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lyon people janvier 2015

Malheureusement, ceux qui réagissent sont traités de réactionnaires par le progressisme triomphant loué par les médias bien-pensants. Des médias alimentés par une AFP omniprésente. Quand vous lisez sur votre tablette, les applications du Monde ou du Figaro, du Parisien ou de Libération ou encore du Progrès, regardez bien, vous vous apercevrez que plus de la moitié des infos sont signées AFP. Une Agence France Presse dont les journalistes sont, pour la plupart, de vieux militants trotskistes ou leurs enfants. Des trots-kystes malheureusement cancéreux dont les métastases se diffusent insidieusement dans l’ensemble de la presse avec les conséquences que l’on imagine sur l’opinion publique et sur notre société qu’ils haïssent et ont décidé de détruire. Et si nous réagissions ! Méfions-nous cependant des démagogues populistes qui, par réaction justement, pourraient nous entraîner vers pire encore. Bonne année, quand même !

Malheureusement, ceux qui réagissent sont traités de réactionnaires
par le progressisme triomphant loué par les médias bien-pensants.
Des médias alimentés par une AFP omniprésente. Quand vous lisez
sur votre tablette, les applications du Monde ou du Figaro, du Parisien ou
de Libération ou encore du Progrès, regardez bien, vous vous apercevrez
que plus de la moitié des infos sont signées AFP. Une Agence France Presse
dont les journalistes sont, pour la plupart, de vieux militants trotskistes ou leurs
enfants. Des trots-kystes malheureusement cancéreux dont les métastases se
diffusent insidieusement dans l’ensemble de la presse avec les conséquences
que l’on imagine sur l’opinion publique et sur notre société qu’ils haïssent et
ont décidé de détruire.
Et si nous réagissions ! Méfions-nous cependant des démagogues populistes
qui, par réaction justement, pourraient nous entraîner vers pire encore.
Bonne année, quand même !

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15<br />

ans<br />

LES 13<br />

RENDEZ-VOUS<br />

qu’il ne fallait<br />

pas rater<br />

N°148 - Janvier <strong>2015</strong><br />

MEGÈVE<br />

Le luxe discret<br />

de Julien Distel<br />

DOSSIER SPECIAL<br />

MARIAGE<br />

HAUTE COUTURE<br />

MAX CHAOUL - THIBAUT LAUVERGNE<br />

NICOLAS FAFIOTTE


7 RUE SERVIENT (angle Cours de la Liberté) LYON 3<br />

Ouvert le lundi de 14h à 19h • du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30<br />

OUVERT<br />

DIMANCHE 11 & DIMANCHE 18 JANVIER<br />

<strong>2015</strong><br />

P A R I S<br />

LIQUIDATION<br />

REMISE EXCEPTIONNELLE<br />

TOTALE<br />

DE -20 * , -30 * , -40 *<br />

JUSQU’À -50% *<br />

AVANT TRAVAUX<br />

*<br />

facebook.com/COT.Contemporain


P A R I S<br />

LIQUIDATION<br />

LIQUIDATION<br />

TOTALE<br />

TOTALE<br />

AVANT TRAVAUX<br />

*


Édito<br />

Janvier <strong>2015</strong><br />

« Un lieu d’exception pour votre événement »<br />

« Le Château de Sans Souci<br />

est le lieu incontournable pour organiser<br />

votre réception de Mariage :<br />

à seulement 10mn du centre de Lyon,<br />

découvrez un écrin de verdure<br />

et des arbres centenaires.<br />

Réussir votre Mariage c’est notre Métier ! »<br />

À défaut de rugir,<br />

Rien n’empêche de réagir<br />

Malheureusement, ceux qui réagissent sont traités de réactionnaires<br />

par le progressisme triomphant loué par les médias bien-pensants.<br />

Des médias alimentés par une AFP omniprésente. Quand vous lisez<br />

sur votre tablette, les applications du Monde ou du Figaro, du Parisien ou<br />

de Libération ou encore du Progrès, regardez bien, vous vous apercevrez<br />

que plus de la moitié des infos sont signées AFP. Une Agence France Presse<br />

dont les journalistes sont, pour la plupart, de vieux militants trotskistes ou leurs<br />

enfants. Des trots-kystes malheureusement cancéreux dont les métastases se<br />

diffusent insidieusement dans l’ensemble de la presse avec les conséquences<br />

que l’on imagine sur l’opinion publique et sur notre société qu’ils haïssent et<br />

ont décidé de détruire.<br />

Et si nous réagissions ! Méfions-nous cependant des démagogues populistes<br />

qui, par réaction justement, pourraient nous entraîner vers pire encore.<br />

Bonne année, quand même !<br />

Justin Calixte<br />

Lyon<strong>people</strong>.com n°148 - Janvier <strong>2015</strong><br />

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler<br />

Couverture : Jean-Philippe Darbois<br />

Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com<br />

Rédacteur en chef Marc Polisson marco@<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com<br />

Journaliste Benjamin Solly benjamin@<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com<br />

Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com<br />

Graphiste Maquettiste Valérie Barranco valerie@<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com<br />

Photographe webmaster Fabrice Schiff fab@<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com<br />

Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fonlupt, Christian Mure,<br />

Sophie Guivarch et Laurette.<br />

Photographe Saby Maviel<br />

Chef de Publicité Axelle Lamiche axelle@<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com 06 11 19 04 43<br />

Comptable Valérie Vacher valerievacher@<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com<br />

Agence Coyote Pub Bruce Mathieu bruce@<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com 06 15 55 20 52<br />

Supplément gratuit du www.<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu.<br />

Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans<br />

ce numéro sont la propriété exclusive de Lyon<strong>people</strong>, une marque de Jet<strong>people</strong>.com SARL au capital de<br />

