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établir une valeur rapport annuel 2004 de canadian oil sands trust

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ÉTABLIR UNE VALEUR<br />

RAPPORT ANNUEL <strong>2004</strong> DE CANADIAN OIL SANDS TRUST


TABLE DES MATIÈRES<br />

2 Message du prési<strong>de</strong>nt<br />

12 Rapport <strong>de</strong> gestion<br />

42 Rapport <strong>de</strong> la direction<br />

43 Rapport <strong>de</strong>s vérificateurs<br />

44 États financiers consolidés<br />

48 Notes afférentes aux états financiers consolidés<br />

74 Sommaire statistique<br />

75 Glossaire<br />

77 Information aux investisseurs


COS.UN<br />

<strong>2004</strong><br />

PROFIL Avec sa participation directe <strong>de</strong> 35,49 % dans le projet Syncru<strong>de</strong>,<br />

Canadian Oil Sands Trust constitue <strong>une</strong> occasion <strong>de</strong> placement non diversifié<br />

dans le secteur <strong>de</strong>s sables bitumineux <strong>de</strong> l’Alberta. La durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> nos<br />

réserves prouvées s’élève à 35 ans et nous en sommes actuellement à agrandir<br />

nos installations, ce qui <strong>de</strong>vrait accroître notre capacité <strong>de</strong> production <strong>de</strong> pétrole<br />

brut léger et non sulfureux <strong>de</strong> 50 % d’ici la moitié <strong>de</strong> 2006.<br />

Canadian Oil Sands Trust est <strong>une</strong> fiducie <strong>de</strong> placement à capital variable dont<br />

les titres sont négociés à la Bourse <strong>de</strong> Toronto sous le symbole COS.UN.<br />

POINTS SAILLANTS<br />

Financier (en millions <strong>de</strong> $, à<br />

l’exception <strong>de</strong>s sommes par parts <strong>de</strong><br />

fiducie)<br />

Produits, après les frais <strong>de</strong> transport et<br />

<strong>de</strong> commercialisation<br />

<strong>2004</strong> 2003 % d’écart<br />

1 352 932 45<br />

Par part <strong>de</strong> fiducie 15,18 11,70 30<br />

Bénéfice net 509 310 64<br />

Par part <strong>de</strong> fiducie (<strong>de</strong> base et<br />

dilué)<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie provenant <strong>de</strong><br />

l’exploitation<br />

5,72 3,89 47<br />

576 273 111<br />

Par part <strong>de</strong> fiducie 6,47 3,43 89<br />

Distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts 180 170 6<br />

Par part <strong>de</strong> fiducie 2,00 2,00 –<br />

Parts <strong>de</strong> fiducie pondérées (en<br />

millions)<br />

Exploitation<br />

Volume <strong>de</strong>s ventes du mélange non<br />

sulfureux Syncru<strong>de</strong><br />

89,0 79,7 12<br />

Total (en millions <strong>de</strong> barils) 31,0 24,4 27<br />

Moyenne quotidienne (par baril) 84 575 66 793 27<br />

Frais d’exploitation ($/baril) 19,40 21,12 (8)<br />

Dépenses en immobilisations (en<br />

millions $)<br />

Prix <strong>de</strong> vente moyen ($/baril, après<br />

l’opération <strong>de</strong> couverture)<br />

942 786 20<br />

43,68 38,23 14<br />

West Texas Intermediate ($ US/baril) 41,47 30,99 34<br />

Taux <strong>de</strong> change moyen ($ US/$ CA) 0,77 0,71 8<br />

1


Message du prési<strong>de</strong>nt<br />

En <strong>2004</strong>, nous avons remarqué un ren<strong>de</strong>ment d’exploitation soli<strong>de</strong> <strong>de</strong> la part <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong>, puisque divers records <strong>de</strong> production ont été établis au cours <strong>de</strong> l’année.<br />

L’année <strong>2004</strong> a également été celle <strong>de</strong> la récupération pour notre projet d’expansion.<br />

Suivant <strong>une</strong> réévaluation <strong>de</strong> la phase 3 <strong>de</strong> notre projet en mars, nous avons progressé<br />

<strong>de</strong> façon marquée dans la construction <strong>de</strong> la plus importante expansion <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong>, qui <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> faire grimper la production <strong>annuel</strong>le <strong>de</strong> 50 %, soit à<br />

45 millions <strong>de</strong> barils pour la Fiducie. Nous avons été en mesure <strong>de</strong> financer notre part<br />

<strong>de</strong>s dépenses en immobilisations pour ce projet principalement par prélèvement sur les<br />

flux <strong>de</strong> trésorerie provenant <strong>de</strong> l’exploitation, avec un nouveau financement par emprunt<br />

limité, ainsi qu’avec le produit tiré <strong>de</strong> notre RRD et qui plus est, uniquement au moyen<br />

d’<strong>une</strong> mo<strong>de</strong>ste émission <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> participation. Entre-temps, nous avons maintenu<br />

notre bonne note <strong>de</strong> crédit et notre objectif <strong>de</strong> distributions trimestrielles stables <strong>de</strong> 0,50 $<br />

par part <strong>de</strong> fiducie <strong>de</strong>puis le quatrième trimestre <strong>de</strong> 2001. La réduction <strong>de</strong> la dilution <strong>de</strong>s<br />

titres <strong>de</strong> participation était un objectif clé <strong>de</strong> notre équipe <strong>de</strong> direction et, pour le moment,<br />

il semble que selon les conditions actuelles, l’apport d’autres capitaux propres ne sera<br />

pas nécessaire à la réalisation du projet. Comme le thème du <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> cette<br />

année le suggère, Canadian Oil Sands Trust en est à établir <strong>une</strong> <strong>valeur</strong> dans ce qu’elle<br />

estime être le placement en ressources le plus prometteur du secteur canadien <strong>de</strong><br />

l’énergie et dont la durée <strong>de</strong> vie est la plus longue.<br />

2 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Importante exploitation à Syncru<strong>de</strong><br />

Après un premier trimestre exceptionnel en <strong>2004</strong>, Syncru<strong>de</strong> a poursuivi avec <strong>une</strong><br />

exploitation relativement stable pendant le reste <strong>de</strong> l’année, établissant un record <strong>de</strong><br />

production <strong>de</strong> 87,2 millions <strong>de</strong> barils du mélange non sulfureux Syncru<strong>de</strong>, ce qui<br />

correspond à 31 millions <strong>de</strong> barils nets pour la Fiducie. Ce ren<strong>de</strong>ment reflète la limite<br />

supérieure <strong>de</strong> la fourchette <strong>de</strong>s prévisions <strong>de</strong> production établies au début <strong>de</strong> l’année.<br />

L’absence d’<strong>une</strong> révision complète <strong>de</strong>s cokeurs l’an <strong>de</strong>rnier a permis <strong>de</strong> faire grimper la<br />

production à ces niveaux records. Entre-temps, les frais d’exploitation <strong>de</strong> 19,40 $ par<br />

baril étaient en baisse par <strong>rapport</strong> à ceux <strong>de</strong> 2003, mais tout <strong>de</strong> même plus élevés que<br />

ce qui avait été prévu au budget principalement en raison <strong>de</strong>s prix élevés du gaz naturel,<br />

qui accompagnaient <strong>de</strong>s prix du pétrole brut plus élevés. Le seul contretemps important<br />

survenu sur le plan <strong>de</strong> l’exploitation pour l’année a été le prolongement pendant<br />

dix semaines <strong>de</strong> l’entretien prévu requis pour notre LC-Finer, l’<strong>une</strong> <strong>de</strong> nos unités<br />

importantes <strong>de</strong> conversion <strong>de</strong> bitume, et <strong>une</strong> interruption électrique qui a causé <strong>une</strong><br />

panne du LC-Finer pendant cinq semaines à partir <strong>de</strong> la mi-décembre.<br />

Grâce à l’importante exploitation qui a eu cours à Syncru<strong>de</strong> et à <strong>de</strong>s prix du pétrole brut<br />

élevés, Canadian Oil Sands a publié en <strong>2004</strong> <strong>de</strong>s résultats financiers remarquables. Les<br />

flux <strong>de</strong> trésorerie provenant <strong>de</strong> l’exploitation ont atteint un sommet sans précé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

6,47 $ la part, presque le double par <strong>rapport</strong> à 2003, alors que le bénéfice net est passé<br />

à 5,72 $ par part. Ces excellents résultats nous ont permis <strong>de</strong> maintenir notre distribution<br />

<strong>annuel</strong>le <strong>de</strong> 2,00 $ par part <strong>de</strong> fiducie et <strong>de</strong> terminer l’année avec un meilleur bilan que<br />

prévu par <strong>rapport</strong> aux dépenses en immobilisations approchant le milliard <strong>de</strong> dollars en<br />

<strong>2004</strong>.<br />

Pour 2005, nous prévoyons que la production <strong>de</strong> Canadian Oil Sands s’élèvera entre 28<br />

et 31 millions <strong>de</strong> barils nets pour la Fiducie. Le haut <strong>de</strong> la fourchette <strong>de</strong> cette prévision<br />

reflète un ren<strong>de</strong>ment d’exploitation soli<strong>de</strong> et la révision complète prévue du cokeur 8-2 au<br />

cours du premier trimestre, alors que le bas <strong>de</strong> la fourchette intègre la possibilité d’<strong>une</strong><br />

révision complète d’un <strong>de</strong>uxième cokeur à la fin <strong>de</strong> l’année. Canadian Oil Sands a prévu,<br />

dans son budget, <strong>de</strong>s frais d’exploitation moyens <strong>de</strong> 15,51 $ par baril, et <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong><br />

l’énergie <strong>de</strong> 5,21 $ par baril. Nous prévoyons que le prix du pétrole brut <strong>de</strong>meurera élevé<br />

en 2005, et prévoyons un prix moyen du West Texas Intermediate <strong>de</strong> 40 $ US le baril et<br />

un dollar canadien correspondant à 0,80 $ US.<br />

3 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Établir <strong>une</strong> <strong>valeur</strong><br />

Ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> production <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong><br />

100<br />

(estimation)<br />

80<br />

Production Mb/année<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 <strong>2004</strong> 2005<br />

Syncru<strong>de</strong> a établi un record <strong>de</strong> production en <strong>2004</strong>, avec 87,2 millions <strong>de</strong> barils (31 millions <strong>de</strong><br />

barils nets pour la Fiducie). On prévoit <strong>une</strong> croissance importante <strong>de</strong> la production lorsque la<br />

phase 3 <strong>de</strong> l’expansion sera achevée vers la moitié <strong>de</strong> 2006.<br />

4 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Récupération <strong>de</strong> la phase 3 <strong>de</strong> l’expansion<br />

Plus tôt en <strong>2004</strong>, nous avons annoncé que la phase 3 <strong>de</strong> notre projet d’expansion avait dépassé les coûts<br />

et l’échéancier prévus, les coûts étant évalués à 7,8 milliards <strong>de</strong> dollars, ou 2,8 milliards <strong>de</strong> dollars pour la<br />

Fiducie, et la réalisation étant prévue pour la moitié <strong>de</strong> 2006. Pour ai<strong>de</strong>r à mener le projet à bien, un<br />

certain nombre d’initiatives ont été mises en place en mars et en avril <strong>2004</strong>, comme la restructuration du<br />

projet en petits sous-projets et la réorganisation <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> direction, en mettant Syncru<strong>de</strong> et les<br />

employés du propriétaire, plutôt que <strong>de</strong>s entrepreneurs, dans <strong>de</strong>s postes clés. Je suis heureux <strong>de</strong> déclarer<br />

que <strong>de</strong>puis mars <strong>2004</strong>, nous avons progressé énormément, la construction étant complétée à près <strong>de</strong><br />

75 %, ce qui nous met légèrement en avance par <strong>rapport</strong> à notre échéancier révisé et permet <strong>de</strong> respecter<br />

nos estimations <strong>de</strong>s coûts du projet révisées. Nous prévoyons que la majorité <strong>de</strong>s travaux mécaniques<br />

seront réalisés d’ici la fin <strong>de</strong> 2005, et la mise en service du nouveau valorisateur suivra au début <strong>de</strong> 2006.<br />

L’ampleur et la complexité <strong>de</strong> la phase 3 du projet sont inégalées dans ce secteur, comme l’étaient les<br />

défis que nous avons relevés dans le cadre <strong>de</strong> la construction du valorisateur au sein d’<strong>une</strong> usine en<br />

service. Bien que le projet ne soit pas encore terminé, plus <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong> nos dépenses prévues liées à la<br />

phase 3 ont déjà été engagées en date du 21 février 2005 et, ainsi, j’estime que la plupart <strong>de</strong>s risques liés<br />

à la construction ont diminué. Je suis persuadé que nous achèverons avec succès le projet comme il était<br />

prévu et atteindrons nos objectifs <strong>de</strong> la phase 3, soit <strong>une</strong> production plus importante et <strong>de</strong>s frais<br />

d’exploitation plus faibles.<br />

Canadian Oil Sands s’engage toujours à atteindre, en plus <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> la phase 3 <strong>de</strong> l’expansion, les<br />

objectifs suivants :<br />

• offrir aux porteurs <strong>de</strong> parts <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments optimaux en préservant <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> bonne<br />

qualité, en minimisant la dilution <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> participation et en augmentant nos distributions<br />

stables;<br />

• tirer parti d’occasions d’acquisitions d’éléments d’actif liés aux sables bitumineux qui apportent<br />

<strong>une</strong> <strong>valeur</strong>;<br />

• <strong>de</strong>venir le producteur <strong>de</strong> bitume le plus rentable du secteur;<br />

• maintenir l’<strong>une</strong> <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> frais généraux les plus faibles du secteur.<br />

5 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Valeur fondamentale<br />

Produits<br />

Après les coûts <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong><br />

commercialisation et l’opération <strong>de</strong> couverture<br />

Revenu net<br />

Après l’opération <strong>de</strong> couverture<br />

1 352<br />

(millions $)<br />

21,95 23,70<br />

($ par<br />

baril)<br />

932 16,62<br />

715<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie provenant <strong>de</strong> l’exploitation<br />

Pour <strong>de</strong> plus amples renseignements, veuillez<br />

consulter la rubrique intitulée « Sommaire<br />

statistique » à la page 76 ».<br />

Bénéfice net par part <strong>de</strong> fiducie<br />

5,71<br />

6,47<br />

($ par part<br />

<strong>de</strong> fiducie)<br />

4,74<br />

3,89<br />

5,72<br />

($)<br />

3,43<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

2002<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

Les produits nets, le bénéfice net, les flux <strong>de</strong> trésorerie provenant <strong>de</strong> l’exploitation et le revenu net<br />

étaient tous plus élevés en <strong>2004</strong>, principalement en raison <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>s prix du pétrole brut et <strong>de</strong>s<br />

volumes <strong>de</strong> production accrus à Syncru<strong>de</strong>.<br />

6 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


À la fin <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, notre <strong>de</strong>tte nette totalisait environ 1,7 milliard <strong>de</strong> dollars, soit environ<br />

39 % <strong>de</strong> la capitalisation comptable totale, qui est en réalité plus élevée que l’an<br />

passé. Compte tenu <strong>de</strong> nos prévisions concernant le prix <strong>de</strong>s marchandises, nous<br />

prévoyons que le ratio <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>tte nette par <strong>rapport</strong> à la capitalisation <strong>de</strong>meurera<br />

relativement stable au cours <strong>de</strong> 2005, et que notre crédit <strong>de</strong>vrait s’améliorer à<br />

mesure que nous approchons <strong>de</strong> la fin <strong>de</strong> la phase 3 <strong>de</strong> l’expansion. À l’heure<br />

actuelle, nous nous concentrons sur le remboursement <strong>de</strong> certaines <strong>de</strong>ttes <strong>de</strong><br />

construction engagées dans le cadre du projet, ce qui constitue la clé pour établir<br />

<strong>de</strong>s distributions à la fois élevées et stables. Nous apprécions l’appui reçu <strong>de</strong> nos<br />

porteurs <strong>de</strong> parts et leur patience au cours <strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rnières années comme nous<br />

avons bloqué les distributions, réinvestissant la plupart <strong>de</strong> nos flux <strong>de</strong> trésorerie dans<br />

la phase 3. J’estime que cette stratégie <strong>de</strong>meure l’élément clé qui propulse la<br />

plus-value du prix <strong>de</strong> nos parts.<br />

L’<strong>une</strong> <strong>de</strong>s nombreuses mesures d’étalonnage que nous suivons consiste à comparer<br />

notre ren<strong>de</strong>ment <strong>annuel</strong> total pour nos porteurs <strong>de</strong> parts à celui <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux autres<br />

sociétés du secteur <strong>de</strong>s sables bitumineux et <strong>de</strong>ux indices du marché. Bien que les<br />

comparaisons avec l’industrie ne sont jamais parfaites, nous avons obtenu au cours<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années un bon ren<strong>de</strong>ment par <strong>rapport</strong> à ces points <strong>de</strong> référence. Le<br />

tableau qui suit montre notre ren<strong>de</strong>ment, précisément en <strong>2004</strong>, comparativement à<br />

2003 :<br />

Ren<strong>de</strong>ment total pour les<br />

Points <strong>de</strong> référence<br />

actionnaires<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Suncor Energie Inc. 31 % 33 %<br />

Western Oil Sands 42 % 22 %<br />

Indice plafonné <strong>de</strong>s fiducies <strong>de</strong> l’énergie<br />

30 % 46 %<br />

S&P/TSX<br />

Indice S&P/TSX Oil and Gas Exploration and 41 % 19 %<br />

Production<br />

COS 54 % 27 %<br />

Propriété étrangère<br />

Dans le budget <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, le gouvernement fédéral a proposé <strong>une</strong> disposition<br />

législative dans le cadre <strong>de</strong> laquelle tous les fonds <strong>de</strong> revenu, y compris les fiducies<br />

<strong>de</strong> ressources, ne pourraient pas être la propriété d’étrangers à plus <strong>de</strong> 50 %.<br />

Canadian Oil Sands estime que cette législation porte atteinte à la prospérité à long<br />

terme <strong>de</strong> l’économie canadienne. L’an <strong>de</strong>rnier, nous avons collaboré activement<br />

avec <strong>de</strong>s groupes du secteur et du gouvernement pour explorer <strong>de</strong>s façons<br />

permettant aux Canadiens <strong>de</strong> tirer le plus grand parti possible <strong>de</strong> placements<br />

nationaux et étrangers.<br />

7 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Ventes quotidiennes moyennes<br />

Prix <strong>de</strong> vente réalisé<br />

66 793<br />

84 575<br />

(barils par<br />

jour)<br />

39,35 38,23 43,68<br />

($ par baril,<br />

après<br />

l’opération<br />

<strong>de</strong><br />

couverture)<br />

49 806<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

L’augmentation en <strong>2004</strong> <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong>s ventes reflète <strong>une</strong> production plus importante à Syncru<strong>de</strong> et<br />

la propriété plus élevée <strong>de</strong> la Fiducie. L’augmentation du prix WTI moyen en dollars américains, réduit<br />

partiellement par les pertes liées aux opérations <strong>de</strong> couverture et la force du dollar canadien, a donné<br />

lieu à un prix <strong>de</strong> vente réalisé en <strong>2004</strong> plus élevé.<br />

8 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Nous estimons que le fait d’appliquer <strong>une</strong> retenue d’impôt <strong>de</strong> 15 pour cent à toutes les distributions<br />

versées aux investisseurs non-rési<strong>de</strong>nts et <strong>de</strong> retirer les limites sur la propriété étrangère constitue<br />

<strong>une</strong> meilleure approche pour le gouvernement fédéral. Ce n’est que par un accès non limité et ouvert<br />

aux marchés financiers mondiaux que les fiducies <strong>de</strong> revenu, comme Canadian Oil Sands, peuvent<br />

réaliser tout leur potentiel, ce qui s’applique aussi à la santé économique du Canada qui, avec ses<br />

rési<strong>de</strong>nts, profite gran<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s placements étrangers.<br />

Ren<strong>de</strong>ment sur le plan environnemental<br />

La responsabilité environnemental <strong>de</strong>meure la pierre angulaire <strong>de</strong> l’engagement <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> envers<br />

le développement durable. En novembre, Syncru<strong>de</strong> a reçu l’approbation <strong>de</strong> l’Alberta Environment et<br />

<strong>de</strong> l’Alberta Energy and Utilities Board pour son projet <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

soufre précé<strong>de</strong>mment annoncé. Le projet, qui nécessite un investissement <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 400 millions <strong>de</strong><br />

dollars <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, comporte l’adaptation d’un système <strong>de</strong> lavage <strong>de</strong>s gaz d’échappement<br />

aux <strong>de</strong>ux cokeurs existants <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, et vise à réduire les émissions totales <strong>de</strong> SO 2 d’ici 2008 à<br />

environ 60 % <strong>de</strong>s niveaux approuvés à l’heure actuelle. D’autres émissions, comme les particules et<br />

les métaux, <strong>de</strong>vraient également être réduites d’environ 50 %. Des renseignements supplémentaires<br />

concernant les initiatives communautaires et environnementales <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> figurent dans le <strong>rapport</strong><br />

sur le développement durable <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, dont on peut obtenir un exemplaire sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

adressée à la Fiducie ou à Syncru<strong>de</strong>.<br />

En novembre <strong>2004</strong>, la Russie a ratifié le Protocole <strong>de</strong> Kyoto, dans le cadre duquel 55 pays<br />

industrialisés, y compris le Canada, se sont engagés à réduire les émissions <strong>de</strong> dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone<br />

d’ici 2012. Le 15 février 2005, le Protocole est entré en vigueur au Canada. En 2003, le gouvernement<br />

fédéral a mis en place un certain nombre <strong>de</strong> mesures et d’engagements pour ai<strong>de</strong>r à réduire<br />

l’incertitu<strong>de</strong> liée à la mise en œuvre <strong>de</strong> ce Protocole, et ces mesures nous ont permis d’évaluer<br />

l’impact <strong>de</strong> coûts élevés pour Syncru<strong>de</strong> à environ 20 à 30 cents par baril, en supposant l’absence<br />

d’améliorations dans la réduction <strong>de</strong>s émissions. Au cours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière décennie, Syncru<strong>de</strong> a réussi<br />

à réduire ses émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre et entend réduire davantage ses émissions <strong>de</strong> CO 2 au<br />

cours <strong>de</strong>s dix prochaines années. Par conséquent, nous <strong>de</strong>vrions être en mesure <strong>de</strong> réduire l’impact<br />

financier lié au Protocole <strong>de</strong> Kyoto.<br />

9 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Valeur unique<br />

Ren<strong>de</strong>ments élevés pour les épargnants<br />

$ CA Prix <strong>de</strong>s parts<br />

67,61 $<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

Distributions<br />

cumulatives<br />

30 16,16 $<br />

20<br />

10<br />

0<br />

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 <strong>2004</strong><br />

Les données antérieures à la fusion <strong>de</strong> 2001 représentent Athabasca Oil<br />

Sands Trust, l’entité qui a résulté <strong>de</strong> la fusion.<br />

Canadian Oil Sands Trust a offert un ren<strong>de</strong>ment soli<strong>de</strong> aux porteurs <strong>de</strong><br />

parts <strong>de</strong>puis sa constitution. Le prix <strong>de</strong>s parts est passé <strong>de</strong> 10,00 $, dans<br />

le cadre du premier appel public à l’épargne, à 67,61 $ par part <strong>de</strong> fiducie<br />

et les distributions totalisaient 16,16 $ par part <strong>de</strong> fiducie à la fin <strong>de</strong> <strong>2004</strong>.<br />

Le ren<strong>de</strong>ment moyen pour les porteurs <strong>de</strong> parts <strong>de</strong>puis la constitution<br />

s’élève à environ 26 % par année.<br />

10 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Continuer à établir <strong>une</strong> <strong>valeur</strong><br />

Au cours <strong>de</strong> 2005, nous nous dirigerons vers la phase finale <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong> la<br />

phase 3 <strong>de</strong> l’expansion, événement marquant pour Syncru<strong>de</strong>. Après la révision complète<br />

prévue du cokeur 8-2 entreprise plus tôt cette année, nous prévoyons que la fiabilité<br />

opérationnelle à nos mines et à notre valorisateur <strong>de</strong>meurera élevée. Finalement, nous<br />

estimons que les marchés du pétrole brut, bien que volatils, <strong>de</strong>meureront forts au cours<br />

<strong>de</strong> l’année, avec <strong>de</strong>s prix s’échelonnant entre 35 $ et 45 $ US et les événements<br />

mondiaux imprévisibles sont susceptibles <strong>de</strong> causer <strong>une</strong> hausse <strong>de</strong>s prix plutôt qu’<strong>une</strong><br />

chute. La plupart <strong>de</strong>s importants réservoirs dans le mon<strong>de</strong> ont atteint leur capacité limite<br />

<strong>de</strong> production et sont maintenant en déclin. Dans ce contexte, il <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus<br />

difficile d’accroître la production mondiale <strong>de</strong> pétrole pour satisfaire <strong>une</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en<br />

croissance continue, particulièrement en provenance d’Asie. Pour cette raison, nous<br />

prévoyons pour l’avenir un prix élevé durable pour notre produit, bien qu’il <strong>de</strong>meure<br />

volatil.<br />

Canadian Oil Sands entame ainsi l’année 2005 sans faire l’objet d’<strong>une</strong> couverture, en<br />

s’exposant pleinement aux prix du pétrole brut. Au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, nous<br />

avons couvert jusqu’à la moitié <strong>de</strong> notre production pour nous protéger contre <strong>une</strong> baisse<br />

<strong>de</strong> la disponibilité <strong>de</strong> nos flux <strong>de</strong> trésorerie dans le cadre du plan <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> la<br />

phase 3. Toutefois, la force actuelle <strong>de</strong> notre bilan et la réalisation presque entière <strong>de</strong> la<br />

phase 3 <strong>de</strong> notre expansion nous permettent <strong>de</strong> ne pas faire appel à la couverture,<br />

politique à laquelle la Fiducie adhère pour les pério<strong>de</strong>s où les besoins en capitaux sont<br />

moins criants.<br />

En conclusion, Canadian Oil Sands en est vraiment à établir <strong>une</strong> <strong>valeur</strong>, tant pour<br />

aujourd’hui que pour l’avenir. La durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> nos éléments d’actif est<br />

exceptionnellement longue et nous connaîtrons très bientôt <strong>une</strong> croissance sans<br />

précé<strong>de</strong>nt dans la production, qui <strong>de</strong>vrait alimenter <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments continus hors du<br />

commun pour nos porteurs <strong>de</strong> parts selon les conditions <strong>de</strong> marché actuelles. Je suis<br />

impatient <strong>de</strong> connaître d’autres succès en 2005, avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> nos employés, <strong>de</strong> notre<br />

conseil et <strong>de</strong> tout le personnel <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> et je vous remercie <strong>de</strong> votre appui soutenu.<br />

Marcel R. Coutu<br />

Prési<strong>de</strong>nt et chef <strong>de</strong> la direction<br />

Le 21 février 2005<br />

11 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


RAPPORT DE GESTION<br />

AVERTISSEMENT – Afin <strong>de</strong> fournir aux porteurs <strong>de</strong> parts et aux investisseurs éventuels <strong>de</strong> Canadian Oil<br />

Sands Trust (« Canadian Oil Sands », la « Fiducie » ou « nous ») <strong>de</strong> l’information concernant la Fiducie, y<br />

compris <strong>une</strong> évaluation par la direction <strong>de</strong> sa production future ainsi que <strong>de</strong>s estimations <strong>de</strong> ses coûts,<br />

plans et activités à venir, certains énoncés du présent <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion sont <strong>de</strong>s énoncés prospectifs<br />

aux termes <strong>de</strong>s lois pertinentes sur les <strong>valeur</strong>s mobilières. Les énoncés prospectifs figurant dans ce<br />

<strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion comprennent notamment <strong>de</strong>s déclarations concernant la quantité <strong>de</strong> réserves<br />

récupérables et l’estimation <strong>de</strong>s réserves, la réalisation et les coûts prévus <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> construction<br />

d’UE-1, les avantages prévus <strong>de</strong> la phase 3, les résultas attendus <strong>de</strong>s phases 4 et 5 et l’échéancier <strong>de</strong><br />

leur réalisation, les paiements <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vance prévus pour 2005 et les années ultérieures, les taux<br />

d’amortissement et d’épuisement prévus pour 2005, l’achèvement estimatif <strong>de</strong> la construction à la fin <strong>de</strong><br />

l’exercice <strong>2004</strong>, comparativement à la construction finale à la fin du projet, le placement <strong>de</strong> couvertures,<br />

que ce soit pour le pétrole brut ou le gaz naturel, en 2005 et par la suite, le niveau <strong>de</strong> production prévu <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong> pour 2005, l’échéancier prévu pour la remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> cokéfaction et les<br />

répercussions sur la production, le niveau prévu <strong>de</strong>s prix du pétrole et du gaz naturel en 2005, les<br />

répercussions attendues qu’auront certains facteurs, comme les prix du gaz naturel et du pétrole, les taux<br />

<strong>de</strong> change et les charges d’exploitation sur les flux <strong>de</strong> trésorerie et le bénéfice net <strong>de</strong> la Fiducie, le niveau<br />

prévu <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations en 2005, les réductions futures <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> SO 2 , le niveau<br />

prévu <strong>de</strong> propriété étrangère, les conséquences prévues <strong>de</strong> l'inclusion <strong>de</strong>s fiducies <strong>de</strong> revenu dans l'indice<br />

composé S&P/TSX et l’assujettissement prévu à l’impôt <strong>de</strong>s distributions effectuées par la Fiducie. Le<br />

lecteur est prié <strong>de</strong> ne pas se fier indûment à l’information <strong>de</strong> nature prospective, puisque rien ne garantit<br />

que les plans, intentions et prévisions sur lesquels elle se fon<strong>de</strong> se concrétiseront. Les énoncés<br />

prospectifs font intervenir plusieurs hypothèses et plusieurs risques et incertitu<strong>de</strong>s connus et inconnus, <strong>de</strong><br />

nature générale et particulière, qui peuvent faire en sorte que les prédictions, prévisions, projections et<br />

autres déclarations <strong>de</strong> nature prospective ne se réalisent pas. Bien que la Fiducie croie que les prévisions<br />

sous-jacentes à ces énoncés prospectifs sont raisonnables, rien ne garantit qu’elles se révéleront exactes.<br />

Certains risques et autres facteurs susceptibles <strong>de</strong> rendre les résultats fort différents <strong>de</strong> ceux qui figurent<br />

dans les énoncés prospectifs présentés dans ce <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion comprennent, sans toutefois s’y<br />

limiter, les mesures <strong>de</strong> l’offre et <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> relatives au pétrole et au gaz naturel, la capacité <strong>de</strong>s<br />

propriétaires <strong>de</strong> l’autre coentreprise <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> <strong>de</strong> modifier le budget <strong>de</strong> 2005 <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, les<br />

incertitu<strong>de</strong>s quant à la disponibilité et aux coûts <strong>de</strong> la main-d’œuvre, les risques courants inhérents aux<br />

litiges, les conditions économiques et commerciales et l’état du marché en général, les changements en<br />

matière <strong>de</strong> réglementation, <strong>de</strong> même que d’autres risques et incertitu<strong>de</strong>s qui sont décrits <strong>de</strong> temps à autre<br />

dans les <strong>rapport</strong>s et les documents que la Fiducie dépose auprès <strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong> réglementation. Il<br />

convient <strong>de</strong> noter que cette liste <strong>de</strong> facteurs importants n’est pas exhaustive. En outre, les énoncés<br />

prospectifs contenus dans ce <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion sont faits en date <strong>de</strong> celui-ci, et la Fiducie ne s’engage<br />

pas à les mettre à jour publiquement ni à les réviser par suite <strong>de</strong> nouvelles informations ou d’événements<br />

futurs ou pour tout autre motif. Les énoncés prospectifs figurant dans ce <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion sont<br />

expressément visés par cette mise en gar<strong>de</strong>.<br />

12 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


DESCRIPTION DE L'ENTREPRISE<br />

Canadian Oil Sands Trust est <strong>une</strong> fiducie d’investissement à capital variable qui dégage <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong><br />

son placement dans les sables bitumineux au moyen <strong>de</strong> sa participation dans la coentreprise Syncru<strong>de</strong><br />

(« Syncru<strong>de</strong> »). La propriété <strong>de</strong> 35,49 % <strong>de</strong> la Fiducie dans Syncru<strong>de</strong> est la principale participation et le<br />

seul véritable placement dans la coentreprise.<br />

Syncru<strong>de</strong> exerce ses activités <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 25 ans et dispose <strong>de</strong> réserves prouvées et probables<br />

d'environ 5 milliards <strong>de</strong> barils, soit 1,8 milliard <strong>de</strong> barils nets pour la Fiducie, ce qui <strong>de</strong>vrait lui permettre <strong>de</strong><br />

poursuivre sa production au taux <strong>annuel</strong> actuel <strong>de</strong> 83 millions <strong>de</strong> barils pendant encore environ 60 ans.<br />

Syncru<strong>de</strong> est exploitée et gérée par Syncru<strong>de</strong> Canada Ltd. (« Syncru<strong>de</strong> Canada ») pour le compte <strong>de</strong>s<br />

huit propriétaires <strong>de</strong> la coentreprise, dont <strong>de</strong>ux sont <strong>de</strong>s filiales <strong>de</strong> la Fiducie. Elle exploite la plus<br />

importante installation <strong>de</strong> sable pétrolifère au mon<strong>de</strong> et produit du pétrole brut au moyen <strong>de</strong> l'extraction<br />

<strong>de</strong>s sables pétrolifères à partir <strong>de</strong> gisements <strong>de</strong> minerais dans la région <strong>de</strong> l’Athabasca, dans le Nord <strong>de</strong><br />

l'Alberta. Syncru<strong>de</strong> exploite actuellement ses mines Base, North et Aurora North, qui représentent ses<br />

réserves prouvées d'environ trois milliards <strong>de</strong> barils, soit un milliard <strong>de</strong> barils nets pour la Fiducie. Une<br />

concession supplémentaire, Aurora South, qui n'a pas encore été mise en <strong>valeur</strong>, compte pour la quasitotalité<br />

<strong>de</strong>s réserves probables <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Les ressources totales <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, soit 9 milliards <strong>de</strong><br />

barils, comprennent aussi d'autres concessions.<br />

En plus <strong>de</strong>s mines <strong>de</strong> sables pétrolifères, Syncru<strong>de</strong> exploite <strong>de</strong>s usines d’extraction <strong>de</strong> bitume et un<br />

complexe <strong>de</strong> valorisation qui transforme le bitume en pétrole brut léger non corrosif. Syncru<strong>de</strong> produit un<br />

pétrole synthétique non corrosif léger <strong>de</strong> haute qualité commercialisé sous l’appellation « Syncru<strong>de</strong> Sweet<br />

Blend » (« SSB ») MC , d’<strong>une</strong> <strong>de</strong>nsité moyenne d’environ 32° API et d’<strong>une</strong> teneur en soufre <strong>de</strong> 0,2 %.<br />

Chaque coentrepreneur reçoit sa part <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> SSB en nature et se charge d’en assurer la<br />

commercialisation. Le SSB est transporté par pipeline à <strong>de</strong>s raffineries réparties dans l'ensemble du<br />

Canada et <strong>de</strong>s États-Unis.<br />

APERÇU DES ACTIVITÉS<br />

Bien que Syncru<strong>de</strong> Canada soit responsable <strong>de</strong>s activités quotidiennes <strong>de</strong> la coentreprise, les membres<br />

<strong>de</strong> divers sous-comités du conseil d'administration <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada ont été affectés par les<br />

propriétaires <strong>de</strong> la coentreprise. Les dirigeants <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Limited (« COSL »), la filiale active<br />

<strong>de</strong> la Fiducie qui gère sa participation <strong>de</strong> 35,49 % dans Syncru<strong>de</strong>, participent à la gouvernance <strong>de</strong>s<br />

activités <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> et à sa stratégie d'expansion en siégeant au conseil <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada et au<br />

comité <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Les dirigeants <strong>de</strong> COSL prési<strong>de</strong>nt notamment le conseil d’administration<br />

<strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada ainsi que le comité <strong>de</strong> vérification et <strong>de</strong>s pensions, le comité du chef <strong>de</strong> la direction<br />

ainsi que le comité <strong>de</strong> gestion.<br />

Canadian Oil Sands est chargée <strong>de</strong> financer sa quote-part <strong>de</strong>s activités d’exploitation <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> et ses<br />

frais d’administration. Les sources <strong>de</strong> financement comprennent les flux <strong>de</strong> trésorerie liés à la vente <strong>de</strong> la<br />

production <strong>de</strong> SSB et, au besoin, le financement par emprunt et par émission d’actions.<br />

Nos flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation dépen<strong>de</strong>nt beaucoup du prix <strong>de</strong> vente net obtenu<br />

pour notre SSB, <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> production atteints et <strong>de</strong>s charges d’exploitation engagées pour produire<br />

le SSB. Nous avons attribué par voie <strong>de</strong> contrat la commercialisation <strong>de</strong> notre part <strong>de</strong> la production <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong> à EnCana Corporation (« EnCana »), qui la vend à <strong>de</strong>s raffineries du Canada et <strong>de</strong>s États-Unis<br />

en contrepartie d’honoraires. Les prix obtenus pour notre produit SSB sont en corrélation étroite avec les<br />

prix du pétrole du West Texas Intermediate (« WTI ») <strong>de</strong>s États-Unis, et ils subissent également les<br />

contrecoups <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> change du dollar américain par <strong>rapport</strong> au dollar canadien. Les<br />

prix du pétrole brut peuvent être instables, reflétant les événements mondiaux et l'offre et la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

Ces trois <strong>de</strong>rnières années, le baril <strong>de</strong> WTI est passé d’un creux <strong>de</strong> 18 $ US en 2002 à un sommet <strong>de</strong><br />

55 $ US en <strong>2004</strong>.<br />

Les volumes <strong>de</strong> production reflètent la capacité <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> et la fiabilité <strong>de</strong>s<br />

exploitations. La durée <strong>de</strong> production <strong>de</strong> notre réserve prouvée et probable évaluée à 60 ans fournit <strong>une</strong><br />

source sûre et fiable <strong>de</strong> bitume pour la production du SSB. Le procédé d'exploitation minière, d'extraction<br />

13 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


et <strong>de</strong> valorisation du bitume est <strong>une</strong> opération <strong>de</strong> fabrication hautement technique et complexe qui requiert<br />

un entretien régulier <strong>de</strong>s diverses unités <strong>de</strong> production, qui peut avoir <strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce sur les volumes <strong>de</strong><br />

production et, par conséquent, sur les bénéfices nets. Les volumes <strong>de</strong> production ont <strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce<br />

importante sur les coûts d'exploitation par baril étant donné que les coûts sont fixes en gran<strong>de</strong> partie, et, si<br />

l'usine n'est pas en exploitation, <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> réparation sont habituellement aussi engagés. Le coût <strong>de</strong><br />

production qui varie le plus est celui du gaz naturel; par conséquent, les charges d’exploitation varient<br />

aussi beaucoup en fonction <strong>de</strong> l’évolution du prix du gaz naturel. Par baril <strong>de</strong> SSB, les activités actuelles<br />

consomment environ 0,7 millier <strong>de</strong> pieds cubes pour chaque baril <strong>de</strong> SSB produit.<br />

Tout en servant à financer <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations croissantes, nos flux <strong>de</strong> trésorerie provenant<br />

<strong>de</strong>s activités d’exploitation sont utilisés pour rembourser la <strong>de</strong>tte, payer les distributions aux porteurs <strong>de</strong><br />

parts et financer en partie notre part <strong>de</strong>s projets d’expansion <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. La Fiducie fait <strong>de</strong>s distributions<br />

à ses porteurs <strong>de</strong> parts à partir <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances <strong>de</strong> fiducie, <strong>de</strong>s distributions et <strong>de</strong>s versements d’intérêt<br />

qu’elle touche <strong>de</strong> ses filiales.<br />

Pour la mise en <strong>valeur</strong> <strong>de</strong> ses importantes concessions <strong>de</strong> sable pétrolifère exploitable, Syncru<strong>de</strong> a conçu<br />

un programme d'expansion en cinq phases qui vise à atteindre <strong>une</strong> capacité <strong>de</strong> production constante <strong>de</strong><br />

plus <strong>de</strong> 500 000 barils par jour <strong>de</strong> pétrole brut synthétique non corrosif. Syncru<strong>de</strong> a actuellement la<br />

capacité <strong>de</strong> produire environ 240 000 barils par jour, ou 85 000 barils par jour nets pour la Fiducie. Les<br />

phases 1 et 2 sont terminées, et Syncru<strong>de</strong> est en voie <strong>de</strong> terminer la phase 3. Après le milieu <strong>de</strong> 2006,<br />

soit au moment prévu pour son achèvement, la phase 3, combinée aux initiatives <strong>de</strong> fiabilité actuelle,<br />

<strong>de</strong>vrait :<br />

• permettre d'augmenter <strong>de</strong> 50 % la production, qui passerait ainsi à environ 350 000 barils par<br />

jour;<br />

• abaisser les coûts par baril en raison d'économies d'échelle et <strong>de</strong> l'utilisation <strong>de</strong> technologies<br />

économiques;<br />

• donner un produit <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong> qualité connu sous le nom <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Sweet Premium<br />

(« SSP ») MC , qui <strong>de</strong>vrait se vendre à un prix plus élevé que le SSB; et<br />

• accroître le ren<strong>de</strong>ment environnemental, y compris <strong>une</strong> réduction <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> SO 2 et <strong>de</strong><br />

CO 2 pour chaque baril <strong>de</strong> pétrole brut produit.<br />

Le coût total <strong>de</strong> la phase 3 est estimé à 7,8 G$, soit 2,8 G$ nets pour la Fiducie, dont 6,3 G$, ou environ<br />

