Commençons par un beau sourire - L'opinion
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Jeudi 18 Mars 2010<br />
“L’OPINION DES JEUNES”<br />
Pour tous les goûts...<br />
Pour tous les âges<br />
2 pages le mardi + 2 pages<br />
le jeudi constamment<br />
ouvertes à tous vos écrits<br />
La devise de L’ODJ :<br />
* Agir d’abord, <strong>par</strong>ticiper de quelque manière que ce<br />
soit, rectifier ensuite s’il y a lieu,<br />
recommencer tout à zéro s’il le faut...mais ne jamais<br />
rester inactif, à la recherche du <strong>par</strong>fait.<br />
L’amour consciencieux... <br />
* L’AMOUR CONSCIENCIEUX est fondé sur la sincérité, la loyauté, la passion,<br />
la tendresse... Comme il est également basé sur la pudeur et la continence.<br />
Cet extraordinaire sentiment <strong>un</strong>it deux âmes harmonieuses comme<br />
si c’était leur destinée.<br />
* L’AMOUR CONSCIENCIEUX est surtout mutuel... il débute bien avec <strong>un</strong><br />
brin d’espoir et finit de la plus belle façon, <strong>un</strong> acte sacré et éternel.<br />
Ce coup de foudre magique est gigantesque et illimité tel <strong>un</strong> arbre admirablement<br />
dressé d’où émanent des branches fructueuses.<br />
Il est com<strong>par</strong>é encore à <strong>un</strong>e rivière comblée de trésors et de richesses, à<br />
<strong>un</strong>e locomotive ou à <strong>un</strong> avion sans destination, à <strong>un</strong>e suite croissante et<br />
infinie dont le champ de définition est indéfini.<br />
* CETTE PASSION CONQUÉRANTE s’améliore et se développe en fonction<br />
du temps dans l’adversité comme dans la prospérité.<br />
Bref, retenez chers amis que <strong>un</strong> amour de la sorte est sans nul doute le<br />
véritable amour. J’espère du fond du cœur que l’amour sauvage cède la<br />
place à l’amour consciencieux et que ce dernier règne et conquiert toutes<br />
les âmes et tous les cœurs des gens de bonne foi...<br />
Jalal El Ati-Rabbi<br />
---( SIDI SLIMANE )---<br />
* P.S : C’est ainsi que je conçois ce merveilleux et inévitable sentiment<br />
qui est mal interprété malheureusement <strong>par</strong> la plu<strong>par</strong>t des gens.<br />
Quand les cigognes sont de retour<br />
* TU ES CET ENFANT dont la naissance a été <strong>un</strong> événement au milieu d’<strong>un</strong>e<br />
famille qui a tant attendu pour voir ce vœu exaucé. Ce jour-là le soleil était d’<strong>un</strong>e<br />
splendeur grandiose et les cigognes comme d’habitude ont choisi la cheminée<br />
de la maison la plus haute de notre quartier pour y construire leurs demeures<br />
qui restent pour nous autres quelques choses de respectables.<br />
ON DIT QUE LES CIGOGNES cherchent les coins sécurisés où personne n’ose<br />
les déranger car celles qui reviennent chaque année à notre quartier vantent leur<br />
fidélité <strong>par</strong> ces multiples claquements de becs comme si elles désiraient se faire<br />
acclamer ! Leur retour est <strong>un</strong> événement et les petits enfants sont à l’euphorie<br />
en criant “les voilà de retour !” Rappelle-toi toujours que les cigognes sont des<br />
oiseaux de bonne augure et que leur présence demande à chaque fois aux passants<br />
de lever leur tète comme pour les saluer et s’assurer de leurs invités.<br />
AUJOURD’UI...<br />
* Les cigognes sont toujours à la même place mais personne n’a le temps de<br />
lever la tête et leur offrir cette révérence. Certaines dames sont à l’écoute pendant<br />
des heures de leurs enfants vivant en dehors de leur ville grâce au nouveau<br />
système téléphonique. Même les rues <strong>par</strong>fois subissent la loi du progrès et sont<br />
désertes suite aux retransmissions de festivités sportives. A la maison on se<br />
<strong>par</strong>le moins et la comm<strong>un</strong>ication interne est à l’appel de l’aberration. Les téléfeuilletons<br />
illimités font des ravages on ne mange plus à l’heure, on subit la loi<br />
