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Lettre de l'AZIT-AVRIL 2013

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LES VRAIS INTERETS DU MAROCLEDITORIALe Maroc a opté, sans en mesurer les conséquences, pour un démantèlement douaniergénéralisé et accéléré… A l'époque, cette position considérée comme" politiquement correcte",était dans l'air du temps.Aujourd'hui, le gouvernement et les hauts responsables « découvrent », effarés, la détérioration<strong>de</strong> la balance commerciale et la fonte <strong>de</strong>s réserves <strong>de</strong> <strong>de</strong>vises. Les investissements industriels(hors zones franches) sont en chute libres et une bonne partie du secteur industriel est au borddu gouffre.Si une majorité <strong>de</strong>s opérateurs industriels a soutenu la signature <strong>de</strong> l'accord <strong>de</strong> libre échangeavec l'Union Européenne, il n'en était pas <strong>de</strong> même avec le démantèlement douanier prôné parl'OMC et l'accord <strong>de</strong> libre échange signé avec la Turquie. Le Maroc n'en fini pas <strong>de</strong> vouloir être,parfois naïvement, l'élève modèle <strong>de</strong>s instances internationales : La baisse <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> douane<strong>de</strong> produits en provenance <strong>de</strong> pays comme la Chine et l'In<strong>de</strong>, rend tout projet industriel difficile àrentabiliser.L'industriel marocain, dans l'attente d'un grand marché maghrébin, a plutôt besoin que songouvernement priorise la signature d'accords douaniers avec les pays africains et se batte pourapprofondir les accords signés avec les pays arabes. Par ailleurs, il serait peut être judicieuxqu'une cellule <strong>de</strong> crise se mette en place au niveau du ministère <strong>de</strong> l'industrie afin <strong>de</strong> trouver unepara<strong>de</strong> à la floraison d'importateurs douteux (plus <strong>de</strong> 9000 importateurs <strong>de</strong> ce Chine ont étérépertoriés, entre autres <strong>de</strong>s téléboutiques et <strong>de</strong>s crèmeries) et à l'invasion <strong>de</strong> produits <strong>de</strong>mauvaise qualité et à bas coût.ADIL RAIS, Prési<strong>de</strong>ntEUROPACNOUVELLE INSTALLATIONLa propriété du Lot N° 54 sur l’allée II, restée sans activité<strong>de</strong>puis 12 années, y installe l’ entreprise EUROPAC et fait peauneuve.L’AZIT se réjouit <strong>de</strong> cet établissement et souhaite à EUROPACla BIENVENUE


PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT• La préservation <strong>de</strong> l’environnementest une mentalité, un comportement,une manière <strong>de</strong> vivre, bref : une éducationcivique.• Un enseignement à la prise <strong>de</strong>conscience et apprentissage à respecteret préserver ce qui nous entoures’impose dès le plus jeune âge.• Seule la volonté politique d’un pays,d’un Etat peut faire instruire et sensibilisersa population sur l’importancequ’est la préservation <strong>de</strong> sonenvironnement, ses forêts, sa fauneet flore, ses rivières et lacs, sonécologie tout court. Il en va <strong>de</strong> notreplanète !!!Depuis plus <strong>de</strong> 20 ans, l’AZIT s’est imposéla mission du nettoyage, entretien et l’évacuation<strong>de</strong>s déchets industriels <strong>de</strong> la ZoneMoghogha et s’est doté les moyens pour cefaire :Avec 2 camions-bennes, 2 chauffeurs et5 ouvriers, 1 tractopelle, et un véhiculeDumper.Organisé par trajets aller-retour (collecte <strong>de</strong>sbennes à déchets dans les entreprises pourévacuation dans la décharge publique etretour <strong>de</strong>s bennes vi<strong>de</strong>s dans l’enceinte <strong>de</strong>ssociétés concernées.)Ainsi l’AZIT évacue annuellement quelques3 600 bennes, pour environ 6 500 tonnes<strong>de</strong> déchets.Dont 45 % proviennent <strong>de</strong> l’Industrie Alimentaire34 % (déchets lourds) comme ceux <strong>de</strong>l’Industrie Chimique, entreprises dubâtiment, industries para-chimiques,16 % proviennent <strong>de</strong>s industries Textileet Cuir5 % sont <strong>de</strong>s déchets diversBien que l’organisation <strong>de</strong> l’AZIT fait participerles entreprises aux frais <strong>de</strong> cesservices, à hauteur <strong>de</strong> 75,- Dirhams parbenne d’évacuation, Cette participation estloin <strong>de</strong> couvrir la totalité <strong>de</strong>s dépensesannuelles, qui se composent comme suit :CHIFFRES DE 2012Salaires et primes ........274 964,- DHSCharges Sociales ............51 006,- DHSAssurances et vignettes..15 749,- DHSCarburant....................132 594,- DHSEntretien et Réparations.104 625,- DHSTOTALISANT AINSI ...........578 938,- DHSParticipation <strong>de</strong>s entreprises ..... 151 200,- DHS(vente <strong>de</strong> tickets pour évacuation <strong>de</strong>s bennes)


