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40 printemps on Aire
© Marc Munari
Concert rap a L'Escale: avec KSR (Finaliste du tremplin régional Buzz Booster en 2011),
Ce 22 juin, la Maison des Jeunes
et de la Culture soufflera
sa 40 e bougie. Un parcours
jalonné d’événements phares :
création de la course
de la Sainte-Baume, ouverture
de la salle de l’Escale…
Retour sur ces 4 décennies.
Voir le programme sur
www.mjcaubagne.fr
Et sortir page 15
La belle quadra que voilà ! Ce 22 juin, la
MJC d’Aubagne fête en effet 4 décennies
d’activités. Et que de chemin parcouru …
« Elle a été inaugurée le 1 er janvier 1973. et
André Méi en a été le premier directeur,
rappelle Florent Montanard, l’actuel
président. En recherchant dans les archives,
on a retrouvé des coupures de presse relatant
son ouverture. Elles expliquaient notam -
ment que la bâtisse avait été conçue en
forme de guitare, ce dont on ne peut se
rendre compte aujourd’hui ».
Les activités de l’époque « Elles étaient
davantage orientées vers les travaux
manuels, sérigraphie, macramé… sans
oublier les activités sportives, plus
nombreuses hier qu’aujourd’hui, d’ailleurs.
Car il y a 40 ans, la ville ne comptait pas le
tissu d’associations que l’on connaît à
présent, ni de maisons de quartiers. Ainsi
donc, elle officiait seule et regroupait des
activités qui, aujourd’hui, ont été excentrées
sur d’autres structures. Par ailleurs, la MJC a
joué un rôle de laboratoire, dans le sens où
certains ateliers organisés en son sein se sont
détachés pour devenir des associations à part
entière », détaille Yohan Otokpa, le directeur.
Autour de cette maison des jeunes et de la
culture, les projets allaient peu à peu
essaimer. Ainsi, 9 ans après son
inauguration, en 1982, une nouvelle
initiative, musclée s’il en est, voyait le jour :
la course de la Sainte Baume. « Sans doute,
était-ce une volonté coordonnée des
associations sportives abritées au sein de la
MJC. Et ce semi-marathon s’est imposé avec
les années comme une institution. Il y a une
volonté forte de conserver l’organisation de
cette course au sein de la MJC. Même si cela
représente un travail monstre ! Sans
l’implication des bénévoles, nous ne
pourrions monter un tel projet tout seuls »,
poursuit Yohan Otokpa.
Enfin, dernière date charnière : 1989 et la
création de l’Escale. « Au début, cet espace
était avant tout une salle de projection, une
sorte de cinéma Paradiso ». C’est le concert
d’un groupe d’anthologie qui a marqué
l’ouverture de l’Escale : la Mano Negra ! Peu à
peu, la salle de concert s’ouvrira aux
musiques actuelles, mettant le pied à l’étrier
de nombreux jeunes officiant localement
dans le rap et le reggae. « Mais il y avait un
peu de rock, aussi. En fait, l’Escale faisait belle
place à toutes les musiques revendicatives.
Cela s’appelait d’ailleurs « les Escales »,
chacune étant un moment consacré à un
style musical », se remémore le directeur. Peu
à peu, d’autres événements vont se greffer,
organisés aussi hors les murs, comme le
festival Hip Hop action, le festival reggae,
aujourd’hui concert de la fête de la paix…
La dynamique n’est pas prête de s’arrêter.
« Si je devais me projeter dans 10 ans
J’aimerais, en regardant en arrière, me dire
que l’on a poursuivi dans cette polyvalence,
en renforçant et créant de nouvelles
activités, que l’on est allé encore plus loin
dans l’accompagnement des groupes locaux,
en proposant des studios de répétitions »,
évoque Florent Montanard. De belles
aspirations pour aller encore de l’avant…
Carole Payrau
L’AJJ n o 756 : du vendredi 14 au jeudi 27 juin 2013