LEONHARD EULER ET LA MUSIQUE
LEONHARD EULER ET LA MUSIQUE
LEONHARD EULER ET LA MUSIQUE
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
REPERES - IREM. N° 62 - janvier 2006<br />
<strong>LEONHARD</strong> <strong>EULER</strong><br />
<strong>ET</strong> <strong>LA</strong> <strong>MUSIQUE</strong><br />
On considère à présent le chiffre 3 × 3, c’est<br />
à dire 9. Il y a un rapport de 2 à 3 entre 9 et<br />
la fréquence du son c . Ainsi, le son cherché,<br />
à savoir le son de fréquence égale à 9, est la<br />
=<br />
quinte de c , c’est-à-dire g . Afin de pouvoir<br />
définir les fréquences des octaves inférieures<br />
—<br />
des sons c , ƒ et g avec des valeurs entières,<br />
on est amené à donner la valeur 9 à la fréquence<br />
du son G. Les proportions entre les différents<br />
sons demeurant identiques, on obtient<br />
le tableau de l’encadré 1 ci-dessous.<br />
2.3. Une autre espèce<br />
d’accord : les dissonances<br />
=<br />
A partir du tableau précédent, on considère<br />
l’intervalle de F à G. On a un rapport de<br />
8 à 9 entre les fréquences et on appelle cet intervalle<br />
seconde ou ton majeur.<br />
D’autre part, l’intervalle de G à f, qui<br />
renferme une proportion de 9 à 16 est nommé<br />
septième. Comme ces proportions sont exprimées<br />
avec des nombres relativement grands,<br />
ces deux intervalles ne sont plus considérés<br />
comme des consonances : on les appelle dissonances.<br />
—<br />
A présent, on considère le nombre :<br />
18 2<br />
3 × 3 × 3, c’est-à-dire 27. On a — = – . Par conséquent,<br />
le son de fréquence égale à 27 est la<br />
27 3<br />
quinte<br />
de g qui est donc le ton d . Comme 27 est<br />
un nombre impair, on l’on a établi précédemment,<br />
on construit le tableau de l’encadré<br />
2 ci-dessous.<br />
A partir de là, on définit la tierce mineure<br />
qui consiste en un intervalle où le rapport<br />
entre les fréquences des sons est de 27 à 32<br />
et lorsque celui-ci est de 16 à 27, on nomme<br />
cet intervalle une sixte majeure. L’intervalle<br />
D à F est donc une tierce mineure alors que<br />
l’intervalle de F à d est une sixte majeure. Il<br />
est évident que ces intervalles sont également<br />
des dissonances.<br />
2.4. Les 12 tons de la musique<br />
On introduit à présent le chiffre 5 et on<br />
cherche le son qui aura cinq fois plus de vibrations<br />
en une seconde que le son F. En se référant<br />
au tableau précèdent, on constate que le<br />
son cherché (de fréquence égale à 160) se situe<br />
—<br />
=<br />
entre g et c . Le son cherché est le ton a .<br />
—<br />
—<br />
Encadré 1<br />
C F G c f g<br />
—<br />
c<br />
—<br />
ƒ<br />
—<br />
g<br />
=<br />
c<br />
=<br />
ƒ<br />
=<br />
g<br />
≡<br />
c<br />
6 8 9 12 16 18 24 32 36 48 64 72 96<br />
Encadré 2<br />
C D F G c d f g<br />
—<br />
c<br />
—<br />
d<br />
—<br />
ƒ<br />
—<br />
g<br />
=<br />
c<br />
=<br />
d<br />
=<br />
ƒ<br />
=<br />
g<br />
≡<br />
c<br />
24 27 32 36 48 54 64 72 96 108 128 144 192 216 256 288 384<br />
47