la fille mal gardée - AROP, Association pour le Rayonnement de l ...
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BIOGRAPHIES<br />
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Musique :<br />
Louis-Joseph Ferdinand HÉROLD<br />
D’origine alsacienne, Ferdinand Hérold est l’unique fils <strong>de</strong> François-Joseph Hérold (1755-<br />
1802), pianiste et compositeur, et <strong>de</strong> Jeanne-Gabriel<strong>le</strong> Pascal. Il est <strong>le</strong> petit-fils d’un organiste,<br />
Nico<strong>la</strong>s Hérold. Entré au pensionnat Hix à l’âge <strong>de</strong> six ans, il suit <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> théorie musica<strong>le</strong><br />
avec François-Joseph Fétis (<strong>le</strong> futur éditeur <strong>de</strong> La Revue musica<strong>le</strong>). Á l’âge <strong>de</strong> sept ans, il sait jouer<br />
du piano et commence à composer. Son père s’oppose à ce qu’il fasse carrière dans <strong>la</strong> musique<br />
mais <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, en 1802, lui permet d’envisager sérieusement ce projet. Il entre au<br />
Conservatoire en 1806, où il a <strong>de</strong>s professeurs <strong>de</strong> tout premier p<strong>la</strong>n : son propre parrain Louis<br />
Adam (père du compositeur Adolphe Adam) au piano, Char<strong>le</strong>s Simon Catel en harmonie,<br />
Rodolphe Kreutzer en violon et Étienne Nico<strong>la</strong>s Méhul en composition. En 1810, il gagne <strong>le</strong> premier<br />
prix <strong>de</strong> piano, avec un morceau qu’il avait lui-même composé, ce qui ne s’était jamais vu. Il part<br />
<strong>pour</strong> l’Italie avec François Ru<strong>de</strong> et David d'Angers en 1813 après avoir remporté <strong>le</strong> Prix <strong>de</strong> Rome<br />
l’année précé<strong>de</strong>nte. Au printemps, il y compose sa première symphonie.<br />
En 1815, il s’instal<strong>le</strong> à Nap<strong>le</strong>s <strong>pour</strong> raisons <strong>de</strong> santé. Il y compose plusieurs morceaux, dont<br />
sa Secon<strong>de</strong> Symphonie et trois quatuors <strong>pour</strong> instruments à cor<strong>de</strong>s. Son premier opéra, La<br />
jeunesse d’Henri V est représenté au Teatro <strong>de</strong>l Fondo, sous <strong>le</strong> pseudonyme <strong>de</strong> Landriani. Alors<br />
que <strong>le</strong>s compositeurs français étaient généra<strong>le</strong>ment <strong>mal</strong> reçus, il gagne <strong>la</strong> faveur du public mais<br />
pas cel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s compositeurs napolitains. Murat l’engage <strong>pour</strong> enseigner <strong>le</strong> piano à ses <strong>fil<strong>le</strong></strong>s, si bien<br />
qu’après son exécution, il doit quitter l’Italie. Il passe alors par l’Autriche, où Metternich l’emploie<br />
quelques mois, puis séjourne à Munich et en Suisse, et regagne Paris. C’est alors qu’il acquiert <strong>la</strong><br />
célébrité grâce à un opéra écrit en col<strong>la</strong>boration avec François-Adrien Boïeldieu, Char<strong>le</strong>s <strong>de</strong> France<br />
(1816). Il connaît encore <strong>le</strong> succès cette même année avec un second opéra, Les Rosières, dédié à<br />
son ami et professeur Méhul. Si La clochette (1817) est aussi une réussite, ce n’est pas <strong>le</strong> cas <strong>de</strong>s<br />
opéras suivants, Premier venu et Les troqueurs (1819). De mauvais choix <strong>de</strong> livrets compromettent<br />
éga<strong>le</strong>ment L’amour p<strong>la</strong>tonique et L’auteur mort et vivant. Découragé, il déci<strong>de</strong> alors<br />
d’abandonner l’opéra.<br />
En 1821, il <strong>de</strong>vient assistant au Théâtre italien et voyage en Italie <strong>pour</strong> recruter <strong>de</strong>s<br />
chanteurs. Il y retrouve <strong>la</strong> santé et l’inspiration. Il revient alors sur scène avec un nouvel opéra, Le<br />
Mu<strong>le</strong>tier (1823), composé sur un livret <strong>de</strong> Paul <strong>de</strong> Kock, Lasthénie, et profite <strong>de</strong> l’engouement <strong>pour</strong><br />
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