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ÉMERGENCE Magazine 2015

Artiste à temps plein depuis peu, Emilie fait son arrivée dans le paysage culturel montréalais. Elle possède une expérience de 12 ans en photographie, une formation collégiale en arts plastiques au Cégep du Vieux-Montréal, a complété une majeure en photographie à l’Université Concordia et une mineure en Enseignement des arts à l’UQàM. Elle cumule une multitude d’expériences professionnelles et artistiques, dont deux expositions avec le collectif Pinakotheke (2011-2012) et une collaboration à la semaine de la Rencontre de la Création à Natashquan (2013). C’est en s’inspirant de sa mère, originaire de ce village nord-côtier qu’elle lance par le biais de l’auto-édition son premier livre de photographie intitulé Mémoire reconstituée, projet sur ma mère. « Ce livre fût la conclusion d’un travail personnel sur les souvenirs d’enfance de ma mère ainsi que sur la dualité de notre relation. Une oeuvre plutôt personnelle, mais qui, à la fois, a rejoint la mémoire collective des habitants de la place. » nous dit l’artiste quant à ce projet.

Artiste à temps plein depuis peu, Emilie fait son arrivée dans le paysage culturel montréalais. Elle possède une
expérience de 12 ans en photographie, une formation collégiale en arts plastiques au Cégep du Vieux-Montréal,
a complété une majeure en photographie à l’Université Concordia et une mineure en Enseignement des arts à
l’UQàM. Elle cumule une multitude d’expériences professionnelles et artistiques, dont deux expositions avec le
collectif Pinakotheke (2011-2012) et une collaboration à la semaine de la Rencontre de la Création à Natashquan
(2013). C’est en s’inspirant de sa mère, originaire de ce village nord-côtier qu’elle lance par le biais de l’auto-édition
son premier livre de photographie intitulé Mémoire reconstituée, projet sur ma mère. « Ce livre fût la conclusion
d’un travail personnel sur les souvenirs d’enfance de ma mère ainsi que sur la dualité de notre relation. Une oeuvre
plutôt personnelle, mais qui, à la fois, a rejoint la mémoire collective des habitants de la place. » nous dit l’artiste
quant à ce projet.

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<strong>ÉMERGENCE</strong><br />

MAGAZINE<br />

QUÉBEC<br />

Le webzine des arts et de la culture au Québec


Réalises-en donc un avec nous !<br />

www.oi-deqrn.com<br />

2 <strong>ÉMERGENCE</strong> MAGAZINE QUÉBE


Photographie de la page couverture : Karine Couillard<br />

Modèle : Érick Lecocq<br />

Les auteurs ont l’entière responsabilité de leurs textes ainsi que<br />

d’obtenir les autorisations nécessaire à la diffusion des images, des<br />

photographies et des vidéos illustrant ces derniers.<br />

© RÉJEAN SAVARD<br />

Émergence <strong>Magazine</strong> Québec, est un collectif<br />

d’artistes québécois différents chaque mois. Ils<br />

diffusent bénévolement leur propre texte et image<br />

dans le but de vous présenter leur réalisation et<br />

mettre de l’avant leur travail artistique.<br />

Tous droits réservés pour tous pays.<br />

Reproduction par quelque procédé que ce soit<br />

et traduction, même partielles, interdites sans<br />

l’autorisation de RÉJEAN SAVARD.<br />

Emilie Mercier<br />

Shantell<br />

Quimorucru<br />

Lecteur en série<br />

Mélissa Plamondon<br />

Mathieu Cyr<br />

Machine de cirque<br />

Al Boss and the Yellowtribe<br />

Érick Lecocq<br />

“Crepmaster” François Crépeau<br />

Carole Duchesneau<br />

Nini Marcelle<br />

Nolad<br />

René-Charles Audet<br />

Geneviève Cain<br />

Caroline Cloutier<br />

Georges Dutil<br />

04<br />

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Artiste Plastigraphe<br />

Photographe<br />

Musique<br />

Littérature<br />

Modèle<br />

Humoriste<br />

Arts du cirque<br />

Musique<br />

Modèle<br />

Magicien<br />

Maquillage<br />

Musique<br />

Ciné-musique<br />

Danse contemporaine<br />

Modèle<br />

Peinture<br />

Maître photographe<br />

C © DÉCEMBRE / JANVIER <strong>2015</strong><br />

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Emilie Mercier<br />

Artiste Plastigraphe<br />

Artiste à temps plein depuis peu, Emilie fait son arrivée dans le paysage culturel montréalais. Elle possède une<br />

expérience de 12 ans en photographie, une formation collégiale en arts plastiques au Cégep du Vieux-Montréal,<br />

a complété une majeure en photographie à l’Université Concordia et une mineure en Enseignement des arts à<br />

l’UQàM. Elle cumule une multitude d’expériences professionnelles et artistiques, dont deux expositions avec le<br />

collectif Pinakotheke (2011-2012) et une collaboration à la semaine de la Rencontre de la Création à Natashquan<br />

