08.01.2015 Views

Traquer les fuites : une obligation qui rapporte… - Egeplast

Traquer les fuites : une obligation qui rapporte… - Egeplast

Traquer les fuites : une obligation qui rapporte… - Egeplast

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

LA DÉTECTION DES FUITES<br />

<strong>Traquer</strong> <strong>les</strong> <strong>fuites</strong> : <strong>une</strong><br />

<strong>obligation</strong> <strong>qui</strong> rapporte…<br />

D.R.<br />

Par Bonaventure Djamie,<br />

Agence Technoscope<br />

La recherche des <strong>fuites</strong> sur <strong>les</strong> réseaux d’eau potable repose pour l’essentiel<br />

encore sur des technologies acoustiques. Une tendance se dessine<br />

cependant : la combinaison de techniques pour du « tout en un ».<br />

ABSTRACT<br />

Tracking down leaks: an<br />

<strong>obligation</strong> that pays for itself...<br />

Searching for leaks on drinking water networks<br />

is still mainly based on acoustic technologies.<br />

A new trend is, however, emerging: combined<br />

techniques for an «all in one» solution.<br />

www.revue-ein.com<br />

L’<br />

<strong>une</strong> des dernières campagnes<br />

de recherche de fuite menée<br />

par le S.E.T.E.C. a été réalisée<br />

pour le compte d’<strong>une</strong> collectivité de<br />

50 000 habitants dans le Sud-Ouest. La<br />

recherche a porté sur plus d’<strong>une</strong> centaine<br />

de kilomètres de réseau d’eau que gère<br />

cette collectivité. « Nous avons trouvé<br />

<strong>une</strong> trentaine de <strong>fuites</strong> », explique Pierre<br />

Mellac, dirigeant du S.E.T.E.C., entreprise<br />

de six salariés à Beaumont-de-Lomagne<br />

(Tarn-et-Garonne) spécialisée en diagnostic<br />

des réseaux d’eau publics et privés.<br />

Après intervention, la production d’eau<br />

N° 361 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - 73


Depuis le Grenelle de l’environnement, la réglementation contraint <strong>les</strong> gestionnaires de réseau<br />

d’eau à améliorer leur rendement. Parmi <strong>les</strong> risques encourus, <strong>une</strong> majoration de la redevance<br />

prélèvement de la ressource.<br />

D.R.<br />

quotidienne de cette comm<strong>une</strong> « est passée<br />

de 13 000 m 3 à 10 000 m 3 ». Ce <strong>qui</strong> fait<br />

dire à ce spécialiste que pour <strong>une</strong> collectivité,<br />

la chasse aux <strong>fuites</strong> « n’est pas <strong>une</strong><br />

charge mais un investissement avec un<br />

retour <strong>qui</strong> peut être plus rapide qu’on ne<br />

le pense ». Un investissement, certes. Mais<br />

aussi <strong>une</strong> <strong>obligation</strong>. En effet, depuis le<br />

Grenelle de l’environnement, la réglementation<br />

contraint <strong>les</strong> gestionnaires de réseau<br />

d’eau à améliorer leur rendement. Parmi<br />

<strong>les</strong> risques encourus, <strong>une</strong> majoration de<br />

la redevance prélèvement de la ressource<br />

(voir encadré). Avantages économiques et<br />

contraintes léga<strong>les</strong> ont fait de la question<br />

de la chasse aux <strong>fuites</strong> <strong>une</strong> des préoccupations<br />

majeures des gestionnaires de réseau.<br />

Mais détecter <strong>les</strong> <strong>fuites</strong> d’eau sur des canalisations<br />

bien souvent enterrées ne s’improvise<br />

pas. Cette recherche nécessite <strong>une</strong><br />

expertise précise.<br />

Bien connaître son réseau :<br />

la sectorisation<br />

En général, on admet que la recherche efficace<br />

de <strong>fuites</strong> dépend de deux principaux<br />

facteurs : la performance de l’é<strong>qui</strong>pement<br />

technique et la compétence de l’opérateur.<br />

Pour Pierre Mellac, il reste un autre facteur<br />

tout aussi important. « Ce paramètre, c’est<br />

la fuite elle-même c’est-à-dire la connaissance<br />

du réseau par le gestionnaire. Imaginez<br />

<strong>une</strong> fuite <strong>qui</strong> résonne peu. Le gestionnaire<br />

n’a aucun plan de son réseau<br />

et n’a auc<strong>une</strong> idée de la zone où la fuite<br />

peut se trouver. La recherche d’<strong>une</strong> telle<br />

fuite sera très complexe. Mais imaginez la<br />

même fuite cette fois avec un gestionnaire<br />

<strong>qui</strong> connaît son réseau et <strong>qui</strong> a un plan de<br />