de la rapidité de peur de rater <strong>un</strong> épisode. Le quartier d’autrefois reste <strong>par</strong> excellence<br />
ce berceau ou «ould derb» a vécu tout prés de « bente derb » dans le respect<br />
et la tolérance. Aujourd’hui <strong>par</strong> méfiance de l’autre, on ferme tôt sa porte<br />
puis on lâche le chien de garde ! Les gens sont plus stressés et préfèrent la paix.<br />
Aujourd’hui avec la pression du progrès les gens passent devant les nids des<br />
cigognes sans y prêter attention. Allez tout doucement ! Que de nostalgie et que<br />
de soupirs quand viennent à moi ces souvenirs qui commencent à Settat pour<br />
mûrir à el Jadida la belle.<br />
Hassane Fousi retraité ) --- EL JADUIDA<br />
Architecture et respect du travail<br />
et de l’autre<br />
*ÇA FAIT MAINTENANT 10 jours que je suis rentré de France, 10 jours de<br />
de stage. J’ai appris des choses qui ne me concernent pas trop. J’ai appris<br />
la réglementation et comment instruire les dossiers de construction ou de<br />
lotissement, et c’est à quoi se limitait notre travail et notre mission : faire<br />
respecter la réglementation. Nous sommes les shérifs du bâtiment. Il était<br />
<strong>un</strong>e fois à l’Ouest !<br />
CE QUI EST BIZARRE dans l’histoire, c’est que chez nous on a toute <strong>un</strong>e<br />
grande panoplie de règlements qui sont bien clairs. Alors que lors des commissions,<br />
toutes ces réglementations sont mises de côté pour céder la<br />
place à <strong>un</strong>e autre méthode de réglementation qui se base essentiellement<br />
sur l’entente (et la mésentente) entre les membres de la commission.<br />
Si deux membres avaient des problèmes en dehors -- ce qui est le cas pour<br />
ce que je vois -- tous ces problèmes et conflits sont exprimés dans la<br />
méthode dont les dossiers sont traités et... qui encaisse Bien sûr que<br />
c’est le citoyens.<br />
* DEPUIS QUE J’AI COMMENCÉ mes études en Architecture, j’étais sûr que<br />
ce métier, ou plutôt cette mission dans la vie qui est celle de l’Architecte,<br />
influence de près la vie et l’entourage de chaque personne <strong>par</strong>ce qu’on agit<br />
sur le logement, la ville, le foyer où se déroulent les séances de la vie.<br />
Avec cette profession, on peut faire en sorte que la vie devient agréable et<br />
facile pour les autres. Mais, je ne savais pas que cette influence pourrait<br />
basculer du bien vers le mal...<br />
JE ME DEMANDE s’il faut essayer de transformer l’administration ou bien<br />
laisser tomber pour travailler dans la privé, là où les décisions ne concernent<br />
que la personne elle-même, là où on peut exprimer tout notre savoirfaire,<br />
loin de toute contrainte qui peut venir d’<strong>un</strong> subordonné qui ne veut<br />
qu’exprimer sa supériorité hiérarchique et l’exhiber, sachant que ses idées<br />
ne respectent même pas « l’abc » de la notion d’honneur et de responsabilité.<br />
Encore moins le travail pour l’autre...<br />
Le « Rêveur » ---( OUJDA )---<br />
Le cireur qui fait <strong>par</strong>ler<br />
nos souliers<br />
Assise dans <strong>un</strong> café<br />
Je le vois passer<br />
La tête en bas<br />
L’esprit ailleurs<br />
C’était lui, le cireur...<br />
Tenant sa boîte qu’il ne cesse de claquer<br />
Lui, seul, nous connaît bien assez<br />
Et de nos chaussures, il nous différencie :<br />
Celles qui brillent très fort<br />
Piétinent toujous<br />
Celles qui ont faim<br />
Ouvrent la bouche et se révoltent !<br />
Pour connaître quelqu’<strong>un</strong><br />
Le cireur vous le dira bien<br />
Regardez-le d’en-bas<br />
S’il les changent souvent<br />
Il n’a pas la notion du temps<br />
Si elles lui résistent pourtant<br />
Elle le guideront toutes seules...<br />
... Et sans aide, sans secours<br />
Elles claqueront très fort<br />
Pour crier leur colère<br />
Pour montrer leur misère.<br />
Maître Rachida Badre<br />
---( CASABLANCA )---<br />
Un bouquet de pensées<br />
*“Mieux vaut mourir debout que vivre à<br />
