Lettre de l'AZIT - Janvier 2011

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EDITORIAL
Dans quelques jours nous dirons adieu à « 2010 » mais aussi à la première décennie du
3ème millénaire.
Pour l’économie marocaine en général à l’aube de cette décennie - phobie régnait dans le
milieu industriel et de nombreuses questions se posent quant au devenir de nos entreprises
qui entraient dans l’ère de la mondialisation et de la libre concurrence.
L’heure d’un premier bilan est arrivée, bilan qualitatif car je me garderais bien de donner des
chiffres et de me substituer aux administrations compétentes en matière de statistique.
Un constat est certain, malgré la tempête financière qui a sévi sur les USA et l’Europe occidental,
et qui continue, notre économie tient bon et les entreprises semblent tirer leur épingle
du jeu.
Simple fruit du hasard Certainement pas.
Je pense plutôt que les opérateurs économiques et les industriels marocains y ont cru et on
relevé le défi qui leur avait été lancé. Les efforts consentis dans les investissements aussi
bien matériels qu’humains ont donné leur fruit
Malgré une concurrence extrêmement agressive voir même acharnée aussi de l’intérieur que
de l’extérieur, la plus part des sociétés reste sur le podium.
La prochaine décennie sera celle de la consolidation .
Bonne chance à tous pour de nouveaux défis et meilleurs vœux pour 2011.
Jawad SQALLI
Secrétaire Général du comité de l’AZIT

C’est tenue 30. Novembre 2010,
LA 20 ÈME ASSEMBLEE GENERALE
ORDINAIRE DE L’AZIT
Pour statuer sur l’exercice de l’année 2009 et procéder à l’élection du nouveau comité
de l’association pour la période 2010 – 2013, conformément aux statuts.
Le quorum étant atteint avec 72 sociétés - membres représentés sur un total
de 96 à jour de leur cotisation et la séance fût ouverte par Monsieur Adil Rais,
Président en exercice.
▲ Après lecture et validation à l’unanimité du Rapport moral, portant sur les activités du
comité, notamment pour avoir réussi à faire intervenir l’Etat afin que soient réalisés des
travaux importants concernant la protection et la réhabilitation de la Zone Industrielle .
▲ Après l’approbation du Rapport Financier par l’ensemble des présents : Le mandat des
commissaires comptes : Monsieur Abdellatif Bernossi et Monsieur Benito Cazals, est
renouvelé et accepté par ces messieurs.
▲ L’Assemblée a applaudi les 15 candidats , qui se sont présentés pour faire partie du
nouveau comité …
qui, séance tenante ont sélectionnée la composition du Bureau comme suit :
ADIL RAÏS
PRESIDENT
JAWAD SQALLI
Secrétaire Général
RAMON FERNANDEZ
1 er Vice Président
MOHAMED MAZARI
Secrétaire Général Adjoint
KHALID EL ANJOUMI
EL AMRANI
2 ème Vice Président
SAAD EL JABBARI
Trésorier Général
MOHAMED KOUTIT
3 ème Vice Président
KHALID IBRAHIMI
Trèsorier Général Adjoint

MAHMOUD BERRADA
Assesseur
ABDENBI ATTOU
Assesseur
IHSANE BENKIRANE
Assesseur
ABDELILAH AMMOR
Assesseur
MOUNDER TATARI
Assesseur
MOHAMED AMMAR CHEMMAA
Assesseur
PHILIPPE CROS
Assesseur
Monsieur Adil Rais est confirmé dans sa position de Président,
En prenant la parole
Il fait appel à l’effort de tout un chacun du comité pour œuvrer à l’amélioration de la Zone, à
inciter nos membres à une prise de conscience au comportement de BON CITOYEN, et à
l’ETHIQUE d’une bonne conduite .
Il rappele que les chantiers et projets de L’AZIT pour les années à venir, sont multiples et
ambitieux :
▲ Il s’agit de faire mener à bon fin les réalisations de tous les travaux commencés pour la sé
curisation et habilitation de la Zone, en contrôlant jour par jour les chantiers et engageant
les responsables des entreprises contractés aux réunions hebdomadaires avec le bureau
de l’AZIT
▲ De faire construire une antenne pour la Protection Civile dans la Zone, au service des
sociétés et leurs employés.
▲ Améliorer les services de l’AZIT aux entreprises - membres.
▲ Trouver le moyen de développer l’énergie renouvelable pour la Zone.
▲ Développer la Cellule - Club des Ressources Humaines, notamment pour les programmes
de formation.
▲ Organiser avec réussite la deuxième édition Course à pied Inter-Entreprises fixée pour le 15
mai 2011.