(2013). C’est en s’inspirant de sa mère, originaire de ce village nord-côtier qu’elle lance par le biais de l’auto-édition<br />

son premier livre de photographie intitulé Mémoire reconstituée, projet sur ma mère. « Ce livre fût la conclusion<br />

d’un travail personnel sur les souvenirs d’enfance de ma mère ainsi que sur la dualité de notre relation. Une œuvre<br />

plutôt personnelle, mais qui, à la fois, a rejoint la mémoire collective des habitants de la place. » nous dit l’artiste<br />

quant à ce projet.<br />

C’est après plusieurs années à photographier portraits et paysages qu’Emilie Mercier approfondi la technique<br />

du transfert. Ne trouvant pas sa place dans le monde de la photographie, elle décide de peaufiner ce procédé<br />

qu’ils nommeront plus tard, un groupe d’amis et elle, plastigraphie. Cette pratique se résume comme étant « une<br />

transformation plastique de l’image sur toutes surfaces poreuses. L’image plastigraphiée est fragmentée et ensuite<br />

retravaillée, en présentant volontairement des imperfections qui rallient textures et détails du support. L’oeuvre<br />

acquiert ainsi une intéressante profondeur. L’artiste, que l’on nommera dorénavant plastigraphe, affectionne le<br />

grand format. Selon elle, cela permet au spectateur une meilleure impression et le sentiment d’être submergé par<br />

l’image. Ne pouvant détacher sa création de sa vie et de ses émotions personnelles, toutes ses œuvres sont le reflet<br />

sensible de sa vision des choses. Le public est alors confronté directement à l’authenticité et à la vulnérabilité de<br />

l’artiste. Au contraire de la photographie, une image peut être utilisée plusieurs fois sans jamais trouver le même<br />

résultat. Les taches, les lignes, les contrastes ainsi que la texture du support choisi rendent, sans équivoque, l’unicité<br />

à l’oeuvre.<br />

La popularité nouvelle de ses œuvres est due à sa volonté en tant qu’artiste d’être vue certes, mais surtout grâce<br />

à son investissement sur les réseaux sociaux. Depuis son inscription et sa collaboration avec les investigateurs<br />

(Frédérique Marseille et Bassem El Hachem) du projet Art BangBang, Emilie Mercier a su promouvoir son<br />

travail par le prêt. « Le contact direct et intime avec l’amateur d’art désirant se procurer mon travail me touche<br />

particulièrement » mentionne la plastigraphe. Elle ajoute que cette plateforme permet aux artistes d’avoir une<br />

gestion indépendante de leur carrière professionnelle sans passer par une quelconque institution. Le prêt s’étant<br />

désormais transformé en ventes pour l’artiste, on peut croire en la capacité d’ auto-gestion artistique.<br />

Exposition à venir au Café Plume (123 av. du Mont-Royal O., Montréal) au mois de février qui se poursuivra à la<br />

boutique LoWell (5364 rue St-Laurent, Montréal) en mars.<br />

Je fonctionne beaucoup par commande.<br />

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Je suis une passionnée du processus de création depuis ma tendre<br />

enfance. Ma mère, une artisane passionnée, m’a transmis son savoir et a<br />

contribué à élargir mes horizons artistiques.<br />

À l’adolescence, je suis devenue fascinée par la mode et l’Art. J’ai longtemps cru que la<br />

photographie était hors de portée puisque trop complexe et surtout, trop coûteuse.<br />

Mon premier “vrai” appareil photo fut un Minolta X-700. J’étais alors en études<br />

cinématographiques à l’Université Laval, toujours aussi fascinée par la photographie<br />

et en pleine découverte du 7e Art. Quelle merveille à l’époque, mon Minolta !<br />

Aussitôt sortie de la foire des appareils usagés, film à la main, caméra chargée, je me<br />

suis empressée de prendre des clichés de tout ce que je rencontrais sur mon chemin<br />

en jouant avec les “boutons” de mon nouveau joujou. Une nouvelle passion était née.<br />

Durant les premières années, je me suis concentrée sur les portraits et les paysages.<br />

Voulant pousser ma passion un peu plus loin, je me suis procuré un agrandisseur<br />

photo OMEGA puis j’ai acheté, morceau par morceau, mon premier “kit” de tirage<br />

photo en chambre noire. Lorsque j’ai concocté mes mélanges savants et que j’ai<br />

finalement ouvert ma lumière rouge pour la première fois, je jubilais : J’ai constaté<br />

que tout ce que j’avais appris dans les 18 bouquins que j’avais lus était bel et bien<br />

vrai et qu’il y avait vraiment une image qui apparaissait au bout du processus !<br />

Des heures et des heures de plaisir se sont ensuite écoulées en chambre noire...<br />

En 2006, j’ai laissé ma Minolta de côté pour découvrir les joies du numérique. Mon<br />

agrandisseur OMEGA a cédé sa place à Photoshop. J’ai alors commencé à explorer<br />

une nouvelle façon de m’exprimer dans ma passion, qui allait prendre beaucoup<br />

de mon temps et de mon espace : la photographie en studio. Depuis ce temps, je<br />

travaille constamment à améliorer ma technique et à acquérir du matériel de plus<br />

en plus performant. J’ai toujours été et serai toujours une autodidacte. Je suis fière<br />

de confier que j’ai tout appris par moi-même, de A à Z. Je ne vois pas les heures<br />

passer dès que j’ai mon appareil photo entre les mains et que j’ouvre mes<br />

“flashes” de studio en attendant de commencer une nouvelle séance photo.<br />

J’ai plusieurs belles réalisations à mon actif, dont le fait d’avoir remporté le Prix du<br />

public dans le cadre du concours de photographies de mode du Festival Québec<br />

Mode 2014. Aussi, au fil des années, j’ai eu la chance d’établir des partenariats avec<br />

plusieurs intervenants du milieu de la mode. La photographie de mode est ma<br />

spécialité, mais j’offre également d’autres types de session : maternité, famille,<br />

portrait, commercial, etc.<br />

Je personnalise chacune de mes sessions en fonction des besoins de mes clients.<br />