genoux”<br />
* “Ami de chacu, ami d auc<strong>un</strong>”<br />
* “Que votre amitié ne soit pas comme l’eau<br />
d’<strong>un</strong> torrent : elle vient en grande abondance,<br />
mais dis<strong>par</strong>ait en peu de temps “<br />
* “Il n’est pas bon d’être malheureux mais il<br />
est bon de l’avoir été”<br />
* “On oublie quelquefois le mal que l’on a<br />
souffert mais on n’oublie jamais celui que l’on<br />
a fait”<br />
* “Je pleurais qu’on je vint au monde et<br />
chaque jour me montre pourquoi...”<br />
Pensées proposées <strong>par</strong> :<br />
Une lectrice assidue ---( TAZA )---<br />
Voilà pourquoi<br />
je suis <strong>un</strong> caméléon...<br />
Je suis <strong>un</strong> caméléon qui change de couleurs<br />
le temps qu’il désire<br />
Je cache mes peines et mes douleurs<br />
pour <strong>par</strong>aître en plein délire<br />
Ma démarche est indifférente,<br />
dans ma chambre, je finis <strong>par</strong> pâlir<br />
En <strong>par</strong>lant je change mon ton,<br />
je jette ma disharmonie pour fleurir.<br />
Je suis <strong>un</strong> caméléon hésitant sur sa ligne de vie<br />
Collé à <strong>un</strong>e branche attendant son repas en dépit<br />
Faire passer les jours sans but est <strong>un</strong>e monotonie<br />
Vivre au jour le jour est <strong>un</strong>e frénésie.<br />
Je tourne les feuilles du roman<br />
Je guette <strong>par</strong> la fenêtre tous les passants<br />
Je touche le ciel couleur rouge sang<br />
Je plonge dans la mer tout au fond.<br />
Je suis chaque lettre écrite dans mon destin<br />
Je regarde en silence, j’obéis aux ordres divins<br />
J’accepte mes jours tels qu’ils soient, nul je me plains<br />
J’accumule mon désarroi<br />
dans mon coeur qui en est plein<br />
Sur ma route choisie <strong>par</strong> erreur<br />
Je joue <strong>un</strong>e musique glaciale de fureur<br />
Des oreilles sourdes m’écoutent et me ligotent<br />
Avec des chaines lourdes<br />
et usées <strong>par</strong> les rase-mottes<br />
Je marche sans laisser de traces<br />
Cet ennui me ronge et me tracasse<br />
Je jette le verre sans qu’il se casse<br />
Ma force se perd, je deviens lasse.<br />
Je fouille dans ma mémoire<br />
Cherchant <strong>un</strong> souvenir lointain mais pas noir<br />
Admirant le l<strong>un</strong>eprésente... Pour mes soucis<br />
J’ai écris ce poème qui est maintenant fini.<br />
Farah Bouazzaoui<br />
---( KÉNITRA )-<br />
* “Le mensonge est comme le sable ;<br />
il <strong>par</strong>aît doux quand on se couche<br />
mais dur quand on se lève”<br />
LES LARMES AUX YEUX<br />
Au nom de Dieu<br />
Le Pout-puissant et le miséricordieux<br />
Toi qui existes dans tous les lieux<br />
Mon cœur bat et mes larmes aux yeux<br />
Quand je te cherche dans les cieux<br />
Pour t’avouer qu’avec toi je suis au mieux<br />
Et te prouver que je suis pieux<br />
“Ya Allah” !<br />
Halima “Secret”<br />
(notre lectrice a omis<br />
de mentionner sa ville)<br />
<strong>Commençons</strong><br />
<strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>beau</strong><br />
<strong>sourire</strong><br />
--- NE CROIS-TU PAS, dit l’instituteur à<br />
Aziz, que ton père pourrait t’aider <strong>un</strong> peu<br />
pour tes devoirs <br />
--- Il ne veut plus, répond le garçonnet. Il<br />
s’est fâché depuis que vous lui avez mis<br />
<strong>un</strong> zéro en calcul l’autre jour.<br />
* UNE DAME DIT à son vétérinaire qui<br />
s’apprête à administrer <strong>un</strong>e purge à son<br />
caniche :<br />
--- J’espère qu’elle a bon goût <strong>par</strong>ce que<br />
mon petit Mitonnet n’acceptera jamais<br />
d’absorber cela tant qu’il ne vous aura<br />
pas vu boire d’abord la moitié du flacon.<br />
* UNE DAME PREND <strong>un</strong> taxi pour rentrer<br />
à l’hôtel où elle est en pension.<br />
Le chauffeur n’a pas dit <strong>un</strong> mot durant<br />
tout le trajet, ce qui a intrigué <strong>un</strong> peu la<br />
dame. Aussi, l’idée lui vient-elle de lui<br />