LA SOCIETE CIVILE
MAROCAINE :
ACTEUR DE CHANGEMENT ET DE
DÉVELOPPEMENT !!!
P
artout dans le monde, face aux états,
les sociétés s’organisent en groupes, associations
ou en organisation non gouvernementales
( O.N.G.) pour faire entendre leur
voix et défendre leurs intérêts.
Animées par des volontaires, souvent bénévoles,
elles font un travail de terrain, de proximité,
qui souvent échappe aux politiques,
voire aux états eux-mêmes.
Actions ciblées localement ou dans telle ou
telle partie du monde, les (O.N.G.) tissent un
réseau de solidarité souvent au-delà des frontières.
Leurs porte- paroles sont souvent des stars
du show-biz, des intellectuels, de grands
médecins, ou des sportifs célèbres. Ils sont
aujourd’hui les têtes d’affiche de ce qu’on
appelle « la société civile ».
Ces ONG sont incontournables. Elles siègent
auprès des organismes étatiques, aux
Nations Unies et disposent des budgets
conséquents. Elles ont une grande capacité
de mobilisation des opinions publiques, de
levée de fonds, de générer de grands mouvements
de solidarité. Chaque jour elles
viennent nous prouver leur utilité, leur savoir
faire, leur dévouement, leur générosité.
Qui n’a pas entendu parler de « Médecins
sans Frontières, » de « Médecins du
Monde », d’ « Action contre la faim », d’ «Altermondialistes
», de fondation « Rotary »
pour ne citer que des humanitaires.
Au Maroc, le mouvement de société civile a
émergé au milieu des années 80. Mais déjà
dans les années 70 existaient des associations
caritatives, des associations féminines,
de jeunes, de bienfaisance plus ou moins
placées sous la tutelle de l’état.
Pour affaiblir les partis politiques de gauche,
le pouvoir a créé de grandes associations à
caractère régional, histoire de drainer vers
elles les intellectuels, les cadres et les notables
locaux.
Vers le milieu des années 80 a commencé à
souffler sur le Maroc un vent de liberté, opérant
une fissure dans le ciel des années de
plomb. S’engager politiquement était une
aventure périlleuse pour les hommes et
encore davantage pour les femmes. Indésirable
au sein des partis pour des raisons
diverses, les femmes ont senti la nécessité
de s’organiser en associations pour défendre
leur intérêts de façon indépendante de tout
calcul politique.
Depuis 1985 on a assisté à la naissance de
nombreuses associations féminines dont le
combat pour l’égalité n’est pas encore
terminé ! Elles ont porté haut et fort, au
Maroc comme à l’étranger, les aspirations de
la société marocaine à la justice, à la dignité,
à l’égalité. Aucun moyen de pression n’a été
négligé : lobbying, pétitions, marches, pour
obliger le Maroc à ratifier les conventions
internationales relatives à l’élimination de
toutes formes de discriminations à l’encontre
des femmes.
Si les résultats ne sont pas à la hauteur de
nos espérances, reconnaissons aux associations
féminines le mérite d’avoir fait tomber
les tabous, brisé la loi du silence, désacraliser
certains textes, impulsé une dynamique de
changement qualitatif de la société. Aujourd’hui,
les femmes sont mieux représentées
dans les instances élues, dans les
organisations politiques et syndicales, au sein
du gouvernement et dans la diplomatie. Le
nouveau code de la famille n’aurait jamais vu
le jour sans la ténacité et le courage des

militantes féministes.
La société civile marocaine, elle aussi, a
bénéficié de cette dynamique, elle s’est renforcée,
rajeunie, et fortement féminisée. Bon
nombres de ses têtes d’affiche sont des
femmes.
La fin des années 80 a vu l’émergence d’un
bouquet d’associations militantes en faveur
des droits de l’homme. Petit à petit elles ont
pris le pas sur les politiques, pris à bras le
corps la défense des libertés, œuvré pour la
libération des prisonniers politiques et la cessation
des violations graves des droits de
l’homme.
Les militants de ces organisations ont, non
seulement fait avancer le Maroc vers un état
de droit, mais aussi amélioré son image.
Aujourd’hui, grâce à eux , notre société est
en paix avec elle-même et notre pays est
réconcilié avec son passé et regarde de
l’avant.
A l’avant-garde des sociétés civiles arabomusulmanes,
les organisations marocaines
des droits de l’homme ont osé avec courage,
ouvrir le débat sur l’abolition de la peine de
mort au Maroc. Initiative unanimement
saluée sur le plan international.
Dans un monde qui a tendance à se replier
sur lui-même, dans un Maroc qui n’échappe
pas aux idées rétrogrades,un vaste réseau
d’associations culturelles se met en place,
même dans les régions les plus reculées. Les
observateurs ne manquent pas de relever
avec bonheur la diversité des manifestations
culturelles, régionales ou nationales, devenues
un véritable évènement. Peinture, poésie,
musique, cinéma, notre patrimoine est
ainsi mis en valeur. Reconnaissons aujourd’hui
qu’un grand nombre de ces manifestations
est devenu un passage culturel obligé, témoin
de l’ouverture de notre pays sur les autres
cultures et sur le reste du monde.
On ne peut pas citer, dans un si petit espace,
tous les secteurs de compétence de la
société civile. La palme revient également au
réseau national d’associations, qui œuvre
dans le domaine du développement humain.
L’INDH leur a donné un rôle primordial et leur
a impulsé une nouvelle dynamique. La majorité
d’entre elles s’active non seulement dans
les villes mais surtout dans le monde rural :
Lutte contre la pauvreté, lutte pour l’accès
aux soins, à l’eau, à l’éducation etc…
Il n’existe pas une seule région si reculée soitelle,
qui ne dispose d’une ou plusieurs associations.