J’adore donner une touche d’originalité et de couleurs à leurs projets photo et<br />

participer activement à graver leurs meilleurs souvenirs en images. Ma valorisation<br />

est de les voir satisfaits et émerveillés des résultats.<br />

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Shantell<br />

Photographe<br />

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On se voit au show de Quimorucru ! Une phrase classique entendue à maintes reprises lors d’un jour de<br />

spectacle de ce groupe Gaspésien. Rien de plus normal ! Quiconque a déjà vu et surtout entendu Quimorucru en<br />

prestation sait qu’il aura droit à un festin de musique traditionnelle endiablée, le tout parfumé d’un air salin aux<br />

accents riches et mélodieux. Plus simple encore…Ces gars-là savent comment faire lever le party. Que ce soit en<br />

salle ou sous un chapiteau, cette bande de joyeux lurons ne laisse personne indifférent. Dans notre région, chacun<br />

des membres du groupe Quimorucru était reconnu pour son talent musical. Plusieurs d’entre eux ont souvent<br />

évolué sur scène pour des causes communautaires. Le premier spectacle de Quimorucru en tant que groupe eût<br />

lieux à l’été 2003. Le premier d’une longue série et c’est sur scène que la musique de Quimorucru prend tout son<br />

sens, avec un répertoire original et festif.<br />

Coup de coeur pour les gens qui ne veulent pas que la soirée prenne fin…Accueil déterminant pour<br />

le groupe qui reçoit l’énergie nécessaire pour poursuivre ce qui devait être une aventure d’un soir. Depuis, que<br />

ce soit comme tête d’affiche ou en première partie d’artiste comme Robert Charlebois, Paul Piché, Martin<br />

Deschamps, 1755 ou Sûroit, Quimorucru s’est toujours arrangé pour faire levé le party. Les habitants de la Baie-des<br />

Chaleurs ont trouvé en Quimorucru une identité et un sentiment d’appartenance à travers les rythmes et les vers<br />

de cette formation fière de ses racines. Les airs cajuns, celtiques, québécois et acadiens ont dès le départ séduit la<br />

population côtière. Influencés entre autres par Suroît et 1755, ils ont réussi à créer un style unique, propre à<br />

eux-mêmes, qui saura faire taper du pied la plus sourde oreille. Tantôt engagés, tantôt rigolos, les textes du<br />

groupe reflètent bien la fierté qu’éprouve chacun de ses membres envers leur Gaspésie natale. Malgré qu’ils soient<br />

dispersés aux quatre coins du Québec, et ce depuis le départ, Quimorucru ne cesse de brûler les planches des<br />

différents festivals à travers le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et la France. Avec quatre<br />

albums à leur actif, les six membres du groupe continuent leur mission : faire connaître, par leur musique, leur<br />

région à un maximum de gens, advienne que pourra! Comme armes de prédilection : l’accordéon, le violon,<br />

l’harmonica, la mandoline et le banjo. Un éternel combat pacifiste pour ces enfants de la mer, fiers de leur pays.<br />

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Mélissa Plamondon<br />

Modèle<br />

Depuis toute petite le monde artistique me passionne, j’ai toujours<br />

eu de l’imagination à revendre, dès l’âge de 7 ans j’ai commencer des<br />

cours de danse, plus précisément du ballet classique, par le suite à mes<br />

11 ans du ballet jazz, du théâtre entre temps et par la suite, des cours<br />

de hip-hop, d’art dramatique, de l’improvisation, je me suis aussi mise<br />

à beaucoup écrire à partir de 14 ans. De nature très anxieuse à la base,<br />

on ma diagnostique un trouble anxieux à mes 17 ans, bien que je<br />

comprenais bien des choses, j’avais de la difficulté à accepter, j’ai tenté<br />

à plusieurs reprise des médicaments pour m’aider, mais sans succès,<br />

j’ai tenté les psychologues, pas très efficace, les groupes pour trouble<br />

anxieux ont été les plus efficace, je vais toujours dans un groupe<br />

d’entraide présentement.<br />

Depuis la fin de mon secondaire j’avais en tête de suivre un cours en<br />

réalisation, puisque j’écrivait beaucoup de cours métrage et voulais<br />

élargir mes horizons en transférant mes idées en image, puisque<br />

j’était dans une relation pas très évidente à se moment là et que mon<br />

trouble anxieux me nuisait, je n’ai pas su en tirer le maximum, mais<br />

j’ai ensuite dévier vers la photographie, sans pour autant délaisser le<br />

cinéma, pas juste comme photographe, mais en temps que modèle,<br />

c’est alors que j’ai découvert une réelle passion, s’équivalent à être<br />

comédienne, n’étant pas très grande, je voulais sortir du lot en me<br />

démarquant d’avantage, depuis mes 11 ans je me teignais les cheveux,<br />

dans des teintes souvent plutôt discrète, quelque couleurs de temps<br />

en temps, mais rêvant d’osé plus, j’ai finalement sauté le pas et je me<br />

suis senti encore plus moi, mais ce n’était pas assez, c’est alors que<br />

mon piercing fit apparition et que ma demi-manche apparut, certes<br />

j’avais déjà 2 tattoos discret qui ne signifiait pas grand chose, mais<br />

cette demi-manche me symbolise: les roses pour la beauté cachant les<br />

épines de ma forte personnalité, la pellicule de film pour ma passion<br />

de la photo et du cinéma et la montre,mon heure de naissance et<br />

pour souligner le temps qui passe, récemment j’ai fait rajouter des<br />

alvéoles et une abeille (bien d’autres tattoos suivront), simplement<br />

pour mon nom: Mélissa, qui veux dire abeille ou Abella la raison de<br />

mon nom de modèle bien entendu et dont j’ai créer une page suite<br />

à ma participation pour le calendrier Ink girls Québec, je trouvais<br />

celas plus jolie, en faite mon idée est venu lorsque je me suis mise à<br />

vouloir faire du burlesque, dont j’ai suivie des cours cette année, un<br />

nom originale qui me représente était de mise.<br />

Je ne suis pas q’une modèle, danseuse, actrice, photographe et<br />

scénariste… je suis une artiste, j’apprend sans cesse, même si je n’ai<br />

que mon diplôme en réalisation, j’apprend des autres, j’apprend de<br />

moi-même et j’aspire à plus, toujours plus, car au fond mon meilleur<br />

remède à l’anxiété c’est d’être moi, c’est de faire ce que j’aime le plus<br />

au monde: l’art et ce qui en découle !<br />

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Photographie de Jacques Proulx<br />