2,3 G$ nets pour la Fiducie, ont été passés en charges au 31 décembre <strong>2004</strong>. La phase 4 du programme<br />

dégoulottera l’expansion actuelle <strong>une</strong> fois qu'elle sera terminée et <strong>de</strong>vrait nécessiter l'apport <strong>de</strong> capitaux<br />

considérablement moins importants que la phase 3. La phase 5 <strong>de</strong>vrait commencer au cours <strong>de</strong> la<br />

prochaine décennie et nécessitera, selon les prévisions actuelles, <strong>de</strong>s trains d’exploitation<br />

supplémentaires et <strong>une</strong> quatrième unité <strong>de</strong> cokéfaction, comme pour la phase 3. Ni la phase 4 ni la phase<br />

5 n'ont été approuvées par les propriétaires et elles sont, pour l'instant, à l'étape préliminaire <strong>de</strong> la<br />

conception.<br />

Au 31 décembre <strong>2004</strong>, selon le cours <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> 67,61 $ par part <strong>de</strong> fiducie (« part »), notre<br />

capitalisation boursière et la <strong>valeur</strong> <strong>de</strong> l’entreprise s’élevaient à environ 6,2 G$ et 7,9 G$, respectivement,<br />

contre 4,0 G$ et 5,4 G$, respectivement, au 31 décembre 2003, selon le cours <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> 45,69 $ par<br />

part.<br />

Nous avons l’intention <strong>de</strong> continuer à chercher <strong>de</strong>s possibilités d’acquisition supplémentaires d’actifs dans<br />

les sables pétrolifères pour faire avancer les plans <strong>de</strong> croissance interne <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Nous comptons<br />

aussi optimiser la <strong>valeur</strong> à long terme <strong>de</strong>s parts au moyen <strong>de</strong> distributions stables et croissantes. Les<br />

distributions dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie qui seront eux-mêmes fortement tributaires du prix et du<br />

volume du pétrole brut, <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> vente, <strong>de</strong>s charges d’exploitation, <strong>de</strong>s besoins en<br />

financement du programme d’immobilisations et <strong>de</strong> notre objectif principal, qui est <strong>de</strong> maintenir <strong>une</strong> cote<br />

<strong>de</strong> solvabilité élevée. Nous jugeons nécessaire <strong>de</strong> maintenir <strong>une</strong> structure du capital pru<strong>de</strong>nte et <strong>une</strong> cote<br />

<strong>de</strong> solvabilité élevée afin <strong>de</strong> participer aux possibilités d'acquisition et d'expansion futures et <strong>de</strong> pouvoir<br />

les financer sans dilution importante <strong>de</strong> nos capitaux propres.<br />

14 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Pour en savoir plus sur Canadian Oil Sands, ou pour obtenir notre notice <strong>annuel</strong>le, veuillez consulter le<br />

site SEDAR à l’adresse www.sedar.com.<br />

PRINCIPALES INFORMATIONS FINANCIÈRES DE L’EXERCICE<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars, sauf les montants par part <strong>de</strong> fiducie)<br />

<strong>2004</strong> 2003 2002<br />

Produits, après frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong><br />

commercialisation 1 352 932 715<br />

Bénéfice net 509 310 271<br />

Bénéfice net <strong>de</strong> base et dilué par part <strong>de</strong> fiducie 5,72 3,89 4,74<br />

Total <strong>de</strong> l’actif 5 068 4 260 1 852<br />

Dette à long terme 1 700 1 437 622<br />

Total <strong>de</strong>s autres passifs financier à long terme 1 136 132 68<br />

Distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts par part <strong>de</strong> fiducie 2,00 2,00 2,00<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation 576 273 326<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation<br />

par part <strong>de</strong> fiducie 6,47 3,43 5,71<br />

1 Comprend les avantages sociaux futurs et les autres passifs ainsi que l’obligation liée à la mise hors service d’immobilisations.<br />

Tout au long <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, nous avons détenu <strong>une</strong> participation directe <strong>de</strong> 35,49 % dans Syncru<strong>de</strong>. Étant<br />

donné l’acquisition d’<strong>une</strong> participation supplémentaire <strong>de</strong> 10 % dans Syncru<strong>de</strong> auprès d’EnCana en février<br />

2003 et d’<strong>une</strong> autre participation directe <strong>de</strong> 3,75 % en juillet 2003, nos résultats d’exploitation <strong>de</strong> 2003<br />

reflètent <strong>une</strong> participation directe moyenne dans Syncru<strong>de</strong> <strong>de</strong> 31,92 %, contre 21,74 % en 2002.<br />

Les produits après les frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> commercialisation comprennent les ventes <strong>de</strong> SSB, <strong>de</strong><br />

pétrole brut et les gains et les pertes <strong>de</strong> change, moins les frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> commercialisation.<br />

Nous avons constaté <strong>de</strong>s produits nets plus élevés en <strong>2004</strong> qu’en 2003 et en 2002 en raison <strong>de</strong> la hausse<br />

<strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> ventes et <strong>de</strong> l'augmentation du prix <strong>de</strong> vente réalisé, augmentation qui a été quelque peu<br />

atténuée par le raffermissement du dollar canadien par <strong>rapport</strong> au dollar américain. Le volume <strong>de</strong> nos<br />

ventes, qui diffère <strong>de</strong> notre quote-part <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> production <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> principalement en raison<br />

<strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> gaz en transit dans le pipeline, s'est établi en moyenne à 84 575 barils par jour en <strong>2004</strong>,<br />

soit <strong>une</strong> augmentation <strong>de</strong> 27 % et <strong>de</strong> 70 % par <strong>rapport</strong>, respectivement, à 2003 et à 2002. En <strong>2004</strong>,<br />

Syncru<strong>de</strong> a établi un record <strong>de</strong> production, soit 87,2 millions <strong>de</strong> barils, dépassant ainsi son record <strong>annuel</strong><br />

antérieur <strong>de</strong> 3,4 millions <strong>de</strong> barils établi en 2002. En 2003, la production s'est chiffrée à 77,3 millions <strong>de</strong><br />

barils, soit considérablement moins qu'en <strong>2004</strong>, principalement en raison <strong>de</strong> la remise en état <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

unités <strong>de</strong> cokéfaction au cours <strong>de</strong> cet exercice, ainsi que <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> maintenance imprévus et du<br />

prolongement d’autres travaux <strong>de</strong> maintenance prévus, tandis qu'il n'y a pas eu <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s<br />

unités <strong>de</strong> cokéfaction en <strong>2004</strong>. En plus du volume <strong>de</strong> production plus élevé <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> en <strong>2004</strong> par<br />

<strong>rapport</strong> à 2003 et 2002, la participation directe accrue dans Syncru<strong>de</strong> pour l'exercice a contribué à<br />

l'accroissement <strong>de</strong>s volumes.<br />

En <strong>2004</strong>, nous avons obtenu un prix <strong>de</strong> vente net après couverture <strong>de</strong> 43,68 $ par baril, soit <strong>une</strong><br />

augmentation par baril <strong>de</strong> 5,45 $ et <strong>de</strong> 4,33 $ par <strong>rapport</strong> au prix que nous avons obtenu respectivement<br />

en 2003 et en 2002. Cette augmentation s'explique par l'accroissement considérable <strong>de</strong>s prix du WTI <strong>de</strong>s<br />

États-Unis, qui ont atteint en moyenne 41,47 $ US, 30,99 $ US et 26,18 $ US le baril, respectivement,<br />

en <strong>2004</strong>, 2003 et 2002. L'augmentation du prix <strong>de</strong> référence du pétrole brut a été quelque peu réduite par<br />

le raffermissement du dollar canadien par <strong>rapport</strong> au dollar américain en <strong>2004</strong> et en 2003 ainsi que par<br />

l'obtention par Canadian Oil Sands d'un prix moins élevé par <strong>rapport</strong> au WTI en dollars canadiens sur<br />

notre prix <strong>de</strong> vente réalisé.<br />

L'augmentation du montant net <strong>de</strong> nos produits, combinée à la diminution <strong>de</strong>s impôts sur les bénéfices<br />

exigibles et futurs, s'est traduite par <strong>une</strong> hausse du bénéfice net et du bénéfice net par part en <strong>2004</strong>. Ces<br />

augmentations compensent amplement la hausse <strong>de</strong> toutes les autres charges et la baisse <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong><br />

change comparativement aux exercices 2003 et 2002. Chacun <strong>de</strong> ces facteurs, à l'exclusion <strong>de</strong><br />

composantes hors caisse <strong>de</strong>s économies d’impôts sur les bénéfices futurs, <strong>de</strong>s charges d'amortissement,<br />

d'épuisement et <strong>de</strong> désactualisation et <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> change non matérialisés, a donné lieu à un<br />

15 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


accroissement <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation, au total et par part <strong>de</strong> fiducie, en<br />

<strong>2004</strong>, comparativement à 2003 et 2002.<br />

En 2003, même si le bénéfice net a été plus élevé qu’en 2002 en raison <strong>de</strong> gains <strong>de</strong> change plus élevés<br />

sur notre <strong>de</strong>tte libellée en dollars américains, les difficultés opérationnelles, jumelées à l’augmentation du<br />

nombre <strong>de</strong> parts en circulation, ont entraîné <strong>une</strong> baisse du bénéfice net par part. Les flux <strong>de</strong> trésorerie<br />

provenant <strong>de</strong>s activités d’exploitation ont été moins élevés en 2003 qu’en 2002, principalement en raison<br />

<strong>de</strong> la baisse <strong>de</strong> la production et <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>s charges d’exploitation, <strong>de</strong>s coûts non liés à la<br />

production, <strong>de</strong>s intérêts débiteurs nets, <strong>de</strong> l’impôt sur les bénéfices et <strong>de</strong> l’impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés.<br />

Cette baisse a toutefois été compensée en partie par l’augmentation du montant net <strong>de</strong>s produits.<br />

Le total <strong>de</strong> l'actif a continué d'augmenter considérablement en <strong>2004</strong> comparativement à 2003 au fur et à<br />

mesure que la construction <strong>de</strong> la phase 3 progressait. Notre quote-part <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations<br />

<strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, qui se <strong>rapport</strong>ait principalement au programme <strong>de</strong> dépenses en immobilisations <strong>de</strong> la phase<br />

3, a fait augmenter les immobilisations d'environ 0,9 G$ en <strong>2004</strong> et <strong>de</strong> 0,8 G$ en 2003. L'actif total s'est<br />

accru considérablement en 2003 en raison <strong>de</strong> l'acquisition d'<strong>une</strong> participation directe supplémentaire <strong>de</strong><br />

13,75 %, ce qui a fait augmenter les immobilisations <strong>de</strong> 1,9 G$.<br />

La <strong>de</strong>tte à long terme au 31 décembre <strong>2004</strong> était plus élevée qu'aux 31 décembre 2003 et 2002 en raison<br />

<strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> créance supplémentaires émis en <strong>2004</strong> pour financer notre quote-part du programme <strong>de</strong><br />

dépenses en immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. La <strong>de</strong>tte à long terme a augmenté considérablement en 2003,<br />

comparativement à 2002, en raison <strong>de</strong> la prise en charge d'un emprunt <strong>de</strong> 0,5 G$ pour financer l’achat <strong>de</strong><br />

la participation directe <strong>de</strong> 13,75 % pour 1,5 G$ et d‘un autre emprunt <strong>de</strong> 0,4 G$ contracté pour financer<br />

notre quote-part du programme <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations <strong>de</strong> la phase 3.<br />

Les autres éléments <strong>de</strong> passif financier à long terme n'ont augmenté que légèrement en <strong>2004</strong> par <strong>rapport</strong><br />

à 2003, mais ils ont doublé par <strong>rapport</strong> à 2002 en raison <strong>de</strong> la prise en charge par Syncru<strong>de</strong> Canada <strong>de</strong>s<br />

avantages sociaux futurs et <strong>de</strong> l'obligation liée à la mise hors service d'immobilisations résultant <strong>de</strong> la<br />

participation directe <strong>de</strong> 13,75 % acquise dans Syncru<strong>de</strong> en 2003.<br />

SOMMAIRE DES RÉSULTATS TRIMESTRIELS<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars, sauf les montants par part <strong>de</strong> fiducie)<br />

<strong>2004</strong><br />

T1 T2 T3 T4 Exercice<br />

Produits, après frais <strong>de</strong> transport<br />

et <strong>de</strong> commercialisation 318,5 340,8 359,3 333,4 1 352,0<br />

Bénéfice net 103,4 98,0 185,7 122,1 509,2<br />

Bénéfice net <strong>de</strong> base et dilué par<br />

part <strong>de</strong> fiducie 1,18 1,12 2,06 1,34 5,72<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux<br />

activités d’exploitation 141,8 155,0 157,4 121,6 575,8<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux<br />

activités d’exploitation par part<br />

<strong>de</strong> fiducie 1,62 1,77 1,75 1,33 6,47<br />

2003<br />

T1 T2 T3 T4 Exercice<br />

Produits, après frais <strong>de</strong> transport<br />

et <strong>de</strong> commercialisation 176,3 232,9 300,4 222,4 932,0<br />

Bénéfice net 83,5 63,7 106,0 56,9 310,1<br />

Bénéfice net <strong>de</strong> base et dilué par<br />

part <strong>de</strong> fiducie 1,28 0,80 1,23 0,65 3,89<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux<br />

activités d’exploitation 51,5 56,3 120,3 44,7 272,8<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux<br />

activités d’exploitation par part<br />

<strong>de</strong> fiducie 0,79 0,71 1,39 0,51 3,43<br />

16 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Les résultats trimestriels, à l'exception du bénéfice net par part <strong>de</strong> fiducie au premier trimestre, se sont<br />

améliorés en <strong>2004</strong> par <strong>rapport</strong> à 2003 grâce à plusieurs facteurs applicables à chaque trimestre. Puisqu'il<br />

n'y a pas eu <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> cokéfaction en <strong>2004</strong>, mais <strong>de</strong>ux projets <strong>de</strong> ce genre réalisés<br />

au cours <strong>de</strong> l'exercice précé<strong>de</strong>nt, la production <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> a été considérablement plus élevée en <strong>2004</strong>.<br />

La production s'est établie en moyenne à 238 000 barils par jour en <strong>2004</strong>, comparativement à environ<br />

212 000 barils par jour en 2003. De plus, la participation directe accrue <strong>de</strong> Canadian Oil Sands en <strong>2004</strong> a<br />

contribué à l'accroissement <strong>de</strong>s volumes comparativement à 2003. Troisièmement, le prix <strong>de</strong> vente réalisé<br />

après les opérations <strong>de</strong> couverture a été considérablement plus élevé au <strong>de</strong>uxième, au troisième et au<br />

quatrième trimestres <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, comparativement aux pério<strong>de</strong>s correspondantes <strong>de</strong> 2003. Au premier<br />

trimestre, tandis que les prix du WTI étaient légèrement plus élevés en <strong>2004</strong> qu'en 2003, le<br />

raffermissement prononcé du dollar canadien et le rétrécissement <strong>de</strong> l'écart par <strong>rapport</strong> au WTI en dollars<br />

canadiens ont amplement compensé l'augmentation <strong>de</strong>s prix, ce qui a donné lieu à <strong>une</strong> diminution du prix<br />

<strong>de</strong> vente réalisé par baril.<br />

La hausse <strong>de</strong>s résultats trimestriels en <strong>2004</strong> qui découle <strong>de</strong> l'accroissement <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>,<br />

d'<strong>une</strong> participation directe plus importante et d'<strong>une</strong> hausse du prix <strong>de</strong> vente, a été quelque peu atténuée<br />

par l'augmentation <strong>de</strong>s charges d'exploitation, <strong>de</strong>s coûts non liés à la production, <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances à la<br />

Couronne, <strong>de</strong>s intérêts débiteurs nets et <strong>de</strong>s charges d'amortissement, d'épuisement et <strong>de</strong><br />

désactualisation et par la baisse <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> change, autant d'éléments qui ont eu un effet sur le<br />

bénéfice net. L'augmentation <strong>de</strong>s charges d'exploitation, <strong>de</strong>s coûts non liés à la production et <strong>de</strong>s charges<br />

d'amortissement, d'épuisement et <strong>de</strong> désactualisation s'explique par un accroissement <strong>de</strong> la participation<br />

directe en <strong>2004</strong> par <strong>rapport</strong> à 2003. Les frais <strong>de</strong> financement se sont accrus en <strong>2004</strong> en raison du niveau<br />

d'en<strong>de</strong>ttement plus élevé nécessaire au financement <strong>de</strong> notre quote-part du programme <strong>de</strong> dépenses en<br />

immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Les flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation ont aussi subi<br />

l'influence <strong>de</strong>s mêmes éléments, à l'exclusion <strong>de</strong>s charges d'amortissement, d'épuisement et <strong>de</strong><br />

désactualisation et <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> change non matérialisés, puisqu'il s'agit <strong>de</strong> montants hors caisse.<br />

Au premier trimestre <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, même si le total du bénéfice net a été plus élevé que pour la pério<strong>de</strong><br />

correspondante <strong>de</strong> 2003 en raison <strong>de</strong> l'accroissement <strong>de</strong> la participation directe, le bénéfice net par part a<br />

été moins élevé. La réduction <strong>de</strong>s résultats par part au premier trimestre s'explique par <strong>une</strong> diminution <strong>de</strong><br />

56 M$ attribuable à <strong>une</strong> perte <strong>de</strong> change <strong>de</strong> 12 M$ en <strong>2004</strong> comparativement à un gain <strong>de</strong> change <strong>de</strong><br />

44 M$ en 2003, sans compter le nombre plus élevé <strong>de</strong> parts en circulation. Le nombre moyen <strong>de</strong> parts en<br />

circulation au premier trimestre <strong>de</strong> 2003 résulte <strong>de</strong> l'émission <strong>de</strong> 21,7 millions <strong>de</strong> parts le 28 février 2003,<br />

ce qui a porté le total à 65,5 millions <strong>de</strong> parts, comparativement aux 87,3 millions <strong>de</strong> parts en circulation<br />

au cours du premier trimestre <strong>de</strong> <strong>2004</strong>.<br />

Les principaux écarts entre les résultats financiers <strong>de</strong> <strong>2004</strong> et <strong>de</strong> 2003 sont expliqués plus en détail dans<br />

les sections qui suivent du présent <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion. Canadian Oil Sands juge importante toute<br />

information concernant les activités <strong>de</strong> la Fiducie et <strong>de</strong> ses filiales qui pourraient vraisemblablement influer<br />

sensiblement sur les décisions <strong>de</strong> placement d'un investisseur raisonnable. Nous estimons que les<br />

utilisateurs <strong>de</strong> nos résultats financiers considèrent que les informations d'importance cruciale sont celles<br />

qui expliquent les flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation <strong>de</strong> la Fiducie, après les dépenses en<br />

immobilisations, qui peuvent être distribués aux porteurs <strong>de</strong> parts, réinvestis à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong> croissance au<br />

moyen d'expansions ou d'acquisitions ou affectés au remboursement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte. Nous nous efforçons <strong>de</strong><br />

relever et <strong>de</strong> présenter dans notre <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion, nos états financiers et nos documents d'orientation,<br />

rapi<strong>de</strong>ment et <strong>de</strong> manière compréhensible, les paramètres qui ont <strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce sur nos flux <strong>de</strong> trésorerie<br />

liés aux activités d’exploitation, à savoir les prix du pétrole brut, les volumes <strong>de</strong> production, notre prix par<br />

<strong>rapport</strong> aux prix du WTI, les conséquences <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> couverture, les charges d'exploitation, les<br />

frais <strong>de</strong> financement, les dépenses en immobilisations et d'autres coûts pertinents.<br />

REVUE DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS<br />

Canadian Oil Sands a fait état <strong>de</strong> résultats record en <strong>2004</strong>, supérieurs à ceux <strong>de</strong>s exercices antérieurs au<br />

chapitre du bénéfice net et <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation, au total et par part. En<br />

<strong>2004</strong>, le bénéfice net s'est chiffré à 509 M$, ou 5,72 $ par part, soit <strong>une</strong> augmentation <strong>de</strong> 199 M$ ou <strong>de</strong><br />

1,83 $ par part, comparativement à l'exercice précé<strong>de</strong>nt. Les flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités<br />

17 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


d’exploitation ont augmenté <strong>de</strong> 111 % pour s'établir à 576 M$ ou à 6,47 $ par part en <strong>2004</strong><br />

comparativement à 2003. Le bénéfice net et les flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l'exploitation ont augmenté par<br />

<strong>rapport</strong> à l'exercice précé<strong>de</strong>nt en raison <strong>de</strong> l’augmentation du volume <strong>de</strong> production <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, <strong>de</strong> la<br />

participation directe dans Syncru<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la hausse du prix <strong>de</strong> vente obtenu. Ces augmentations du<br />

bénéfice net en <strong>2004</strong> ont été quelque peu réduites par les hausses <strong>de</strong>s charges et les baisses <strong>de</strong>s gains<br />

<strong>de</strong> change, comme l'indique le tableau suivant qui présente <strong>de</strong>s données par baril. Les flux <strong>de</strong> trésorerie<br />

liés aux activités d'exploitation ont aussi subi l'influence <strong>de</strong>s mêmes facteurs, à l'exclusion <strong>de</strong>s charges<br />

d'amortissement, d'épuisement et <strong>de</strong> désactualisation et <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> change non matérialisés, puisqu'il<br />

s'agit <strong>de</strong> montants hors caisse.<br />

18 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


(en dollars par baril)<br />

<strong>2004</strong> 2003 Variation ($)<br />

Prix <strong>de</strong> vente moyen obtenu, après opérations <strong>de</strong><br />

couverture 43,68 38,23 5,45<br />

Charges d’exploitation (19,40) (21,12) 1,72<br />

Re<strong>de</strong>vances à la Couronne (0,58) (0,49) (0,09)<br />

Revenu net 23,70 16,62 7,08<br />

Coûts non liés à la production (1,55) (1,57) 0,02<br />

Administration et assurances (0,58) (0,67) 0,09<br />

Intérêts, montant net (3,08) (2,78) (0,30)<br />

Amortissement, épuisement et désactualisation (5,55) (3,80) (1,75)<br />

Gain <strong>de</strong> change 2,57 5,54 (2,97)<br />

Impôts sur les bénéfices exigibles et futurs 0,94 (0,62) 1,56<br />

(7,25) (3,90) (3,35)<br />

Bénéfice net par baril 16,45 12,72 3,73<br />

Le bénéfice net avant les gains <strong>de</strong> change non matérialisés et l’économie d’impôts sur les bénéfices<br />

futurs, qui représente, <strong>de</strong> l’avis <strong>de</strong> la direction, <strong>une</strong> bien meilleure mesure du ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’exploitation<br />

que le bénéfice net, a atteint 393 M$, ou 4,41 $ par part, soit <strong>une</strong> augmentation <strong>de</strong> 232 M$ ou <strong>de</strong> 2,39 $<br />

par part comparativement à l'exercice précé<strong>de</strong>nt.<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars)<br />

<strong>2004</strong> 2003 Variation ($)<br />

Bénéfice net selon les PCGR 509,2 310,1 199,1<br />

Déduire :<br />

Gain <strong>de</strong> change sur la <strong>de</strong>tte à long terme (89,2) (147,2) 58,0<br />

Économie d’impôts sur les bénéfices futurs (27,3) (2,2) (25,1)<br />

Bénéfice net avant gains <strong>de</strong> change et impôts sur les<br />

bénéfices futurs 392,7 160,7 232,0<br />

Le bénéfice présenté dans le tableau précé<strong>de</strong>nt est <strong>une</strong> mesure qui n'est pas définie par les principes<br />

comptables généralement reconnus (« PCGR ») du Canada. La Fiducie présente aussi le montant global<br />

et le montant par part <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation et <strong>de</strong>s distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts,<br />

qui ne sont pas <strong>de</strong>s mesures reconnues en vertu <strong>de</strong>s PCGR. Calculés en fonction <strong>de</strong>s chiffres inscrits<br />

dans l’état <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie <strong>de</strong> la Fiducie, les flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation correspon<strong>de</strong>nt aux<br />

flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation avant les variations du fonds <strong>de</strong> roulement. De l’avis <strong>de</strong> la direction,<br />

cette mesure est un indice clé <strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong> la Fiducie à produire les fonds dont elle a besoin pour<br />

financer ses activités et assurer les distributions. Le bénéfice figurant dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssus, les flux<br />

<strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation <strong>de</strong> la Fiducie et les distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts peuvent ne pas être<br />

comparables aux mesures analogues présentées par d’autres sociétés ou fiducies.<br />

19 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Produits, après transport et frais <strong>de</strong> commercialisation<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars)<br />

<strong>2004</strong> 2003 Variation ($) Variation (%)<br />

Revenus <strong>de</strong> production 1 658,2 1 064,1 594,1 56<br />

Frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> commercialisation (44,9) (35,8) (9,1) 25<br />

1 613,3 1 028,3 585,0 57<br />

Gains (pertes) sur couverture du pétrole brut (274,3) (99,9) (174,4) 175<br />

Gains (pertes) sur couverture du change 13,0 3,6 9,4 261<br />

Total <strong>de</strong>s gains (pertes) sur couverture (261,3) (96,3) (165,0) 171<br />

Produits, après frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong><br />

commercialisation 1 352,0 932,0 420,0 45<br />

Volume <strong>de</strong>s ventes (en millions <strong>de</strong> barils) 31,0 24,4 6,6 27<br />

(en dollars par baril)<br />

Revenus <strong>de</strong> production 53,57 43,65 9,92 23<br />

Frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> commercialisation (1,45) (1,47) 0,02 (1)<br />

Prix <strong>de</strong> vente obtenu avant pertes sur couverture 52,12 42,18 9,94 24<br />

Gains (pertes) sur couverture du pétrole brut (8,86) (4,10) (4,76) 116<br />

Gains (pertes) sur couverture du change 0,42 0,15 0,27 180<br />

Total <strong>de</strong>s gains (pertes) sur couverture (8,44) (3,95) (4,49) 114<br />

Total du prix <strong>de</strong> vente obtenu 43,68 38,23 5,45 14<br />

Les produits tirés <strong>de</strong> la vente ren<strong>de</strong>nt compte du volume et <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> vente au point <strong>de</strong> livraison. Les<br />

revenus <strong>de</strong> production, déduction faite <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> commercialisation, représentent le prix<br />

<strong>de</strong> vente obtenu à la sortie <strong>de</strong> l’usine Syncru<strong>de</strong>.<br />

Les produits après les frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> commercialisation, compte non tenu <strong>de</strong>s couvertures, se<br />

sont chiffrés à 1,6 G$ en <strong>2004</strong>, soit <strong>une</strong> augmentation <strong>de</strong> 0,6 G$ par <strong>rapport</strong> à celui inscrit pour la pério<strong>de</strong><br />

correspondante <strong>de</strong> 2003. L'amélioration importante <strong>de</strong> <strong>2004</strong> par <strong>rapport</strong> à 2003 résulte principalement <strong>de</strong><br />

la hausse <strong>de</strong>s prix du brut et l'augmentation <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> ventes, qui se sont établis en moyenne à<br />

environ 85 000 barils par jour en <strong>2004</strong>, soit <strong>une</strong> hausse <strong>de</strong> 27 % par <strong>rapport</strong> à 2003. L'augmentation <strong>de</strong>s<br />

volumes <strong>de</strong> ventes en <strong>2004</strong> s'explique à la fois par <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> production record à Syncru<strong>de</strong> et par<br />

<strong>une</strong> quote-part accrue <strong>de</strong> la propriété <strong>de</strong> la Fiducie dans Syncru<strong>de</strong>.<br />

En <strong>2004</strong>, le prix <strong>de</strong> vente obtenu par la Fiducie, compte tenu <strong>de</strong>s couvertures, s’est chiffré en moyenne à<br />

52,12 $ le baril, ou à 9,94 $ le baril <strong>de</strong> plus que le prix moyen obtenu en 2003. Le prix du WTI s’est établi<br />

en moyenne à 41,47 $ US le baril en <strong>2004</strong>, contre 30,99 $ US le baril pour la même pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2003.<br />

Cette augmentation du prix du WTI libellé en dollars américains en <strong>2004</strong> a été en partie annulée par le<br />

raffermissement du dollar canadien, qui s’est échangé en moyenne à raison <strong>de</strong> 0,77 $ US pour 1 $ CA en<br />

<strong>2004</strong>, contre 0,71 $ US pour 1 $ CA en 2003 et un écart <strong>de</strong> prix plus faible par <strong>rapport</strong> au WTI libellé en<br />

dollars canadiens en <strong>2004</strong> comparativement à l'exercice précé<strong>de</strong>nt.<br />

En <strong>2004</strong>, la réduction moyenne pondérée du SSB s'est négociée à 1,53 $ par baril au <strong>de</strong>ssous du prix<br />

moyen du WTI libellé en dollars canadiens, comparativement à <strong>une</strong> réduction moyenne pondérée <strong>de</strong><br />

0,67 $ par baril en 2003. Les fluctuations <strong>de</strong> cet écart s'expliquent principalement par l'évolution <strong>de</strong> l'offre<br />

et <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> entre 2003 et <strong>2004</strong>. Au premier semestre <strong>de</strong> 2003, les volumes supplémentaires <strong>de</strong><br />

pétrole brut synthétique provenant d'autres projets <strong>de</strong> sable pétrolifère n'avaient pas encore été<br />

acheminés sur le marché, et l'offre était insuffisante; par conséquent, notre produit <strong>de</strong> SSB se négociait à<br />

<strong>une</strong> prime moyenne <strong>de</strong> 1,00 $ par baril par <strong>rapport</strong> au prix du WTI en dollars canadiens. Au <strong>de</strong>uxième<br />

semestre <strong>de</strong> 2003 et au premier trimestre <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, le marché <strong>de</strong>vait, à notre avis, absorber <strong>de</strong>s volumes<br />

supplémentaires et, par conséquent, Canadian Oil Sands a constaté par <strong>rapport</strong> au WTI en dollars<br />

canadiens <strong>une</strong> réduction sur les prix <strong>de</strong> vente allant <strong>de</strong> 0,91 $ par baril à 2,88 $ par baril. L'écart entre les<br />

prix s'est accentué encore en mars et en avril <strong>2004</strong> lorsque l'offre a été limitée en raison <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong><br />

20 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


emise en état à divers projets <strong>de</strong> sables pétrolifères et que la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> a augmenté pour les diluants.<br />

Toutefois, les écarts se sont accrus après le premier trimestre, et les prix se sont maintenus sous le WTI<br />

jusqu'au quatrième trimestre <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, lorsqu'<strong>une</strong> série <strong>de</strong> problèmes liés à l'offre ont donné lieu à <strong>une</strong><br />

augmentation du prix <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> notre produit <strong>de</strong> SSB. Les fluctuations dans les écarts <strong>de</strong> prix au cours<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers exercices témoignent d'<strong>une</strong> augmentation considérable <strong>de</strong> la volatilité du prix du pétrole<br />

brut et <strong>de</strong>s écarts du SSB par <strong>rapport</strong> aux prix <strong>de</strong> référence.<br />

Les résultats <strong>de</strong> nos couvertures du change et du pétrole brut en place ont entraîné <strong>une</strong> diminution<br />

globale <strong>de</strong> 261 M$, ou <strong>de</strong> 8,44 $ par baril, du montant net <strong>de</strong> nos produits en <strong>2004</strong>, comparativement à<br />

<strong>une</strong> diminution du montant net <strong>de</strong> nos produits <strong>de</strong> 96 M$, ou <strong>de</strong> 3,95 $ par baril, en 2003. Le montant total<br />

net <strong>de</strong> nos produits s'est établi à 1,4 G$ en <strong>2004</strong>, soit 0,4 G$ <strong>de</strong> plus que notre budget initial et un niveau<br />

correspondant à nos directives d'orientation publiées le 22 octobre <strong>2004</strong>. Ces résultats meilleurs que<br />

prévu s'expliquent par <strong>une</strong> amélioration importante <strong>de</strong>s prix du WTI aux États-Unis, qui se sont établis en<br />

moyenne à 41,47 $ US par baril, soit un écart positif <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 16 $ US par baril par <strong>rapport</strong> à notre<br />

budget initial <strong>de</strong> 25 $ US par baril, écart qui a été quelque peu diminué par le raffermissement du dollar<br />

canadien par <strong>rapport</strong> à notre taux <strong>de</strong> change inscrit au budget. Nous avions couvert environ 45 % <strong>de</strong> nos<br />

ventes <strong>de</strong> pétrole brut, ce qui a réduit l'augmentation <strong>de</strong>s prix réels du pétrole brut par <strong>rapport</strong> aux prix<br />

inscrits au budget. En outre, l'augmentation <strong>de</strong> 87,2 millions <strong>de</strong> barils <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> production <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong>, comparativement aux volumes <strong>de</strong> 86 millions <strong>de</strong> barils inscrits au budget, a contribué à<br />

l'accroissement du montant net réel <strong>de</strong>s produits.<br />

Au 21 février 2005, en raison <strong>de</strong> nos prévisions actuelles et <strong>de</strong> la vigueur du bilan <strong>de</strong> la Fiducie, nous<br />

n'avons établi auc<strong>une</strong> couverture du prix du pétrole brut. Les résultats <strong>de</strong>s couvertures du change et du<br />

pétrole brut sont décrits plus en détail dans la section « Gestion <strong>de</strong>s risques » du présent <strong>rapport</strong>.<br />

Charges d'exploitation<br />

Le total <strong>de</strong>s charges d'exploitation en <strong>2004</strong> a augmenté d'environ 86 M$ comparativement à 2003, dont<br />

<strong>une</strong> tranche <strong>de</strong> presque 60 M$ découlait <strong>de</strong> l'accroissement <strong>de</strong> la participation directe <strong>de</strong> la Fiducie en<br />

<strong>2004</strong>, et <strong>une</strong> autre tranche <strong>de</strong> 15 M$ résultant <strong>de</strong>s variations dans le contenu <strong>de</strong> ligne et les stocks. En<br />

2003, les charges d'exploitation ont été réduites <strong>de</strong> 6 M$ en raison <strong>de</strong>s gains réalisés sur <strong>de</strong>s couvertures<br />

<strong>de</strong> gaz naturel, pour lequel auc<strong>une</strong> couverture n'avait été établie en <strong>2004</strong>. Malgré <strong>une</strong> augmentation <strong>de</strong><br />

13 % <strong>de</strong> la production, le total <strong>de</strong>s charges d'exploitation <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> en <strong>2004</strong> est <strong>de</strong>meuré pratiquement<br />

inchangé <strong>de</strong>puis 2003 puisque les coûts importants engagés pour la remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong><br />

cokéfaction en 2003 étaient comparables à ceux engagés pour la remise en état et la maintenance d'<strong>une</strong><br />

installation d’hydrocraquage LC-Finer, à l'augmentation <strong>de</strong>s coûts d'achat d'énergie et à la hausse <strong>de</strong>s<br />

frais <strong>de</strong> rémunération variables en <strong>2004</strong>.<br />

La hausse considérable <strong>de</strong> la quote-part <strong>de</strong> la Fiducie dans les volumes <strong>de</strong> production <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, qui<br />

résulte <strong>de</strong> l'absence <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> cokéfaction au cours <strong>de</strong> l'exercice, a<br />

amplement compensé la hausse <strong>de</strong>s charges d'exploitation <strong>de</strong> la Fiducie, ce qui a permis <strong>de</strong> réduire les<br />

charges d'exploitation par baril à 19,40 $, comparativement à 21,12 $ par baril pour l'exercice précé<strong>de</strong>nt.<br />

Les coûts du gaz naturel se sont établis à 6,28 $ le gigajoule (« GJ »), soit au même niveau en <strong>2004</strong> et en<br />

2003, mais la consommation s'est accrue considérablement en <strong>2004</strong> comparativement à 2003 en raison<br />

d'<strong>une</strong> hausse <strong>de</strong> la production. L'accroissement <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> consommation en <strong>2004</strong> a été quelque<br />

peu atténué par les travaux <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> cokéfaction en 2003 qui ont entraîné un<br />

accroissement <strong>de</strong>s achats en volume. Le gaz naturel est <strong>une</strong> composante importante <strong>de</strong>s procédés <strong>de</strong><br />

production et <strong>de</strong> valorisation du bitume.<br />

En <strong>2004</strong>, la production <strong>de</strong> SSB <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> a augmenté d’environ 13 %, soit <strong>une</strong> production moyenne <strong>de</strong><br />

238 000 barils par jour, contre 212 000 barils par jour en 2003. La production record s'explique par<br />

l'absence <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> cokéfaction en <strong>2004</strong> ainsi que par la plus gran<strong>de</strong><br />

fiabilité <strong>de</strong>s activités au premier semestre comparativement à 2003. Ces augmentations ont été quelque<br />

peu compromises par <strong>de</strong>s problèmes opérationnels imputables au LC-Finer au <strong>de</strong>uxième semestre <strong>de</strong><br />

l'exercice. Syncru<strong>de</strong> a dû procé<strong>de</strong>r à la remise en état à gran<strong>de</strong> échelle <strong>de</strong> l'unité LC-Finer à l'automne<br />

21 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


pour ensuite fermer cette même unité en décembre en raison d'<strong>une</strong> panne électrique imputable au<br />

transformateur <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. En 2003, Syncru<strong>de</strong> a procédé à la remise en état <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux unités <strong>de</strong><br />

cokéfaction, ces travaux ayant été prolongés dans le premier cas et imprévus dans le <strong>de</strong>uxième, en plus<br />

<strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> maintenance imprévus ou prolongés, ce qui a donné lieu à <strong>de</strong>s répercussions plus<br />

profon<strong>de</strong>s sur la production que les problèmes opérationnels en <strong>2004</strong>.<br />

Le tableau suivant répartit les charges d’exploitation unitaires selon leurs principales composantes et<br />

présente les coûts du bitume à la fois par baril <strong>de</strong> bitume et par baril <strong>de</strong> SSB produit. Les investisseurs<br />

sont ainsi à même <strong>de</strong> comparer les coûts unitaires <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> par <strong>rapport</strong> à ceux <strong>de</strong>s autres exploitants<br />

<strong>de</strong> sables pétrolifères. Puisqu’il n’existe pas <strong>de</strong> définition relativement aux charges d’exploitation,<br />

différentes métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> comptabilité analytique et <strong>de</strong> capitaux permanents sont utilisées.<br />

$/b<br />

Bitume<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

$/b<br />

$/b<br />

SSB<br />

Bitume<br />

$/b<br />

SSB<br />

Coûts du bitume 1<br />

Enlèvement <strong>de</strong>s morts-terrains 1,78 2,33<br />

Production <strong>de</strong> bitume 6,12 6,17<br />

Achats d’énergie 3 1,89 1,67<br />

9,79 11,58 10,17 12,13<br />

Frais <strong>de</strong> valorisation 2<br />

Traitement et valorisation du bitume 3,27 3,82<br />

Remises en état et remplacement <strong>de</strong>s catalyseurs 0,71 1,86<br />

Achats d’énergie 3 2,00 2,45<br />

5,98 8,13<br />

Recherche et autres frais 1,05 0,81<br />

Variation <strong>de</strong>s stocks traités et non traités 0,05 (0,05)<br />

Charges d’exploitation déclarées par Syncru<strong>de</strong> 18,66 21,02<br />

Gains sur couverture du gaz naturel - (0,23)<br />

Ajustements <strong>de</strong> Canadian Oil Sands 4 0,74 0,33<br />

Total <strong>de</strong>s charges d’exploitation 19,40 21,12<br />

Production <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> 282 238 252 212<br />

(en milliers <strong>de</strong> barils par jour)<br />

1 Les coûts du bitume comprennent les coûts d’enlèvement <strong>de</strong>s morts-terrains et les frais d’extraction <strong>de</strong>s sables pétrolifères,<br />

d’extraction du bitume, <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> digues et d’élimination <strong>de</strong>s résidus. Les coûts sont présentés par baril <strong>de</strong> bitume<br />

produit et convertis en coûts par baril <strong>de</strong> SSB d’après la production <strong>de</strong> SSB obtenue à partir du traitement et <strong>de</strong> la valorisation<br />

du bitume.<br />

2 Les frais <strong>de</strong> valorisation comprennent les frais <strong>de</strong> production et d’entretien périodique liés au traitement et à la valorisation du<br />

bitume menés pour le transformer en SSB. Ils comprennent également les coûts <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong> l’outil <strong>de</strong> raffinage et du<br />

remplacement <strong>de</strong>s catalyseurs.<br />

3 Les prix du gaz naturel se sont élevés en moyenne à 6,28 $ le gigajoule en <strong>2004</strong> et en 2003.<br />

4 Les ajustements <strong>de</strong> Canadian Oil Sands comprennent principalement les ajustements au titre <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> retraite, les frais <strong>de</strong><br />

restauration <strong>de</strong>s lieux et l’inci<strong>de</strong>nce sur les stocks du passage <strong>de</strong> la production à la vente, étant donné que Syncru<strong>de</strong> déclare<br />

ses coûts unitaires d’après les volumes expédiés et que nous les déclarons d’après le volume <strong>de</strong>s ventes.<br />

D'après le tableau <strong>de</strong>s charges d'exploitation, qui indique les charges par baril <strong>de</strong> bitume et <strong>de</strong> SSB, la<br />

diminution <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> valorisation par baril a été le changement le plus important. Cette diminution<br />

s'explique par <strong>une</strong> baisse <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> remise en état et <strong>de</strong> maintenance pour le LC-Finer en <strong>2004</strong>,<br />

comparativement aux charges importantes et aux répercussions sur la production <strong>de</strong> la remise en état <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux unités <strong>de</strong> cokéfaction en 2003. Le total <strong>de</strong>s coûts du bitume a diminué en <strong>2004</strong> par <strong>rapport</strong> à<br />

l'exercice précé<strong>de</strong>nt, à la fois par baril <strong>de</strong> bitume et <strong>de</strong> SSB, principalement en raison <strong>de</strong> la baisse <strong>de</strong>s<br />

coûts d'enlèvement <strong>de</strong>s morts-terrains résultant <strong>de</strong> la hausse globale <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> bitume et <strong>de</strong> la<br />

production accrue provenant <strong>de</strong> la mine Aurora, qui a un meilleur coefficient <strong>de</strong> recouvrement et est plus<br />

efficiente que les <strong>de</strong>ux autres mines. La réduction <strong>de</strong>s coûts d'enlèvement <strong>de</strong>s morts-terrains a été<br />

légèrement atténuée par la hausse <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> l'énergie résultant d’<strong>une</strong> croissance <strong>de</strong> la consommation<br />

