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Le Rossignol - CNDP

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teledoc<br />

le petit guide télé pour la classe<br />

2006<br />

2007<br />

<strong>Le</strong> <strong>Rossignol</strong><br />

Un film de Christian Chaudet<br />

(2004), sur un opéra d’Igor<br />

Stravinski d’après H. C. Andersen,<br />

coproduit par Arte France, Agat<br />

Films & Cie et Mikros Image,<br />

avec Natalie Dessay, Marie<br />

McLaughlin, Violeta Urmana,<br />

l’Orchestre et les Chœurs de<br />

l’Opéra national de Paris dirigés<br />

par James Conlon.<br />

50 min<br />

Sur un opéra d’Igor Stravinski inspiré d’un conte<br />

d’Andersen, chanté notamment par la soprano<br />

Nathalie Dessay, le réalisateur Christian Chaudet a<br />

conçu une fable poétique et ironique, en faisant appel<br />

aux techniques d’animation virtuelle numériques et<br />

en transposant l’opéra dans un monde dirigé par les<br />

médias.<br />

ARTE<br />

SAMEDI 25 NOVEMBRE, 22 h30


Une forme musicale: le conte lyrique<br />

Éducation musicale et français, sixième<br />

<strong>Le</strong> <strong>Rossignol</strong> fut pensé par<br />

Stravinski comme une<br />

œuvre hors normes, à michemin<br />

entre l’opéra et le<br />

ballet. Christian Chaudet en<br />

réalise une adaptation sous<br />

forme de film d’animation<br />

musical, dans lequel les<br />

chanteurs apparaissent sur<br />

fond de décors virtuels. Il<br />

transpose l’univers<br />

intemporel d’Andersen dans<br />

un monde technologique,<br />

dominé par les médias, mais<br />

préserve l’exotisme et<br />

l’imaginaire du conte en<br />

présentant ce récit comme<br />

le rêve éveillé d’un jeune<br />

garçon. Un pêcheur lui<br />

raconte l’histoire du toutpuissant<br />

Empereur de Chine<br />

dont le chant du <strong>Rossignol</strong><br />

provoque un instant de<br />

grâce qui lui tire des<br />

larmes. <strong>Le</strong> public du show<br />

médiatique qui le met en<br />

scène préférera néanmoins<br />

les excentricités vulgaires<br />

d’une poupée mécanique<br />

envoyée par l’Empereur du<br />

Japon. <strong>Le</strong> <strong>Rossignol</strong> reprend<br />

sa liberté, banni par<br />

l’Empereur. Alors que celuici<br />

se meurt, le <strong>Rossignol</strong><br />

réapparaît et lui rend la vie<br />

par son chant merveilleux.<br />

Rédaction Emmanuel Richard, professeur<br />

d’éducation musicale<br />

Crédit photo Agat Films & Cie<br />

Édition Anne Peeters et Émilie Nicot<br />

Maquette Annik Guéry<br />

Ce dossier est en ligne sur le site<br />

de Télédoc.<br />

www.cndp.fr/tice/teledoc/<br />

L’adaptation musicale d’une forme<br />

littéraire<br />

> Travailler sur les invariants du conte, en<br />

relever les éléments caractéristiques. Repérer<br />

leurs prolongements musicaux. Comprendre<br />

les enjeux d’une adaptation musicale et<br />

cinématographique.<br />

• Un bouleversement de la structure narrative. On<br />

précisera de quelle manière est narrée l’histoire<br />

en remarquant que Stravinski avait donné au récit<br />

d’Andersen la forme d’une chanson rapportée par<br />

un vieux pêcheur. Dans le film, Christian Chaudet<br />

présente l’ensemble comme le rêve éveillé d’un<br />

enfant. <strong>Le</strong>s enchâssements du récit sont donc<br />

des apports au texte original par le compositeur<br />

tout d’abord, par le réalisateur ensuite. On remarquera<br />

que la forme chanson fait écho à la dimension<br />

orale du conte et lui apporte sa dimension<br />

sonore. De la même manière, la poterie du grandpère,<br />

en se transformant en lanterne magique,<br />

figure le cinéma et apporte au conte sa dimension<br />

visuelle. Dans cette interprétation, le pêcheur<br />

figure le compositeur, et le grand-père figure le<br />

réalisateur.<br />

• Une époque indéfinie. On remarquera que l’action<br />

est ancrée dans le passé indéfini des contes. La<br />

chanson du pêcheur en tant que genre musical<br />

renvoie à une forme ancestrale populaire de la<br />

musique et contribue à élever le récit au rang<br />

de conte. L’alternance couplet-refrain facilement<br />

identifiable renforce sa dimension traditionnelle.<br />

Christian Chaudet ajoute des éléments modernes<br />

(téléphone, ordinateurs, webcams…) qui placent<br />

l’action dans un futur indéterminé mais renvoient<br />

à un temps imaginaire propre au conte.<br />

• Un héros musicien. On remarquera que le<br />

<strong>Rossignol</strong> est le héros de cette histoire et qu’il<br />

y brille par ses qualités musicales. Il affronte<br />

l’épreuve d’une compétition musicale sous la<br />

forme d’un concert puis le bannissement de<br />

l’Empereur jusqu’à ce qu’il lui rende la vie par la<br />

beauté de son chant. Toutes ses qualités, sa<br />

modestie, sa candeur sont caractérisées musicalement<br />

dans la simplicité harmonieuse de son<br />

chant. Il a une alliée, la cuisinière, qui a comme<br />

lui une voix aiguë, et des opposants, l’empereur,<br />

le chambellan, la mort, qui ont tous des voix<br />

graves. L’œuvre est construite selon les péripéties<br />

du <strong>Rossignol</strong>. <strong>Le</strong>s trois actes nous décrivent la<br />

