Edition n°4710 - La Nouvelle République

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actuel Le chiffre du jour La NR 4710 – Mercredi 14 août 2013 480 millions de smartphones victimes de virus en Chine. 2 algérie-égypte Diplomatie Medelci reçoit le vice-ministre égyptien des Affaires étrangères. sahara occidental Territoires occupés Une ONG dénonce les «graves» violations des droits de l’Homme. onu Ban Ki-moon Les jeunes migrants apportent une contribution multiple aux sociétés. aujourd’hui Belkacem Sahli et le DSGN accueilleront à l’aéroport d’Alger les premiers groupes d’enfants venus en colonie de vacances en Algérie. Baisse de 20% de la criminalité pendant le Ramadhan 22 500 opérations ciblées par la DGSN en 2013 , Une baisse de 20% dans la criminalité a été constatée par les services de la Sûreté nationale au cours du mois de Ramadhan écoulé par rapport à la même période de l’année 2012. Intervenant hier à une conférence de presse tenue à l’Ecole supérieure de police Ali-Tounsi, le contrôleur de police Kara Bouhadba, directeur de la police judiciaire à la DGSN, a indiqué que ses services ont traité au cours du mois de Ramadhan qui vient de s’achever, 10 697 affaires de criminalité impliquant 6 210 personnes contre 14 000 cas en 2011 engageant 2 008 personnes et 13 340 affaires en 2012 mêlant 7 997 personnes. Le confér encier a expliqué, en d’autr es termes, que le nombre d’affaires a baissé de 20%, enregistrant 30 affaires par 100 000 habitants contre 40 et 37 crimes par le même nombre d’habitants en 2011 et 2012. Durant le der nier mois de carême, les for mes de criminalité les plus répandues ont porté sur les atteintes aux personnes avec 5 468 affaires et qui ont connu à leur tour une baisse de 30% par rapport au Ramadhan précédent, suivies des atteintes aux biens notamment les vols simples et qualifiés, le trafic de drogue, les crimes fi - nanciers et économiques et l’immigration clandestine. M. Kara a, de même, noté que l’occupation permanente du terrain et le développement des moyens d’investigation ont permis de hausser le taux de résorption des affaires à plus de 50%. Il a, par ailleurs, souligné que les saisies de drogue ont connu une hausse importante avec près de tr ois tonnes de cannabis et 68 000 comprimés psychotropes récupérés dans le cadr e de la commercialisation illégale en plus de 3 860 comprimés repris dans des affaires de consommation. En somme, depuis le début de l’année en cours, plus de 500 000 comprimés ont été saisis. Le directeur central de la police judiciaire a estimé, de manièr e générale, que le pays a passé le mois de ramadan le plus sécurisé et tranquille depuis 13 ans. Il a cité, entre autres raisons de ces résultats positifs, la stratégie d’occupation du ter rain et d’anticipation ainsi que la mobilisation de la police technique et scientifique et sur tout les opérations ciblées. D’ailleurs, au titre de l’année en cours, 22 500 opérations visées ont été effectuées ciblant près de 20 000 points et L’occupation du terrain a permis de faire baisser la criminalité. (Photo > New Press) Affaire Sonatrach II Et la présomption d’innocence L’information faisant état de lancement de mandats d’arrêt international lancés à l’encontre de M. Chakib Khellil et sa famille fait la «Une» de la presse nationale et étrangère. Pour l’opinion publique, l’ex-ministre est déjà inculpé et condamné avant même qu’il ne soit mis en examen et jugé. En effet, le mandat d’arrêt international lancé par le parquet d’Alger à l’encontre de l’exministre de l’Energie et des Mines était le scoop de la journée du mardi 13 août, du mois, voire même de l’année 2013. En plus de la presse nationale, les médias étrangers ont également couvert cet «événement» qui a fait couler beaucoup d’encre et continue de le faire. Certaines presses sont allées encore beaucoup plus loin en essayant de généraliser cette affaire et en incriminant les responsables