178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier.<br />

Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€.<br />

100 000 lecteurs tous les mois<br />

Etude Médiamétrie - 05/2005<br />

Lyon<strong>people</strong> est certifié par l’OJD<br />

BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06<br />

Tél. : 04.72.82.97.78<br />

Fax : 04.72.43.92.05<br />

Pour plus d’informations,<br />

visitez notre site entièrement dédié au mariage :<br />

www.mariage.chateausanssouci.fr<br />

260 Allée des cyprès – 69760 LIMONEST<br />

Votre contact : Vanessa - Tél : 04 37 59 80 62<br />

Mail : contact@chateausanssouci.fr<br />

Ce magazine comporte un encartage Casino le Lyon Vert


Sommaire<br />

Janvier <strong>2015</strong><br />

Page 16<br />

NEWS<br />

8<br />

10<br />

12<br />

14<br />

16<br />

La vie <strong>lyon</strong>naise<br />

La vie économique<br />

La vie politique<br />

La vie culturelle<br />

Brèves de comptoir<br />

STORY<br />

20<br />

48<br />

54<br />

56<br />

Julien Distel<br />

Floriot Immobilier Prestige<br />

LOU Rugby - Montpellier<br />

Le Barthologue<br />

Page 20<br />

DOSSIER SPÉCIAL<br />

MARIAGE<br />

HAUTE COUTURE<br />

~ 28 à 46 ~<br />

VU !<br />

59<br />

Les 13 soirées<br />

qu’il ne fallait pas<br />

manquer<br />

Page 70<br />

ET AUSSI...<br />

78<br />

Carnet Mondain<br />

+ d’infos sur www.<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com


NEWS<br />

LA VIE LYONNAISE / Par Marc Polisson<br />

SCANDALE ANNONCÉ<br />

L’aéroport Saint Exupéry vendu aux Chinois <br />

A<br />

près l’émoi suscité par la vente de<br />

l’aéroport de Toulouse-Blagnac à un<br />

consortium chinois, pour 308 millions<br />

d’euros, tous les regards se posent<br />

sur Saint-Exupéry qui pourrait être la<br />

prochaine cible de la plus grande dictature du monde.<br />

Les édiles ont déjà abdiqué : Gérard Collomb s’est<br />

dit favorable à la vente aux Chinois. Une hypothèse<br />

qui ne fait pas trembler non plus Richard Brumm. Et<br />

l’adjoint aux Finances de renchérir : « Dans le monde<br />

entier, des entreprises françaises rachètent des aéroports.<br />

Où est le problème » Jean-Jack Queyranne qui<br />

a rencontré le patron de la China Eastern Airlines (la<br />

3 ème compagnie chinoise en nombre de passagers) est<br />

sur la même ligne : « Si on veut donner une vocation<br />

internationale à Saint-Exupéry, on ne peut refuser l’arrivée<br />

de capitaux internationaux » justifie-t-il à Lyon People.<br />

Tout en souhaitant que l’Etat actionnaire conserve au<br />

moins 10% des actions, afin d’éviter que le nouvel<br />

opérateur ne soit majoritaire. Le président de la Région<br />

milite pour l’ouverture d’une liaison trihebdomadaire<br />

entre Lyon et Shanghai. Est-ce la dot dont les Chinois<br />

devront s’acquitter pour emporter notre plateforme<br />

aéroportuaire après celle de Toulouse Car la mariée<br />

– qui a engagé les travaux d’agrandissement de son<br />

terminal 1 - est belle et suscite des convoitises, alors<br />

même que l’Etat socialiste en faillite est contraint de<br />

céder ses bijoux de famille. Villepin et Chirac qui<br />

ont bradé les autoroutes françaises sont à mettre dans<br />

le même sac. Quid de l’option locale Philippe<br />

Grillot indique étudier la réalisation d’un tour de table<br />

régional pour réunir les 90 millions d’euros nécessaires<br />

à l’acquisition des 11% d’actions qui permettront à la<br />

CCI et aux institutions régionales de rester majoritaires.<br />

L’opinion publique est quant à elle largement<br />

défavorable à la cession à ses opérateurs chinois<br />

FÊTE DES LUMIÈRES OU<br />

FÊTE DU 8 DÉCEMBRE <br />

Alors que la municipalité a rendu publics les chiffres de la<br />

fréquentation, plusieurs élus de l’UMP et du Front National appellent<br />

à dissocier les deux évènements. Dans une tribune parue sur son<br />

blog, le jeune conseiller du 6 ème arrondissement Jérémie Breaud<br />

évoque avec nostalgie le 8 décembre de son enfance : « Enfant, je<br />

me souviens de cette impatience qui m’envahissait dès les premiers<br />

jours de décembre pour vivre cette soirée féérique du 8. En ce tempslà,<br />

les lumignons inondaient les fenêtres des immeubles et il régnait en<br />

ville une ambiance intimiste et de joie qui m’émerveillait et me rendait<br />

tout simplement heureux. » Il est en effet fort dommage que la municipalité n’encourage pas plus la tradition des lampions (avec pour résultat<br />

des façades d’immeubles aujourd’hui bien tristes, le soir du 8 décembre) comme il est regrettable que pour des raisons politiciennes,<br />

aucune animation d’envergue n’ait lieu dans le 6 ème (sur la façade de la gare des Brotteaux, par exemple). Organisée avec des bouts<br />

de ficelle, faute de budget, la parade des enfants du 6 a rencontré un grand succès et donné des couleurs au cours Franklin Roosevelt.<br />

Photos : Fabrice Schiff & JF Marin<br />

de cet équipement stratégique. Tous les sondages en<br />

ligne l’indiquent clairement que ce soit sur <strong>lyon</strong><strong>people</strong>.<br />

