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CULTURE<br />
Les spectac<strong>le</strong>s de novembre et décembre<br />
Qu’est-ce qui peut conduire<br />
un jeune homme de 29 ans<br />
à se donner la mort Ce geste<br />
fou, c’est celui qu’a commis<br />
Luigi Tenco après avoir<br />
Tempo Tenco © DR<br />
subi un revers au festival de<br />
San Remo. Le chanteur des<br />
années 60, alors amant de Dalida,<br />
a été retrouvé mort dans<br />
sa chambre d’hôtel. Un duo p<strong>le</strong>in<br />
d’élégance nous guide en mélodies<br />
et en mots à la rencontre du<br />
jeune homme, de son œuvre et de<br />
son époque. Antonio Interlandi<br />
joue, chante et danse, accompagné<br />
au piano par Mathieu El Fassi. En un<br />
Une vendeuse d’allumettes<br />
tour de chant inspiré, théâtral et dansé,<br />
<strong>le</strong>s deux artistes nous plongent<br />
© Arnaud Hussenot-Desenonges<br />
dans l’intimité du chanteur avec une<br />
généreuse sensibilité.<br />
Mardi 17 novembre à 20 h 30 au Théâtre<br />
d’A<strong>le</strong>nçon - À partir de 15 ans - Tarifs de<br />
5 € à 20 €.<br />
Le salon romantique<br />
© Les musiciens du paradis<br />
Retour en avant<br />
© Henriette Ponchon de Saint-André<br />
L’atelier d’images<br />
Chanson<br />
Tempo Tenco<br />
Conte visuel et objets<br />
Une vendeuse d’allumettes<br />
Programmé dans <strong>le</strong> cadre des Boréa<strong>le</strong>s 2009,<br />
cette adaptation du conte d’Andersen ne conserve<br />
de l’original que l’enveloppe : un Noël glacial<br />
vécu dans <strong>le</strong> froid, la neige et la solitude. La<br />
comédienne Heidi Brouzeng joue à rire du pire<br />
avec <strong>le</strong> naturel d’une enfant. Tour à tour touchante<br />
et drô<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> multiplie <strong>le</strong>s changements de registre,<br />
emprunte au mime, au bur<strong>le</strong>sque, à Charlot<br />
ou aux héroïnes de mangas pour composer une<br />
pa<strong>le</strong>tte infinie de cou<strong>le</strong>urs et d’émotions. D’une<br />
force visuel<strong>le</strong> à couper <strong>le</strong> souff<strong>le</strong>, cette rêverie au<br />
coin du feu rend un vibrant hommage à tous ceux<br />
qui savent rêver comme des enfants.<br />
Mercredi 25 novembre à 15 h au Théâtre d’A<strong>le</strong>nçon<br />
À partir de 6 ans - Tarif unique 6 €.<br />
que : <strong>le</strong> lied, petite chanson en vogue dans la première<br />
moitié du 19 e sièc<strong>le</strong>. Au son d’un piano, on<br />
y entonnait <strong>le</strong>s poèmes de Goethe ou de Heine.<br />
Pour ce premier Salon, l’A<strong>le</strong>nçonnais Alain Buet<br />
escorte de prometteuses jeunes pousses. Le quatuor<br />
vocal, composé de Camil<strong>le</strong> Poul, Anna Destraël,<br />
Alain Buet et Robert Getchell, va mettre à<br />
l’honneur quatre génies de la mélodie romantique :<br />
Shubert, Mendelssohn, Schumann et Brahms.<br />
Samedi 28 novembre à 20 h 30 à l’auditorium<br />
d’A<strong>le</strong>nçon - À partir de 15 ans - Tarifs de 5 € à 20 €.<br />
Danse<br />
Retour en avant<br />
Créé en 1983 et redécouvert l’an dernier en ouverture<br />
de la Bienna<strong>le</strong> de la danse de Lyon, Retour en<br />
avant, l’une des pièces fondatrices de la danse<br />
contemporaine française, explore avec légèreté <strong>le</strong>s<br />
rapports intimes entre la danse et la musique. Sur<br />
une partition de Bach, <strong>le</strong>s danseurs virevoltent en<br />
toute liberté, évoluant à petits pas, en portés ou<br />
en enjambées. Par ce regard furtif en arrière sur<br />
une œuvre qui a superbement résisté à l’épreuve<br />
du temps, l’histoire de la danse passée et à venir<br />
s’éclaire.<br />
Mercredi 2 décembre à 20 h 30 au Théâtre d’A<strong>le</strong>nçon<br />
À partir de 15 ans - Tarifs de 5 € à 20 €.<br />
Théâtre<br />
Crowning glory<br />
De son humour so british, Co<strong>le</strong>tte Garrigan secoue<br />
<strong>le</strong> traditionnel conte de fées. En bousculant <strong>le</strong>s ombres<br />
et <strong>le</strong>s objets, la marionnettiste nous embarque<br />
dans un salon de coiffure <strong>le</strong> temps d’une coupe.<br />
Derrière <strong>le</strong> récit de ce vilain petit canard qui devient<br />
reine, Crowning glory aborde <strong>le</strong> sujet de la<br />
résilience avec une verve redoutab<strong>le</strong> et une poésie<br />
dévastatrice. Un sens du décalage détonant. Just<br />
a touch of nonsense.<br />
Mardi 15 et mercredi 16 décembre à 19 h 30 au<br />
Théâtre d’A<strong>le</strong>nçon - À partir de 13 ans - Tarifs de<br />
5 € à 20 €.<br />
Crowning glory<br />
© Cie Akse<strong>le</strong>re<br />
Chant lyrique<br />
Le salon romantique<br />
L’ensemb<strong>le</strong> bas-normand Les Musiciens du paradis<br />
renoue avec <strong>le</strong> temps où l’on « faisait salon » en<br />
célébrant un des f<strong>le</strong>urons de la musique romanti-<br />
Scène Nationa<strong>le</strong> 61<br />
Renseignements et réservations :<br />
Théâtre d’A<strong>le</strong>nçon, 2 avenue de Basingstoke<br />
Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 13 h<br />
à 18 h 30, <strong>le</strong>s samedis de spectac<strong>le</strong>s à partir de 15 h<br />
Tél. : 02 33 29 16 96<br />
www.scenenationa<strong>le</strong>61.com<br />
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A<strong>le</strong>nçon <strong>magazine</strong>