sectorisation. On mettra moins de temps<br />

à trouver cette fuite car <strong>une</strong> partie des<br />

informations nécessaires à la recherche<br />

aura été fournie par le gestionnaire ».<br />

Pierre Mellac touche du doigt ainsi l’<strong>une</strong><br />

des premières étapes dans la chasse aux<br />

<strong>fuites</strong> : la sectorisation du réseau.<br />

Sectoriser le réseau va consister à le diviser<br />

en plusieurs secteurs. « C’est l’étape<br />

de supervision, explique Joël Noailly de<br />

chez Seba KMT, fabricant allemand. En<br />

aval d’<strong>une</strong> canalisation de transport<br />

par exemple, plusieurs canalisations de<br />

distribution vont alimenter différents<br />

quartiers d’<strong>une</strong> ville. Sectoriser, c’est par<br />

exemple surveiller <strong>les</strong> consommations de<br />

nuit <strong>qui</strong> sont anorma<strong>les</strong> et constantes, et<br />

ceci grâce à un maillage adéquat réalisé<br />

par des débitmètres placés aux embranchements<br />

stratégiques du réseau. Vous<br />

connaissez alors <strong>les</strong> différents quartiers<br />

sur <strong>les</strong>quels vous allez concentrer vos<br />

efforts ». Seba KMT propose la gamme de<br />

débitmètres à ultrasons UDM 200. Ces derniers<br />

réalisent par ultrasons des « mesures<br />

externes, ils s’installent facilement, et<br />

permettent de ne pas avoir de matériau<br />

Karine Vallée, ingénieur, expert en « ressources et lutte<br />

contre la pollution » à l’Agence de l’Eau Artois-Picardie :<br />

« Les pertes d’eau peuvent être dues à des <strong>fuites</strong> mais<br />

aussi à des erreurs de comptage »<br />

Revue L’Eau, L’Industrie,<br />

Les Nuisances : Quels sont<br />

à ce jour <strong>les</strong> chiffres quant<br />

aux pertes d’eau dues aux<br />

problèmes d’étanchéité des<br />

réseaux à l’échelle de la<br />

France <br />

Karine Vallée : Les derniers<br />

chiffres du ministère de<br />

l’Ecologie indiquent que le<br />

taux moyen de rendement<br />

de réseau en France est de<br />

75 %. Il y a donc encore 25 %<br />

de <strong>fuites</strong> en moyenne avec<br />

des pointes pouvant atteindre<br />

40 %. En chiffres absolus, sur<br />

<strong>les</strong> 6 milliards de m 3 d’eau<br />

potable prélevés, environ 1,5 milliard sont perdus.<br />

C’est un gros volume. Les pertes peuvent être dues à<br />

des <strong>fuites</strong> mais aussi à des erreurs ou à <strong>une</strong> absence<br />

de comptage. Ces erreurs sont dues aux compteurs<br />

défectueux ou anciens. Ces derniers ayant tendance<br />

à sous-estimer <strong>les</strong> volumes.<br />

EIN : Quel est le cadre réglementaire actuel quant aux<br />

performances de réseau <br />

KV : Le décret du 27 janvier 2012 vise <strong>une</strong> amélioration<br />

des performances de réseau pour atteindre à<br />

terme un rendement de 85 % c’est-à-dire des pertes<br />

limitées à 15 %. Ce décret demande aux collectivités<br />

de procéder à un inventaire détaillé de leurs<br />

réseaux pour le 31 décembre 2013 et d’établir un<br />

plan d’actions si el<strong>les</strong> n’atteignent pas le rendement<br />

cible. Auquel cas, <strong>les</strong> collectivités pourraient voir<br />

leur redevance prélèvement doublée. Redevance <strong>qui</strong><br />

est de l’ordre de quelques 5 centimes d’euros le<br />

m 3 . L’esprit du décret est de faire<br />

prendre conscience aux collectivités<br />

de l’importance de bien connaître<br />

leurs réseaux d’eau potable.<br />

El<strong>les</strong> en prennent de plus en plus<br />

conscience. Mais il existe encore<br />

quelques petites collectivités <strong>qui</strong> ne<br />

connaissent pas leurs réseaux, ne<br />

savent où passent <strong>les</strong> conduites,<br />

quel âge ont ces conduites etc.<br />

EIN : L’aide des agences de l’eau<br />

aux collectivités pour la détection<br />

des <strong>fuites</strong>, de quelle nature est-elle <br />

KV : Par rapport aux aides, on va<br />

parler plus généralement de l’amélioration<br />

de la performance des<br />

réseaux. Les agences de l’eau (Artois Picardie) subventionnent<br />

à hauteur de 50 % <strong>les</strong> collectivités pour<br />

faire des études de connaissance de leur patrimoine<br />

et pour mener des opérations de mise en place<br />

d’é<strong>qui</strong>pements de sectorisation, de pré-localisation<br />

voire pour l’ac<strong>qui</strong>sition de ces é<strong>qui</strong>pements. Mais<br />

ces subventions sont conditionnées par la fixation<br />

d’un prix minimum de l’eau <strong>qui</strong> est de 1 € le m 3 hors<br />

taxe. En effet, en cas d’un prix de l’eau trop faible,<br />

la collectivité ne dispose pas de moyens pour faire<br />

<strong>les</strong> réparations sur son réseau après détection des<br />

<strong>fuites</strong>. Dans ce cas, subventionner la recherche de<br />

<strong>fuites</strong> ne sert pas à grand-chose. Et ce n’est pas le<br />

but.<br />

De plus, <strong>les</strong> agences de l’eau demandent des rendements<br />

minimum lorsqu’<strong>une</strong> collectivité demande des<br />

subventions pour des investissements tels qu’<strong>une</strong><br />

interconnexion pour acheter de l’eau à <strong>une</strong> comm<strong>une</strong><br />

voisine par exemple.<br />

D.R.<br />

74 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - N° 361 www.revue-ein.com