com (21% pour – 79% contre) ou encore sur le<br />

figaro.fr (76% contre – 24% pour). Parmi les<br />

commentaires relevés à ce sujet sur le site du quotidien,<br />

et en guise de conclusion – à défaut de happy end –<br />

je vous livre cette perle signée link 78 : « Je regrette<br />

que nous ne puissions pas leur vendre l’incapacité et<br />

l’imbécilité de notre gouvernement ! Notre dette serait<br />

payée en totalité ! ».<br />

LES ACTIONNAIRES DE L’AÉROPORT<br />

Etat 60 %<br />

CCI 25 %<br />

Grand Lyon 5 %<br />

Département 5 %<br />

Région 5 %<br />

HÔTEL MÉTROPOLE - LYON PLAGE<br />

Une nouvelle plainte contre Constant Giorgi<br />

La bataille judiciaire contre les<br />

constructions illégales obstruant la vue<br />

sur Saône des résidences Lyon plage est<br />

toujours d’actualité. Après avoir obtenu en<br />

première instance l’annulation du permis<br />

de construire de la nouvelle résidence,<br />

42 copropriétaires viennent d’ouvrir un second front en réclamant<br />

devant le tribunal de grande instance 4,3 millions d’euros de<br />

dommages et intérêts au promoteur genevois Constant Giorgi,<br />

rapporte Sophie Majou dans le Progrès du 11 décembre. « Les<br />

voisins n’excluent pas d’exiger la démolition d’un ou deux des trois<br />

immeubles » poursuit notre consœur. Qui du pot de fer ou du pot de<br />

terre l’emportera dans cette affaire C’est à la Justice de trancher.<br />

8<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet<br />

www.<strong>lyon</strong>-actueco.com<br />

CHRISTIAN BOIRON<br />

L’éternelle passion de l’infinitésimal<br />

D<br />

ans une discrétion toute <strong>lyon</strong>naise, le<br />

groupe Boiron affirme sa bonne santé<br />

en surmontant les effets de la crise<br />

générale que nous subissons depuis<br />

2008. Cette évolution correspond<br />

au retour de Christian Boiron à la direction du<br />

laboratoire d’homéopathie en 2011. Les chiffres attirent<br />

l’attention avec en 2013 une progression d’activité de<br />

9% et des bénéfices qui suivent une courbe ascendante<br />

(1)<br />

. A 67 ans, le capitaine tient fermement le gouvernail<br />

d’un groupe dont les<br />

produits sont exportés<br />

dans 58 pays et qui<br />

revendique d’être<br />

présenté par toutes<br />

les pharmacies de<br />

l’Hexagone (pas moins<br />

de 22.400 officines).<br />

Dans son nouveau<br />

« village » de<br />

Messimy (ci-contre),<br />

occupant désormais<br />

une quinzaine d’hectares, il mène une profonde<br />

transformation de l’entreprise. Depuis 1995, le site<br />

ne cesse de s’étendre pour répondre à « la démarche<br />

de diversification des productions réalisées à Sainte-Foy-<br />

Lès-Lyon. » Le laboratoire fidésien, figure emblématique<br />

du groupe ouvert en 1974 devrait y être totalement<br />

transféré comme vient de l’être le siège social. En<br />

2017, le nouveau site de Messimy rassemblera alors<br />

1200 des 3720 collaborateurs du groupe (filiales<br />

internationales comprises). Et Christian Boiron de<br />

préciser : « Je barre le bateau avec prudence mais il<br />

était indispensable de répondre aux exigences de<br />

production des préparations magistrales et dans le même<br />

temps d’améliorer la rentabilité de l’entreprise ». Les<br />

clés de cette réussite qui a fait du Laboratoire Central<br />

Homéopathique de France, créé en 1932 par Jean<br />

et Henri Boiron, le leader mondial de la discipline<br />

peut se comprendre dans ses propos définissant l’esprit<br />

de son action : « Il ne faut jamais se chercher dans le<br />

regard des concurrents.<br />

Nous avons une vision<br />

de l’homéopathie ». Il<br />

reste toujours fidèle<br />

également à ses<br />

principes, défendus<br />

dès son arrivée à la<br />

direction (lorsqu’il<br />

n’avait pas encore<br />

30 ans), visant à<br />

responsabiliser les<br />

équipes pour « mener<br />

une politique de développement de l’entreprise »<br />

et si un « frein » est perçu : « on accélère avec une<br />

politique sociale ». L’acquisition du laboratoire français<br />

Dolisos en 2005 est considérée comme une étape<br />

déterminante pour son groupe : « cela a marqué la fin<br />

d’une guerre commerciale et permis une amélioration de<br />

la rentabilité. » Il s’éloigne alors des responsabilités<br />

pour s’occuper de la branche d’activité italienne. Un<br />

moment important pour comprendre sa démarche<br />

Photos : Fabrice Schiff & DR<br />

présente car: « le fait<br />

d’aller en Italie m’a<br />

donné une nouvelle<br />

vision, une meilleure<br />

compréhension de<br />

ce qu’il fallait faire<br />

dans la façon de<br />

communiquer, de<br />

s’appuyer sur des<br />

responsables ». Il tient<br />

à saluer son actuelle<br />

équipe de direction<br />

Valérie Poinsot et Philippe Gouret : « une équipe<br />

qui marche vraiment très bien ». A ses yeux, l’atout majeur<br />

réside dans « le plaisir de travailler dans le détail car, en<br />

effet, on a vocation à être parfait ». Une démonstration<br />

effectuée avec toute la passion d’un chercheur décrivant<br />

sur un tableau les multiples aspects de la question:<br />

« le principe actif se trouve dans la dilution elle-même ».<br />

Et de préciser: « j’ai repris la recherche sur la question<br />

de l’infinitésimal ». Aujourd’hui, 3000 souches sont<br />

identifiées par les équipes des laboratoires Boiron<br />

mais l’effort stratégique du groupe pour les années<br />

à venir est de faire progresser l’homéopathie :<br />

« avec ces mêmes éléments par la manière dont ils sont<br />

utilisés et par la façon dont ils sont préparés. »<br />

(1)<br />

Le chiffre d’affaires 2013 s’établit à 617,7 millions d’euros (les<br />

données 2014 seront publiées le 22/01/15). Les marchés français<br />

et européen sont les deux plus importants.<br />

10<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


NEWS<br />

LA VIE POLITIQUE / par Benjamin Solly<br />

MUSÉE DES CONFLUENCES<br />

Les papys flingueurs de CANOL sortent la sulfateuse<br />

E<br />

n détricotant l’ubuesque opération du<br />

Musée des Confluences, inauguré le<br />

20 décembre dernier, l’association<br />

citoyenne des Contribuables actifs du<br />

Lyonnais (CANOL) ne correctionne plus.<br />

Les papys flingueurs dynamitent, dispersent, ventilent…<br />

Façon puzzle !<br />

Ils ne se sont pas déplacés pour beurrer les<br />

sandwiches. Car ils en ont passé des nuits blanches<br />

depuis 2005. Frôlés des “nervous breakdown.” « La<br />

pertinence de l’outil ou l’aspect extérieur décrié du Musée<br />

des Confluences ne nous intéressent pas », préviennent<br />

Jean-Claude Serrant et Michel Vergnault.<br />

A quelques jours de l’inauguration du mastodonte<br />

culturel de la Confluence, les duettistes de CANOL<br />

ont rendu leur ordonnance. Chiffrée et sévère !<br />

« Nous considérons que le Musée des Confluences est<br />

une dérive inadmissible de dépense d’argent public. »<br />

Attablés au Club de la Presse de Lyon, les papys<br />

flingueurs préparent des réveils difficiles aux élus<br />

départementaux. Dont l’ancien président du Conseil<br />

général Michel Mercier, renvoyé au terminus des<br />

prétentieux. « Il n’y a pas que les rois qui aient des<br />

idées de grandeur », allument-il. Faut r’connaître, c’est<br />

du brutal ! Surtout pour les contribuables <strong>lyon</strong>nais.<br />

D’un coût initial estimé à 61 millions d’euros en<br />

2000, le Musée des Confluences aura coûté plus de<br />

328 millions d’euros, construction et aménagements<br />

compris, en 2014.<br />

En 2004, sans marge de manœuvre, le Département<br />

provisionne la somme en vendant ses « bijoux de<br />

famille » : biens immobiliers (17 millions d’euros),<br />

vente d’actions dans les sociétés ASF et APRR (4,87<br />

millions d’euros) mais surtout la cession d’actions de<br />

la CNR (estimées aujourd’hui à 460 millions d’euros)<br />

pour un montant de 63,7 millions d’euros. Une manne<br />

de 85,5 millions d’euros, toutefois insuffisante pour<br />

couvrir l’ensemble de l’investissement. En effet, du<br />

Cabinet Coop Himmelb(l)au désigné maître d’œuvre<br />

au marché de travaux signé avec Bec Frères, le coût<br />

du projet passe à 152,9 millions d’euros. Le Conseil<br />

général souscrit des emprunts dits structurés pour<br />

environ 450 millions d’euros. Si ces prêts toxiques<br />

ont été renégociés pour moitié, « avec le versement<br />

de pénalités très importantes », l’association estime<br />

qu’il reste environ « 200 millions d’euros à très haut<br />

risque. » Perte en capital, dividendes non-perçus après<br />

la cession du patrimoine physique et financier (300<br />

millions d’euros pour CANOL) et coût de construction<br />

exponentiel… Entre le manque à gagner et l’explosion<br />

des factures, l’association jauge l’opération à un<br />

Photos : Fabrice Schiff<br />

milliard d’euros. Pendant ce temps, le Conseil général<br />

augmentait son taux de taxe foncière de 18% pour<br />

2014, justifiant cette hausse par des recettes de droits<br />

de mutation opportunément sous-estimés dans son<br />

budget prévisionnel. Un financement « calamiteux »<br />

doublé d’une gestion politique ubuesque. En 2009,<br />

quand le constructeur Bec Frères jette l’éponge, le<br />

Conseil général approuve à l’unanimité la résiliation<br />

du contrat. « Bec Frères aurait dû continuer, c’est du côté<br />

du maître d’œuvre Coop Himmelb(l)au, qui n’a jamais su<br />

collaborer efficacement avec le constructeur, qu’il fallait<br />

se montrer intraitable », juge CANOL. Vinci récupère le<br />

grisbi en 2011, le Conseil général vote une enveloppe<br />

globale de 239,7 millions d’euros. Trois ans plus<br />

tard, le coût global des travaux, ajusté à l’avenant<br />

dans un écheveau de marchés inextricables, passe à<br />

328,5 millions d’euros. « Qu’a fait le préfet du Rhône <br />

L’obligation de transparence figure dans les principes de<br />

l’article 1 er du code des marchés publics, le contrôle de<br />

légalité des actes concernant les marchés et les avenants<br />

lui incombe pourtant », s’interroge Jean-Claude Serrant.<br />

Cerise sur le gâteau Un coût de fonctionnement<br />

annuel qui pourrait exploser, bien loin des 18 millions<br />

d’euros annoncés. «Le budget de fonctionnement annuel<br />

d’un investissement immobilier tourne généralement<br />

autour de 10 % du coût de construction. Le coût de<br />

ce musée s’élevant à 328 millions d’euros, le coût de<br />

fonctionnement s’élèverait alors à environ 30 millions<br />

d’euros.» Cadeau empoisonné, l’ouvrage est revenu<br />

dans le giron de la Métropole de Lyon au 1 er <strong>janvier</strong><br />

<strong>2015</strong>. Alors, le prix s’oublie, la qualité reste L’avenir<br />

le dira.<br />

12<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


NEWS<br />

LA VIE CULTURELLE / Par Jean-Alain Fonlupt<br />

«NUITS GIVRÉES»<br />

Festival de musiques fraîches<br />

D<br />

es mots qui frissonnent dans la<br />

nuit de <strong>janvier</strong>, des musiques qui<br />

scintillent sous les étoiles, des voix à<br />

faire fondre la rigueur de saison, des<br />

douceurs de flocons pour caresser<br />

l’oreille, des rages et des espoirs pour gommer les<br />

frimas... C’est le programme à la fois poétique et<br />

barré de ce festival qui invite à partager la vivifiante<br />

fraîcheur de la «nouvelle» scène française... Quatre<br />

chanteurs pour une 4 e édition qui ne perd pas le Nord<br />

même si elle montre les quatre points cardinaux de la<br />

création musicale actuelle. Dès la première soirée, pas<br />

besoin de «faire battre tambour» (comme elle le chante<br />

sur son album «Pays sauvage») pour annoncer Emily<br />

Loizeau et son univers si reconnaissable. Mélange<br />

subtil de textes joliment sophistiqués et de mélodies<br />

douces-amères pour des histoires âpres et joyeuses<br />

qui parlent d’amour bien sûr mais aussi de l’autre et<br />

nous entraînent, comme dans l’une de ses chansons, à<br />

«L’autre bout du monde»... Les doigts sur le piano, elle<br />

joue sa vie en revisitant son répertoire façon formation<br />

de chambre, en connivence avec le violoncelle<br />

d’Olivier Koundouno. Avant Emily Loizeau, c’est<br />

l’étonnant Valérian Renault qui imposera sa poésie<br />

faite pour le corps à corps avec une voix qui ne manque<br />

pourtant pas de câliner dans le fracas du verbe. Le<br />

tout transporté sur des accords de guitare acoustique<br />

ou électrique qui ajoutent encore de la force aux<br />

textes. Des mots qui tapent dans le mille, tournent en<br />

dérision et servent la virtuosité de son interprétation...<br />

C’est brillant sans être distant, émouvant sans être<br />

larmoyant... Valérian Renault est indéniablement un<br />

artiste complet et la «grande» Juliette ne s’y est pas<br />

trompée en l’invitant à son spectacle du Casino de<br />

Paris... Un concert partageur, «Oui mais la nuit» (un<br />

de ses titres), surtout si elle est givrée, est propice aux<br />

confidences les plus inattendues. Pour la 2 e soirée,<br />

le festival réserve également deux belles rencontres.<br />

Celle de Nicolas Jules, quadra décoiffé, gentiment<br />

déjanté, qui, sourire et pertinence en bandoulière, fait<br />

un parcours singulier dans le paysage très convenu de<br />

la chanson française... Avec ses huit albums et de très<br />

nombreuses scènes il a su dessiner un monde bien à lui<br />

où l’humour, parfois noir, le dispute à une folie douce<br />

et rêveuse teintée d’une jolie nuance d’originalité et de<br />

loufoquerie comme le révèle (et je n’invente rien) le titre<br />

d’un de ses opus «La nuit était douce comme la queue<br />

rousse du diable au sortir du bain». Le public auquel<br />

il se raconte beaucoup en concert, le découvrira donc<br />

«Par le trou des voyelles» (un autre de ses titres) avant<br />

d’applaudir Oldelaf, l’ineffable inventeur du célèbre<br />

tube et pourtant improbable «Tristitude» beaucoup<br />

entendue chez Michel Drucker. Oldelaf est un vrai<br />

pianiste de formation classique passé par le pianobar<br />

et la musicologie qui le mèneront vers l’écriture<br />

de... chansons humoristiques ! «Raoul mon pitbull»,<br />

«Nathalie» (mon amour des JMJ) ou encore «Le Café»,<br />

vont lui assurer une solide renommée de chanteurrigolo.<br />

Image qu’il va contourner en composant pour<br />

«Dimanche», son 2 e album, des chansons certes<br />

drôles mais aussi subversives, incisives et tendres. Une<br />

autre façon de partager, comme il le chante, «La belle<br />

histoire», la sienne évidemment et celle qu’il noue avec<br />

un public enthousiaste ! Deux «Nuits Givrées» pour se<br />

rafraîchir les oreilles dans la belle salle de l’Aqueduc<br />

de Dardilly les 30 et 31 janv.<br />

Photos : Diane Sagnier, Franck Bohbot, Catherine Cabrol<br />

NEWS/02<br />

«MADE IN CHOLLET» Le syndrome de la Vache qui Rit<br />

On l’a applaudie complètement «empiafée» dans son premier one-woman- show. Une incursion<br />