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Photographie de Pierre Chalifour<br />

Photographie de Pierre Chalifour<br />

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Photographie de Klaudy Bégin


Photographie de Sébastien Picard<br />

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Photographie de Steeve Cadorette<br />

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Qui est-il <br />

Mathieu Cyr<br />

Humoriste<br />

Mathieu est un humoriste qui se démarque sur scène, avec ses sketchs concepts et ses observations sociales à la fois drôles,<br />

pertinentes et assassines. Il aime donner son opinion sur les sujets chauds de l’actualité. Comme les religions, l’austérité<br />

gouvernementale ou les cours de zoumba.<br />

Mis à part ses participations aux galas Juste pour rire et Grand rire, Cyr est à la barre de l’émission Slaque la Cravate, sur les<br />

ondes de Télétoon et est chroniqueur à l’émission Cap Sur L’été, à Radio-Canada.<br />

D’où vient-il <br />

Mathieu est né dans un lit d’hôpital, juste en-dessous de sa mère. Mais d’un point de vue géographique, il a grandi à<br />

Maple-Grove, en Montérégie.<br />

Il a aussi grandi dans le monde du snowboard, de Mortal Kombat et de MIRC. Cyr n’a pas assez de vécu pour dire des phrases<br />

comme « J’ai connu Roosevelt ! » mais assez pour dire qu’il a déjà deux cellulaires flip.<br />

Comment parle-t-il <br />

Mathieu parle présentement de lui à la troisième personne pour donner un look plus pro à cet article. À date, il est content du<br />

résultat.<br />

Quels sont ses passe-temps <br />

L’humour, bien sûr. Sinon, quand il est manque d’inspiration, cet artiste joue au jeu « skate 3 » sur mon Playstation3. Il est<br />

d’ailleurs imbattable à ce jeu, preuve qu’il manque d’inspiration souvent.<br />

Point de vue familial, Il est père d’une magnifique petite fille nommée Adrienne, avec laquelle il a fait une série web en 2013,<br />

sur le site de MSN.<br />

Qu’est-ce qui l’a amené à devenir humoriste <br />

La vie, touts simplement. Mathieu Cyr est devenu humoriste à l’âge de 31 ans. Car il s’est cherché longtemps. L’humoriste<br />

traine un déficit d’attention qui l’a considérablement ralenti dans son parcours scolaire et professionnel.<br />

Il s’est dirigé vers l’humour après avoir fréquenté 6 écoles au secondaire, avoir obtenu un semi-diplôme en sciences humaines<br />

pas de maths au cégep et un huitième de bac en animation culturelle à L’UQAM.<br />

Il a toujours su qu’il était intéressé par la scène, mais il savait qu’il n’avait pas assez de talent pour star académie et qu’il n’avait<br />

pas la shape pour devenir danseur de ballet classique.<br />

Aujourd’hui, il ne regrette pas mon choix ! Car il trippe à chaque “show” et il a 100% moins de foulures de cheville qu’un<br />

danseur de ballet, selon un sondage effectué auprès de lui-même.<br />

Mathieu Cyr est à l’aube d’une grande carrière ! Probablement comparable à celle de Pink Floyd ! Mais sans la musique, avec<br />

des jokes… Pis un gars tout seul au lieu d’un groupe. Ouin, Pink Floyd est peut-être un mauvais exemple. Mais bon, il est à<br />

l’aube de quelque chose qui sera plus à l’aube sous peu.<br />

Il est en rodage un peu partout à travers la province.<br />

www.mathieucyr.com<br />

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Machine de cirque<br />

Photographies de Norbi Whitney<br />

Créée sous l’initiative de l’homme de cirque et de comédie, Vincent Dubé, la compagnie Machine de cirque<br />

prend vie à Québec ! L’organisme à but non lucratif rassemble différents acteurs du milieu des arts et de la<br />

technologie autour de projets de production de spectacles de cirque.<br />

Formé de Raphaël Dubé et Yohann Trépanier (dont les vidéos récoltèrent 40 millions de « vues » sur Internet<br />

grâce à leur numéro de serviettes comique sans oublier les autres disciplines où ils excellent : jonglerie,<br />

vélo artistique, acrobatie, monocycle), Maxim Laurin et Ugo Dario (qui remportèrent la mention « or » dans<br />

les plus grands festivals de cirque grâce à leur numéro de planche coréenne) et Frédéric Lebrasseur (acteur,<br />

musicien et compositeur émérite), la troupe prépare son tout premier spectacle dont la première aura lieu le<br />

21 mai <strong>2015</strong> au Théâtre de la Bordée à Québec.<br />

Le fondateur, Vincent Dubé est diplômé en ingénierie et travaille dans le milieu du cirque et des variétés<br />

depuis près de 20 ans. Il s’intéresse également aux percussions qu’il intègre à son travail artistique. Fort de<br />

ses expériences diverses, il a eu envie de réunir toutes ses passions pour en faire une créature unique, Machine<br />

de Cirque.<br />

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www.mdcirque.com<br />

L’équipe d’ingénierie est introduite au processus de création dès le départ, ce qui permet une intégration plus<br />

harmonieuse des éléments techniques mettant en valeur les artistes du projet. Machine de cirque mise sur<br />

des solutions ingénieuses, sur la récupération d’objets de la vie courante, et sur des mécanismes fonctionnant<br />

