Magazine de Mars - Ville de Grande-Synthe

Mars
2012
N° 326
www.ville-grande-synthe.fr
Des Grand-Synthois
bénéficiaires du RSA
à l’Assemblée
p.15 nationale

ville
sommaire
sommaire
3 ediTO
ENJEUX D’AVENIR
6-7 Cantines bio : quels impacts
sur l’agriculture locale
VILLE
4 Conseil municipal
5 Halte aux cambriolages
8 Froid : la ville se mobilise
9 Une campagne pour sauver la polyclinique
12 Université populaire
13 Fonds de participation des habitants
14 Jardins populaires
14 Jardins familiaux, des parcelles disponibles
15 epanoui’sens
LOISIRS
10 salon Évasion
10 Festival des mondes pluriels
CULTURE
10 Cécile Belmont à la galerie robespierre
11 spectacle Sound
BRÈVES
5 etat-civil
16 rsi carnaval
16 La grand-synthoise VTT
16 P. Limousin président comité régional cyclisme
17 eXPressiOn LiBre
18 reTOUr sUr imAges
19 AgendA
dépôt légal : 1 er trimestre 2012 issn 0292-0174
Maison communale de Grande-Synthe
place F. mitterrand BP 149 59792 grande-synthe Cedex
Tél. 03 28 62 77 00 ; Fax. 03 28 27 70 00
directeur de la publication : Damien CAREME
www.ville-grande-synthe.fr
lemagazine@ville-grande-synthe.fr
rédactrice en chef : V. Delevoye
rédaction-photos : P. Berthe-A. Godefroid-M. Niemierz-P. Volot
illustrations-maquette-mise en page P.A.O : S. Despagne
secrétariat : S. Bekaert-I. Benard
Imprimerie Pacaud : 49/A route de Bergues
BP 99 59412 Coudekerque-Branche
imprimé sur papier recyclé et FsC
Conseil
Municipal
Débat d’orientation budgétaire
“
La lutte pour
l’emploi est notre
priorité
”
4
Enjeux
d’avenir
Cantinesbio
on sème
.2.
pour
l’avenir
6-7
Une campagne
pour sauver la
polyclinique
9
JArdins
popuLaires
C’est dans le cadre de
l’Atelier, université populaire
que viennent d’être créés
les Jardins populai res : des
parcelles cultivables mi ses à
la disposition des habitants.
14

Damien Carême
maire de grande-synthe
Vice-Président de la CUd
Conseiller régional
éditorial
madame, mademoiselle, monsieur,
Chère concitoyenne, cher concitoyen,
La période carnavalesque que nous venons de
vivre montre qu’ensemble, à l’unisson, nous
sommes forts, nous sommes puissants.
durant cette période carnavalesque, les barrières
sociales tombent. La solidarité s’exprime fortement.
La fraternité est à son apogée.
Cette période est un moment de bonheur.
Ensemble, nous sommes puissants !
notre société devrait être à l’image de cette période.
il ne tient qu’à chacun d’entre nous d’être un acteur
de ce changement.
retrouvons ensemble le sens des luttes collectives.
retrouvons ensemble le sens de la solidarité, de la
fraternité.
résistons à une société qui condamne le plus
grand nombre pour ne privilégier que quelques
nantis.
refusons tout fatalisme. ne croyons pas qu’il
n’existe pas d’alternative.
Tout devient combat aujourd’hui.
Bien manger est devenu un combat.
se chauffer ou s’éclairer en est un pour de plus en
plus de nos concitoyens.
se soigner coûte de plus en plus cher, quand on
peut trouver un spécialiste.
C’est pourquoi, avec la majorité municipale, nous
avons décidé de passer au 100% bio dans les
cantines.
C’est pourquoi, avec la majorité municipale, nous
avons décidé de construire des logements à très
haute performance énergétique qui divise par 3 ou
4 le montant des factures des locataires et que
nous travaillons avec les fournisseurs d’énergie
pour les personnes en difficulté.
C’est pourquoi, avec la majorité municipale, nous
nous battons depuis 11 ans pour conserver la polyclinique,
et que nous avons décidé de lancer une
campagne de sensibilisation sur son avenir.
et nous avons besoin de vous tous pour la soutenir !
Cordialement
Votre maire
Damien Carême
.3.

ville
Lors du conseil municipal du 21 février,
les élus se sont opposés à la
suppression de deux postes d’enseignant
RASED( )officiant à Grande-
Syn the. Martial
Bey aert, adjoint
aux Finan ces, a
en suite tenu le
dé bat d’o rien ta -
tion budgétai re.
( ) Réseau d’aides
spécialisées aux
élèves en difficulté
«
Dans quel contexte financier s’inscrit
le budget 2012 de la ville
Le contexte national n’est pas brillant : on assiste à une
aggravation du déficit de l’Etat et on connaît désormais
les effets de la réforme de la taxe professionnelle. Heureusement,
grâce à l’action d’associations comme Villes
et Banlieues, notre commune n’est pas concernée par le
Fonds national de péréquation des ressources intercommunales
et communales : cela signifie que contrairement
à d’autres collectivités, nous n’allons pas devoir reverser
une partie de notre budget dans ce fonds.
Notre commune est-elle en bonne santé
financière
Grâce à une gestion rigoureuse des dépenses de fonc -
tion nement, notre taux d’épargne brut ( )reste supérieur
à la moyenne nationale. Nous continuons à ne
pas augmenter l’impôt local. Notre budget, com me
depuis 10 ans, est raisonnable et responsable.
« la lutte pour l’emploi
est notre
A. Godefroid
priorité »
( ) La différence entre les recettes et les
dépenses réelles de fonctionnement
est-il prudent de continuer à investir dans un contexte si incertain
On essaie de nous vendre la “politique du moins” : investir moins, embaucher moins,
construire moins, offrir moins de services. Cela ne peut pas nous satisfaire! C’est oublier
l’importance de l’investissement des collectivités locales dans l’économie locale. Nos bons
moyens financiers nous permettent à moyen terme de continuer à investir sans mettre en
péril la solvabilité de la commune, mais pour combien de temps Nous ne pourrons pas en
effet continuer indéfiniment à contenir les dépenses et se contenter de recettes aussi peu
dynamiques.
Quelles sont les priorités pour 2012
La lutte pour l’emploi : 5,9 millions d’euros sont consacrés à l’aide à l’emploi et à la formation.
Parmi les importantes dépenses d’investissement figurent les équipements sportifs : le
Stadium du Littoral, le stade Léo-Lagrange, qui fort heureusement sera remis cette année
à disposition des Grand-Synthois, mais aussi le nouveau centre équestre. La mise aux normes
« accessibilité » de nos équipements municipaux est aussi un important effort de dépenses.
Enfin, citons le projet « Aisance », un dispositif innovant qui permet aux seniors de rester
dans leur habitation en bénéficiant de toute la technologie nécessaire pour communiquer
»
avec l’extérieur et alerter en cas de problème.
PrOCHAin COnseiL mUniCiPAL :
.4. MARDI 27 MARS 2012