iconoclaste dans le répertoire de La Môme qu’elle revisitait à la sauce rap, blues, variétoche... Une<br />

véritable performance vocale, drôle et sexy (Ah le petit short en jean). On l’a suivie ensuite dans «Le<br />

Nouveau Spectacle» où elle changeait... de short mais dézinguait les mecs avec gourmandise. La<br />

voilà de retour avec «Made in Chollet» comédie musicale inspirée du syndrome de La Vache qui Rit :<br />

le trop blonde, trop rebelle, trop déjantée, trop décolletée, trop ceci, trop cela, trop souvent entendu<br />

dans ses tentatives d’auditions. Eh bien, comme elle en a sous le pied, qu’elle lève très haut, et dans la<br />

voix qu’elle a fort belle, comme elle sait bouger son corps et danser un peu tout, elle a décidé de faire<br />

comme elle veut, notre Christelle, et elle a bien raison ! Résultat c’est sa propre comédie musicale,<br />

entièrement «Made in Chollet», qu’elle nous a concoctée. Un show dans lequel elle s’assume très<br />

blonde, très rebelle, très déjantée, très décolletée, très ceci et très cela et surtout très drôle et que nous<br />

avons tous très, très envie de découvrir ! Comédie Odéon du 11 au 13 janv.<br />

NEWS/03<br />

PIANO À LYON Un virtuose et une légende<br />

Ce sont deux immenses interprètes que «Piano à Lyon» programme<br />

à la Salle Rameau en ce début d’année. Nicholas<br />

Angelich remporte prix et concours internationaux, joue sous<br />

la baguette des plus grands chefs, enregistre Ravel, Liszt,<br />

Bach, Beethoven, Brahms... Du Maître de Bonn il jouera la<br />

sonate «Waldstein» ainsi que des œuvres de Brahms et Haydn,<br />

le 9 janv. Pour fêter les 70 ans du brésilien Nelson Freire,<br />

une légende du piano, Decca a édité un magnifique CD hommage<br />

réunissant, entre autres, Beethoven et Chopin. A Lyon il<br />

choisit de partager un programme romantique avec Brahms,<br />

Schumann et Chopin... Un concert événement ! le 23 janv.<br />

14<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


NEWS<br />

BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson<br />

HIDEYYUKI KAWAMURA<br />

Champion du Monde de pâté-croute<br />

A<br />

près la demi-finale organisée à Paris par Gilles Demange et Arnaud<br />

Bernollin, en partenariat avec les Toques blanches <strong>lyon</strong>naises, ils étaient<br />

douze à concourir en finale pour le titre de champion du Monde de pâtécroute.<br />

Frappé du drapeau de l’empire du soleil levant cette année.<br />

おめでとうございます Monsieur Kawamura ! Col roulé tricolore et sourire aux<br />

lèvres, Daniel Léron est formel : « Il n’y a pas eu photo ! » Placé sous la présidence du chef<br />

MOF Benoit Violier (trois macarons à Lausanne), le jury s’est accordé à reconnaître que<br />

le chef japonais de Lameloise avait survolé les débats de cette sixième édition dont la finale<br />

a été suivie par plusieurs centaines de gourmets réunis dans l’antre de Michel Chapoutier<br />

à Tain l’Hermitage. Deux Lyonnais (Yannick Decelle et Jérémy Ravier) sont également<br />

distingués. L’honneur de la capitale de la gastronomie est sauf !<br />

Le palmarès 2014<br />

Médaille d’or<br />

Hideyuki KAWAMURA<br />

MAISON LAMELOISE *** - CHAGNY (71)<br />

Médaille d’argent<br />

Jeremy RAVIER<br />

LES TROIS DOMES * - LYON<br />

Médaille de bronze<br />

Nicolas PERDRISET<br />

MAISON DU DANEMARK - PARIS<br />

Prix Mumm de la Confrérie<br />

Yannick DECELLE<br />

LE CARO DE LYON - LYON<br />

Prix de l’élégance<br />

Ludovic NARDOZZA<br />

DOMAINE DE CLAIREFONTAINE*<br />

CHONAS L’AMBALLAN (38)<br />

Photos : Fabrice Schiff & DR<br />

1ère table de La confrérie du Pâté-Croute 2ème table de La confrérie du Pâté-Croute 3ème table de La confrérie du Pâté-Croute<br />

Alain Dinc (La Tour Rose), Michel Neyret<br />

et Geneviève Watine<br />

Sylvie Maniglier, Karine Fontaine,<br />

Françoise Petit et Nathalie Cot<br />

Claude Mahé, l’horloger Jean-Louis Maier<br />

et Jean-Pierre Cot (Groupe Cot)<br />

Elie Cunat, DG du Groupe Gauduel,<br />

Nicolas Winckler (Lyon People),<br />

Marie Roussille et Marco (Lyon People)<br />

16<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


Le jury<br />

Les lauréats et les organisateurs<br />

Hideyyuki Kawamura (Maison Lameloise)<br />

Jérémy Ravier (Les 3 Dômes Sofitel)<br />

Nicolas Perdriset (Maison du Danemark)<br />

Yannick Decelle (Le Caro de Lyon)<br />

Olivier Sauzon (L’Argenson)<br />

Sébastien Lericolais (Brasserie Diplomatico)<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong> 17


NEWS<br />

BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson et Christian Mure<br />

SIRHA <strong>2015</strong> Le programme des festivités<br />

1500 démonstrations par jour, 18 concours<br />

culinaires de tous les métiers de bouche,<br />

de la caféterie et de toutes les restaurations,<br />

de la collective à la gastronomique,<br />

9 espaces d’animations, des tables<br />

rondes, des espaces de recherche, d’échanges d’idées<br />

et de savoir-faire...<br />

Le Sirha fait son show à Eurexpo du 24 au 28 <strong>janvier</strong><br />

<strong>2015</strong>.<br />

INTERNATIONAL CATERING CUP<br />

12 équipes internationales de traiteurs sont en lice<br />

pour décrocher le prestigieux titre de Meilleur Traiteur<br />

de réception du Monde décerné au terme de 2 jours<br />

d’épreuves. Buffets spectaculaires et précision dans<br />

les assiettes ont fait la réputation de ce concours qui<br />

s’impose désormais comme La référence.<br />

Samedi 24 <strong>janvier</strong> <strong>2015</strong> (De 9h00 à 18h00)<br />

Remise des prix : Samedi 24 <strong>janvier</strong>, 17h30<br />

COUPE DU MONDE DE LA PÂTISSERIE<br />

21 équipes originaires du monde entier - composées<br />

d’un pâtissier, d’un chocolatier et d’un glacier – devront<br />

faire preuve d’audace, de technique, de créativité<br />

et d’innovation pour espérer remporter la victoire.<br />

Le règlement évolue en <strong>2015</strong> et imposera aux<br />

candidats de nouveaux challenges techniques pour les<br />

pièces artistiques en chocolat et en glace sculptée.<br />

Dimanche 25 et lundi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2015</strong><br />

(De 9h00 à 16h30)<br />

BOCUSE D’OR<br />

Devant plus de 2500 supporters et sous le regard des<br />

chefs les plus renommés au monde, 24 jeunes chefs des<br />

5 continents rivaliseront de précision et de créativité<br />

lors d’un show époustouflant, mettant un terme à<br />

dix-huit mois de sélections nationales et continentales<br />

à travers le monde.<br />

Mardi 27 et mercredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>2015</strong><br />