à l’huile de bras, l’huile avec le meilleur rapport qualité/prix sur le marché. C’est un projet à grandeur<br />

humaine où la personnalité de chacun des cinq artistes prend une place capitale dans le spectacle. Avec une<br />

petite équipe, les artistes, ainsi que les concepteurs artistiques et techniques peuvent tous être rassemblés<br />

autour de la table à dessin, ce qui engendre des échanges inattendus et des résultats surprenants.<br />

Le spectacle sera à caractère humoristique, adolescent et bric-à-brac. Il conservera un côté organique et<br />

une certaine autodérision pour contrebalancer sa trame dramatique soutenue et la rigidité apportée par les<br />

machines intégrées au spectacle. Malgré l’ampleur des éléments techniques déployés, les artistes sur scène<br />

seront au centre du projet et le spectacle demeura vivant.<br />

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“Al Boss and the Yellowtribe” est venu d’une idée de fou.<br />

Au départ, Al est chansonnier partout au Québec, mais il<br />

a également une expérience dans plusieurs groupes rock<br />

Ce qui l’a même mené en tournée en Europe en 2008. En<br />

2013, avec l’envie d’un nouveau projet, il a rencontre Cédric<br />

(à la contrebasse) pour former d’abord un duo. Ensuite,<br />

en seulement 2 pratiques, des chansons ont pris forme et<br />

le duo de musiciens était prêt pour la première partie du<br />

spectacle “22 câline de blues” de Mario St-Amand à l’Espace<br />

Félix-Leclerc. La réaction du public a été excellente (avec<br />

deux rappels lors de ce spectacle) ! C’est à ce moment que<br />

le duo décide de trouver un batteur, Paul Capetillo alias<br />

“pc Sanchez” fit sont entrée . À partir de là, notre style de<br />

musique devint propre à lui même. En à peine quelques<br />

mois, nous avons préparé un repertoire constitué de<br />

compositions originales d ‘une duree de 1h30 ! Puis,<br />

nous nous sommes produit à Saint-Henri-de-Lévis et au<br />

festival de blues de Trois-Rivières ! C’était le début des<br />

“ Yellowtribe”<br />

Debut 2014, Paul décide de se retirer du projet. J’ai<br />

contacté un batteur de Québec pour essayer un jam. C’est<br />

l’a que Fred Paquin qui apparait dans le videoclip devient<br />

notre drummer.<br />

En 2014, nous avons, entre autre, fait vibrer les Fêtes de la<br />

musique à Quebec.<br />

Octobre 2014, Paul réintègre le groupe, trop attaché au<br />

projet, mais en tant que second guitariste!<br />

Présentement, nous travaillons à la sortie d’un premier<br />

album en janvier <strong>2015</strong> !<br />

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Photographies de Manon Dumas<br />

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Érick Lecocq<br />

Photographies de Karine Couillard<br />

Erick Lecocq est né à Sherbrooke dans la belle région de l’Estrie. Père de quatre enfants, il élève ceux-ci à<br />

la campagne et préconise les jeux extérieurs plutôt que le téléviseur. Le partage, le plaisir au quotidien et<br />

l’appréciation de la nature sont des valeurs essentielles à ses yeux. À l’âge de 18 ans, il démarre sa propre entreprise,<br />

Hydro Jet Sherbrooke, qui est toujours active aujourd’hui. En plus de gérer son entreprise, Erick a<br />

plusieurs cordes à son arc, il contracte et construit les maisons qu’il habite en passant par son chalet de bois<br />

de 1895 qu’il a restauré pièce sur pièce.<br />

Lorsqu’il était enfant, son grand frère jouait de l’harmonica et était le seul musicien de la famille. Celui-ci<br />

lui offrit son premier harmonica à l’âge de 8 ans et ce fut le coup de foudre. Principalement autodidacte,<br />

musicien harmoniciste, danseur en breakdance, modèle sur toile pour Daniel Victor et en body painting sur<br />

scène, comédien pour l’écran, Erick Lecocq est un artiste aux multiples talents.<br />

Erick a débuté sa carrière de comédien lorsqu’il a rencontré la réalisatrice Nadia Fortin lors de la Cuvée artistique<br />

de l’Estrie en 2013. Elle lui a de prime abord proposé un petit rôle de figurant dans le court-métrage<br />

Ascenseur. Finalement, de fil en aiguille, après avoir travaillée sur plusieurs versions du scénario, le personnage<br />

de Dave, incarné par Erick Lecocq, est devenu l’un des protagonistes dans l’intrigue du film. Ce fut sa<br />

première expérience de plateau et depuis, il cumule des expériences en publicité, films américains et émissions<br />

télévisées.<br />

Par plaisir de jouer de la musique, il monte d’une petite scène à l’autre pour participer à des séances<br />

d’improvisation collective (jam session) ou pour accompagner différents groupes musicaux. En 2011, il fit<br />

une tournée au Québec et en Ontario avec Tony Almonte, ce qui lui donna musicalement confiance sur scène.<br />

Approché par Pat et les Culs-de-sac, groupe composé de trois musiciens de l’Estrie, il participe le temps d’une<br />

chanson à la fête national de Racine en 2012. Après quelques spectacles, il en devient membre à part entière.<br />

La formation porte maintenant le nom de Les Culs-de-sac, groupe émergent en demande, participant à plusieurs<br />

évènements et concours. Ce groupe offre actuellement un disque de compositions originales. Un second<br />

sera lancé pour <strong>2015</strong>.<br />

En somme, Erick est un père aimant, un entrepreneur, un musicien, un mannequin/modèle et un comédien.<br />