LA DECHETTERIE DE TANGER …UNE MINE D’OR ???Située à 5 kms du centre ville, elle estlimitée au sud par une carrière d’argile etpar notre quartier industriel <strong>de</strong> Moghogha.A l’ouest <strong>de</strong> la décharge, à une distance <strong>de</strong>plusieurs centaines <strong>de</strong> mètres, se trouveune agglomération avec <strong>de</strong>s immeublesd’habitation, <strong>de</strong> construction récente !Cette déchetterie « à ciel ouvert » existe<strong>de</strong>puis les années 1970, et vu l’augmentation<strong>de</strong> la population <strong>de</strong> Tanger et sa région,elle ne pourrait plus contenir les masses <strong>de</strong>détritus et déchets sous peu.Le périmètre <strong>de</strong> la décharge est seulementclôturé au Sud. Sur les autres côtés, elle estbornée par <strong>de</strong>s obstacle naturels ( fond <strong>de</strong>vallée au nord, coupure <strong>de</strong> talus à l’ouest) etaccessible au public.La décharge présente <strong>de</strong>s nuisances et <strong>de</strong>srisques environnementales très importantspar manque d’installations techniques contrôléeset <strong>de</strong>s directives <strong>de</strong> travail d’exploitation.Il y a <strong>de</strong>s risques générés par le dépôt <strong>de</strong>déchets à l’air libre, produisant <strong>de</strong>s émanationstoxiques surtout pendant les mises enincendies voulues, créant un nuage <strong>de</strong>fumée sur toute l’enceinte et même et versla ville.Les ouvriers et chiffonniers y travaillent sansmasque ou protection vestimentaire.Un grand nombre <strong>de</strong> berger font brouterleur cheptel sur le site. Les animaux s’alimentent<strong>de</strong> déchets organiques mais aussi<strong>de</strong> débris en plastique… :”Le développement <strong>de</strong>s nouvellestechnologies permettentactuellement la transformation <strong>de</strong>déchets (toute catégorie confondue)en biomasse et biomasse = ENENERGIE .Ainsi les déchets sont considéréscomme valeur appréciable !”La décharge <strong>de</strong> Tanger accueille environ350 000 tonnes <strong>de</strong> déchets annuellement,dont 65,9 % purement organiques.Cette déchetterie pourrait être profitablepour la ville et sa région.Alors au lieu <strong>de</strong> chercher une autre enceintepour les déchets <strong>de</strong> Tanger et sonenvironnement, pourquoi ne pas investirdans une transformation <strong>de</strong> ces déchets enénergie, à partir <strong>de</strong> la décharge actuelle ?