CARNET DE BAL<br />

Samedi 24 <strong>janvier</strong><br />

11h à 13h : Inauguration<br />

18h à 23h : BIG : Tunnel du goût sous le tunnel de la<br />

Croix-Rousse<br />

Lundi 26 <strong>janvier</strong><br />

18h à 19h : Remise des Prix de la Coupe du Monde<br />

de la Pâtisserie<br />

20h à minuit : Dîner «De la bouche aux oreilles» au<br />

Sucre<br />

Mardi 27 <strong>janvier</strong><br />

18h à 19h : Remise des Prix du concours de l’Ecaille<br />

d’or et de l’Empereur<br />

Mercredi 28 <strong>janvier</strong><br />

15h30 à 16h30 : Remise des prix du concours du<br />

Meilleur Vigneron Cuisinier<br />

18h30 à 19h30 : Remise des Prix du Bocuse d’Or<br />

SAUF IMPRÉVU<br />

Félix Gagnaire en toute simplicité<br />

Félix Gagnaire (36 ans) qui n’est autre que le fils du célèbre<br />

chef Pierre Gagnaire vient d’ouvrir «Sauf Imprévu» à la<br />

place de la «Table des Mômes». Il ne se la joue vraiment pas,<br />

affichant tout de suite la couleur car il ouvre seulement à midi.<br />

Il veut préserver ses soirées pour sa famille et pour le groupe<br />

de rock dans lequel il joue comme batteur... Son père étant<br />

parti en 1994 à Paris, il est resté à Saint-Etienne avec sa mère.<br />

Son grand-père tenait le «Clos Fleuri» à Saint Priest en Jarez<br />

(42) où son père a débuté. Félix a passé son CAP de pâtissier,<br />

chocolatier, glacier, confiseur. Il a rencontré son chef lithuanien<br />

Vytantas Jankunas lors de ses deux ans au «Passage»<br />

à l’époque de Vincent Carteron. Ambiance de place du<br />

village dans son restaurant de 40-45 places avec un petit salon<br />

à la <strong>lyon</strong>naise de cinq couverts où il propose des formules du<br />

jour. Son pâté de viande Marguerite suivie d’une pièce de<br />

bœuf accompagnée de haricots verts ou d’une andouillette<br />

rôtie, sauce diable, oignons confits nous ont été servis en toute<br />

simplicité par le fils de l’un des plus célèbres chefs du monde...<br />

Fourme de Montbrison et tarte aux figues (sirop de vin rosé) en<br />

conclusion. «Expose yourself to art» au mur est un clin d’œil au<br />

premier restaurant de son père où il était accroché. CM<br />

SAUF IMPRÉVU<br />

40, rue Pierre Corneille - Lyon 6 - tél. 04 78 52 16 35<br />

Ouvert du lundi au vendredi à midi seulement<br />

Entrée+plat : 18 euros. Entrée+plat+dessert : 22 euros<br />

87 ème Marché aux vins<br />

d’Ampuis - Côte-Rôtie<br />

Le marché aux Vins d’Ampuis - Côte-Rôtie revient pour le<br />

plus grand plaisir des amateurs des vins de la vallée du<br />

Rhône septentrional. Les appellations stars se réunissent aux<br />

côtés de produits régionaux et ravissent les papilles. Avec<br />

200 vins de 60 domaines, chacun y trouve son bonheur et<br />

l’occasion de monter la cave de ses rêves !<br />

Du vendredi 23 au lundi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2015</strong><br />

Salle polyvalente, Avenue du château - 69420 Ampuis<br />

Horaires : Vendredi 23 de 11h à 19h /Samedi 24,<br />

dimanche 25 et lundi 26 de 9h à 19h<br />

Droit d’entrée : 8 € avec un verre dégustation<br />

18<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


NEWS<br />

MEGÈVE PEOPLE<br />

20<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


JULIEN DISTEL<br />

ne marche pas dans<br />

les pas de Sacha<br />

Quand on tape le nom de Julien Distel<br />

sur Google, la seconde image qui apparaît<br />

sur le moteur de recherche est un cliché publié<br />

sur le site internet <strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com en septembre<br />

2002 ! Douze ans plus tard, nous l’avons<br />

retrouvé dans son chalet mégevan. Musique !<br />

Par Marc Polisson - Photos : Saby Maviel<br />

Julien sur le balcon du chalet construit par ses parents<br />

Sacha et Francine Distel en 1964<br />

J<br />

e ne vous garantis rien. Avec cette neige, je ne sais pas si nous<br />

allons pouvoir monter ! » Les premiers flocons sont tombés dans<br />

la nuit sur les hauteurs de Megève. Une couverture immaculée<br />

qui s’avère finalement encore trop évanescente pour entraver<br />

la progression de notre 4x4. Au volant, Julien Distel<br />

escalade le petit sentier escarpé qui mène au lac de Javen. Quelques<br />

minutes plus tard, le véhicule stoppe au milieu de nulle part. Au loin,<br />

une demi-douzaine de bovins en plein champ, tout autour le silence<br />

absolu. Que se cache-il derrière ce portail coulissant d’apparence<br />

anodine Extrêmement bien intégré à son environnement, le chalet<br />

qu’il va nous faire visiter. « Cette adresse est confidentielle, mais sachez<br />

que c’est ce qui se fait de plus atypique ici » assure-t-il en guettant nos<br />