vie de la cour entièrement dirigée par l’intérêt<br />

qu’elle porte au <strong>Rossignol</strong>, à sa recherche, à sa<br />

présence puis à son absence et son retour. Ce<br />

sont ces péripéties qui déterminent la couleur<br />

musicale de chaque acte.<br />

• Du merveilleux et de l’inouï. On notera que les<br />

dimensions imposantes de l’orchestre et l’utilisation<br />

inhabituelle de certains instruments au sein<br />

d’un opéra (le piano, la mandoline, la guitare…)<br />

contribuent à créer un climat étrange, avec des<br />

sonorités envoûtantes et inouïes. <strong>Le</strong> pouvoir du<br />

<strong>Rossignol</strong> de ramener l’empereur à la vie tient<br />

à ses qualités musicales. La musique, les personnages<br />

qui s’expriment en chantant, sont un<br />

ressort du merveilleux au même titre que les<br />

effets spéciaux qui font apparaître des instruments<br />

de musique au moment de leur intervention.<br />

On remarquera également qu’il n’y a pas de<br />

frontière entre les hommes et les animaux. <strong>Le</strong><br />

<strong>Rossignol</strong> parle, son chant est traduit par la flûte<br />

traversière ou par la voix de Nathalie Dessay.<br />

• Des personnages et des voix «types». On définira<br />

les voix de chacun en remarquant que les personnages<br />

sont présentés de manière très simplifiée.<br />

<strong>Le</strong>s voix que le compositeur leur a assignées<br />

sont aussi des voix types. De manière tout à fait<br />

prévisible, le <strong>Rossignol</strong> est soprano colorature,<br />

l’Empereur est basse, la Mort est alto. On remarquera<br />

que le récitant est ténor, peut-être parce<br />

que c’est la voix qui a la fréquence la plus proche<br />

de la voix parlée et la plus intelligible.<br />

• Un ailleurs musical. On relèvera que l’action se<br />

situe dans un ailleurs représenté par une Chine<br />

millénaire joliment mise en images. On remarquera<br />

que dans le deuxième acte, Igor Stravinski<br />

utilise à outrance le mode pentatonique: ce mode,<br />

présenté de plus en sol bémol majeur, n’est donc<br />

constitué que des touches noires du piano sur<br />

lesquelles un jeune enfant peut très facilement<br />

improviser un mélodie orientalisante. On notera<br />

que les instruments à percussion, nombreux,<br />

participent à ce dépaysement musical. On notera<br />

par contre que la chanson du pêcheur, qui débute<br />

et qui clôt chaque acte, revêt un caractère russe<br />

très marqué qui s’accorde particulièrement bien<br />

avec la prosodie.<br />

La morale du conte et ses prolongements<br />

> Acquérir du vocabulaire musical, décrire<br />

des éléments musicaux précis, les interpréter<br />

dans un contexte dramatique pour leur<br />

donner du sens.<br />

• Rétablir les valeurs de la nuit. On précisera que<br />

le rossignol est un oiseau réputé pour chanter<br />

même la nuit (nightingale en anglais, Nachtigall<br />

en allemand). On remarquera que l’action a lieu


de nuit et que l’aube amène le dénouement du<br />

récit. On pourra repérer comment est traduite<br />

musicalement l’atmosphère nocturne du début<br />

de l’œuvre : les figures lancinantes des cordes,<br />