La gamme de corrélateurs Correlux de SebaKMT autorise <strong>une</strong> analyse 3D/2D<br />

<strong>qui</strong> permet d’éliminer <strong>les</strong> bruits parasites.<br />

SebaKMT<br />

en contact avec l’eau potable ». La sectorisation<br />

se fait aussi au moyen de compteurs<br />

classiques plus mécaniques, sans<br />

sonde. C’est de ce type de compteurs que<br />

la Régie d’eau potable de Denain (Nord) a<br />

é<strong>qui</strong>pés son réseau d’<strong>une</strong> centaine de kilomètres<br />

lorsqu’elle a procédé à cette première<br />

étape qu’est la sectorisation. « Nous<br />

avons installé <strong>une</strong> vingtaine de compteurs,<br />

explique Frédéric Liénard, responsable<br />

de la Régie d’eau potable de Denain.<br />

Ces compteurs étaient plus adaptés au<br />

personnel d’<strong>une</strong> petite régie communale<br />

comme la nôtre ». Cette régie est parvenue<br />

à limiter « d’<strong>une</strong> façon considérable » <strong>les</strong><br />

pertes d’eau sur son réseau. « En 2007, on<br />

avait un rendement de 45 % et on pompait<br />

à peu près 5 500 m 3 par jour. Aujourd’hui,<br />

notre rendement est de 75 % et nous pompons<br />

3 200 m 3 par jour ». Cette amélioration<br />

de rendement, la Régie d’eau potable<br />

de Denain ne la doit pas à la seule sectorisation.<br />

Ce gestionnaire communal détecte<br />

en moyenne « <strong>une</strong> trentaine de grosses<br />

<strong>fuites</strong> » sur son réseau tous <strong>les</strong> ans. « Deux<br />

cents si nous comptons <strong>les</strong> <strong>fuites</strong> chez <strong>les</strong><br />

particuliers », fait savoir Frédéric Liénard.<br />

Cette performance est obtenue grâce aux<br />

autres étapes séquentiel<strong>les</strong> de la recherche<br />

de <strong>fuites</strong> : la pré-localisation, la corrélation,<br />

la localisation et l’écoute au sol. “L’écoute”,<br />

car la détection de <strong>fuites</strong> d’eau repose sur<br />

un principe physique simple : toute fuite<br />

émet du bruit. Trouver le point d’émission<br />

du bruit permet de localiser la fuite. Si le<br />

principe est simple, la mise en œuvre est<br />

loin de l’être. Détecter <strong>une</strong> fuite sur des<br />

réseaux de dizaines de kilomètres, c’est<br />

comme « chercher <strong>une</strong> aiguille dans <strong>une</strong><br />

botte de foin », fait savoir Karine Vallée,<br />

ingénieur à l’Agence de l’Eau Artois-Picardie.<br />

Des technologies toujours<br />

plus performantes<br />

Les outils de recherche ont technologiquement<br />

progressé ces dernières années. « Les<br />

technologies se sont améliorées en termes<br />

d’ergonomie c’est-à-dire de simplicité<br />

d’utilisation, en terme de capacité à écouter<br />

des bruits de fuite non audib<strong>les</strong> auparavant,<br />

en terme de programmation »,<br />

explique Pierre Mellac.<br />

Du cheminement du bruit jusqu’à la localisation<br />

précise de la fuite, à chaque étape<br />

correspond bien souvent <strong>une</strong> technologie<br />

précise. La pré-localisation <strong>qui</strong> é<strong>qui</strong>vaut<br />

à <strong>une</strong> surveillance acoustique du réseau<br />

utilise des loggeurs ou enregistreurs de<br />

bruit. Posés bien souvent sur <strong>les</strong> vannes<br />

du réseau, <strong>les</strong> pré-localisateurs fixes ou<br />

mobi<strong>les</strong> enregistrent souvent la nuit et<br />

transmettent <strong>les</strong> données soit par systèmes<br />

radio ou par GSM. Sewerin, propose deux<br />

gammes de pré-localisateurs d’<strong>une</strong> portée<br />

d’environ 250 mètres : le SePem 01<br />

<strong>qui</strong> est mobile et le SePem 01 GSM <strong>qui</strong> est<br />