algériens en bloc. A travers l’affaire «Chakib», certains médias ont trouvé l’occasion tant recherchée pour tirer à boulets rouge sur l’Algérie, évoquant selon eux, le phénomène de la corruption et du blanchiment d’argent qui ronge la société algérienne. Pourtant, jusque-là, Chakib Khelil n’a pas été officiellement mis en examen et encore moins jugé. Le seul fait que la justice reproche à l’accusé est qu’il ne s’est pas présenté à la convocation du parquet. En revanche, M. Chakib Khalil n’a pas négligé la convocation de la justice du moment qu’il a répondu au magistrat instructeur. Selon le procureur général de la Cour d’Alger, Chakib Khalil a adressé une correspondance accompagnée d’un justificatif au parquet. Toujours et selon M. Zeghmati, l’ex-ministre a bel et bien reçu la convocation et ce dernier a adressé une réponse écrite au juge d’instruction». Dans sa réponse, M.Chakib Khelil a indiqué être «malade» et se trouver à l’étranger (États-Unis), précisant que son médecin traitant lui avait «prescrit un repos de deux mois» durant lesquels il lui avait «recommandé de ne pas voyager», a indiqué le procureur général près la Cour d’Alger, ce qui explique que l’accusé n’a pas définitivement tourné le dos à la justice. De deux, même s’il a été mis en examen, le mis en cause n’a pas été jugé ni par contumace et ni en audience publique et par conséquent, il demeure vis-à-vis de la loi innocent. A ce sujet, nous n’apprenons rien à personne en disant que l’article 11 de la déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 de l’ONU stipule ce qui suit : «Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées». Le même article ajoute, je cite « Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.» Pour l’instant, M. Chakib Khalil n’a pas réagi officiellement à ce qu’a reporté la presse au sujet du mandat d’arrêt lancé à son encontre et contre sa famille. Soucieuse de donner à chaque partie le droit de s’exprimer en toute liberté, La Nouvelle République a tenté à plusieurs reprises de prendre attache avec M. Chakib Khalil, son avocat ou un membre de sa famille, en vain. • o˙ c˘ ••éˇ h˝ permettant l’interpellation de 85 722 personnes suspectes dont 3 550 ont été présentées à la justice. L˘ ˆm˝˙ ˇ ˝ tˆˇ ’˝rr tˆco˙ tr˘ ˆ h˝ - k°bˆKh˝˛°˛ˆ˘ stˆ˛˝˙ céˆˇ ˝˙ sˆtoˇ tˆ˛˘ rés˘ ˝ˇ ˆı˙ t˘ r•o˛ˆˆˆˆˆ Interrogé sur le déroulement de la procédure concernant le mandat d’arrêt international lancé contre l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khalil, sa famille et d’autres personnes impliquées dans l’affaire Sonatrach II, le contrôleur de police Kara Bouhadba a indiqué que l’avis de recherche est lancé dans tous les pays et tout le réseau d’Interpol. «Les propos et instructions du procureur général ont été clairs. Nous travaillons depuis toujours dans le respect des lois de la République dans toutes les affaires et quand il y a un mandat d’arrêt international nous le généralisons immédiatement dans tous les pays et à travers le réseau Interpol. Nous traitons cette affaire avec la même fer - meté et le même sérieux que d’autres affaires du genre jusqu’à finalisation des investigations et arriver à sa résolution définitive», a déclaré le directeur de la police judiciaire et représentant d’Interpol à Alger. •˝ˇ °˝ˆ•˘ rroˇ k°ˆˆ Voir sur Internet www.lnr-dz.com • - € • GENDARMERIE NATIONALE 44 meurtres, 50 attentats à la pudeur et 16 viols enregistrés durant le mois de Ramadhan Des chiffres alarmants ressortent du bilan d’activité de la Gendarmerie nationale au cours du mois de Ramadhan. La violence semble gagner plus du terrain notamment parmi la population juvénile affectée par des comportements violents allant jusqu’à tuer, violer et torturer à sang froid. Selon la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, les services de police judiciaire ont traité au cours du mois de Ramadhan écoulé, 5 282 affaires de criminalité impliquant un total de 5 190 hommes