C’est un homme au grand cœur, authentique et généreux de sa personne. Voilà donc plusieurs raisons pour<br />

lesquelles cet artiste vaut la peine d’être suivi.<br />

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CREPMASTER<br />

François Crépeau<br />

“Crepmaster” (François Crépeau) est un professionnel excellent en<br />

micromagie (magie de table ou « close up »), la magie près des gens. Il est<br />

aussi très performant en stand-up/stage. Ses prestations sont en français ou<br />

en anglais et il est même capable de dire quelques mots dans une vingtaine<br />

de langues à des fins sociales. Il a un très bon sens de l’humour. Il a fait de la<br />

magie, dans des bars, restaurants, parcs, écoles, centres commerciaux et même<br />

dans des maisons privées pour des fêtes ou « parties ». Il se concentre sur la<br />

mystification plutôt que sur les clowneries, mais il fait toujours rire les gens<br />

pendant qu’il est avec eux. Il peut s’exécuter pendant 2 ou 3 heures sans arrêt<br />

à faire de la magie au même groupe! Habituellement, il se déplace de groupe<br />

en groupe pour quelques tours à la fois. Il peut faire cela pendant plusieurs<br />

heures de cette manière. Parfait pour les parties de bureau, les conventions, pour<br />

attirer et garder la clientèle ou simplement pour divertir.<br />

Il peut aller n’importe où pour divertir le public !<br />

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Carole Duchesneau<br />

Maquillage professionnel<br />

Je m’appelle Carole Duchesneau, je<br />

suis originaire de la Ville de Québec. Je suis<br />

Artiste multidisciplinaire et autodidacte,<br />

passionnée par tout ce qui a trait à la<br />

création et l’art.<br />

J’ai obtenu mon Diplôme en dessin de mode,<br />

au Collège Notre-Dame-de-Foy à Québec,<br />

je travaille dans le milieu du vêtement<br />

depuis maintenant 22 ans, mais parallèlement<br />

à mon métier, je peins ...sur toile, entre<br />

autre...<br />

D’abord attirée par un style figuratif plutôt<br />

sombre, je me suis ensuite orienté vers un<br />

style abstrait et très coloré, jouant avec<br />

les couleurs et les textures au gré de mon<br />

humeur et surtout de la musique qui est<br />

une grande source d’inspiration pour moi.<br />

C’est avec plaisir que je présenterai au grand<br />

public ma première exposition officielle prévue<br />

pour le printemps <strong>2015</strong>.<br />

Je suis toujours curieuse d’explorer de<br />

nouveaux horizons, pendant une dizaine<br />

d’années, je m’amuse également dans le<br />

monde du théâtre qui me fascine et je dirige<br />

une troupe amateur auprès des jeunes de 5 à<br />

20 ans. Ou je vois un peu à tout, la confection<br />

des costumes, l’écriture des scénario, la mise<br />

en scène et les décors.<br />

Après mon premier tatouage, je suis fascinée<br />

et je décide donc de me lancer dans cet art<br />

que pratique maintenant, dans divers styles,<br />

depuis bientôt 8 ans.<br />

Enfin, il y a une dizaine d’années, l’art du<br />

« bodypainting » fait son apparition, e corps<br />

humain définitivement… mon canevas<br />

préféré. C’est cet art qui me permet de marier<br />

toutes mes connaissances pour des résultats<br />

souvent théâtraux.<br />

Photographies de Pierre Joosten<br />

Pour voir l’oeuvre dans son intégralité, venez<br />

nous visiter sur cdartist.blogspot.ca<br />

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Nini<br />

Marcelle<br />

Deux ans après la sortie de son premier album JE MARCHE DANS MES PAS, qu’elle a défendu sur scène dans<br />

plusieurs endroits du Québec (notamment en première partie de Dumas) et jusqu’en Saskatchewan, Nini<br />

Marcelle lance PASSER LA FRONTIÈRE, un nouveau EP numérique de cinq chansons.<br />

Sur ce deuxième opus réalisé par Davy Gallant, l’auteure-compositrice-interprète de Montréal continue<br />

d’explorer l’univers électro-pop qui est le sien, en y ajoutant une touche de rock. Des chansons sensibles et<br />

festives, qui mettent en avant-plan ses mélodies accrocheuses, sa plume ardente et sa voix à la fois chaude<br />

et aérienne.<br />

Nini Marcelle est originaire de Lac Beauport, petit coin de nature près de la ville de Québec. Passionnée par la<br />

scène, elle passe son enfance et son adolescence à chercher les occasions de s’y exprimer par le jeu, le chant,<br />

ou la danse. Toutefois, c’est dans les rues de France que Nini joue de la guitare en public pour la première<br />

fois, chantant aux passants pour qu’ils lui donnent quelques sous afin qu’elle puisse continuer de voyager. À<br />

son retour au Québec, elle est admise à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe et, quatre ans plus<br />

tard, obtient son diplôme de comédienne professionnelle. C’est à ce moment qu’elle se risque à chanter ses<br />

propres compositions sur scène lors de la finale locale de Cégep en spectacle.<br />

Dans les années qui suivent, Nini Marcelle développe parallèlement sa passion pour le jeu et la musique. Elle<br />

enchaîne plusieurs productions théâtrales et comédies musicales, dont le spectacle Pied de Poule, qui est<br />

suivi d’un disque auquel elle participe comme chanteuse soliste. Elle fonde sa propre compagnie de théâtre,<br />

le Groupe Party de cuisine, pour laquelle elle écrit, joue et produit deux comédies, “Six mois avant Noël” et<br />

“L’air et la chanson ou Tout le monde peut jouer Feydeau”. Elle est également très active dans le milieu du<br />

doublage, où elle prête sa voix à quelques jeunes actrices comme Ellen Page (Inception) et Kristen Stewart<br />

(Twilight), en plus de participer à plusieurs séries et longs métrages d’animation.<br />