poser <strong>un</strong>e question banale et pour ce<br />
6<br />
faire, elle lui touche légèrement l’épaule.<br />
Aussitôt, le voilà qui se met à hurler, à<br />
trembler, à rougir...<br />
Il perd le contrôle de son véhicule et<br />
frôle <strong>un</strong> terrible accident.<br />
La dame hésite... Ebahie, elle se tourne<br />
alors vers le chauffeur et lui dit :<br />
--- Franchement, je ne pensais vraiment<br />
pas vous effrayer ainsi avec <strong>un</strong>e simple<br />
petite tape sur l’épaule !<br />
--- Ne m’en veuillez pas, Madame.<br />
Aujourd’hui, c’est mon premier jour<br />
comme chauffeur de taxi, vous savez !<br />
--- Et que faisiez-vous avant lui demande<br />
vivement la dame.<br />
--- Hé, bien, pendant 25 ans, j’étais chauffeur<br />
de pompes f<strong>un</strong>èbres...<br />
La vie passe dare-dare..<br />
Blagues proposées <strong>par</strong><br />
Mme Tamou Zerho<strong>un</strong>i<br />
---( MARRAKECH )---<br />
Moissonneurs de vies humaines,<br />
<strong>un</strong> peu de bon sens et de pitié !<br />
Aux conducteurs inattentifs,<br />
Ces conseils impératifs :<br />
La vie de nombreux citoyens<br />
Est chaque jour entre vos mains.<br />
Vérifiez les pneus et les freins<br />
Avant de prendre votre chemin !<br />
N’oubliez pas de mettre la ceinture,<br />
Contrôlez bien votre voiture.<br />
Une fois derrière le volant,<br />
Soyez encore plus vigilants.<br />
Ne pas faire de vitesse,<br />
C’est faire preuve de sagesse.<br />
Décrochez le téléphone,<br />
Ne répondez, n’appelez personne !<br />
Quand vous vous sentez épuisés,<br />
Vous devez simplement vous reposer.<br />
Devant les écoles, ralentissez,<br />
Les élèves traversent la chaussée.<br />
Ne doublez pas dans les virages,<br />
Dans le brouillard et lors de l’orage.<br />
La route est pleine de dangers,<br />
Respectez avec tolérance ses usagers.<br />
Ne les éblouissez pas avec vos phares,<br />
Pendant la nuit, imprudents chauffards!<br />
Vous, conducteurs motards<br />
Mettez des casques avant chaque dé<strong>par</strong>t<br />
Sous la bannière d’<strong>un</strong> songe sain<br />
Mon jour me dit bonjour<br />
et quitte mon horizon.<br />
Sa lueur effleure mes espoirs,<br />
Son rayon caresse mes aspirations<br />
M’ouvre <strong>un</strong>e nouvelle porte<br />
Mais ma nuit prend la relève<br />
Attife mon jour et couvre mon rêve<br />
L’aile du silence<br />
Me contient et m’emporte<br />
Vers <strong>un</strong> autre jour<br />
Qui entrebâille <strong>un</strong>e autre porte.<br />
Mon jour s’enfuit<br />
Vers je ne sais quelle rive<br />
La nuit prend sa place quand elle arrive<br />
Elle m’enrubanne dans le noir<br />
Elle cache la figure des désespoirs<br />
Elle endort la révolte<br />
Sous le drap de l’incurie<br />
Et appuie la caboche<br />
De mon réveil sur le coussin de l’oubli...<br />
La respiration fait escale<br />
Respectez le code de la circulation,<br />
Apprenez <strong>par</strong> cœur sa finalisation.<br />
Ne violez jamais ses normes,<br />
Vous éviterez des dégats énormes.<br />
Donnez la priorité à la droite, soyez justes,<br />
Ne soyez pas entêtés ni égoïstes.<br />
Piétons ! Marchez sur les trottoirs<br />
Quand vous circulez dans les boulevards<br />
Traversez <strong>par</strong> des passages cloutés,<br />
Ils assurent bien votre sécurité.<br />
Regardez à gauche puis à droite,<br />
Est <strong>un</strong>e obligation adéquate.<br />
Quand le feu est passé au rouge,<br />
Faites attention : personne ne bouge!<br />
Quand les gens <strong>par</strong>tent en vacances,<br />
Conduisez avec <strong>beau</strong>coup de prudence.<br />
Et avec <strong>un</strong> peu plus d’attention,<br />
Vous éviterez d’effroyables accidents.<br />
Les vies humaines sont précieuses,<br />
Leur perte est très douloureuse.<br />
Sachez que conduire dans l’état d’ébriété,<br />
Ne relève pas d’<strong>un</strong>e bonne citoyenneté.<br />
M’hamed Rassam<br />
---( ERFOUD )---<br />
dans l’ombre de la nuit<br />