et 174 femmes âgées entre 18 et 39 ans. Les atteintes contre les personnes représentent la plus importante forme de criminalité parmi ces affaires. Ainsi en un mois, 1 591 affaires du genre ont été traitées impliquant 1 870 personnes. A signaler parmi les plus affreuses de ces atteintes 44 meurtres commis en ce mois sacré par 79 personnes dont une femme, 16 viols commis par 14 hommes et deux femmes, 50 cas d’attentats à la pudeur impliquant 62 personnes des deux sexes et 1 118 cas de coups et blessures volontaires impliquant 1 467 personnes dont 84 femmes. La violence n’a plus de sexe, ni âge ni même de profession. Les personnes impliquées n’ont plus de spécificités à l’exception de leur comportement violent. Le bilan mensuel de la gendarmerie fait, également, état de démantèlement de 47 associations de malfaiteurs spécialisées notamment dans les agressions, les vols et les violations de domicile. Il s’agit, également, de 286 affaires de contrebande constatées, soit une moyenne de neuf affaires et plus par jour, touchant à tous les produits notamment le carburant et les produits alimentaires à destination des pays voisins. Le trafic de drogue a, pour sa part, connu une évolution inquiétante à la lumière des quantités énormes de cannabis saisies presque quotidiennement au niveau des frontières et un peu partout sur le territoire national en provenance du Maroc à destination du marché de la consommation en Europe et au Moyen-Orient via l’Algérie et d’autres pays voisins. Ainsi 280 affaires de stupéfiants ont été enregistrées en ce mois de Ramadhan impliquant 337 personnes et engendrant la saisie de plusieurs tonnes de cannabis et des milliers de comprimés psychotropes. La Gendarmerie nationale a, également, constaté 75 affaires de trafic d’armes notamment à l’est du pays impliquant 77 personnes, 15 affaires de trafic de véhicules mêlant 20 personnes et 45 cas de faux et usage de faux impliquant 63 malfaiteurs. Par ailleurs, 79 affaires d’immigration clandestine ont été enregistrées engendrant l’arrestation de 198 ressortissants étrangers de différentes nationalités. Les mêmes services ont, également, déjoué quatre tentatives d’émigration irrégulière par voie maritime et interpellé 33 personnes dont 28 ont été écrouées. •˝ˇ °˝ˆ••
actuel La NR 4710 - Mercredi 14 août 2013 3 Le procureur général près la cour d’Alger «La justice algérienne ne subit aucune pression» , La justice algérienne est «optimiste» quant à l’éventuel recouvrement des fonds de Sonatrach qui se trouvent actuellement en France, en Suisse, en Italie et dans certains pays du Golfe, a déclaré M. Zeghmati lors d’un point de presse avec les médias nationaux. Il a précisé, dans ce contexte, que «le juge d’instr uction a engagé récemment une procédure de recouvrement de ces fonds», rappelant les mesures prises de concert avec la justice suisse dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent. La justice algérienne poursuit cette opération par des mesures similaires prises avec la France, l’Italie et plusieurs autres pays. L’instruction de l’affaire «Sonatrach 2» a révélé l’existence d’un réseau international organisé spécialisé dans le versement de pots-devin pour l’obtention de marchés avec Sonatrach. L’instruction a également révélé que «cer tains individus avaient reçu d’importantes sommes d’argent versées en commissions pour l’obtention de marchés, à certains responsables de la société Sonatrach et du secteur des hydrocarbures et à leurs pr oches ou connaissances», a poursuivi M. Zeghmati, ajoutant que «ces fonds avaient été transférés avec des techniques bancaires complexes vers certains pays européens, asiatiques et ceux du Golfe ainsi que vers les Etats- Unis». Toutes les commissions rogatoires algériennes dépê - chées par l’Algérie dans le cadre de l’instruction de l’affaire Sonatrach ont été accueillies par les juridictions étrangères, a-t-il dit, précisant que les investigations