En 2003, la jeune femme fonde le groupe Nini Per Os, au sein duquel elle remplit les fonctions de chanteuse et<br />

guitariste, en plus d’écrire et de composer la plupart des chansons. La formation, au son funk/pop, remporte<br />

le prix Zoom sur la Relève au Festival International de la chanson de Granby en 2004. Trois ans plus tard,<br />

Nini Marcelle quitte le groupe et entreprend une série de spectacles intimistes qui lui permettent d’explorer<br />

d’autres univers musicaux, processus qui la mènera à l’écriture de son premier album solo, qu’elle lance en<br />

2012.<br />

Bien que son parcours soit déjà bien étoffé, parions que l’aventure ne fait que commencer pour Nini Marcelle,<br />

artiste aux multiples facettes et à la démarche créative en perpétuelle évolution...<br />

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Photographies de John Londono<br />

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Nini M<br />

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arcelle<br />

www.ninimarcelle.com<br />

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René-Charles Audet<br />

Danse contemporaine<br />

Québécois, mais natif de Port-au-Prince en Haïti. Une ancestralité d’ailleurs avec un vécu d’ici, voilà qui je suis.<br />

Un jeune homme qui a grandit à Disraeli dans la région de Thedford mines et qui pendant ses années d’études<br />

à la Polyvalente de Disraeli, effectua une concentration sportive en arts du cirque. J’y appris et réalisa des lors,<br />

une esquisse du potentiel que le corps humain peut posséder, les possibilités de mouvement, de formes, d’états,<br />

de couleurs et de sensations de vies à expérimenter. C’est pourquoi en finissant mon secondaire, je décidai<br />

d’approfondir les mystères et ses réponses que le corps humain acquière par la voie de la danse. Je fis donc les<br />

auditions à L’École de danse de Québec. Y étant accepté, je rentrai dans le programme préparatoire de mise<br />

à niveau, pour ensuite poursuivre avec l’Attestation d’études collégiales - Danse contemporaine (AEC) de la<br />

Formation professionnelle de L’EDQ. Je traçai mon chemin dans ce fabuleux périple, qui ne fut pas qu’une simple<br />

formation scolaire mais, aussi une formation sur ma vie et mon propre corps. J’y appris de surcroit sur moi-même,<br />

car en danse, notre corps est notre instrument de travail ou toutes parties physiques, mentales et psychiques y<br />

sont sollicitées. Évoluant aux alentours d’amis et de professeurs exceptionnels partageant la même passion que<br />

moi, de cours techniques de danse contemporaine, de ballet classique, d’anatomie du corps et autres cours reliés à<br />

ma formation, que je m’y forgeai une véritable identité. Pendant mes années d’études à Québec, j’en profitai aussi<br />

pour m’ouvrir à d’autres styles de danse complètement différents à ceux de mon école pour élargir mes horizons.<br />

Des styles tels que le Dancehall, la danse Africaine, la samba, le hiphop et le jazz. Mon cheminement dans cette<br />

école touche à sa fin.<br />

Présentement dans ma dernière année de formation à L’EDQ, j’en sortirai heureux et satisfait d’avoir<br />

expérimenter divers styles de danse par l’entremise de stage professionnel offert à mon école avec des professeurs<br />

et chorégraphes tel que Massimo Agostilneli, Marc Boivin, Sylvain Lafortune, Mélanie Demers, Linda Rabin, Nina<br />

Wollny, Lina Cruz Sasha Ivanochko et bien d’autres pionniers de la danse contemporaine actuelle. Toutes ces<br />

expériences scolaires m’ont permis d’obtenir ma propre boîte à outils pour ma future carrière qui se présente à<br />

moi. En plus de mes études à Québec, au début de celles-ci, je décrochai un emploi comme coach à l’initiation<br />

des arts du cirque pour les enfants à l’École de cirque de Québec. Par la suite, afin de me concentrer sur ma<br />

véritable vocation, je suis devenu professeur de hiphop pour le niveau débutant et intermédiaire aux loisirs, à l’École<br />

de danse Expression Danse situé à Beauport. Ayant une grande passion pour l’anatomie du corps humain, dans<br />

mes projets futurs, je souhaite entamer une formation professionnelle en massothérapie. Je souhaite également,<br />

poursuivre une formation dans les arts du cirque. Je souhaite également voyager, et élargir mes connaissances<br />

sur les différents types de danse existants dans le monde et quant à moi, il n’y a pas de meilleur moyen de le vivre<br />

quand étant plongé dans ses origines.<br />

« Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé danser. C’est le premier langage que j’ai appris, celui qui<br />

me permet d’exprimer ce qui ne peut être dit, celui qui permet de filtrer les émotions en les rendant vraies et<br />

authentiques. La danse m’a fait grandir, m’épanouir et mûrir. La danse m’indique toujours le bon chemin à suivre<br />

sur ce mystère qu’est la vie et c’est pour cela que je souhaite en faire une carrière professionnelle. Pour moi la danse<br />

représente le savoir, l’amour, les couleurs, le goût, le toucher, la chaleur, mais surtout un cœur qui bat. La danse est un<br />

reflet de la vie. Tous et chacun y méritent leur place. Tous. »<br />

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Photographie de Daniel Pelletier<br />

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Photographie de Mélissa Guérette


Photographie de Mélissa Guérette<br />

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Photographie de Daniel Pelletier<br />

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Geneviève Cain<br />

Photographies de Pierre Joosten<br />

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L’art, un si petit mot qui peut représenter tant de choses. Je suis une passionnée de choses artistiques. D’ailleurs<br />

je fais du dessin depuis maintenant plus de 7 ans et depuis 1 an je suis tombé dans le magnifique domaine de<br />

la photographie. Tout ça a commencé quand j’ai vu la séance photo d’une amie, je me suis dit que l’expérience<br />

pouvait être bien alors je me suis lancé et j’ai essayé. Finalement, dès la première séance je me suis découvert un<br />

passe temps et une passion. Je voulais toujours y retourner. Pour moi faire de la photo est une libération totale.<br />