Mon jour me dit bonjour et quitte la vie<br />
Sa chaleur effleure mes réflexions<br />
Ses ombres apaisent<br />
La chaleur de mes ennuis<br />
Mais la nuit arrive sans falsification<br />
Elle me couvre malgré moi<br />
Pour camoufler mes émois<br />
L’aile de la sérénité<br />
Embrase mes vocables<br />
Et m’emporte à la porte<br />
Des rêves irrévocables.<br />
Le noir de ma nuit est <strong>un</strong>e caresse fine<br />
Qui s’interpose<br />
Entre la fatigue et la racine<br />
De la renaissance...<br />
De la résistance...<br />
Sous la tente de l’attente de la fin<br />
Sous la bannière d’<strong>un</strong> songe sain.<br />
Mohammed Rouguie<br />
--- ( TAMSAMANE ) ---
Jeudi 18 Mars 2010<br />
FACTEURS ET LECTEURS UNIS JUSQU’A LA DERNIERE LETTRE !<br />
L’ODJ : <strong>un</strong>e présence permanente depuis 42 ans,<br />
au service de la je<strong>un</strong>esse de l’époque et de celle d’aujourd’hui<br />
Protégeons notre environnement<br />
* CHAQUE JOUR, le danger de la pollution augmente.<br />
Le matin sombre ap<strong>par</strong>ait sur des quartiers pleins<br />
de déchet, des sacs de plastique trainent dans l’espace<br />
comme des cor<strong>beau</strong>x alarmants ; des arbres coupés,<br />
des fleurs désespérées attendent impatiemment<br />
<strong>un</strong> lendemain meilleur. Le gazon est devenu ja<strong>un</strong>e<br />
comme le désert. Des odeurs dégoûtantes remplissent<br />
les places publiques, des nuages noirs couvrent<br />
<strong>un</strong> ciel grisâtre, et les insectes volent dans les quartiers<br />
avec <strong>un</strong>e libérté et <strong>un</strong>e joie immense, outre les<br />
fleuve qui sont pollués <strong>par</strong> les industries riveraines et<br />
l’eau potable est devenue <strong>un</strong> trésor introuvable !<br />
* CETTE POLLUTION est <strong>un</strong>e diffusion directe ou<br />
indirecte dans l’environnement de polluants. Ce sont<br />
souvent des sous-produits involontaires d’<strong>un</strong>e activité<br />
humaine, comme les émissions des pots d’écharpements.<br />
Les déchets de produits de consommation<br />
courante (emballages, batteries usagées) jetés sans<br />
précautions dans l’environnement bio-physique et<br />
DES PENSEES A MEDITER<br />
* “La vie n’est courte que pour ceux qui persistent<br />
à regarder derrière eux”.<br />
* “Rares sont les enseignants-éducateurs,<br />
légion sont les enseignants-robots”.<br />
* “Cessons de vivre et de s’<strong>un</strong>ir pour procréer<br />
et pensons à surcréer pour bien vivre”.<br />
* “Tant qu’on considère la femme <strong>un</strong>iquement<br />
comme <strong>un</strong>e réceptable, toute <strong>un</strong>ion d’ordre<br />
matrimoniale est vouée à l’échec”.<br />
* “Un homme riche est appelé à visiter les<br />
pauvres quand il a de l’argent. Tant qu’il n’en a<br />
pas, il est appelé à visiter les autres riches pour<br />
subvenir aux besoins des dém<strong>un</strong>is”.<br />
* “Si le contact de l’Autre pourrait nous brûler<br />
<strong>par</strong> les feux de son enfer. L’égoïsme et le narcissisme<br />
du moi seraient-ils le <strong>par</strong>adis escompté<br />
”<br />
* “La réputation des gens est <strong>un</strong> bien inestimable.<br />
Pour le conserver, il faut couper les<br />
langues médisantes des vipères qui rampent<br />
tous azimuts”.<br />
* “L’amour et l’amitié sont deux liens sacrés<br />
qui <strong>un</strong>issent les bonnes âmes et bâtissent le<br />
royaume de la paix”.<br />
* “Aimer sans espérer recevoir. Aimer les<br />
autres d’<strong>un</strong> amour oblatif et de dilection. C’est<br />
cela <strong>un</strong> peu l’amour authentique”.<br />
* “Un enfant peut mendier de l’affection à ses<br />
<strong>par</strong>ents. Toutefois, il n’est pas conçu pour<br />
tendre la main aux autres afin de mendier autre<br />
chose”.<br />
* “Lire, c’est comm<strong>un</strong>iquer avec les vivants et<br />
avec les morts”.<br />
Pensées proposées <strong>par</strong><br />
Rachid El Moutanabbi<br />
