cahier d’animation), 11 acétates couleur <strong>et</strong> 3 photographies grand format).<br />

49


DIRECTION DE LA SANTÉ PUBLIQUE DE MONTRÉAL-CENTRE. Actes de l’atelier<br />

d’échange du 24 mars 1998, <strong>Mo</strong>ntréal. Herbe à poux. Gestion <strong>et</strong> contrôle de<br />

l’herbe à poux : tour d’horizon <strong>des</strong> expériences réalisées, <strong>Mo</strong>ntréal, Direction de<br />

Santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre (Unité de Santé au travail <strong>et</strong><br />

environnementale). 1999, 223 p.<br />

DITOMMASO, Antonio <strong>et</strong> Richard MASSICOTTE. Vers une gestion intégrée <strong>et</strong> durable<br />

<strong>des</strong> dépendances vertes : le contrôle biologique de la p<strong>et</strong>ite herbe à poux par<br />

l’établissement d’un couvert végétal compétif. Rapport final. Soumis au Service de<br />

l’environnement <strong>et</strong> <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> d’intégration au milieu (SEÉIM) du ministère <strong>des</strong><br />

Transports du Québec. Mars 2002, 268 p.<br />

GOULET, Lise, Claudine Christin <strong>et</strong> Élisab<strong>et</strong>h Hudon. Prévalence <strong>et</strong> gravité <strong>des</strong><br />

symptômes d’allergie respiratoire chez les résidants de l’île de <strong>Mo</strong>ntréal, Rapport<br />

d’enquête. Direction de Santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre (Unité de Santé au<br />

travail <strong>et</strong> environnementale). Juin 1996, 20 p.<br />

MAUPIN, Patrick <strong>et</strong> Marie-Claude BOIVIN. Reconaissance <strong>des</strong> populations<br />

d’Ambrosia artemisiifolia sur l’île de <strong>Mo</strong>ntréal à l’aide d’un capteur<br />

hyperspectral, Étude <strong>des</strong> propriétés spectrales <strong>et</strong> de l’écologie végétale. Direction<br />

de Santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre (Unité de Santé au travail <strong>et</strong><br />

environnementale). Novembre 1998, 22 p.<br />

MASSON, Élisab<strong>et</strong>h, en collaboration avec Élaine GRIGNON. Programme<br />

d’intervention visant le contrôle de l’herbe à poux <strong>et</strong> la réduction de la<br />

prévalence de la rhinite allergique saisonnière en <strong>Mo</strong>ntérégie : rapport d’activités<br />

1997, Saint-Hubert, Régie régionale de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux de la<br />

<strong>Mo</strong>ntérégie, 1998, 76 p.<br />

MASSON, Élisab<strong>et</strong>h, en collaboration avec Anne-Marie GOULET. Programme<br />

d’intervention visant le contrôle de l’herbe à poux <strong>et</strong> la réduction de la<br />

prévalence de la rhinite allergique saisonnière en <strong>Mo</strong>ntérégie : rapport d’activités<br />

1998, Saint-Hubert, Régie régionale de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux de la<br />

<strong>Mo</strong>ntérégie, 1999, 95 p.<br />

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC. Herbe à poux :<br />

agissons sur–le-champ !, Québec, Ministère de la Santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> Services sociaux du<br />

Québec, 1997, affiche <strong>et</strong> dépliant. Disponible à la direction de la santé publique<br />

<strong>des</strong> Régies régionales de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux.<br />

MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ. République Française. Dossier<br />

d’information - guide méthodologique en région Rhône-Alpes. La lutte contre<br />

l’Ambrosia.<br />

MRC DES MOULINS. L’herbe à poux, j’en viens à bout. MRC <strong>des</strong> <strong>Mo</strong>ulins, dépliant.<br />

PAQUETTE, Daniel, MD. DIRECTION DE LA SANTÉ PUBLIQUE DE QUÉBEC. La rhinite<br />

allergique <strong>et</strong> le pollen de l’herbe à poux à Québec de 1994 à 1998. Régie régionale<br />

de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux de Québec, 2003, 24 p.<br />

50


RADIO-CANADA. Herbe à poux, Émission Découverte, <strong>Mo</strong>ntréal, 6 juin 1997, 11<br />

minutes, vidéocass<strong>et</strong>te VHS.<br />

TABLE QUÉBÉCOISE SUR L’HERBE À POUX. Fiches d’aide à la décision.<br />

2002, 11 fiches.<br />

TOUPIN, Manon. Proposition d’un programme provincial quadriennal de lutte<br />

contre l’herbe à poux visant l’amélioration de la santé publique. Université Laval.<br />