la nuance piano, l’enfoncement progressif dans le<br />

grave par l’ajout des violoncelles… On définira<br />

les éléments musicaux qui composent le chant<br />

du <strong>Rossignol</strong>. Il est a capella, débute par des<br />

vocalises avant que n’apparaisse le sens des mots.<br />

Il peut évoquer un instrument de musique par<br />

sa précision et sa virtuosité. Il est expressif,<br />

nuancé, varié, alternant les mélismes rapides et<br />

les longues tenues, au caractère improvisé. Sa<br />

ligne est chromatique : on pourra préciser l’étymologie<br />

de ce terme qui évoque les couleurs que<br />

la robe du rossignol n’a pas. Ses mélodies sont<br />

ornées de trilles, formées d’intervalles joints ou<br />

disjoints, chantés très legato ou au contraire<br />

staccato… On rapprochera ces caractéristiques<br />

de qualités humaines telles que l’inventivité, la<br />

spontanéité, la générosité des sentiments, etc.<br />

On remarquera que ce chant n’est pas du tout<br />

imitatif de celui d’un rossignol mais qu’il se<br />

rapporte en fait à un idéal vocal élaboré par la<br />

culture occidentale.<br />

• Dénoncer les fausses valeurs. On commentera<br />

la manière dont est évoquée la vie officielle de la<br />

cour par les cuivres et les percussions. On remarquera<br />

que Stravinski utilise alors les instruments<br />

les plus sonores de l’orchestre en privilégiant des<br />

effets de masse spectaculaires qui évoquent,<br />

chose difficile en musique, le bruit de la cour.<br />

On notera que c’est pour Stravinski l’occasion de<br />

réinvestir les récentes trouvailles orchestrales de<br />

L’Oiseau de feu, de Petrouchka, ou encore du Sacre<br />

du printemps, de montrer toute la profusion de sa<br />

pâte orchestrale, la richesse de sa palette sonore.<br />

Cela nous prépare surtout à un contraste saisissant<br />

avec le chant du <strong>Rossignol</strong>. On remarquera<br />

que contrairement à lui, le Chambellan et<br />

l’Empereur chantent de manière toujours identique,<br />

beaucoup plus hachée, toujours fort et<br />

grave. On détaillera les éléments musicaux qui<br />

caractérisent l’ersatz du <strong>Rossignol</strong>, son double<br />

artificiel. Il est en fait privé de voix puisqu’il s’agit<br />

d’un hautbois. Sa mélodie est répétitive, sans<br />

inventivité, bêtement agile. Elle est simplement<br />

formée d’une petite cellule de deux notes<br />

conjointes maintes fois transposée. Elle est sans<br />

liberté rythmique, d’une régularité mécanique,<br />

sans nuances. Elle est répétée jusqu’à lasser.<br />

• Un plaidoyer pour l’authenticité et l’humilité.<br />

L’incapacité de l’Empereur à distinguer le vrai du<br />

faux, et sa préférence pour la prétention du<br />

rossignol mécanique ont attiré la Mort. <strong>Le</strong> troisième<br />

acte est plongé dans les sonorités noires<br />

des cuivres et du chant de l’alto. <strong>Le</strong>s tempi lents<br />

et les longues tenues évoquent l’immobilité et<br />

l’absence de vie. Lorsque la Mort se rend au chant<br />

du <strong>Rossignol</strong>, les couleurs les plus sombres de<br />

l’orchestre s’estompent en même temps que<br />

celles créées par les effets visuels de Christian<br />