Halte
A. Godefroid
aux
cambriolages !
N A I S S A N C E S
01/01 Léna Hennion
02/01 Nadjib Hamiani
07/01 Issa Garez
08/01 Tessa Perdrieau
14/01 Ilyana Djahlat
14/01 Abdesamad Djeddi
15/01 Loqman Amhach
16/01 Inaya Agez
19/01 Shahyna Sahraoui
20/01 Timéo Vanbossel
20/01 Léonie Demeester
20/01 Ibrahim Serour
20/01 Ayoub Ouarab
21/01 Noa Blondeau
23/01 Kaïs Guidoum
24/01 Vassilissa Anistratenko
24/01 Louna Leroy
25/01 Nayla Maïmoun
27/01 Lélio Crépieux
27/01 Naël Maki
30/01 Maëlle Glorieux
02/02 Kerim Karabenli
02/02 Kévin Corona
03/02 Ahmed Bouzid
04/02 Timothée Ranson
04/02 Adam Baroudi
09/02 Loona Diacre Arnauld
DERNIER TRIMESTRE
2011, l’ensemble de
l’ag glo mération a con -
nu une recrudescence
de vols avec effraction.
Par mi les villes touchées par cette vague
de cambriolages figurent Dunkerque,
Cap pelle-la-Grande, Armbouts-Cappel,
Bier ne, Wormhout et également Gran -
de-Synthe, plus particulièrement frappée
dans la zone résidentielle autour de la
polyclinique.
Le même mode opératoire était observé
: le ou les protagonistes fracturaient
la porte du garage très tôt le matin
pour ensuite s’introduire à l’intérieur du
domicile.
Face à cela, la police nationale et la poli -
ce municipale de Grande-Synthe se sont
mobilisées pour accroitre la surveillance
dans les quartiers : rondes nocturnes et
matinales, vérification des accès aux garages,
conseils préventifs, enquête de
voisinage…
Aussi, la police municipale a étendu son
dispositif « Tranquillité Vacances », habi -
tuellement réservé à la période estivale :
les personnes qui le sollici tent bénéficient
désormais d’un passage quotidien
des policiers municipaux à leur domicile
lors d’une longue absence.
Cette mobilisation a porté ses fruits
puisque le principal suspect, ainsi que ses
présumés complices, ont été arrêtés.
Rappelons tout de même que les vols par
effraction ont baissé de 16,5% entre 2010
et 2011 à Grande-Synthe.
M A R I A G E S
21/01 Myriam Toufi et Hassane Izegzaoune
21/01 Charlotte Takbou et Younès Barhoum
09/02 Sandra Willaeys et Philippe Lemoine
11/02 Anaïs Jasiak et Abdel Skrif
D É C È S
29/12 Hocine Sayeh, 82 ans
31/12 Jacques Kozlik, 64 ans
02/01 André Lerouge, 73 ans
10/01 Abdelkader Abbassi, 89 ans
14/01 Youssef Makhloufi, 56 ans
15/01 Françoise André, 52 ans
19/01 René Molinari, 84 ans
20/01 Amrane Hani, 71 ans
25/01 Robert Heyse, 77 ans
02/02 Pierre Dupré, 87 ans
05/02 Marcelle Buge épouse D'Halluin,
72 ans
06/02 Aimé Jourde, 73 ans
07/02 Claude Duchatel, 81 ans
09/02 Michel Papegaey, 77 ans
.5.

ville
Cantinesbio
Première ville de France
de plus de 10 000 ha -
bitants à proposer une
alimentation 100% bio
dans les cantines scolaires,
grande-synthe
crée l’enthousiasme
parmi les agriculteurs
bio locaux.
«
A CANTINE BIO à
Grande-Synthe
est une initiative
merveilleuse pour
nous, les agriculteurs
bio : nous
avons enfin un
peu plus de certitude
sur l’avenir
de notre activité », soutient Guy Vandrome,
éleveur de chèvres et le plus important
producteur bio de notre littoral.
Un avis que partage entièrement Michel
Leurs, chef d’atelier aux Ateliers du littoral
dunkerquois, le fournisseur des
repas bio des cantines grand-synthoises.
Il gère un maraîchage de 3 hectares entièrement
bio, dont les fruits et les légumes,
produits à deux pas d’ici, se
on sème
pour
A. Godefroid
l’avenir
retrouvent dans les assiettes des écoliers.
« Les enfants sont les consommateurs
de demain, il est donc vital qu’ils soient
sensibles à une alimentation saine, que
leurs palais soient habitués au vrai goût des
aliments. À eux ensuite d’inciter leurs parents
à acheter bio. »
Actuellement, il existe seulement 47 hectares
bios sur les 60 000 hectares agricoles
que compte la Flandre maritime.
« On est à un tournant, le bio a encore de
beaux jours devant lui », conclut-il. Encore
faut-il que les autres collectivités,
ainsi que les familles, s’inscrivent dans
cette démarche. Si la ville de Leffrin -
ckou cke, qui se fournit chez le même
pres tataire que Grande-Synthe a saisi
l’op portunité pour opérer un passage au
bio dans ses cantines, on sait aussi que
michel Leurs,
chef d’atelier d’un
maraîchage bio
et guy Vandrome,
producteur bio, saluent
l’initiative de la ville de
grande-synthe,
qui génère de véritables
débouchés
pour la filière bio.
.6.