---( MEKNES )---<br />
Quand la vie perd sa couleur<br />
Et les jours perdent leur odeur,<br />
Quand le soleil perd sa chaleur<br />
Et la nuit perd sa lumière<br />
Toutes les choses semblent irréelles<br />
Tout l’<strong>un</strong>ivers semble banal,<br />
Tous les gens deviennent semblables<br />
Toutes les femmes semblent formidables.<br />
Quand la vie reste sans la bonne foi<br />
L’incohérence remplace la loi<br />
Et la justice perd son poids...<br />
...Le mensonge occupe toutes les places<br />
Et la vérité perd sa voix,<br />
La haine occupe toutes les races<br />
Et l’amour devient comme du bois.<br />
dans l’environnement humain, constituent également<br />
<strong>un</strong>e source de pollution très fréquente chez nous.<br />
* IL PEUT AUSSI S’AGIR de phénomènes physiques<br />
(comme la chaleur, la lumière, la radio-activité, l’électro-magnétisme,<br />
etc.), dont le caractère impur ou malsain<br />
est généralement relatif car dépendant de la<br />
dose, de la durée d’exposition, d’éventuelles synergies,<br />
et ainsi de suite.<br />
En continuant ainsi, <strong>un</strong>e vraie catastrophe menace<br />
l’humanité qui attend <strong>un</strong> bonheur éphérmère, voire<br />
illusoire. Alors faisons <strong>un</strong> effort pour protéger notre<br />
environnement pour nous et pour les autres générations<br />
du futur.<br />
Mlle Wiame Jouihri<br />
---( TAZA )--<br />
* N. B : Je remercie mon professeur de français M.<br />
Fouad Bahlawi pour son aide et ses conseils.<br />
Message<br />
à tous les fumeurs<br />
Un message à tous les fumeurs<br />
De votre petite sœur :<br />
Vous avez tous tort<br />
Car vous achetez la mort !<br />
Les cigarettes vous ont vaincu<br />
Et vous n’êtes pas convaincus<br />
Que vous détruisez votre santé<br />
Et vous faites mal à l’humanité.<br />
La cigarette est <strong>un</strong> fantôme<br />
Qui menace la vie de l’homme<br />
Les maladies et la douleur<br />
En plus de la mauvaise odeur...<br />
Faites plus d’efforts<br />
En faisant du sport<br />
Que Dieu vous aide à arrêter<br />
La maudite cigarette que vous achetez.<br />
Basma K.<br />
---( TAN-TAN )--<br />
* Dédié à mon père et à mon amie Nabila en<br />
espérant qu’ils cesseront <strong>un</strong> jour de fumer.<br />
Les embarcations de la mort<br />
Je pense au futur, à l’avenir<br />
De ceux qui ont choisi l’aventure<br />
De ceux prenant la fuite, en montant à bord de canots<br />
En gaspillant tout leur agent,<br />
En direction d’<strong>un</strong> monde nouveau !<br />
A cause de l’ignorance et de la stupidité<br />
Ils ont abandonné leur patrie, sans auc<strong>un</strong>e pitié.<br />
Réveillez-vous de votre sommeil,<br />
Et oubliez vos illusions<br />
Consacrez vous à travailler,<br />
A lutter contre ce rêve-passion.<br />
Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir<br />
Ceux qui ont choisi cette vie noire, avec désespoir<br />
Regretteront d’avoir quitté leur pays<br />
Sans auc<strong>un</strong>e raison<br />
Et rêveront <strong>un</strong> jour de retourner à la maison.<br />
Alors ,pourquoi ignorer son pays<br />
Si proche de son cœur <br />
Pourquoi rêver à <strong>un</strong>e fausse vie, à <strong>un</strong> faux bonheur <br />
Quand la vie perd sa couleur<br />
Quand la vie perd ses limites<br />
Le mal guide le bien,<br />
Quand la justesse nous quitte<br />
Les vils créent nos chemins.<br />
Ah, comme il est bizarre que les lions<br />
Deviennent esclaves des singes !<br />
Ah, comme il est banal de voir<br />
Les principes se changer sans loi !<br />
Hafsa El Alaoui<br />
---( SALÉ )---<br />
Alors, qui peut recréer cette justice perdue <br />
Qui peut donner <strong>un</strong> sens à cette vie <br />
Qui peut trouver l’âme de cette existence lavée <br />
Qui peut reconstruire ces valeurs changées <br />
Saïd Sahmi<br />
---( HAD SOUALEM )--<br />
Comment faire ton deuil <br />
Dis-moi, es-tu en train de me p<strong>un</strong>ir <br />
Je n’ai rien commis, je te le jure !<br />