fixe. « Pendant la période la plus calme<br />

de la nuit, durant trente minutes, le capteur<br />

va enregistrer toutes <strong>les</strong> secondes le<br />

niveau de bruit. De ces enregistrements,<br />

la valeur la plus faible sera retenue, c’est<br />

le bruit minimum permanent. Ce bruit<br />

minimum permanent est associé à la fréquence<br />

acoustique la plus présente, ce <strong>qui</strong><br />

permet de qualifier la fuite et d’éviter <strong>les</strong><br />

faux positifs », explique Maxime Kieffer<br />

responsable commercial et marketing chez<br />

Sewerin. Seba KMT propose le Sebalog<br />

N-3 <strong>qui</strong> « mesure en temps réel le niveau<br />

de bruit en décibel et en fréquence ». Si<br />

le niveau de bruit « renseigne sur la présence<br />

générale d’<strong>une</strong> fuite, il fournit couplé<br />

à la fréquence des informations supplémentaires<br />

sur l’éloignement de la fuite<br />

par rapport aux autres loggeurs ». Von-<br />

Roll propose la gamme de prélocalisateurs<br />

Ortomat composée d’<strong>une</strong> version<br />

radio permettant la relève et l’exploitation<br />

des résultats sur site (puis au bureau) à<br />

l’aide d’un contrôleur, ainsi que la version<br />

MT intégrant des fonctions accrues et <strong>une</strong><br />

Primayer a développé de son côté l’Enigma, un système de corrélation multipoints peu coûteux<br />

<strong>qui</strong> permet de combiner la prélocalisation et la corrélation en <strong>une</strong> seule opération et ainsi<br />

de gagner en efficacité.<br />

Primayer<br />

76 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - N° 361 www.revue-ein.com


www.revue-ein.com<br />

N° 361 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - 77


transmission GSM et bluetooth. Hydreka<br />

avec Permalog + et Permanet SMS, Ponsel<br />

avec LeakTEK-100, Primayer avec Phocus<br />

2, Phocus SMS+ ou Phocus HR tout comme<br />

TD Williamson, Keller ou Gutermann avec<br />

le système Zonescan.net, <strong>une</strong> solution de<br />

contrôle permanent des réseaux d’eau, proposent<br />

également des é<strong>qui</strong>pements <strong>qui</strong> ont<br />

fait leurs preuves.<br />

La corrélation<br />

acoustique<br />

La pré-localisation n’est<br />

qu’<strong>une</strong> alerte ou <strong>une</strong> suspicion<br />

de fuite. La corrélation<br />

acoustique permet de déterminer<br />

avec<br />

davantage<br />

de précision<br />

la<br />

position<br />

de la fuite.<br />

« Deux<br />

capteurs<br />

vont être<br />

positionnés<br />

sur le<br />

réseau éloignés<br />

l’un<br />

de l’autre<br />

d’<strong>une</strong> centaine<br />

de<br />

mètres,<br />

explique<br />

Maxime Kieffer. Quand<br />

<strong>les</strong> capteurs écoutent du<br />

bruit, ils mesurent la<br />

différence de temps que<br />

le bruit met pour parvenir<br />

au capteur n° 1 et au<br />

capteur n° 2. Connaissant<br />

la nature du réseau<br />

sur lequel on travaille et<br />

connaissant la vitesse<br />

de propagation du son<br />

dans ce réseau, on peut<br />

déterminer avec précision<br />

la source <strong>qui</strong> émet<br />

le bruit, donc la fuite ».<br />

Sewerin propose <strong>les</strong> corrélateurs<br />

SeCorr 08 « performant<br />

sur <strong>les</strong> réseaux<br />

métalliques » et Secorr<br />

300 « piloté par PC et<br />

tout numérique ». Ce<br />

dernier est performant<br />

en particulier pour <strong>les</strong><br />

réseaux plastiques. Ce<br />

type de réseau est moins<br />

rigide, résonne peu car a<br />

tendance à absorber le<br />

bruit. La gamme de corrélateurs<br />

Correlux de<br />

SebaKMT autorise <strong>une</strong><br />

Le Catex 3 commercialisé par TD Williamson permet de<br />

localiser avec précision <strong>les</strong> <strong>fuites</strong> sur le réseau en détectant<br />

l’hydrogène grâce à son échelle de 0 à 10 000 ppm avec <strong>une</strong><br />