désormais d’autres communes voisines
en visagent de faire de même.
« Un effet boule de neige »
Damien Carême a par ailleurs interpellé
le Département et la Région pour les inciter
à instaurer le bio dans les cantines
des collèges et des lycées. « Nous espérons
un effet boule de neige. Plus la demande
sera forte dans le bio, plus les
agriculteurs cultiveront bio et plus il y aura
de choix dans les produits. À nous de faire
en sorte que les marchés se développent localement
! Auquel cas ce sera un gigantesque
marché qui s’ouvrira pour la filière
agricole qui pourra, débouchés aidant,
faire sa conversion de l’agriculture conventionnelle
vers l’agriculture bio. »
Bon à savoir : un marché de produits bio,
locaux, et de saison verra le jour d’ici à
quel ques semaines sur la nouvelle place
du Courghain : de nouveaux débouchés
et un contact direct avec les consommateurs
qui devraient permettre au bio de
pren dre un véritable essor, pour le plus
grand bien de notre santé !
Le bio, c’est cher. VRAI et FAUX
Le passage au bio a engendré un coût
supplémentaire de 2€ par repas, sup -
por té entièrement par la Ville. Le bio
n’est pas trop cher. Son prix est simplement
en adéquation avec les réa li -
tés des coûts de production (la filière
bio emploie plus de travail leurs !),
donc plus éle vé que les prix de l’agriculture
con ven tionnelle.
Le bio offre moins de choix. FAUX
Si tous les aliments ne sont pas
encore disponibles localement en bio,
d’autres, à l’inverse, ont fait leur apparition
dans les assiettes. Avec l’instauration
du 100% bio dans les cantines,
de nou vel les saveurs et de nouvelles
recettes ont vu le jour : on retrouve des
aliments ou bliés comme les to pi nam -
bours et on découvre de nou veaux
produits comme le quinoa. et ce n’est
pas parce qu’il y a moins de viande
quantitativement dans l’as siet te que
les protéines sont moins nombreuses !
Le bio, c’est meilleur pour la santé.
VRAI
Une étude récente montre qu’il y a 223
fois moins de résidus de pes ti ci des
dans les aliments bio que dans ceux
issus de l’agriculture conventionnelle
(source : Générations Futures). L’agri cul -
tu re biologi que garantit donc une alimentation
saine. elle favorise la crois -
sance et les défenses immuni tai res.
Parole de parent
« Le bio dans les can -
tines, c’est une bonne
initiative. C’est impor -
tant que nos enfants
aient une ali men tation
saine. Ils goûtent de
nou veaux pro duits tou -
jours en rap port avec
la saison ».
olivier Vasseur
STOP AUX IDÉES REÇUES
Le bio, c’est écologique.
VRAI et FAUX
S’ils sont importés, les produits bio
génèrent des gaz à effet de serre liés à
leur transport. Il est donc nécessaire
d’asso cier au bio deux autres critères :
la production régionale et de saison.
C’est ce que fait la ville de Grande-
Synthe en privilégiant les produits bio,
à la fois adaptés avec la saison et provenant
des circuits courts de pro duc -
tion.
Le bio, ça change le goût. VRAI
On retrouve le goût d’origine des aliments.
Finies les tomates qui ont le
goût d’eau et place aux délicieuses
saveurs ! Depuis l’instauration du bio
dans les cantines, il y a beaucoup
moins de gâchis : les soupes, notamment,
sont largement plus appréciées.
Pour en avoir la preuve, venez
partager un repas à la cantine ! tous
les parents d’élèves inscrits peuvent
bénéficier gratuitement, une fois par
an, d’un repas.
Pour s’inscrire, tél. 03 28 23 66 43.
Un enfant travaille mieux
s’il a man gé bio.
VRAI
Des études portant sur l’impact de
l’alimentation sur le comportement
mon trent qu’on étudie bien mieux si
on est nourri sainement. espérons que
les bulletins de classe confirment
cette analyse !

ville
Vague de froid :
la ville
sur tous les fronts
A. Godefroid
SI POUR CERTAINS, l’hiver rime
avec joie de la neige et vacances
au ski, pour d’autres,
c’est une réalité plus sinistre
qui s’annonce avec son lot de
problèmes. Avec des factures d’énergie
vertigineuses, des ménages n’ont d’autre
choix que d’arrêter de se chauffer…
quand ce n’est pas directement leur fournisseur
qui leur coupe le gaz ou l’électricité.
Face à cette tragique réalité, digne d’un
autre siècle, le CCAS se mobilise cet hi -
ver encore pour aider les foyers les plus
dé munis et permettre aux familles de pas -
ser cette période de grand froid dans des
conditions acceptables.
Volonté des élus
L’équipe municipale l’a souhaité : bien
qu’il ne s’agisse pas d’une mission classique
pour un CCAS, des aides spécifiques
sont actuellement octroyées par la
com mission permanente du CCAS (cons -
tituée d’administrateurs du CCAS), afin
de gérer en urgence les situations les plus
délicates. Une quarantaine de dossiers
est traitée chaque semaine, l’anonymat
des personnes en difficulté assurant un
traitement équitable. La commission est
par exemple en mesure de négocier avec
le fournisseur d’énergie pour éviter une
coupure de gaz dans un foyer, financer
l’achat d’un bidon de pétrole pour une
personne qui a arrêté de se chauffer, four -
nir des chauffages d’appoint, ou encore
établir un plan d’épurement des dettes
d’un ménage envers son fournisseur
d’énergie.
En contrepartie, certains bénéficiaires
s’en gagent à s’inscrire dans le program -
me Défi Energie avec FACE( ) en partenariat
avec le CCAS, pour apprendre à
moins consommer. D’autres sont orien -
tés vers des organismes et des associations
caritatives.
( ) Fondation agir contre l’exclusion
.8.
POUR DES ROUTES
PLUS SûRES
Pour permettre la circulation des véhicules
et éviter bon nombre d’accidents,
la Ville possède un plan
Grand Froid, qu’elle a déclenché
durant le rigoureux mois de février.
Il s’agit d’un dispositif facultatif, nullement
d’une obligation pour une
commune. Rares sont d’ailleurs les
communes qui ont mis en place un
plan aussi abouti.
Ainsi, du 1 er novembre au 31 mars,
10 tonnes de sel sont stockées en
permanence. Si la Communauté
urbai ne a la charge des axes principaux
de circulation, les services
techniques municipaux s’attèlent à
déneiger les axes secondaires selon
un ordre de priorités bien défini : les
abords des écoles en semaine, les
lieux de loisirs les week-ends, etc.
Sur le principe du volontariat, les
agents de la ville sont disposés à intervenir
à tout moment, selon les
besoins. Ainsi, durant deux semaines
le mois dernier, 70 tonnes
de sel ont-elles été déversées sur
les routes. Rappelons qu’il revient
en revanche aux habitants de déblayer
neige et glace sur le trottoir
devant leur domicile !