à la mine Aurora. Les mines Base et North bénéficient <strong>de</strong> la proximité <strong>de</strong> l'usine <strong>de</strong> Mildred Lake, où<br />

l'énergie excé<strong>de</strong>ntaire produite à l'usine sert à réduire les besoins d'achat d'énergie à ces mines,<br />

comparativement à la mine Aurora qui reçoit seulement <strong>une</strong> partie <strong>de</strong> cette énergie excé<strong>de</strong>ntaire.<br />

22 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Nous avions initialement inscrit au budget <strong>une</strong> production <strong>de</strong> 86 millions <strong>de</strong> barils à Syncru<strong>de</strong> en <strong>2004</strong>, en<br />

supposant qu'il n'y aurait pas <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> cokéfaction et que les travaux <strong>de</strong><br />

maintenance et <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment pour l'expansion <strong>de</strong> la phase 3 seraient d'un niveau habituel. Nous<br />

avons porté nos prévisions à 87,3 millions <strong>de</strong> barils au cours <strong>de</strong> l'exercice afin <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong><br />

l'excellent ren<strong>de</strong>ment obtenu au premier semestre <strong>de</strong> <strong>2004</strong>. Syncru<strong>de</strong> a surpassé nos volumes<br />

initialement inscrits au budget en raison <strong>de</strong> ses excellents résultats au cours du premier semestre, et ces<br />

résultats n'ont été que légèrement inférieurs à nos prévisions révisées en raison <strong>de</strong>s complications<br />

survenues au quatrième trimestre au LC-Finer.<br />

Notre budget initial <strong>de</strong>s charges d'exploitation pour <strong>2004</strong> était <strong>de</strong> 18 $ par baril, compte tenu d’un coût du<br />

gaz naturel <strong>de</strong> 5,60 $ le gigajoule. Nous avons porté à 19 $ par baril nos prévisions en matière <strong>de</strong> charges<br />

d'exploitation compte tenu <strong>de</strong>s importants travaux <strong>de</strong> remise en état du LC-Finer effectués à l'automne et<br />

<strong>de</strong> l'augmentation <strong>de</strong>s coûts du gaz naturel qui ont été portés à 6,72 $ le gigajoule. Les charges réelles <strong>de</strong><br />

19,40 $ par baril ont été plus élevées principalement en raison <strong>de</strong>s coûts associés à la remise en état du<br />

LC-Finer.<br />

Coûts non liés à la production<br />

Les coûts non liés à la production <strong>de</strong> <strong>2004</strong> ont augmenté par <strong>rapport</strong> à ceux <strong>de</strong> 2003 étant donné la<br />

hausse <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> développement à Syncru<strong>de</strong> et, <strong>de</strong> l’intensification <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong><br />

mise en <strong>valeur</strong> liées principalement au projet d'agrandissement <strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong> la phase 3<br />

(« UE-1 ») et <strong>de</strong> l’accroissement <strong>de</strong> notre participation directe dans Syncru<strong>de</strong>. Les coûts non liés à la<br />

production ont trait essentiellement aux frais <strong>de</strong> mise en <strong>valeur</strong> liés aux programmes <strong>de</strong> dépenses en<br />

immobilisations qui sont passés en charges, comme les étu<strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> préfaisabilité, les services<br />

techniques et <strong>de</strong> soutien, la recherche et le développement ainsi que les frais <strong>de</strong> consultation en matière<br />

<strong>de</strong> réglementation et consultation auprès <strong>de</strong>s intervenants.<br />

Re<strong>de</strong>vances à la Couronne<br />

Les re<strong>de</strong>vances à la Couronne ont augmenté en <strong>2004</strong> comparativement à 2003, principalement en raison<br />

d'<strong>une</strong> augmentation <strong>de</strong>s revenus bruts. Les re<strong>de</strong>vances à la Couronne continuent <strong>de</strong> refléter un taux <strong>de</strong><br />

re<strong>de</strong>vance <strong>de</strong> 1 % payé sur nos revenus bruts en <strong>2004</strong> et en 2003. De plus, <strong>une</strong> somme <strong>de</strong> presque 2 M$<br />

a été payée en <strong>2004</strong> pour un règlement avec la Couronne au sujet <strong>de</strong> l'interprétation <strong>de</strong> certains calculs<br />

<strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances se <strong>rapport</strong>ant à <strong>de</strong>s exercices antérieurs. En 2003, un paiement similaire concernait un<br />

ajustement au calcul <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances à la Couronne pour l’exercice 2000. Comme Syncru<strong>de</strong> mène<br />

actuellement un important programme d’immobilisations, nous nous attendons à ne payer que la<br />

re<strong>de</strong>vance minimale <strong>de</strong> 1 % sur nos revenus bruts au cours <strong>de</strong> 2005, compte tenu <strong>de</strong> nos prévisions<br />

actuelles. Toutefois, le niveau constamment élevé <strong>de</strong>s prix du pétrole brut auront probablement pour effet<br />

<strong>de</strong> porter les re<strong>de</strong>vances à la Couronne à 25 % <strong>de</strong>s produits, moins les frais <strong>de</strong> transport et d'exploitation,<br />

les coûts non liés à la production et les dépenses en immobilisations applicables en 2006 ou en 2007.<br />

Une <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances à la Couronne figure à la note 18 afférente aux états financiers<br />

consolidés vérifiés <strong>de</strong> l’exercice terminé le 31 décembre <strong>2004</strong>.<br />

Assurance<br />

La majeure partie <strong>de</strong> nos frais d’assurance sont engagés à l’égard <strong>de</strong> primes payées pour l’assurance<br />

contre les pertes d’exploitation, conçue pour protéger les flux <strong>de</strong> trésorerie <strong>de</strong> la Fiducie contre le risque<br />

d’un sinistre important touchant les biens <strong>de</strong> production à Syncru<strong>de</strong>. En 2003, lorsque nous avons acquis<br />

<strong>une</strong> participation directe supplémentaire <strong>de</strong> 13,75 % dans Syncru<strong>de</strong>, nous avons accru nos assurances<br />

<strong>de</strong>s biens et contre les pertes d'exploitation. En 2003, les frais d'assurance ont augmenté à la suite <strong>de</strong> ces<br />

acquisitions, dont l'effet s'est fait sentir pour les 12 mois <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, ce qui s'est traduit par <strong>une</strong> légère<br />

augmentation en <strong>2004</strong>. L’assurance est <strong>une</strong> facette importante <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s risques associés à notre<br />

programme <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> la phase 3, puisqu’elle permet <strong>de</strong> protéger les flux <strong>de</strong> trésorerie qui servent<br />

à financer <strong>une</strong> gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> nos engagements au titre du programme <strong>de</strong> dépenses en immobilisations.<br />

Lorsque la phase 3 sera achevée et que notre niveau d’en<strong>de</strong>ttement aura été réduit, nous réévaluerons<br />

23 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


notre programme d’assurance contre les pertes d’exploitation. Pour en savoir plus sur la question <strong>de</strong>s<br />

assurances, se reporter à la section « Gestion <strong>de</strong>s risques » du présent <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion.<br />

Intérêts débiteurs, montant net<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars)<br />

<strong>2004</strong> 2003 Variation ($) Variation (%)<br />

Intérêts débiteurs 98,9 72,0 26,9 37<br />

Intérêts créditeurs et autres revenus (3,6) (4,2) 0,6 (14)<br />

Intérêts débiteurs, montant net 95,3 67,8 27,5 41<br />

La hausse <strong>de</strong>s intérêts débiteurs est attribuable au niveau d’en<strong>de</strong>ttement plus élevé en <strong>2004</strong> qu’en 2003,<br />

en raison <strong>de</strong>s nouveaux titres d’emprunt émis en janvier, en juin et en août <strong>2004</strong>, et au cours <strong>de</strong> 2003, en<br />

plus <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> nos facilités <strong>de</strong> crédit. L’émission <strong>de</strong>s nouveaux titres d’emprunt a servi à financer<br />

notre part du programme d’immobilisations <strong>de</strong> la phase 3 <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> ainsi qu’<strong>une</strong> partie du prix d’achat<br />

<strong>de</strong>s participations directes <strong>de</strong> 10 % et <strong>de</strong> 3,75 %, acquises respectivement en février et en juillet 2003.<br />

Nos financements sont décrits plus en détail dans la section intitulée « Liquidité et ressources en capital »<br />

du présent <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion.<br />

Amortissement, épuisement et désactualisation<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars)<br />

<strong>2004</strong> 2003 Variation ($) Variation (%)<br />

Amortissement et épuisement 170,3 91,7 78,6 86<br />

Désactualitsation 1,6 0,8 0,8 100<br />

171,9 92,5 79,4 86<br />

Exclusion faite <strong>de</strong> la charge <strong>de</strong> désactualisation, l’amortissement et l’épuisement ont augmenté en <strong>2004</strong><br />

en raison du taux d’amortissement et d’épuisement nettement supérieur, <strong>de</strong> la production plus élevée <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la participation directe accrue dans Syncru<strong>de</strong>, comparativement à 2003. En <strong>2004</strong>, le taux<br />

d’amortissement et d’épuisement réel s’est établi à 5,50 $ le baril, contre 3,69 $ le baril en 2003.<br />

L’augmentation observée du taux d'amortissement et d'épuisement en <strong>2004</strong> par <strong>rapport</strong> à 2003 reflète<br />

l’inclusion <strong>de</strong> notre part du total <strong>de</strong>s frais estimatifs affectés à la phase 3, soit 2,8 G$, lesquels ont été<br />

contrebalancés en partie par <strong>une</strong> hausse <strong>de</strong>s réserves épuisables.<br />

Nous amortissons nos biens <strong>de</strong> production et nos frais <strong>de</strong> mise en <strong>valeur</strong> futurs selon la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l'amortissement proportionnel à l'utilisation, en fonction <strong>de</strong>s réserves prouvées et probables, puisque,<br />

selon la Norme canadienne 51-101, le total <strong>de</strong>s réserves prouvées et <strong>de</strong>s réserves probables constitue la<br />

meilleure évaluation <strong>de</strong>s réserves d’<strong>une</strong> entité. Pour les exercices précé<strong>de</strong>nts, l’amortissement et<br />

l’épuisement <strong>de</strong> nos biens étaient calculés selon les réserves prouvées. Ces ajustements au calcul du<br />

taux d’amortissement et d’épuisement ont été comptabilisés en tant que modification d’estimation sur <strong>une</strong><br />

base prospective.<br />

Après la fin <strong>de</strong> l’exercice <strong>2004</strong>, <strong>de</strong>s évaluateurs indépendants ont publié le <strong>rapport</strong> sur les réserves <strong>de</strong><br />

Canadian Oil Sands pour <strong>2004</strong>. Ce <strong>rapport</strong> n’a apporté auc<strong>une</strong> modification importante à nos réserves, les<br />

réserves prouvées et probables totalisant 1,8 milliard <strong>de</strong> barils. Nous estimons que le taux<br />

d’amortissement et l’épuisement en 2005 s’établira à 6,10 $ par baril, soit environ 180 M$, compte tenu <strong>de</strong><br />

notre budget <strong>de</strong> production <strong>de</strong> 30 millions <strong>de</strong> barils nets pour la Fiducie.<br />

Les charges d’amortissement, d’épuisement et <strong>de</strong> désactualisation comprennent aussi <strong>de</strong>s montants se<br />

<strong>rapport</strong>ant à notre obligation liée à la mise hors service d’immobilisations. Le 1 er janvier <strong>2004</strong>, nous avons<br />

adopté rétroactivement la nouvelle norme comptable publiée par L’Institut Canadien <strong>de</strong>s Comptables<br />

Agréés (l’« ICCA ») relative aux obligations liées à la mise hors service d’immobilisations, tel qu’il est<br />

décrit à la note 3a) afférente aux états financiers consolidés <strong>annuel</strong>s. Pour les exercices précé<strong>de</strong>nts, <strong>une</strong><br />

provision pour les frais futurs <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong>s lieux était calculée selon la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’amortissement<br />

proportionnel au ren<strong>de</strong>ment en fonction du total <strong>de</strong>s frais futurs estimatifs <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s lieux et<br />

<strong>de</strong>s réserves prouvées. La provision a été constatée dans le bénéfice net et cumulée dans le bilan<br />

consolidé en tant que passif au titre <strong>de</strong> la remise en état <strong>de</strong>s lieux. Selon la nouvelle norme comptable, la<br />

24 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


juste <strong>valeur</strong> estimative actualisée du passif au titre <strong>de</strong>s frais futurs <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s lieux est<br />

désormais constatée dans le bilan consolidé à titre d’augmentation <strong>de</strong>s immobilisations et d’obligation liée<br />

à la mise hors service d’immobilisations. La charge d’amortissement <strong>de</strong> l’actif et la charge <strong>de</strong><br />

désactualisation <strong>de</strong> l’obligation sont comptabilisées au poste « Amortissement, épuisement et<br />

désactualisation ». Les chiffres <strong>de</strong>s états financiers <strong>de</strong> l’exercice précé<strong>de</strong>nt ont été retraités pour tenir<br />

compte du changement <strong>de</strong> convention comptable. En 2003, la charge inscrite au titre <strong>de</strong> l’amortissement<br />

et <strong>de</strong> la désactualisation conformément à la nouvelle norme comptable relative aux obligations liées à la<br />

mise hors service d’immobilisations présente <strong>une</strong> diminution d’environ 2,2 M$ par <strong>rapport</strong> au montant <strong>de</strong><br />

la provision pour les frais <strong>de</strong> restauration comptabilisée d’après l’ancienne norme comptable. Au<br />

31 décembre <strong>2004</strong>, l’obligation liée à la mise hors service d’immobilisations inscrite dans le bilan s’élevait<br />

à 44 M$.<br />

Canadian Oil Sands Trust dépose dans <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong> fiducie <strong>de</strong> restauration minière 0,1322 $ par baril<br />

<strong>de</strong> la production liée à sa participation directe <strong>de</strong> 35,49 % dans Syncru<strong>de</strong>. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, les<br />

comptes <strong>de</strong> fiducie, y compris les intérêts gagnés sur ces comptes, totalisaient 21 M$, montant qui est<br />

inclus dans le poste « Fiducie <strong>de</strong> remise en état » du bilan consolidé.<br />

Gains <strong>de</strong> change<br />

Des gains <strong>de</strong> change <strong>de</strong> 80 M$ et <strong>de</strong> 135 M$ ont respectivement été enregistrés pour <strong>2004</strong> et 2003.<br />

Conformément aux PCGR, les sol<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s éléments monétaires libellés en dollars américains <strong>de</strong><br />

Canadian Oil Sands sont réévalués au taux <strong>de</strong> change en vigueur à la fin <strong>de</strong> chaque pério<strong>de</strong>, et les gains<br />

ou les pertes résultant <strong>de</strong> leur conversion sont portés au bénéfice net <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong>. Les principaux<br />

éléments monétaires libellés en dollars américains donnant lieu à la majeure partie <strong>de</strong> nos gains et <strong>de</strong> nos<br />

pertes <strong>de</strong> change sont <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> premier rang en dollars US.<br />

Aux 31 décembre <strong>2004</strong> et 2003, nos billets <strong>de</strong> premier rang libellés en dollars américains s'élevaient à<br />

944 M$ US et à 694 M$ US, respectivement. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, le dollar canadien plus fort qu’au<br />

31 décembre 2003 a entraîné un gain <strong>de</strong> change hors caisse <strong>de</strong> 89 M$ en <strong>2004</strong> sur les billets <strong>de</strong> premier<br />

rang libellés en dollars américains. Au 31 décembre 2003, le dollar canadien plus fort qu’au 31 décembre<br />

2002 avait entraîné un gain <strong>de</strong> change hors caisse <strong>de</strong> 147 M$ en 2003 sur les billets <strong>de</strong> premier rang<br />

libellés en dollars américains. Nous avons aussi <strong>de</strong>s comptes d’encaisse, <strong>de</strong> débiteurs et d’intérêts courus<br />

qui sont libellés en dollars américains et qui sont réévalués à la fin <strong>de</strong> chaque pério<strong>de</strong>. Les opérations sur<br />

ces comptes donnent lieu à <strong>de</strong>s gains et pertes <strong>de</strong> change matérialisés, qui comprennent le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

gains et <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> change portés aux résultats.<br />

Impôts sur les bénéfices et impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés<br />

La charge inscrite relativement à l'impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés en <strong>2004</strong> tient compte du montant estimatif<br />

<strong>de</strong> cet impôt à payer par COSL. En raison <strong>de</strong> l’acquisition d’<strong>une</strong> participation directe <strong>de</strong> 13,75 % dans<br />

Syncru<strong>de</strong> en 2003 et <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations engagées à l’égard <strong>de</strong> la phase 3, le capital<br />

imposable <strong>de</strong> COSL en <strong>2004</strong> est beaucoup plus élevé que celui <strong>de</strong> 2003. Toutefois, en <strong>2004</strong>, le<br />

gouvernement fédéral a réduit le taux d’imposition <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés, <strong>de</strong> 0,225 % à 0,2 %, et a porté le<br />

capital imposable minimal <strong>de</strong> 10 M$ à 50 M$ pour l’année d’imposition <strong>2004</strong>. Ces modifications fiscales<br />

avantageuses ont compensé l’augmentation <strong>de</strong> la charge d’impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés qui auraient<br />

autrement été constatées en raison <strong>de</strong> l'augmentation du capital imposable <strong>de</strong> COSL en <strong>2004</strong> par <strong>rapport</strong><br />

à 2003. Pour <strong>2004</strong>, nous estimons que, hormis l’impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés, ni la Fiducie ni auc<strong>une</strong> <strong>de</strong><br />

ses filiales n’auront à payer d’impôts sur les bénéfices. Les modifications fiscales du gouvernement<br />

fédéral en <strong>2004</strong> comprennent aussi l’élimination progressive <strong>de</strong> l’impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés d’ici 2007, ce<br />

qui <strong>de</strong>vrait faire augmenter en conséquence les flux <strong>de</strong> trésorerie <strong>de</strong> la Fiducie.<br />

La charge relative à l'impôt sur les bénéfices et à l'impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés tenait compte d'<strong>une</strong><br />

économie <strong>de</strong> 9 M$ en <strong>2004</strong>. Ce recouvrement avait trait à un remboursement par un ancien fournisseur<br />

<strong>de</strong> services fiscaux <strong>de</strong> la Fiducie concernant <strong>une</strong> charge d’impôts engagée par cette <strong>de</strong>rnière en 2003 par<br />

suite d’<strong>une</strong> erreur commise par ce fournisseur dans la déclaration <strong>de</strong> revenus <strong>de</strong> la Fiducie pour 2001. Le<br />

paiement <strong>de</strong>s impôts avait été comptabilisé comme <strong>une</strong> charge d'impôt <strong>de</strong> 9 M$ en 2003 et inscrit à titre<br />

25 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


<strong>de</strong> gain éventuel dans les notes afférentes aux états financiers consolidés <strong>de</strong> la Fiducie <strong>de</strong> 2003. Le<br />

montant total du règlement en <strong>2004</strong> s'est élevée à environ 10 M$, y compris un montant <strong>de</strong> 1 M$ lié au<br />

remboursement <strong>de</strong>s intérêts et <strong>de</strong>s pénalités initialement payés par la Fiducie sur la charge d’impôts. Le<br />

sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1 M$ a été constaté en temps que réduction <strong>de</strong>s intérêts débiteurs et est compris dans le poste<br />

« Intérêts débiteurs, montant net » <strong>de</strong> l'état consolidé <strong>de</strong>s résultats. Un remboursement d’impôts d’environ<br />

2 M$ lié à <strong>de</strong>s exercices précé<strong>de</strong>nts est également inclus à titre d’ajustement non récurrent et <strong>de</strong><br />

réduction <strong>de</strong> l’impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés et autres charges.<br />

Pour les porteurs <strong>de</strong> parts, les distributions faites par la Fiducie sont imposables ou reportées. Le report<br />

d’impôts réduit l’impôt que le porteur <strong>de</strong> parts doit payer. En ce qui concerne les distributions <strong>de</strong> <strong>2004</strong>,<br />

83 % d’entre elles étaient imposables et 17 % étaient reportées, soit <strong>de</strong>s pourcentages inchangés <strong>de</strong>puis<br />

l’exercice précé<strong>de</strong>nt.<br />

La partie imposable <strong>de</strong>s distributions dépend <strong>de</strong>s revenus et <strong>de</strong>s déductions fiscales existantes qui<br />

permettent <strong>de</strong> soustraire ces revenus à l’impôt au niveau <strong>de</strong> la Fiducie et <strong>de</strong> la société. Les revenus et,<br />

par conséquent, les distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts imposables sont très sensibles à l’évolution <strong>de</strong>s<br />

revenus et <strong>de</strong>s coûts, étant donné que les déductions fiscales <strong>annuel</strong>les offertes sont plafonnées. Les<br />

sol<strong>de</strong>s d’impôt existants sont présentés à la note 12 afférente aux états financiers consolidés. Il est prévu<br />

que, pour les porteurs <strong>de</strong> parts, la majeure partie <strong>de</strong>s distributions futures sera imposable.<br />

Impôts sur les bénéfices futurs<br />

Aux fins du calcul <strong>de</strong>s impôts futurs, l’écart entre la <strong>valeur</strong> comptable et la <strong>valeur</strong> fiscale <strong>de</strong>s actifs et <strong>de</strong>s<br />

passifs est appelé écart temporaire. Le passif d’impôts sur les bénéfices futurs <strong>de</strong> Canadian Oil Sands<br />

représente essentiellement l’écart entre la <strong>valeur</strong> comptable <strong>de</strong>s immobilisations <strong>de</strong>s filiales <strong>de</strong> la Fiducie<br />

et le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> leurs catégories fiscales, selon les taux d’imposition pratiquement en vigueur au<br />

31 décembre <strong>2004</strong>. Le passif d'impôts sur les bénéfices futurs constaté au bilan consolidé <strong>de</strong> la Fiducie<br />

est <strong>une</strong> exigence <strong>de</strong>s PCGR, mais ne <strong>de</strong>vrait pas entraîner d’augmentation <strong>de</strong>s versements d’impôts <strong>de</strong><br />

Canadian Oil Sands à l’avenir.<br />

En <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a inscrit <strong>une</strong> économie d’impôts futurs hors trésorerie <strong>de</strong> 27 M$ dont <strong>une</strong><br />

tranche approximative <strong>de</strong> 10 M$ d'<strong>une</strong> diminution <strong>de</strong>s taux d'imposition prévus par la loi pendant<br />

l'exercice. En date du 1 er avril <strong>2004</strong>, les modifications apportées au taux d'imposition <strong>de</strong>s sociétés en<br />

Alberta étaient pratiquement entrées en vigueur, ce qui a réduit le taux d'imposition <strong>de</strong> 12,5 % à 11,5 %.<br />

Le reste <strong>de</strong> l'économie d'impôts futurs <strong>de</strong> 16 M$ s'explique principalement par la diminution <strong>de</strong>s écarts<br />

temporaires au cours <strong>de</strong> cet exercice.<br />

En 2003, Canadian Oil Sands a inscrit <strong>une</strong> économie d’impôts futurs hors caisse <strong>de</strong> 2 M$. Cette économie<br />

comprend <strong>une</strong> charge d’impôts futurs d’environ 13 M$ au titre <strong>de</strong> la hausse du passif d’impôts futurs <strong>de</strong><br />

COSL par suite <strong>de</strong> l’annonce, par le gouvernement fédéral, <strong>de</strong> l’élimination progressive <strong>de</strong> la déduction<br />

relative aux ressources, laquelle est pratiquement en vigueur, compensée en partie par <strong>une</strong> baisse <strong>de</strong>s<br />

taux d’imposition <strong>de</strong>s sociétés au cours <strong>de</strong>s cinq prochains exercices. Cette charge a été compensée par<br />

<strong>une</strong> économie d’impôts futurs d’environ 15 M$, qui se <strong>rapport</strong>e principalement à la diminution <strong>de</strong>s écarts<br />

temporaires au cours <strong>de</strong> l’exercice.<br />

26 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


ESTIMATIONS COMPTABLES CRUCIALES<br />

Une estimation comptable est considérée comme cruciale quand elle exige la formulation d’hypothèses à<br />

propos <strong>de</strong> questions qui comportent un <strong>de</strong>gré d’incertitu<strong>de</strong> élevé au moment où l’estimation comptable est<br />

faite et qui, si <strong>de</strong>s estimations différentes étaient employées, auraient <strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce importante sur les<br />

résultats financiers. Canadian Oil Sands procè<strong>de</strong> à <strong>de</strong> nombreuses estimations relativement à ses<br />

résultats financiers afin <strong>de</strong> fournir <strong>une</strong> information à jour aux utilisateurs. Cependant, les estimations<br />

suivantes sont considérées comme cruciales.<br />

a) Canadian Oil Sands doit estimer les réserves qu’elle compte récupérer. Nos réserves sont<br />

évaluées et déclarées par <strong>de</strong>s évaluateurs indépendants <strong>de</strong> réserves <strong>de</strong> pétrole, qui les<br />

évaluent selon plusieurs facteurs et à partir d’hypothèses diverses, comme les prévisions<br />

d’exploitation minière et du ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> récupération à la suite <strong>de</strong> l’extraction et <strong>de</strong> la<br />

valorisation en fonction <strong>de</strong> données géologiques et techniques, les taux <strong>de</strong> production<br />

projetés, les charges d’exploitation projetées et les écarts <strong>de</strong> prix projetés du pétrole, <strong>de</strong><br />

même que les calendriers et les montants <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> mise en <strong>valeur</strong> futurs, lesquels sont<br />

tous subjectifs. Bien que le calcul <strong>de</strong>s réserves et les prévisions <strong>de</strong>s produits nets futurs<br />

<strong>de</strong>meurent <strong>de</strong>s estimations, nous sommes d’avis que les facteurs et les hypothèses sousjacents<br />

à ces estimations sont raisonnables, selon l’information dont nous disposions au<br />

moment <strong>de</strong> l’estimation. Les données sur les réserves sont revues par la direction, par notre<br />

propre ingénieur, par notre comité <strong>de</strong> vérification, qui agit à titre <strong>de</strong> comité <strong>de</strong>s réserves, et<br />

par notre conseil d’administration.<br />

Au fur et à mesure que les circonstances évoluent et que <strong>de</strong> nouvelles données sont<br />

accessibles, les données sur les réserves peuvent changer. Dans l’ensemble, nos réserves<br />

prouvées ont peu varié <strong>de</strong>puis quatre ans selon les <strong>rapport</strong>s indépendants sur les réserves<br />

dressés en 2000, en 2003 et en <strong>2004</strong>, si ce n’est que <strong>de</strong>s réserves ont été ajoutées<br />

proportionnellement à l’acquisition <strong>de</strong> la participation directe <strong>de</strong> 13,75 % en 2003. Cependant,<br />

les résultats réels futurs pourraient être fort différents <strong>de</strong> nos estimations, ce qui pourrait<br />

entraîner <strong>une</strong> variation importante <strong>de</strong> nos taux d’amortissement par unité <strong>de</strong> production et<br />

<strong>une</strong> modification <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> dépréciation d’actifs, dont les calculs font tous appel aux<br />

réserves et aux flux <strong>de</strong> trésorerie futurs. Si les réserves prouvées et probables avaient été<br />

inférieures <strong>de</strong> 10 %, l’amortissement aurait augmenté d’environ 19 M$ en <strong>2004</strong>. Notre test <strong>de</strong><br />

dépréciation s’appuie sur les réserves prouvées; si ces réserves avaient été <strong>de</strong> 10 % plus<br />

faibles, il n’y aurait quand même pas eu <strong>de</strong> dépréciation au 31 décembre <strong>2004</strong>.<br />

b) Canadian Oil Sands constate son obligation liée à la mise hors service d’immobilisations et<br />

l’actif correspondant en fonction <strong>de</strong> la juste <strong>valeur</strong> actualisée estimative <strong>de</strong> sa participation <strong>de</strong><br />

35,49 % dans les flux <strong>de</strong> trésorerie futurs <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> qui seront nécessaires pour la remise<br />

en état <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s chantiers miniers <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Pour déterminer la juste <strong>valeur</strong>,<br />

Canadian Oil Sands doit estimer le montant <strong>de</strong>s décaissements futurs, le moment auquel ils<br />

seront nécessaires et ensuite appliquer un taux sans risque ajusté approprié. Étant donné la<br />

durée prolongée <strong>de</strong> la réserve <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, nous avons estimé que les<br />

dépenses <strong>de</strong> remise en état seront engagées au cours <strong>de</strong>s 45 prochaines années et que la<br />

majorité d’entre elles ne le seront pas avant 30 ans, soit lorsque la mine Aurora <strong>de</strong>vra<br />

probablement être remise en état. Par conséquent, il est difficile d’estimer le moment et le<br />

montant <strong>de</strong>s paiements <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s lieux qui seront nécessaires puisque ces<br />

paiements seront engagés longtemps après la date <strong>de</strong> l’estimation initiale.<br />

Tout changement dans l’échéancier et le montant <strong>de</strong>s paiements ultérieurs à la constatation<br />

initiale <strong>de</strong> l’obligation entraînera un changement <strong>de</strong> notre obligation relative à la mise hors<br />

service d’immobilisations et <strong>de</strong> l’actif correspondant. Ces changements auront <strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce<br />

sur la charge <strong>de</strong> désactualisation <strong>de</strong> l’obligation et l’amortissement <strong>de</strong> l’actif, ce qui influera<br />

par conséquent sur le bénéfice net. Cependant, puisque les paiements s’étendront sur <strong>une</strong><br />

pério<strong>de</strong> aussi prolongée à l’avenir, les changements apportés aux estimations <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong><br />

trésorerie <strong>de</strong>vront être importants ne serait-ce que pour faire varier <strong>de</strong> 1 M$ le bénéfice net <strong>de</strong><br />

27 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


la Fiducie au cours d’un exercice donné. À titre d’exemple, pour que les conséquences sur la<br />

charge <strong>de</strong> désactualisation soient supérieures à 1 M$ en <strong>2004</strong>, il faudrait que l’estimation <strong>de</strong>s<br />

flux <strong>de</strong> trésorerie non actualisés dépasse d’environ 180 M$ notre estimation actuelle <strong>de</strong><br />

quelque 275 M$.<br />

c) Canadian Oil Sands comptabilise ses obligations au titre <strong>de</strong>s avantages complémentaires <strong>de</strong><br />

retraite <strong>de</strong>s salariés <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada à l’ai<strong>de</strong> d’hypothèses actuarielles et d’autres<br />

hypothèses <strong>de</strong> façon à estimer l’obligation projetée au titre <strong>de</strong>s prestations, le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s<br />

actifs du régime et l’augmentation <strong>de</strong> la charge liée à la pério<strong>de</strong> en cours. Les hypothèses <strong>de</strong><br />

base employées sont décrites à la note 7 a) afférente aux états financiers consolidés. De<br />

plus, les gains et les pertes actuarielles sont reportés et amortis sur les résultats au cours <strong>de</strong><br />

la durée moyenne estimative du reste <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>s salariés, actuellement évalué à<br />

13 ans. Les frais réels liés au régime <strong>de</strong> prestations <strong>de</strong>s salariés <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada<br />

pourraient être fort différents <strong>de</strong>s montants accumulés au titre <strong>de</strong> l’obligation découlant du<br />

régime <strong>de</strong> retraite et <strong>de</strong>s actifs du régime. Si Canadian Oil Sands avait imputé immédiatement<br />

les pertes actuarielles aux résultats, la charge du régime <strong>de</strong> retraite et <strong>de</strong>s autres avantages<br />

complémentaires <strong>de</strong> retraite aurait augmenté pour passer <strong>de</strong> 26 M$ à environ 55 M$ en <strong>2004</strong>.<br />

De plus, le passif au titre <strong>de</strong>s prestations constituées inscrit au bilan consolidé serait passé <strong>de</strong><br />

93 M$ à 201 M$. Canadian Oil Sands n’a établi aucun régime <strong>de</strong> retraite pour ses salariés.<br />

Par conséquent, toutes ses charges et obligations en matière d’avantages sociaux futurs sont<br />

liées à sa participation directe au régime <strong>de</strong> retraite et aux avantages complémentaires <strong>de</strong><br />

retraite <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada.<br />

d) Canadian Oil Sands doit estimer sa charge d’impôts futurs à la fin <strong>de</strong> chaque pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

déclaration en fonction <strong>de</strong> son estimation <strong>de</strong>s écarts temporaires, lorsque ces écarts<br />

temporaires sont censés s’inverser, et <strong>de</strong>s taux d’imposition auxquels ils seront inversés.<br />

Toutefois, les taux d’imposition réels auxquels les écarts temporaires seront inversés et le<br />

montant <strong>de</strong>s écarts temporaires pourront différer <strong>de</strong> nos estimations; par conséquent, il<br />

pourrait en résulter <strong>de</strong>s changements importants <strong>de</strong> nos passifs d’impôts futurs ou <strong>de</strong> notre<br />

charge ou économie d’impôts futurs. Bien que ces changements puissent avoir <strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce<br />

sur le bénéfice net, nous ne prévoyons auc<strong>une</strong> conséquence pour les versements d’impôts<br />

futurs <strong>de</strong> Canadian Oil Sands.<br />

MODIFICATION DE CONVENTIONS COMPTABLES<br />

Le 1 er janvier <strong>2004</strong>, nous avons adopté rétroactivement la norme comptable <strong>de</strong> l’ICCA relative aux<br />

obligations liées à la mise hors service d’immobilisations. L’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> ce changement <strong>de</strong> convention<br />

comptable est décrite à la note 3a) afférente aux états financiers consolidés.<br />

Le 1 er janvier <strong>2004</strong>, la note d’orientation 13 concernant la comptabilité intitulée « Relations <strong>de</strong> couverture »<br />

(NOC-13) est également entrée en vigueur. Certaines conditions pour l’application <strong>de</strong> la comptabilité <strong>de</strong><br />

couverture sont établies dans cette norme. Canadian Oil Sands applique la NOC-13 à ses instruments<br />

dérivés, et l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’adoption <strong>de</strong> cette norme est décrite à la section « Gestion <strong>de</strong>s risques » du<br />

présent <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion ainsi qu’à la note 3 b) afférente aux états financiers consolidés.<br />

NOUVELLES PRISES DE POSITION EN COMPTABILITÉ<br />

Nous ne prévoyons aucun changement important dans nos conventions comptables en 2005 qui pourrait<br />

résulter <strong>de</strong>s nouvelles prises <strong>de</strong> position en comptabilité qui ont été publiées. Bien que le Conseil <strong>de</strong>s<br />

normes comptables ait proposé <strong>de</strong>s modifications au calcul du bénéfice net dilué par part pour l’exercice<br />

2005, au 21 février 2005, ces modifications n’avaient pas encore été finalisées. Nous ne nous attendons à<br />

auc<strong>une</strong> répercussion sur notre bénéfice net dilué par part si les modifications entrent effectivement en<br />

vigueur puisque les options en circulation sont relativement peu nombreuses par <strong>rapport</strong> au nombre total<br />

<strong>de</strong> parts.<br />

28 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Entrée en vigueur le 1 er janvier 2005, la note d’orientation 15 concernant la comptabilité (« NOC-15 »)<br />

intitulée « Consolidation <strong>de</strong>s entités à détenteurs <strong>de</strong> droits variables (variable interest entities) » exige que<br />

la Fiducie consoli<strong>de</strong> toutes les entités qu’elle contrôle selon d’autres critères que la propriété <strong>de</strong>s<br />

participations avec droit <strong>de</strong> vote. Ce contrôle existerait si les droits variables <strong>de</strong> la Fiducie dans <strong>une</strong> autre<br />

entité <strong>de</strong>vaient absorber <strong>une</strong> majorité <strong>de</strong>s pertes prévues <strong>de</strong> cette entité à détenteurs <strong>de</strong> droits variables<br />

ou bénéficier <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong> ses résultats. Au 21 février 2005, la Fiducie n’a auc<strong>une</strong> entité à détenteurs<br />

<strong>de</strong> droits variables; par conséquent, nous estimons que la NOC-15 n’aura auc<strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce sur les<br />

résultats <strong>de</strong> Canadian Oil Sands.<br />

Le 9 décembre <strong>2004</strong>, l’ICCA a publié le CPN-150 intitulé « Comment déterminer si un accord est assorti<br />

d’un contrat <strong>de</strong> location », qui s’appliquera à la Fiducie à compter du 1 er janvier 2005 pour les nouveaux<br />

contrats, arrangements ou modifications apportées à <strong>de</strong>s contrats existants conclus après cette date.<br />

Nous évaluons actuellement les conséquences possibles pour Canadian Oil Sands.<br />

LIQUIDITÉS ET RESSOURCES EN CAPITAL<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars)<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Dette à long terme 1 699,8 1 437,4<br />

Déduire : encaisse et placements à court terme 17,8 16,7<br />

Dette nette 1 682,0 1 420,7<br />

Capitaux propres 2 635,9 2 102,9<br />

Capitaux permanents 1 4 317,9 3 523,6<br />

1<br />

Dette nette et capitaux propres<br />

En <strong>2004</strong>, la Fiducie avait pour principal objectif le financement pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> notre participation dans le<br />

programme <strong>de</strong> dépenses en immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> grâce au maintien <strong>de</strong> capitaux permanents<br />

soli<strong>de</strong>s. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, les capitaux permanents <strong>de</strong> la Fiducie ont augmenté par <strong>rapport</strong> à<br />

l’exercice précé<strong>de</strong>nt par suite du prix élevé du pétrole brut, <strong>de</strong> la solidité <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> ainsi<br />

que <strong>de</strong> nouvelles émissions et <strong>de</strong> nouveaux emprunts supplémentaires contractés pour financer notre part<br />

du programme <strong>de</strong> dépenses en immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Pour satisfaire aux exigences relatives à<br />

notre <strong>de</strong>tte et à nos facilités <strong>de</strong> crédit, nous surveillons <strong>de</strong> près les ratios d’en<strong>de</strong>ttement suivants :<br />

RATIOS D’ENDETTEMENT <strong>2004</strong> 2003<br />

Couverture <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte nette par les flux <strong>de</strong> trésorerie<br />

(nombre <strong>de</strong> fois) 2,9 5,2<br />

Couverture <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte nette par les capitaux permanents (%) 39 40<br />

Le ren<strong>de</strong>ment du capital productif moyen, <strong>une</strong> <strong>valeur</strong> repère clé utilisée pour évaluer les résultats <strong>de</strong> la<br />

Fiducie, sert à mesurer le ren<strong>de</strong>ment que la Fiducie tire <strong>de</strong> son actif utilisé à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong> production. Pour<br />

calculer le ren<strong>de</strong>ment du capital productif moyen, nous excluons les grands projets qui ne sont pas encore<br />

en production, comme la composante UE-1 <strong>de</strong> l’expansion <strong>de</strong> la phase 3. Le ren<strong>de</strong>ment du capital<br />

productif moyen <strong>de</strong> la Fiducie et le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s capitaux propres moyens se sont améliorés en <strong>2004</strong><br />

par <strong>rapport</strong> à 2003, principalement en raison d’<strong>une</strong> augmentation <strong>de</strong>s prix obtenus et <strong>de</strong> meilleurs<br />

résultats d’exploitation à Syncru<strong>de</strong> au cours du premier semestre <strong>de</strong> <strong>2004</strong> et <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong><br />

remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> cokéfaction au cours <strong>de</strong> l’exercice, <strong>de</strong> tels projets <strong>de</strong> remise en état ayant été<br />

au nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux en 2003.<br />

RATIOS DE GESTION DU RENDEMENT <strong>2004</strong> 2003<br />

Ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s capitaux propres moyens (%) 21 20<br />

Ren<strong>de</strong>ment du capital productif moyen employé (%) 1 21 14<br />

1<br />

Calculé comme le bénéfice net avant les intérêts débiteurs, les économies d’impôts futurs et les gains <strong>de</strong> change, divisé par le<br />

capital productif moyen employé, qui exclut les grands projets non encore en cours d’utilisation.<br />

29 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Le 30 juillet <strong>2004</strong>, nous avons conclu un placement privé relatif à l’émission <strong>de</strong> trois millions <strong>de</strong> parts<br />

auprès d’un important investisseur canadien à un prix <strong>de</strong> souscription <strong>de</strong> 48,00 $ par part pour un produit<br />

total <strong>de</strong> 144 M$. L’émission renforce notre bilan et réduit nos besoins en matière d’activités <strong>de</strong> couverture.<br />

D’après notre situation actuelle, nous ne prévoyons pas <strong>de</strong>voir procé<strong>de</strong>r à d’autres émissions <strong>de</strong> titres<br />

pour nous ai<strong>de</strong>r à financer le reste <strong>de</strong>s charges liées à l’expansion <strong>de</strong> la phase 3, à l’extérieur du régime<br />

<strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s primes, <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions et d’options d’achat <strong>de</strong> parts (le « régime<br />

<strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions ») <strong>de</strong> Canadian Oil Sands.<br />

En <strong>2004</strong>, COSL a effectué diverses émissions <strong>de</strong> titres d’emprunt. Le 15 janvier <strong>2004</strong>, COSL a émis <strong>de</strong>s<br />

billets à moyen terme à taux variable d’un montant <strong>de</strong> 20 M$ et <strong>de</strong>s billets à moyen terme <strong>de</strong> 175 M$<br />

portant intérêt à 3,95 %. Ces billets sont d’<strong>une</strong> durée <strong>de</strong> trois ans. Des swaps <strong>de</strong> taux d’intérêt ont été<br />

conclus en vue <strong>de</strong> convertir à un taux variable le taux fixe dont sont assortis les billets <strong>de</strong> 175 M$ en<br />

fonction <strong>de</strong>s taux d’acceptation bancaire <strong>de</strong> trois mois, majorés d’un différentiel <strong>de</strong> taux. Le 29 juin <strong>2004</strong>,<br />