réactions. Scotchés ! A la vue de nos regards, un immense sourire<br />

barre le visage du fils de Sacha. Qui entreprend de jouer les guides<br />

à travers ce chalet hors norme dont l’immense plateau sous charpente<br />

apparente, dessert une kyrielle de chambres, une piscine intérieure,<br />

un garage sous-terrain et un studio pour le personnel de maison. Une<br />

déco chaleureuse et raffinée, loin du bling-bling de certaines demeures<br />

mégevannes que Julien Distel connaît bien. Il en détient quelques<br />

dizaines en portefeuille. Depuis 2008, il dirige sa propre agence de<br />

location et de management de chalets de luxe. « Voici le type de biens<br />

que je propose à mes clients, avec tous les services qui vont autour ! »<br />

Conciergerie, réceptif, évènementiel… alors que son père occupait le<br />

devant de la scène, son benjamin excelle dans le back office. Et ça<br />

fait 7 ans que ça dure.<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

21


NEWS<br />

MEGÈVE PEOPLE<br />

JULIEN DISTEL<br />

« La belle vie »<br />

pour l’enfant du pays<br />

Né à Paris le 9 octobre 1967, trois ans après son<br />

frère Laurent, Julien a passé un tiers de son<br />

enfance à Megève. Deux mois après sa naissance,<br />

il emménage dans le mazot « Anais » construit par<br />

ses parents en 1964, au Mont d’Arbois. Et dès son<br />

entrée à l’école publique, connait le régime de<br />

l’alternance : le premier trimestre à Paris, le second à<br />

Megève et retour à Paris pour la fin de l’année ! Une vie<br />

au cordeau et tous les hivers dans la neige. « Je suis tombé<br />

dedans tout petit mais maman ne m’a jamais poussé à la<br />

compét’ ». Ne pas faire reproduire son propre parcours<br />

à ses enfants, une faute de quart qu’on ne pourra<br />

reprocher à Francine Distel. C’est pour prendre le<br />

grand air « à la montagne » en raison d’un voile au<br />

poumon que ses parents l’ont emmenée à Megève<br />

pendant la guerre. La petite Parisienne ne met pas<br />

longtemps à s’acclimater. Tous les hivers, tandis que<br />

son père Jean Bréaud élève des immeubles, elle<br />

dévale les pentes du domaine skiable du village hautsavoyard.<br />

Décrochant en 1954 une médaille d’or en<br />

slalom géant aux Championnats de France, au nez et<br />

à la barbe des gens du pays… et un peu plus tard le<br />

cœur du célibataire le plus en vue de son époque, un<br />

certain Sacha Distel. C’est sur les pistes de Rochebrune<br />

qu’elle croise le regard du chanteur. Leur love story fait<br />

les gros titres de la presse magazine. Les tourtereaux<br />

souhaitaient officialiser leur union devant le maire<br />

de Megève en <strong>janvier</strong> 1963 dans la plus grande<br />

simplicité, mais à leur sortie, un tunnel de bâtons de<br />

ski les attendait sous le crépitement des flashes. Un an<br />

plus tard, sur une parcelle de terrain en contrebas des<br />

immeubles Bréaud, Sacha et Francine font construire<br />

leur chalet, délicat assemblage d’anciens mazots<br />

qui lui donnent un aspect intemporel. Les Sibuet<br />

industrialiseront le procédé 30 ans plus tard avec les<br />

Fermes de Marie. « C’est un peu prétentieux ! » s’amuse<br />

Julien, secrètement flatté de notre hardie comparaison.<br />

Si son parcours estudiantin et professionnel le ramène<br />

à Paris, il n’aura de cesse de revenir dans la station<br />

haut-savoyarde chaque hiver. Sa maitrise de marketing<br />

décrochée sur les bancs de l’ESIAE, Julien effectue son<br />

stage de fin d’études chez Quarterback, l’agence<br />

de Pierre Barthès et Denis Naegelen. Les deux<br />

champions de tennis reconvertis dans le sport business<br />

l’embauchent en 1992 et lui confient l’opérationnel<br />

de plusieurs évènements dont la Coupe d’Havas.<br />

Quand deux ans plus tard Jean-Claude Darmon<br />

lui propose d’intégrer son team, Julien saisit la balle<br />

au bond. A la clé, la gestion des partenariats de<br />

l’Equipe de France de Football, du PSG et de l’OL. Il<br />

a gardé un souvenir impérissable de la soirée de non<br />

qualification des Bleus pour la Coupe du Monde 1994<br />

mais conserve un excellent souvenir de Bernard<br />

Lacombe et de Jean-Michel Aulas, côtoyés durant<br />

cette période. Un an après avoir traversé l’Atlantique<br />

en compagnie des principaux sponsors de l’Equipe de<br />

France pour assister à la finale remportée par le Brésil<br />

aux tirs au but contre l’Italie, il délaisse les terrains<br />

de foot pour le karting indoor. Son ami Stéphane<br />

Choisy-Bourgade lui propose de s’associer avec lui,<br />

son frère et l’ancien champion de F1 René Arnoux.<br />

Leur concept : amener le kart dans Paris avec un<br />

produit haut de gamme tourné vers l’évènementiel<br />

d’entreprise. « On a plongé dans l’inconnu ! » se<br />

souvient Julien. Deux circuits sortent de terre Porte de<br />

la Villette et à Thiais (Orly), puis Aix en Provence dont<br />

Laurent Distel prendra la direction, et Lyon-Vénissieux<br />

(avec le rachat de Planète Karting à Pierre-Yves<br />

Chevallier). Douze ans à pleine gomme, avant de<br />

décider d’abaisser le drapeau à damier.<br />

Balles neuves<br />

Ras-le-bol de Paris. Sentant l’essoufflement du concept,<br />

Julien Distel rapatrie son épouse mauricienne Ludmilla<br />

et leurs enfants Ylan et Maé (respectivement 9 et 6<br />

ans aujourd’hui) à Megève. Nous sommes en 2007,<br />

et l’aventure de l’agence MCM (Megève Chalet<br />

Management) peut commencer. Julien entame cet<br />

hiver sa 5 ème saison en solo et joue les nounous pour<br />

une clientèle française et internationale fortunée. Il ne<br />

connaît pas la chanson, mais son patronyme est<br />

Son objet fétiche trône dans son bureau<br />

« Cette harpe de la fin du XVIII e a<br />

appartenu à ma grand-mère maternelle, Marcelle Bréaud.<br />

J’adore la musique mais je ne suis pas musicien »<br />

Hook. Son siamois<br />

de deux ans.<br />

De grands yeux bleus<br />

et une patience infinie<br />

L’inauguration<br />

de Kart’in Lyon en 2002<br />

Voilà ce que nous<br />

en disions dans Lyon<br />

People à l’époque :<br />

« René Arnoux a fait<br />

le déplacement en<br />

compagnie de Laurent<br />

et Julien Distel. Les fils<br />

de Sacha sont en effet<br />

actionnaires des circuits<br />

indoor aux côtés du pilote<br />

de F1. De joyeux lurons<br />

en vérité ! »<br />

Laurent, Julien Distel et René Arnoux<br />

Julien et ses deux enfants<br />

Ylan et Maé<br />

22<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


NEWS<br />

MEGÈVE PEOPLE<br />

JULIEN DISTEL<br />

un gage de sérieux pour les propriétaires et ses<br />

clients qui n’hésitent pas à investir plusieurs dizaines<br />

de milliers d’euros dans une semaine de vacances.<br />

« Les produits d’exception ne subissent pas la crise ! »<br />

assure-t-il. Pas le droit à l’erreur. Durant toute la<br />

saison, Julien Distel est sur le pont.<br />

Son sourire en bandoulière et<br />

sa parfaite connaissance du<br />

terrain sont ses meilleures atouts.<br />

Un sourire reconnaissable entre<br />

tous. Bon sang ne pourrait mentir.<br />

Au mur du chalet qu’il loue au<br />

Jaillet, peu de photos de son père<br />

starisé. « Je n’en ai pas besoin, il est<br />

dans mon cœur ! Je pense tous les jours<br />

à lui » glisse-t-il sans fausse pudeur.<br />

« Tendre et affectueux », ce père<br />

aimant disparu des suites d’un cancer à l’âge de<br />

71 ans repose depuis 2004 dans la crypte de la<br />

propriété familiale du Rayol-Canadel, baptisée<br />

« Thalassa », face aux îles du Levant et de Port-Cros.<br />

Sa maman qui vient de se séparer de leur maison du<br />

XVI eme arrondissement de Paris – « c’est une page qui<br />

« IL N’Y A PAS DE FORTUNE FAMILIALE,<br />

ça m’emmerderait de ne pas travailler !<br />

JE NE SUIS PAS UN FILS DE ! »<br />

se tourne » - traboule désormais entre la Côte d’Azur<br />

et la Haute Savoie. Cette année, elle a organisé un<br />

slalom géant pour son 80 ème anniversaire. « J’en suis<br />

assez fière. Comme je suis née le 7 juin, et qu’il n’y<br />

a plus de neige à cette date, je l’ai planifié le weekend<br />

du 8 mars, au Mont d’Arbois, avec l’école de ski.<br />

J’ai réuni trente amis skieurs, mes deux fils et mes<br />

petits-enfants. Je porte la croix de Savoie stylisée<br />

en or que mes invités et mes fils m’ont offerte. Laurent<br />

et Julien ont fait graver «On t’aime », a-t-elle raconté<br />

l’été dernier à nos confrères de France Dimanche.<br />

Depuis 8 ans, c’est son fils ainé qui s’occupe de<br />

Prosadis, la société d’édition de Sacha. Julien ne vit<br />

quant à lui pas avec un casque vissé sur les oreilles :<br />

« La musique actuelle On fait beaucoup de jetable ! »<br />

analyse-t-il sans complaisance. « Les gens consomment<br />

des artistes comme ils consomment des<br />

meubles. On est plus dans le marketing<br />

que dans la musique ! » Rangé du<br />

circuit et des mondanités parisiennes,<br />

il a reformé autour de lui sa garde<br />

rapprochée composée de Pierre<br />

Cellier, Astrid Maillet-Contoz,<br />

Régina et Marc Sibuet. Avec ce<br />

dernier, il a récemment escaladé le<br />

Mont Joly. 1000 mètres de dénivelé<br />

en pleine nature, une excellente<br />

échappatoire pour décompresser de<br />

ses journées bien remplies. « Mais avez-vous besoin<br />

de travailler » A l’heure de le quitter, notre question<br />

volontairement provocatrice le fait bondir : « Il n’y a<br />

pas de fortune familiale, ça m’emmerderait de ne pas<br />

travailler ! Je ne suis pas un fils de ! »<br />

LE CHALET DE JAVEN<br />

A l’écart de toute agitation, ce chalet d’exception figure au catalogue de MCM. Il n’est accessible l’hiver qu’à pied ou en motoneige. D’une surface de 700 m 2 ,<br />

il peut accueillir 14 personnes et dispose d’une piscine intérieure et d’un jacuzzi. Un chef, un intendant et une femme de chambre complètent le dispositif.<br />