ont révélé que les fonds versés avaient été investis dans l’acquisition de biens immobiliers en Europe d’un montant dépassant les 20 millions de dollars et 175 millions d’euro. Parmi les mesures prises, «le gel et la saisie des fonds des mis en cause déposés en Algérie outre la mise sous séquestre des biens mobiliers et immobiliers», a indiqué M. Zeghmati. «Il n’est pas dans les attributions de la justice algérienne de s’ingérer dans les mar chés étrangers futurs de Sonatrach», a souligné le procureur général, précisant que «les marchés qui ont fait l’objet d’enquête avaient Accidents de la route L’hécatombe continue , 104 tués et 1 433 blessés durant le mois de Ramadhan, tel a été le bilan établi par la direction de la Gendarmerie nationale de la première région, soit le centre du pays. Tout le monde croise les doigts pour que la guigne cesse de nous poursuivr e. Sauf que cela ne s’arrête pas à ce triste et macabre bilan. Les dépêches de l’APS provenant des bureaux de wilaya ou régionaux font état de bilans de plus en plus lourds. Voici les titres : 14 morts et 451 blessés en une semaine (Sûreté nationale), 12 morts et 42 blessés en deux jours (Protection civile), six morts et sept blessés dans un accident de la r oute à Djelfa (bur eau APS Djelfa), 11 morts et 60 blessés durant les trois jours de l’Aïd (Chaîne III), 24 morts et 96 blessés du 8 au 10 août (Protection civile) et 25 morts et 101 blessés durant la journée de lundi 12 août (Gendarmerie nationale). C’est ce qui a poussé les imams à implorer le Tout-Puissant lors de la prière de l’Aïd El-Fitr à la clémence. On s’en tiendra au triste bilan de la seule jour née d’avant-hier tout en espérant que cela s’arrête. 25 personnes ont perdu la vie et 101 autres ont été blessées dont certaines ne se relèveront jamais et continuer ont ce qui leur reste à vivre à la charge de la société. Voici le texte intégral du communiqué de la Gendar merie nationale repris par l’APS : 25 personnes sont mortes et 101 autres ont été blessées dans 54 accidents de la circulation routière survenus durant la journée de lundi à travers 25 wilayas du pays, a indiqué, hier, la Gendarmerie nationale dans un communiqué. Ces accidents ont également causé des dégâts matériels importants à 78 moyens de locomotion, a précisé la même source. L’accident le plus grave a eu lieu sur la route nationale (RN85) reliant Sidi Mezghiche à Tamalous, été conclus ces dernières années et les faits remontent à la période allant de 2003 à 2011». dans la wilaya de Skikda, coûtant la vie à cinq personnes membres d’une même famille, a ajouté le communiqué. Le drame s’est produit lorsque le conducteur d’un camion semi-remorque a perdu le contrôle de son véhicule en voulant éviter une bête de somme traversant la chaussée, pour aller ensuite percuter le véhicule léger qui transportait les 5 victimes, a indiqué la Gendarmerie nationale. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident, a conclu la même source. Nous relevons que le conducteur du ca - mion semi-remorque en évitant de percuter la bête de somme qui traversait la route a happé la vie à cinq membres d’une même famille. Que probablement un coup de frein brusque n’aurait pas causé autant de dégâts. Un autre accident, plus grave encore celui qui a fait à Djelfa 8 mor ts et 5 blessés a eu comme cause, selon les témoins oculaires, un coup de volant d’un conducteur pour éviter un motocycliste et qui est allé percuter de plein fouet le véhicule venant en sens inverse. Les analyses des institutions font ressortir que le facteur humain est prédominant dans les causes qui ont emmené les accidents. Ainsi, 14 personnes ont trouvé la mort et 451 autres ont été blessées dans 357 accidents de la route survenus entre le 30 juillet et le 5 août, indique, dimanche, un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale. L’élément humain vient en tête des principales causes de ces accidents avec