Chaudet. La musique devient méditative, suspendue<br />

avant d’être habitée de nouveau par de<br />

petites valeurs rythmiques qui lui redonnent<br />

vie. Tous les éléments du film convergent vers<br />

ce sentiment de renaissance lié à l’aube, au jour<br />

nouveau nourri des expériences et des rêves de la<br />

nuit. On écoutera les paroles du <strong>Rossignol</strong> qui<br />

évoquent la clarté de la lune et des étoiles. On<br />

pourra discuter la décision de son retour dans la<br />

forêt : son insensibilité aux biens matériels, la<br />

nécessité qu’il éprouve de chanter pour tous les<br />

hommes… On discutera de l’adaptation faite par<br />

Christian Chaudet, en précisant que toutes les<br />

idées autour des objets manufacturés grossièrement,<br />

en masse, et étiquetés pour être vendus<br />

viennent de lui. On leur opposera la poterie fabriquée<br />

de ses mains par le grand-père qui se révélera<br />

être une lanterne magique, support de notre<br />

initiation et de celle du petit garçon.<br />

Pour en savoir plus<br />

• <strong>Le</strong> <strong>Rossignol</strong>, film musical de Christian Chaudet.<br />

Virgin Classics, 2005. DVD vidéo.<br />

• <strong>Le</strong> <strong>Rossignol</strong>, opéra d’Igor Stravinski . EMI Classics,<br />

1999. CD (enregistrement utilisé pour le film).<br />

• «Œdipus Rex et <strong>Le</strong> <strong>Rossignol</strong>», L’Avant-Scène Opéra,<br />

n° 174, Premières Loges, novembre 1996.<br />

• BOUCOURECHLIEV André, Igor Stravinsky, Fayard,<br />

coll. « <strong>Le</strong>s indispensables de la musique », 1989.<br />

• Un site propose la lecture en ligne d’une traduction<br />

du conte d’Andersen.<br />

http://www.hattemer.fr/Noel_contes/Conte_Andersen_<br />

<strong>Rossignol</strong>.htm<br />

■<br />

D’un rossignol à<br />

l’autre<br />

La musique a toujours joué<br />

un grand rôle dans la vie<br />

d’Andersen. Enfant, sa<br />

belle voix et son goût pour<br />

le chant lui ont valu le<br />

surnom de « petit rossignol<br />

de Fionie ». <strong>Le</strong> conte du<br />

<strong>Rossignol</strong> et l’Empereur lui<br />

a été inspiré par sa passion<br />

malheureuse pour la<br />

cantatrice Jenny Lind,<br />

surnommée « le <strong>Rossignol</strong><br />

suédois », dont il admirait<br />

le chant simple et limpide.<br />

Soucieuse de garder sa<br />

liberté, elle a refusé ses<br />

avances en même temps<br />

que celles du roi du<br />

Danemark. <strong>Le</strong> thème de ce<br />

conte avait tout pour<br />

séduire un musicien. À<br />

l’instar du mythe d’Orphée,<br />

il s’agit du pouvoir de la<br />

musique à triompher de la<br />

mort mais aussi de la<br />

liberté créatrice qui ne<br />

peut se limiter à la<br />

recherche de la gloire et de<br />

la fortune. Autant de<br />

questions qui ont dû se<br />

présenter à l’esprit de<br />

Stravinski lorsqu’il a repris<br />

en 1913 cet opéra<br />

commencé cinq ans plus tôt<br />

et interrompu par les<br />

impératifs des commandes<br />

et des succès de L’Oiseau de<br />

feu, Petrouchka et <strong>Le</strong> Sacre<br />

du printemps pour les<br />

Ballets Russes.