Ce réseau associatif, d’une richesse insoupçonnée,
est constamment sollicité par les
populations, les pouvoirs locaux, l’état, les
partenaires étrangers, signe de reconnaissance
de son utilité et de son rôle dans le
maintien de la cohésion sociale et dans
l’édification d’une société solidaire.
Forte de son pouvoir, de la qualité de ses
membres, la société civile marocaine revendique
haut et fort sa place et son mot à dire
sur les grands chantiers de réformes ouverts
par les pays. Pôle de vigilance, acteur de
développement, force de proposition, vecteur
des idées de modernité et de démocratie,
telle est notre société civile.
L’état en a pris conscience et ne manque
jamais l’occasion de coopter certaines
personnalités de la société civile dans les institutions
étatiques. Les politiques eux aussi,
en mal de cadres et de popularité, n’hésitent
plus, avec plus ou moins de succès à puiser
dans le vivier associatif.
De nos jours et curieusement, nous assistons
à un mouvement inverse de celui des années
80. Les élites de la société civile ne résistent
plus aux sirènes du pouvoir. Désormais, le
danger qui guette notre société civile est de
la voir amputée de ses cadres et de ses dirigeants.
Les militants de base risquent dorénavant
de déserter leurs associations ou de
se figer dans une attitude de repli et de frustration.
Gageons que la société marocaine saura faire
preuve encore d’une étonnante capacité à
renouveler ses bases et ses élites associatives.
Docteur Malika Naciri
Membre fondatrice de l’O.M.D.H.
Membre fondatrice de l’A.D.F.M.
Membre du Collectif Démocratie et Modernité ( CDM)
Membre du Rotary-Club Casa-Anfa

INFORMATIONS
La Fédération des Industries Métallurgiques,
Mécaniques et Electromécaniques
A élu lors de son Assemblée Générale Elective, du 21 décembre 2010 à Casablanca
Monsieur Ramon Fernandez, aux responsabilités du 2ème Vice Président.
D’après une enquête menée auprès de 900 chefs d’entreprises marocains, il s’avère
que la majorité des préoccupations et inquiétudes des industriels sont les suivantes :
1° Le coût de l’énergie
2° La fiscalité des entreprises
3° La concurrence déloyale
4° La Corruption
5° La difficulté à accéder au foncier industriel
FORMATIONS & SEMINAIRES
Dans le cadre d’un apprentissage vers de meilleures technologies environnementales,
encouragé et financé par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
et le Fond de l’Environnement Mondial ( FEM ) suivant un programme appelé
MED TEST,
7 sociétés de l’ AZIT, prennent part à ces formations, devant se terminer au printemps
2011 :
Aluminium du Maroc…Les Boyauderie de l’Atlas…Conserverie des 2 Mers…
Ecolorentel…..Fromagerie Bel. … Industube….. et Medpaper.
Les études de ce programme se portent principalement sur
• L’économie et la rationalisation de l’usage de l’eau
• L’efficacité et l’économie énergétique
• Propositions des solutions de traitement des effluents liquides
• Mise en place d’un système de management environnementale
• Transfert de meilleures techniques et technologies environnementales
Les avantages de ces formations et assistances techniques pour les bénéficiaires
sont :
• Améliorer la compétitivité de l’entreprise
• Préparation de l’entreprise aux respects des exigences réglementaires
• La veille et surveillance technologique
• Image de marque de l’entreprise vis-à-vis de ses clients et partenaires
• Création d’un dialogue avec les autorités locales et nationales en matière
d’environnement
• Accès aux nouveaux marchés.
INFORMATIONSINFORMATIONSINFOR

ACTIVITESACTIVITES
Le programme d’Appui
aux Associations Professionnelles,
financé par la
Commission Européenne,
A permis à l’AZIT d’acquérir
un petit camion-benne,
de marque Renault Maxity.
Véhicule utilitaire d’appoint
!
Le mardi 21 Septembre
2010
LAFARGE-CIMENTS …
Usine deTétouan, accueille le
comité de l’Azit pour une
visite détaillée des installations
du parc d’éoliennes,
fournisseur d’énergie en
grande partie, pour cette
usine impressionnante.
Le lundi 08 Novembre 2010
Visite du Directeur Général du
Groupe Renault Maroc; Monsieur
Michel Faivre-Duboz, au siège de
l’AZIT pour faire plus ample connaissance
avec notre association et
échanges de points de vues. Rencontre
très conviviale avec les membres
du comité.
L’installation de la nouvelle usine
Renault à Melloussa , contribue en
effet au développement positif de la
région de Tanger . Ces investissements
importants devraient se réaliser
sans heurts à l’équilibre des
installations existantes.

Imprimerie Litograf - Tanger