Une campagne
pour sauver la polyclinique
FACE AUX MENACES
qui pèsent sur
l’ave nir de la po ly -
cli nique, la mu ni -
ci palité de Gran -
de-Synthe a décidé de me ner
une vaste campagne de com -
munication afin d’alerter les
cons ciences et d’inciter à se mo -
bi liser pour le maintien de l’établissement.
Sur les panneaux d’affichage de
l’en semble de l’agglomération
et les arrières des autobus, on
peut désormais lire les messages
percutants : « Fermer la polyclinique serait
socialement inacceptable », ou encore
« politiquement intolérable ».
Pour le maire de Grande-Synthe, Damien
Carême, à l’origine de la démarche
: « Notre volonté est de marquer les
esprits. Si on perd la maternité ( ), nous
n’aurons d’autres choix que de fermer l’ensemble
de l’établissement. Le droit à la
santé pour tous, cela passe par des équipements
de proximité, accessibles géographiquement
à toute la population ».
17 emplois sauvés
Les 17 emplois menacés de suppression
ont été sauvés grâce à la mobilisation du
personnel, de la direction, des syndicats
et des élus locaux. Ils ont obtenu 1 million
d’euros et la promesse de 2,5 millions
supplémentaires pour ouvrir un
nouveau service en gériatrie : les soins de
suite et de réadaptation, dont l’offre fait
défaut dans la région. Ce qui permet de
transférer le personnel dans ce service
plutôt que de le licencier. Mais cela ne
résout pas le problème du déficit de la
polyclinique qui chaque année se creuse
et met en péril l’avenir de l’équipement.
« Si le gouvernement payait ce qu’il devait,
nous serions aujourd’hui excédentaire de 5
millions d’euros » s’insurge le maire. « Il
faut qu’on obtienne notre dû, à savoir le
remboursement du différentiel de charges
(voir notre article de février) et l’effacement
de la dette auprès du groupement de
.9.
coopération sanitaire ».
Lors de la présentation de ses
vœux à la polyclinique, le
maire s’est félicité d’un récent
sondage qui révèle que 94 %
des personnes hospitalisées
sont satisfaites, ou très satisfaites
des prestations rendues.
« La polyclinique a été voulue
et conçue par les militants de la
santé. Le combat reste d’actualité.
Pour le gagner, j’utiliserai
tous les moyens ».
SIGNEz LA PéTITION !
La CLCV( ) a lancé une pétition,
disponible dans toutes les maisons
de quartier de la ville à destination
de l’Agence régionale de santé.
Pour la présidente de l’union locale
Flandre maritime, Marie-Paule
Hocquet : « Si la polyclinique vient
à fermer, beaucoup tarderont avant
de se faire soigner et les
conséquences n’en seront que
plus dramatiques. » Une pétition
est aussi en ligne sur le site :
www.sauvonslapoly.org.
Cliquez et signez !
( ) Consommation logement et cadre de vie
( ) Lors des vœux au centre hospitalier
de Dunkerque, le directeur du CHD ainsi que le maire
de Dunkerque ont fait savoir leur souhait
d’intégrer la maternité.

sam. 24 et dim. 25 mars P.B
Évadez-vous !
A. Godefroid
du 17 au 20 mai
>
Rejoignez
la parade !
gRANDE NOUVEAUTÉ du Festival
des Mondes Pluriels,
pour sa quatrième édition,
des parades explosives viendront enchanter
les rues de Grande-Synthe et
guider ses habitants jusqu’au festival.
Jeudi 17 mai à 14h, premier jour du
festival, trois fanfares se rejoindront
dans le village du festival pour partager
un moment festif et cé lé brer le
partage des cul tures.
Le salon evasion, organisé par l’office
de tourisme, accueille cette
an née 44 stands et propose un large
choix de visites, promenades et escapades
d’un week-end.
Industriel, le Nord – Pas-de-Calais
Il compte cependant trois parcs naturels
: celui de Scarpe-escaut, Caps
et Marais d’Opale et enfin celui de
l’Aves nois. L’assurance de faire de
bel les balades !
Le temps est médiocre Pensez à
tous les musées, ceux de Mine, de la
Si dérurgie ou de la Minéralogie à
Grande-Synthe même, mais aussi
Ma réis à Étaples ou la Coupole à St-
Omer ainsi qu’aux nombreux musées
des Beaux-arts qui méritent d’être visités
tant ils détiennent des trésors
qui rappellent le passé riche en histoire
de la région : Cassel, St-Omer,
Boulogne-sur-Mer ou Dunkerque.
Les Grand-synthois
s’expriment
P. Berthe
à la galerie robeSpierre
Pour ajouter un ingrédient indispensable
à la convivialité, ce salon fait la
part belle aux stands de spécialités
culinaires régionales sucrées ou salées.
Ainsi, en alliant tourisme et gourmandise,
le salon evasion est sûr de
faire plaisir à tous les membres de la
famille !
Les 24 et 25 mars de 10h à 19h
au Palais du Littoral. Entrée gratuite.