1992, 123 p.<br />

VÉZINA Daniel, Ph.D. Guide pour la répression de l’Ambrosia <strong>et</strong> l’entr<strong>et</strong>ien <strong>des</strong><br />

espaces verts. Association de lutte contre l’Ambrosia A.L.C.A.-Québec Inc.<br />

Novembre 1993. Révisé en juin 1994, 47 p.<br />

VILLE DE QUÉBEC. Plan d’action triennal 2003-2005. Gestion de l’Ambrosia. Service<br />

de l’environnement. Février 2003, 33 p.<br />

51


Personnes contactées :<br />

Association de lutte contre l’Ambrosia (A.L.C.A.-Québec)<br />

Gertrude <strong>Mo</strong>rency<br />

Gestion intégrée <strong>des</strong> espaces verts<br />

Ville de Québec<br />

René Pronovost<br />

Agence de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux de <strong>Mo</strong>ntréal, Direction de santé publique<br />

Claudine Christin<br />

Agence de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux de la Capitale-Nationale, Direction de<br />

santé publique<br />

Denis Gauvin<br />

Agence de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux de la <strong>Mo</strong>ntérégie, Direction de santé<br />

publique<br />

Elisab<strong>et</strong>h Masson<br />

Union <strong>des</strong> municipalités du Québec<br />

Marieke Cloutier<br />

Fédération Québécoises <strong>des</strong> Municipalités<br />

Charles Innes, directeur de l’administration <strong>et</strong> du mark<strong>et</strong>ing<br />

Ministère du Déveollepemt durable, de l’Environnement <strong>et</strong> <strong>des</strong> Parcs<br />

Fabienne Gauthier<br />

Ministère de l’Agriculture, <strong>des</strong> Pêcheries <strong>et</strong> de l’alimentation du Québec<br />

Claude J. Bouchard<br />

Cartographie<br />

Ville de <strong>Mo</strong>ntréal, arrondissement Anjou<br />

Service <strong>des</strong> travaux publics<br />

Carole Guilbault<br />

Couvert végétal compétitif<br />

Ministère <strong>des</strong> Transports du Québec<br />

Jean-Pierre Beaumont<br />

Agence de la santé <strong>et</strong> <strong>des</strong> services sociaux de Lanaudière, Direction de santé<br />

publique<br />

Docteur Suzanne Hamel-Fortin<br />

Ville de Richelieu<br />

Guide du citoyen<br />

Françoise Ladouceur<br />

52


Sites intern<strong>et</strong> consultés:<br />

1. Association de lutte contre l’Ambrosia (A.L.C.A.-Québec)<br />

http://ecoroute.uqcn.qc.ca/group/alca/accueil.html<br />

http://ecoroute.uqcn.qc.ca/group/alca/travaux.html<br />

2. Association <strong>des</strong> allergologues <strong>et</strong> immunologues du Québec<br />

www.allerg.qc.ca<br />

http://www.allerg.qc.ca/indexf.htm<br />

3. Association <strong>des</strong> services en horticulture ornementale du Québec<br />

www.fihoq.qc.ca/html/ashoq.html<br />

4. Environnement Québec<br />

http://www.menv.gouv.qc.ca/chronique/2002/sept-dec/020919_herbe.htm<br />

5. Fédération Québécoise <strong>des</strong> Municipalités<br />

Informations <strong>des</strong>tinées aux membres<br />

www.fqm.ca<br />

6. Groupe de travail pour la sensibilisation sur les pestici<strong>des</strong> en milieu urbain<br />

http://www.clic.n<strong>et</strong>/~atquebec/TQ.htm<br />

7. Herbier virtuel du MAPAQ<br />

http://www.agr.gouv.qc.ca/dgpar/arico/herbierv/compherbier-artvu.htm<br />

8. Inforoute municipale (actualités)<br />

www.inforoutemunicipale.qc.ca<br />

9. Météomédia<br />

http://www.m<strong>et</strong>eomedia.com/inter/savoir/Pages/pollen.htm<br />

10. Ministère <strong>des</strong> Affaires municipales <strong>et</strong> de la Métropole<br />

www.mamm.gouv.qc.ca<br />

11. Ministère de l’Agriculture, <strong>des</strong> Pêcheries <strong>et</strong> de l’Alimentation du Québec<br />

http://www.agr.gouv.qc.ca/dgpar/arico/herbpoux.htm<br />

12. Nature-Action Québec<br />

www.nature-action.qc.ca<br />

13. Agence de développement de réseaux locaux de services de santé <strong>et</strong> de<br />

services sociaux : Directions de santé publique <strong>Mo</strong>ntréal-Centre<br />

