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prentissage, par exemple – pour 2 années de
formation. « Pendant toute la durée de la formation,
le stagiaire travaille 30 heures en entreprise
et suit 8 heures de cours, qui sont
réparties soit sur une journée soit sur deux soirées.
La 1re année, les cours sont orientés pour
moitié vers le métier et pour moitié vers la gestion
d’entreprise. Les stagiaires y découvrent le droit,
la gestion financière, la comptabilité, la gestion du
personnel ... bref, tout ce qu’un patron doit savoir
pour faire tourner son business. Nous insistons
toujours pour que ces cours soient dispensés par
des professionnels en activité dans le secteur,
cela permet une vision réelle et concrète des
choses. »
Les patrons sont demandeurs
La formation de Chef d’entreprise semble donc la
façon idéale de parfaire sa formation théorique et
technique tout en travaillant sur le terrain. « Rien
ne remplace le terrain. Et les patrons sont
demandeurs, eux aussi. Nos élèves trouvent très
facilement des stages dans les entreprises de la
région. Ces 2 années d’expérience pratique sont
un réel atout pour leur avenir. En plus, ils perçoivent
une allocation de stage entre 366 et 733
euros par mois, sans oublier le pécule de vacances
... ce n’est pas négligeable. »
Le perfectionnement ou
l’indépendance
Après la formation de
Chef d’entreprise, la
plupart des stagiaires
“Nos élèves trouvent
très facilement
des stages dans
les entreprises de la
région.”
travaillent comme ouvriers. « La
majorité suit la formation pour
se perfectionner, pour pouvoir
évoluer au sein de l’entreprise qui les
employait déjà comme apprentis.
Mais quelques-uns de nos anciens
élèves sont aujourd’hui indépendants
et occupent à leur tour des
stagiaires. »
3 stagiaires
3 stagiaires
3 stagiaires, 3 projets d’avenir
Yilmaz Arflam a 26 ans. Après avoir obtenu son
CESS en architecture en 1998, il a fait quelques
petits boulots mais n’a jamais eu la chance de
décrocher un contrat stable. Chômeur complet
indemnisé, il découvre l’automobile un peu
par hasard. L’année dernière, Yilmaz a suivi la 1re
année de la formation de Chef d’entreprise pour
devenir négociant en véhicules d’occasion et, en
même temps, une formation FOREM en carrosserie.
« Cette année, je suis en année préparatoire de carrosserie
et en 2e année de négociant en véhicules
d’occasion. Je souhaite m’orienter vers l’expertise
automobile, mais pour cela, il me faut une formation
de Chef d’entreprise en carrosserie ou mécanique. »
Sébastien Cabiddu a 20 ans et est titulaire d’un
CESS technique de transition scientifique. Après 1
an de graduat, il suit aujourd’hui l’année préparatoire
pour la formation de Chef d’entreprise en carrosserie.
« J’aimerais devenir technicien qua-
lifié en carrosserie. Et la formation de Chef
d’entreprise me permet d’apprendre toutes les ficelles
du métier en seulement 3 ans. »
Fabrice Amasetti a 22 ans et a fini son
apprentissage en 2004. Aujourd’hui, il est en
1re année de formation de Chef d’entreprise et
est sous convention de stage dans l’entreprise
où il a fait son apprentissage. Pour lui, « la formation
de Chef d’entreprise est la continuation
logique de l’apprentissage ». Elle lui permettra
d’améliorer son rendement pour
l’entreprise, ce qui facilitera la conclusion
d’un contrat de travail et son évolution future,
pour atteindre le poste de chef d’atelier par
exemple.
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