COSL a émis d’autres billets à moyen terme totalisant 200 M$, qui portent intérêt à 5,55 % et sont d’<strong>une</strong><br />

durée <strong>de</strong> cinq ans. Le 9 août <strong>2004</strong>, COSL a émis aux États-Unis <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> premier rang à 4,8 % d’un<br />

montant <strong>de</strong> 250 M$ US, qui viennent à échéance le 10 août 2009. Le produit <strong>de</strong>s émissions d’actions et<br />

<strong>de</strong> titres d’emprunt a servi à assurer le financement <strong>de</strong> notre participation au programme <strong>de</strong> dépenses en<br />

immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> et à rembourser <strong>une</strong> partie <strong>de</strong> l’encours <strong>de</strong>s facilités <strong>de</strong> crédit bancaire.<br />

Toutes ces émissions sont non garanties et ont obtenu <strong>de</strong>s cotes <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> BBB+ avec <strong>de</strong>s<br />

perspectives négatives par Standard & Poor’s et <strong>de</strong> BAA2 avec <strong>de</strong>s perspectives négatives par Moody’s<br />

Investor Service.<br />

Nous disposons <strong>de</strong> facilités bancaires et <strong>de</strong> lignes <strong>de</strong> crédit inutilisées <strong>de</strong> 685 M$. Au 31 décembre <strong>2004</strong>,<br />

si l’on tient compte <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> crédit utilisées, <strong>une</strong> somme approximative <strong>de</strong> 57 M$ avait été tirée, ce<br />

qui laissait <strong>de</strong>s fonds inutilisés <strong>de</strong> 628 M$ sur ces facilités <strong>de</strong> crédit disponibles d’un total <strong>de</strong> 685 M$. De<br />

plus, nous disposions d’<strong>une</strong> encaisse et <strong>de</strong> placements à court terme <strong>de</strong> 18 M$ au 31 décembre <strong>2004</strong>.<br />

Les flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation <strong>de</strong>meurent <strong>une</strong> importante source <strong>de</strong> financement.<br />

Pour <strong>2004</strong>, ces flux <strong>de</strong> trésorerie ont atteint le chiffre record <strong>de</strong> 576 M$, ou 6,47 $ par part. Ces résultats<br />

sont beaucoup plus élevés qu’en 2003, où les flux <strong>de</strong> trésorerie s’étaient chiffrés à 273 M$, ou à 3,43 $<br />

par part. Cette hausse est principalement attribuable à l’accroissement <strong>de</strong> la participation directe dans<br />

Syncru<strong>de</strong>, à l’augmentation <strong>de</strong> la production en l’absence <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong><br />

cokéfaction en <strong>2004</strong> et à l’augmentation du prix <strong>de</strong> vente obtenu en <strong>2004</strong>, qui a été en quelque peu<br />

contrebalancée par <strong>de</strong>s charges d’exploitation et <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> financement plus élevés. En <strong>2004</strong>, <strong>de</strong>s<br />

dépenses en immobilisations <strong>de</strong> 547 M$ engagées sur un montant total <strong>de</strong> 942 M$ ont été financées au<br />

moyen d’émissions d’actions et <strong>de</strong> titres d’emprunt. Le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> 395 M$ <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations<br />

a été financé au moyen <strong>de</strong>s fonds tirés <strong>de</strong> nos activités d’exploitation après déduction <strong>de</strong>s distributions<br />

aux porteurs <strong>de</strong> parts. À la fin <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, le fonds <strong>de</strong> roulement affichait un déficit <strong>de</strong> 103 M$, soit un chiffre<br />

comparable à celui du 31 décembre 2003. Cette insuffisance s’explique toujours par d’importants sol<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> comptes débiteurs, en gran<strong>de</strong> partie liés à notre quote-part <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong>.<br />

Notre régime <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions est <strong>une</strong> importante composante <strong>de</strong> notre plan <strong>de</strong><br />

financement pour la phase 3 du projet d’expansion <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> puisqu’il permet à la Fiducie <strong>de</strong> réunir <strong>de</strong><br />

nouveaux capitaux à un coût relativement bas sans effet dilutif pour les porteurs <strong>de</strong> parts et ai<strong>de</strong> la Fiducie<br />

à assurer les distributions au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> d’expansion. La participation au régime <strong>de</strong><br />

réinvestissement <strong>de</strong>s distributions a été portée à 33 % en <strong>2004</strong>, comparativement à 30 % pour l’exercice<br />

précé<strong>de</strong>nt, et a permis <strong>de</strong> mobiliser presque 60 M$ au moyen <strong>de</strong> l’émission <strong>de</strong> 1,3 million <strong>de</strong> parts,<br />

comparativement à 48 M$ pour le même nombre <strong>de</strong> parts en 2003. Depuis l’établissement du régime <strong>de</strong><br />

réinvestissement <strong>de</strong>s distributions en 2002, l’émission <strong>de</strong> 3,5 millions <strong>de</strong> parts a permis d’obtenir 140 M$.<br />

Dans l’ensemble, nos besoins en financement continuent <strong>de</strong> dépendre principalement <strong>de</strong>s fonds que nous<br />

tirons <strong>de</strong> nos activités et du régime <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions, <strong>de</strong> notre part <strong>de</strong>s dépenses en<br />

immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> la Fiducie. En 2005, nous avons<br />

estimé que les flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation <strong>de</strong> la Fiducie totaliseront 580 M$, soit<br />

6,29 $ par part, et serviront à financer <strong>une</strong> partie <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations <strong>de</strong> 691 M$ que nous<br />

30 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


prévoyons pour l’exercice. Nos facilités <strong>de</strong> crédit inutilisées et le produit du régime <strong>de</strong> réinvestissement<br />

<strong>de</strong>s distributions prévu pour 2005 <strong>de</strong>vraient constituer <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> financement appropriées qui<br />

serviront à financer le reste <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations.<br />

Dépenses en immobilisations<br />

En <strong>2004</strong>, nous avons engagé <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations <strong>de</strong> 942 M$, soit <strong>une</strong> hausse d’environ<br />

157 M$ en regard <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> l’exercice précé<strong>de</strong>nt. Cette hausse découle principalement <strong>de</strong><br />

l’augmentation <strong>de</strong> la participation directe <strong>de</strong> la Fiducie dans Syncru<strong>de</strong> et <strong>de</strong> l’accroissement <strong>de</strong>s dépenses<br />

engagées par Syncru<strong>de</strong> comparativement à la même pério<strong>de</strong> l’an <strong>de</strong>rnier. Les dépenses en<br />

immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> sont en gran<strong>de</strong> partie liées à l’expansion <strong>de</strong> la phase 3 et à l’installation d’un<br />

troisième système d’extraction à la mine Aurora North et d’un système <strong>de</strong> production auxiliaire <strong>de</strong> la mine<br />

North. Les systèmes d’extraction supplémentaires sont nécessaires pour remplacer la production <strong>de</strong><br />

bitume provenant du quadrant sud-ouest <strong>de</strong> la mine Base qui sera d’après nous épuisée d’ici l’automne<br />

2006. En <strong>2004</strong>, Syncru<strong>de</strong> a consacré à l’expansion <strong>de</strong>s fonds approximatifs <strong>de</strong> 2,0 G$, soit 0,7 G$ nets<br />

pour la Fiducie, et <strong>de</strong> 0,4 G$, soit 0,1 G$ nets pour la Fiducie, au remplacement <strong>de</strong> la mine Base. Les<br />

dépenses en immobilisations <strong>de</strong> la phase 3 et les coûts engagés pour le remplacement <strong>de</strong> la mine Base<br />

ont compté pour approximativement 88 % du total <strong>de</strong> nos dépenses en immobilisations en <strong>2004</strong>. Le reste<br />

<strong>de</strong>s dépenses en immobilisations concerne principalement notre quote-part <strong>de</strong>s dépenses en<br />

immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Après la révision <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> l’ensemble du projet <strong>de</strong> la phase 3 en<br />

mars <strong>2004</strong>, les dépenses en immobilisations réelles en <strong>2004</strong> correspondaient à nos dépenses prévues<br />

pour l’exercice, soit 1 G$.<br />

En 2003, environ 88 % du total <strong>de</strong> 786 M$ constaté au poste <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations concernait<br />

notre quote-part <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations <strong>de</strong> la phase 3 <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. La participation directe<br />

supplémentaire <strong>de</strong> 13,75 % acquise en 2003 a compté pour 256 M$ du total <strong>de</strong>s dépenses en<br />

immobilisations <strong>de</strong> l’exercice.<br />

Au 31 décembre <strong>2004</strong>, la construction <strong>de</strong> la composante UE-1 <strong>de</strong> la phase 3 était terminée à 75 %, soit<br />

au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’objectif <strong>de</strong> 70 % fixé pour la fin <strong>de</strong> <strong>2004</strong>. Notre quote-part estimative du total <strong>de</strong>s dépenses<br />

prévisionnelles <strong>de</strong> la phase 3, qui comprend <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations et <strong>de</strong>s coûts qui seront<br />

passés en charges comme <strong>de</strong>s coûts non liés à la production, <strong>de</strong>meurera inchangée à 2,8 G$, le reste <strong>de</strong><br />

0,5 G$ <strong>de</strong>vant être dépensé au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux prochains exercices, principalement en 2005.<br />

La section « Perspectives » du présent <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion décrit les engagements futurs liés à la phase 3<br />

et le total <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations prévues <strong>de</strong> la Fiducie pour 2005. En plus <strong>de</strong> nos autres<br />

obligations contractuelles, le tableau présenté ci-après fait état <strong>de</strong>s engagements d’achat que nous avons<br />

pris à l’égard <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> la phase 3 et du remplacement <strong>de</strong> la mine Base.<br />

OBLIGATIONS CONTRACTUELLES ET ENGAGEMENTS<br />

Nous avons assumé diverses obligations contractuelles et pris différents engagements dans le cours<br />

normal <strong>de</strong> nos activités. Le tableau ci-après présente les principales obligations financières qui étaient<br />

connues au 21 février 2005, soit les décaissements que nous <strong>de</strong>vrons faire en vertu <strong>de</strong>s ententes<br />

contractuelles que nous avons conclues directement ou comme propriétaire <strong>de</strong> la coentreprise Syncru<strong>de</strong>.<br />

31 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


(en millions <strong>de</strong> dollars)<br />

Échéance <strong>de</strong>s paiements par pério<strong>de</strong><br />

Obligations contractuelles Total < 1 an 1 à 3 ans 4 à 5 ans Après 5 ans<br />

Dette à long terme 1 1 699,8 - 297,9 650,9 751,0<br />

Obligations au titre <strong>de</strong>s<br />

dépenses <strong>de</strong> la phase 3 2 519,0 499,0 20,0 - -<br />

Engagements liés aux dépenses<br />

en immobilisations 3 269,7 130,6 139,1 - -<br />

Paiements visant à combler le<br />

déficit du régime <strong>de</strong> retraite 4 33,1 8,3 24,8 - -<br />

Autres obligations 5 170,6 115,5 14,3 7,3 33,5<br />

2 692,2 753,4 496,1 658,2 784,5<br />

1. Le calendrier <strong>de</strong> remboursement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte à long terme est décrit à la note 9 i) <strong>de</strong>s états financiers consolidés.<br />

2. Le coût total estimatif qui revient à la Fiducie <strong>de</strong> la phase 3 du projet d’expansion est d’environ 2,8 G$, dont <strong>une</strong> tranche<br />

d’environ 2,3 G$ avait déjà été engagée au 31 décembre <strong>2004</strong>.<br />

3. Les engagements liés aux dépenses en immobilisations comprennent <strong>une</strong> tranche <strong>de</strong> 0,2 G$ liée à notre participation <strong>de</strong><br />

35,49 % dans le programme <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> et <strong>une</strong> autre tranche <strong>de</strong> 0,1 G$ liée à notre quote-part<br />

<strong>de</strong>s dépenses en immobilisations restantes pour d’autres systèmes d’extraction aux mines Aurora North et North et visant à<br />

remplacer la production d’<strong>une</strong> partie <strong>de</strong> la mine Base qui sera épuisée d’ici 2006.<br />

4. Nous <strong>de</strong>vons financer 35,49 % du déficit du régime enregistré d’épargne-retraite <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada, qui a été confirmé par<br />

l’évaluation actuarielle du 31 décembre 2003 qui a été achevée en <strong>2004</strong>.<br />

5. Ces obligations comprennent principalement notre quote-part <strong>de</strong> 35,49 % <strong>de</strong>s paiements minimaux requis en vertu <strong>de</strong>s<br />

engagements <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> à l’égard <strong>de</strong> l’achat <strong>de</strong> gaz naturel, <strong>de</strong>s frais d’élimination <strong>annuel</strong>s pour l’unité <strong>de</strong> désulfuration <strong>de</strong>s<br />

gaz effluents, <strong>de</strong>s frais liés au service <strong>de</strong> pipeline, comme il est décrit à la note 19 afférente aux états financiers consolidés, et<br />

<strong>de</strong>s obligations aux termes <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> location-acquisition et <strong>de</strong> location-exploitation.<br />

CAPITAUX PROPRES<br />

Les parts <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust sont inscrites à la cote <strong>de</strong> la Bourse <strong>de</strong> Toronto sous le symbole<br />

« COS.UN ». Au 21 février 2005, la Fiducie comptait 91,4 millions <strong>de</strong> parts en circulation. Le cours <strong>de</strong>s<br />

parts <strong>de</strong> Canadian Oil Sands a clôturé à 79,60 $ le 21 février 2005, ce qui a donné <strong>une</strong> capitalisation<br />

boursière d’environ 7 G$ pour la Fiducie.<br />

En <strong>2004</strong>, les distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts se sont élevées à 180 M$, soit 2 $ par part, contre<br />

170 M$, ou 2 $ par part, en 2003. Un calendrier <strong>de</strong>s distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts figure à la note 16<br />

afférente aux états financiers consolidés. Au cours <strong>de</strong> l’expansion <strong>de</strong> la phase 3 à Syncru<strong>de</strong>, nous avons<br />

eu recours à <strong>de</strong>s titres d’emprunt et à l’émission d’actions pour financer <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations<br />

dans la mesure où les flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation n’étaient pas suffisants pour<br />

financer les distributions et les dépenses en immobilisations <strong>de</strong> la Fiducie. Ces opérations <strong>de</strong> financement<br />

sont présentées comme du « financement autre que pour acquisition, montant net » dans le calendrier<br />

<strong>de</strong>s distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts.<br />

Canadian Oil Sands émet <strong>de</strong>s options sur parts (les « options ») dans le cadre du régime d’intéressement<br />

à long terme offert à ses salariés. Il y avait 102 500 options octroyées en <strong>2004</strong>, auxquelles se sont<br />

ajoutées 96 000 options octroyées le 28 janvier 2005. Au 21 février 2005, 522 400 options étaient en<br />

cours, soit moins <strong>de</strong> 1 % <strong>de</strong>s parts en circulation, et le prix d’exercice moyen pondéré <strong>de</strong> ces options était<br />

<strong>de</strong> 46,73 $ chac<strong>une</strong>. À cette date, 207 625 options pouvaient être exercées à un prix moyen pondéré <strong>de</strong><br />

40,03 $ chac<strong>une</strong>. Chaque option donne au porteur le droit d’acheter <strong>une</strong> part <strong>de</strong> fiducie au prix d’exercice<br />

établi à la date <strong>de</strong> l’octroi. Les droits rattachés aux options <strong>de</strong>viennent acquis à raison d’un tiers à chaque<br />

date d’anniversaire <strong>de</strong> l’octroi au cours <strong>de</strong>s trois premières années, et les options expirent sept ans après<br />

la date <strong>de</strong> l’octroi.<br />

32 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


GESTION DES RISQUES<br />

Il existe <strong>de</strong> nombreux risques financiers et opérationnels inhérents au secteur <strong>de</strong>s sables pétrolifères,<br />

notamment le risque lié au prix <strong>de</strong>s marchandises, le risque <strong>de</strong> change, le risque <strong>de</strong> taux d’intérêt, le<br />

risque lié aux immobilisations, le risque <strong>de</strong> crédit, le risque lié à la réglementation, le risque lié à<br />

l’exploitation et le risque lié aux questions environnementales. Nous prenons <strong>de</strong>s mesures précises pour<br />

gérer ces risques, surtout lorsqu’ils touchent les flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation et les<br />

dépenses en immobilisations, étant donné leur inci<strong>de</strong>nce directe sur les revenus que peut distribuer la<br />

Fiducie aux porteurs <strong>de</strong> parts.<br />

Risque lié au prix <strong>de</strong>s marchandises<br />

Risque lié au prix du pétrole brut<br />

Nous avons utilisé notre programme <strong>de</strong> couverture du pétrole brut comme stratégie <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s<br />

risques pour notre programme <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> la phase 3 en <strong>2004</strong> et au cours <strong>de</strong>s exercices<br />

précé<strong>de</strong>nts. Nos flux <strong>de</strong> trésorerie se ressentent à la fois <strong>de</strong> l’évolution du prix du pétrole brut libellé en<br />

dollars US et du taux <strong>de</strong> change du dollar américain par <strong>rapport</strong> au dollar canadien. Par conséquent, la<br />

direction conclut <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> couverture à l’égard <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux éléments afin <strong>de</strong> limiter les variations<br />

<strong>de</strong>s produits et <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie <strong>de</strong> la Fiducie. Pour ce faire, il est possible <strong>de</strong> recourir à <strong>de</strong>s<br />

couvertures distinctes, soit <strong>de</strong>s couvertures du prix du pétrole WTI en dollars américains et <strong>de</strong>s opérations<br />

<strong>de</strong> couverture du change, lesquelles sont décrites à la section « Risque <strong>de</strong> change » du présent <strong>rapport</strong><br />

<strong>de</strong> gestion. Il est aussi possible <strong>de</strong> couvrir ces <strong>de</strong>ux éléments au moyen d’<strong>une</strong> même opération <strong>de</strong><br />

couverture du prix du pétrole en dollars canadiens. Nous avons utilisé ces <strong>de</strong>ux stratégies. Avec un peu<br />

plus d’un an restant pour l’expansion <strong>de</strong> la phase 3 et étant donné l’excellent bilan <strong>de</strong> la Fiducie et le<br />

niveau élevé <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> l’énergie prévu pour l’exercice, le risque <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> la Fiducie lié à<br />

l’expansion a diminué considérablement. Par conséquent, au 21 février 2005, en raison <strong>de</strong> nos prévisions<br />

actuelles, nous n’avons établi auc<strong>une</strong> couverture du prix du pétrole brut.<br />

En <strong>2004</strong>, les pertes sur les opérations <strong>de</strong> couverture du pétrole brut se sont établies à 274 M$, ou à<br />

8,86 $ le baril, contre <strong>de</strong>s pertes d’environ 100 M$, ou 4,10 $ le baril, en 2003. En <strong>2004</strong>, le prix du WTI en<br />

dollars américains a atteint en moyenne 41,47 $ US le baril, et le prix en dollars canadiens s’est établi en<br />

moyenne à 53,58 $ le baril, comparativement à 30,99 $ US en 2003. En 2003, il n’y avait pas <strong>de</strong><br />

couverture du WTI en dollars canadiens.<br />

Le 1 er janvier <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a adopté la NOC-13 portant sur les relations <strong>de</strong> couverture. Selon<br />

la nouvelle note d’orientation, nos positions <strong>de</strong> couverture du pétrole brut sont admissibles à la<br />

comptabilité <strong>de</strong> couverture et, par conséquent, l’adoption <strong>de</strong> la NOC-13 n’a eu auc<strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce sur nos<br />

résultats financiers pour ce qui concerne ces positions.<br />

Au cours <strong>de</strong>s 18 <strong>de</strong>rniers mois, <strong>de</strong>s augmentations importantes ont été faites à l’approvisionnement en<br />

pétrole brut synthétique provenant <strong>de</strong> divers autres projets <strong>de</strong> sables pétrolifères, plusieurs autres projets<br />

étant aussi envisagés. Si ces autres projets se concrétisent, l’offre <strong>de</strong> pétrole brut synthétique augmentera<br />

considérablement sur le marché. Rien ne garantit que la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sera suffisante pour absorber cette<br />

augmentation <strong>de</strong> l’offre sans aucun effet sur les prix <strong>de</strong> vente, ce qui pourrait accroître l’écart entre le prix<br />

que Canadian Oil Sands peut obtenir et les prix <strong>de</strong> référence comme le WTI. De plus, les prix pourraient<br />

diminuer à un point tel que notre quote-part <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> ne serait plus économiquement<br />

viable. Face à la croissance du volume <strong>de</strong> pétrole brut synthétique et à l’augmentation <strong>de</strong> notre propre<br />

production à Syncru<strong>de</strong> avec l’achèvement <strong>de</strong> la phase 3, nous <strong>de</strong>vrons probablement accroître nos<br />

débouchés pour obtenir le prix que comman<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> notre produit. Lorsque le UE-1 sera réalisé, un<br />

nouvel appareil <strong>de</strong> saturation <strong>de</strong>s arômes sera utilisé pour valoriser encore davantage la totalité <strong>de</strong> notre<br />

production en un produit appelé SSP. Nous nous attendons à ce que ce mélange <strong>de</strong> qualité supérieure<br />

intéresse davantage <strong>de</strong> raffineries, ce qui <strong>de</strong>vrait nous permettre d’accroître le prix <strong>de</strong> notre baril.<br />

De plus, l’utilisation <strong>de</strong> pétrole synthétique léger non corrosif comme produit <strong>de</strong> base combiné au bitume<br />

pour fabriquer du bitume synthétique pourrait constituer un nouveau marché en expansion pour le SSB. À<br />

33 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


l’heure actuelle, les producteurs <strong>de</strong> pétrole brut lourd expédient le bitume aux raffineries américaines en y<br />

ajoutant du con<strong>de</strong>nsat qui est un produit coûteux et présent en faible quantité. Le bitume synthétique, qui<br />

se compare à un brut corrosif intermédiaire, constitue maintenant un produit substitut.<br />

Risque lié au prix du gaz naturel<br />

Pour la pério<strong>de</strong> allant d’avril 2002 à mars 2003, nous avions conclu un contrat d’achat à terme <strong>de</strong><br />

20 000 GJ par jour <strong>de</strong> gaz naturel au prix moyen AECO <strong>de</strong> 3,44 $ le GJ, soit environ 60 % <strong>de</strong> notre part<br />

<strong>de</strong> la consommation prévue <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> pour cette pério<strong>de</strong>. La Fiducie a conclu <strong>une</strong> opération <strong>de</strong><br />

couverture pour limiter les variations <strong>de</strong>s coûts d’achat <strong>de</strong> l’énergie, qui représentent un élément important<br />

<strong>de</strong> nos charges d’exploitation. Les gains <strong>de</strong> couverture en résultant ont permis <strong>de</strong> réduire <strong>de</strong> 6 M$ les<br />

charges d’exploitation <strong>de</strong> 2003. Auc<strong>une</strong> couverture du gaz naturel n’a été utilisée en <strong>2004</strong> et, au 21 février<br />

2005, nous n’avions établi auc<strong>une</strong> couverture du gaz naturel. Les couvertures du gaz naturel <strong>de</strong>meureront<br />

<strong>une</strong> stratégie possible <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s coûts d’exploitation, en particulier pendant l’hiver.<br />

Risque <strong>de</strong> change<br />

Les variations <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> change du dollar américain par <strong>rapport</strong> au dollar canadien ont <strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce<br />

sur nos résultats, les revenus que nous tirons <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong> pétrole étant basés sur un prix <strong>de</strong> référence<br />

en dollars US. Cette exposition <strong>de</strong>s produits est partiellement compensée par l’intérêt en dollars<br />

américains sur notre <strong>de</strong>tte libellée en dollars américains et notre quote-part <strong>de</strong>s paiements aux<br />

fournisseurs <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> en dollars américains. Quand nos billets <strong>de</strong> premier rang en dollars US<br />

arriveront à échéance, nous serons exposés à un risque lié au taux <strong>de</strong> change sur le remboursement <strong>de</strong><br />

ces billets. Nous avons réduit notre risque <strong>de</strong> change en concluant <strong>de</strong>s contrats qui fixent notre taux <strong>de</strong><br />

change pour les années à venir. À l’heure actuelle, nous n’avons pas l’intention d’accroître nos positions<br />

<strong>de</strong> couverture contre les risques <strong>de</strong> change. Nos contrats <strong>de</strong> change sont décrits à la note 17 a) afférente<br />

aux états financiers consolidés. Voici les positions existantes :<br />

2005 2006 2007<br />

Couvertures en dollars US (en millions <strong>de</strong> dollars) 100,0 $ 60,0 $ 20,0 $<br />

Taux <strong>de</strong> change moyen du dollar US 0,664 $ 0,669 $ 0,692 $<br />

En <strong>2004</strong>, nous avons enregistré <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> couverture du change d’environ 13 M$, ou 0,42 $ le baril,<br />

qui découlent d’un dollar canadien qui s’est maintenu en moyenne à 0,77 $ US au cours <strong>de</strong> l’exercice.<br />

En 2003, un gain <strong>de</strong> change <strong>de</strong> 4 M$, ou <strong>de</strong> 0,15 $ le baril, avait été constatée. L’adoption <strong>de</strong> la NOC-13<br />

n’a eu aucun effet sur nos résultats <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, car nos couvertures du change sont toujours admissibles en<br />

tant que couvertures en application <strong>de</strong> cette nouvelle norme.<br />

En 1999, nous avions échangé <strong>de</strong>s gains à la liquidation <strong>de</strong> certains contrats <strong>de</strong> change à terme contre<br />

<strong>de</strong>s ajustements aux modalités d’autres contrats <strong>de</strong> change. Aux fins <strong>de</strong> la comptabilisation <strong>de</strong> ces<br />

opérations, ces gains matérialisés ont été reportés et seront constatés à titre <strong>de</strong> produits au cours <strong>de</strong> la<br />

pério<strong>de</strong> allant <strong>de</strong> 2006 à 2016, soit à l’échéance initiale <strong>de</strong>s contrats à terme. En <strong>2004</strong>, <strong>de</strong>s gains<br />

d’environ 5,7 M$ ont été reportés. Au total, Canadian Oil Sands a reporté en 2006 et aux exercices<br />

ultérieurs la constatation <strong>de</strong> gains totalisant 28 M$ <strong>de</strong>vant être portés au bénéfice net. Ces montants sont<br />

néanmoins inclus dans les flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation. Ce sol<strong>de</strong> reporté figure au bilan<br />

consolidé, au poste « Gains sur couverture du change reportés ».<br />

Risque lié au taux d’intérêt<br />

Les fluctuations <strong>de</strong>s taux d’intérêt influent sur notre bénéfice net et sur nos flux <strong>de</strong> trésorerie, selon le<br />

montant <strong>de</strong> l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte à taux variable. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, nous avions tiré environ 19 M$<br />

sur nos facilités <strong>de</strong> crédit, <strong>de</strong>s billets à moyen terme <strong>de</strong> 20 M$ à taux variable en circulation et nous avions<br />

converti un emprunt <strong>de</strong> 175 M$ à taux fixe en un emprunt à taux variable. Les swaps ont été<br />

comptabilisés comme instruments <strong>de</strong> couverture dans les états financiers consolidés <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, et les gains<br />

ou les pertes connexes seront constatés dans la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> liquidation <strong>de</strong>s swaps.<br />

34 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Aux termes <strong>de</strong> la NOC-13, les swaps <strong>de</strong> taux d’intérêt qu’avait conclus COSL en 1997 relativement à ses<br />

billets <strong>de</strong> premier rang à 7,625 % d’un montant <strong>de</strong> 70 M$ US ne sont pas admissibles en tant que<br />

couvertures. Par conséquent, <strong>une</strong> charge reportée et un passif correspondant ayant chacun <strong>une</strong> juste<br />

<strong>valeur</strong> <strong>de</strong> 5 M$ environ ont été constatés le 1 er janvier <strong>2004</strong>. L’actif et le passif ont été portés au bilan<br />

consolidé aux postes respectifs « Frais <strong>de</strong> financement reportés, montant net » et « Avantages sociaux<br />

futurs et autres passifs ». À la fin <strong>de</strong> chaque trimestre, la juste <strong>valeur</strong> du swap <strong>de</strong> taux d’intérêt est<br />

calculée, la variation <strong>de</strong> <strong>valeur</strong> à la fin du trimestre précé<strong>de</strong>nt étant constatée en tant que produit ou<br />

charge au poste « Intérêts débiteurs, montant net ». Le passif reporté est amorti à la liquidation <strong>de</strong>s<br />

swaps, et l’amortissement est comptabilisé en tant que réduction <strong>de</strong>s intérêts débiteurs. Les montants liés<br />

à la variation <strong>de</strong> la juste <strong>valeur</strong> et à l’amortissement du passif reporté ne sont pas importants. Ces swaps<br />

<strong>de</strong> taux d’intérêt échoient le 15 mai 2007.<br />

Risque lié aux capitaux propres<br />

L’exploitation <strong>de</strong>s sables pétrolifères et la production <strong>de</strong> pétrole brut synthétique nécessitent d’importantes<br />

dépenses en immobilisations, comme c’est le cas pour la phase 3 du projet d’expansion. En plus <strong>de</strong> la<br />

possibilité <strong>de</strong> voir le coût estimatif <strong>de</strong> la phase 3 <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> dépasser les 7,8 G$ prévus, ou les 2,8 G$<br />

pour la Fiducie, nous sommes exposés à un risque <strong>de</strong> financement découlant <strong>de</strong> notre besoin <strong>de</strong> capitaux<br />

pour financer notre participation <strong>de</strong> 35,49 % dans le projet d’expansion <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Dans le passé, nous<br />

avons limité ce risque en diversifiant nos sources <strong>de</strong> financement. Au nombre <strong>de</strong>s sources importantes <strong>de</strong><br />

financement dont nous disposons figurent les facilités <strong>de</strong> crédit, les flux <strong>de</strong> trésorerie provenant <strong>de</strong>s<br />

activités d’exploitation et le produit tiré du régime <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions. De plus, la Fiducie<br />

peut toujours recourir à <strong>de</strong>s émissions d’actions ou <strong>de</strong> titres d’emprunt dans le public et elle <strong>de</strong>vrait<br />

pouvoir y recourir encore plus facilement au fur et à mesure qu’elle accroîtra sa part <strong>de</strong> marché.<br />

Risque <strong>de</strong> crédit<br />

Canadian Oil Sands gère le risque <strong>de</strong> crédit lié aux produits tirés <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong> pétrole brut en limitant les<br />

ventes à l’égard d’un seul et même client et en tenant compte <strong>de</strong> la qualité du crédit <strong>de</strong> chaque client. De<br />

plus, ce risque est atténué du fait que les comptes débiteurs résultant <strong>de</strong>s ventes sont réglés dans le mois<br />

suivant la vente. Nous limitons le risque <strong>de</strong> crédit auquel nous exposent les instruments financiers, tels les<br />

instruments dérivés sur marchandises et les contrats <strong>de</strong> change, en choisissant <strong>de</strong>s contreparties dont la<br />

cote <strong>de</strong> solvabilité est élevée. Nous n’avons jamais inscrit <strong>de</strong> perte sur créances irrécouvrables à l’égard<br />

<strong>de</strong> clients ou <strong>de</strong> contreparties.<br />

Risque d’exploitation<br />

À l’heure actuelle, notre placement dans Syncru<strong>de</strong> constitue notre seul actif. Par conséquent, les résultats<br />

<strong>de</strong> la Fiducie dépen<strong>de</strong>nt exclusivement <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. À titre <strong>de</strong> participant dans Syncru<strong>de</strong>,<br />

nous bénéficions <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> gestion du risque d’exploitation mis en œuvre par la coentreprise. Le<br />

maintien, la sécurité et la fiabilité <strong>de</strong> l’exploitation sont essentiels pour atteindre les objectifs visés au<br />

chapitre <strong>de</strong>s coûts d’exploitation et <strong>de</strong> production. Les froids intenses peuvent nuire à l’exploitation<br />

courante et à <strong>de</strong>s projets d’immobilisations, comme la construction <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> la phase 3 du<br />

projet d’expansion, en réduisant la productivité <strong>de</strong>s travailleurs et en augmentant éventuellement la<br />

consommation <strong>de</strong> gaz naturel. Les acci<strong>de</strong>nts graves ou les interruptions imprévues <strong>de</strong>s activités à <strong>de</strong>s fins<br />

d’entretien réduisent la production et entraînent <strong>de</strong>s hausses importantes <strong>de</strong>s charges d’exploitation par<br />

baril, comme ce fut le cas en 2003, lorsqu’ont été menés les travaux <strong>de</strong> remise en état prévus prolongés<br />

et les travaux <strong>de</strong> remise en état imprévus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux unités <strong>de</strong> cokéfaction <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> et en <strong>2004</strong> avec les<br />

problèmes posés par le LC-Finer. Syncru<strong>de</strong> a connu 26 ans <strong>de</strong> production ininterrompue et dispose d’<strong>une</strong><br />

<strong>de</strong>s meilleures fiches <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong> l’industrie.<br />

35 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


De plus, nous sommes exposés au risque lié aux importants projets <strong>de</strong> construction, comme l’expansion<br />

<strong>de</strong> la phase 3. Ces risques comprennent la possibilité que le projet ne soit pas terminé à temps ou que la<br />

capacité prévue ne soit pas atteinte. De plus, <strong>de</strong>s complications pourraient survenir lorsque <strong>de</strong> nouveaux<br />

systèmes seront intégrés aux installations et aux systèmes existants. Le risque <strong>de</strong> telles complications est<br />

quelque peu réduit par les procédés suivis par Syncru<strong>de</strong> pour assurer un démarrage en séquence <strong>de</strong>s<br />

nouvelles unités.<br />

Nous gérons notre exposition à ces risques d’exploitation en maintenant <strong>de</strong>s niveaux d’assurance<br />

appropriés, principalement <strong>une</strong> assurance contre les pertes d’exploitation et <strong>une</strong> assurance <strong>de</strong>s biens.<br />

Nous avons souscrit <strong>une</strong> assurance contre les pertes d’exploitation et les dommages matériels <strong>de</strong> 1,2 G$<br />

pour protéger les flux <strong>de</strong> trésorerie pendant un maximum <strong>de</strong> 18 mois si Syncru<strong>de</strong> <strong>de</strong>vait connaître un<br />

inci<strong>de</strong>nt causant <strong>une</strong> perte ou <strong>une</strong> interruption <strong>de</strong> production, comme un incendie ou <strong>une</strong> explosion à ses<br />

installations d’exploitation. L’assurance contre les pertes d’exploitation comporte <strong>une</strong> part conservée <strong>de</strong><br />

60 jours après quoi <strong>une</strong> réclamation peut être faite. Dans le cadre <strong>de</strong> l’expansion <strong>de</strong> la phase 3, nous<br />

avons aussi souscrit <strong>une</strong> assurance <strong>de</strong>s ouvrages en construction et <strong>de</strong>s retards <strong>de</strong> démarrage d’environ<br />

210 M$ et <strong>de</strong> 160 M$, respectivement.<br />

Nous sommes aussi exposés aux risques que présentent les autres producteurs <strong>de</strong> sables pétrolifères,<br />

notamment la concurrence pour l’obtention <strong>de</strong> la main-d’œuvre qualifiée, les ressources limitées dans la<br />

région <strong>de</strong> Fort McMurray où Syncru<strong>de</strong> et d’autres producteurs exercent leurs activités, ou encore les coûts<br />

plus élevés <strong>de</strong>s produits et services nécessaires à l’exploitation <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> à la suite<br />

d’<strong>une</strong> hausse <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. En plus <strong>de</strong> verser à ses salariés et à son personnel contractuel <strong>une</strong><br />

rémunération concurrentielle pour le secteur, Syncru<strong>de</strong> Canada a acquis la réputation d’<strong>une</strong> société<br />

innovatrice et responsable sur le plan social, qui s’est engagée à respecter l’environnement et à veiller au<br />

bien-être <strong>de</strong> ses salariés et <strong>de</strong>s peuples autochtones et autres communautés du Nord <strong>de</strong> l’Alberta,<br />

qualités qui, d’après nous, nous ai<strong>de</strong>nt à conserver <strong>une</strong> main-d’œuvre qualifiée. En réponse à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

croissante en fait d’infrastructures, comme l’habitation, Syncru<strong>de</strong> collabore avec d’autres participants du<br />

secteur pour partager <strong>de</strong>s ressources lorsque c’est possible.<br />

Propriété <strong>de</strong> la coentreprise Syncru<strong>de</strong><br />

Le projet Syncru<strong>de</strong> est <strong>une</strong> coentreprise dont la propriété est actuellement partagée entre huit participants<br />

dont <strong>de</strong>ux sont <strong>de</strong>s filiales <strong>de</strong> Canadian Oil Sands. La participation directe <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s propriétaires<br />

dans Syncru<strong>de</strong> est égale à sa part proportionnelle du projet Syncru<strong>de</strong>. Les principales décisions<br />

d’investissement dans <strong>de</strong> nouveaux projets requièrent l’unanimité <strong>de</strong>s propriétaires, tandis que d’autres<br />

questions, n’exigent que l’accord <strong>de</strong> la majorité et <strong>de</strong> trois propriétaires. Dans le passé, cependant, les<br />

filiales <strong>de</strong> la Fiducie et les autres propriétaires <strong>de</strong> la coentreprise ont cherché à faire avaliser toutes les<br />

décisions par l’ensemble <strong>de</strong>s propriétaires.<br />

Syncru<strong>de</strong> est aussi <strong>une</strong> installation interdépendante. La fermeture d’<strong>une</strong> partie <strong>de</strong>s installations pourrait<br />

avoir <strong>de</strong>s répercussions importantes sur la production du pétrole brut synthétique, mais la phase 3 et les<br />

autres projets d’investissement sont conçus pour donner à Syncru<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> souplesse que par le passé<br />

et permettront que se poursuivent les activités <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s installations et que soit préservée <strong>une</strong><br />

partie <strong>de</strong> nos flux <strong>de</strong> trésorerie. Aussi, toute la production <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> qui nous revient est acheminée à<br />

Edmonton, en Alberta, par le réseau d’Athabasca Oil Sands Pipeline Limited (« AOSPL »). Toute<br />

perturbation du service <strong>de</strong> ce réseau pourrait nuire à nos ventes <strong>de</strong> pétrole brut et à nos flux <strong>de</strong> trésorerie.<br />

Risque environnemental<br />

Nous sommes exposés au risque posé par l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> sur l’environnement. Afin<br />

d’atténuer ce risque, Syncru<strong>de</strong> maintient ses objectifs d’excellence sur les plans <strong>de</strong> l’exploitation, <strong>de</strong><br />

l’environnement et <strong>de</strong> la société. Quand la phase 3 sera achevée, elle disposera d’<strong>une</strong> technologie pour<br />

réduire les émissions, accroître l’efficacité énergétique et améliorer l’ensemble <strong>de</strong> la production afin <strong>de</strong><br />

répondre à <strong>de</strong>s normes élevées au chapitre <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> la qualité du produit. Nous<br />

prévoyons donc que les raffineries du secteur aval, qui fabriquent <strong>de</strong>s produits comme l’essence et le<br />

36 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


carburant diesel, consommeront nettement moins d’énergie qu’il n’en faut pour les qualités inférieures <strong>de</strong><br />

pétrole brut, tout en accordant <strong>une</strong> <strong>valeur</strong> ajoutée au nouveau produit SSP.<br />

La troisième unité <strong>de</strong> cokéfaction à lit fluidisé en construction dans la phase 3 comprend <strong>une</strong> unité <strong>de</strong><br />

désulfuration <strong>de</strong>s gaz effluents qui capte le SO 2 entrant dans la fabrication d’engrais <strong>de</strong> sulfate<br />

d’ammonium. Comme il est décrit à la note 19 d) <strong>de</strong>s états financiers consolidés, Syncru<strong>de</strong> a conclu avec<br />

un tiers <strong>une</strong> entente afin <strong>de</strong> fournir le soufre <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> désulfuration pour encore au moins 15 ans.<br />

Syncru<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnise aussi la technologie <strong>de</strong> désulfuration <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux autres unités <strong>de</strong> cokéfaction. Ces<br />

mesures <strong>de</strong>vraient entraîner <strong>une</strong> réduction <strong>de</strong> 60 % <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> SO 2 par <strong>rapport</strong> au niveau actuel<br />

autorisé par le ministère <strong>de</strong> l’Environnement <strong>de</strong> l’Alberta. Bien que le total <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO 2 grimpera<br />

en raison <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> la production, les mesures prises par Syncru<strong>de</strong> pour réduire la<br />

consommation d’énergie et atténuer les inci<strong>de</strong>nces environnementales <strong>de</strong>vraient avoir réduit les<br />

émissions <strong>de</strong> CO 2 d’environ 25 % par baril en 2008 par <strong>rapport</strong> au niveau <strong>de</strong> 1990.<br />

Syncru<strong>de</strong> produit et stocke d’importantes quantités <strong>de</strong> soufre en un bloc, sur le terrain <strong>de</strong> son usine, car il<br />

n’existe actuellement qu’un marché limité pour le soufre. Rien ne garantit que la réglementation future <strong>de</strong><br />

l’environnement régissant l’utilisation, le stockage, la manutention et la vente <strong>de</strong> soufre n’aura pas d’effet<br />

négatif sur les coûts unitaires <strong>de</strong> production du pétrole synthétique. Syncru<strong>de</strong> étudie la possibilité <strong>de</strong><br />

stocker les blocs <strong>de</strong> soufre dans le sol. Les premières données indiquent que cette solution au problème<br />

du soufre excé<strong>de</strong>ntaire pourrait être viable et respectueuse <strong>de</strong> l’environnement. Syncru<strong>de</strong> continue <strong>de</strong><br />

rechercher <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> rechange pour régler ce problème, qui touche également d’autres<br />

producteurs <strong>de</strong> soufre <strong>de</strong> l’industrie pétrolière. Canadian Oil Sands envisage aussi d’autres possibilités<br />

d’utilisation efficace du soufre.<br />

Les propriétaires <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> sont responsables <strong>de</strong> leur part <strong>de</strong>s obligations environnementales prévues<br />

lors <strong>de</strong> la remise en état du terrain du projet Syncru<strong>de</strong>. Notre part <strong>de</strong>s obligations environnementales<br />

courantes à l’égard <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> a été financée par nos flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités d’exploitation et<br />