http://www.santepub-mtl.qc.ca/Environnement/herbe/controle.html<br />

14. Santé Canada<br />

Pelouses saines (terrains municipaux, terrains d’écoles, entr<strong>et</strong>ien <strong>des</strong> espaces verts)<br />

www.healthylawns.n<strong>et</strong>/francais/html/references-f.shtml<br />

53


15. Santé Canada<br />

Pelouses saines (terrains d’écoles)<br />

www.healthylawns.n<strong>et</strong>/francais/html/ecoles-f.shtml<br />

16. Santé Canada<br />

Pelouses saines<br />

www.healthylawns.n<strong>et</strong>/francais/html/amateurs-f.shtml<br />

17. Table <strong>québécois</strong>e sur l’herbe à poux<br />

Direction de la santé publique de <strong>Mo</strong>ntréal-Centre<br />

www.santepub-mtl.qc.ca/Environnement/herbe/herbeapouxindex.html<br />

http://www.santepub-mtl.qc.ca/Environnement/herbe/lutte.html<br />

18. Techniques de contrôle alternatives utilisables en milieu urbain (site français)<br />

http://www.zones-non-agricoles.com/web/brev<strong>et</strong>1/rap.htm<br />

19. Union <strong>des</strong> Municipalités du Québec<br />

www.umq.qc.ca<br />

20. Agence de développement de réseaux locaux de services de santé <strong>et</strong> de<br />

services sociaux : Directions de santé publique<br />

http://www.rrsss04.gouv.qc.ca/sante_environnement/herbe_a_poux.html?Her<br />

be%20>%20poux=page_herbe_a_poux.html<br />

21. Canada newswire<br />

http://www.newswire.ca/releases/April2002/26/c8843.html<br />

Pour se procurer le dossier herbe à poux<br />

On peut obtenir <strong>des</strong> copies du Dossier herbe à poux : fiches d’aide à la<br />

décision, en composant le<br />

450-928-6777, poste 4051.<br />

Coût : 10 $ (7 $ à l’achat de 5 exemplaires <strong>et</strong> plus).<br />

On peut également consulter les fiches d’aide à la décision sur le site<br />

www.santepub-mtl.qc.ca/environnement/herbe/index.html<br />

54


Questionnaire d’appréciation<br />

(Cocher TOUT ce qui s’applique)<br />

Nom (facultatif) : ____________________________________<br />

Fonction : __________________________________________<br />

Ville : ______________________________________________<br />

Contenu théorique :<br />

compl<strong>et</strong> trop complexe manque de détails<br />

incompl<strong>et</strong> facilement accessible trop de détails<br />

L’information la plus utile ____________________________________________<br />

L’information la moins utile __________________________________________<br />

Des obj<strong>et</strong>s de préoccupations non traités _______________________________<br />

Contenu pratique :<br />

compl<strong>et</strong> trop complexe applicable sur le terrain<br />

incompl<strong>et</strong> facilement accessible _____________________<br />

Durée :<br />

adéquate trop longue trop courte<br />

_____________________<br />

Organisation de la séance de formation :<br />

standard originale implique les participants<br />

_____________________<br />

Formateur :<br />

dynamique intéressant ennuyant peu convainquant<br />

articulé niveau de langage adéquat difficile à suivre<br />

habil<strong>et</strong>é à engager la discussion <strong>et</strong> à favoriser la participation<br />

bonne connaissance de la matière<br />

_____________________<br />

Comment devrions-nous offrir la formation Ambrosia?<br />

power point acétates diaporama<br />

magistrale sur le terrain _____________________<br />

55


Questionnaire d’acquisition de connaissances<br />

(Cocher TOUT ce qui s’applique)<br />

La plante<br />

Quel est le nom commun donné à Ambrosia? ____________________________<br />

Quels sont les habitats où on peut la r<strong>et</strong>rouver?<br />

milieu perturbé milieu non-perturbé<br />

sol pauvre<br />

sol riche<br />

en forêt en ville en zone agricole<br />

C’est une plante pionnière, ce caractère signifie qu’elle….<br />

tolère bien la présence d’autres plantes<br />

s’implante en premier sur un terrain bouleversé <strong>et</strong> tolère mal la présence<br />