24<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


NEWS<br />

MEGÈVE PEOPLE<br />

JULIEN DISTEL<br />

Sacha et Francine Distel en compagnie de Laurent et Julien<br />

sur le balcon-terrasse du chalet Anaïs dans les années 80<br />

SES BONS PLANS<br />

À MEGÈVE<br />

Le Refuge<br />

« Pour son propriétaire Franck et son excellent rapport qualité-prix. »<br />

La Sauvageonne<br />

« Un endroit super festif dirigé par mon pote Nano. »<br />

Le Tigrr<br />

« Pour la qualité des mets et la gentillesse de Christophe. A deux<br />

ou en bande, c’est super sympa. »<br />

Le Vieux Megève<br />

« Même si je n’aime pas le fromage, j’y vais pour son cadre<br />

authentique et sa brazzerade que j’adore ! »<br />

L’Alpage des Moliettes<br />

« Le repaire de mon ami Marc Sibuet. Accessible à pied, en Land<br />

Rover ou en hélico, c’est génial pour déjeuner le dimanche en été. »<br />

Le bar du Lodge Park<br />

« Pour l’apéro »<br />

Le Café 2 la Poste<br />

« Pour son bœuf basilic – riz blanc » préparé en toute simplicité<br />

par l’équipe de Christophe.<br />

1<br />

1+2+3. Le slalom organisé par Francine<br />

au Mont d’Arbois pour ses 80 ans<br />

1. Francine<br />

2. Julien<br />

3. Laurent<br />

4. Sacha et Julien en couverture<br />

de La Vie en novembre 1968<br />

2<br />

Le jour de leur mariage à la mairie de Megève<br />

4 3<br />

26<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE<br />

28<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


Salon du mariage<br />

LES NOCES<br />

DE PORCELAINE<br />

DE LAURENT<br />

CHABBAT<br />

Aux manettes du salon du mariage depuis 1995,<br />

Laurent Chabbat fête sa 20 e année à la tête de<br />

l’événement et retrace pour Lyon People son<br />

parcours de noceur professionnel. Just married.<br />

Propos recueillis par Benjamin Solly<br />

Photos : Fabrice Schiff & Benjamin Cherasse<br />

L<br />

yon People : Comment est né le salon du<br />

mariage à Lyon <br />

Laurent Chabbat : Le salon du mariage de Lyon a<br />

été créé par le photographe Georges Colomban<br />

avec quatre commerçants en 1987. Au départ, le salon<br />

ne compte qu’une dizaine d’exposants, dans l’ancien palais des<br />

Congrès. C’est Daniel Pérez qui a proposé à Georges Colomban<br />

de booster la commercialisation du salon. Danièle Requien s’en<br />

est occupé pendant un an avant que Daniel Perez ne me confie les<br />

rênes du salon l’année suivante. Nous sommes en 1995 et je suis<br />

commercial chez Radio Scoop. J’ai 29 ans et je tape dedans ! (rires)<br />

J’ai commencé à rechercher de nouveaux exposants car, au même<br />

moment, nous subissions la concurrence d’autres salons dans la ville<br />

ou dans le département. Mais nous avions Radio Scoop, avec un<br />

système de communication ultra-efficace. Nous étions partout en ville.<br />

Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’un salon consacré au mariage à<br />

Lyon. C’est le nôtre.<br />

En tenue de combat dans la boutique<br />

Smart des Brotteaux<br />

Comment expliquer ce succès pérenne <br />

Le succès, ce n’est pas celui du salon mais celui de nos exposants.<br />

Nous avons entre 80 et 90 exposants chaque année. Cela représente<br />

un chiffre d’affaire de 350 000 à 400 000 euros. La commercialisation<br />

des stands commence chaque année au mois de juin. Les exposants<br />

des années précédentes sont prioritaires pour renouveler leurs stands<br />

et nous fidélisons à hauteur de 85%. Chaque année, je n’ai que 15 à<br />

20 espaces disponibles. Aussi, nous avons toujours privilégié l’entrée<br />

payante. Nous envoyons des invitations au compte-gouttes. C’est une<br />

façon d’assurer à nos exposants une certaine motivation des visiteurs.<br />

Pas de badauds, mais des prospects. Nos visiteurs savent pourquoi<br />

ils viennent au salon du mariage et nos exposants savent pourquoi ils<br />

reviennent chaque année (sourire). Pour chaque édition, nous avons<br />

entre 7.000 et 8.000 visiteurs. Cette année, j’aimerai attirer entre<br />

10.000 et 12.000 visiteurs.<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

29


EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE<br />

Quels seront les temps forts de cette édition<br />

<strong>2015</strong> <br />

Nous retrouvons les marques incontournables comme<br />

Le Printemps, 1001 listes, L’Alliancier, Tati Mariage,<br />

Smart, Kenzo… Un métier explose autour du mariage,<br />

c’est celui de wedding planner. Il y en a une petite<br />

dizaine cette année, mais je n’en prendrai pas plus.<br />

Car toute l’alchimie réside dans l’équilibre entre les<br />

différents secteurs d’activités liés au mariage. Si<br />

je prends vingt bijoutiers, ils se tireront la bourre et<br />

personne ne va vendre. Aussi, tous nos exposants<br />

textiles défilent au salon du mariage. Cette année<br />

encore, nous aurons trois défilés le vendredi, quatre le<br />

samedi et quatre le dimanche. Nous offrons également<br />

trois heures de parking gratuit à nos visiteurs.<br />

En 20 ans, le profil des jeunes couples qui<br />

fréquentent le salon a-t-il changé <br />

Il y a encore vingt ans, les couples restaient dans le<br />

classique. La liste de mariage telle qu’on la composait<br />

dans les années 90, avec l’incontournable ménagère,<br />

c’est terminé. Car la plupart des couples qui vont se<br />

marier sont déjà installés, certains ont déjà des enfants.<br />

Aujourd’hui, les couples viennent plus chercher des<br />

alliances, des dragées ou des idées de faire-part, un<br />

joli voyage de noces. Nous avons vu également arriver<br />

plus de couples homosexuels mais c’est une clientèle<br />

qui existait déjà. Un mariage gay ou un mariage<br />

hétéro, c’est clairement la même chose. Le budget des<br />

clients du salon se situe entre 7.000 et 15.000 euros<br />

pour l’ensemble de la prestation.<br />

Comment va évoluer le salon du mariage <br />

J’aimerais que le salon conserve le même calibre car<br />

c’est le plus équilibré. Si je présentais demain des<br />

créateurs haut de gamme, que nous avons parfois<br />

présentés sur le salon, je ne suis plus dans la jauge<br />

de dépense des clients. C’est un salon populaire qui<br />

fonctionne ainsi et c’est tant mieux. Une seule chose<br />

m’interpelle, c’est le<br />

développement du<br />

virtuel, et notamment<br />

de l’offre sur internet<br />

autour des alliances,<br />

faire-part ou encore<br />

des costumes. Mais un<br />

mariage, c’est aussi la<br />

joie des préparatifs<br />

qui n’ont rien de<br />

virtuel !<br />

SALON DU MARIAGE<br />

Du 23 au 25 <strong>janvier</strong> <strong>2015</strong><br />

Centre des Congrès – Cité Internationale<br />

Quai Charles de gaulle – Lyon 6e<br />

Vendredi 25 <strong>janvier</strong> de 14h à 22h<br />

(défilés à 16h, 17h30, 19h30)<br />

Samedi 26 <strong>janvier</strong> de 10h à 19h<br />

(défilés à 11h30, 13h30, 15h30, 17h30)<br />

Dimanche 27 <strong>janvier</strong> de 10h à 19h<br />

(défilés à 11h30, 13h30, 15h30, 17h30)<br />

Temps fort du salon, le traditionnel défilé programmé 11 fois durant trois jours<br />

30<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


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EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE<br />

32<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


MAX<br />

CHAOUL<br />

« Non, je ne suis<br />

pas mort ! »<br />

Après sa descente aux enfers, Max Chaoul<br />

entame un nouveau départ. Tel un Phénix qui<br />

renaît de se cendres, le créateur <strong>lyon</strong>nais n’a<br />

pas dit son dernier mot et entend bien continuer<br />

à nous faire rêver.<br />

Par Sophie Guivarch - Photos : Saby Maviel<br />

N<br />

on je ne suis pas mort et je tiens à le faire savoir ! » Il est<br />

libre Max et n’a rien perdu de sa verve légendaire.<br />

C’est dans son fief de la rue François Dauphin, là<br />

où tout a commencé, que je retrouve un homme<br />

attachant et combatif qui revient, non sans émotion,<br />

sur ses heures de gloire et son effondrement il y a tout juste un an.<br />

La fin d’une histoire, un cauchemar dont il se relève avec amertume<br />

et quelques kilos en trop ! Visionnaire dans les années 70 avec ses<br />

collections réalisées pour Christian Josse, le créateur de la marque<br />

Clémentine, véritable institution <strong>lyon</strong>naise durant de nombreuses<br />

années, lance sa propre griffe éponyme en 1995. Il s’installe derrière<br />

la place Bellecour au 7 de la rue François Dauphin et dessine des<br />

premiers modèles estampillés Max Chaoul. Le succès est au rendezvous,<br />

plébiscité pour ses robes de mariées couture au style affirmé,<br />

créatif et inspiré. Audace et élégance se marient. Le corset se lace<br />

dans le dos, le bustier sublime la femme tandis que fleurs, plumes,<br />

dentelle et papillons ornent les créations dans la plus grande tradition<br />

de la haute couture. Les grandes familles <strong>lyon</strong>naises (Mérieux,<br />

