Rapido #91 - archi.re :: architectures Ã l'Ã®le de La RÃ©union

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apido91.qxd 03/04/2011 19:29 Page 24 M.A.R. Des solutions Le plus important est d'arrêter de bâtir des règles et des normes. Il y a une profession: architecte. Il s'agit de nous donner des objectifs. Imposer des règles comme s'il s'agissait d'un jeu de société fait perdre tout son sens à notre métier. Ce qu'il faut retenir, avant tout, c'est que la société d'une façon générale perd de l'argent. Alors, en guise de solution, par exemple, nous pourrions concevoir une cloison entre les toilettes et la salle de bains qui puisse être facilement détruite et non “démontable”. Nous savons faire en sorte qu'aucun fluide ou qu'aucun organe technique n'y passe et qu'un simple cutter soit nécessaire pour découper le placopan. Qu'est-il advenu de votre lettre adressée à Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement Nous avons été reçus par ses services. Nous avons compris que la loi a été faite à la hâte à la fin du mandat de Jacques Chirac. D'aucuns étaient stupéfaits de voir les conséquences réelles des articles votés et des inepties que les textes nous imposent. Plus de temps aurait donc été nécessaire à leur rédaction. Alors, il y en a assez de l'adage qui veut que plus nous avons de contraintes, meilleurs nous sommes. Au final, ce sont les usagers qui payent. Et la situation est d'autant plus grave que de moins en moins de logements se construisent. C'est un non sens dans un contexte de crise mais force est de constater que certains programmes sociaux, de ce fait, ne peuvent pas voir le jour. La superposition des normes devient excessive. Réactions ARVHA | Ile-de-France | 24-03-2011 à 18:33:00 “nous pourrions concevoir une cloison entre les toilettes et la salle de bains qui puisse être facilement détruite et non “démontable”.” nous dit Emmanuelle Colboc. Aucune obligation de démontabilité n'existe. Ce point est seulement demandé dans une circulaire non opposable et qui s'est crue intelligente d'ajouter des règles à l'arrêté qu'elle est censée expliquer. Que certains, du haut de leur mission HAND l'exigent, relève de l'abus de pouvoir, sans aucune base réglementaire. Seule compte l'arrêté du 1er août 2006 qui, lui, est paru au JO. Point noir de cet arrêté: Le cercle de 150 doit être implanté en-dehors des équipements fixes. Pourquoi l'arrêté n'autorise-t-il pas que ce cercle puisse passer au-dessous du lavabo, de l'évier et des plaques chauffantes En effet, cet espace est nécessairement vide. Si ce n'est pas le cas, l'équipement est inutilisable depuis un fauteuil roulant. Ce vide peut donc parfaitement participer à la rotation du fauteuil. Notons que ce point, interdit pour le logement, est possible dans les ERP. Un peu de cohérence serait bienvenue. Aaaa | Architecte | LR | 24-03-2011 à 07:09:00 Les logements sont faits pour les humains et durent plus de cent ans or cette réglementation est faite pour des fauteuils roulants qui seront complètement dépassés, rapidement 22 Propos recueillis par Jean-Philippe Hugron - (23-03-2011)
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