d’autres plantes<br />

Quelles sont ses principales caractéristiques?<br />

Hauteur : 2 à 10 cm 10 à 50 cm 2 à 150 cm<br />

Feuilles : vertes avec le <strong>des</strong>sous blanc vertes <strong>des</strong> 2 côtés<br />

très fortement découpées très faiblement découpées<br />

Plant : difficile à arracher facile à arracher<br />

meurt à l’automne<br />

survie à l’hiver<br />

pas de démangeaison démangeaisons si on y touche<br />

Combien de temps les graines peuvent-elles survivre dans le sol?<br />

40 jours 2 à 3 ans jusqu’à 10 ans jusqu’à 40 ans<br />

Législation<br />

À quel(s) niveau(x) peut-on agir sur la prévention <strong>et</strong> le contrôle de l’Ambrosia ?<br />

municipal provincial fédéral<br />

Vrai ou faux? Une municipalité peut élaborer sa propre législation concernant<br />

le contrôle de l’Ambrosia.<br />

vrai faux<br />

56


Santé<br />

Quels genres de problèmes Ambrosia pose-t-elle pour la santé?<br />

respiratoire<br />

dermatologique (irritation de la peau)<br />

allergique<br />

empoisonnement alimentaire<br />

Quels en sont les principaux symptômes?<br />

cloques sur la peau démangeaisons de la peau<br />

insuffisance respiratoire picotements <strong>des</strong> yeux <strong>et</strong> du nez<br />

éternuements<br />

maux de ventre<br />

palpitations cardiaques écoulement <strong>des</strong> yeux <strong>et</strong> du nez, rougeurs<br />

Quelle partie de la plante pose un problème pour la santé?<br />

la tige <strong>et</strong> les feuilles la sève les graines le pollen<br />

Combien coûte, au minimum, par année, ce problème de santé?<br />

+ de 50 000 $ + de 500 000 $ + de 5 millions $ + de 50 millions $<br />

Dans les régions où l’on r<strong>et</strong>rouve l’Ambrosia, quel pourcentage de la<br />

population est affectée par sa présence?<br />

moins de 1 % environ 5 % environ 10 % plus de 10 %<br />

Techniques de contrôle<br />

Quand est-il mieux d’agir?<br />

au printemps en été en automne<br />

avant que la plante fleurisse<br />

avant la libération du pollen<br />

avant que la plante s’installe<br />

avant que la plante monte en graines<br />

après que la plante ait atteint sa taille maximale<br />

Pourquoi? __________________________________________________________<br />

Quelle est la meilleure méthode pour maîtriser le problème de l’Ambrosia ?<br />

préventive (évaluation de la végétation existante <strong>et</strong> amendement <strong>des</strong> sols<br />

pour favoriser les plantes compétitives)<br />

préventive (emploi de copeaux de bois, de pierres ou d’un couvert végétal)<br />

de contrôle (arrachage)<br />

de contrôle (tonte, fauchage)<br />

de contrôle (source thermique)<br />

de contrôle (herbici<strong>des</strong>)<br />

ça dépend du degré d’infestation<br />

ça dépend de l’endroit où la méthode sera utilisée (présence de population<br />

vulnérable, grande étendue, <strong>et</strong>c.)<br />

57


Questionnaire d’intention de mise en pratique<br />

(Cocher TOUT ce qui s’applique)<br />

Dans la mesure où les outils de formation vous seraient fournis- formation sur<br />

support électronique ou acétates <strong>et</strong> le cahier du formateur (qui contient la<br />

r<strong>et</strong>ranscription de chaque diapositive ainsi que de nombreux détails sur tous<br />

les aspects traités);<br />

Votre organisation municipale serait-elle intéressée <strong>et</strong> favorable à faire former<br />

ses intervenants? Si oui, alors pourriez-vous jouer le rôle de formateur?<br />

oui non peut-être cela ne dépend pas de moi<br />

Préférez-vous une formation<br />

dispensée par un membre du personnel de votre municipalité<br />

donnée par une ressource externe<br />

individuelle (une municipalité à la fois)<br />

regroupant plusieurs municipalités<br />

De combien de temps disposeraient vos collègues pour c<strong>et</strong>te formation?<br />

