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mars - Herblay

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Point de vue<br />

HERBLAY MAG - MARS 2013<br />

26<br />

> Ces textes sont publiés sans modification aucune et les propos développés le sont sous la seule responsabilité de leur auteur.<br />

■ <strong>Herblay</strong> notre ville<br />

majorité municipale<br />

Accusées<br />

Que se soient la presse, qui chaque année<br />

fait les gros titres sur les dépenses<br />

inconsidérées des collectivités locales, ou<br />

l'État qui déclare qu'elles dépensent trop et<br />

sont en partie responsables du déficit du pays,<br />

les collectivités locales sont au cœur d’accusations<br />

profondément injustes.<br />

En ce qui concerne la presse, il est facile de<br />

prendre deux ou trois exemples de gabegie ou<br />

de dépenses somptuaires et ainsi de laisser<br />

croire aux citoyens qu'il en est ainsi dans toutes<br />

les collectivités locales. Alors que cela est<br />

vrai pour une infime partie de celles-ci, un tel<br />

amalgame laisse toujours des traces. Quant à<br />

l'Etat, il ne cesse de se décharger de ses missions<br />

sur les collectivités, de créer de nouvelles<br />

normes, d’adopter des réformes. Pour les<br />

villes, cela a toujours des conséquences : la<br />

création de services nouveaux ou de dépenses<br />

supplémentaires. Les compensations financières<br />

devraient être à l'euro près, il n'en est<br />

jamais ainsi.<br />

A cela s'ajoute, aujourd'hui, de la part du gouvernement<br />

actuel, une forte baisse des dotations<br />

de l'Etat aux collectivités territoriales qui<br />

sera de l'ordre de 4,5 milliards d'euros. Parmi<br />

celles-ci, les villes en seront parmi les premières<br />

victimes. <strong>Herblay</strong> est encore plus concernée<br />

car notre ville, c'est historique, perçoit une<br />

dotation de l'Etat qui est de 100 euros par<br />

habitant, inférieure à la moyenne de sa strate.<br />

Cette baisse est une décision grave du gouvernement<br />

qui, avec la crise économique et financière,<br />

va rendre encore plus difficile la gestion<br />

des villes. À <strong>Herblay</strong>, nous avons fait le choix<br />

depuis 2001, de ne pas augmenter les taux fiscaux<br />

communaux. C'est une décision courageuse<br />

qui nous oblige à une gestion financière<br />

rigoureuse. Durant toutes ces années, chaque<br />

euro des <strong>Herblay</strong>siens a été investi pour équiper<br />

notre Ville ou créer de nouveaux services.<br />

Tout cela au seul bénéfice de la population,<br />

jamais en dépenses inconsidérées de réception,<br />

de communication… Les élus municipaux<br />

sont au plus près des inquiétudes et des attentes<br />

des citoyens, c'est beaucoup sur eux que<br />

repose la vie de notre démocratie. Alors, de<br />

grâce, arrêtons de stigmatiser les collectivités<br />

territoriales et donnons-leur plutôt les moyens<br />

de mieux répondre à l'attente de leur population.<br />

François Bernieri<br />

et le groupe <strong>Herblay</strong> notre ville<br />

■ L’Avenir d’<strong>Herblay</strong><br />

Réforme sur les rythmes scolaires !<br />

Lors du dernier conseil municipal du<br />

7 février, Patrick Barbe nous a fait part<br />

de sa décision de reporter l'application de la<br />

semaine de 4 jours et demi à la rentrée 2014 !<br />

Raison invoquée, le flou de la réforme quant<br />

aux heures d'activités périscolaires et le<br />

coût d'application de celle-ci : 180 animateurs<br />

de plus (pour l’ensemble des écoles<br />

d’<strong>Herblay</strong>) pour 45 minutes par jour, ce qui<br />

représente d'après l'Association des Maires<br />

de France, 150 € par élève et par an.<br />

Compte tenu de l'endettement important de<br />

la ville, nous n'avons pu qu'approuver cette<br />

décision.<br />

Il faut tout de même rappeler que nous n'en<br />