un taux de 93,83% : à l’excès de vitesse, aux dépassements dangereux, au non-respect de la distance de sécurité et la non-maîtrise du véhicule, ajoute la même source. La wilaya de Sétif occupe la première place avec 20 accidents suivie de la wilaya de Bor dj Bou-Arréridj avec 16 accidents et de M’sila ‚ ƒ ˙ ˆ°m•ort˝˙ tˆ˝c„ˇ °sˆ•oˇ rˆ˛˝ …ˇ st°c˘ ˆ˝˛gér°˘ ˙ ˙ ˘ † «La thèse qui prétend que la justice algérienne n’a engagé de procédure judiciaire autour de ce dossier qu’après la mobilisation de la justice internationale, particulièrement la justice italienne, est dénuée de tout fondement», a souligné M. Zeghmati lors d’un point de presse avec les médias nationaux. «L’instruction du dossier Sonatrach 2 se veut le pr o- longement du dossier Sonatrach 1», a-t-il expliqué, affirmant que l’instruction de l’affaire «n’en est qu’à ses débuts, elle se poursuit et se dér oule dans de bonnes conditions». Pour le procureur général près la cour d’Alger, les résultats de l’enquête «constituent un impor tant acquis pour la justice algérienne, car révélant l’existence d’un véritable réseau international de corruption dont les ramifications s’étendent à quatre continents». La justice algérienne «avait reçu plusieurs commissions rogatoires internationales à travers lesquelles nombre de pays avaient demandé des infor mations sur le dossier Sonatrach, que la justice algérienne avait obtenues auparavant», a-t-il rappelé. En juillet 2012, la Suisse avait dépêché en Algérie une commission rogatoire pour solliciter des informations sur un individu, principal accusé dans l’affaire Sonatrach 1, a encor e rappelé M. Zeghmati, ajoutant que la justice suisse avait demandé une copie intégrale du dossier. Il a ajouté que «la justice italienne a fait de même en sollicitant son homologue algérienne par le biais d’une commission rogatoire, en mars 2012, pour avoir des informations obtenues par la Justice algérienne dans le cadre d’investigations et d’enquêtes relatives à l’affaire Sonatrach1». Devant ces commissions rogatoires, l’Algérie «avait deux options : introduire ces données au dossier Sonatrach 1 ou engager une nouvelle procédure judiciaire et c’est ce qui s’est passé. Le dossier est aujourd’hui connu sous le nom Sonatrach 2», a-t-il dit. La justice algérienne «n’a donc pas engagé de procédure judiciaire sur le dossier Sonatrach 2 suite à la mobilisation de la justice internationale», a ajouté M. Zeghmati. • o˙ c˘ •ˆ•éˇ h˝ˆ avec 14 accidents. Le bilan de la Gendarmerie nationale fait cas de 673 accidents de la circulation ayant causé la mort de 104 personnes et 1 433 blessés. La wilaya de Médéa se trouve en tête de liste des statistiques avec 101 accidents, causant la mort à 12 personnes et faisant 191 blessés, suivie de la wilaya d'Alger avec 94 accidents, qui a enregistré 4 tués et 113 blessés. La wilaya de Blida vient en tr oisième position avec un total de 80 accidents (12 morts et 148 blessés) suivie de la wilaya de Aïn Defla avec 77 accidents (11 mor ts et 151 blessés). Selon les enquêtes, le facteur humain reste la principale cause de ces accidents avec un taux de 88,26%. Ces statis - tiques montrent aussi que 208 accidents ont été provoqués par l’excès de vitesse et 81 accidents par les dépassements dangereux. La plupart ont eu lieu entre 15h et 00h, selon le même bilan. Dans tous les communiqués et bilans de toutes les ins - titutions à la fin des textes, en conclusion, on appelle les usagers de la r oute à faire preuve de vigilance et à respecter le code de la route pour réduire le nombre des accidents de la cir culation et préser ver la sécurité de tous. Ne faudrait-il pas un jour faire payer aux responsables avérés des accidents de la r oute la facture même en posthume par leurs familles. De notre côté, on doit se mobiliser pour contribuer à la baisse des accidents de la circulation. D…°˛˝˛°ˆŠ ˝r•oˇ ch˘ ˆˆˆ ‡ • ˆ ˆ ‰ƒ N ˆ Large solidarité de la population avec les forces