30 minutes 60 minutes 2 à 3 heures une demie-journée<br />

Seriez-vous prêt à investir dans ce genre de formation?<br />

oui non peut-être cela ne dépend pas de moi<br />

Quelle somme pourrait être investie pour les services d’un formateur?<br />

100 $ 500 $ 1000 $ 1500 $ 2000 $<br />

Quelle somme pourrait être investie pour ach<strong>et</strong>er les outils de formation?<br />

100 $ 500 $ 1000 $ 1500 $ 2000 $<br />

À l’intérieur de votre organisation, combien de personnes devraient bénéficier<br />

d’une formation comme celle-ci? (indiquer le titre d’emploi <strong>et</strong> le nombre)<br />

________________ ________________ ________________<br />

À quel moment de l’année serait-il préférable d’offrir une formation comme<br />

celle-ci?<br />

au printemps à l’été à l’automne à l’hiver<br />

(précisez un mois : ___________________ )<br />

Le feriez-vous systématiquement, année après année?<br />

oui non peut-être cela ne dépend pas de moi<br />

Comment classez-vous le problème engendré par l’Ambrosia (herbe à poux)<br />

pour votre municipalité?<br />

prioritaire préoccupant important mais non prioritaire<br />

non prioritaire non préoccupant important <strong>et</strong> prioritaire<br />

58


Questionnaire d’acquisition de connaissances<br />

(corrigé)<br />

La plante<br />

Quel est le nom commun donné à Ambrosia?<br />

Herbe à poux!<br />

Quels sont les habitats où on la r<strong>et</strong>rouve?<br />

✓milieu perturbé ✓ sol pauvre ✓en ville ✓en zone agricole<br />

C’est une plante pionnière, ce caractère signifie qu’elle….<br />

✓ tolère mal la présence d’autres plantes<br />

Quelles sont ses principales caractéristiques?<br />

Hauteur : ✓2 à 150 cm<br />

Feuilles : ✓ vertes <strong>des</strong> 2 côtés ✓ très fortement découpées<br />

Plant : ✓facile à arracher ✓meurt à l’automne<br />

✓on peut y toucher mains nues<br />

Combien de temps les graines peuvent-elles survivre dans le sol?<br />

✓ jusqu’à 40 ans<br />

Santé<br />

Quels genres de problèmes Ambrosia pose-t-elle pour la santé?<br />

✓respiratoire<br />

✓allergique<br />

Quels en sont les principaux symptômes? ✓ insuffisance respiratoire<br />

✓ éternuements ✓ picotements <strong>des</strong> yeux <strong>et</strong> du nez<br />

✓ écoulements <strong>des</strong> yeux <strong>et</strong> du nez, rougeurs<br />

Quelle partie de la plante pose un problème pour la santé?<br />

✓le pollen<br />

Combien coûte, au minimum, par année, ce problème de santé?<br />

✓plus de 50 millions $ (en 1992)<br />

Dans les régions où l’on r<strong>et</strong>rouve l’Ambrosia, quel pourcentage de la<br />

population est affecté par sa présence? ✓environ 17,5 %<br />

59


Techniques de contrôle<br />

À quelle période de l’année est-ce préférable d’agir?<br />

✓au printemps : avant que la plante s’installe<br />

✓ en été : avant la libération du pollen<br />

Pourquoi?<br />

✓Idéalement on fait de la prévention (printemps) pour empêcher la plante de<br />

s’installer<br />

✓automne <strong>et</strong> hiver pour bien planifier le plan de contrôle<br />

Quelle est la meilleure méthode pour maîtriser le problème de l’Ambrosia ?<br />

✓préventive (emploi de copeaux de bois, de pierres ou d’un couvert végétal)<br />

✓ de contrôle (arrachage, tonte <strong>et</strong> fauchage)<br />

(ça dépend du degré d’infestation <strong>et</strong> de l’endroit où la méthode sera utilisée)<br />

Législation<br />

À quel(s) niveau(x) peut-on agir sur la prévention <strong>et</strong> le contrôle de l’Ambrosia ?<br />

✓ municipal ✓provincial<br />

Vrai ou faux? Une municipalité peut élaborer sa propre législation concernant<br />

le contrôle de l’Ambrosia.<br />

✓ vrai<br />

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