<strong>de</strong>vrait continuer <strong>de</strong> l’être. De plus, les propriétaires ont tous déposé directement <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> crédit<br />

auprès <strong>de</strong> la province d’Alberta pour cautionner leurs obligations ultérieures <strong>de</strong> restauration minière. Outre<br />

les lettres <strong>de</strong> crédit déposées auprès <strong>de</strong> l’Alberta, Canadian Oil Sands conserve <strong>de</strong>s fonds en fiducie au<br />

titre <strong>de</strong> cette obligation <strong>de</strong> remise en état du terrain.<br />

En <strong>2004</strong> et 2003, nous avons versé environ 4 M$, intérêts courus compris, dans nos comptes <strong>de</strong> remise<br />

en état en fiducie. Nous prévoyons que les cotisations à la Fiducie <strong>de</strong> restauration minière que nous<br />

continuerons <strong>de</strong> faire, ajoutées aux intérêts accumulés, suffiront à payer notre part initiale <strong>de</strong> 21,74 % <strong>de</strong>s<br />

frais <strong>de</strong> remise en état et <strong>de</strong> dépollution prévus pour la coentreprise Syncru<strong>de</strong>. La participation <strong>de</strong> 13,75 %<br />

dans Syncru<strong>de</strong> que nous avons acquise en 2003 ne comportait pas <strong>de</strong> compte <strong>de</strong> restauration minière en<br />

fiducie. Depuis que nous en avons fait l’acquisition, nous avons déposé un montant lié à la production<br />

actuelle dans l’un <strong>de</strong>s comptes existants <strong>de</strong> remise en état en fiducie, selon <strong>de</strong>s modalités similaires à<br />

celles <strong>de</strong>s montants déposés pour la participation <strong>de</strong> 21,74 % que nous possédions auparavant. Des<br />

précisions sur les besoins en fonds <strong>de</strong>s fiducies <strong>de</strong> remise en état figurent à la note 10 afférente aux états<br />

financiers consolidés.<br />

Plusieurs règlements touchant l’environnement visent à limiter les gaz et les autres substances rejetés par<br />

les activités <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Le gouvernement fédéral canadien a ratifié le protocole <strong>de</strong> Kyoto en 2002 et a<br />

fait savoir que les émissions <strong>annuel</strong>les <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre <strong>de</strong>s principaux émetteurs industriels ont été<br />

plafonnées à 55 mégatonnes et qu’elles <strong>de</strong>vront être abaissées <strong>de</strong> 15 % par <strong>rapport</strong> au niveau actuel. Le<br />

gouvernement a limité le coût <strong>de</strong>s achats futurs <strong>de</strong> carbone à crédit à au plus 15 $ la tonne. À partir <strong>de</strong><br />

ces paramètres, nous avons évalué que l’inci<strong>de</strong>nce directe sur les frais d’exploitation <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong><br />

représenterait entre 0,22 $ et 0,30 $ par baril entre 2008 et 2012, après l’entrée en vigueur du protocole<br />

<strong>de</strong> Kyoto, s’il n’y a pas d’autres améliorations au chapitre <strong>de</strong>s émissions. Bien que d’autres annonces<br />

aient été faites au sujet du protocole le 23 février 2005, date <strong>de</strong> dépôt du budget du gouvernement fédéral<br />

canadien, auc<strong>une</strong> autre directive n’a été fournie au sujet du coût ou <strong>de</strong> la mise en œuvre du protocole.<br />

Adopté par la Russie en <strong>2004</strong>, le protocole <strong>de</strong> Kyoto est entré en vigueur au Canada le 16 février 2005.<br />

Toutefois, le gouvernement fédéral n’a toujours pas publié <strong>de</strong> ligne directrice ni d’autre directive au sujet<br />

37 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


<strong>de</strong> son application à l’industrie. Par conséquent, l’incertitu<strong>de</strong> entourant la mise en œuvre du protocole <strong>de</strong><br />

Kyoto rend difficile l’estimation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s répercussions possibles sur les coûts, tels ceux <strong>de</strong><br />

chaînes d’approvisionnement <strong>de</strong> tiers visés par le protocole. Bien que notre estimation <strong>de</strong>s coûts nous<br />

semble raisonnable, nous n’avons auc<strong>une</strong> garantie que l’impact réel ne sera pas fort différent <strong>de</strong> notre<br />

prévision. Cependant, nous pensons que, selon les facteurs actuellement connus, la production<br />

<strong>de</strong>meurera rentable. Sur le plan <strong>de</strong> l’exploitation, Syncru<strong>de</strong> s’est engagée à réduire ses émissions <strong>de</strong> SO 2<br />

et <strong>de</strong> CO 2 . Au fil du temps, les quantités <strong>de</strong> SO 2 et <strong>de</strong> CO 2 par baril ont baissé, Syncru<strong>de</strong> ayant adopté <strong>de</strong><br />

nouvelles technologies et métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> raffinage, comme le système <strong>de</strong> lavage du SO 2 utilisé pour la<br />

phase 3 du projet d’expansion. Les frais à engager pour atteindre ces objectifs environnementaux font<br />

cependant augmenter les charges d’exploitation et les dépenses en immobilisations, ce qui pourrait peser<br />

sur la rentabilité <strong>de</strong> l’exploitation.<br />

Réglementation<br />

Les activités du projet Syncru<strong>de</strong> sont assujetties à un grand nombre <strong>de</strong> lois et règlements fédéraux,<br />

provinciaux et locaux canadiens régissant l’exploration, la mise en <strong>valeur</strong>, le transport, la production, les<br />

exportations, la santé au travail, la protection et la réhabilitation <strong>de</strong> l’environnement, la sécurité et d’autres<br />

questions. Actuellement, nous estimons que Syncru<strong>de</strong> respecte les lois et les règlements en vigueur. Au<br />

cours <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong> la phase 3, Syncru<strong>de</strong> a atteint <strong>de</strong> très hautes cotes <strong>de</strong> sécurité sur les plans<br />

<strong>de</strong> la construction et <strong>de</strong> l’exploitation <strong>de</strong> l’usine. De plus, Syncru<strong>de</strong> a toujours pu renouveler ses licences<br />

et permis. Bien que rien ne puisse garantir que les autorisations gouvernementales nécessaires à<br />

certaines licences et à certains permis seront accordées, nous estimons qu’il n’existe aucun différend<br />

important avec les autorités gouvernementales susceptible <strong>de</strong> faire perdre ses droits à Syncru<strong>de</strong>. Fait à<br />

noter, l’autorisation accordée par l’Alberta Energy and Utilities Board pour l’aménagement du projet<br />

Syncru<strong>de</strong> n’expire pas avant le 31 décembre 2035 et qu’elle pourra alors être prolongée si <strong>une</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

est déposée auprès <strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong> réglementation.<br />

Propriété étrangère<br />

Au troisième trimestre <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, le gouvernement fédéral a déposé un projet <strong>de</strong> loi qui restreint le niveau<br />

<strong>de</strong> propriété étrangère <strong>de</strong>s fiducies <strong>de</strong> fonds communs <strong>de</strong> placement à 50 % sur <strong>une</strong> base <strong>de</strong> surveillance<br />

continue. Nous sommes fortement opposés à cette législation et nous considérons toute restriction<br />

d’accès aux marchés financiers internationaux comme nuisible à l’économie canadienne et inutile à la<br />

lumière <strong>de</strong> la mise en œuvre proposée d’<strong>une</strong> retenue d’impôt <strong>de</strong> 15 % sur toutes les distributions versées<br />

à <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts qui ne sont pas <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts canadiens. Canadian Oil Sands est membre <strong>de</strong><br />

l’Association canadienne <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong> revenu (l’« ACFR »). Une étu<strong>de</strong> effectuée par HLB Decision<br />

Economics, commandée par l’ACFR, a démontré que, avec la retenue à la source proposée <strong>de</strong> 15 % sur<br />

les répartitions <strong>de</strong> fonds à <strong>de</strong>s non-rési<strong>de</strong>nts, les recettes du gouvernement fédéral ne diminuent pas,<br />

mais pourraient en fait augmenter par suite <strong>de</strong> l’accroissement du niveau <strong>de</strong> propriété étrangère dans les<br />

fiducies. À son tour, le secteur <strong>de</strong>s ressources naturelles a toujours été dépendant <strong>de</strong>s capitaux étrangers<br />

en vue d’obtenir le financement dont il a besoin pour financer les importants programmes<br />

d’immobilisations nécessaires pour exploiter les vastes ressources <strong>de</strong> notre pays. Après <strong>de</strong>s consultations<br />

entre le gouvernement fédéral et l’industrie, y compris <strong>de</strong>s discussions avec les représentants <strong>de</strong><br />

Canadian Oil Sands et diverses autres fiducies <strong>de</strong> fonds commun <strong>de</strong> placement, <strong>de</strong>s banques<br />

d’investissement et <strong>de</strong>s membres du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s affaires, le gouvernement fédéral a adopté <strong>une</strong> retenue<br />

d’impôt <strong>de</strong> 15 % tout en laissant inchangées les dispositions législatives actuelles en matière <strong>de</strong> propriété<br />

étrangère. À notre avis, la retenue d’impôt <strong>de</strong> 15 % sur les distributions à <strong>de</strong>s non-rési<strong>de</strong>nts place le<br />

gouvernement dans <strong>une</strong> situation neutre sur le plan <strong>de</strong>s revenus. Nous projetons <strong>de</strong> poursuivre nos<br />

propres consultations avec le gouvernement fédéral et par l’entremise <strong>de</strong> groupes sectoriels comme<br />

l’ACFR afin d’ouvrir le libre accès aux marchés financiers et internationaux et ainsi permettre <strong>de</strong>s niveaux<br />

<strong>de</strong> propriété étrangère plus élevés dans les fiducies.<br />

38 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


La Fiducie se sert <strong>de</strong>s déclarations <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts et <strong>de</strong> recherches géographiques pour évaluer, à<br />

certains moments au cours <strong>de</strong> l’exercice, la proportion <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> la Fiducie qui sont<br />

rési<strong>de</strong>nts canadiens ou qui ne sont pas <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts canadiens. Même si la Fiducie croit que ces<br />

résultats constituent <strong>de</strong>s estimations raisonnables au moment où ils sont obtenus, l’incapacité <strong>de</strong>s<br />

émetteurs qui sont <strong>de</strong>s sociétés ouvertes à obtenir <strong>de</strong> l’information sur le lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s porteurs<br />

véritables signifie qu’ils doivent s’appuyer sur l’information fournie par l’agent <strong>de</strong>s transferts. Ainsi,<br />

l’exactitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’information sur le lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce dépend <strong>de</strong> la justesse <strong>de</strong>s données fournies par les<br />

tiers et <strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong>s systèmes. Conséquemment, le niveau <strong>de</strong> propriété par <strong>de</strong>s personnes<br />

canadiennes est assujetti à ces limitations et il peut fluctuer en tout temps sans préavis.<br />

Selon les données sur les comptes au 22 février 2005, Canadian Oil Sands estimait qu’environ 44 % <strong>de</strong><br />

ses parts étaient détenues par <strong>de</strong>s porteurs qui ne sont pas <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts canadiens, les 56 % restants<br />

étant détenus par <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts canadiens. Nous continuerons <strong>de</strong> surveiller le niveau <strong>de</strong> propriété <strong>de</strong>s<br />

non-rési<strong>de</strong>nts. Si, à quelque moment que ce soit, le fiduciaire <strong>de</strong> la Fiducie apprenait que la limite <strong>de</strong><br />

propriété <strong>de</strong> 49 % était sur le point d’être atteinte, celui-ci pourrait publier un avis et exiger que <strong>de</strong>s<br />

déclarations <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce soient remplies avant <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à un transfert <strong>de</strong> parts.<br />

Lorsque, d’après ces déclarations et la liste géographique, le nombre <strong>de</strong> parts détenues par <strong>de</strong>s porteurs<br />

qui ne sont pas <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts canadiens dépasse 46 %, Canadian Oil Sands doit publier un communiqué<br />

<strong>de</strong> presse à cet effet et déclarer qu’il est prévu que la Fiducie pourrait atteindre 49 % <strong>de</strong> porteurs <strong>de</strong> part<br />

non-rési<strong>de</strong>nts ou plus et que, dans ce cas, chaque personne qui fait l’achat d’<strong>une</strong> part, que ce soit par<br />

l’entremise d’un courtier ou directement sous forme enregistrée, <strong>de</strong>vra remplir <strong>une</strong> déclaration.<br />

Si le niveau <strong>de</strong> propriété <strong>de</strong> porteurs qui ne sont pas <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts canadiens se situe à environ 49 % ou<br />

plus, Canadian Oil Sands peut publier un avis selon lequel les porteurs qui ne sont pas <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts<br />

canadiens ne peuvent plus acheter <strong>de</strong> parts et qu’ils doivent remplir <strong>de</strong>s déclarations <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce,<br />

indiquant leur état civil <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nt ou <strong>de</strong> non-rési<strong>de</strong>nt canadien, sans quoi aucun transfert ne sera permis.<br />

Dans le cadre <strong>de</strong> cet avis, le fiduciaire doit déclarer qu’il ne peut accepter <strong>une</strong> souscription <strong>de</strong> parts d’<strong>une</strong><br />

personne, ou émettre ou enregistrer un transfert à cette personne, à moins que celle-ci ne remette <strong>une</strong><br />

déclaration selon laquelle elle n’est pas un porteur n’étant pas rési<strong>de</strong>nt canadien. De plus, le fiduciaire doit<br />

envoyer un avis aux porteurs <strong>de</strong> parts qui ne sont pas <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts canadiens, choisis dans l’ordre<br />

inverse <strong>de</strong> l’ordre d’acquisition ou d’enregistrement ou d’<strong>une</strong> manière que le fiduciaire considère équitable<br />

et réalisable, et doit exiger que ces porteurs <strong>de</strong> parts ven<strong>de</strong>nt leurs parts, ou <strong>une</strong> partie <strong>de</strong> celles-ci, dans<br />

un délai d’au moins 60 jours. Si les parts ne sont pas vendues dans ce délai ou si les porteurs <strong>de</strong> parts ne<br />

sont pas capables <strong>de</strong> fournir <strong>une</strong> preuve qu’ils sont rési<strong>de</strong>nts canadiens, le fiduciaire peut vendre les parts<br />

<strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts en leur nom et, jusqu’à ce que les porteurs <strong>de</strong> parts aient pu prouver <strong>de</strong> façon<br />

satisfaisante au fiduciaire leur statut <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nt, il peut retenir les droits <strong>de</strong> vote et <strong>de</strong> distribution<br />

rattachés à ces parts. Toutes les ventes <strong>de</strong> parts se feront à la Bourse <strong>de</strong> Toronto et, lorsqu’elles seront<br />

conclues, les porteurs <strong>de</strong> parts cesseront d’être porteurs <strong>de</strong> parts et leurs droits se limiteront à la réception<br />

du produit net <strong>de</strong> la vente au moment <strong>de</strong> la remise <strong>de</strong>s certificats représentants les parts.<br />

Responsabilité illimitée<br />

Une loi est entrée en vigueur en Alberta le 1 er juillet <strong>2004</strong> pour reconnaître aux porteurs <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> fiducie<br />

<strong>une</strong> responsabilité limitée, semblable à celle accordée aux actionnaires <strong>de</strong>s sociétés. La loi porte sur les<br />

événements ayant eu lieu le 1 er juillet <strong>2004</strong> ou après cette date et s’applique à tous les porteurs <strong>de</strong> parts,<br />

y compris les non-rési<strong>de</strong>nts, <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust. Une législation similaire a récemment été<br />

adoptée en Ontario.<br />

Avant les modifications du 1 er juillet <strong>2004</strong>, contrairement aux lois sur les sociétés, le texte <strong>de</strong> la loi<br />

régissant la création <strong>de</strong>s fiducies ne limitait pas <strong>de</strong> façon précise la responsabilité <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts<br />

<strong>de</strong> la Fiducie à leur placement dans la Fiducie. Par conséquent, il est possible que les porteurs <strong>de</strong> parts<br />

<strong>de</strong> la Fiducie ne puissent se soustraire aux responsabilités <strong>de</strong> la Fiducie, dans la même mesure que<br />

l’actionnaire d’<strong>une</strong> société cotée en Bourse, et qu’ils puissent faire l’objet d’<strong>une</strong> réclamation en<br />

responsabilité civile délictuelle, notamment à l’égard <strong>de</strong> l’environnement. Bien que cette possibilité soit<br />

réelle, nous estimons qu’elle est très faible. L’acte <strong>de</strong> fiducie prévoit qu’aucun porteur <strong>de</strong> parts n’engagera<br />

39 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


sa responsabilité relativement à la Fiducie ou à ses obligations et affaires, ou en raison d’un geste ou<br />

d’<strong>une</strong> omission du fiduciaire, étant entendu que si un tribunal statue que <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts engagent<br />

leur responsabilité à cet égard, ce recours en responsabilité ne peut être exécuté et réglé que sur l’actif <strong>de</strong><br />

la Fiducie. L’acte <strong>de</strong> fiducie prévoit aussi que les contrats auxquels la Fiducie est partie prenante doivent<br />

comporter <strong>de</strong>s clauses qui restreignent la responsabilité <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts. La Fiducie a récemment<br />

obtenu l’avis <strong>de</strong> conseillers juridiques externes qui ont confirmé que le risque pour un porteur <strong>de</strong> parts est<br />

similaire à celui qu’assume l’actionnaire d’<strong>une</strong> société.<br />

Analyse <strong>de</strong> sensibilité<br />

Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous, qui repose sur nos prévisions pour 2005, qui sont décrites dans la section<br />

« Perspectives » du présent <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion, présente <strong>une</strong> estimation <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s risques liés au<br />

prix du pétrole brut et du gaz naturel, du risque <strong>de</strong> change et <strong>de</strong>s risques d’exploitation sur les flux <strong>de</strong><br />

trésorerie liés aux activités d’exploitation et le bénéfice net <strong>de</strong> 2005 <strong>de</strong> la Fiducie :<br />

ANALYSE DE LA SENSIBILITÉ – 2005<br />

Augmentation <strong>de</strong>s flux<br />

<strong>de</strong> trésorerie<br />

(en $ par part<br />

Variable 1 Fluctuation (en M$) <strong>de</strong> fiducie)<br />

Augmentation (diminution)<br />

du bénéfice net<br />

(en $ par part<br />

(en M$) <strong>de</strong> fiducie)<br />

Baisse <strong>de</strong>s charges<br />

d’exploitation <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> 1,00 $ CA par baril 30 0,33 30 0,33<br />

Baisse <strong>de</strong>s charges<br />

d’exploitation <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> 50 M$ CA 18 0,20 18 0,20<br />

Augmentation du prix du pétrole<br />

brut WTI 1,00 $ US par baril 37 0,41 37 0,41<br />

Augmentation <strong>de</strong> la production<br />

<strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> 2 millions <strong>de</strong> barils 32 0,35 28 0,31<br />

Dépréciation du dollar canadien 0,01 $ US par $ CA 16 0,18 1 0,02<br />

Baisse du prix du gaz naturel<br />

AECO 0,50 $ CA par GJ 11 0,12 11 0,12<br />

1<br />

Une fluctuation en sens inverse <strong>de</strong> chac<strong>une</strong> <strong>de</strong> ces variables se traduira par <strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce contraire sur les flux <strong>de</strong> trésorerie<br />

liés aux activités d’exploitation et le bénéfice net.<br />

Perspectives pour 2005<br />

Prévisions financières<br />

Pour l’exercice 2005, nous prévoyons que la production <strong>annuel</strong>le <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> atteindra entre 80 et<br />

86 millions <strong>de</strong> barils, ou 28,4 à 30,5 millions <strong>de</strong> barils pour la Fiducie, compte tenu <strong>de</strong> sa participation <strong>de</strong><br />

35,49 %. La borne supérieure <strong>de</strong> cette fourchette suppose un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’exploitation élevé chez<br />

Syncru<strong>de</strong> ainsi qu’<strong>une</strong> remise en état prévue <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> cokéfaction 8-2, tandis que la borne inférieure<br />

<strong>de</strong> la fourchette tient compte <strong>de</strong> la possibilité d’<strong>une</strong> secon<strong>de</strong> révision <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> cokéfaction 8-1. L’unité<br />

<strong>de</strong> cokéfaction 8-1 a été remise en état vers la fin <strong>de</strong> 2003. La prochaine remise en état est prévue pour le<br />

début <strong>de</strong> 2006. Toutefois, étant donné l’incertitu<strong>de</strong> du calendrier, il est possible que l’unité <strong>de</strong> cokéfaction<br />

8-1 soit remise en état en 2005.<br />

Aux fins <strong>de</strong> nos prévisions <strong>de</strong> nos résultats financiers <strong>de</strong> 2005, notre estimation <strong>de</strong> la production table sur<br />

<strong>une</strong> production <strong>annuel</strong>le <strong>de</strong> 83 millions <strong>de</strong> barils pour Syncru<strong>de</strong>, soit 29,5 millions <strong>de</strong> barils pour la Fiducie.<br />

L’estimation au 21 février 2005 tient compte <strong>de</strong> la production élevée en regard <strong>de</strong> la production réelle<br />

en <strong>2004</strong>, étant donné la remise en état non prévue <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> cokéfaction 8-2 et les réparations non<br />

planifiées <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong> production d’hydrogène 9-3 dont le démarrage a connu <strong>de</strong>s ratés après <strong>de</strong>s<br />

travaux <strong>de</strong> maintenance en janvier 2005. À notre avis, les travaux <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong><br />

cokéfaction, qui ont commencé le 11 février 2005, réduiront la production d’environ quatre millions <strong>de</strong><br />

barils, compte tenu <strong>de</strong> l’activité antérieure en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> cokéfaction.<br />

En supposant que le prix du pétrole s’établira en moyenne à 40 $ US le baril <strong>de</strong> WTI en 2005 et en nous<br />

fondant sur un taux <strong>de</strong> change <strong>de</strong> 0,80 $ US pour un dollar canadien, avec un écart par <strong>rapport</strong> au WTI en<br />

40 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


dollar canadien <strong>de</strong> 2,50 $ par baril pour tenir compte <strong>de</strong>s différences sur le plan <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong><br />

l’emplacement ainsi que <strong>de</strong> notre estimation <strong>de</strong> la production, nous estimons que le montant net <strong>de</strong>s<br />

produits <strong>de</strong>vrait s’établir à environ 1,4 G$ en 2005. Les charges d’exploitation compte non tenu <strong>de</strong>s coûts<br />

d’achat <strong>de</strong> l’énergie <strong>de</strong>vraient atteindre 15,51 $ le baril, ou 457 M$. Les coûts d’achat <strong>de</strong> l’énergie<br />

<strong>de</strong>vraient totaliser 153 M$, ou 5,21 $ par baril, en supposant que le coût du gaz naturel soit <strong>de</strong> 7,00 $ le<br />

GJ. En nous fondant sur ces hypothèses clés, les flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation <strong>de</strong>vraient atteindre<br />

580 M$, ou 6,29 $ par part. Combinés à nos facilités <strong>de</strong> crédit disponibles et le produit du régime <strong>de</strong><br />

réinvestissement <strong>de</strong>s distributions, les flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation <strong>de</strong>vraient constituer <strong>de</strong>s<br />

sources <strong>de</strong> financement appropriées qui serviront à financer le reste <strong>de</strong>s charges liées à notre<br />

programme d’immobilisations.<br />

Nous avons estimé que notre part du programme <strong>de</strong> dépenses en immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> en 2005<br />

s’élèvera à 691 M$ environ, dont 449 M$ seront consacrés à l’expansion <strong>de</strong> la phase 3. Les coûts non liés<br />

à la production, qui comprennent les coûts liés au programme d’immobilisations et qui sont passés en<br />

charges, <strong>de</strong>vraient atteindre environ 85 M$ en 2005.<br />

Ajout <strong>de</strong>s fiducies <strong>de</strong> revenu à l’indice composé S&P/TSX<br />

Le 26 janvier 2005, Standard & Poor’s (« S&P ») a annoncé qu’elle avait l’intention d’inclure les fiducies<br />

<strong>de</strong> revenu dans l’indice composé S&P/TSX. Ce changement est censé se produire vers le milieu <strong>de</strong> 2005<br />

après la consultation <strong>de</strong> divers intéressés. Canadian Oil Sands est fortement en faveur <strong>de</strong> ce changement<br />

qui, d’après nous, se traduira par <strong>une</strong> catégorie d’actifs « capitaux propres » plus représentative au<br />

Canada. Auparavant, divers investisseurs institutionnels ne pouvaient souscrire <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> fiducies <strong>de</strong><br />

revenu puisque ces fiducies ne faisaient pas partie du grand indice boursier qui leur servait d’indice <strong>de</strong><br />

référence.<br />

Options d’achat et <strong>de</strong> vente à la Bourse <strong>de</strong> Montréal<br />

Depuis le 28 février 2005, les options d’achat et <strong>de</strong> vente <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> Canadian Oil Sands sont inscrites à<br />

la Bourse <strong>de</strong> Montréal sous le symbole « COS-U ». Canadian Oil Sands est la première fiducie à inscrire<br />

<strong>de</strong> telles options à cette Bourse. À notre avis, cette inscription accroîtra la visibilité et la liquidité <strong>de</strong> nos<br />

parts.<br />

41 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


RAPPORT DE LA DIRECTION<br />

La direction est responsable <strong>de</strong> toute l’information financière figurant dans le présent <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong>. Les<br />

états financiers consolidés ont été préparés selon les principes comptables généralement reconnus du<br />

Canada et comprennent <strong>de</strong>s montants fondés sur les estimations et les jugements éclairés <strong>de</strong> la direction.<br />

Si d’autres métho<strong>de</strong>s comptables existent, la direction a choisi celles qu’elle juge les plus appropriées<br />

compte tenu <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> Canadian Oil Sands. Les données financières et les données d’exploitation<br />

figurant dans le présent <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> sont conformes, à tous les égards importants, à celles contenues<br />

dans les états financiers consolidés.<br />

Afin d’ai<strong>de</strong>r la direction à s’acquitter <strong>de</strong> ses responsabilités, <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> comptabilité et <strong>de</strong> contrôle<br />

interne sont mis en place pour procurer l’assurance raisonnable, mais non absolue, que l’information<br />

financière est fiable et exacte et que les biens sont protégés adéquatement. De plus, Canadian Oil Sands<br />

a établi un co<strong>de</strong> <strong>de</strong> déontologie qui s’applique à tous ses salariés.<br />

PricewaterhouseCoopers s.r.l., comptables agréés, nommés <strong>annuel</strong>lement par les porteurs <strong>de</strong> parts à titre<br />

<strong>de</strong> vérificateurs externes <strong>de</strong> Canadian Oil Sands, ont vérifié les états financiers consolidés et passé en<br />

revue les contrôles internes et comptables dans la mesure requise par les normes <strong>de</strong> vérification<br />

généralement reconnues du Canada. Ils ont effectué les tests qu’ils ont jugé nécessaires afin d’être en<br />

mesure d’exprimer <strong>une</strong> opinion sur ces états financiers. Canadian Oil Sands engage aussi <strong>de</strong>s<br />

évaluateurs indépendants qui effectuent l’évaluation <strong>de</strong> ses réserves <strong>de</strong> pétrole brut. Canadian Oil Sands,<br />

le comité <strong>de</strong> vérification et le conseil d’administration sont à l’entière disponibilité <strong>de</strong>s vérificateurs<br />

externes et <strong>de</strong>s évaluateurs indépendants.<br />

Le conseil d’administration a nommé un comité <strong>de</strong> vérification composé <strong>de</strong> quatre administrateurs qui ne<br />

sont ni <strong>de</strong>s employés ni <strong>de</strong>s dirigeants <strong>de</strong> Canadian Oil Sands et qui sont indépendants. Le comité se<br />

réunit régulièrement avec la direction et les vérificateurs externes pour discuter <strong>de</strong>s contrôles liés à la<br />

vérification, au processus <strong>de</strong> présentation <strong>de</strong> l’information financière et à d’autres aspects <strong>de</strong> cette<br />

présentation. De plus, le comité <strong>de</strong> vérification recomman<strong>de</strong> la nomination <strong>de</strong>s vérificateurs externes <strong>de</strong><br />

Canadian Oil Sands et nomme les évaluateurs indépendants. Au moins <strong>une</strong> fois par trimestre, le comité<br />

<strong>de</strong> vérification examine et approuve, avec la direction et les vérificateurs externes, les états financiers<br />

intermédiaires avant <strong>de</strong> les publier et <strong>de</strong> les recomman<strong>de</strong>r à l’approbation du conseil d’administration.<br />

Tous les ans, il examine et approuve les états financiers <strong>annuel</strong>s, le <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion, la notice <strong>annuel</strong>le,<br />

la circulaire d’information <strong>de</strong> la direction et les estimations <strong>de</strong>s réserves <strong>annuel</strong>les <strong>de</strong> Canadian Oil Sands<br />

et en recomman<strong>de</strong> l’approbation au conseil d’administration. Le conseil d’administration a approuvé les<br />

états financiers consolidés et le <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> gestion sur la recommandation du comité <strong>de</strong> vérification.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt et chef <strong>de</strong> la direction,<br />

Le chef <strong>de</strong>s finances,<br />

Marcel R. Coutu<br />

Allen R. Hagerman, FCA<br />

Le 22 février 2005 Le 22 février 2005<br />

42 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Rapport <strong>de</strong>s vérificateurs<br />

Aux porteurs <strong>de</strong> parts <strong>de</strong><br />

Canadian Oil Sands Trust<br />

Nous avons vérifié les bilans consolidés <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust aux 31 décembre <strong>2004</strong> et 2003 et<br />

les états consolidés <strong>de</strong>s résultats et <strong>de</strong>s capitaux propres et <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie <strong>de</strong>s exercices terminés<br />

à ces dates. La responsabilité <strong>de</strong> ces états financiers consolidés incombe à la direction <strong>de</strong> la Fiducie.<br />

Notre responsabilité consiste à exprimer <strong>une</strong> opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos<br />

vérifications.<br />

Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes <strong>de</strong> vérification généralement reconnues du<br />

Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée <strong>de</strong> manière à fournir l’assurance<br />

raisonnable que les états financiers consolidés sont exempts d’inexactitu<strong>de</strong>s importantes. La vérification<br />

comprend le contrôle par sondages <strong>de</strong>s éléments probants à l’appui <strong>de</strong>s montants et <strong>de</strong>s autres éléments<br />

d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation <strong>de</strong>s principes<br />

comptables suivis et <strong>de</strong>s estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’<strong>une</strong> appréciation <strong>de</strong> la<br />

présentation d’ensemble <strong>de</strong>s états financiers.<br />

À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, <strong>une</strong> image fidèle <strong>de</strong> la<br />

situation financière <strong>de</strong> la Fiducie aux 31 décembre <strong>2004</strong> et 2003 ainsi que <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> son<br />

exploitation et <strong>de</strong> ses flux <strong>de</strong> trésorerie pour les exercices terminés à ces dates selon les principes<br />

comptables généralement reconnus du Canada.<br />

PricewaterhouseCoopers s.r.l.<br />

Comptables agréés<br />

Calgary (Alberta)<br />

Le 28 janvier 2005<br />

43 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Canadian Oil Sands Trust<br />

États financiers consolidés<br />

31 décembre <strong>2004</strong> et 2003<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars)<br />

44 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


CANADIAN OIL SANDS TRUST<br />

ÉTATS CONSOLIDÉS DES RÉSULTATS ET DES CAPITAUX PROPRES<br />

EXERCICES TERMINÉS LES 31 DÉCEMBRE<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars, sauf les montants par part <strong>de</strong> fiducie)<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

(retraités - voir<br />

note 3 a))<br />

Revenus tirés <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Sweet Blend 1 396,9 $ 967,8 $<br />

Frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> commercialisation (44,9) (35,8)<br />

1 352,0 932,0<br />

Charges<br />

Exploitation 600,5 514,9<br />

Coûts non liés à la production 47,9 38,2<br />

Re<strong>de</strong>vances à la Couronne (note 18) 18,0 11,9<br />

Administration 8,8 9,1<br />

Assurances 9,4 7,4<br />

Intérêts débiteurs, montant net (note 15) 95,3 67,8<br />

Amortissement, épuisement et désactualisation 171,9 92,5<br />

Gain <strong>de</strong> change (79,7) (135,1)<br />

Impôts sur les bénéfices et impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés (note 12) (2,0) 17,4<br />

Économie d’impôts sur les bénéfices futurs (note 12) (27,3) (2,2)<br />

842,8 621,9<br />

Bénéfice net 509,2 $ 310,1 $<br />

Capitaux propres au début <strong>de</strong> l’exercice<br />

Montant déjà établi 2 094,4 $ 956,5 $<br />

Modification <strong>de</strong> conventions comptables (note 3) 8,5 6,1<br />

Montant retraité 2 102,9 962,6<br />

Bénéfice net 509,2 310,1<br />

Émission <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> fiducie (note 13) 203,3 999,3<br />

Distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts (note 16) (180,4) (169,9)<br />

Surplus d’apport (note 14 a)) 0,9 0,8<br />

Capitaux propres à la fin <strong>de</strong> l’exercice 2 635,9 $ 2 102,9 $<br />

Nombre moyen pondéré <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> fiducie 89,0 79,7<br />

Parts <strong>de</strong> fiducie à la fin <strong>de</strong> l’exercice 91,4 87,2<br />

Bénéfice net par part <strong>de</strong> fiducie<br />

De base et dilué (note 13 c)) 5,72 $ 3,89 $<br />

Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.<br />

45 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


CANADIAN OIL SANDS TRUST<br />

BILANS CONSOLIDÉS<br />

AUX 31 DÉCEMBRE<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars)<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

(retraités -<br />

voir note 3 a))<br />

ACTIF<br />

Actif à court terme<br />

Encaisse et placements à court terme 17,8 $ 16,7 $<br />

Comptes débiteurs 145,7 116,2<br />

Stocks (note 5) 57,1 57,4<br />

Charges payées d’avance 2,9 4,6<br />

223,5 194,9<br />

Immobilisations corporelles, montant net (note 6) 4 794,8 4 023,0<br />

Autres actifs<br />

Fiducie <strong>de</strong> remise en état (note 10) 21,0 16,6<br />

Frais <strong>de</strong> financement reportés, montant net 28,4 25,5<br />

49,4 42,1<br />

5 067,7 $ 4 260,0 $<br />

PASSIF ET CAPITAUX PROPRES<br />

Passif à court terme<br />

Comptes créditeurs et charges à payer 273,6 $ 246,6 $<br />

Distribution à verser aux porteurs <strong>de</strong> parts 45,7 43,6<br />

Partie à court terme <strong>de</strong>s avantages sociaux futurs (note 7) 7,2 6,1<br />

326,5 296,3<br />

Avantages sociaux futurs et autres passifs (note 7) 91,9 87,6<br />

Dette à long terme (note 9) 1 699,8 1 437,4<br />

Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations (note 10) 44,1 44,7<br />

Gains sur couverture du change reportés (note 11) 27,6 21,9<br />

Impôts sur les bénéfices futurs (note 12) 241,9 269,2<br />

2 431,8 2 157,1<br />

Capitaux propres (note 13) 2 635,9 2 102,9<br />

Engagements et éventualités (note 19)<br />

5 067,7 $ 4 260,0 $<br />

Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.<br />

Approuvé par le conseil d’administration,<br />

Administrateur<br />

Administrateur<br />

46 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


CANADIAN OIL SANDS TRUST<br />

ÉTATS CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE<br />

EXERCICES TERMINÉS LES 31 DÉCEMBRE<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars)<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux activités suivantes :<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

(retraités -<br />

voir note 3 a))<br />

Activités d’exploitation<br />

Bénéfice net 509,2 $ 310,1 $<br />

Éléments hors trésorerie<br />

Amortissement, épuisement et désactualisation 171,9 92,5<br />

Amortissement 3,1 3,1<br />

Gain <strong>de</strong> change sur la <strong>de</strong>tte à long terme (89,2) (147,2)<br />

Économie d’impôts sur les bénéfices futurs (27,3) (2,2)<br />

Autres 2,6 0,6<br />

Variation nette <strong>de</strong>s éléments reportés 5,5 15,9<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation 575,8 272,8<br />

Variation du fonds <strong>de</strong> roulement hors caisse (note 21 a)) 17,9 (51,0)<br />

593,7 221,8<br />

Activités <strong>de</strong> financement<br />

Émission <strong>de</strong> billets à moyen terme et <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> premier rang (note 9) 723,5 571,7<br />

Prélèvement net sur (remboursement <strong>de</strong>s) facilités <strong>de</strong> crédit bancaire<br />

(note 9) (371,9) 390,6<br />

Distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts (note 16) (180,4) (169,9)<br />

Émission <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> fiducie (note 13) 203,3 999,3<br />

Variation nette <strong>de</strong>s éléments reportés (4,2) (16,0)<br />

Variation du fonds <strong>de</strong> roulement hors caisse (note 21 a)) 2,1 14,7<br />

372,4 1 790,4<br />

Activités d’investissement<br />

Acquisition <strong>de</strong> participations dans Syncru<strong>de</strong> (note 4) - (1 475,3)<br />

Dépenses en immobilisations (942,1) (785,5)<br />

Fiducie <strong>de</strong> remise en état (4,5) (3,7)<br />

Variation du fonds <strong>de</strong> roulement hors caisse (note 21 a)) (18,4) 39,0<br />

(965,0) (2 225,5)<br />

Augmentation (diminution) <strong>de</strong> l’encaisse et placements à court terme 1,1 (213,3)<br />

Encaisse et placements à court terme au début <strong>de</strong> l’exercice 16,7 230,0<br />

Encaisse et placements à court terme à la fin <strong>de</strong> l’exercice 17,8 $ 16,7 $<br />

Informations supplémentaires<br />

Impôts sur les bénéfices et impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés payés 14,2 $ 17,8 $<br />

Intérêts payés 86,4 $ 60,9 $<br />

Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.<br />

47 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Notes afférentes aux états financiers consolidés<br />

(Sauf indication contraire, les montants <strong>de</strong>s tableaux sont exprimés en millions <strong>de</strong> dollars.)<br />

1. STRUCTURE DE CANADIAN OIL SANDS TRUST<br />

Canadian Oil Sands Trust (la « Fiducie ») est <strong>une</strong> société d’investissement à capital variable<br />

constituée sous le régime <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> l’Alberta en octobre 1995 aux termes d’un acte <strong>de</strong> fiducie<br />

(l’ « acte <strong>de</strong> fiducie ») qui a <strong>de</strong>puis été modifié et reformulé. La Société <strong>de</strong> fiducie Computershare du<br />

Canada est nommée fiduciaire aux termes <strong>de</strong> l’acte <strong>de</strong> fiducie. Les bénéficiaires <strong>de</strong> la Fiducie sont<br />

les porteurs (les « porteurs <strong>de</strong> parts ») <strong>de</strong>s parts (les « parts ») <strong>de</strong> la Fiducie.<br />

Par l’entremise <strong>de</strong> ses filiales en propriété exclusive, la Fiducie détient <strong>une</strong> participation <strong>de</strong> 35,49 %<br />

(la « participation directe ») dans la coentreprise Syncru<strong>de</strong> (« Syncru<strong>de</strong> »), qui est engagée dans<br />

<strong>de</strong>s activités d’extraction et <strong>de</strong> valorisation du bitume <strong>de</strong>s sables pétrolifères du nord <strong>de</strong> l’Alberta et<br />

exploitée par Syncru<strong>de</strong> Canada Ltd. (« Syncru<strong>de</strong> Canada »).<br />

2. RÉSUMÉ DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES<br />

Consolidation<br />

Les états financiers consolidés ont été dressés conformément aux principes comptables<br />

généralement reconnus du Canada (les « PCGR ») et comprennent les comptes <strong>de</strong> la Fiducie et <strong>de</strong><br />

ses filiales (collectivement, « Canadian Oil Sands »). Les activités <strong>de</strong> la coentreprise Syncru<strong>de</strong> sont<br />

menées conjointement avec d’autres parties et, par conséquent, il n’est tenu compte dans ces états<br />

financiers que <strong>de</strong> la quote-part <strong>de</strong> ces activités, ce qui comprend le volume <strong>de</strong> production, les<br />

charges d’exploitation, les charges non liées à la production, les immobilisations corporelles, les<br />

dépenses en immobilisations, les stocks, les avantages sociaux futurs et les autres passifs, les<br />

obligations liées à la mise hors service d’immobilisations et les montants à payer connexes. La<br />

quasi-totalité <strong>de</strong>s autres activités et sol<strong>de</strong>s figurant dans ces états financiers, y compris le montant du<br />

chiffre d’affaires, est directement applicable aux activités <strong>de</strong> Canadian Oil Sands.<br />

Encaisse et placements à court terme<br />

Les placements échéant à moins <strong>de</strong> trois mois à l’achat sont considérés comme <strong>de</strong>s quasi-espèces et<br />

ils sont inscrits au coût, qui se rapproche <strong>de</strong> la <strong>valeur</strong> marchan<strong>de</strong>.<br />

Immobilisations corporelles<br />

Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût. Elles comprennent les frais d’acquisition<br />

<strong>de</strong>s participations directes et les frais d’acquisition <strong>de</strong> nouvelles immobilisations par la suite. Les<br />

immobilisations corporelles comprennent également la juste <strong>valeur</strong> estimative <strong>de</strong>s obligations liées<br />

à la mise hors service d’immobilisations <strong>de</strong> Canadian Oil Sands (voir la note sur la convention<br />

comptable portant sur les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations). Les frais <strong>de</strong><br />

réparation et d’entretien sont passés en charges dans l’exercice au cours duquel ils sont engagés.<br />

Le produit tiré <strong>de</strong> la vente d’immobilisations est normalement déduit <strong>de</strong> la base d’immobilisations sans<br />

constatation d’un gain ou d’<strong>une</strong> perte.<br />

Les immobilisations corporelles sont amorties selon la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’amortissement proportionnel au<br />

ren<strong>de</strong>ment en fonction <strong>de</strong>s réserves prouvées et probables estimatives. Pour établir la provision pour<br />

épuisement et amortissement, le coût en capital comprend les coûts en capital futurs qui <strong>de</strong>vraient<br />

