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alimentaires. Sur les Iles Åland, où l’habitat est resté
inchangé, la Linotte a conservé des effectifs fort importants.
La restauration des effectifs de population, après les décades
1930-1940, est due à un mécanisme d’adaptation de la Linotte et
son installation a proximité des zones urbanisées où croissent
encore des plantes rudérales. Ce changement vers de nouveaux
biotopes est probablement dû à une modification de
reconnaissance de l’habitat chez la Linotte mélodieuse,
Carduelis cannabina, nouveau comportement qui n’est pas inné.
Elle a également modifié ses exigences dans le choix du site de
son nid et elle montre maintenant une tendance à se reproduire
dans des tas de bois coupé et dans des haies de feuillus, en
Finlande.].
Tast, J. 1970. Group nesting and the breeding season of the
Linnet Carduelis cannabina in Finland. Ornis Fennica
47: 74-82. [La nidification, en Finlande, a lieu en petites
colonies lâches comptant moins de 10 individus bien que certains
couples se reproduisent en solitaires, parfois en proche
voisinage avec le Verdier d’Europe, Carduelis chloris. Cette
cohabitation interspécifique est probablement due aux mêmes
exigences d’habitat mais l’aspect social est certainement
concerné. A la recherche d’un biotope pour se reproduire, les
Linottes accordent la préférence à un site déjà fréquenté par
leurs congénères avec lesquels elles nichent en colonie lâche.
A défaut, elles se reproduisent à proximité des Verdiers
d’Europe, Carduelis chloris. A l’intérieur même d’une colonie,
la reproduction est asynchrone. En Finlande, la Linotte
mélodieuse niche de la mi-avril au tout début de septembre et
sa reproduction s’étale sur environ 90 jours. La date la plus
précoce de ponte se situe un 20 avril mais des fluctuations
régionales sont monnaie courante dans le déroulement de la
saison de reproduction. Les Linottes mélodieuses, affirme Tast,
ont re-colonisé la Finlande depuis peu et la sélection naturelle
ne leur a pas encore permis d’ajuster le déroulement de leur
reproduction aux conditions environnementales et climatiques de
la Finlande. Dans ce dernier pays, la Linotte élève couramment
deux nichées et la période de séjour au nid est 11 à 17 jours et
les oisillons, en cas de dérangement, comme partout dans la
répartition naturelle de la Linotte, marquent une nette tendance
à quitter leur nid prématurément avec les fâcheuses conséquences
qu’on suppose, dues aux prédateurs terrestres ou ailés.].
Tauchnitz, H. 1966. Berghänflinge im Stadtgebiet Halle. Apus 1 :
101-103. [Encore une observation de la Linotte à bec jaune,
Carduelis flavirostris, en pleine ville de Halle, en
Allemagne.].
Telleria, J.L. 1988. Invernada de Aves en la Peninsula Ibérica.
Madrid, Sociedad Española de Ornitologia, Madrid. [Importante
contribution à l’hivernage des oiseaux, dont la Linotte
mélodieuse, Carduelis cannabina, en Péninsule ibérique.].
Thibault, J.-Cl. 1983. Les oiseaux de la Corse. Ajaccio,
Parc Naturel Régional de la Corse. [Avifaune de la Corse, fort
bien documentée.].
Thom, V.M. 1986. Birds in Scotland. Poyser, Calton.
Thom, V.M. 1995. Scottish Birds. Harper Collins, London.
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