J’oublie tous mes problèmes. Je pense au moment présent et c’est tout. C’est un moment ou je peux me laisser aller,<br />

laisser mon imagination aller et extérioriser mes émotions dans les photos. J’ai aussi développé une complicité avec<br />

mon photographe et c’est hyper plaisant. Nous avons beaucoup de plaisir et on rit beaucoup. Essayer de nouvelles<br />

choses lors de chacune des séances est à la fois enrichissant et est aussi un défi. Le défi de vouloir réussir l’idée et<br />

de m’améliorer pour devenir une modèle encore meilleure pour la prochaine fois. C’est une expérience qui a fait<br />

développer ma confiance en moi, autant au niveau de la personne que je suis que sur mon physique. J’ai appris à<br />

m’apprécier comme je suis et j’en suis pleinement reconnaissante et réjouis.<br />

Quand je vais à ces séances photos, disons que je passerai 3 jours consécutif là bas ! Le temps passe tellement vite.<br />

Cette forme d’art je l’adore. Je trouve bien de voir l’art exprimé par le corps humain, voir les émotions. Quand on lit<br />

un livre on peu s’imaginer pleins de choses et se représenter dans le contexte, et bien je trouve que c’est semblable<br />

avec la photo. Il est facile pour moi de m’imaginer plusieurs choses simplement en regardant une image, une photo.<br />

Je dois dire que je ne suis pas prête d’arrêter la photo. J’ai bien l’intention de continuer encore longtemps et de<br />

m’améliorer encore et encore. Je dois dire merci de m’avoir laissé la chance de parler de ma passion et de partager<br />

mon point de vue sur ce petit côté parmi tant d’autres de l’art.<br />

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Caroline<br />

Cloutier<br />

« Je fais confiance au hasard ; et le hasard fait bien les choses » ©<br />

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Au cours des années, j’ai pris conscience du pouvoir expressif de l’intuition et de l’aléatoire en art. J’estime qu’il<br />

est impossible de s’exprimer librement en pratiquant un art planifié, calculé, mesuré ou trop réfléchi.<br />

Pour créer mes œuvres, j’utilise donc volontairement des techniques et des médiums que je ne peux pas<br />

contrôler totalement, qui encouragent l’impulsivité et qui forcent le hasard à s’imposer. C’est de cette façon<br />

que j’arrive à créer des univers abstraits ou semi-figuratifs qui évoquent probablement des souvenirs enfouis<br />

en moi ; des atmosphères, des rêves. Ces univers font partie de moi et m’appartiennent mais je désire que<br />

d’autres se les approprient et y reconnaissent leur propre monde intérieur.<br />

La première étape de mon processus créatif est très courte mais intensément sensuelle et enivrante. Elle se<br />

fait en l’absence totale de projet, d’idée préconçue ou de plan. Me laissant guider par de la musique, ma main<br />

saisit un bâton de fusain, un crayon ou un flacon d’encre et laisse libre cours à un réseau de lignes et de formes<br />

qui construisent la composition de l’œuvre. La seconde étape consiste à faire jaillir l’oeuvre à partir de cette<br />

composition aléatoire. J’y applique les couleurs et les textures dans un souci esthétique méticuleux tout en<br />

cherchant à atteindre un équilibre visuel. Cette recherche d’équilibre me vient certainement de l’influence<br />

qu’ont eue sur moi mes études en architecture. Il en résulte des œuvres dans lesquelles se marient formes<br />

organiques et lignes structurantes où chaque ligne, chaque tache de couleur joue un rôle déterminant.<br />

________________<br />

Mon travail est souvent apprécié par des gens qui ne s’étaient jamais intéressés à l’art auparavant ou qui<br />

n’étaient pas attirés par l’art abstrait.<br />

Mes œuvres ont longtemps été disponibles dans plusieurs galeries d’art à travers le Québec mais, suite à de<br />

mauvaises expériences, j’ai pris la décision de quitter ce milieu. Je reçois la clientèle à mon atelier-galerie sur<br />

rendez-vous.<br />

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GEORGES DUTIL<br />

Photographe<br />

Handicap professionnel :<br />

“ je regarde tout à travers l’objectif avec la plus grande objectivité”<br />

Mon moyen de transport c’est l’émotion. Ça permet d’aller loin. La source de l’énergie<br />

qui l’alimente est inépuisable. Tout ce qui bouge, tout ce qui est immobile, TOUT est<br />

prétexte à un voyage vers le dedans.<br />

Une image captée à un moment précis met le temps au défi. L’histoire qu’elle raconte<br />

n’est pas linéaire et elle n’est pas fixée non plus. L’inerte n’est pas mort. Ça peut-être<br />

immobile et palpiter, l’inerte.<br />

Il y a la photographie brute, qui peut être parfaite dans son instantané et qu’on imprime<br />

sans retouche. Il y a des photos brutes parfaites (et des brutes imparfaites aussi) qui<br />

mutent en quelque chose d’autre quand on les retouche. Dans tous les cas elles parlent<br />

et content.<br />

J’ai entrepris des séries d’histoires pour dialoguer avec ce qui m’entoure. Pour écouter,<br />

enregistrer et conserver des traces. Des êtres et des choses. Toutes ces histoires traitent,<br />

d’une manière ou d’une autre, d’un patrimoine.<br />

Mes recherches récentes m’ont mené vers la photo-illustration, vers une grande<br />

définition des lignes, des reflets, des perspectives nettes; de la photo qui a des allures de<br />

dessin, qui fait tableau.<br />

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