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Tant que je peux travailler de mes
mains ...
« Depuis tout petit, je savais que je
voulais étudier la mécanique automobile,
» raconte Pieter Cleynhens
(17). Aujourd’hui, Pieter est en
cinquième année de mécanique
automobile à l’institut communal de
Keerbergen et est toujours
passionné de voitures.
mécanique automobile
Cela a commencé très tôt, avec les programmes
que je regardais à la télé. On y montrait la
technique qui se cachait derrière plein de choses,
et cela me fascinait. Il n’y avait personne dans ma
famille pour partager cet intérêt. Je me suis donc
mis à bricoler tout seul sur des mobylettes.
Aujourd’hui encore, il y a toujours une ou
deux mobylettes dans notre abri de jardin,
que je répare pour des amis.
J’aime beaucoup travailler de mes mains
et je n’adore pas les bouquins. Il y a peu
de temps, notre classe a visité la haute
école de Malines, où l’on peut suivre une
formation de bachelier. Mais ça ne me dit
rien. Par contre, j’ai l’intention de
suivre une septième année.
Travailler
Ensuite, je veux travailler, cela me semble
bien plus amusant que de fréquenter les
bancs de l’école. L’année prochaine, je ferai déjà
un stage. Je suis persuadé que j’y apprendrai bien
plus de choses qu’à l’école. Car on y travaille encore
trop souvent avec de vieilles voitures et du matériel
dépassé.
Mon grand rêve a toujours été de travailler dans un
garage, et de préférence dans un petit. Dans
un grand garage, on tombe plus vite dans la routine
des heures fixes pour manger ou prendre une pause.
Je préfère un peu plus de changement.
Travailler me
semble bien plus
chouette qu’aller
à l’école.
À la maison, je m’occupe de
l’entretien des voitures de
mes parents, deux Opel Astra.
L’affaire est classée en une
petite demi-heure. C’est bien sûr
très facile pour mes parents, et cela me
permet de me faire la main. De temps en temps,
j’achète du matériel pour bricoler. Dernièrement, j’ai
acheté une clé pour filtre à huile. Je me suis aussi
acheté un câble pour faire du diagnostic embarqué. Le
logiciel de Volkswagen est disponible gratuitement sur
Internet, et celui d’Opel est facile à trouver en version
pirate.
Les ancêtres
Avant, je craquais plutôt pour les Mercedes. Mais
aujourd’hui, je suis surtout dingue des vieilles américaines
dans le plus pur style hollywoodien. Je les ai
découvertes sur une foire où j’avais atterri par hasard
et, depuis lors, je n’ai qu’une envie : en retaper une.
Pieter :
“J’entretiens les
voitures de mes
parents. C’est facile
pour eux, et cela me
permet de me faire la
main.”
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