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Pathologie neurologique
A - Introduction
Il faut différencier, ici, les bâillements associés à d'autres troubles et les bâillements
isolée qui eux ont une grande valeur localisatrice.
B- Bâillements associée à d'autres troubles neurologiques.
I - Associés à des troubles du sommeil.
1 - HTIC- Accompagné de somnolence et d'obnubilation le bâillement est l'un des signes
de l’HTIC et ce quelle que soit la cause de cette dernière ( surproduction, de liquide céphalorachidien,
obstacle à son écoulement, oedème cérébral ) par tumeur, traumatisme, troubles
vasculaires, pathologie congénitale. Dans tous les cas d'oedème généralisé le bâillement s'inscrit dans
un tableau de souffrance des centres du plancher du III ventricule (caractérisé surtout par la
torpeur). Les bâillements sont ici profonds presque continue. En conclusion, disons que le
bâillement est un signe de souffrance mésodiencéphalique, un signe de gravité.
2 - Encéphalite épidémique A la phase aigüe de la maladie, le bâillement est un signe
caractéristique. Il s'agit de véritables crises qui peuvent survenir à différents moments soit précédant
les accès de naroolepsie, soit dans les rares périodes de veille et non suivies de sommeil, soit au
réveil, semblant stimuler le malade (Furtado). Il est à noter que l’encéphalite épidémique se
caractérise par des troubles du sommeil très important ainsi que des troubles respiratoires: apnée,
polypnée, respiration périodique qui sont attribués à des alterations des noyaux respiratoires
bulbaires). Dans les séquelles d'encéphalite épidémique il existe aussi des crises de bâillements.
Schématiquement, selon Furtado, le sommeil est constitué de deux éléments positifs: l'hypertonie
vagale et la libération des phénomènes oniriques du sommeil , et de deux éléments négatifs, la perte
de conscience et la perte de tonus. L'encéphalite épidémique atteignant les centres régulateurs du
sommeil est capable de dissocier ces différents éléments produisant isolément des crises de perte de
tonus (cataplégie), des crises de troubles de conscience (narcolepsie), des crises de libération
onirique (onirisme) A part ces phénomènes on rencontre faisant partie de cette même dissociation
des crises de bâillements.
On peut citer l'exemple d'un enfant de 14 ans, rapporté par Furtado, présentant en postencéphalite
des crises de différents types: le sujet s’endort tout d'un coup, même debout, présente
des crises oniriques au réveil, tombe brusquement avec perte de tonus (surtout lorsqu'il rit) et a des
accès fréquents de bâillements. Avant les crises de narcolepsie, il ressent sans motif apparent un
ennui indéfini. Peu à peu il s'endort et s'il essaie de résister au sommeil , il bâille éperdument.
Dans le syndrome pseudo-parkinsonnien post-encéphalitique, le bâillement s'installe en
même temps que la somnolence.
3 - Trypanosiomase. C’est dàps la deuxième période de la maladie (hypersomnie) que le
sujet présente des bâillements qui, par leur fréquence et leur mode d’apparition, se rapprochent de
ceux de l'encéphalite épidémique.
II - Associés à dès troubles du tonus et des troubles respiratoires
1 - Dans la myasthénie bulbaire ou syndrome d’Erb-Goldflam Cette maladie est
caractérisée par une hypotonie et des troubles respiratoires très importants notamment respiration
périodique, impossibilité d'inspiration profonde volontairee respiration superficielle. Le bâillement
est ici très fréquent et de nombreux auteurs le considèrent, du fait qu'il implique une respiration
profonde, comme un phénomène de compensatiom. Dans les formes très graves son absence
dériverait (Albertoni) de la paralysie du centre du bâillement lui-même; Il représente alors un stade
lésionné très avancé d'un pronostic très pessimiste.
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