être engagés dans le processus d’exploitation minière, d’extraction et <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong>stiné à<br />

récupérer les réserves prouvées et probables estimatives.<br />

Un test <strong>de</strong> dépréciation <strong>de</strong> l’actif est appliqué aux immobilisations corporelles <strong>de</strong> Canadian Oil<br />

Sands afin que les coûts capitalisés ne dépassent pas l’estimation, faite par la direction, <strong>de</strong>s<br />

revenus futurs non actualisés provenant <strong>de</strong>s réserves prouvées, moins les charges d’exploitation,<br />

les frais liés à la mise hors service d’immobilisations, les re<strong>de</strong>vances à la Couronne, et les frais<br />

généraux et frais d’administration.<br />

48 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Stocks<br />

Les stocks <strong>de</strong> produits sont évalués au moindre du coût <strong>de</strong> production moyen au cours <strong>de</strong> la<br />

pério<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la <strong>valeur</strong> <strong>de</strong> réalisation nette. Les stocks <strong>de</strong> matières et <strong>de</strong> fournitures sont évalués au<br />

moindre du coût moyen et du coût <strong>de</strong> remplacement.<br />

Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations<br />

La juste <strong>valeur</strong> estimative <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> 35,49 % <strong>de</strong> la Fiducie <strong>de</strong>s obligations liées à la mise hors<br />

service d’immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> relatives aux immobilisations corporelles est constatée au<br />

bilan consolidé <strong>de</strong> la Fiducie. Les obligations <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> se <strong>rapport</strong>ent à la<br />

restauration <strong>de</strong> chaque site minier, et le montant actualisé total du passif est constaté aussitôt<br />

qu’est perturbé le terrain. La juste <strong>valeur</strong> est déterminée en estimant la date et les montants <strong>de</strong>s<br />

frais futurs <strong>de</strong> remise en état et en actualisant les frais au moyen d’un taux sans risque ajusté en<br />

fonction du crédit applicable à la Fiducie. Une obligation est constatée lorsqu’il est possible<br />

d’estimer raisonnablement le montant et la date <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> remise en état. Les coûts liés à la mise<br />

hors service d’immobilisations correspon<strong>de</strong>nt à la juste <strong>valeur</strong> estimative <strong>de</strong>s obligations liées à la<br />

mise hors service d’immobilisations et sont capitalisés dans le cadre <strong>de</strong>s immobilisations corporelles<br />

<strong>de</strong> la Fiducie. Ces immobilisations sont amorties selon la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’amortissement proportionnel<br />

au ren<strong>de</strong>ment. Les obligations sont désactualisées en fonction du taux d’actualisation appliqué par<br />

la Fiducie. L’amortissement et la charge <strong>de</strong> désactualisation sont reflétés dans le poste<br />

« Amortissement, épuisement et désactualisation » <strong>de</strong> la Fiducie dans le bénéfice net consolidé.<br />

Les coûts réels sont imputés à la provision cumulée au moment où ils sont engagés.<br />

Instruments financiers dérivés<br />

Canadian Oil Sands peut conclure <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> taux <strong>de</strong> change et <strong>de</strong>s contrats sur le prix du<br />

pétrole brut et du gaz naturel afin <strong>de</strong> couvrir l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> change et du<br />

prix du pétrole brut et du gaz naturel. Canadian Oil Sands peut aussi conclure <strong>de</strong>s swaps <strong>de</strong> taux<br />

d’intérêt pour gérer les risques <strong>de</strong> taux d’intérêt.<br />

Aux termes <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> Canadian Oil Sands, les relations entre les<br />

instruments <strong>de</strong> couverture et les éléments couverts et la stratégie liée aux opérations <strong>de</strong> couverture<br />

doivent être documentées. Canadian Oil Sands inscrit le contrat <strong>de</strong> dérivés à titre <strong>de</strong> couverture à<br />

<strong>de</strong>s fins comptables lorsque, au moment <strong>de</strong> conclure le contrat, il est désigné comme couverture<br />

d’<strong>une</strong> opération précise et que, au moment <strong>de</strong> la création du contrat et <strong>de</strong> façon continue par la<br />

suite, Canadian Oil Sands estime que l’instrument dérivé est efficace pour contrebalancer les flux<br />

<strong>de</strong> trésorerie <strong>de</strong> l’élément couvert. Tous les trimestres, Canadian Oil Sands a recours à <strong>une</strong><br />

méthodologie statistique appelée analyse <strong>de</strong> corrélation pour vérifier l’efficacité <strong>de</strong> ses contrats sur<br />

le prix du pétrole brut et ses contrats <strong>de</strong> taux <strong>de</strong> change. Les swaps <strong>de</strong> taux d’intérêt qui répon<strong>de</strong>nt<br />

aux critères <strong>de</strong> couverture ne font pas l’objet d’un test d’efficacité tous les trimestres si les modalités<br />

les plus importantes du swap correspon<strong>de</strong>nt toujours à l’instrument d’emprunt sous-jacent.<br />

Canadian Oil Sands examine les principales modalités <strong>de</strong>s swaps par <strong>rapport</strong> aux modalités <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>tte à chaque trimestre.<br />

Si le contrat <strong>de</strong> dérivés ne peut pas être désigné comme couverture selon les PCGR du Canada ou<br />

que la couverture n’est plus efficace, alors la métho<strong>de</strong> d’évaluation au cours du marché est utilisée.<br />

Selon cette métho<strong>de</strong>, la juste <strong>valeur</strong> du contrat est inscrite au bilan à titre d’actif ou <strong>de</strong> passif. Les<br />

variations ultérieures <strong>de</strong> la juste <strong>valeur</strong> <strong>de</strong> l’actif ou du passif sont constatées dans les autres<br />

revenus, qui sont inclus dans le poste « intérêts débiteurs, montant net » <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s résultats,<br />

lorsque ces variations surviennent.<br />

49 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Les gains et les pertes sur les contrats <strong>de</strong> couverture admissibles à la comptabilité <strong>de</strong> couverture<br />

sont constatés dans le bénéfice net et les flux <strong>de</strong> trésorerie lorsque les revenus, les coûts, les<br />

intérêts débiteurs et les flux <strong>de</strong> trésorerie connexes sont constatés. Les gains et pertes <strong>de</strong><br />

couverture <strong>de</strong> change et du pétrole brut sont inclus dans les revenus tirés du Syncru<strong>de</strong> Sweet Blend<br />

(« SSB ») à mesure qu’ils sont engagés. Puisque le gaz naturel entre dans la production du SSB,<br />

tous les gains et toutes les pertes <strong>de</strong> couverture du gaz naturel sont inclus dans les charges<br />

d’exploitation. Pour les swaps <strong>de</strong> taux d’intérêt admissibles à la comptabilité <strong>de</strong> couverture, les<br />

gains et les pertes découlant <strong>de</strong> ces swaps sont portés aux intérêts débiteurs à mesure qu’ils sont<br />

engagés.<br />

Revenus<br />

Les revenus tirés <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong> SSB sont constatés lorsque le titre passe <strong>de</strong> Canadian Oil Sands à<br />

son client. Les revenus sont constatés déduction faite <strong>de</strong>s gains et pertes <strong>de</strong> couverture découlant<br />

<strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> taux <strong>de</strong> change et <strong>de</strong>s contrats sur le prix du pétrole brut.<br />

Avantages sociaux futurs<br />

À titre <strong>de</strong> coentrepreneur, Canadian Oil Sands comptabilise ses obligations découlant <strong>de</strong>s régimes<br />

d'avantages sociaux <strong>de</strong>s salariés <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada ainsi que les coûts connexes, déduction<br />

faite <strong>de</strong>s actifs <strong>de</strong>s régimes. Le coût <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> retraite et autres avantages <strong>de</strong> retraite est<br />

établi par calculs actuariels selon la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>s prestations au prorata <strong>de</strong> la durée<br />

<strong>de</strong> service, et correspond à la meilleure estimation <strong>de</strong> Canadian Oil Sands du ren<strong>de</strong>ment prévu <strong>de</strong>s<br />

placements <strong>de</strong>s régimes, <strong>de</strong> la progression <strong>de</strong>s salaires, <strong>de</strong> l'âge <strong>de</strong> départ à la retraite <strong>de</strong>s salariés<br />

et <strong>de</strong>s coûts prévus <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé. Le ren<strong>de</strong>ment prévu <strong>de</strong>s actifs <strong>de</strong>s régimes est fondé sur la<br />

juste <strong>valeur</strong> <strong>de</strong> ces actifs. Le coût <strong>de</strong>s prestations au titre <strong>de</strong>s services passés découlant <strong>de</strong>s<br />

modifications aux régimes est amorti selon la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’amortissement linéaire sur la durée<br />

moyenne estimative du reste <strong>de</strong> la carrière active (« DMERCA ») <strong>de</strong>s salariés à la date <strong>de</strong>s<br />

modifications. L’excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> tout gain actuariel net ou <strong>de</strong> toute perte actuarielle nette sur 10 % <strong>de</strong><br />

l’obligation au titre <strong>de</strong>s prestations ou sur 10 % <strong>de</strong> la juste <strong>valeur</strong> <strong>de</strong>s actifs <strong>de</strong>s régimes, si ce<br />

<strong>de</strong>rnier montant est plus élevé, est amorti sur la DMERCA (note 7 a)).<br />

Impôts sur les bénéfices futurs<br />

Canadian Oil Sands suit la métho<strong>de</strong> du passif fiscal pour la comptabilisation <strong>de</strong>s impôts sur les<br />

bénéfices. Selon cette métho<strong>de</strong>, les impôts futurs <strong>de</strong>s sociétés en exploitation sont calculés comme<br />

l’écart entre la <strong>valeur</strong> comptable et la <strong>valeur</strong> fiscale <strong>de</strong>s actifs et <strong>de</strong>s passifs, qui est appelé écart<br />

temporaire, après la prise en compte <strong>de</strong> l’impôt établi à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s taux pratiquement en vigueur. Les<br />

sol<strong>de</strong>s d’impôts futurs constatés dans le bilan consolidé sont ajustés pour tenir compte <strong>de</strong>s écarts<br />

temporaires et <strong>de</strong>s taux d’imposition, les ajustements étant constatés dans le bénéfice net <strong>de</strong> la<br />

pério<strong>de</strong> au cours <strong>de</strong> laquelle les modifications se produisent.<br />

Rémunération à base d’actions<br />

Canadian Oil Sands constate les charges relatives à la rémunération à base d’actions dans son état<br />

consolidé <strong>de</strong>s résultats et capitaux propres pour toutes les options d’achat <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> fiducie (les<br />

« options ») attribuées pendant l’exercice, et le surplus d’apport dans les capitaux propres est<br />

augmenté du même montant. Canadian Oil Sands détermine la charge <strong>de</strong> rémunération en fonction<br />

<strong>de</strong> la juste <strong>valeur</strong> estimative <strong>de</strong>s options au moment <strong>de</strong> l’attribution, dont le coût est imputé au<br />

bénéfice net au cours <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s d’acquisition <strong>de</strong>s options.<br />

À titre <strong>de</strong> propriétaire dans la coentreprise Syncru<strong>de</strong>, Canadian Oil Sands inscrit également sa part<br />

<strong>de</strong>s charges liées au programme <strong>de</strong> rémunération à base d’actions <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Le programme <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong> comprend <strong>de</strong>s unités d’intéressement à base d’actions fictives (les « unités fictives »)<br />

attribuées en vertu <strong>de</strong> ce programme qui doivent être réglées au comptant. Au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong><br />

d’acquisition, la charge <strong>de</strong> rémunération est constatée selon la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’acquisition graduelle<br />

<strong>de</strong>s droits lorsque la <strong>valeur</strong> <strong>de</strong>s unités fictives dépasse la <strong>valeur</strong> <strong>de</strong> l’attribution. La quote-part <strong>de</strong> la<br />

variation <strong>de</strong> Canadian Oil Sands dans la <strong>valeur</strong> <strong>de</strong>s unités fictives est constatée dans la charge<br />

d’exploitation <strong>de</strong> l’exercice où elle survient.<br />

50 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Conversion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vises<br />

Canadian Oil Sands reçoit <strong>une</strong> partie <strong>de</strong> ses revenus, engage diverses charges et émet <strong>de</strong>s titres<br />

d’emprunt en dollars US, ce qui entraîne <strong>de</strong>s actifs et <strong>de</strong>s passifs monétaires libellés en dollars US.<br />

Ces sol<strong>de</strong>s libellés en dollars US sont convertis en dollars canadiens au taux <strong>de</strong> change en vigueur à<br />

la fin <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong>, les gains et les pertes en découlant étant inscrits dans l’état <strong>de</strong>s résultats. Les<br />

gains et les pertes <strong>de</strong> change sur la <strong>de</strong>tte à long terme libellée en dollars US sont inscrits comme<br />

étant non matérialisés et sont exclus <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation. Tous les autres gains<br />

et pertes <strong>de</strong> change, liés à la conversion <strong>de</strong> l’encaisse, <strong>de</strong>s comptes débiteurs et <strong>de</strong>s comptes<br />

créditeurs libellés en dollars US, sont classés comme matérialisés puisqu’ils sont réglés en moins<br />

<strong>de</strong> un an.<br />

Bénéfice net par part <strong>de</strong> fiducie<br />

Canadian Oil Sands utilise la métho<strong>de</strong> du rachat d’actions pour déterminer l’effet dilutif, le cas<br />

échéant, <strong>de</strong>s options, en supposant qu’elles ont été exercées au cours d’<strong>une</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

déclaration. Selon cette métho<strong>de</strong>, tous les produits reçus par la Fiducie, lorsque les options sont<br />

exercées, serviraient à acheter <strong>de</strong>s parts au prix moyen du marché durant la pério<strong>de</strong>.<br />

Incertitu<strong>de</strong> relative à la mesure<br />

Pour préparer les états financiers consolidés conformément aux PCGR du Canada, la direction doit,<br />

pour <strong>de</strong> nombreux éléments <strong>de</strong>s états financiers, faire <strong>de</strong>s estimations et formuler <strong>de</strong>s hypothèses<br />

fondées sur son jugement et ses meilleures estimations. Les jugements et estimations importants<br />

concernent l’amortissement, l’épuisement, le test <strong>de</strong> dépréciation et les obligations liées à la mise<br />

hors service d’immobilisations et sont fondés sur <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s techniques sur les réserves, <strong>de</strong>s<br />

étu<strong>de</strong>s environnementales et <strong>de</strong>s estimations <strong>de</strong>s prix et <strong>de</strong>s coûts futurs qui, par nature,<br />

comportent un fort <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> subjectivité. La <strong>valeur</strong> du régime <strong>de</strong> retraite et autres avantages<br />

sociaux et <strong>de</strong>s actifs du régime ainsi que le montant <strong>de</strong>s coûts du régime <strong>de</strong> retraite imputés au<br />

bénéfice net sont fonction <strong>de</strong> certaines hypothèses actuarielles et économiques qui, <strong>de</strong> par leur<br />

nature, sont assujetties à l’incertitu<strong>de</strong> relative à la mesure. Le calcul <strong>de</strong>s impôts sur les bénéfices<br />

futurs est fondé sur <strong>de</strong>s hypothèses qui sont assujetties à l’incertitu<strong>de</strong> quant au moment auquel les<br />

écarts temporaires <strong>de</strong>vraient se résorber et à quels taux d’imposition. En conséquence, les résultats<br />

réels pourraient différer <strong>de</strong> tous ces montants estimatifs à mesure que surviendront <strong>de</strong>s<br />

événements futurs.<br />

3. MODIFICATION DES CONVENTIONS COMPTABLES<br />

a) Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations<br />

Le 1 er janvier <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a adopté les nouvelles exigences <strong>de</strong> l’Institut Canadien<br />

<strong>de</strong>s Comptables Agréés (l’ « ICCA ») concernant la comptabilisation <strong>de</strong>s obligations liées à la<br />

mise hors service d’immobilisations (le chapitre 3110 du Manuel <strong>de</strong> l’ICCA). À l’adoption <strong>de</strong><br />

cette norme, Canadian Oil Sands a constaté <strong>une</strong> obligation liée à la mise hors service<br />

d’immobilisations et <strong>une</strong> augmentation correspondante <strong>de</strong>s immobilisations égale à la juste<br />

<strong>valeur</strong> estimative <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> 35,49 % <strong>de</strong> la Fiducie <strong>de</strong>s obligations liées à la mise hors service<br />

d’immobilisations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Les obligations <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> se <strong>rapport</strong>ent à<br />

la restauration <strong>de</strong> chaque site minier, et le montant total actualisé du passif est constaté aussitôt<br />

qu’est perturbé le terrain. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, l’obligation <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong> la Fiducie<br />

représentait le passif <strong>de</strong>s mines Base, North et Aurora North seulement. Avant l’adoption <strong>de</strong><br />

cette norme, le passif au titre <strong>de</strong>s frais futurs <strong>de</strong> remise en état était comptabilisé selon la<br />

métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’amortissement proportionnel au ren<strong>de</strong>ment, en fonction du total <strong>de</strong>s frais futurs<br />

estimatifs <strong>de</strong> remise en état et <strong>de</strong>s réserves prouvées.<br />

51 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Les exigences ont été adoptées rétroactivement, avec retraitement <strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’exercice<br />

précé<strong>de</strong>nt. L’adoption <strong>de</strong> cette norme a eu l’inci<strong>de</strong>nce suivante sur les sol<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’exercice<br />

précé<strong>de</strong>nt :<br />

31 décembre<br />

2003<br />

Bilans consolidés<br />

Augmentation <strong>de</strong>s immobilisations, montant net 0,1 $<br />

Diminution <strong>de</strong> l’obligation liée à la mise hors service d’immobilisations (12,8)<br />

Augmentation <strong>de</strong>s impôts sur les bénéfices à payer 4,4<br />

Augmentation <strong>de</strong>s bénéfices non répartis 8,5<br />

La nouvelle norme a entraîné <strong>une</strong> augmentation <strong>de</strong> 2,2 M$ du bénéfice net en 2003.<br />

L’augmentation du bénéfice net était constituée d’<strong>une</strong> diminution <strong>de</strong>s frais futurs <strong>de</strong> remise en<br />

état constatés en vertu <strong>de</strong> la convention comptable précé<strong>de</strong>nte, qui a été annulée en partie par<br />

<strong>une</strong> hausse <strong>de</strong> l’amortissement et <strong>de</strong> la charge <strong>de</strong> désactualisation par suite <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong>s<br />

nouvelles exigences. En <strong>2004</strong>, le sol<strong>de</strong> d’ouverture <strong>de</strong>s bénéfices non répartis a augmenté <strong>de</strong><br />

8,5 M$ et le bénéfice net a diminué <strong>de</strong> 2,2 M$. Les nouvelles immobilisations corporelles sont<br />

amorties <strong>de</strong> la même manière que les immobilisations existantes <strong>de</strong> la Fiducie. La <strong>valeur</strong><br />

du passif s’accroît selon les taux d’actualisation utilisés, et la charge <strong>de</strong> désactualisation est<br />

portée au bénéfice net. Les effets <strong>de</strong> l’adoption <strong>de</strong> la nouvelle norme sont reflétés dans le poste<br />

« Amortissement, épuisement et désactualisation » <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s résultats.<br />

b) Comptabilité <strong>de</strong> couverture<br />

Le 1 er janvier <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a adopté les nouvelles directives sur la comptabilité <strong>de</strong><br />

couverture présentées dans la Note d’orientation concernant la comptabilité n o 13 <strong>de</strong> l’ICCA,<br />

« Relations <strong>de</strong> couverture » (NOC-13). La NOC-13 établit certaines conditions pour l'application<br />

<strong>de</strong> la comptabilité <strong>de</strong> couverture. Conformément à la NOC-13, la Fiducie continue d’appliquer la<br />

comptabilité <strong>de</strong> couverture à ses couvertures <strong>de</strong> pétrole brut et <strong>de</strong> <strong>de</strong>vises, ce qui se traduit par<br />

l’inclusion <strong>de</strong>s gains ou <strong>de</strong>s pertes matérialisés à la liquidation d’<strong>une</strong> couverture dans le<br />

bénéfice net <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> pendant laquelle les éléments couverts sont liquidés. Par<br />

conséquent, l’adoption <strong>de</strong> la NOC-13 n’a eu auc<strong>une</strong> inci<strong>de</strong>nce sur les résultats financiers <strong>de</strong> la<br />

Fiducie liés à ces positions couvertes.<br />

Cependant, en vertu <strong>de</strong> la NOC-13, les positions <strong>de</strong> swaps <strong>de</strong> taux d’intérêt <strong>de</strong> la Fiducie qui<br />

étaient en cours au 1 er janvier <strong>2004</strong> ne répon<strong>de</strong>nt pas aux critères <strong>de</strong> couvertures et, par<br />

conséquent, la Fiducie a inscrit ces positions à leur juste <strong>valeur</strong> marchan<strong>de</strong> au 1 er janvier <strong>2004</strong>,<br />

ce qui a donné lieu à la constatation d’un gain reporté d’environ 4,9 M$. La juste <strong>valeur</strong><br />

marchan<strong>de</strong> a été comptabilisée en tant qu’augmentation <strong>de</strong>s autres actifs et passifs. Le sol<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> l’actif est réévalué chaque trimestre dans le but d’établir la juste <strong>valeur</strong> marchan<strong>de</strong> courante<br />

et toute variation <strong>de</strong> la <strong>valeur</strong> est portée au bénéfice net. En <strong>2004</strong>, la variation <strong>de</strong> la juste <strong>valeur</strong><br />

<strong>de</strong>s swaps <strong>de</strong> taux d’intérêt a consisté en <strong>une</strong> diminution <strong>de</strong> quelque 1,7 M$. La perte a été<br />

constatée en tant que réduction <strong>de</strong>s autres produits et est incluse dans le poste « Intérêts<br />

débiteurs, montant net » <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s résultats. Le sol<strong>de</strong> du passif est amorti au fur et à mesure<br />

que sont liquidés les swaps. Les swaps échoient le 15 mai 2007. Conformément à la NOC-13,<br />

les chiffres <strong>de</strong>s états financiers <strong>de</strong> l’exercice précé<strong>de</strong>nt n’ont pas été retraités.<br />

c) Rémunération à base d’actions<br />

Au cours du troisième trimestre <strong>de</strong> 2003, Canadian Oil Sands a adopté, sur <strong>une</strong> base<br />

rétroactive, la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> la juste <strong>valeur</strong> aux fins <strong>de</strong> la comptabilisation <strong>de</strong> la rémunération à<br />

base d’actions liée aux options, conformément aux nouvelles dispositions transitoires sur la<br />

rémunération à base d’actions publiées par l’ICCA. Les états financiers <strong>de</strong> Canadian Oil Sands<br />

<strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s antérieures n’ont pas été retraités.<br />

Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2003, <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> rémunération <strong>de</strong> 0,6 M$ ont été pris<br />

en compte dans les frais d’administration aux fins du calcul du bénéfice net <strong>de</strong> Canadian Oil<br />

52 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Sands, et le surplus d’apport présenté dans les capitaux propres a été majoré du même<br />

montant. Des charges au titre <strong>de</strong> la rémunération à base d’actions <strong>de</strong> 0,2 M$ liées aux options<br />

attribuées en 2002 ont été imputées au sol<strong>de</strong> d’ouverture <strong>de</strong>s bénéfices non répartis en 2003, et<br />

le surplus d’apport a été augmenté du même montant.<br />

4. ACQUISITION DE PARTICIPATIONS DANS SYNCRUDE<br />

a) Le 28 février 2003, Canadian Oil Sands a acquis, auprès d’EnCana Corporation (« EnCana »),<br />

<strong>une</strong> participation indirecte <strong>de</strong> 10 % dans Syncru<strong>de</strong> pour <strong>une</strong> contrepartie en espèces d’environ<br />

1,05 G$, avec date <strong>de</strong> prise d’effet le 1 er février 2003. À ce moment, Canadian Oil Sands a<br />

également obtenu <strong>une</strong> option visant l’achat, selon <strong>de</strong>s modalités similaires, <strong>de</strong> la participation<br />

restante <strong>de</strong> 3,75 % d’EnCana dans Syncru<strong>de</strong> et d’<strong>une</strong> re<strong>de</strong>vance dérogatoire brute (RDB) <strong>de</strong><br />

6 % sur <strong>une</strong> autre participation indirecte <strong>de</strong> 1,25 % <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> dans certaines concessions<br />

détenues par <strong>une</strong> société pétrolière et gazière indépendante. Cette option a été levée en juin<br />

2003.<br />

b) Le 10 juillet 2003, Canadian Oil Sands a conclu l’achat <strong>de</strong> la participation restante d’EnCana<br />

dans Syncru<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la RDB pour <strong>une</strong> contrepartie en espèces d’environ 430 M$. La date <strong>de</strong><br />

prise d’effet <strong>de</strong> cette opération a été le 1 er février 2003.<br />

Les acquisitions ont été comptabilisées comme un achat d’actifs conformément aux PCGR du<br />

Canada. Le prix d’acquisition, y compris les ajustements du fonds <strong>de</strong> roulement et du prix<br />

d’acquisition, a été réparti comme suit entre les actifs et les passifs :<br />

Actif net acquis et passif pris en charge<br />

Acquisition<br />

en février 1)<br />

Acquisition<br />

en juillet 2)<br />

Total <strong>de</strong>s<br />

acquisitions<br />

en 2003<br />

Immobilisations corporelles 1 403,8 $ 453,3 $ 1 857,1 $<br />

Fonds <strong>de</strong> roulement déficitaire (29,9) (0,5)<br />

3)<br />

(30,4)<br />

Avantages sociaux futurs et autres passifs (44,1) (16,1) (60,2)<br />

Obligation liée à la mise hors service<br />

d’immobilisations (15,3) (6,8) (22,1)<br />

Impôts sur les bénéfices futurs (267,0) -<br />

4)<br />

(267,0)<br />

1 047,5 $ 429,9 $ 1 477,4 $<br />

Contrepartie<br />

Espèces 1 041,0 $ 429,9 $ 1 470,9 $<br />

Frais liés à l’acquisition 6,5 -<br />

5)<br />

6,5<br />

1 047,5 $ 429,9 $ 1 477,4 $<br />

1) Acquisition, le 28 février 2003, d’<strong>une</strong> participation <strong>de</strong> 10 % auprès d’EnCana.<br />

2) Acquisition d’<strong>une</strong> participation <strong>de</strong> 3,75 % et d’<strong>une</strong> RDB <strong>de</strong> 6 % auprès d’EnCana, conformément à la convention<br />

d’option. L’acquisition a été conclue le 10 juillet 2003.<br />

3) Le fonds <strong>de</strong> roulement déficitaire comprend l’encaisse acquise d’un montant d’environ 2,1 M$.<br />

4) Aucun impôt sur les bénéfices futurs n’a été inscrit en <strong>rapport</strong> avec l’acquisition <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong> 3,75 % en 2003,<br />

puisque celle-ci était détenue par <strong>une</strong> société en nom collectif et appartenait à <strong>une</strong> fiducie.<br />

5) Les frais liés à l’acquisition ont été négligeables, puisque la plupart d’entre eux découlaient déjà <strong>de</strong> l’acquisition <strong>de</strong> la<br />

participation <strong>de</strong> 10 %.<br />

53 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


5. STOCKS<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Matières et fournitures 45,1 $ 42,2 $<br />

Produits et contenu <strong>de</strong> ligne 12,0 15,2<br />

57,1 $ 57,4 $<br />

6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES, MONTANT NET<br />

31 décembre <strong>2004</strong> Coût<br />

Épuisement et<br />

amortissement<br />

cumulé<br />

Valeur<br />

comptable<br />

nette<br />

Immobilisations corporelles 5 438,9 $ 644,5 $ 4 794,4 $<br />

Autres immobilisations 0,8 0,4 0,4<br />

5 439,7 $ 644,9 $ 4 794,8 $<br />

31 décembre 2003<br />

Immobilisations corporelles 4 496,8 $ 474,4 $ 4 022,4 $<br />

Autres immobilisations 0,8 0,2 0,6<br />

4 497,6 $ 474,6 $ 4 023,0 $<br />

L’amortissement, épuisement et désactualisation est constitué <strong>de</strong>s montants suivants pour<br />

l’exercice terminé le 31 décembre :<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Amortissement et épuisement 170,3 $ 91,7 $<br />

Désactualisation 1,6 0,8<br />

171,9 $ 92,5 $<br />

En <strong>2004</strong>, la Fiducie a amorti ses immobilisations corporelles d’après ses réserves prouvées et<br />

probables. Le changement apporté aux estimations en <strong>2004</strong> pour inclure les réserves probables a<br />

nettement fait augmenter le taux d’amortissement et d’épuisement <strong>de</strong> <strong>2004</strong> par <strong>rapport</strong> à 2003,<br />

puisque tous les frais <strong>de</strong> la phase 3, notamment les frais <strong>de</strong> mise en <strong>valeur</strong> futurs, ont été inclus<br />

dans le taux d’amortissement et d’épuisement <strong>de</strong> <strong>2004</strong>. En 2003, seules les réserves prouvées et<br />

les frais <strong>de</strong> mise en <strong>valeur</strong> futurs liés à la mise en <strong>valeur</strong> <strong>de</strong> ces réserves étaient inclus dans le<br />

calcul du taux d’amortissement et d’épuisement. En 2003, ce taux a été calculé au début <strong>de</strong> l’année<br />

et a été par la suite ajusté en mars et en juillet 2003 pour tenir compte <strong>de</strong>s acquisitions <strong>de</strong>s<br />

participations <strong>de</strong> 10 % et <strong>de</strong> 3,75 %. Le total <strong>de</strong>s frais d’expansion <strong>de</strong> la phase 3, soit environ<br />

0,5 G$, a été exclu du montant net <strong>de</strong> l’actif amortissable au 1 er janvier 2003 pour déterminer le taux<br />

d’amortissement et d’épuisement <strong>de</strong> 2003 et il a été ajusté au 1 er mars et au 1 er juillet pour tenir<br />

compte <strong>de</strong>s acquisitions <strong>de</strong> participations.<br />

7. AVANTAGES SOCIAUX FUTURS ET AUTRES PASSIFS<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Avantages sociaux futurs a) 93,3 $ 90,6 $<br />

Autres 6,0 3,7<br />

99,3 $ 94,3 $<br />

Moins la partie à court terme constituée <strong>de</strong> :<br />

Autres (compris dans les comptes créditeurs et charges à payer) (0,2) (0,6)<br />

Avantages sociaux futurs (7,2) (6,1)<br />

91,9 $ 87,6 $<br />

54 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


a) Avantages sociaux futurs<br />

Syncru<strong>de</strong> Canada offre un régime <strong>de</strong> retraite à prestations déterminées et <strong>de</strong>ux régimes <strong>de</strong> retraite<br />

à cotisations déterminées qui procurent <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> retraite, <strong>de</strong>s avantages<br />

complémentaires <strong>de</strong> retraite et <strong>de</strong>s avantages postérieurs à l’emploi à la majorité <strong>de</strong> ses<br />

salariés. Les avantages postérieurs à l’emploi comprennent certaines in<strong>de</strong>mnités d’assurancesanté<br />

et d’assurance-vie pour les employés retraités, leurs bénéficiaires et leurs personnes à<br />

charge assurables.<br />

Régime à prestations déterminées<br />

Aux fins <strong>de</strong> comptabilité, Syncru<strong>de</strong> calcule son obligation au titre <strong>de</strong>s prestations constituées et<br />

la juste <strong>valeur</strong> <strong>de</strong>s actifs du régime <strong>de</strong> retraite au 31 décembre <strong>de</strong> chaque exercice. La plus<br />

récente évaluation actuarielle <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> retraite aux fins <strong>de</strong> la capitalisation a été faite au<br />

31 décembre 2003 et la prochaine évaluation requise sera effectuée au 31 décembre 2006.<br />

Compte tenu <strong>de</strong> sa participation <strong>de</strong> 35,49 % aux 31 décembre <strong>2004</strong> et 2003, la quote-part <strong>de</strong><br />

Canadian Oil Sands <strong>de</strong>s charges à payer au titre du régime <strong>de</strong> retraite à prestations<br />

déterminées <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada est constituée <strong>de</strong> sa quote-part <strong>de</strong> l’obligation au titre <strong>de</strong>s<br />

prestations constituées <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada, laquelle est partiellement contrebalancée par sa<br />

quote-part <strong>de</strong>s actifs du régime <strong>de</strong> retraite à prestations déterminées <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada.<br />

Cette quote-part s’établit comme suit :<br />

55 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Régime <strong>de</strong> prestations<br />

<strong>de</strong> retraite<br />

Autres régimes<br />

<strong>de</strong> prestations<br />

Total<br />

<strong>2004</strong> 2003 <strong>2004</strong> 2003 <strong>2004</strong> 2003<br />

Obligation au titre <strong>de</strong>s<br />

prestations<br />

constituées<br />

Sol<strong>de</strong> au début <strong>de</strong><br />

l’exercice 351,2 $ 184,9 $ 33,3 $ 17,9 $ 384,5 $ 202,8 $<br />

Acquises 1 - 117,0 - 11,3 - 128,3<br />

Coût <strong>de</strong>s services<br />

rendus au cours<br />

<strong>de</strong> l’exercice 14,8 12,7 0,9 0,8 15,7 13,5<br />

Intérêts débiteurs 21,2 19,7 2,0 1,9 23,2 21,6<br />

Transférée 2,4 - - - 2,4 -<br />

Prestations versées (11,6) (10,4) (1,2) (1,1) (12,8) (11,5)<br />

Perte actuarielle 33,8 27,3 3,0 2,5 36,8 29,8<br />

Sol<strong>de</strong> à la fin <strong>de</strong><br />

l’exercice 411,8 $ 351,2 $ 38,0 $ 33,3 $ 449,8 $ 384,5 $<br />

Juste <strong>valeur</strong> <strong>de</strong>s actifs<br />

du régime<br />

Juste <strong>valeur</strong><br />

actuarielle au<br />

début <strong>de</strong><br />

l’exercice 213,1 $ 111,1 $ - $ - $ 213,1 $ 111,1 $<br />

Acquises 1 - 70,3 - - - 70,3<br />

Ren<strong>de</strong>ment réel<br />

<strong>de</strong>s actifs du<br />

régime 22,8 32,7 - - 22,8 32,7<br />

Cotisations<br />

patronales 20,0 8,9 - - 20,0 8,9<br />

Cotisations –<br />

transferts 2,4 - - - 2,4 -<br />

Prestations versées (11,0) (9,9) - - (11,0) (9,9)<br />

Juste <strong>valeur</strong><br />

actuarielle à la<br />

fin <strong>de</strong> l’exercice 247,3 213,1 - - 247,3 213,1<br />

Situation <strong>de</strong> la<br />

structure du capital<br />

– déficit du régime (164,5) (138,1) (38,0) (33,3) (202,5) (171,4)<br />

Perte actuarielle nette<br />

non amortie 2 99,8 74,0 8,2 5,4 108,0 79,4<br />

Coût non amorti <strong>de</strong>s<br />

services passés 2 1,2 1,4 - - 1,2 1,4<br />

Passif au titre <strong>de</strong>s<br />

prestations<br />

constituées (63,5) $ (62,7) $ (29,8) $ (27,9) $ (93,3) $ (90,6) $<br />

1 Canadian Oil Sands a assumé l’obligation au titre <strong>de</strong>s prestations aux salariés liée à la participation directe<br />

supplémentaire <strong>de</strong> 13,75 % acquise d’EnCana en 2003.<br />

2 Amortissement sur la durée moyenne estimative du reste <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> d’activité <strong>de</strong>s salariés couverts par le<br />

régime, qui est généralement <strong>de</strong> 13 ans.<br />

La répartition <strong>de</strong>s actifs du régime <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada au 31 décembre s’établit comme suit :<br />

Pourcentage <strong>de</strong>s actifs du régime<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Titres <strong>de</strong> participation 70 % 72 %<br />

Titres d’emprunt 30 28<br />

100 % 100 %<br />

56 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Composantes du coût du régime à prestations déterminées<br />

Régime <strong>de</strong> prestations<br />

<strong>de</strong> retraite<br />

Autres régimes<br />

<strong>de</strong> prestations<br />

Total<br />

<strong>2004</strong> 2003 <strong>2004</strong> 2003 <strong>2004</strong> 2003<br />

Coût <strong>de</strong>s services<br />

rendus au cours <strong>de</strong><br />

l’exercice 14,8 $ 11,5 $ 0,9 $ 0,8 $ 15,7 $ 12,3 $<br />

Intérêts débiteurs 21,2 19,7 2,0 1,9 23,2 21,6<br />

Ren<strong>de</strong>ment réel <strong>de</strong>s<br />

actifs du régime (22,8) (32,7) - - (22,8) (32,7)<br />

Perte actuarielle 33,8 27,3 3,0 2,5 36,8 29,8<br />

Éléments <strong>de</strong>s coûts liés<br />

aux avantages<br />

sociaux futurs<br />

compte non tenu<br />

<strong>de</strong>s ajustements<br />

apportés en vue <strong>de</strong><br />

constater la nature à<br />

long terme <strong>de</strong>s<br />

coûts liés aux<br />

avantages sociaux<br />

futurs 47,0 $ 25,8 $ 5,9 $ 5,2 $ 52,9 $ 31,0 $<br />

Ajustements apportés<br />

en vue <strong>de</strong> constater<br />

la nature à long<br />

terme <strong>de</strong>s coûts liés<br />

aux avantages<br />

sociaux futurs<br />

Différence entre le<br />

ren<strong>de</strong>ment prévu et<br />

le ren<strong>de</strong>ment réel<br />

<strong>de</strong>s actifs du régime 4,4 16,4 - - 4,4 16,4<br />

Différence entre la<br />

perte actuarielle<br />

constatée pour<br />

l’exercice et la perte<br />

actuarielle réelle sur<br />

l’obligation au titre<br />

<strong>de</strong>s prestations<br />

constituées pour<br />

l’exercice (30,1) (23,6) (2,8) (2,4) (32,9) (26,0)<br />

Différence entre<br />

l’amortissement <strong>de</strong>s<br />

coûts <strong>de</strong>s<br />

prestations au titre<br />

<strong>de</strong>s services passés<br />

pour l’exercice et les<br />

modifications du<br />

régime actuel pour<br />

l’exercice 0,1 0,2 - - 0,1 0,2<br />

(25,6) (7,0) (2,8) (2,4) (28,4) (9,4)<br />

Coûts <strong>de</strong>s prestations<br />

<strong>de</strong> retraite<br />

constatés dans le<br />

bénéfice net 21,4 $ 18,8 $ 3,1 $ 2,8 $ 24,5 $ 21,6 $<br />

Total <strong>de</strong>s paiements en espèces<br />

La quote-part <strong>de</strong> Canadian Oil Sands du total <strong>de</strong>s paiements en espèces <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> au titre <strong>de</strong>s<br />

avantages sociaux futurs pour <strong>2004</strong>, qui sont constitués <strong>de</strong>s espèces cotisées par Syncru<strong>de</strong> à son<br />

régime <strong>de</strong> retraite par capitalisation, <strong>de</strong>s espèces pour financer les prestations <strong>de</strong> retraite en<br />

excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s limites du régime enregistré, <strong>de</strong>s paiements en espèces directement versés aux<br />

bénéficiaires au titre <strong>de</strong>s autres régimes <strong>de</strong> prestations par capitalisation partielle et <strong>de</strong>s espèces<br />

57 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


contribuées à ses régimes <strong>de</strong> retraite à cotisations déterminées, s’est élevée à 23,5 M$ (10,6 M$ en<br />

2003) d’après sa participation à 35,49 % en <strong>2004</strong> et sa participation directe variable en 2003.<br />

Principales hypothèses<br />

Les principales hypothèses adoptées pour le calcul <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada au titre<br />

<strong>de</strong>s prestations constituées sont les suivantes :<br />

Régime <strong>de</strong> prestations<br />

<strong>de</strong> retraite<br />

Autres régimes<br />

<strong>de</strong> prestations<br />

<strong>2004</strong> 2003 <strong>2004</strong> 2003<br />

Obligation au titre <strong>de</strong>s prestations<br />

constituées au 31 décembre :<br />

Taux d’actualisation 5,75 % 6,0 % 5,75 % 6,0 %<br />

Taux d’augmentation <strong>de</strong>s salaires 4,0 % 4,0 % 4,0 % 4,0 %<br />

Charges au titre <strong>de</strong>s prestations pour<br />

l’exercice terminé le 31 décembre :<br />

Taux d’actualisation 6,0 % 6,5 % 6,0 % 6,5 %<br />

Taux <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment à long terme prévu <strong>de</strong><br />

l’actif <strong>de</strong>s régimes 8,5 % 9,0 % s.o. s.o.<br />

Taux d’augmentation <strong>de</strong>s salaires 4,0 % 4,0 % 4,0 % 4,0 %<br />

À <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong> mesure, un taux <strong>annuel</strong> d’augmentation du coût <strong>de</strong>s régimes d’assurance-maladie<br />

complémentaire <strong>de</strong> 10 % a été supposé pour <strong>2004</strong>, diminué <strong>de</strong> 0,5 % chaque année par la suite pour<br />

atteindre un taux final <strong>de</strong> 5 %. De plus, <strong>de</strong>s taux <strong>annuel</strong>s d’augmentation <strong>de</strong> 3 % pour les primes<br />

d’assurance-maladie en Alberta et <strong>de</strong> 4 % pour les soins <strong>de</strong>ntaires ont été pris en compte.<br />

Analyse <strong>de</strong> sensibilité<br />

Les taux tendanciels hypothétiques <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé ont un effet important sur les montants inscrits<br />

au titre <strong>de</strong>s régimes d’assurance-maladie. Une variation <strong>de</strong> 1 % <strong>de</strong>s taux tendanciels hypothétiques<br />

<strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé aurait les effets suivants sur les résultats <strong>de</strong> Canadian Oil Sands <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, d’après<br />

sa participation directe <strong>de</strong> 35,49 % dans Syncru<strong>de</strong> :<br />

Augmentation<br />

Diminution<br />

Total du coût <strong>de</strong>s services rendus au cours <strong>de</strong> l’exercice et <strong>de</strong>s<br />

intérêts débiteurs 0,4 $ (0,4) $<br />

Obligation au titre <strong>de</strong>s prestations constituées 4,3 $ (3,8) $<br />

