L'ingénierie de la ville - Syntec ingenierie
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SE DÉPLACER EN VILLE<br />
Bâtie pendant plusieurs décennies autour <strong>de</strong>s infrastructures routières, <strong>la</strong> <strong>ville</strong>,<br />
pour être “durable”, doit désormais privilégier les réseaux <strong>de</strong> transports collectifs.<br />
Ces nouveaux modèles s’orientent vers une <strong>ville</strong> économe en espace, maîtrisant<br />
l’étalement urbain, moins énergivore, fondée sur <strong>la</strong> mixité fonctionnelle et <strong>la</strong><br />
réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion automobile.<br />
Transports & environnement<br />
dans <strong>la</strong> <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>main<br />
SE DÉPLACER EN VILLE<br />
Une <strong>ville</strong> organisée<br />
autour <strong>de</strong>s transports collectifs<br />
Les trois piliers du développement durable - social,<br />
économique et environnemental - sont profondément<br />
ancrés dans les transports collectifs. En effet, ce mo<strong>de</strong><br />
est considéré comme durable compte tenu <strong>de</strong> son<br />
efficacité énergétique par voyageur transporté, <strong>de</strong><br />
son utilisation plus limitée <strong>de</strong> surface au sol, <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> congestion et <strong>de</strong> celle du nombre<br />
d’acci<strong>de</strong>nts qu’il génère par rapport aux autres mo<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> transport 1 . En France, les transports urbains motorisés<br />
individuels représentent 95 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation éner-<br />
gétique <strong>de</strong>s transports urbains <strong>de</strong> personnes. Avec 5 %<br />
seulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation énergétique, les transports<br />
collectifs assurent environ 15 % <strong>de</strong>s dép<strong>la</strong>cements. Les<br />
niveaux élevés <strong>de</strong> congestion et <strong>de</strong> pollution atmosphérique<br />
ont <strong>de</strong>s effets sur <strong>la</strong> mortalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />
<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s <strong>ville</strong>s et donc un coût social important.<br />
Rapportées aux pollutions globales en milieu urbain, toutes<br />
sources confondues, les trafics routiers constituent 65 %<br />
<strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO, 33 % <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> NO x et 40 %<br />
<strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO 2 . Afin <strong>de</strong> limiter <strong>la</strong> hausse du thermomètre<br />
et en vertu du protocole <strong>de</strong> Kyoto, il est nécessaire<br />
<strong>de</strong> diviser par quatre les rejets d’ici à 2050 2 . Une telle<br />
Novembre 2007 LES CAHIERS DE L’INGÉNIERIE DE PROJET - N°74<br />
1] UITP 2] Institut Véolia environnement<br />
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