sensibilité de 50 ppm.<br />

analyse 3D/2D <strong>qui</strong> permet d’éliminer <strong>les</strong><br />

bruits parasites.<br />

T.D. Williamson propose plusieurs appareils<br />

: l’Aquascan , un corrélateur développé<br />

pour travailler sur tous types de<br />

matériaux, y compris le plastique, et spécialement<br />

conçu pour <strong>les</strong> grands diamètres<br />

et <strong>les</strong> grandes longueurs. L’Aquascan 610,<br />

un corrélateur facile d’emploi, sans fil pour<br />

<strong>une</strong> meilleure sécurité et des performances<br />

supérieures. L’Aquascope 550, ce détecteur<br />

acoustique offre <strong>une</strong> évolution de la fonction<br />

acoustique avec l’affichage du spectre<br />

du bruit et intègre <strong>une</strong> nouvelle fonction<br />

pour le plastique <strong>qui</strong> permet de transformer<br />

<strong>les</strong> basses fréquences en hautes fréquences<br />

pour <strong>une</strong> écoute par l’oreille humaine.<br />

Primayer propose depuis plusieurs années<br />

l’Enigma, un corrélateur multiple permettant<br />

de disposer de 28 corrélations de 3 tirs<br />

chac<strong>une</strong> pour des réseaux complexes ou<br />

maillés, de nuit pour bénéficier de la rareté<br />

des tirages, d’<strong>une</strong> pression supérieure et<br />

de moins de bruits extérieurs. Par ailleurs,<br />

Primayer remplace son corrélateur radio<br />

Eureka 2R par un appareil <strong>qui</strong> conserve<br />

toutes <strong>les</strong> qualités de ce modèle éprouvé de<br />

corrélation très rapide et précise en temps<br />

réel et s’améliore sur <strong>les</strong> points suivants :<br />

calculateur 16 bits, possibilité d’utiliser des<br />

capteurs hydrophones pour des corréla-<br />

TD Williamson<br />

78 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - N° 361 www.revue-ein.com


BEAUMONT-de-Lomagne (82)<br />

Tél. : 05 63 26 00 00<br />

contact@lafuiteenavant.com<br />

<br />

- La gestion de vos réseaux d’eau<br />

retraçage, prélocalisations, ...<br />

- La recherche de <strong>fuites</strong><br />

acoustique, gaz-traceur, ...<br />

- Le contrôle normatif<br />

poteaux incendie, étanchéité, ...<br />

www.revue-ein.com<br />

N° 361 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - 79


egelpast<br />

Les conduites PEHD SLM DCT détectab<strong>les</strong> d’egeplast permettent <strong>une</strong> détection immédiate<br />

et précise de la conduite . Ces solutions ont été développées depuis <strong>une</strong> vingtaine d’années<br />

et validées partout en Europe. A un niveau supérieur la détection de fuite avec le système<br />

« intelligent » 3L Leak Control garantit <strong>une</strong> surveillance continue des réseaux : alerte automatique<br />

en cas de fuite, avec localisation au décimètre près du dommage.<br />

tions de longues distances avec tous types<br />

de matériaux, affichage couleur, écran tactile<br />

à l’ergonomie simplifiée, courbes de<br />

cohérences pour filtration des fréquences<br />

de meilleure corrélation, notamment pour<br />

<strong>les</strong> fréquences basses avec des canalisations<br />

en PVC, sans oublier la création de<br />

fichiers pouvant être ré-analysés, ou édités<br />

pour un rapport sur le logiciel de corrélation<br />

avancée Enigma.<br />

L’écoute au sol ou la localisation électroacoustique<br />

permet de confirmer la position<br />

de la fuite. La palette d’é<strong>qui</strong>pements pour<br />

cette étape est également large. L’Aquaphon<br />

de Sewerin « règle ses filtres tout<br />

seul pour éliminer le maximum de bruits<br />

parasites ». L’Aquatest T10 du même fabricant<br />

est un appareil d’entrée de gamme<br />

de moindre coût pour des « usages ponctuels<br />

». Le HL 5000 de SebaKMT permet<br />

<strong>une</strong> détection via un « spectre de fréquence<br />

<strong>qui</strong> indique que l’on est bien au-dessus de<br />

la fuite ».<br />

Chez Primayer, le matériel récent d’écoute<br />

au sol Mikron intègre <strong>une</strong> cloche pour <strong>les</strong><br />

sols avec revêtement et un second capteur<br />

pour <strong>les</strong> sols battus, meub<strong>les</strong> ou l’écoute<br />

directe des canalisations. Robuste, doté<br />

d’<strong>une</strong> électronique de dernière génération<br />

il se caractérise par <strong>une</strong> bonne performance<br />

d’écoute grâce à son isolation<br />

des bruits parasites tout en étant facile à<br />

utiliser.<br />

Une des évolutions de ces dernières années<br />

consiste en un mix des différentes technologies.<br />

T.D. Williamson France, en partenariat<br />

avec Gutermann, propose le Zonescan.net.<br />

Un système complet de localisation à distance<br />

avec corrélation intégrée. Il permet<br />

de supprimer l’étape de la corrélation<br />

acoustique du fait que <strong>les</strong> données<br />

sont rapatriées tous <strong>les</strong> jours sur le serveur<br />

<strong>qui</strong> analyse automatiquement toutes <strong>les</strong><br />

valeurs de bruit et fait également <strong>une</strong> corrélation<br />

croisée de tous <strong>les</strong> loggers pour<br />

déterminer la position exacte de la fuite<br />

après filtration des bruits parasite. Une fois<br />

<strong>les</strong> loggers en place, l’utilisateur s’affranchit<br />

de toutes <strong>les</strong> tâches de surveillance sur<br />

le terrain et peut suivre directement depuis<br />

un PC de bureau l’état de son réseau pour<br />

un coût d’exploitation très faible. Le système<br />

fonctionne sur Google Map pour<br />

<strong>une</strong> visualisation en temps réel des <strong>fuites</strong><br />