serions pas là si Nicolas Sarkozy et son<br />

ministre de l'Education, Xavier Darcos,<br />

n'avaient pas en 2008 instauré la semaine<br />

de 4 jours. Décision brutale qui allait à l'encontre<br />

de toutes les études scientifiques qui<br />

préconisaient au contraire un allégement<br />

des journées de travail !<br />

Aujourd'hui , la journée de travail d'un élève<br />

français est plus longue et plus chargée que<br />

celle de la plupart des élèves dans le<br />

monde, avec un nombre de jours d'école qui<br />

est le plus faible d'Europe, 144 jours contre<br />

187 jours en moyenne au sein de l'OCDE,<br />

mais paradoxalement, le volume horaire<br />

annuel d'enseignement s'élève à 864 heures<br />

par an, alors que la moyenne au sein de<br />

l'OCDE est de 821 heures.<br />

Aussi, nous comprenons l'urgence qui a<br />

incité Vincent Peillon à revenir à la semaine<br />

de 4 jours et demi. Mais les difficultés d'application<br />

sont nombreuses. Il est plus facile<br />

de supprimer que d'augmenter !<br />

Espérons que ce délai supplémentaire permettra<br />

d'apporter des solutions et de mettre<br />

en place une concertation de tous les<br />

intéressés (enseignants, parents,…) tant au<br />

niveau national que local.<br />

Cette réforme doit être une réussite, il en va<br />

de l'avenir de nos enfants !<br />

Les élus du groupe “L’Avenir d’<strong>Herblay</strong>”<br />

■ Un élan pour<br />

<strong>Herblay</strong><br />

Les caisses de la ville sont vides !!!<br />

C<br />

’est ainsi que l’on peut résumer le budget<br />

2013. Après avoir payé l’annuité de la<br />

dette et les dépenses courantes, il ne reste<br />

que 100 K€ pour investir (entretien des routes,<br />

des écoles, nouveaux équipements,<br />

etc). La ville ne dispose plus d’aucune<br />

marge de manœuvre, ni pour financer une<br />

dépense courante sans la gager par une<br />

économie ou une augmentation des impôts,<br />

ni pour investir dans des équipements nouveaux.<br />

Résultat :<br />

• Un financement des 17,4 M€ d’investissements<br />

2013 essentiellement par des<br />

recettes ponctuelles, notamment la vente<br />

des droits à construire de la ZAC des<br />

Bayonnes (dont une partie a déjà permis<br />

de boucler in extremis le budget 2012 et<br />

d’éviter la mise sous tutelle de la ville !!!) ;<br />

• Une Impossibilité de faire face à la dépense<br />

obligatoire générée par la réforme des<br />

rythmes scolaires sans faire payer les<br />

parents d’élèves ou augmenter les impôts<br />

ou supprimer des activités comme les<br />

classes de découverte ;<br />

• Aucune capacité supplémentaire d’emprunt,<br />

même si la capacité de désendettement<br />

(13 ans) et le taux d’intérêt moyen<br />

(3,53 %) restent raisonnables.<br />

Certes, la volatilité des droits de mutation et<br />

la baisse des dotations de l’Etat pèsent sur<br />

nos finances. Mais la majorité UMP de la<br />

communauté d’agglomération et d’<strong>Herblay</strong><br />

porte une lourde responsabilité en refusant<br />

depuis 2006 le transfert massif de dépenses<br />

de la commune vers l’agglomération. Les<br />

dépenses augmentent régulièrement, le<br />

produit de la contribution économique territorial<br />

perçu par l’agglomération (à la place<br />

de la commune) aussi, mais la compensation<br />

versée par l’agglomération à la commune<br />

(au titre des dépenses transférables<br />

mais non transférées) a été gelée à son<br />

niveau de 2005 : nous avions dénoncé cet<br />

effet de ciseau dès le début (voir notre tribune<br />

de <strong>mars</strong> 2006).<br />

Aujourd’hui, un audit précis et indépendant<br />

des finances de la ville et de ses satellites<br />

s’impose. Nous demandons à l’actuelle<br />

majorité de l’engager sans délais.<br />

Loeiz Rapinel<br />

Ludovic Thiébaux

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