Distinguer le vrai du faux<br />

Fiche de travail<br />

Au centre de l’opéra, au<br />

milieu du deuxième<br />

acte, se déroule la<br />

scène principale de<br />

l’action. <strong>Le</strong>s deux<br />

rossignols, le vrai et le<br />

faux, exécutent leur<br />

chant face à<br />

l’empereur. Dans ce<br />

très beau moment<br />

musical, tous les<br />

moyens expressifs de la<br />

musique et de l’image<br />

concourent assez<br />

génialement à créer un<br />

maximum de sens et à<br />

préparer la morale du<br />

conte. Interpréter<br />

graphiquement ces<br />

deux chants permettra<br />

de travailler sur de<br />

nombreuses notions<br />

d’expressivité et sur le<br />

pouvoir de suggestion<br />

de la musique. En<br />

français, on prélèvera<br />

des informations dans<br />

un extrait du conte, on<br />

fera de l’analyse<br />

d’image et on réalisera<br />

une synthèse.<br />

1. Dessinez une courbe qui suive les mouvements du chant du <strong>Rossignol</strong> (10 premières<br />

secondes) en distinguant les notes courtes (points) des notes liées (traits).<br />

2. Faites la même chose pour le début du chant du rossignol mécanique.<br />

3. Quelles similitudes remarquez-vous entre les deux courbes <br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

4. <strong>Le</strong> vrai rossignol fait-il des différences… <strong>Le</strong> rossignol mécanique varie-t-il...<br />

oui non<br />

oui non<br />

... de nuances ❑ ❑<br />

... les nuances ❑ ❑<br />

... de phrasé (lié/détaché) ❑ ❑ ... le phrasé (lié/détaché) ❑ ❑<br />

... de tempo ❑ ❑<br />

... le tempo ❑ ❑<br />

5. Extrait du conte d’Andersen<br />

«[…] mais cela n’allait pas très bien, car le vrai rossignol chantait à sa façon et l’oiseau artificiel suivait le mouvement<br />

de ses cylindres. “Ce n’est pas de sa faute, dit le maître de musique, il chante particulièrement bien en mesure, il est<br />

tout à fait de mon école!” Alors, l’oiseau artificiel dut chanter tout seul… Il remportait autant de succès que le vrai,<br />

et, bien sûr, il était beaucoup plus joli à voir aussi: il brillait comme un bracelet et une broche. Trente-trois fois, il chanta<br />

le même morceau et pourtant il n’était pas fatigué. <strong>Le</strong>s gens auraient volontiers continué à l’écouter, mais l’empereur<br />

pensa que le rossignol vivant devait chanter un peu aussi maintenant… mais où était-il Personne n’avait remarqué<br />

qu’il s’était envolé par la fenêtre ouverte jusqu’à sa vaste forêt.» (in <strong>Le</strong> <strong>Rossignol</strong>, Gallimard-Pléiade, p. 237.)<br />

Dans le texte, relevez les formules qui évoquent l’aspect mécanique du rossignol de<br />

l’empereur du Japon.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

6. Images réelles ou virtuelles : comment sont représentés les deux rossignols <br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

7. Reliez par des flèches les expressions qui correspondent entre elles.<br />

Avec des notes piquées ■<br />

■ Nuancé, subtil<br />

Sans tempo ■<br />

■ Varié, inventif<br />

Mezzo-forte ou piano ■<br />

■ Libre<br />

Jamais deux fois identique ■<br />

■ Léger, délicat et fragile<br />

8. En vous inspirant des questions précédentes, expliquez pourquoi l’empereur est<br />

ému aux larmes par le chant du vrai rossignol.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

[Réponses suggérées]<br />

9. Pourquoi malgré tout le rossignol mécanique est-il plus applaudi que le vrai <br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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