sur le réseau.<br />

Le Sebalog-Corr, tout nouvel appareil de<br />

SebaKMT permet de « faire à la fois la<br />

pré-localisation et la localisation précise.<br />

C’est de la corrélation multipoints,<br />

explique Joël Noailly. On peut ainsi faire<br />

de la corrélation entre plusieurs loggers<br />

<strong>qui</strong> sont en en mode alarme et effectuer<br />

l’opération jusqu’à huit loggers à la fois ».<br />

Vers des canalisations<br />

“intelligentes”<br />

Toutes ces technologies acoustiques se<br />

révèlent quasi-inopérantes lorsque le bruit<br />

émis par la fuite est inaudible. C’est le<br />

cas lorsque la fuite est faible, de pression<br />

négligeable ou lorsque la canalisation est<br />

enterrée très profondément. La technique<br />

TD Williamson<br />

80 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - N° 361 www.revue-ein.com


Format 16 x 24 cm<br />

234 pages<br />

ISBN 979-1091089050<br />

Prix public : 33,00 euros<br />

TTC<br />

utilisée alors est celle du gaz traceur. Le<br />

gaz “fuyard”, “incolore et inodore”, généralement<br />

l’hydrogène ou l’hélium, introduit<br />

dans la canalisation sort par la fuite<br />

et détecté par reniflement. Pour ce procédé,<br />

Sewerin a développé le Variotec 460,<br />

un nouvel outil sur le marché seulement<br />

depuis septembre dernier. « Son seuil de<br />

détection est de 0,1 ppm et son temps de<br />

réaction est très court ».<br />

T.D. Williamson propose de son côté le<br />

Catex 3 <strong>qui</strong> permet de localiser avec précision<br />

<strong>les</strong> <strong>fuites</strong> sur le réseau en détectant<br />

l’hydrogène grâce à son échelle de 0 à<br />

10 000 ppm avec <strong>une</strong> sensibilité de 50 ppm.<br />

Le Gasena 5 H2 de vonRoll hydro est spécialement<br />

conçu pour détecter des <strong>fuites</strong><br />

par gaz traceur (hydrogène/azote). Compact,<br />

léger et facile d’utilisation il est particulièrement<br />

adapté aux interventions<br />

mobi<strong>les</strong> et aux contrô<strong>les</strong> journaliers. Il<br />

réagit avec <strong>une</strong> rapidité à d’infimes quantités<br />

d’hydrogène (0 à 10 000 ppm) que<br />

ce soit dans des locaux, des regards ou<br />

encore émanant de conduites enterrées. Sa<br />

sensibilité croisée quasiment inexistante<br />

par rapport aux autres gaz inflammab<strong>les</strong>,<br />

réduit considérablement le risque de mauvaises<br />

interprétations liées<br />

à des émissions dues à la<br />

circulation, aux déchetteries<br />

etc.…<br />

Un grand nombre de <strong>fuites</strong><br />

est généralement dues à la<br />

vétusté des réseaux ou au<br />

tassement de terrain. Une<br />

chose est de détecter <strong>les</strong><br />

<strong>fuites</strong>, toute autre est de<br />

<strong>les</strong> réparer. Afin d’améliorer<br />

leur rendement, certaines<br />

collectivités procèdent<br />

simplement à un<br />

renouvellement de leurs<br />

réseaux. Ce <strong>qui</strong> représente<br />

des investissements<br />

lourds. La Régie en eau<br />

potable de Denain renouvelle<br />

tous <strong>les</strong> ans 1 km de<br />

son réseau. « Le renouvellement<br />

coûte à peu près<br />

350 000 euros par an »,<br />

fait savoir Frédéric Liénard.<br />

Pour ces investissements<br />

liés au renouvellement du<br />

réseau, egeplast a développé<br />

Les nouveaux tarifs<br />

de l’eau potable<br />

Henri SMETS<br />

Un nombre croissant de collectivités<br />

françaises envisage de mettre en place de<br />

nouveaux tarifs progressifs et de nouveaux<br />

tarifs sociaux de l’eau.<br />

Cette évolution répond à la demande des<br />

ménages et à un besoin réel, le prix de l’eau<br />

devenant inabordable pour <strong>une</strong> fraction de<br />

plus en plus importante de la société. Les<br />

municipalités souhaitent pouvoir réduire<br />

le prix de l’eau pour certains usagers et<br />

l’augmenter pour d’autres. El<strong>les</strong> veulent<br />

pouvoir venir en aide aux plus démunis en<br />

mettant en place des quotas d’eau gratuits<br />

et en modulant le prix de l’eau en fonction de<br />

la taille des ménages, de leurs revenus, etc. Mais si <strong>les</strong><br />

collectivités s’administrent librement, el<strong>les</strong> sont aussi<br />

soumises à certaines règ<strong>les</strong>. En particulier, il ne leur est pas permis de<br />

créer des tarifs iné<strong>qui</strong>tab<strong>les</strong> ou discriminatoires, ni d’utiliser le tarif de l’eau<br />