Fanfaraï
En amont, trois stages permettront aux musiciens, aux
chanteurs ou encore aux danseurs, novices ou initiés, de
participer à cette déambulation artistique afin de fêter
en grande pompe l’ouverture du festival.
- Stage « Fanfaraï » : musique festive et métissée,
raï avec une consonance afrocubaine et jazzy.
Ateliers cuivre et percussions, pour des musiciens initiés.
- Stage « Kaay bakh » : tour d’horizon des rythmes
africains.
Ateliers djembé et danse africaine, débutants acceptés.
- Stage « Brasil Afro Funk » : les standards du Brésil
revisités.
Ateliers percussions et voix, débutants acceptés.
A.G
Spectacle Sound
Un éloge
de l’individu
Ven. 30 mars
et sam. 31 mars
20h - Palais du Littoral
Kaay bakh
Les stages se dérouleront du 2 au 4 mai de 10h
à 12h et de 14h à 16h. Gratuit, sans limite
d’âge. Inscriptions à partir du 15 mars à la médiathèque
Nelson-Mandela, tél. 03 28 23 66 30,
dans la limite des places disponibles.
Brasil Afro Funk
àPARTIR DU 17 MARS, la
ga lerie Robespierre vous
invite à découvrir l’ex po -
sition concluant la résidence
d’artiste de Cé cile
Belmont. Invités à s’inscrire dans différents
groupes pour aborder des thèmes
comme la mémoire, l’urbanisme ou la
nature, des Grand-Synthois ont échangé
et traduit leurs idées en dessins ou en
slogans. « J’ai été intéressée par le travail
sur la mémoire, confie l’une des participantes,
et j’y ai amené une voisine. On a
rencontré des gens qu’on ne connaissait
pas et on a ainsi tissé des liens sociaux; ça
nous change ! Il faut rester curieux, être
ouvert sur l’extérieur ! »
Après plusieurs heures de réflexion
pour créer un message fort dans les
thèmes abordés et pour imaginer une
mise en scène interpellant les passants,
chaque membre des groupes est devenu
TOUT SAVOIR SUR LE FESTIVAL
Rendez-vous le mercredi 14 mars à 18h au Palais
du Littoral pour une présentation officielle de la
quatrième édition du Festival des Mondes Pluriels.
Entrée libre. Renseignements, tél. 03 28 21 66 00.
Plus d’infos sur le site www.ville-grande-synthe.fr
Suivez l’actualité du festival sur sa page facebook !
porteur d’une lettre des slogans choisis.
Ainsi, ils démontrent l’importance
d’être ensemble pour donner du sens à
l’action collective et à la vie en société.
Des photos des groupes ont été réalisées
et sont la trace pérenne de ce moment
passé dans l’espace public. Pour
découvrir le résultat de cette création citoyenne,
venez à la Galerie !
Visible du samedi 17 mars
au mardi 17 avril, du mardi au
samedi de 14h30 à 19h.
Tél. 03 28 28 90 20
Vernissage le
vendredi 16 mars à 18h30
.11.
La compagnie Versus présente sa
dernière création Sound, coproduite
par la ville de Grande-synthe. a
partir du chef d’œuvre musical Les
Quatre saisons de Vivaldi, une danseuse,
un comédien, un clown et une
chanteuse s’interrogent sur la place
de l’individu dans la société. Quand
le privé devient social, quand l’intime
devient public, quand l’homme perd
les commandes d’un système qu’il a
lui-même construit, que lui reste-il
Tout en restant drôle, Sound est une
réflexion sur l’individu pris dans un
système de masse.
en résidence à Grande-synthe, la
scénariste et metteur en scène du
spectacle Maud Leroy a rencontré
des jeunes en insertion à iD Formation,
ainsi que des collégiens du
Moulin, du groupe Culture, options
mu sique et arts plastiques. Les musiciens
ont travaillé sur la bande son,
les seconds sur le travail en plateau.
pour inès, 10 ans, « Cela permet de
se rendre compte de tout le travail et
de toute la réflexion qu’il y a derrière
un spectacle ».
Vendredi 30 mars et samedi 31 mars à
20h au Palais du Littoral
Tarif C, à partir de 10 ans
Tel. 03 28 24 49 00
billetterie@ville-grande-synthe.fr

ville
giLLes BALBAsTre
invité de
A. Godefroid
Faut-il croire
les médias
après la projection des « Nou -
veaux chiens de garde », do cu -
men taire qu’il a co-réalisé, le jour -
naliste Gilles Balbastre ani me ra
le prochain débat de l’uni ver sité
populaire de Gran de-synthe. son
film dévoile une presse intime -
ment liée au pou voir industriel et
financier et poin te la menace
d’une information pervertie en
marchandise.
CONFÉReNCe-DÉBAt
Jeudi 29 mars 2012
à 18h30 - Au Varlin
Entrée libre
Projection de
« Les nouveaux chiens de garde »
suivi d’un débat avec
le réalisateur gilles Balbastre.
“
Gilles Balbastre
Réalisateur
Que dénonce votre film
Le manque de pluralité, d’indépendance et d’objectivité
d’une grande partie de la presse dû à la mainmise des
groupes industriels et financiers. Les « nouveaux chiens
de garde » sont constitués d’une élite de journalistes et
d’éditorialistes, gardiens de l’ordre social, recrutés pour
défendre les intérêts des groupes qui les emploient. On
trouve également une poignée de prétendus experts (en
économie, sécurité…), à qui on donne constamment la
parole. Sous couvert de neutralité, ils défendent en réalité
une vision des choses qui va dans le sens des intérêts
de leur société.
Quelles sont les conséquences sur l’information
Au lieu d’être un bien public, participant à la démocratie,
l’information est un bien marchand comme un
autre. Autre conséquence : la pensée unique véhiculée
par les médias. Dans un système concurrentiel, de peur
de perdre de l’audience, les médias se copient les uns
les autres. Résultat : la même information tourne en
rond.
Quel rôle peut jouer internet
On peut y trouver des idées différentes et un traitement
idéologique et éditorial varié. Cependant, on assiste au
même constat qu’avec les autres médias : la presse indépendante
reste minoritaire. On n’a en effet toujours
pas inventé de modèle économique qui permet aux sites
d’information en ligne d’être viables et pérennes. Les
vingt sites d’actualité les plus consultés demeurent les
pages web des médias classiques. Mediapart n’arrive
qu’en 27 e position !
”
.12.

ConnaiSSez-vouS le
M. Niemierz
Fonds de participation
des habitants
Vous souhaitez organiser
un temps d’animation ou
de solidarité au sein de
votre quartier
Vous avez un projet qui
permettra aux habitants
de se réunir pour mieux
se connaître
Le Fonds de participation
des habitants (FPH) vous
accompagne.
Renseignez-vous !
aIDE AU DÉMARRAGE d’association,
actions de sen -
si bilisation et de so lida -
rité, formation, ani ma tion
de quartiers, vi si te, échan -
ge, rencontre, sortie pédagogique et sociale…
Le Fonds de participation des habitants
(FPH) finance avec souplesse et
rapidité des actions ou projets portés par
des habitants. Avantage du dispositif : pas
besoin de se constituer en association !
Aide financière attribuée par la Région
Nord – Pas-de-Calais et la Ville, le dispositif
existe depuis plusieurs années déjà
à Grande-Synthe.
D’habitants à habitants
Les FPH sont gérés par un comité de gestion
élu pour deux ans. Composé essen -
tiel lement d’habitants, ce comité se réu nit
C’est grâce au FPH qu’un groupe d’habitants
des quartiers de l’Albeck et europe avaient
fleuri leur pied d’immeuble en mai 2011.
une fois par mois. L’examen du dossier est
rapide. Le versement de l’aide FPH se
fait une semaine à quinze jours après acceptation.
Pour chaque projet, l’aide se
monte jusqu’à 763€ (renouvelable deux
fois dans l’année). Une participation financière
de 10% est demandée aux initiateurs
du projet. Le comité de gestion
privilégie les actions innovantes. « Le développement
de projets ambitieux pour
transformer les quartiers ne peut se réaliser
sans des actions qui permettent aux habitants
de tisser au quotidien des rapports de
solidarité entre générations, entre populations
de cultures et d’origines diverses, indique
le maire, Damien Carême. Le FPH
favorise l’insertion sociale ; la participation
citoyenne facilitant l’implication des habitants
dans la vie de leur quartier. »
1
2
Comment faire
- Retirer un dossier dans les maisons de quartier.
- Déposer le dossier : prendre un rendez-vous dans 4
les maisons de quartier avec un coordinateur ou un
agent de développement de l’association Côté
quartiers qui vérifiera que votre dossier est complet.
3
- Les porteurs de projets sont invités, par courrier, à
présenter oralement leurs projets devant le comité
de gestion.
- Après la réalisation du projet, les porteurs de projets
sont tenus de présenter à Côté quartiers un
bilan quantitatif, qualitatif, et financier de l’action
menée.
.13.