Contribution Socet difficultés d’apdispositions fiscLa promulgation <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> finances donnechaque année aux opérateurs économiquesl’occasion <strong>de</strong> débattre du système fiscal dansnotre pays et plus particulièrement dansnotre région.En effet, Tanger compte encore aujourd’hui,pas moins <strong>de</strong> cinq régimes fiscaux différents.Classés par ordre chronologique, cessystèmes se déclinent comme suit :• Les mesures d’atténuation fiscales <strong>de</strong>1963 dont les principales dispositionsarrivent à échéance fin 2014 ;• Le régime spécial <strong>de</strong> la zone franche duport <strong>de</strong> Tanger qui se termine cetteannée ;• Le régime particulier <strong>de</strong> la Place FinancièreOffshore <strong>de</strong> Tanger (holdings etbanques) ;• Le régime spécifique aux zones franchesd’exportation (TFZ) ;• Le régime <strong>de</strong> droit commun touchant lapromotion immobilière ou le négoce en<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> Tanger, et qui se généraliseraà partir <strong>de</strong> 2015.C’est dire toute la complexité <strong>de</strong> la pratiquefiscale dans notre ville, notamment lorsqueune même entreprise se trouve confrontéeà l’application simultanée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux régimesdifférents.La loi <strong>de</strong> Finances pour <strong>2013</strong>, si elle n’a rienapporté <strong>de</strong> nouveau par rapport à Tanger, adonné lieu à d’âpres débats concernant lesmodalités <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> la contribution sociale<strong>de</strong> solidarité sur les salaires.En effet, la base à retenir pour le calcul <strong>de</strong>la contribution sur les revenus salariaux, estle revenu <strong>de</strong> source marocaine net d’impôts.Cette notion n’existe pas dans la terminologiefiscale marocaine, d’où le débat sur soncontenu. Celui-ci a été défini par l’administrationfiscale dans la note circulaire relative àla loi <strong>de</strong> Finances pour <strong>2013</strong>, mais <strong>de</strong> nombreusesquestions continuent <strong>de</strong> surgir aufur et à mesure <strong>de</strong> sa mise en applicationpar les entreprises.Cet exemple <strong>de</strong> difficulté d’interprétationd’une disposition fiscale met en lumière laproblématique <strong>de</strong> la rédaction <strong>de</strong>s dispositionslégales en matière fiscale.Et ceci n’est pas sans rappeler un autredébat, encore plus virulent concernant la loisur les délais <strong>de</strong> paiement au point qu’il sembleque l’on s’achemine vers le report <strong>de</strong> sonapplication en attendant son amen<strong>de</strong>ment.Notre fiscalité est ainsi truffée <strong>de</strong> notionsqui méritent d’être clarifiées en vue d’uneapplication sans ambiguïté (date <strong>de</strong> débutd’activité, date <strong>de</strong> début d’exploitation…). Ungrand effort a été fait dans ce domaine.Mais l’exemple du calcul <strong>de</strong> la contributionsociale <strong>de</strong> solidarité montre qu’il convient <strong>de</strong>revoir toute la procédure à la base.Puissent les assises <strong>de</strong> la fiscalité, qui setiendront cette année, donner une impulsion


iale <strong>de</strong> Solidaritéplication <strong>de</strong>salesdécisive dans ce domaine en entourant larédaction <strong>de</strong>s dispositions fiscales <strong>de</strong>sgaranties requises pour une clarté satisfaisanteautorisant une pratique sans risques.Dans cet esprit, la concertation préalableavec les praticiens et les organisations professionnellesaussi bien par l’administrationfiscale que par les groupes parlementairesavant l’adoption <strong>de</strong>s lois fiscales, s’avèreindispensable pour éviter <strong>de</strong>s conflits d’interprétationet plus tard <strong>de</strong>s contentieux interminables.Ab<strong>de</strong>llatif BERNOSSIExpert ComptablePlaintes, Requêtes soumis au Bureau <strong>de</strong> l’ AZITBien souvent nos membres ignorent les services rendus aux entreprises et interventionsdu bureau <strong>de</strong> l’AZIT en mettant en cause même le comité et ses membres.A part la routine <strong>de</strong> gestion habituelle <strong>de</strong> notre Zone, <strong>de</strong>s S.O.S. nous parviennent <strong>de</strong>sentreprises pour divers problèmes à régler <strong>de</strong> toute urgence et pour lesquels le bureau semobilise d’une manière immédiate et efficace.La statistique <strong>de</strong>s appels <strong>de</strong>s 4 <strong>de</strong>rnières années, fait apparaître un total <strong>de</strong> 366requêtes, soit un appel pour urgence tous les 3 à 4 jours.REQUETTES & NATURES DES PROBLEMES 2009 2010 2011 2012Appel d’urgence (PROTECTION CIVILE, AMBULANCE) 0 2 4 2ACCIDENT DE CIRCULATION & PROBLEMES DE CIRCULATION 8 5 9 2PANNES D’ECLAIRAGE PUBLIC 3 7 6 3PROBLEMES D’ASSAINISSEMENT 18 10 18 4PROBLEMES DE VOISINAGE (PERSONNEL, HYGIENE, ENVIRONNEMENTÀ 16 16 13 4DIVERS (FEU, STATIONNEMENT ILLEGAL, DECHETS MÉNAGER…) 5 3 4 7COUPURES DE LIGNE TELEPHONIQUE & DEFECTIONS DE CONNEXION INTERNET 9 13 18 9COUPURES D’ELECTRICITE 7 3 13 11VOLS ET AGRESSIONS 5 3 7 12FUITES D’EAU OU MANQUE DE PRESSION D’EAU 0 12 14 27INTERVENTION AUPRES DES ADMINISTRATIONS & MINISTERES 16 4 6 8TOTAL 87 78 112 89


