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L’oreillete
Diocèse de Grenoble :
un curieux sens du dialogue !
Les chrétiens de la paroisse de la Trinité, Pont de Claix et environs,
se retrouvent en assemblée, pour échanger sur des questions de
Pastorale qui les préoccupent : moins de prêtres d’un côté, difficulté
pour faire reconnaître le rôle des laïcs par ailleurs, nécessité d’une
redéfinition des ministères de chacun, place des femmes dans la vie
liturgique, etc… Au mois de mai. Plus de 250 participants. Toutes
les réflexions/propositions sont mises par écrit envoyées au « Père
évêque », pour l’informer et lui demander son avis. Réponse du
« Père évêque »: le curé de la paroisse est « déposé ! ». Le Droit
canon ne permet pas de déposer le peuple de Dieu ! Les paroissiens
d’abord un peu interloqués ne baissent pas les bras : « enfin, c’est
Jésus Christ qui nous convoque ! » M. B.
Au Vatican, renouvellement
du personnel :
Benoit XVI vient de nommer Monseigneur Gerhart Muller, disciple du
grand théologien de la libération Gustavo Gutierrez à la tête de la
plus puissante congrégation romaine, celle de la Doctrine de la foi.
M. B.
Un chasseur alpin
exemplaire
Dans le numéro de mars, dans la page « L’oreillette », dans la
chronique « Dans le monde », P.O. avait rappelé les 82 français
morts en Afghanistan : «Combien faudra-t-il encore de morts pour
changer L’intervention française aura vraiment été un gâchis qui a
brisé de nombreuses familles ». Gilbert Gars de Montailleur, membre
du Conseil Pastoral de la paroisse St-Pierre de Tarentaise a réagi pour
défendre l’intervention française dans ce pays. Dont acte.
F.D. pour PO
Depuis d’autres militaires sont tombés dans les mêmes conditions :
88 au total. Espérons qu’il n’y en aura plus. Toutes nos condoléances
vont à la famille de la dernière victime, le 7 août dernier, qui était
au 7ème BCA de Bourg-St-Maurice et qui habitait Césarches une
commune de notre Doyenné.
L’évangile qui gratte...
« Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle »
C’est bien une question de jeune, qui cherche sa place dans la
société, et dans l’Eglise ! A défaut de répondre à cette interrogation
radicale du sens de la vie, il risque de demeurer dans un
non-choix, au gré des événements de la vie qui choisiront pour lui !
En Matthieu 17, 20 nous découvrons ce que nous pressentions,
que le héros est en pleine jeunesse. Il en a l’énergie et la souplesse
en son corps, il accourt et s’agenouille, il en a l’ardeur en son questionnement
! Surtout il a la simplicité de la jeunesse qui cherche un
guide, un maître, pour combler un désir !
Chacun peut trouver dans sa vie, un « compagnon de route
intérieure » , un guide spirituel, qui revisite son chemin ; tout
simplement « tenir la route » !
« Pourquoi m’interroges-tu sur le bon » La réaction de Jésus
marque sa liberté radicale, il ne se laisse pas enfermer dans une
catégorie, ni celle du bon ni une autre ! D’entrée, il ouvre une
voie à la recherche de ce jeune, en lui suggérant l’essentiel : Dieu
Lui-même, Lui seul est bon et celui qui se reconnaît en Lui !
Puis Jésus reconnaît en ce jeune sa capacité à vivre les commandements
; observés depuis sa jeunesse, ils donnent la vie… ils sont
paroles de Vie pour qui leur est fidèle ! Alors arrive le geste central
de l’éducateur, du meneur d’hommes : Jésus «pose son regard sur
le jeune homme, se mettant à l’aimer». Se savoir aimé, voilà de
quoi vivre !
Jésus aime ce jeune,
son empressement,
sa spontanéité, sa
recherche, sa fidélité !
Nous avons tellement à
progresser encore pour
reconnaître l’autre, toujours plus difficile que le rappel des lois,
des savoir-faire !
Mais il manque quelque chose à ce jeune, il n’est pas comblé : en
lui, encore, un désir confus ! Aussi Jésus s’adresse à sa liberté : «Va,
vends tout ce que tu as… puis viens et suis-moi». Cela engendre
du neuf dans la vie du jeune ! Jésus n’embauche pas pour prêcher,
guérir, enseigner mais interpelle la liberté de chacun pour vivre
une relation durable avec lui, pour s’attacher à sa personne…
pour regarder, aimer et dire : « Je ne t’appelle pas serviteur mais
ami ! » (Jn 15,15)
Cet appel du Christ s’adresse à ce qu’il y a de plus profond au
cœur de chacun : sa capacité à choisir, sa liberté. Non la liberté
qui favorise un plaisir immédiat, mais celle qui favorise le bien de
chacun et le bien commun !
« Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier
En observant ta parole. Je te cherche de tout mon cœur, ne me
laisse pas dévier de tes commandements ! » Psaume 119:9
Tehem
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