de sécurité L a population d’Azzefoun, wilaya de Tizi Ouzou a organisé une marche pacifique pour dire «Non» au terrorisme et pour exprimer leur solidarité avec les forces de police et plus particulièrement avec les familles des trois policiers victimes de la barbarie des sanguinaires. Pendant la marche, les manifestants ont brandi des portraits des 3 policiers lâchement assassinés le 6 août dernier par le reste des sanguinaires qui activent dans la région. Au cours de cette opération, les forces de police ont réussi à abattre un criminel islamiste, alors que ses complices ont réussi à prendre la fuite. Comme d’habitude, les groupes islamistes, activant toujours par lâcheté, se sont immédiatement éclipsés après avoir accompli leur sale méfait. Selon certaines sources qui restent à vérifier, les criminels auraient pris le soin de ramasser les armes de policiers. Quelques heures après ce lâche assassinat, les forces armées ont déclenché un vaste ratissage pour retrouver les criminels. Les militaires ont commencé à pilonner plusieurs endroits dans les forêts de cette région de la Kabylie maritime. Des hélicoptères de l’armée survolent la région pour aider les troupes terrestre aux trousses des sanguinaires. La région d'Azeffoun a été souvent le théâtre d'attentats terroristes sanglant commis par des terroristes islamistes. Selon des habitants, les groupes armés qui activent dans la région ne sont que le reste de l’ex-GSPC, GIA, AIS et autres. Ces groupes rejetés par la société bénéficient toujours de l’aide et des renseignements fournis par quelques exterroristes qui ont bénéficié des mesures de clémence de l’état. Totalement asphyxiés par les frappes des forces armées, le reste de ces criminels n’activent que par lâcheté dans la région pour commettre des actes criminels. Le lâche attentat perpétré contre des policiers a provoqué la colère et l’indignation des habitants d’Azeffoun qui ont décidé d’organiser une marche en solidarité avec les forces de l’ordre et pour dénoncer la lâcheté de ceux qui instrumentalisent l’islam, pour assassiner les «fils» de l’Algérie. Hier, ils étaient des milliers à demander à l’Etat de frapper d’une main de fer ces assassins sans foi et ni loi. La marche a débuté devant le siège de la mairie jusqu’aux locaux de la daïra situés sur le front de mer en empruntant les principales artères de la ville balnéaire. Les manifestants ont brandi des portraits des 3 policiers et des banderoles sur lesquels nous pouvions lire «Halte au terrorisme» et «Oui, à la vigilance citoyenne» . Une fois la marche terminée, les manifestants se sont dispersés dans le calme. Hier, Azeffoun était une ville morte, les magasins ont baissé leurs rideaux en solidarité avec les 3 martyrs des forces de l’ordre. En somme, la manifestation des citoyens d’Azeffoun confirme bel et bien le rejet de la population aux groupes terroristes islamistes et à ceux qui les soutiennent. La population d’Azeffoun peut encore mieux faire pour aider à l’éradication de ce fléau, à savoir la vigilance d’un côté et l’étroite collaboration des citoyens avec les forces de sécurité de l’autre. C’est grâce au concours des citoyens qui se sont mis aux côtés des forces de sécurité que le terrorisme a été vaincu dans les autres wilayas du pays. Parmi ces régions, nous évoquerons aujourd’hui, la wilaya de Khenchela où la population s’est mise comme un seul homme derrière les forces de sécurité, et a réussi à nettoyer la région de ces vermines. En plus des anciens moudjahidine et des patriotes, des simples citoyens ont été pour beaucoup dans l’éradication de ces forces de mal. L’actuel wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, en sait beaucoup de choses sur cet exemple qui est à suivre non seulement par les citoyens d’Azeffoun mais par les habitants de l’ensemble des régions où des criminels activent encore. • o˙ c˘ •ˆ• •
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