Régimes <strong>de</strong> retraite à cotisations déterminées<br />

La quote-part <strong>de</strong> Canadian Oil Sands du total <strong>de</strong>s charges à payer au titre du régime à prestations<br />

déterminées <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> Canada en <strong>2004</strong> et 2003, compte tenu <strong>de</strong> sa participation <strong>de</strong> 35,49 % en<br />

<strong>2004</strong> et <strong>de</strong> sa participation directe variable en 2003, s’est élevée à 1,7 M$ et à 1,4 M$,<br />

respectivement.<br />

8) FACILITÉS DE CRÉDIT BANCAIRE<br />

Facilité <strong>de</strong> crédit<br />

Facilité <strong>de</strong> crédit renouvelable prorogeable a) 20,0 $<br />

Marge <strong>de</strong> crédit b) 25,0<br />

Facilité <strong>de</strong> crédit à l’exploitation c) 225,0<br />

Facilité <strong>de</strong> crédit à l’exploitation d) 415,0<br />

685,0 $<br />

a) La facilité à terme renouvelable et prorogeable <strong>de</strong> 20 M$ est <strong>une</strong> facilité <strong>de</strong> un an pouvant<br />

être renouvelée pour <strong>une</strong> autre pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans échéant le 28 juin 2005. Elle peut être<br />

58 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


prorogée sur <strong>une</strong> base <strong>annuel</strong>le, avec l’assentiment <strong>de</strong> la banque. Les montants prélevés sur<br />

cette facilité portent intérêt à un taux variable fondé sur celui <strong>de</strong>s acceptations bancaires,<br />

majoré d’un écart en fonction <strong>de</strong> la qualité du crédit. Les montants inutilisés sont assujettis à<br />

<strong>une</strong> commission d’engagement.<br />

b) La marge <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> 25 M$ est <strong>une</strong> facilité <strong>de</strong> lettres <strong>de</strong> crédit renouvelable <strong>de</strong> un an. Les<br />

lettres <strong>de</strong> crédit tirées sur la facilité arrivent à échéance le 30 e jour d’avril chaque année et sont<br />

automatiquement renouvelées, à moins qu’elles ne soient annulées par Canadian Oil Sands ou<br />

par l’institution financière qui fournit la facilité dans les 60 jours précédant l’échéance. Les<br />

lettres <strong>de</strong> crédit émises en vertu <strong>de</strong> cette facilité portent intérêt à un taux qui est fonction <strong>de</strong> la<br />

qualité du crédit.<br />

Tel qu’il est indiqué à la note 20, <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> crédit d’environ 38 M$ ont été tirées sur la<br />

facilité à terme renouvelable prorogeable ainsi que sur la marge <strong>de</strong> crédit.<br />

c) La facilité <strong>de</strong> crédit à l’exploitation <strong>de</strong> 225 M$ est un crédit d’<strong>une</strong> durée <strong>de</strong> 364 jours,<br />

renouvelable et prorogeable, qui peut être renouvelé pour <strong>une</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans échéant le<br />

22 mars 2006. Les montants prélevés sur cette facilité portent intérêt à un taux variable fondé<br />

sur celui <strong>de</strong>s acceptations bancaires, majoré d’un écart en fonction <strong>de</strong> la qualité du crédit. Les<br />

montants inutilisés sont assujettis à <strong>une</strong> commission d’engagement.<br />

d) La facilité <strong>de</strong> crédit à l’exploitation <strong>de</strong> 415 M$ consiste en <strong>une</strong> tranche <strong>de</strong> 138 M$ d’<strong>une</strong> durée<br />

<strong>de</strong> 364 jours, qui est renouvelable et prorogeable et qui peut être renouvelée pour <strong>une</strong> pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans arrivant à échéance le 24 juin 2005, et en <strong>une</strong> tranche à terme <strong>de</strong> 277 M$ d’<strong>une</strong><br />

durée <strong>de</strong> trois ans, qui est prorogeable et qui arrive à échéance le 2 juillet 2007. Les montants<br />

prélevés sur cette facilité portent intérêt à un taux variable fondé sur celui <strong>de</strong>s acceptations<br />

bancaires, majoré d’un écart en fonction <strong>de</strong> la qualité du crédit. Les montants inutilisés sont<br />

assujettis à <strong>une</strong> commission d’engagement.<br />

e) Auc<strong>une</strong> <strong>de</strong>s facilités <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> la Fiducie n’est garantie. Ces ententes <strong>de</strong> crédit<br />

renferment <strong>de</strong>s clauses restrictives types qui limitent la capacité <strong>de</strong> Canadian Oil Sands à<br />

vendre la totalité ou la quasi-totalité <strong>de</strong> ses actifs ou <strong>de</strong> modifier la nature <strong>de</strong> ses activités. De<br />

plus, Canadian Oil Sands a convenu <strong>de</strong> maintenir son ratio <strong>de</strong>tte <strong>de</strong> premier rang/capitaux<br />

permanents en <strong>de</strong>çà d’un quotient <strong>de</strong> 0,55 à 1,0 et son ratio <strong>de</strong>tte totale/total <strong>de</strong>s capitaux<br />

permanents à un quotient <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 0,60 à 1,0 et <strong>de</strong> restreindre les distributions au moyen<br />

<strong>de</strong>s paiements <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vances qui lui sont versés par la filiale active <strong>de</strong> la Fiducie, Canadian Oil<br />

Sands Limited (« COSL »), si COSL cesse d’avoir <strong>de</strong>s cotes <strong>de</strong> solvabilité élevées.<br />

Au 31 décembre <strong>2004</strong>, un montant <strong>de</strong> 18,7 M$ avait été prélevé sur les facilités <strong>de</strong> crédit à<br />

l’exploitation et est pris en compte dans la <strong>de</strong>tte à long terme figurant dans le bilan consolidé.<br />

9. DETTE À LONG TERME<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Billets à moyen terme, 3,95 %, échéant le 15 janvier 2007 a) 175,0 $ - $<br />

Billets à moyen terme, à taux variable, échéant le 15 janvier 2007 a) 20,0 -<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 7,625 %, échéant le 15 mai 2007 b) 84,2 90,4<br />

Billets à moyen terme, 5,75 %, échéant le 9 avril 2008 c) 150,0 150,0<br />

Billets à moyen terme, 5,55 %, échéant le 29 juin 2009 d) 200,0 -<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 4,8 %, échéant le 10 août 2009 e) 300,9 -<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 5,8 %, échéant le 15 août 2013 f) 361,1 387,7<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 7,9 %, échéant le 1 er septembre 2021 g) 300,9 323,1<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 8,2 %, échéant le 1 er avril 2027 h) 89,0 95,6<br />

Facilités <strong>de</strong> crédit utilisées, sauf les lettres <strong>de</strong> crédit (note 8) 18,7 390,6<br />

1 699,8 $ 1 437,4 $<br />

Tous les billets à moyen terme et <strong>de</strong> premier rang <strong>de</strong> Canadian Oil Sands ne sont pas garantis, ont<br />

égalité <strong>de</strong> rang avec les autres titres d’emprunt <strong>de</strong> premier rang non garantis <strong>de</strong> COSL et<br />

59 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


contiennent certaines clauses restrictives, notamment <strong>de</strong>s restrictions sur la vente <strong>de</strong>s actifs et<br />

l’attribution <strong>de</strong> privilèges ou autres sûretés. Les billets à moyen terme sont garantis par la Fiducie.<br />

a) Billets à moyen terme à 3,95 % et à taux variable<br />

Le 15 janvier <strong>2004</strong>, COSL a émis <strong>de</strong>s billets à moyen terme non garantis <strong>de</strong> 20 M$ portant intérêt<br />

à un taux variable, ainsi que <strong>de</strong>s billets à moyen terme non garantis <strong>de</strong> 175 M$ portant intérêt au<br />

taux <strong>de</strong> 3,95 %. Les titres à taux fixe ont été échangés contre <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> créance à taux<br />

variable par voie <strong>de</strong> conventions <strong>de</strong> swap <strong>de</strong> taux d’intérêt (se reporter à la note 17b)ii)). Les<br />

billets à moyen terme portant intérêt à taux variable et ceux portant intérêt à 3,95 % viennent à<br />

échéance le 15 janvier 2007. L’intérêt sur les billets à 3,95 % est payable tous les six mois, soit le<br />

15 janvier et le 15 juillet, alors que l’intérêt sur les billets à taux variable est payable tous les<br />

trimestres, soit le 15 janvier, le 15 avril, le 15 juillet et le 15 octobre.<br />

b) Billets <strong>de</strong> premier rang à 7,625 %<br />

Le 20 mai 1997, COSL a émis <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> premier rang <strong>de</strong> 70 M$ US portant intérêt au taux <strong>de</strong><br />

7,625 %. Ces billets arrivent à échéance le 15 mai 2007. Des conventions <strong>de</strong> swap <strong>de</strong> taux d’intérêt<br />

(se reporter à la note 17 b)i)) ont été conclues afin <strong>de</strong> convertir le taux d’intérêt <strong>de</strong> ces billets en un<br />

taux fixe <strong>de</strong> 5,95 % avec paiements en dollars US. L’intérêt sur ces billets est payable<br />

semestriellement, soit le 15 mai et le 15 novembre.<br />

c) Billets à moyen terme à 5,75 %<br />

Le 8 avril 2003, COSL a émis <strong>de</strong>s billets à moyen terme non garantis <strong>de</strong> 150 M$ portant intérêt<br />

au taux <strong>de</strong> 5,75 %. Ces billets viennent à échéance le 9 avril 2008. L’intérêt sur ces billets est<br />

payable <strong>de</strong>ux fois l’an, soit le 9 avril et le 9 octobre.<br />

d) Billets à moyen terme à 5,55 %<br />

Le 29 juin <strong>2004</strong>, COSL a émis <strong>de</strong>s billets à moyen terme non garantis <strong>de</strong> 200 M$ portant intérêt<br />

au taux <strong>de</strong> 5,55 %. Ces billets viennent à échéance le 29 juin 2009. L’intérêt sur ces billets est<br />

payable <strong>de</strong>ux fois l’an, soit le 29 juin et le 29 décembre.<br />

e) Billets <strong>de</strong> premier rang à 4,8 %<br />

Le 9 août <strong>2004</strong>, COSL a émis <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> premier rang <strong>de</strong> 250 M$ US portant intérêt au taux <strong>de</strong><br />

4,8 %. Ces billets arrivent à échéance le 10 août 2009. L’intérêt s’y <strong>rapport</strong>ant est payable<br />

semestriellement, soit le 10 février et le 10 août.<br />

f) Billets <strong>de</strong> premier rang à 5,8 %<br />

Le 6 août 2003, COSL a émis <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> premier rang <strong>de</strong> 300 M$ US portant intérêt au taux<br />

<strong>de</strong> 5,8 %. Les billets viennent à échéance le 15 août 2013. L’intérêt sur ces billets est payables<br />

<strong>de</strong>ux fois l’an, soit le 15 février et le 15 août.<br />

g) Billets <strong>de</strong> premier rang à 7,9 %<br />

Le 24 août 2001, COSL a émis <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> premier rang <strong>de</strong> 250 M$ US portant intérêt au taux<br />

<strong>de</strong> 7,9 %. Ces billets viennent à échéance le 1 er septembre 2021. L’intérêt sur ces billets est<br />

payable semestriellement, soit le 1 er mars et le 1 er septembre.<br />

60 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


h) Billets <strong>de</strong> premier rang à 8,2 %<br />

Le 4 avril 1997, COSL a émis <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> premier rang <strong>de</strong> 75 M$ US portant intérêt au taux <strong>de</strong><br />

8,2 %. Ces billets viennent à échéance le 1 er avril 2027 et COSL en a rachetés pour 1,05 M$ US<br />

en 2000. L’intérêt s’y <strong>rapport</strong>ant est payable <strong>de</strong>ux fois l’an, soit le 1 er avril et le 1 er octobre.<br />

i) Les versements minimums futurs à effectuer en vertu <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte à long terme s’établissent<br />

comme suit :<br />

2006 1 18,7 $<br />

2007 279,2<br />

2008 150,0<br />

2009 500,9<br />

Par la suite 751,0<br />

1 699,8 $<br />

1<br />

Aucun remboursement sur l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte n’est exigible en 2005. En vertu <strong>de</strong>s présentes modalités, l’encours<br />

sur la facilité <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> Canadian Oil Sands au 31 décembre <strong>2004</strong> sera remboursable en 2006.<br />

10. OBLIGATIONS LIÉES À LA MISE HORS SERVICE D’IMMOBILISATIONS<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Obligation liée à la mise hors service d’immobilisations<br />

au début <strong>de</strong> l’exercice 44,7 $ 45,0 $<br />

Règlement <strong>de</strong> passif (2,2) (1,1)<br />

Charge <strong>de</strong> désactualisation 1,6 0,8<br />

Obligation liée à la mise hors service d’immobilisations<br />

à la fin <strong>de</strong> l’exercice 44,1 $ 44,7 $<br />

La Fiducie et tous les autres propriétaires <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> sont responsables <strong>de</strong> leur part respective<br />

<strong>de</strong>s obligations d’ordre environnemental liées à la remise en état <strong>de</strong> la coentreprise Syncru<strong>de</strong> au<br />

moment <strong>de</strong> l’abandon. Depuis le 1 er janvier <strong>2004</strong>, la Fiducie a adopté rétroactivement la nouvelle<br />

recommandation <strong>de</strong> l’ICCA relativement à la comptabilisation <strong>de</strong>s obligations d’ordre<br />

environnemental tel qu’il est mentionné à la note 3 a). Le total <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie estimatifs non<br />

actualisés requis pour acquitter la part <strong>de</strong> la Fiducie à l’égard <strong>de</strong> l’obligation s’établit à 275 M$<br />

(277 M$ en 2003), et il a été actualisé à l’ai<strong>de</strong> d’un taux sans risque ajusté en fonction <strong>de</strong> la qualité<br />

du crédit <strong>de</strong> 6,75 %. La Fiducie prévoit que ces dépenses seront engagées au cours <strong>de</strong>s<br />

45 prochaines années et que la majorité d’entre elles ne le seront pas avant 30 ans, soit au moment<br />

où les frais <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong> la mine Aurora North <strong>de</strong>vraient être engagés.<br />

Les installations <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> ont <strong>une</strong> durée <strong>de</strong> vie indéterminée et, par conséquent, il<br />

est impossible <strong>de</strong> déterminer, au prix d’un effort raisonnable, la juste <strong>valeur</strong> <strong>de</strong>s obligations liées à<br />

la mise hors service <strong>de</strong>s immobilisations connexes. Aussi, il n’est pas possible d’établir actuellement<br />

le montant <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s blocs <strong>de</strong> soufre <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, s’il y a lieu, ni le moment<br />

auquel ils seront engagés. Les obligations liées à la mise hors service <strong>de</strong>s immobilisations se<br />

<strong>rapport</strong>ant aux installations <strong>de</strong> traitement et aux blocs <strong>de</strong> soufre seront portées aux résultats <strong>de</strong><br />

l’exercice au cours duquel les montants et les dates <strong>de</strong> règlement pourront être raisonnablement<br />

établis.<br />

Les dépenses seront financées au moyen <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie provenant <strong>de</strong> l’exploitation <strong>de</strong> la<br />

Fiducie et <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong> fiducie <strong>de</strong> remise en état. En <strong>2004</strong>, la part <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Fiducie<br />

dans les dépenses relativement à Syncru<strong>de</strong> s’est élevée à 2,2 M$ (1,1 M$ en 2003). La Fiducie<br />

dépose 0,1322 $ par baril produit et attribuable à sa participation directe <strong>de</strong> 35,49 % dans <strong>de</strong>s<br />

fiducies <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s sites miniers, lesquelles sont établies pour permettre aux filiales<br />

61 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


actives <strong>de</strong> s’acquitter <strong>de</strong> leur part <strong>de</strong>s obligations en matière <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong><br />

remise en état <strong>de</strong>s sites. Les comptes <strong>de</strong> fiducie <strong>de</strong> remise en état pour la participation directe <strong>de</strong><br />

13,75 % acquise par la Fiducie en 2003 n’existait pas avant l’acquisition par la Fiducie. Au<br />

31 décembre <strong>2004</strong>, compte tenu <strong>de</strong>s intérêts gagnés sur les comptes, le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong><br />

fiducie <strong>de</strong> remise en état s’établissait à 21 M$.<br />

En outre, la Fiducie a posté à la province <strong>de</strong> l’Alberta <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> 38 M$ (31 M$ en<br />

2003) afin d’assurer sa quote-part <strong>de</strong>s obligations ultimes <strong>de</strong>s participants à la coentreprise<br />

Syncru<strong>de</strong> en ce qui a trait à la remise en état <strong>de</strong>s sites.<br />

11. GAINS DE COUVERTURE DE CHANGE REPORTÉS<br />

Canadian Oil Sands est exposée aux fluctuations du taux <strong>de</strong> change entre le dollar américain et le<br />

dollar canadien. En 1996, elle a conclu <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> change pour fixer le taux <strong>de</strong><br />

change <strong>de</strong>s années à venir. En 1999, Canadian Oil Sands a liquidé diverses positions et échangé le<br />

gain qui en a résulté contre <strong>de</strong>s ajustements aux modalités d’autres contrats <strong>de</strong> change. Aux fins <strong>de</strong><br />

la comptabilité, ce gain sera constaté dans les revenus au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2006 à 2016, soit<br />

la pério<strong>de</strong> au cours <strong>de</strong> laquelle les contrats <strong>de</strong> couverture auraient expiré s’ils n’avaient pas été<br />

liquidés (note 17 a)).<br />

En <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a touché <strong>de</strong>s paiements totalisant 5,7 M$ (5,4 M$ en 2003) liés au gain non<br />

constaté découlant d’un report cumulatif <strong>de</strong> 27,6 M$ <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> change.<br />

12. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES<br />

Les paiements reçus par la Fiducie sous forme <strong>de</strong> paiements <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vance, d’intérêt, <strong>de</strong><br />

divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> distributions ou d’autre revenu <strong>de</strong> ses filiales constitue un revenu imposable <strong>de</strong> la<br />

Fiducie. Comme la Fiducie a le droit <strong>de</strong> déduire son coût d’acquisition <strong>de</strong> la re<strong>de</strong>vance, ses frais<br />

d’administration et ses distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts jusqu’à concurrence <strong>de</strong> son revenu<br />

imposable, elle ne prévoit pas <strong>de</strong>voir verser d’impôts sur le revenu pendant l’exercice courant ou dans<br />

un avenir prévisible.<br />

En préparant ses déclarations <strong>de</strong> revenus pour 2002, Canadian Oil Sands a repéré <strong>une</strong> erreur dans<br />

la déclaration <strong>de</strong> revenus <strong>de</strong> la Fiducie <strong>de</strong> 2001 qu’avait préparée son ancien fournisseur <strong>de</strong><br />

services fiscaux. En septembre 2003, la Fiducie a payé 10 M$ à l’Agence du revenu du Canada<br />

(« ARC »), soit 9 M$ pour le passif d'impôt <strong>de</strong> 2001, le reste concernant <strong>de</strong>s intérêts courus. En<br />

<strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a recouvré les 10 M$ <strong>de</strong> l’ancien fournisseur qu’elle a dû verser. Ce<br />

montant a été constaté en tant que diminution <strong>de</strong> la charge d’impôts sur les bénéfices et <strong>de</strong>s<br />

intérêts débiteurs nets du bénéfice net <strong>de</strong> Canadian Oil Sands <strong>de</strong> <strong>2004</strong>.<br />

La plus importante filiale active <strong>de</strong> la Fiducie est COSL, qui est assujettie à l’impôt <strong>de</strong> la même<br />

manière que toute autre société. Toutefois, puisque les paiements <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vance et d’intérêt à la<br />

Fiducie et aux filiales <strong>de</strong> COSL sont déductibles dans le calcul <strong>de</strong> son bénéfice imposable, COSL ne<br />

<strong>de</strong>vrait pas payer un montant important d’impôt en espèces pendant l’exercice courant ou à l’avenir<br />

en application <strong>de</strong>s lois fiscales actuelles, sauf l’impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés, qui <strong>de</strong>vrait être éliminé<br />

progressivement jusqu’en 2008.<br />

62 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


La charge d’impôts inscrite dans les états financiers consolidés diffère du montant qui découlerait<br />

<strong>de</strong> l’application au bénéfice avant impôts, <strong>de</strong>s taux d’imposition fédéral et provincial combinés<br />

prévus par la loi, comme suit :<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Bénéfice avant impôts 479,9 $ 325,3 $<br />

Taux prévus par la loi<br />

Fédéral 36,00 % 38,00 %<br />

Abattement fédéral -10,00 % -10,00 %<br />

Surtaxe fédérale 1,12 % 1,12 %<br />

Taux provincial <strong>de</strong> l’Alberta 11,54 % 12,62 %<br />

38,66 % 41,74 %<br />

Taux prévus au taux prévu par la loi 185,5 $ 135,8 $<br />

Ajouter (déduire) l’inci<strong>de</strong>nce fiscale <strong>de</strong>s éléments suivants :<br />

Bénéfice net <strong>de</strong> la Fiducie – protégé contre l’impôt (181,3) (128,4)<br />

Déduction relative aux ressources (18,5) (21,0)<br />

Droits à la Couronne non déductibles 4,3 3,1<br />

Impôt sur le capital 7,3 7,8<br />

Nouvelle cotisation <strong>de</strong> 2001 (9,3) 9,3<br />

Modifications <strong>de</strong>s taux d’imposition (9,9) 12,5<br />

Cotisations et ajustements (3,6) -<br />

Autre (3,8) (3,9)<br />

(Économie) charge d’impôts (29,3) $ 15,2 $<br />

Les impôts sur les bénéfices <strong>de</strong> Canadian Oil Sands sont calculés en fonction <strong>de</strong>s lois et <strong>de</strong> la<br />

réglementation gouvernementales, ce qui donne lieu à <strong>de</strong>s <strong>valeur</strong>s différentes pour certains actifs et<br />

passifs à l’égard <strong>de</strong> l’impôt et <strong>de</strong>s états financiers. Le montant inscrit au poste <strong>de</strong>s impôts futurs au<br />

bilan consolidé correspond à la différence nette entre la <strong>valeur</strong> fiscale et la <strong>valeur</strong> comptable dans le<br />

bilan <strong>de</strong>s filiales actives aux taux d’imposition pratiquement en vigueur. Selon les PCGR, le passif<br />

d’impôts futurs doit être constaté dans les états financiers consolidés. Ces impôts futurs ne sont pas<br />

censés donner lieu à <strong>de</strong>s versements d’impôts en espèces payés en raison <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances<br />

intersociétés et <strong>de</strong>s intérêts déduits au niveau <strong>de</strong>s filiales actives.<br />

Aux 31 décembre, les impôts futurs se composent <strong>de</strong>s éléments suivants :<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Capital et autres actifs en excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la <strong>valeur</strong> fiscale (518,2) $ (493,2) $<br />

Passifs nets en excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la <strong>valeur</strong> fiscale 276,3 224,0<br />

Sol<strong>de</strong> au 31 décembre (241,9) $ (269,2) $<br />

Au 31 décembre <strong>2004</strong>, les sol<strong>de</strong>s estimatifs suivants pouvaient être portés en diminution du<br />

bénéfice imposable futur :<br />

<strong>2004</strong><br />

Canadian Oil Sands Trust<br />

Frais <strong>de</strong> mise en <strong>valeur</strong> au Canada 1 100,3 $<br />

Frais d’émission d’actions 19,8 $<br />

Canadian Oil Sands Limited et autres filiales actives :<br />

Fraction non amortie du coût en capital (FNACC) 2<br />

FNACC au fédéral 2 361,3 $<br />

FNACC au provincial 2 174,9 $<br />

Frais d’émission <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> créance 14,7 $<br />

1 Déductibles à un taux <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> 30 % sur le sol<strong>de</strong> dégressif.<br />

2 Déductibles en majorité à un taux <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> 25 % sur le sol<strong>de</strong> dégressif. Une tranche d’environ 0,9 G$ ne peut être<br />

utilisée tant que l’agrandissement <strong>de</strong> l’installation <strong>de</strong> traitement UE 1 n’aura pas été mis en service.<br />

13. CAPITAUX PROPRES<br />

63 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


<strong>2004</strong> 2003<br />

Capitaux propres a) 1 911,5 $ 1 708,2 $<br />

Bénéfice cumulé 1 744,9 1 235,7<br />

Distributions cumulées aux porteurs <strong>de</strong> parts (1 022,2) (841,8)<br />

Surplus d’apport (note 14 a)) 1,7 0,8<br />

2 635,9 $ 2 102,9 $<br />

a) Capitaux propres<br />

Conformément à l’acte <strong>de</strong> fiducie, un nombre maximal <strong>de</strong> 500 000 000 <strong>de</strong> parts ont été créées<br />

pour émission. Les parts <strong>de</strong> fiducie représentent <strong>une</strong> participation réelle dans la Fiducie,<br />

donnent toutes le droit <strong>de</strong> toucher <strong>une</strong> part égale <strong>de</strong>s distributions <strong>de</strong> la Fiducie et sont assorties<br />

<strong>de</strong>s mêmes droits <strong>de</strong> vote. Aucun droit <strong>de</strong> conversion ni <strong>de</strong> rachat au gré <strong>de</strong> la Fiducie ou droit<br />

préférentiel <strong>de</strong> souscription n’est rattaché à ces parts. Ces <strong>de</strong>rnières sont rachetables au gré du<br />

porteur <strong>de</strong> parts à un prix qui est le moindre <strong>de</strong> 90 % du cours <strong>de</strong> clôture moyen <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong><br />

fiducie sur le principal marché <strong>de</strong> négociation pendant les 10 jours <strong>de</strong> négociation précé<strong>de</strong>nts et<br />

du cours <strong>de</strong> clôture du marché à la date <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> rachat, sous réserve <strong>de</strong> restrictions<br />

quant au montant <strong>de</strong>s rachats trimestriels.<br />

Le 30 juillet <strong>2004</strong>, la Fiducie a émis trois millions <strong>de</strong> parts dans le cadre d’un placement privé à<br />

un prix <strong>de</strong> souscription <strong>de</strong> 48 $ par part pour un produit total <strong>de</strong> 144 M$, qui ont été utilisés pour<br />

financer <strong>une</strong> partie <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations <strong>de</strong> la Fiducie. En <strong>2004</strong>, 1,3 million <strong>de</strong> parts<br />

ont été émises pour un produit d’environ 59 M$ dans le cadre du régime <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s<br />

primes, <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions et d’options d’achat <strong>de</strong> parts (« le régime <strong>de</strong><br />

réinvestissement <strong>de</strong>s distributions ») au titre <strong>de</strong>s distributions versées le 27 février <strong>2004</strong>, le<br />

31 mai <strong>2004</strong>, le 31 août <strong>2004</strong> et le 30 novembre <strong>2004</strong>.<br />

En février 2003, la Fiducie a tiré d’<strong>une</strong> nouvelle émission <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> participation un produit <strong>de</strong><br />

756 M$, soit 732 M$, déduction faite <strong>de</strong>s frais d’émission. Ce produit a servi à financer<br />

l’acquisition, au coût <strong>de</strong> 1,05 G$, <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong> 10 % dans Syncru<strong>de</strong> auprès d’EnCana.<br />

L’émission <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> participation consistait en un appel public à l’épargne portant sur<br />

12,3 millions <strong>de</strong> parts, pour un produit brut <strong>de</strong> 431 M$, et en un placement privé <strong>de</strong> 9,4 millions<br />

<strong>de</strong> parts auprès d’un important investisseur institutionnel américain, pour un produit brut <strong>de</strong><br />

325 M$.<br />

En juillet 2003, la Fiducie a réuni <strong>de</strong>s capitaux propres supplémentaires <strong>de</strong> 228 M$, soit 220 M$<br />

déduction faite <strong>de</strong>s frais d’émission, en vue <strong>de</strong> financer l’acquisition, au coût <strong>de</strong> 430 M$, <strong>de</strong> la<br />

participation <strong>de</strong> 3,75 % dans Syncru<strong>de</strong> auprès d’EnCana. L’émission <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> participation<br />

consistait en un appel public à l’épargne portant sur 5,5 millions <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> fiducie, pour un<br />

produit brut <strong>de</strong> 193 M$, et en un placement privé <strong>de</strong> un million <strong>de</strong> parts auprès d’<strong>une</strong> importante<br />

banque canadienne, pour un produit brut <strong>de</strong> 35 M$.<br />

64 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


En 2003, compte tenu <strong>de</strong>s parts émises dans le cadre d’appels publics à l’épargne et <strong>de</strong><br />

placements privés et du régime <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions, 29,5 millions <strong>de</strong> parts ont<br />

été émises pour un produit net d’environ 1 G$. Les renseignements sur les parts <strong>de</strong> fiducie qui<br />

ont été émises pour un produit en espèces sont présentés dans le tableau ci-après :<br />

Date<br />

Produit net<br />

par part<br />

Nombre<br />

<strong>de</strong> parts<br />

Produit net<br />

Sol<strong>de</strong> au 1 er janvier 2003 57,7 708,9 $<br />

28 février 2003 33,76 $ 21,8 737,9 $<br />

29 mai 2003 32,99 $ 0,3 8,9 $<br />

3 juillet 2003 33,82 $ 6,5 219,8 $<br />

29 août 2003 35,65 $ 0,4 15,0 $<br />

28 novembre 2003 37,89 $ 0,5 17,7 $<br />

Sol<strong>de</strong> au 31 décembre 2003 87,2 1 708,2 $<br />

27 février <strong>2004</strong> 45,99 $ 0,3 14,1 $<br />

31 mai <strong>2004</strong> 40,59 $ 0,3 11,2 $<br />

30 juillet <strong>2004</strong> 48,00 $ 3,0 144,0 $<br />

31 août <strong>2004</strong> 46,05 $ 0,3 16,9 $<br />

30 novembre <strong>2004</strong> 56,57 $ 0,3 17,1 $<br />

Sol<strong>de</strong> au 31 décembre <strong>2004</strong> 91,4 1 911,5 $<br />

La Fiducie offre un régime <strong>de</strong> droits <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts (le « régime <strong>de</strong> droits ») qui vise à<br />

fournir à la Fiducie et aux porteurs <strong>de</strong> parts suffisamment <strong>de</strong> temps pour explorer et élaborer<br />

<strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> rechange afin <strong>de</strong> maximiser la <strong>valeur</strong> pour les porteurs <strong>de</strong> parts dans<br />

l’éventualité où <strong>une</strong> offre <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> contrôle serait faite à la Fiducie. Un droit est émis et<br />

attaché à chaque part émise et en circulation. Les droits émis aux termes du régime peuvent<br />

être exercés lorsqu’<strong>une</strong> personne, et toute partie apparentée, fait l’acquisition <strong>de</strong> 20 % ou plus<br />

<strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> fiducie ou entreprend <strong>de</strong> le faire sans respecter certaines dispositions énoncées<br />

dans le régime <strong>de</strong> droits. Si <strong>une</strong> telle acquisition ou annonce est faite, chaque droit permet au<br />

porteur, autre que l’acquéreur, d’acheter <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> fiducie à 50 % du prix du marché.<br />

b) Régime <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> primes, <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions et d’options<br />

d’achat <strong>de</strong> parts<br />

En janvier 2002, la Fiducie a reçu l’autorisation requise au Canada pour établir un régime <strong>de</strong><br />

réinvestissement <strong>de</strong>s distributions. Les porteurs <strong>de</strong> parts admissibles peuvent choisir <strong>de</strong><br />

participer à ce régime donnant droit à <strong>de</strong>s distributions trimestrielles, sous réserve <strong>de</strong> leur<br />

adhésion et <strong>de</strong> certaines autres conditions. En vertu du régime <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s<br />

distributions, les porteurs <strong>de</strong> parts admissibles peuvent affecter leurs distributions à l’achat <strong>de</strong><br />

parts additionnelles à 95 % du cours moyen du marché, selon la définition du régime. Ce régime<br />

constitue également <strong>une</strong> solution <strong>de</strong> rechange puisqu’en vertu du volet distribution <strong>de</strong> primes, les<br />

porteurs <strong>de</strong> parts admissibles peuvent investir leurs distributions dans <strong>de</strong> nouvelles parts et les<br />

échanger, par l’intermédiaire du courtier du régime, contre <strong>une</strong> distribution <strong>de</strong> primes égale à au<br />

plus 102 % du montant qu’auraient reçu les autres porteurs <strong>de</strong> parts à la date <strong>de</strong> distribution. Aux<br />

termes du régime <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions, les porteurs <strong>de</strong> part ont l’option<br />

d’acheter <strong>de</strong>s parts supplémentaires contre espèces à 100 % du cours moyen du marché s’ils<br />

ont participé aux volets distribution <strong>de</strong> primes ou réinvestissement <strong>de</strong>s distributions du régime.<br />

65 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


c) Bénéfice net par part<br />

Le tableau suivant présente les parts utilisées pour le calcul du bénéfice net par part :<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Nombre moyen pondéré <strong>de</strong> parts en circulation - <strong>de</strong> base 89,0 79,7<br />

Inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s options 0,1 -<br />

Nombre moyen pondéré <strong>de</strong> parts en circulation - dilué 89,1 79,7<br />

14. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS<br />

En avril 2002, les porteurs <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> Canadian Oil Sands ont approuvé <strong>de</strong>ux régimes <strong>de</strong> rémunération<br />

à base d’actions, qui sont décrits au paragraphe a) <strong>de</strong> la présente note. Dans le calcul <strong>de</strong> la<br />

rémunération à base d’actions <strong>de</strong> Canadian Oil Sands, il est également tenu compte du régime <strong>de</strong><br />

rémunération à base d’actions adopté par Syncru<strong>de</strong> Canada en 2002.<br />

a) Régime <strong>de</strong> distribution équivalente et d’options d’achat <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> Canadian Oil Sands<br />

En vertu du régime <strong>de</strong> distribution équivalente et d’options d’achat <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> Canadian Oil<br />

Sands, l’émission <strong>de</strong> 700 000 options envers les salariés <strong>de</strong> Canadian Oil Sands et <strong>de</strong>s ses<br />

filiales a été autorisée. Chac<strong>une</strong> <strong>de</strong> ces options donne le droit au salarié d’acheter <strong>une</strong> part <strong>de</strong><br />

la Fiducie <strong>de</strong> Canadian Oil Sands à un prix d’exercice déterminé. Le prix d’exercice repose sur<br />

le prix moyen pondéré <strong>de</strong>s parts pendant les cinq jours ouvrables précédant la date<br />

d’attribution, lequel différera probablement du prix <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> ces parts à la Bourse <strong>de</strong><br />

Toronto le jour <strong>de</strong> l’attribution. En ce qui concerne les options attribuées en <strong>2004</strong> et en 2003, le<br />

prix d’exercice n’a pas été significativement différent du cours <strong>de</strong>s parts à la date d’attribution.<br />

Sous réserve <strong>de</strong>s exceptions habituelles dans le cas <strong>de</strong> retraite anticipée, <strong>de</strong> décès ou <strong>de</strong><br />

cessation d’emploi, chaque option a <strong>une</strong> durée <strong>de</strong> sept ans. Les options sont acquises après<br />

<strong>une</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> trois ans, à partir <strong>de</strong> la date d’attribution. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, 426 400 options<br />

avaient été émises et étaient en cours.<br />

Chaque option comprend <strong>une</strong> composante distribution équivalente qui fait en sorte que chaque<br />

détenteur d’option peut se voir verser, à la discrétion du conseil d’administration, <strong>une</strong><br />

distribution équivalente pour chaque option détenue, qui correspond aux distributions par part<br />

payées aux porteurs <strong>de</strong> parts par la Fiducie. Le conseil d’administration utilise les composantes<br />

<strong>de</strong> rémunération en espèces pour récompenser les salariés <strong>de</strong> leur apport à Canadian Oil<br />

Sands.<br />

Le 2 octobre 2003, le conseil d’administration a décidé <strong>de</strong> ne plus émettre d’options aux<br />

administrateurs, mais <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> parts sur le marché secondaire et <strong>de</strong> les<br />

intégrer à la rémunération <strong>annuel</strong>le <strong>de</strong>s administrateurs. En date du 23 octobre 2003, les<br />

administrateurs ont aussi remis toutes les options qu’ils détenaient en échange <strong>de</strong> parts d’<strong>une</strong><br />

<strong>valeur</strong> totale d'environ 1 M$.<br />

66 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Au 31 décembre <strong>2004</strong>, les options suivantes avaient été émises :<br />

Nombre<br />

d’options<br />

Prix d’exercice<br />

moyen pondéré<br />

En cours au 1 er janvier 2003 0,3 38,67 $<br />

Attribuées en 2003 0,1 39,32 $<br />

Remises en 2003 (0,1) 39,08 $<br />

En cours au 31 décembre 2003 0,3 38,85 $<br />

Attribuées en <strong>2004</strong> 0,1 46,64 $<br />

En cours au 31 décembre <strong>2004</strong> 0,4 40,88 $<br />

Pouvant être exercées au 31 décembre 2003 0,1 38,55 $<br />

Pouvant être exercées au 31 décembre <strong>2004</strong> 0,1 38,74 $<br />

Le prix d’exercice <strong>de</strong>s options varie <strong>de</strong> 34,73 $ à 46,64 $ et la durée <strong>de</strong> vie contractuelle<br />

restante moyenne <strong>de</strong>s options en cours est <strong>de</strong> 5,3 ans.<br />

La juste <strong>valeur</strong> estimative <strong>de</strong> chac<strong>une</strong> <strong>de</strong>s options est établie à la date <strong>de</strong> l’attribution au moyen<br />

du modèle d’établissement du prix <strong>de</strong>s options <strong>de</strong> Black et Scholes. La juste <strong>valeur</strong> moyenne<br />

pondérée <strong>de</strong>s options attribuées au cours <strong>de</strong>s diverses pério<strong>de</strong>s et les hypothèses moyennes<br />

pondérées qui ont servi à l’établir se présentent comme suit :<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Taux d’intérêt sans risque (%) 3,63 4,07<br />

Durée prévue (années) 5,00 5,00<br />

Volatilité prévue (%) 20,00 20,00<br />

Distribution prévue par part <strong>de</strong> fiducie ($) 2,00 2,00<br />

Juste <strong>valeur</strong> <strong>de</strong> l'option ($) 6,75 5,00<br />

La juste <strong>valeur</strong> moyenne pondérée <strong>de</strong> toutes les options attribuées pendant l’exercice est<br />

d’environ 0,7 M$ (0,6 M$ en 2003).<br />

En raison <strong>de</strong> la modification rétroactive <strong>de</strong> la convention comptable liée à la rémunération à<br />

base d’actions expliquée à la note 3c), <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> rémunération <strong>de</strong> 0,6 M$ ont été pris en<br />

compte dans les frais d’administration pour le calcul du bénéfice net <strong>de</strong> 2003 <strong>de</strong> Canadian Oil<br />

Sands, et le surplus d’apport présenté dans les capitaux propres a été majoré du même<br />

montant. Des charges au titre <strong>de</strong> la rémunération à base d’actions <strong>de</strong> 0,2 M$ liées aux options<br />

attribuées en 2002 ont été imputées au sol<strong>de</strong> d’ouverture <strong>de</strong>s bénéfices non répartis <strong>de</strong> 2003, et<br />

le surplus d’apport a été augmenté du même montant<br />

b) Régime d’intéressement à base <strong>de</strong> parts fictives composées d’actions <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong><br />

En 2002, Syncru<strong>de</strong> Canada a mis en place un régime <strong>de</strong> rémunération à base d’actions en<br />

vertu duquel <strong>de</strong>s parts fictives sont consenties à certains salariés. Ces parts fictives ont <strong>une</strong><br />

<strong>valeur</strong> si la <strong>valeur</strong> composée du prix moyen pondéré <strong>de</strong> 70 % <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> Canadian Oil Sands<br />

Trust et <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> divers autres coentrepreneurs, au moment où les salariés <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong> Canada exercent leurs droits, dépasse le prix d’émission <strong>de</strong>s attributions. Les droits<br />

rattachés aux parts fictives sont acquis selon un calendrier d’acquisition graduelle : après la<br />

première année suivant l’émission, 50 % <strong>de</strong>s droits peuvent être exercés; 25 % peuvent être<br />

exercés l’année suivante et les <strong>de</strong>rniers 25 % peuvent l’être après la troisième année. Lorsque les<br />

droits rattachés aux attributions sont exercés, celles-ci sont réglées au comptant. Les droits<br />

expirent sept ans après la date d’émission. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, les droits rattachés à un total<br />

<strong>de</strong> 407 928 parts fictives <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> pouvaient être exercés.<br />

67 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Au 31 décembre <strong>2004</strong>, un total <strong>de</strong> 1,3 million <strong>de</strong> parts fictives étaient en circulation (1,3 million<br />

en 2003). En <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a constaté <strong>de</strong>s charges d’exploitation d’environ<br />

12,1 M$ liées à sa quote-part <strong>de</strong> 35,49 % <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> rémunération à base d’actions <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong> Canada (5,1 M$ en 2003 compte tenu <strong>de</strong> la participation directe variable <strong>de</strong> Canadian<br />

Oil Sands en 2003).<br />

15. INTÉRÊTS DÉBITEURS, MONTANT NET<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Intérêts débiteurs 98,9 $ 72,0 $<br />

Intérêts créditeurs et autres revenus (3,6) (4,2)<br />

Intérêts débiteurs, montant net 95,3 $ 67,8 $<br />

16. DISTRIBUTIONS AUX PORTEURS DE PARTS<br />

Les états consolidés <strong>de</strong>s distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts sont présentés afin d’ai<strong>de</strong>r les porteurs<br />

<strong>de</strong> parts à rapprocher les flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation et les distributions qui leur sont<br />

payées.<br />

Les distributions sont versées aux porteurs <strong>de</strong> parts le <strong>de</strong>rnier jour ouvrable <strong>de</strong> février, mai, août<br />

et novembre.<br />

CANADIAN OIL SANDS TRUST<br />

ÉTATS CONSOLIDÉS DES DISTRIBUTIONS AUX PORTEURS DE PARTS<br />

EXERCICES TERMINÉS LES 31 DÉCEMBRE<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars, sauf les montants par part <strong>de</strong> fiducie)<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie liés à l’exploitation 575,8 $ 272,8 $<br />