ville
Mon potager
en bas de chez moi
Jardins populaires
M. Niemierz
C’est dans le cadre de l’Atelier,
université populaire que viennent
d’être créés les Jardins populai -
res : des parcelles cultivables
mi ses à la disposition des habitants.
Le premier site concerné
est à l’Albeck, sur 1 000 m² en
bas de la résidence Parc.
PARTAGEZ VOTRE JARDIN !
CONTACTÉS PAR COURRIER
voilà plusieurs semaines,
les habitants de l’Albeck
ont réagi avec en thou -
sias me à la création d’une
large parcelle de 1 000 m² de jardins potagers
au beau milieu de leur quar tier, en
bas de leurs immeubles. En semble, habitants
intéressés et techniciens municipaux
ont tout imaginé : l’aménagement,
le fonctionnement et l’agencement des
futurs jardins en passant par le règlement
intérieur, la mise en place d’un futur comité
de jardin… Courant mars, les habitants
prendront possession des parcelles :
il leur reviendra de les cultiver tout en bénéficiant
des conseils des jardiniers municipaux
en cas de besoin.
Anti-crise
Dans un contexte de crise, le jardin devient
un territoire ludique et un antido te
au repli sur soi. À vocation d’échan ge et
de convivialité, le jardin populaire est une
expérience de mobilisation sociale et
d’investissement des habitants dans l’espace
public. Karima Touil, conseillère déléguée
à l’Atelier université populaire,
explique : « Le projet consiste à développer
une agriculture de proximité et du lien social.
Nous voulons également mettre l’accent
sur les connaissances et les savoirs
dont sont porteurs les habitants. Au-delà
des méthodes agricoles, les savoirs touchent
également à la solidarité, l’entraide, la
convivialité et la vie collective. »
Gestion écologique
Avec le concours des services municipaux,
une gestion écologique sera mise
en place. Il s’agit de promouvoir un jardinage
toujours plus respectueux de l’environnement
et de rendre accessible des
produits sains, sans traitement chimique.
Cela se traduira par : la mise en place
d’un système de compostage collectif, de
cuves de récupération d’eau de pluie
pour l’arrosage, la création d’un livret sur
les pratiques potagères naturelles et la
conservation des légumes.
.14.
Certains habitants ont un jardin et
faute de temps, d’envie ou encore
de ca pacité physique, ne le cultivent
pas. D’autres habitants souhaiteraient
cultiver un potager mais n’ont
pas de jardin. Alors pourquoi ne
pas se rencontrer et s’associer pour
partager jardins et légumes du potager
La ville de Grande-Syn the
servira d’intermédiaire !
rens. Tél. 03 28 23 65 74.
JARDINS FAMILIAUX
des parcelles
encore disponibles !
La ville de Grande-Synthe met à disposition
des jardins familiaux. Des
parcelles sont encore disponibles rue
du 8 mai 1945 et rue du Comte Jean
(Anciens Jardiniers). L’objectif est de
permettre aux Grand-Synthois résidant
dans des immeubles de profiter
d’une surface cultivable, afin de retrouver
du pouvoir d’achat en cultivant
son propre potager.
Location annuelle : 22 euros.
Accès à l’eau d’avril à octobre.
renseignements, tél. 03 28 23 65 74.

epanoui’sens
M. Niemierz
le rSa
n’est pas
un choix !
eN PARTENARIAT avec l’association
59760, Côté
quartiers, la Maison de
l’initiative et la Ville, des
habitants se sont mobilisés
contre la stigmatisation des bénéficiaires
des minimas sociaux. Ouardia,
Sylvie, Abdelouhab, Corinne, Martine,
Annick, tous bénéficiaires du RSA, ont
ainsi participé à des ateliers d’expression
encadrés par l’association 59760. Des histoires
de vie, des envies, des vagues à
l’âme, des coups de gueule se sont dégagés
des différents ateliers. En résultent
des messages forts imprimés sur des
cartes postales.
« Je ne suis pas sortie de chez moi pendant
deux ans. Je me sentais comme une moins
que rien, car c’est l’image qu’on me renvoyait.
Désormais, j’ai repris confiance en
moi », témoigne une stagiaire. Pour un
autre : « J’ai voulu montrer tous les freins
que l’on pouvait rencontrer dans la recherche
d’un emploi. »
Une autre vision du RSA
La culture est un axe d’insertion facilitant
l’expression et la prise de conscience des
habitants. Elle permet de reprendre
confiance en soi, de gagner en assurance,
de travailler sa créativité et d’exprimer
un ressenti. C’est le but de l’action Epanoui’sens
: favoriser le bien être des personnes
et l’action collective, faire
émerger leur désir de changement parce
que « le RSA n’est pas un choix ». « Pour
répondre à certains politiciens qui nous
considèrent comme le cancer de la société,
nous avons voulu aborder le thème Etre bénéficiaire
du RSA et donner notre propre
vision du RSA, celle que nous vivons au
quotidien. Nous avons conçu des slogans
et des images empreints de messages forts
et décidé de les diffuser sur des cartes postales
», explique le groupe.
Pour Sélima Chabab, présidente de la
Maison de l’initiative : « L’année 2011 a
été douloureuse en déclarations. C’est pour
cette raison que les habitants ont souhaité
contre-attaquer de manière originale et intelligente.
Les bénéficiaires du RSA sont
avant tout les victimes de la crise et du chômage,
ils ne souhaitent qu’une chose : travailler
et vivre dignement. »
.15.
Les grand-synthois bénéficiaires du rsA se
sont rendus à l’Assemblée nationale à Paris
en compagnie de sélima Chabab,
présidente de la maison de l’initiative
et adjointe au maire chargée de l’insertion
sociale et professionnelle.

