Historique – Domaine Cataraqui - Commission de la capitale ...

Historique – Domaine Cataraqui
Une villa anglaise
L’origine du domaine Cataraqui remonte au début du XIX e siècle alors que Québec devient la
plaque tournante de l'approvisionnement en bois de l'Angleterre.
Le domaine est acquis de la Couronne britannique par un riche marchand de bois d'origine
écossaise, James Bell Forsyth. Il donne au domaine le nom amérindien de Cataraqui, en souvenir
de son lieu de naissance, Kingston en Ontario, site du Fort Frontenac érigé sur des terres appelées
Katarokwen par les Iroquois.
Style néoclassique
En 1850, le nouveau propriétaire, Henry Burstall également marchand de bois, commande les
plans d'une nouvelle villa. Cataraqui est alors inspiré du mouvement pittoresque soucieux de
mieux intégrer l'architecture au paysage.
Une résidence vice-royale
De 1860 à 1863, le domaine devient résidence vice-royale à la suite de l'incendie qui détruit
Spencer Wood, lequel est aujourd'hui le parc du Bois-de-Coulonge. Le gouverneur Edmund
Walker Head s'y établit et fait ajouter des ailes ainsi que des serres à la villa afin de répondre aux
besoins des nouvelles fonctions protocolaires du lieu.
De 1863 à 1905, Cataraqui est la propriété d'un banquier et grand commerçant de bois anglais à la
retraite, Charles Elzear Levey. De cette époque, subsiste :
la galerie et le bassin est;
le conservatoire;
l'aile ouest;
une serre viticole;
une serre horticole.
La famille Rhodes
En 1905, Godfrey William Rhodes se porte acquéreur du domaine. Sa fille Catherine, de la lignée
de la maison royale des Tudor, sera la dernière occupante de la villa. Elle s'éteindra en avril 1972.
Entre 1975 et 1994, le domaine reste inexploité, mais est reconnu comme patrimoine bien
culturel. La Fondation Bagatelle propose au gouvernement de s'en porter acquéreur pour
l'exploiter comme centre d'exposition, centre d'interprétation patrimoniale et jardin public.
En 1996, la villa Cataraqui est désignée « lieu officiel de fonctions » du gouvernement du
Québec.

Le 1er juin 2002, le domaine devient la propriété de la Commission de la capitale nationale du
Québec qui, depuis, veille à son entretien.