DossierEnseignementMettre l’élève au centre du système éducatifFormer un être humain complet, sensible,ouvert, cultivé et responsable, tel est l’objectifdu système scolaire finlandais,considérécomme le meilleur au Mon<strong>de</strong>. Rachid Belkahia,consul honoraire général <strong>de</strong> Finlan<strong>de</strong> àCasablanca, nous en dévoile les clés <strong>de</strong> réussiteet les pistes <strong>de</strong> benchmark pour leMaroc.Le modèle éducatif finlandais serait lemeilleur au mon<strong>de</strong> selon une enquête <strong>de</strong>l’OCDE. On découvre un système opposé<strong>de</strong> ce que nous connaissons et ce qui nousvivons. Quelles sont les clés <strong>de</strong> réussite ?• L’élève est au centre du dispositif éducatif. Les établissements sont à taillehumaine et les responsables connaissentindividuellement tous les élèves. Les relationsprofesseurs-élèves sont chaleureuseset les enseignants sont accessibles etdisponibles. Un soutien ciblé est proposéaux élèves en difficulté. Le taux d’encadrementest élevé avec une moyenne <strong>de</strong> 20élèves par classe.Les élèves sont actifs et impliqués, leprofesseur est davantage un facilitateurpour développer leurs capacités d’apprentissageet d’acquisition <strong>de</strong> compétences et les élèves sont acteur <strong>de</strong> leurpropre apprentissage.Concernant l’évaluation, l’acquisition <strong>de</strong>ssavoirs fondamentaux se fait sans lestress <strong>de</strong>s évaluations et sans stigmatiserles élèves plus lents.L’évaluation chiffrée n’apparaît qu’à l’âge<strong>de</strong> 13 ans avec <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> 4 à 10pour accompagner l’élève d’une façonadaptée à son propre rythme.Le professeur jouit d’un grand prestige ausein <strong>de</strong> la société. Son recrutement estexigeant et sa formation initiale estpoussée, il jouit d’une liberté pédagogiquetotale et sa formation est continue etciblée.De plus tout établissement a l’obligation<strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à une évaluation régulière <strong>de</strong>son fonctionnement et <strong>de</strong> ses professeurs.On sent que le système finlandais chercheà mettre le moins <strong>de</strong> stress sur lesétudiants pour qu’ils puissent donner lemeilleur d’eux-mêmes. Il est à l’encontredu système français duquel le Marocs’est inspiré et qui cautionne le stressdans le système éducatif.• Le but <strong>de</strong> tout système éducatif est <strong>de</strong>former un être humain complet, ouvert,cultivé et responsable. Le systèmefinlandais ai<strong>de</strong> chaque élève à accé<strong>de</strong>rau statut <strong>de</strong> personne avec <strong>de</strong>s valeursmorales et religieuses fortes affichéesdans les discours, dans les programmeset dans les salles <strong>de</strong> cours.C’est aussi un système libre mais où il ya très peu <strong>de</strong> sanctions. Comment un systèmescolaire peut-il concilier entre libertéet absence <strong>de</strong> sanctions ???• C’est certes un système libre, mais lesrègles <strong>de</strong> vie commune sont fortementancrées et l’autodiscipline est omnipré-

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