à des fins sans rapport avec le service de l’eau et de l’assainissement.<br />

Cet ouvrage a pour objet d’aider <strong>les</strong> collectivités à choisir des modes<br />

de tarification de l’eau potable <strong>qui</strong> soient juridiquement et socialement<br />

acceptab<strong>les</strong>. Il évoque <strong>les</strong> premières réalisations françaises et la pratique<br />

étrangère relative aux tarifs sociaux de l’eau et suggère des améliorations<br />

à introduire dans <strong>les</strong> règ<strong>les</strong> de tarification.<br />

Il s’adresse aux élus, aux responsab<strong>les</strong> municipaux et plus généralement<br />

à tous ceux <strong>qui</strong> souhaitent modifier ou aménager <strong>les</strong> tarifs de l’eau potable<br />

et de l’assainissement.<br />

➦ www.editions-johanet.com<br />

60, rue du Dessous des Berges - 75013 Paris<br />

Tél. +33 (0)1 44 84 78 78 - Fax : +33 (0)1 42 40 26 46<br />

livres@editions-johanet.com<br />

Recherche de <strong>fuites</strong> d’eau électroacoustique ou corrélation <br />

Chaque procédé à ses avantages mais aussi ses limites.<br />

L’association judicieuse de tous <strong>les</strong> avantages augmente<br />

jusqu’au maximum la garantie de localiser la fuite avec précision.<br />

Avec le SeCorrPhon, Sewerin propose un appareil<br />

<strong>qui</strong> combine <strong>les</strong> deux procédés.<br />

deux niveaux de solutions<br />

<strong>qui</strong> intègrent<br />

ainsi des fonctions<br />

supplémentaires.<br />

La solution SLM DCT<br />

permet de détecter<br />

la conduite dans <strong>les</strong><br />

trois plans jusque plusieurs<br />

mètres de profondeur.<br />

La détection<br />

est simple, précise et<br />

durable puisque exécutée<br />

par mode galvanique.<br />

Deux traceurs<br />

aluminium courent<br />

en spira<strong>les</strong> le long de<br />

la conduite en PEHD<br />

ainsi que sur <strong>les</strong> raccords,<br />

et sont euxmêmes<br />

protégés par<br />

le manteau extérieur<br />

en polypropylène renforcé<br />

d’<strong>une</strong> part. La<br />

conduite est reliée à<br />

interval<strong>les</strong> jusque plus<br />

d’1 km à un boîtier <strong>qui</strong><br />

sert de point d’injection<br />

du signal d’autre part. « C’est la meilleure<br />

et la plus fiable détection <strong>qui</strong> soit,<br />

par mode galvanique, explique Philippe<br />

Ferrer, directeur d’egeplast France. Cette<br />

solution a été découverte depuis <strong>une</strong> vingtaine<br />

d’années et est diffusée depuis 2006<br />

par egeplast France ».<br />

De tels réseaux ont été posés en France<br />

depuis plusieurs années, en eau potable et<br />

eaux usées notamment. Avec des contrô<strong>les</strong><br />

in situ jusque - 9,30 m menés notamment<br />

par <strong>les</strong> sociétés Radiodétection, Séwerin<br />

et CPFD dans des conditions extrêmes,<br />

sous voie ferrée, avec encombrement de<br />

conduites acier à proximité. La gamme<br />

standard SLM DCT existe jusqu’au DN 630<br />

avec la possibilité sur projet spécifique de<br />

produire jusque DN 1200.<br />

Au-delà de ces avantages, le système permet<br />

de vérifier dès la pose que la conduite<br />

est pérenne et donc détectable. Il permet<br />

<strong>une</strong> optimisation globale et financière du<br />

projet dans son ensemble puisque cette<br />

conduite peut être mise en place par différents<br />

types de pose avec ou sans tranchée :<br />

pose à la trancheuse, au soc, mais aussi<br />

par techniques sans-tranchée, que ce soit<br />

Sewerin<br />

www.revue-ein.com<br />

N° 361 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - 81


en forage dirigé, éclatement, ou réhabilitation<br />

de branchement plomb par exemple.<br />

Il double la durée de vie d’un PEHD standard<br />

(certification PAS1075 Type 3 contrôlée<br />

par le TUV), c’est-à-dire au-delà de 100<br />

ans.<br />

Un autre type de conduite, la conduite<br />

SLA (conduite anti-diffusion certifiée pour<br />

la pose en sols pollués) est aussi détectable<br />

et combinable avec tous types de<br />

pose (PAS1075 Type 3) : au lieu des 2 traceurs<br />

alu du SLM DCT, le SLA présente<br />

deux couches croisées de barrière aluminium<br />

pour arrêter <strong>les</strong> polluants extérieurs<br />

et <strong>les</strong> empêcher de se diffuser ou d’endommager<br />

le tube central. Il reste donc protégé<br />

durablement sans que ses qualités soient<br />

altérées ou affaiblies et est détectable par<br />

contact avec l’aluminium. Un boîtier de<br />