Ajouter (soustraire)<br />

Dépenses en immobilisations (942,1) (785,5)<br />

Financement autre que pour acquisition, montant net 1) 549,6 683,6<br />

Variation du fonds <strong>de</strong> roulement hors caisse 1,6 2,7<br />

Capitalisation <strong>de</strong> la fiducie <strong>de</strong> remise en état (4,5) (3,7)<br />

Distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts 180,4 $ 169,9 $<br />

Distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts par part 2,00 $ 2,00 $<br />

1) Représente le financement qu’exige la part revenant à Canadian Oil Sands <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> la phase 3 <strong>de</strong> l’expansion <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong> et est un élément discrétionnaire.<br />

68 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


17. INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS<br />

La juste <strong>valeur</strong> <strong>de</strong>s instruments financiers qui sont inclus dans le bilan consolidé, à l’exception <strong>de</strong>s<br />

billets <strong>de</strong> premier rang et <strong>de</strong>s billets à moyen terme, avoisine le montant inscrit compte tenu <strong>de</strong> la<br />

nature à court terme <strong>de</strong> ces instruments. La juste <strong>valeur</strong> <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> premier rang et <strong>de</strong>s billets à<br />

moyen terme s’établit comme suit :<br />

Valeur<br />

comptable<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Juste <strong>valeur</strong><br />

Valeur Juste <strong>valeur</strong><br />

estimative comptable estimative<br />

Billets à moyen terme, 3,95 %, échéant le 15 janvier 2007 175,0 $ 176,2 $ - $ - $<br />

Billets à moyen terme, à taux variable, échéant le<br />

15 janvier 2007 20,0 20,0 - -<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 7,625 %, échéant le 15 mai 2007 84,2 91,2 90,4 110,5<br />

Billets à moyen terme, 5,75 %, échéant le 9 avril 2008 150,0 157,8 150,0 157,1<br />

Billets à moyen terme, 5,55 %, échéant le 29 juin 2009 200,0 209,1 - -<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 4,8 %, échéant le 10 août 2009 300,9 305,7 - -<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 5,8 %, échéant le 15 août 2013 361,1 372,9 387,7 393,1<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 7,9 %, échéant le<br />

1 er septembre 2021 300,9 370,7 323,1 363,8<br />

Billets <strong>de</strong> premier rang, 8,2 %, échéant le 1 er avril 2027 89,0 106,4 95,6 112,7<br />

1 681,1 $ 1 810,0 $ 1 046,8 $ 1 137,2 $<br />

Canadian Oil Sands a conclu <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> change, <strong>de</strong>s swaps <strong>de</strong> taux d’intérêt et <strong>de</strong>s contrats à<br />

terme sur le prix du pétrole brut afin <strong>de</strong> réduire au minimum l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s fluctuations du taux <strong>de</strong><br />

change, <strong>de</strong>s taux d’intérêt et du prix du pétrole brut. Les gains (pertes) non constatés découlant <strong>de</strong><br />

ces activités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s risques et la juste <strong>valeur</strong> estimative <strong>de</strong>s instruments financiers dérivés<br />

au 31 décembre s’établissent comme suit :<br />

Gains non<br />

constatés<br />

(pertes)<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Gains non<br />

Juste <strong>valeur</strong> constatés Juste <strong>valeur</strong><br />

estimative<br />

(pertes) estimative<br />

Contrats <strong>de</strong> change a) 53,5 $ 51,8 $ 49,7 $ 47,5 $<br />

Contrats <strong>de</strong> swap <strong>de</strong> taux d’intérêt à<br />

7,625% b) i) s.o. 1 3,4 5,4 5,1<br />

Contrats <strong>de</strong> swap <strong>de</strong> taux d’intérêt <strong>de</strong><br />

3,95 % b) ii) 1,5 1,5 - -<br />

Contrats <strong>de</strong> couverture du pétrole brut c) -<br />

2<br />

- (68,6) (68,0)<br />

Total <strong>de</strong>s gains (pertes) 55,0 $ 56,7 $ (13,5) $ (15,4) $<br />

1<br />

2<br />

À compter du 1 er janvier <strong>2004</strong>, conformément à la NOC-13, le swap <strong>de</strong> taux d’intérêt à 7,625 % n’est pas admissible aux<br />

fins <strong>de</strong> la comptabilité <strong>de</strong> couverture. Par conséquent, la juste <strong>valeur</strong> du swap a été constatée dans le bilan consolidé.<br />

Au 31 décembre <strong>2004</strong>, aucun contrat <strong>de</strong> couverture du pétrole brut n’était en vigueur.<br />

a) Contrats <strong>de</strong> change<br />

Au 31 décembre <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands était partie à <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> change portant sur la<br />

vente d’environ 180 M$ US à <strong>de</strong>s taux compris entre 0,664 $ US et 0,692 $ US sur <strong>une</strong> pério<strong>de</strong><br />

allant <strong>de</strong> 2005 à 2007. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, le gain sur les contrats <strong>de</strong> change à terme non<br />

matérialisé dans les résultats s’élevait à 53,5 M$ (49,7 M$ en 2003). En 1996, Canadian Oil<br />

Sands a conclu <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> change fixant le taux <strong>de</strong> change à l’égard <strong>de</strong> 1,5 G$ US à<br />

environ 0,694 $ US pour un dollar canadien et prévoyant <strong>de</strong>s règlements trimestriels en<br />

espèces jusqu’en juin 2016. En 1999, Canadian Oil Sands a échangé <strong>de</strong>s gains à la liquidation<br />

<strong>de</strong> certains contrats <strong>de</strong> change à terme contre <strong>de</strong>s ajustements aux modalités <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong><br />

change existants. Ces opérations ont éliminé les engagements <strong>de</strong> change au-<strong>de</strong>là du 30 juin<br />

2006 et échangé la <strong>valeur</strong> sous-jacente aux termes <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> change, réduisant ainsi le<br />

69 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


taux <strong>de</strong> change sur la tranche restante <strong>de</strong> 466 M$ US d’engagements en <strong>de</strong>vises, le faisant<br />

passer <strong>de</strong> 0,694 $ US à 0,658 $ US.<br />

En <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a réglé 92 M$ US <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> change pour un gain net <strong>de</strong><br />

18,7 M$; en 2003, elle avait réglé 88 M$ US <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> change pour un gain net <strong>de</strong> 9,0 M$.<br />

Des gains <strong>de</strong> 13,0 M$ et <strong>de</strong> 3,6 M$ en <strong>2004</strong> et en 2003, respectivement, ont été inscrits dans<br />

l’état <strong>de</strong>s résultats à titre d’ajustements <strong>de</strong>s revenus. Le reste <strong>de</strong> ces gains matérialisés, soit<br />

respectivement 5,7 M$ et 5,4 M$ pour <strong>2004</strong> et 2003, concerne <strong>de</strong>s positions non liquidées et a<br />

été reporté. Sur <strong>une</strong> base cumulée, Canadian Oil Sands a reporté la constatation <strong>de</strong> gains<br />

totalisant 27,6 M$ (21,9 M$ en 2003) jusqu’à 2006 et au-<strong>de</strong>là à <strong>de</strong>s fins comptables. Le sol<strong>de</strong><br />

reporté est inscrit dans le bilan consolidé, au poste « Gains sur couverture du change reportés »<br />

et est décrit plus en détail à la note 11.<br />

Au 31 décembre <strong>2004</strong>, les positions <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> change s’établissaient comme suit :<br />

2005 2006 2007<br />

Couverture du dollar américain<br />

(en millions <strong>de</strong> dollars) 100,0 $ 60,0 20,0<br />

Taux <strong>de</strong> change moyen du<br />

dollar américain 0,664 $ 0,669 0,692<br />

b) Contrats <strong>de</strong> swap <strong>de</strong> taux d'intérêt<br />

i) Billets <strong>de</strong> premier rang à 7,625 %<br />

Canadian Oil Sands a conclu <strong>de</strong>s swaps <strong>de</strong> taux d’intérêt qui ont permis <strong>de</strong> convertir les<br />

paiements en dollars américains à taux fixe sur les billets <strong>de</strong> premier rang à 7,625 % en<br />

paiements en dollars américains à taux fixe <strong>de</strong> 5,95 % pour la durée résiduelle <strong>de</strong>s effets.<br />

En <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a reçu <strong>de</strong>s paiements totalisant 1,5 M$ au titre <strong>de</strong> règlements<br />

en espèces <strong>de</strong> ces swaps, donnant lieu à un taux d’intérêt effectif <strong>de</strong> 6,2 % sur les billets <strong>de</strong><br />

premier rang à 7,625 %. En 2003, Canadian Oil Sands avait aussi reçu <strong>de</strong>s règlements en<br />

espèces nets <strong>de</strong> 1,5 M$, se traduisant par un taux d’intérêt effectif <strong>de</strong> 5,6 %. Les<br />

règlements <strong>de</strong> ces contrats ont été inscrits dans les autres revenus, plutôt qu’en diminution<br />

<strong>de</strong>s intérêts débiteurs, puisque ces swaps ne sont pas admissibles à titre <strong>de</strong> couverture à l’égard<br />

<strong>de</strong>s intérêts débiteurs sur les billets <strong>de</strong> premier rang à 7,625 % aux fins comptables.<br />

ii) Billets à moyen terme à 3,95 %<br />

Canadian Oil Sands a conclu <strong>de</strong>s swaps <strong>de</strong> taux d’intérêt qui ont permis <strong>de</strong> convertir les<br />

paiements en dollars canadiens à taux fixe sur les billets à moyen terme à 3,95 % en<br />

paiements en dollars canadiens à taux variable pour la durée résiduelle <strong>de</strong>s effets.<br />

En <strong>2004</strong>, Canadian Oil Sands a reçu <strong>de</strong>s paiements totalisant 1,0 M$ au titre <strong>de</strong> règlements<br />

en espèces <strong>de</strong> ces swaps, donnant lieu à un taux d’intérêt effectif <strong>de</strong> 2,9 % sur les billets à<br />

moyen terme à 3,95 %. Ces swaps étant admissibles à titre <strong>de</strong> couverture aux fins<br />

comptables, les règlements <strong>de</strong> ces contrats ont été inscrits en diminution <strong>de</strong>s intérêts<br />

débiteurs.<br />

c) Contrats <strong>de</strong> couverture du pétrole brut<br />

En <strong>2004</strong>, les revenus <strong>de</strong> Canadian Oil Sands ont été réduits <strong>de</strong> 274,3 M$ (99,9 M$ en 2003) en<br />

raison <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> couverture du prix du pétrole brut. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, auc<strong>une</strong> position <strong>de</strong><br />

swap du pétrole brut n’était établie.<br />

d) Contrats sur le prix du gaz naturel<br />

70 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Le coût <strong>de</strong> l’énergie achetée représente <strong>une</strong> importante partie du coût d’exploitation <strong>de</strong> Canadian Oil<br />

Sands. Pour protéger les flux <strong>de</strong> trésorerie liés aux fluctuations du prix du gaz naturel, Canadian Oil<br />

Sands a conclu, en janvier 2002, un contrat à terme visant l’achat <strong>de</strong> 20 000 gigajoules (GJ) par jour<br />

<strong>de</strong> gaz naturel à un prix moyen AECO <strong>de</strong> 3,44 $ le GJ, soit environ 60 % <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> la Fiducie <strong>de</strong> la<br />

consommation <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. Les contrats ont pris effet en avril 2002 et expireront en mars 2003. En<br />

2003, <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> couverture du gaz naturel <strong>de</strong> 5,7 M$ ont été portés en diminution <strong>de</strong>s frais<br />

d’exploitation. Aucun contrat sur le prix du gaz naturel n’était en vigueur en <strong>2004</strong>, et aucun contrat<br />

n’avait été conclu pour les années postérieures à <strong>2004</strong>.<br />

e) Risque <strong>de</strong> crédit<br />

Canadian Oil Sands gère le risque <strong>de</strong> crédit lié aux revenus tirés <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong> pétrole brut en<br />

limitant à 25 % <strong>de</strong>s comptes débiteurs consolidés <strong>de</strong> Canadian Oil Sands les risques à l’égard<br />

<strong>de</strong>s clients dont la cote <strong>de</strong> solvabilité est inférieure à celle d’un placement <strong>de</strong> bonne qualité. Le<br />

risque maximum auquel un client peut être exposé est aussi limité par sa cote <strong>de</strong> solvabilité. De<br />

plus, ce risque est atténué du fait que les comptes débiteurs résultant <strong>de</strong>s ventes sont échus et<br />

réglés dans le mois suivant la vente. Le recours à <strong>de</strong>s instruments financiers s’accompagne d’un<br />

certain risque <strong>de</strong> crédit que Canadian Oil Sands gère au moyen <strong>de</strong> ses politiques <strong>de</strong> crédit et en<br />

choisissant <strong>de</strong>s contreparties dont la cote <strong>de</strong> solvabilité est élevée.<br />

18. REDEVANCES À LA COURONNE<br />

Par suite d’un accord avec la Couronne <strong>de</strong> l’Alberta, <strong>une</strong> coentreprise (la « coentreprise Alberta ») a<br />

été créée entre la province <strong>de</strong> l’Alberta comme bailleur et les participants <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> comme<br />

preneurs à bail. La raison d’être <strong>de</strong> la coentreprise était d’établir <strong>annuel</strong>lement, à l’ai<strong>de</strong> d’un concept<br />

<strong>de</strong> bénéfice net réputé, la base <strong>de</strong> partage <strong>de</strong> la production <strong>annuel</strong>le <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> entre le bailleur et<br />

chacun <strong>de</strong>s preneurs à bail.<br />

Au début <strong>de</strong> 2002, l’accord relatif aux re<strong>de</strong>vances <strong>de</strong> la Couronne <strong>de</strong> l’Alberta a été remplacé par la<br />

re<strong>de</strong>vance générale sur les sables bitumineux <strong>de</strong> l’Alberta. Aux termes <strong>de</strong> ce régime, la re<strong>de</strong>vance<br />

à la Couronne représente le plus élevé <strong>de</strong>s montants suivants : 1 % du bénéfice brut, déduction<br />

faite <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> transport, et 25 % du bénéfice net avant couverture, déduction faite <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong><br />

transport et d’exploitation, <strong>de</strong>s coûts non liés à la production et <strong>de</strong>s coûts en capital applicables. En<br />

<strong>2004</strong> et 2003, la re<strong>de</strong>vance à la Couronne représentait 1 % du revenu brut. Comme Syncru<strong>de</strong> est<br />

actuellement engagée dans un vaste programme <strong>de</strong> dépenses en immobilisations, Canadian Oil<br />

Sands ne prévoit payer qu’<strong>une</strong> re<strong>de</strong>vance minimale <strong>de</strong> 1 % sur ses revenus bruts <strong>de</strong> 2005 d’après<br />

ses estimations, au 31 décembre <strong>2004</strong>, à l’égard <strong>de</strong>s prix et <strong>de</strong> la production. Au 31 décembre<br />

<strong>2004</strong>, les déductions pour <strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s reportés au titre <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances s’établissaient à environ<br />

1,5 G$, soit un montant net <strong>de</strong> 0,5 G$ pour Canadian Oil Sands.<br />

19. ENGAGEMENTS ET ÉVENTUALITÉS<br />

a) Entente <strong>de</strong> commercialisation<br />

Aux termes <strong>de</strong> l’entente <strong>de</strong> commercialisation conclue entre COSL et EnCana, cette <strong>de</strong>rnière<br />

met en marché toute la production attribuable à la participation directe <strong>de</strong> Canadian Oil Sands<br />

contre <strong>une</strong> rémunération <strong>de</strong> 0,05 $ par baril, sous réserve <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vances mensuelles minimales<br />

<strong>de</strong> 33 333 $. Les frais <strong>de</strong> commercialisation sont inclus au poste <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong><br />

commercialisation <strong>de</strong> l’état consolidé <strong>de</strong>s résultats et <strong>de</strong>s capitaux propres <strong>de</strong> Canadian Oil<br />

Sands. Cette entente vient à expiration le 30 juin 2006, à moins qu’elle ne soit prolongée.<br />

71 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


) Engagements au titre <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> gaz naturel<br />

Syncru<strong>de</strong> a conclu <strong>de</strong>s engagements d’achat visant la livraison <strong>de</strong> gaz naturel en 2005 à <strong>de</strong>s<br />

prix liés au marché. La quote-part <strong>de</strong> 35,49 % <strong>de</strong> Canadian Oil Sands dans ces engagements<br />

concerne 13,9 millions <strong>de</strong> GJ, soit approximativement 84,5 M$ compte tenu du prix à terme du<br />

gaz naturel à la NYMEX.<br />

c) Engagements au titre <strong>de</strong>s dépenses en immobilisations<br />

Le montant net <strong>de</strong> la quote-part <strong>de</strong> Canadian Oil Sands du coût estimatif total du projet<br />

d’expansion <strong>de</strong> la phase 3 <strong>de</strong> 7,8 G$ est d’environ 2,8 G$. Le projet <strong>de</strong>vrait être terminé au<br />

milieu <strong>de</strong> 2006. D’après les coûts engagés dans le projet <strong>de</strong> la phase 3 au 31 décembre <strong>2004</strong>,<br />

la quote-part <strong>de</strong> 35,49 % <strong>de</strong> Canadian Oil Sands dans les autres dépenses s’établit à environ<br />

0,5 G$. Canadian Oil Sands est également engagée dans <strong>de</strong>s dépenses d’environ 0,3 G$<br />

compte tenu <strong>de</strong> sa quote-part <strong>de</strong> 35,49 % dans le programme <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong> et dans d’autres systèmes d’exploitation minière à la mine Aurora North et à la mine<br />

North afin <strong>de</strong> remplacer la production d’<strong>une</strong> partie <strong>de</strong> la mine Base dont l’épuisement est prévu<br />

en 2006.<br />

d) Unité <strong>de</strong> désulfuration<br />

Syncru<strong>de</strong> a conclu avec Marsulex Inc. <strong>une</strong> convention afin d’utiliser les gaz effluents du four à<br />

coke 8-3 <strong>de</strong> la phase 3 en vue <strong>de</strong> la production d’engrais. Selon cette convention, qui débute en<br />

2005 et qui est d’<strong>une</strong> durée minimale <strong>de</strong> 15 ans, Syncru<strong>de</strong> s’est engagée à fournir les flux <strong>de</strong><br />

déchets provenant <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> désulfuration <strong>de</strong>s gaz effluents et à payer <strong>de</strong>s frais <strong>annuel</strong>s <strong>de</strong><br />

mise aux rebuts. Syncru<strong>de</strong> touche <strong>une</strong> partie <strong>de</strong>s revenus provenant <strong>de</strong> la vente d’engrais sous<br />

forme <strong>de</strong> recouvrement <strong>de</strong>s coûts. La quote-part <strong>de</strong> Canadian Oil Sands dans cet engagement,<br />

avant tout recouvrement, s’établit approximativement à 3 M$ par année.<br />

e) Avis d'imposition<br />

L’ARC a établi <strong>une</strong> nouvelle cotisation pour les années d’imposition avant 2000 <strong>de</strong>s<br />

prédécesseurs <strong>de</strong> COSL, soit Canadian Oil Sands Investments Inc. (« COSII ») et Athabasca<br />

Oil Sands Investments Inc. (« AOSII »), relativement au décret <strong>de</strong> remise <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong> et autres<br />

questions fiscales. L’ARC examine toujours le décret <strong>de</strong> remise et les autres questions fiscales<br />

<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux sociétés pour les années d’imposition 2000 à 2002. AOSII a présenté un avis<br />

d’opposition portant sur <strong>de</strong>s impôts à payer et <strong>de</strong>s remboursements relativement au décret <strong>de</strong><br />

remise pour les années d’imposition 2000 à 2002. Aucun autre avis d’opposition n’a été<br />

présenté par AOSII pour les années d’imposition 2000 à 2002, l’ARC n’ayant toujours pas établi<br />

<strong>de</strong> nouvelles cotisations pour ces années. Au 31 décembre <strong>2004</strong>, il n’a pas encore été possible<br />

d’établir à quel moment la question <strong>de</strong> ces cotisations sera réglée ni quelle répercussion<br />

financière elle aura.<br />

f) Engagements relatifs aux pipelines<br />

Canadian Oil Sands a conclu avec Athabasca Oil Sands Pipeline Limited (« AOSPL ») <strong>une</strong><br />

convention à long terme visant le transport <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> l’usine Syncru<strong>de</strong> jusqu’à<br />

Edmonton, en Alberta, au Canada. La convention prévoit le remboursement en fonction du coût<br />

<strong>de</strong>s services, y compris les charges d’exploitation, les versements d’impôts en espèces et un<br />

ren<strong>de</strong>ment sur la base tarifaire dépréciée. Aux termes <strong>de</strong> cette convention, Canadian Oil Sands<br />

s’engage à payer sa quote-part du coût <strong>de</strong>s services, peu importe si elle expédie ou non sa<br />

production par le pipeline. Compte tenu <strong>de</strong> la participation directe <strong>de</strong> 35,49 % <strong>de</strong> Canadian Oil<br />

Sands, le coût du service en <strong>2004</strong> s’établissait à 18,8 M$ (15,3 M$ en 2003, compte tenu <strong>de</strong><br />

participations directes variables au cours <strong>de</strong> l’exercice). Le coût <strong>de</strong> service projeté pour 2005<br />

est <strong>de</strong> 21 M$, compte tenu <strong>de</strong> la participation directe <strong>de</strong> 35,49 % <strong>de</strong> Canadian Oil Sands au<br />

31 décembre <strong>2004</strong>, et <strong>de</strong>vrait <strong>de</strong>meurer environ à ce niveau jusqu’en 2008.<br />

72 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


g) Généralités<br />

20. GARANTIES<br />

Syncru<strong>de</strong> Canada, mandataire <strong>de</strong>s participants dans le projet Syncru<strong>de</strong>, est partie<br />

défen<strong>de</strong>resse dans diverses poursuites et réclamations survenues dans le cours normal <strong>de</strong>s<br />

affaires. Bien que l’issue <strong>de</strong> telles poursuites ne puisse être déterminée à l’heure actuelle, les<br />

obligations qui, selon <strong>de</strong>s estimations raisonnables, pourraient résulter <strong>de</strong> ces actions en justice<br />

n’auraient pas, <strong>de</strong> l’avis <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong> la Fiducie, d’inci<strong>de</strong>nce marquée sur les activités <strong>de</strong><br />

Syncru<strong>de</strong>. Syncru<strong>de</strong> Canada <strong>de</strong> même que Canadian Oil Sands et les autres propriétaires <strong>de</strong><br />

la coentreprise Syncru<strong>de</strong> ont également intenté <strong>de</strong>s poursuites contre diverses parties,<br />

poursuites dont l’issue ne peut encore être déterminée<br />

En guise <strong>de</strong> garantie <strong>de</strong> bonne exécution, Canadian Oil Sands a déposé auprès <strong>de</strong> la province <strong>de</strong><br />

l’Alberta <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> soutien qui sont renouvelées chaque année. Ces lettres<br />

garantissent à la province <strong>de</strong> l’Alberta les obligations <strong>de</strong> Canadian Oil Sands relativement à sa part<br />

<strong>de</strong>s coûts futurs <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s sites miniers <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>. La province <strong>de</strong> l’Alberta peut<br />

prélever <strong>de</strong>s montants en vertu <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> crédit si Syncru<strong>de</strong> manque à ses obligations <strong>de</strong><br />

remise en état <strong>de</strong> ses sites miniers. Les paiements futurs dont Canadian Oil Sands pourrait être<br />

responsable aux termes <strong>de</strong> lettres <strong>de</strong> crédit totalisent au plus 38 M$. Canadian Oil Sands<br />

comptabilise ses obligations liées à la mise hors service d’immobilisations (note 10), s’établissant à<br />

44,1 M$ au 31 décembre <strong>2004</strong>, dans son bilan consolidé relativement à sa quote-part <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong><br />

remise en état <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>.<br />

21. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES<br />

a) Variation du fonds <strong>de</strong> roulement hors caisse<br />

<strong>2004</strong> 2003<br />

Activités d’exploitation<br />

Comptes débiteurs (29,5) $ 31,0 $<br />

Stocks 0,3 (14,6)<br />

Charges payées d’avance 1,7 (0,1)<br />

Comptes créditeurs et charges à payer 45,4 (67,3)<br />

17,9 $ (51,0) $<br />

Activités <strong>de</strong> financement<br />

Distribution à verser aux porteurs <strong>de</strong> parts 2,1 $ 14,7 $<br />

Activités d’investissement<br />

Comptes créditeurs et charges à payer (18,4) $ 39,0 $<br />

22. RECLASSEMENT<br />

Certains chiffres correspondants <strong>de</strong> l’exercice précé<strong>de</strong>nt ont été reclassés selon la présentation<br />

adoptée pour <strong>2004</strong>.<br />

73 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


STATISTIQUES<br />

(en millions <strong>de</strong> $, sauf indication<br />

contraire)<br />

<strong>2004</strong> 2003 2002 2001 2000 1999 1998<br />

Produits, déduction faite <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> 1 352 932 715 663 665 468 329<br />

transport et <strong>de</strong> commercialisation<br />

Frais d’exploitation 601 515 309 327 276 216 219<br />

Coûts non liés à la production 48 38 19 18 7 6 6<br />

Re<strong>de</strong>vances à la Couronne 18 12 7 53 125 9 -<br />

Administration 9 9 7 8 9 8 4<br />

Assurance 9 7 6 4 2 2 2<br />

Intérêts débiteurs, montant net 95 68 39 20 13 11 13<br />

Amortissement, épuisement et<br />

172 93 54 59 54 64 56<br />

désactualisation<br />

Perte (gain) <strong>de</strong> change (80) (135) (3) 24 6 (11) 14<br />

Impôt <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sociétés et autres<br />

(2) 17 6 2 2 1 1<br />

impôts<br />

Économie d’impôts sur les bénéfices<br />

(27) (2) - - - - -<br />

futurs<br />

Divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s sur les actions privilégiées <strong>de</strong> - - - - 1 1 1<br />

filiales<br />

Bénéfice net 509 310 271 148 170 161 13<br />

Par part <strong>de</strong> fiducie ($) 5,72 3,89 4,74 2,61 3,00 2,84 0,24<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie provenant <strong>de</strong><br />

576 273 326 227 233 206 81<br />

l’exploitation<br />

Par part <strong>de</strong> fiducie ($) 6,47 3,43 5,71 4,00 4,10 3,64 1,51<br />

Distributions aux porteurs <strong>de</strong> parts 180 170 115 156 133 72 19<br />

Par part <strong>de</strong> fiducie ($) 2,00 2,00 2,00 2,75 2,34 1,27 0,35<br />

Dépenses en immobilisations 942 786 403 180 110 163 108<br />

Réserves (Mb, nettes pour COS)<br />

Réserves prouvées 1 040 1 070 676 694 713 598 597<br />

Réserves prouvées et probables 1 815 1 810 s.o. s.o. s.o. s.o. s.o.<br />

Ressources (ce qui comprend les 3 192 3 240 1 794 1 808 1 831 1 830 1 847<br />

réserves prouvées et probables)<br />

Ventes quotidiennes moyennes (b) 84 575 66 793 49 806 48 508 44 145 48 456 45 497<br />

Revenu net d’exploitation ($/b)<br />

Prix <strong>de</strong> vente moyen réalisé 43,68 38,23 39,35 37,46 41,15 26,50 19,93<br />

Frais d’exploitation 19,40 21,12 16,99 18,48 17,14 12,22 13,21<br />

Re<strong>de</strong>vances à la Couronne 0,58 0,49 0,41 2,97 7,75 0,54 0,01<br />

Prix net 23,70 16,62 21,95 16,01 16,26 13,74 6,71<br />

Ratios financiers<br />

Dette nette par <strong>rapport</strong> aux flux <strong>de</strong> 2,9 5,2 1,2 1,2 0,5 0,5 1,9<br />

trésorerie (fois)<br />

Dette nette par <strong>rapport</strong> au total <strong>de</strong>s 39,0 40,3 29,0 25,8 11,9 10,7 18,5<br />

capitaux (%)<br />

Ren<strong>de</strong>ment moyen <strong>de</strong> l’avoir <strong>de</strong>s 21,4 20,2 31,3 18,4 20,9 21,9 2,1<br />

porteurs <strong>de</strong> parts (%)<br />

Nombre <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> fiducie en circulation 91,4 87,2 57,7 56,8 56,8 56,8 54,0<br />

(en millions)<br />

$/prix <strong>de</strong>s parts*<br />

Maximal 68,19 45,70 44,85 41,95 33,00 25,90 24,50<br />

Minimal 40,25 32,26 33,28 29,25 23,50 16,90 14,00<br />

Clôture 67,61 45,69 38,05 38,50 29,10 24,90 16,80<br />

Volume <strong>de</strong>s opérations (en milliers <strong>de</strong><br />

parts <strong>de</strong> fiducie)*<br />

77 832 45 417 33 296 20 360 12 673 8 657 9 657<br />

* Les données préalables à la date <strong>de</strong> fusion, le 5 juillet 2001, se <strong>rapport</strong>ent à Athabasca Oil Sands Trust, l’entité<br />

survivante.<br />

74 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


GLOSSAIRE<br />

Bitume<br />

Substance qui rappelle la mélasse et qui compose jusqu’à 18 % <strong>de</strong>s sables bitumineux. Le bitume, à son<br />

état brut, est <strong>une</strong> substance noire semblable à l’asphalte qui doit être valorisée afin <strong>de</strong> pouvoir être<br />

transportée par pipeline et être utilisée par <strong>de</strong>s raffineries conventionnelles.<br />

Cokéfaction flui<strong>de</strong><br />

Partie importante du procédé <strong>de</strong> valorisation au cours duquel les températures élevées du cokeur<br />

éliminent le carbone et entraînent la reformulation <strong>de</strong>s molécules <strong>de</strong> bitume en produits plus légers qui<br />

<strong>de</strong>viennent les principaux ingrédients du pétrole brut enrichi.<br />

Cokeurs<br />

Appareil dans lequel le bitume est craqué en fractions et le coke est retiré pour amorcer le processus <strong>de</strong><br />

conversion du bitume en pétrole brut enrichi.<br />

Concession <strong>de</strong> sables bitumineux<br />

Entente à long terme conclue avec le gouvernement provincial permettant au concessionnaire d’extraire<br />

du bitume ainsi que d’autres métaux et minéraux contenus dans les sables bitumineux <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong><br />

concession spécifiée.<br />

Dégoulottage<br />

Le dégoulottage élimine systématiquement les limites <strong>de</strong> capacité <strong>de</strong> l’usine grâce à la modification <strong>de</strong>s<br />

installations existantes et/ou à l’ajout <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> productions. Le dégoulottage permet généralement<br />

un accroissement mo<strong>de</strong>ste <strong>de</strong> la capacité (10 à 20 %) comparativement à <strong>une</strong> expansion importante à fort<br />

coefficient <strong>de</strong> capitaux.<br />

Dépôts <strong>de</strong> sables bitumineux d’Alberta<br />

Les quatre dépôts, soit Athabasca, Peace River, Cold Lake et Wabasca, possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s réserves totales<br />

évaluées entre 1,7 et 2,5 billions <strong>de</strong> barils. Les dépôts <strong>de</strong> sables bitumineux <strong>de</strong> l’Athabasca constituent la<br />

plus vaste et la plus accessible source <strong>de</strong> bitume <strong>de</strong> l’Alberta et ils renferment plus d’un billion <strong>de</strong> barils <strong>de</strong><br />

bitume dans <strong>une</strong> région s’étendant sur plus <strong>de</strong> 30 000 kilomètres carrés.<br />

Dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone (CO 2 )<br />

Gaz non toxique produit par <strong>de</strong>s matériaux en décomposition, la respiration <strong>de</strong>s plantes et <strong>de</strong>s animaux et<br />

la combustion <strong>de</strong>s matières organiques, dont les combustibles fossiles. Le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone est le<br />

principal gaz à effet <strong>de</strong> serre produit par l’homme.<br />

Dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> soufre (SO 2 )<br />

Composé <strong>de</strong> soufre et d’oxygène libéré par la combustion du soufre.<br />

Dragueuse<br />

Une vaste machine qui extrait les sables bitumineux <strong>de</strong> la fosse d’<strong>une</strong> mine et les accumule en andains.<br />

Extraction<br />

Procédé qui consiste à séparer le bitume <strong>de</strong>s sables bitumineux.<br />

Gaz à effet <strong>de</strong> serre<br />

Les gaz contribuant à l’effet <strong>de</strong> serre.<br />

Laveur <strong>de</strong> gaz d’échappement<br />

Matériel éliminant le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> soufre et toute autre émission d’un cokeur.<br />

Mélange non sulfureux Syncru<strong>de</strong> (MNSS)<br />

Produit <strong>de</strong> haute qualité valorisé à 100 %, situé entre 31° et 33° API, à faible contenu <strong>de</strong> soufre (0,1 % à<br />

0,2 %), contenant très peu <strong>de</strong> résidus et possédant d’excellentes qualités <strong>de</strong> coulée à basse température.<br />

75 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Mélange non sulfureux Syncru<strong>de</strong> <strong>de</strong> première qualité (MNSSPQ)<br />

Un nouveau produit qui <strong>de</strong>vrait être mis <strong>de</strong> l’avant à la suite du démarrage du projet Syncru<strong>de</strong> UE-1; la<br />

qualité <strong>de</strong>s fractions <strong>de</strong> distillat sera sensiblement rehaussée avec <strong>de</strong>s contenus inférieurs <strong>de</strong> soufre et<br />

d’azote ainsi que <strong>de</strong>s niveaux supérieurs <strong>de</strong> concentration <strong>de</strong> cétane et un plus grand nombre <strong>de</strong> points<br />

<strong>de</strong> fumée du kérosène.<br />

Morts-terrains<br />

Couche <strong>de</strong> matériaux rocheux semblables à l’argile située sous la fondrière <strong>de</strong> mousse.<br />

Pétrole brut synthétique<br />

Un produit <strong>de</strong> haute qualité provenant <strong>de</strong>s activités d’exploitation minière, d’extraction et <strong>de</strong> valorisation<br />

d’un bitume épais, semblable à du goudron.<br />

Pétrole classique<br />

Pétrole sous forme liqui<strong>de</strong> s’écoulant naturellement ou pouvant être pompé sans autre traitement ou<br />

dilution.<br />

Re<strong>de</strong>vance dérogatoire brute<br />

Une re<strong>de</strong>vance dérogatoire brute <strong>de</strong> 6 % sur les recettes tirées <strong>de</strong> la participation directe dans certaines<br />

concessions comprises dans le projet Syncru<strong>de</strong>.<br />

Révision complète<br />

Une mesure périodique essentielle à la bonne marche <strong>de</strong>s installations d’extraction, <strong>de</strong> production et <strong>de</strong><br />

valorisation. Une révision peut réduire la production <strong>de</strong> mélange non sulfureux syncru<strong>de</strong>, mais en général,<br />

ne l’entrave pas totalement étant donné que les diverses unités d’exploitation sont présentes en double.<br />

Résidus<br />

Mélange d’eau, <strong>de</strong> sable, d’argile <strong>de</strong> limon et <strong>de</strong> fines particules d’argile qui est un sous-produit du<br />

procédé d’extraction du bitume <strong>de</strong>s sables bitumineux.<br />

Sable(s) bitumineux<br />

Mélange <strong>de</strong> sable, <strong>de</strong> bitume, d’argile riche en minéraux et d’eau.<br />

Syncru<strong>de</strong> 21<br />

Projet d’expansion quinquennal <strong>de</strong> Syncru<strong>de</strong>, qui a débuté en 1996, qui <strong>de</strong>vrait au moins doubler la<br />

production et produire un pétrole <strong>de</strong> meilleure qualité et ce, à <strong>de</strong>s coûts d’exploitation moindres.<br />

Valorisation<br />

Transformation du bitume lourd en un pétrole brut léger en augmentant le <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> l’hydrogène au<br />

carbone, soit par l’enlèvement du carbone (cokéfaction), soit par l’ajout d’hydrogène (hydrocraquage).<br />

Abréviations<br />

baril(s)<br />

b<br />

baril(s)/jour<br />

b/j<br />

dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone CO 2<br />

dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> soufre SO 2<br />

mélange non sulfureux Syncru<strong>de</strong><br />

MNSS<br />

mélange non sulfureux Syncru<strong>de</strong> <strong>de</strong> première qualité MNSSPQ<br />

millions <strong>de</strong> barils<br />

Mb<br />

New York Mercantile Exchange<br />

NYMEX<br />

West Texas Intermediate<br />

WTI<br />

76 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


INFORMATION AUX INVESTISSEURS<br />

Dirigeants<br />

C.E. (Chuck) Shultz<br />

Prési<strong>de</strong>nt du conseil d’administration<br />

Marcel R. Coutu<br />

Prési<strong>de</strong>nt et chef <strong>de</strong> la direction<br />

Allen R. Hagerman, F.C.A.<br />

Chef <strong>de</strong>s services financiers<br />

Trudy M. Curran<br />

Chef du contentieux et secrétaire générale<br />

Ryan M. Kubik<br />

Trésorier<br />

Laureen C. DuBois<br />

Contrôleuse<br />

Conseil d’administration<br />

C.E. (Chuck) Shultz 2)<br />

(Prési<strong>de</strong>nt du conseil)<br />

Prési<strong>de</strong>nt du conseil et chef <strong>de</strong> la direction<br />

Dauntless Energy Inc.<br />

Calgary (Alberta)<br />

Marcel R. Coutu<br />

Prési<strong>de</strong>nt et chef <strong>de</strong> la direction<br />

Canadian Oil Sands Trust<br />

E. Susan Evans, c. r. 1)2)<br />

Calgary (Alberta)<br />

Le très hon. Donald F. Mazankowski 1)<br />

Vegreville (Alberta)<br />

Wayne M. Newhouse 2)<br />

Prési<strong>de</strong>nt, Morgas Ltd.<br />

Calgary (Alberta)<br />

Walter B. O’Donoghue, c.r. 1)<br />

Avocat, Bennett Jones LLP<br />

Calgary (Alberta)<br />

Wesley R. Twiss 2)<br />

Calgary (Alberta)<br />

John B. Zaozirny, c.r. 1)<br />

Avocat, McCarthy Tétrault s.r.l.<br />

Calgary (Alberta)<br />

77 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


1) Membre du comité <strong>de</strong> régie d’entreprise et <strong>de</strong> rémunération<br />

2) Membre du comité <strong>de</strong> vérification<br />

Parts inscrites à <strong>une</strong> cote<br />

Bourse <strong>de</strong> Toronto : COS.UN<br />

Agent chargé <strong>de</strong> la tenue <strong>de</strong>s registres et agent <strong>de</strong>s transferts<br />

Société <strong>de</strong> fiducie Computershare du Canada, qui dispose <strong>de</strong> bureaux à Vancouver, Calgary, Toronto,<br />

Montréal et Halifax, est l’agent chargé <strong>de</strong> la tenue <strong>de</strong>s registres et agent <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong> Canadian Oil<br />

Sands Trust. Computershare est également le fiduciaire <strong>de</strong> la fiducie.<br />

Société <strong>de</strong> fiducie Computershare du Canada<br />

530, 8 th Avenue S.W., bureau 710<br />

Calgary (Alberta) T2P 3S8<br />

À l’attention <strong>de</strong> : Services fiduciaires aux entreprises<br />

Téléphone : 1 800 564-6253<br />

Télécopieur : (403) 267-6598<br />

Courriel : service@computershare.com<br />

Vérificateurs<br />

PricewaterhouseCoopers s.r.l.<br />

Comptables agréés<br />

Calgary (Alberta)<br />

Assemblée <strong>annuel</strong>le et extraordinaire<br />

L’assemblée <strong>annuel</strong>le et extraordinaire <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts aura lieu à la salle Chambers du First<br />

Canadian Centre, 350, 7 th Avenue, Calgary (Alberta), le lundi 25 avril 2005, à 14 h 30.<br />

Canadian Oil Sands Limited<br />

2500 First Canadian Centre<br />

350, 7 th Avenue S.W.<br />

Calgary (Alberta) T2P 3N9<br />

Téléphone : (403) 218-6200<br />

Télécopieur : (403) 218-6201<br />

Personne-ressource, relations avec les médias et les investisseurs :<br />

Siren Fisekci<br />

Téléphone : (403) 218-6228<br />

Télécopieur : (403) 218-6201<br />

Courriel : investor_relations@cos-<strong>trust</strong>.com<br />

Site Web : www.cos-<strong>trust</strong>-com<br />

Le site Web <strong>de</strong> Canadian Oil Sands fournit divers renseignements <strong>de</strong>stinés aux investisseurs,<br />

notamment :<br />

• Prix courant <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> fiducie<br />

• Rapports <strong>annuel</strong>s et intermédiaires<br />

• Communiqués <strong>de</strong> presse<br />

• Présentations aux investisseurs<br />

• Renseignements sur les distributions<br />

• Renseignements sur le projet Syncru<strong>de</strong><br />

• Renseignements fiscaux<br />

78 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


Régime <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong>s distributions<br />

Pour obtenir davantage <strong>de</strong> renseignements concernant le régime <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s primes, <strong>de</strong><br />

réinvestissement <strong>de</strong>s distributions et d’options d’achat <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> fiducie, ou pour participer à ce régime,<br />

veuillez communiquer avec le Service <strong>de</strong> relations avec les investisseurs au (403) 218-6220 ou avec la<br />

Société <strong>de</strong> fiducie Computershare du Canada au 1 800 564-6253.<br />

Canadian Oil Sands Limited<br />

2500 First Canadian Centre<br />

350, 7 th Avenue S.W.<br />

Calgary (Alberta) T2P 3N9<br />

Téléphone : (403) 218-6200<br />

Site Web : www.cos-<strong>trust</strong>.com<br />

TSX : COS.UN<br />

79 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust


80 Rapport <strong>annuel</strong> <strong>2004</strong> <strong>de</strong> Canadian Oil Sands Trust

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