c a r n a v a l 2 0 1 2
en images
Comme cha -
que année, les
car na va leux sont
venus nombreux
tirer reuze Pint’je
de son lit.
Lors de la
bande enfantine,
les masquelours en
herbe ont excellé
dans l’art d’attraper
des bonbons
au vol.
La pluie n’a
pas découragé
la bande des pêcheurs
emme née
par Pintje Bier et
sa quarantaine
de musiciens.
À l’ouverture du carnaval, une soixan -
taine de médailles ont été remises.
Brèves
Dimanche 11 mars
P.B
LAGRAND-SyNThOISE VTT
s’élancera du stadium
La grand-synthoise Vtt aura lieu le dimanche
11 mars à partir de 9h avec un départ
et une arrivée au Stadium du Littoral.
Vous avez le choix entre un parcours de 20
ou de 40 km, moyennant une participation
de 3€ (licencié FFC), 4 (non li cencié) ou 2€
(par personne en famille), avec des lots à
gagner ! Inscription sur pla ce.
Rens. tél. 03 28 23 65 92
.16.
Comité régional de cyclisme : Philippe Limousin président
Choisi par le président en
exercice, René Pelcat, pour lui
succéder, Philippe Limousin a
ac cepté cet honneur qui té -
moi gne de sa reconnaissan ce
par ses pairs.
Après une belle carrière de
sportif comptant 140 victoires,
il a entretenu sa passion en
conciliant ses activités professionnelles
à la Ville et son engagement
à l’OGS cyclisme.
288 enfants ont par ticipé au
con cours de dessin. C’est Ju liet te
Char lot qui l’a rem porté !
L’ambiance battait son
plein à la nuit des Cô-nitôt.
P.B
en organisant le congrès fé dé -
ral de la Fédération française
de cyclisme dans la commune
en 2011, Philippe Limousin a
prou vé qu’il était en mesure de
s’acquitter de cette nouvelle
mission. Deux gros dossiers,
le futur vélodro me de Roubaix
et les championnats de Fran -
ce de St Amand les eaux, sont
déjà sur son bureau.

e x p r e s s i o n L i B r e
— liste « Cap sur un nouvel Horizon » — — liste « Avec vous, la ville autrement » —
La dignité, ce bien commun.
Urbanisme durable, paysage déplorable !
dans un sursaut de dignité, des grand-synthois, bénéficiaires
du rsA et bénévoles au sein de l’association 59760, ont décidé,
en ce mois de février, de se rendre à l’Assemblée nationa -
le et d’aller à la rencontre de ceux qui, les accusant
d’« assistés », ignorent leurs conditions et la dure réalité de leur
vécu, sèment la division ou la discorde et désignent, en guise
de diversion, des boucs émissaires. ils se sont alors mis à distribuer
des cartes de vœux où les lettres, « r », « s » et « a » deviennent
une source inépuisable d’inspiration, le fruit d’un travail
de concertation, de conception et de création, mais aussi, pour
eux, le moyen de s’insurger et d’accéder à une visibilité que
l’on ne peut désormais continuer de voiler. C’est là, sans
conteste, un acte de courage et d’expression citoyenne qui témoigne
de la vigilance des gens de peu, de l’autonomie de ces
pauvres dont la richesse est de rester debout et de résister à
tous ceux qui veulent les réduire au silence et à l’anonymat et
qui les somment à l’inexistence.
servir la cause du peuple, ce n’est donc certainement pas le
mépriser, ni lui mentir ou, pire encore, le renvoyer à ses démons
obscurs. C’est au contraire refuser de le diviser, c’est le rassembler
en inventant un nouvel imaginaire où cohabitent harmonieusement
l’identité plurielle de ses membres, le singulier
et l’universel. Car la richesse d’un pays réside dans la capacité
de ses citoyens à s’associer librement pour travailler de
concert, produire, créer et inventer leur avenir commun.
L’exemple de nos grand-synthois montre désormais que l’appropriation
par le peuple de son destin est en marche et que le
moment de la soumission de la finance et de l’économie à la
communauté politique et au peuple est enfin venu. Partout
dans le monde, inspirés par les valeurs de liberté, de fraternité
et d’égalité de notre république, des indignés sont en train de
sonner le glas du capitalisme aveugle et de l’humiliation grandissante
et sans scrupules des hommes.
Le centre ville de grande-synthe continue sa densification. en
effet, des logements vont être construits entre l’avenue dubedout
et la rue Lamartine.
sans doute s’agira-t-il de bâtiments en béton comme ceux, en
cours de finition, érigés sur l’ancienne place.
On a beau nous rétorquer que ce sont des logements à économie
d’énergie, nous n’arrivons pas à nous y faire.
Oubliées les traditions flamandes en construisant des bâtiments
en briques avec de vrais toits. ici, on nous construit des bâtiments
avec des toits faisant penser à des hangars !!!
C’est d’autant plus préoccupant que déjà on nous signale des
défauts (infiltrations, humidité…) dans les logements « neufs »
du même type qui viennent d’être livrés dans le nouveau Courghain.
Peut-être faut-il d’ores et déjà envisager des opérations de restructuration
et de démolition qui pourraient être nécessaires
dans une vingtaine d’années et prévoir aussi les budgets afférents
à ces opérations très coûteuses.
Au train où vont les choses, ne faudrait-il pas bétonner aussi la
médiathèque pour qu’elle ne dénote pas dans le paysage urbain
du centre ville
retrouvez-nous sur
http://gsavenir.info
nathalie Benalla
Karima Touil
Vous pouvez nous contacter tous les mardis
de 17h30 à 19h à la maison des associations.
Félix Tertulliani, geneviève Willot,Jean-Claude Aubrun,
Fethi riah, monique merlen
.17.