Je t’ai aimé, adoré et encore sois-en sûr !<br />
Alors pourquoi ce martyr <br />
Perdue, après <strong>un</strong> long <strong>par</strong>cours<br />
Après ton voyage et malgré la rage<br />
J’ai cru en l’enterrement de cet amour<br />
J’ai enfermé mon chagrin à double tour.<br />
Te dire que chaque année,<br />
Vu la distance qui nous éloignait<br />
Mon cœur, encore fête ce remord<br />
Chante sa solitude<br />
Pleure son sort<br />
Eteint sa bougie<br />
Se croyant plus fort !<br />
Je voulais fuir<br />
J’ai joué la dure !<br />
Libère-toi de cette cage<br />
Tentons ainsi le mariage<br />
Mais quel court métrage !<br />
Le comble, j’ai oublié le mari<br />
Tandis que le cœur tente encore son <strong>par</strong>i<br />
Te récupérer <br />
Follement, il prie !<br />
STOP ! Comment faire ton deuil<br />
Et arriver ainsi à fermer l’œil <br />
MLLE K. M.<br />
---( EL JADIDA )---<br />
De je<strong>un</strong>es lycéens dénichent<br />
<strong>un</strong>e idée pour servir et ne pas<br />
garder les bras-croisés<br />
* Nous sommes <strong>un</strong> groupe de je<strong>un</strong>es lycéens (garçons<br />
et filles) de Rabat dont l’âge moyen est 16 ans.<br />
Nous avons l’ambition d’aider notre société en <strong>par</strong>ticipant<br />
aux œuvres sociales à notre manière, et ce,<br />
en donnant des cours à des tarifs très symboliques -<br />
-notre but est loin d’être commercial -- et en aidant<br />
les gens à être servis chez eux, comme cela se fait<br />
dans d’autres pays développés.<br />
Notre action est axée sur des cours de soutien scolaire<br />
à donner à des enfants en bas- âge, organiser<br />
<strong>un</strong> anniversaire ou tout autre événement, s’occuper<br />
de faire des courses ou garder des enfants dans la<br />
limite de notre temps disponible.<br />
Notre e-mail à l’intention des couples qui veulent<br />
faire appel à notre service social est le suivant :<br />
j.jesp@yahoo.com<br />
Merci de votre soutien à notre action, ce qui nous<br />
permettra à nous aussi d’avoir <strong>un</strong> peu d’argent de<br />
poche.<br />
Un groupe de je<strong>un</strong>es ambitieux<br />
--- RABAT ---<br />
FAIRE TREMBLER TOUT L’UNIVERS<br />
Parce qu’on s’aime fort<br />
on va mettre les voiles et prendre la mer<br />
on cherchera <strong>un</strong> nouveau ciel,<br />
<strong>un</strong>e nouvelle terre<br />
là où l’amour sera possible,<br />
là où on peut tout refaire...<br />
Parce qu’on s’aime fort<br />
on va verser les larmes et arroser tous les déserts<br />
on sémera <strong>un</strong> nouveau grain pour que tout soit vert<br />
là où <strong>un</strong> été chaud peut devenir <strong>un</strong> doux hiver.<br />
Parce qu’on s’aime fort<br />
on va rallumer nos deux étoiles qui errent<br />
on marchera comme avant sous leur fine lumière<br />
là où <strong>un</strong> “ Je t’aime “<br />
peut faire trembler tout l’<strong>un</strong>ivers.<br />
Amina Salaheddine<br />
---( CASABLANCA )---<br />
UN AVEU CRIARD<br />
Au fond du cœur pousse <strong>un</strong>e teille d’antan<br />
Dont les grappes sont les rêves des enfants<br />
Quand l’amour me trouve seul, effaré,<br />
Hésitant comme <strong>un</strong>e pensée égarée.<br />
Crucifié sur le tronc de l’habitude<br />
Egrenant les heures de ma solitude<br />
Sur le sable mouvant de ma détresse<br />
Elle ôte ses ombrages, décoiffe ses tresses<br />
Et déverse sur mes blessures comme des flots<br />
Le bruissement salé de ses sanglots.<br />
Les pleurs ajoutent du charme à la <strong>beau</strong>té<br />
Ils sont <strong>un</strong>e arme contre la cruauté<br />
Un aveu criard de notre faiblesse<br />
Pour les cœurs meurtris, de tendres caresses<br />
Mon âme qui fut ce soir-là famélique<br />
Croqua à satiété les fruits vermeils<br />
Et les prémices d’<strong>un</strong> amour platonique<br />
Et nous fûmes entendus à merveille.<br />
Eméché , je pleure les rêves avortés<br />
Et la naissance d’<strong>un</strong> bonheur reportéé<br />