détection raccordé au minimum tous <strong>les</strong><br />

kilomètres permet, dans <strong>les</strong> mêmes conditions,<br />

de tracer la conduite SLA en x, y et z.<br />

À un niveau encore plus élevé, le système<br />

“intelligent” 3L Leak Control garantit <strong>une</strong><br />

surveillance continue des réseaux : alerte<br />

automatique en cas de fuite, avec localisation<br />

au décimètre près du dommage. « Le<br />

système repose sur <strong>une</strong> âme d’<strong>une</strong> qualité<br />

encore différente d’aluminium (au<br />

lieu de deux traceurs aluminium) à forte<br />

résistivité et sur <strong>une</strong> étanchéité parfaite<br />

entre la conduite et le manteau extérieur.<br />

Conduites, raccords et regards sont traités<br />

pour que la continuité soit garantie<br />

avec formation par un technicien spécialisé<br />

egeplast » explique Philippe Ferrer. Ce<br />

réseau est raccordé à <strong>une</strong> centrale de surveillance<br />

<strong>qui</strong> permet, entre autres, de partitionner<br />

le réseau par tranche d’un peu plus<br />

de 1 km pour réduire le temps de localisation<br />

d’<strong>une</strong> fuite si elle était avérée. Le principe<br />

est de surveiller en permanence l’aluminium<br />

: le moindre endommagement de<br />

l’aluminium (un trou d’<strong>une</strong> tête d’épingle<br />

suffit) déclenche <strong>une</strong> alerte à la fois automatique<br />

et immédiate (alerte SMS, sur portable<br />

ou autre à paramétrer avec un technicien).<br />

Ce système bénéficie de multip<strong>les</strong> références<br />

en Belgique, Suisse, Allemagne,<br />

pays nordiques… sur des applications de<br />

type réseaux sensib<strong>les</strong> en eau potable mais<br />

aussi dans l’industrie, chimique en particulier,<br />

ou pour <strong>les</strong> traversées de réseaux<br />

eaux usées ou encore à proximité de zones<br />

de captage. Il a encore été posé récemment<br />

en Suisse où la mise en œuvre possible par<br />

trancheuse en un seul passage a permis<br />

de présenter un bilan financier largement<br />

positif par rapport au système traditionnel<br />

des conduites doub<strong>les</strong>. Il est encore en<br />

attente de références en France. ■<br />

VIENT DE PARAITRE<br />

Format 16 x 24 cm<br />

230 pages<br />

ISBN 979-10-91089-06-7<br />

Prix public : 49,00 euros TTC<br />

La recherche des <strong>fuites</strong> d’eau<br />

Alex GASPAR<br />

Cet ouvrage, synthèse de 15 années d’expertise de l’auteur, présente tout ce<br />

qu’il faut savoir dans <strong>les</strong> domaines des conduites de diagnostics, de déploiement<br />

de<br />

sectorisations, de suivis de campagnes de recherche de <strong>fuites</strong>.<br />

Améliorer <strong>les</strong> rendements des réseaux d’eau potable, c’est vouloir mettre en<br />

place <strong>une</strong> stratégie globale, durable et efficace au niveau du service de distribution<br />

de l’eau.<br />

Cette stratégie est avant tout basée sur des mises en synergie des différentes<br />

composantes opérationnel<strong>les</strong> des services de l’eau : production, distribution,<br />

gestion du patrimoine, commercial, électromécanique, travaux…<br />

L’objectif commun visera à la réduction des pertes physiques, à la maîtrise<br />

des eaux de besoins de services, à <strong>une</strong> meilleure gestion du patrimoine et du<br />

fonctionnement hydraulique du réseau.<br />

L’ouvrage compile de nombreuses indications et explications détaillées sur<br />

<strong>les</strong> diverses démarches à entreprendre, le tout accompagné de nombreuses<br />

illustrations.<br />

Un chapitre spécifique traite de la problématique des recherches de causes<br />

et des dégâts des eaux chez <strong>les</strong> particuliers, <strong>fuites</strong> après compteur, <strong>fuites</strong> sur<br />

toiture-terrasse.<br />

Enfin, l’ouvrage intègre <strong>les</strong> notions impératives à connaître en hydraulique<br />

générale pour maîtriser la distribution de l’eau potable.<br />

Ce livre s’adresse dans le domaine public aux acteurs des services de l’eau,<br />

aux ingénieurs de bureaux d’études, aux étudiants. Mais également dans le<br />

domaine privé, aux plombiers, aux experts en habitation, syndics, assureurs,<br />

etc<br />

➦ www.editions-johanet.com<br />

60, rue du Dessous des Berges - 75013 Paris - Tél. +33 (0)1 44 84 78 78 - Fax : +33 (0)1 42 40 26 46 - livres@editions-johanet.com<br />

82 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - N° 361 www.revue-ein.com

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!