etour
sur
images
Ça s’est passé en
Le 24 janvier, le lycée du noordover
accueillait l’Orchestre national de
Lille. Les 90 musiciens ont offert un
concert intégral aux élèves.
Le 3 février, Jamel debbouze jouait son dernier
one-man-show « Tout sur Jamel » au Palais
du Littoral.
Les 28 et 29 janvier,
le 1 er salon du bien-être
et du développement
personnel a connu un
franc succès avec près
de 3200 visiteurs en
deux jours.
Le 31 janvier, damien Carême présentait ses vœux
aux résidents de maurice-guillain. Un moment de con -
vivialité devenu traditionnel autour de la galette des rois.
Le 10 février, « l’opération
Ka lanni » était dévoilée à la
médiathèque. L’ex po sition est
un retour sur un projet de so li -
da ri té internationale porté par
l’association enTr’ Aide
France-mali.
.18.
en février,
grande-synthe n’a
pas été épargnée
par la chute des
températures !

sound
Cécile Belmont
salon Évasion
Week-end nature
viE dE la cité
1 er mercredi de chaque mois
Permanences de monsieur le mai re
de 8h30 à 11h sur ren dez-vous
Tél. 03 28 23 65 69
À partir du lun. 26 mars
inscriptions scolaires pour les éco -
les maternelles et élémentaires publiques,
à la rentrée 2012
Accueil Point Com
mar. 27 mars 18h
Conseil municipal
salle des conférences mairie
Jeu. 29 mars 18h30
Conférence-débat :
« Les nouveaux chiens de garde »
en présence du réalisateur g. Balbastre
Org. par l’Atelier, université populaire
Au cinéma Le Varlin
E X p o s i t i o n s
du 11 fév. au 10 mars
destroy design
galerie robespierre
en collaboration avec le FrAC
nord – Pas-de-Calais
du 17 mars au 17 avril
Cécile Belmont
Letter performance
galerie robespierre
s p E c t a c l E s
Jeu. 8 mars 15h et 19h
Ven. 9 mars 10h et 15h
T’es où, t’es là
par la cie méli mélo
Palais du Littoral
Ven. 9 mars 20h
100% Tricicle
par la cie Tricicle
Palais du Littoral
COMPLET
COMPLET
s p E c t a c l E s
mer. 14 mars 18h30
soirée de présentation du Festival
des mondes Pluriels 2012
Palais du Littoral. entrée libre
Ven. 17 mars 20h
st-Patrick
Autour de la guitare celtique
par Jean-Félix Lalanne
Palais du Littoral
mar. 27 mars 19h
mer. 28 mars 10h et 15h
Jojo golondrino, le sot de la mort
par le Theatro golondrino
manoviva
par la cie girovago et rondella
Palais du Littoral
Ven. 30 mars et sam. 31 mars 20h
sound
par la cie Versus
Palais du Littoral
Ven. 6 avril 20h
Keren Ann
Palais du Littoral
vos
l o i s i r s
mer. 14 mars 15h30 à 17h
Carnaval des crèches
sam. 24 et dim. 25 mars
de 10h à 19h
salon Évasion
Palais du Littoral
entrée libre
COMPLET
ANNULÉ
Week-end Nature
sam. 24 mars
de 15h30 à 17h
La taille des arbres fruitiers
de 18h à 19h30
La mare
dim. 25 mars de 10h à 11h30
Le chant des oiseaux
Verger du Puy thouck
réservation, tél. 03 28 21 64 24.
agenda
agenda
côté
s p o r t
sam. 3 mars 20h
UBgs basket - Fécamp
salle debussy
dim. 4 mars 8h à 16h30
sélections internationales des hom -
mes assistants de chiens d’at ta que
Amicale canine
dim. 11 mars à partir de 9h
La grand-synthoise VTT
stadium du Littoral
sam. 17 mars 20h
excellence fem hand-ball-L’en Avant
salle du noordover
dim. 18 mars
Coupe de la ville de judo
salle debussy
sam.24 mars 20h
Honneur homme hand-ball-Au chel
salle du noordover
Ven. 30 mars
Parcours du cœur (scolaires)
dim. 1 er avril
Parcours du cœur (grand public)
Puythouck
dim. 25 mars 9h
Course d’orientation
Organisée par gsO
Prédembourg tél. 06 24 36 24 24
dim. 25 mars 15h
seniors A rugby - Lorc
stadium du Littoral
au
v a r l i n
du 7 au 13 mars
zarafa ; La dame de fer ; star
wars épisode 1-3d ; We want
sex equality
du 14 au 20 mars
John Carter ; il était une fois une
fois ; La vie d’une autre ; star
wars épisode 1-3d ; grands
puits petites victoires
du 21 au 27 mars
Cheburashka ; Cheval de guerre;
extrêmement fort et incroyablement
près ; Comme un chef
du 28 mars au 3 avril
Possession ; La mer à boire ; 30°
couleur ; Comme un chef
.19.
Initiation danse
Salle de danse de l’Atrium
De 14h à 16h
Mercredi 7 mars : danses de
ba se (tan go, paso, valse,
char les ton, quick step, fox...)
Les mercredis 28 mars,
4 avril, 18 avril et 9 mai : rock
Gratuit sur inscription
Rens. service des seniors,
Tél. 03 28 26 31 21.
Temporaires été
Dans le cadre du renfort ou
de remplacement du personnel
des services mu -
nicipaux, les besoins en
tem poraires été pour juillet
et août 2012 seront transmis
au Pôle emploi de
Gran de-Synthe dès le lundi
5 mars 2012.
Les offres d’em ploi y
seront affichées du 5 au 31
mars 2012. tou te candidature
devra être envoyée au
Pôle emploi accom pa gnée
d’une lettre de motivation
et d’un CV. Les candidats
doivent être ma jeurs pour
postuler.
Mémomag
BUreAU de POLiCe : 03 28 28 92 50
CenTre AnTi-POisOn de LiLLe :
0 825 812 822
mAisOn mÉdiCALe de gArde :
03 28 21 22 22
POLiCe seCOUrs : 17
POmPiers : 18
smUr (serViCe mOBiLe UrgenCe
eT rÉAnimATiOn) : 15
sOs mÉdeCin : 0 825 00 32 50
eCLAirAge PUBLiC : 03 28 23 67 30
OU n° VerT : 0800 100 323 24/24H
PALAis dU LiTTOrAL : 03 28 21 66 00
CinÉmA Le VArLin : 03 28 21 81 55
mAisOn COmmUnALe : 03 28 62 77 00