Insensé qui ne croit pas que l’ amour<br />
Guette les novices à tous les détours<br />
Les traque, les aveugle et les assourdit<br />
Et les laisse comme des proies abasourdies.<br />
Mais il fait voir aux amants l’invisible<br />
Et leur procure <strong>un</strong> plaisir indicible<br />
Venant d’<strong>un</strong> monde où rien n’est impossible<br />
Où s’égalent le maître et le disciple...<br />
Tahar Laknizi<br />
---( SIDI BENNOUR)---<br />
La balle est dans<br />
tous les camps<br />
ô BELLE SAISON !<br />
Les lecteurs désirant <strong>par</strong>tciper à l’ODJ<br />
sont priés d’envoyer leurs écrits<br />
(textes, poèmes, blagues, etc) à l’e-mail :<br />
mo<strong>un</strong>ir_rahmo<strong>un</strong>i@yahoo.fr<br />
Ceux et celles<br />
qui ne disposent pas<br />
d’ordinateur peuvent<br />
nous écrire <strong>par</strong> lettre<br />
à l’adresse suivante :<br />
“L’OPINION DES JEUNES”<br />
Boîte postale 10<br />
--- Rabat --- (Maroc)<br />
7<br />
* UN SONDAGE effectué auprès de nombreux<br />
commissariats de police russes a<br />
révélé que le nombre de délits (vols <strong>par</strong><br />
effraction, agressions, meurtres,...) a diminué<br />
de deux tiers lors de la retransmission<br />
des rencontres de football de la dernière<br />
Coupe du Monde.<br />
Ce qui signifie que la balle ronde, tout<br />
comme la musique, avait fini <strong>par</strong> adoucir<br />
les mœurs et empêcher tous les énergumènes<br />
à la conscience peu tranquille de se<br />
livrer à leur sinistre besogne !<br />
Reste donc à assainir la situation de tout<br />
ce <strong>beau</strong> monde qui court de près ou de<br />
loin après le ballon, que ce soit à l’intérieur<br />
ou à l’extérieur du terrain de jeu.<br />
Là, c’est <strong>un</strong>e autre paire de manches<br />
mais, pour pas mal de mortels ici-bas, il<br />
faut avouer que sur toute la longueur de la<br />
ligne (de touche ) cette Coupe aura été <strong>un</strong><br />
véritable calmant.<br />
Puisse la prochaine Coupe en Afrique du<br />
Sud constituer aussi <strong>un</strong> ballon... d’oxygène<br />
pour tous les délinquants, que ce soit en<br />
Russie ou ailleurs <br />
Le foot, tout comme la musique, n’a pas<br />
de patrie.<br />
Mo<strong>un</strong>ir RAHMOUNI<br />
* “C’est souvent<br />
dans les eaux troubles qu’on<br />
déniche les gros poissons”<br />
Si jamais la pluie tombait<br />
Priez Dieu à tout jamais<br />
Chaque goutte d’eau ruisselante<br />
Au cœur de la terre étincelante<br />
Annonce <strong>un</strong>e nouvelle naissance.<br />
Regardez ces visages rayonnats<br />
Un présage de la belle saison<br />
Arrosant la semence enterrée<br />
Ressuscitant les âmes altérées<br />
Elles aspirent à la renaissance.<br />
La fa<strong>un</strong>e et la flore s’extasient<br />
Remplies d’<strong>un</strong> désir infini<br />
La belle nature en est le secret<br />
Le secret de la verdure de ses près<br />
On dirait <strong>un</strong> <strong>par</strong>adis terrestre.<br />
Les arbres et les fleurs bourgeonnent<br />
Flamboient et meurent en automne<br />
Pour retrouver la vie au printemps<br />
Toujours tellement éclatants<br />
On admirait les voir renaître.<br />
Aux jardins comme dans les champs<br />
Les sites demeurent captivants<br />
Trempés dans les senteurs exhalées<br />
Et les couleurs vivement immaculées<br />
Ensorceleurses... Ô gaieté extatique !<br />
Hé toi, l’homme ! être réfractaire<br />
Oublies-tu que tu proviens de la terre <br />
Un petit moment de contemplation<br />
Suffira pour bannir ton obstination<br />
Malheureuse... conduite excentrique !<br />
Khalid Ouidder (Professeur)<br />
---(OUARZAZATE )--<br />
IMPORTANT : nous prions nos<br />
correspondants (es) de ne pas oublier<br />
de mentionner leur ville de résidence<br />
A RETENIR PAR COEUR<br />
* N’ayez pas peur des échecs.<br />
Le premier est nécessaire car il excite<br />
la volonté. Le second peut être utile.<br />
Et si vous vous relevez du<br />
troisième, vous êtes <strong>un</strong> Homme.