Bocuse…), les personnalités du show-biz (Kylie Minogue ou encore<br />

Mélissa Theuriau) confient au créateur <strong>lyon</strong>nais la réalisation de<br />

leur robes de mariées. Une renommée qui dépasse les frontières.<br />

« Je me rappelle encore de ce prince saoudien qui me fit venir en jet<br />

privé à Dubaï pour habiller sa fille. » Et des anecdotes, Max Chaoul<br />

n’en manque pas, de la robe de mariée réalisée en filet tricoté pour<br />

un mariage sur un îlot à la cliente dont il a confectionné les robes de<br />

ses cinq noces ! Des années de gloire et de faste qui ne laissaient pas<br />

présager une lente descente aux enfers.<br />

« JE ME SUIS RETROUVÉ<br />

TOTALEMENT SEUL<br />

et peux compter sur les doigts de la main<br />

CEUX QUI M’ONT SOUTENU. »<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

33


EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE<br />

En 2013, les difficultés le contraignent à s’entourer<br />

d’un partenaire financier. Mais à peine quelques<br />

mois plus tard celui-ci annonce le dépôt de bilan de<br />

la société. Après 19 ans passés sur le devant de la<br />

scène, le couturier est évincé, démuni. Suivront 9 mois<br />

de cauchemar. « Je me suis retrouvé totalement seul et je<br />

peux compter sur les doigts de la main ceux qui m’ont<br />

soutenu. Je n’avais plus rien » confie-t-il. Mais c’est sans<br />

compter sur la combativité d’un homme convaincu de<br />

pouvoir encore faire rêver les femmes et nullement<br />

résigné à revendre son nom. In extremis, aidé par<br />

des amis et son frère Alain Chaoul, il récupère son<br />

nom, sa boutique et ses stocks. « Sans eux je pense que<br />

j’aurais donné une ultime conférence de presse avant de<br />

me jeter par la fenêtre ! » Une confidence non dénuée de<br />

gravité. « Mais je crois en ma bonne étoile. Et finalement<br />

sur le fil du rasoir, il finit toujours par se passer quelque<br />

chose. » C’est donc avec un bonheur non dissimulé<br />

qu’il réinvestit son show-room. Nouveau départ dans<br />

un lieu revu et corrigé, symbole du renouveau. « Il était<br />

important que je montre que je n’étais pas mort ! » Aussi<br />

le noir laisse place au blanc immaculé. De la façade à<br />

la décoration intérieure, la couleur virginale s’impose.<br />

Tandis qu’il surveille d’un œil attentif la bonne santé de<br />

ses orchidées, il se tourne vers la photographie d’Yves<br />

Saint Laurent qui trône sur la commode du salon<br />

d’essayage « mon mentor ne me quitte jamais ! C’est un<br />

peu grâce à lui si j’ai choisi de faire ce métier. Avant lui<br />

il était impensable pour un homme de devenir couturier.<br />

Il a ouvert la voie. » Au milieu de ses clichés chargés<br />

d’affect, de ses fleurs et de ses objets d’Antiquité, Max<br />

Chaoul se donne de nouveau carte blanche avec la<br />

ferme intention d’honorer tous ceux qui l’ont aidé à<br />

sortir la tête de l’eau. « Je me dois de réussir, ne serait-ce<br />

que pour eux. »<br />

French touch<br />

Et il croit plus que jamais en la « French Touch » qui fait<br />

toujours rêver. « Ma griffe a toujours sa place, j’en suis<br />

convaincu » ajoute-t-il toute en évoquant la montée des<br />

marches d’Isabelle Adjani au Festival de Cannes<br />

portant l’une de ses créations ou encore l’émeute<br />

provoquée par la visite de Beyoncé dans sa boutique<br />

parisienne. Une nouvelle page qui s’accompagne du<br />

lancement de sa collection Re Née Sens. « Re comme<br />

Retour, Née comme Naissance et Sens comme 6ème<br />

Sens ». Sa renaissance racontée au travers d’une<br />

collection à la fois authentique et moderne. « J’ai voulu<br />

frapper fort en affirmant ma différence, mon ADN. »<br />

Dentelles françaises, tulle, fausse transparence, dos<br />

nus et incrustations de cristal… Max Chaoul est bien<br />

vivant !! Preuve en est son défilé sur le tapis rouge<br />

de la rue Auguste Comte qui crée l’évènement en<br />

octobre dernier tandis que le 7 ème art met le créateur<br />

sous les feux de la rampe avec la présence remarquée<br />

de sa robe en mikado de soie dans le film « Qu’estce<br />

qu’on a fait au bon Dieu » de Philippe de<br />

Chaveron. Max Chaoul participe également au<br />

défilé du 20 ème anniversaire du Salon du chocolat de<br />

Paris, en créant des robes en chocolat avec le pâtissier<br />

<strong>lyon</strong>nais Philippe Bernachon, des créations portées<br />

notamment par Adeline Blondieau. On ne peut que<br />

se réjouir de ce retour en force.<br />

34<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


Au cœur du Beaujolais, à 30 km de Lyon, à 1h30 de Paris par TGV<br />

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EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE<br />

36<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


NICOLAS<br />

FAFIOTTE<br />

Le Guy Degrenne<br />

de la couture<br />

Dans son précieux show-room de la rue du Plat,<br />

nul portant de robes alignées. Seules quelques<br />

silhouettes de rouge vêtues, ornées de dentelles<br />

et paillettes nous rappellent que nous sommes<br />

dans l’antre du couturier.<br />

Par Sophie Guivarch - Photos : Saby Maviel<br />

D<br />

errière de blanches tentures, se cache le bureau de<br />

Nicolas Fafiotte, tout aussi dénudé. « Je ne crée pas<br />

de collection et expose donc très peu de modèles. Tout<br />

est dans mes tiroirs : crayons, papier et tissus… A partir<br />

de là tout est possible. Sur-mesure, à la carte, je réalise<br />

la robe qui vous ressemble ». Et rien ne lui échappe. Au premier coup<br />

d’œil, le créateur <strong>lyon</strong>nais décrypte la personnalité, définit d’emblée<br />

le style, et son intuition est parfois déroutante et partagée sans détour.<br />

« Je suis très franc, simple et direct dans mes relations c’est peut-être aussi<br />

ce qu’apprécie ma clientèle. » Une clientèle qu’il affectionne pour sa<br />

diversité et la richesse des rencontres. « Dans une même journée je peux<br />

voir entrer dans ma boutique une jeune fille bohème hippie-chic décalée<br />

puis une catholique ancrée dans les traditions, une bimbo ou une celle<br />

qui se remarie pour la 3 ème fois ! » Nicolas les accompagne du choix<br />

de la robe à la coiffure, toujours présent lors des essayages. « Même<br />

si j’aime les hommes (mais ça tout le monde le sait!), j’adore mettre les<br />

femmes en valeur, sublimer leurs formes et surtout créer la robe qui collera<br />

le mieux à leurs personnalités. » Le « Guy Degrenne » de la couture,<br />

comme il se surnomme lui-même, éternel dernier de la classe, peut se<br />

féliciter d’habiller aujourd’hui Miss France ou encore Amel Bent.<br />

« Je détestais l’école et séchais pour aller dessiner. Lorsque je me suis<br />

retrouvé en BEP à Oyonnax, j’ai vite réalisé qu’il fallait que je fasse autre<br />

chose ! »<br />

« CHEZ UNGARO,<br />

on m’appelait<br />

LE PERROQUET DE L’AVENUE<br />

MONTAIGNE ! »<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

37


EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE<br />

A l’occasion de la soirée de fin d’études, il organise<br />

un défilé de mode avec des créations imaginées<br />

à partir de rideaux, de bouts de tissus récupérés et<br />

de strass issus de vieilles montures de lunettes. Du<br />

« bricolage » qui lui vaut tout de même une page dans<br />

la presse locale et le convainc de poursuivre dans cette<br />

voie. Il décide de postuler à l’école Esmod de Lyon.<br />

« C’est là que j’ai rencontré ma marraine la fée,<br />

Isabelle Gleize ! J’ai débarqué dans son bureau tel<br />

un ovni pour lui faire part de ma motivation. Elle s’en<br />

souvient encore ! » Elle lui permet d’intégrer l’école<br />

en cours d’année et il remporte le 1 er prix en style.<br />

Nicolas poursuit la spécialité Haute Couture à Esmod<br />

Paris et sort avec le 1 er prix en 1996. Sa marraine la<br />

fée ne s’était pas trompée !<br />

Après un passage éclair chez le couturier Max<br />

Chaoul, il rejoint la maison Ungaro à Paris. Embauché<br />

au studio Haute Couture de l’avenue Montaigne,<br />

il se rappelle avec un enthousiasme non dissimulé<br />

les frasques, la démesure de trois années « de<br />

dingue ! » Le gamin d’Oyonnax en prend alors plein<br />

les yeux. « C’était l’époque des défilés avec Claudia<br />

Schiffer, Naomie Campbell, Carla Bruni. J’étais invité<br />

à l’anniversaire de Cathy Guetta aux Bains Douches et<br />

croisais Lady Diana ou encore Sharon Stone lors des<br />

essayages. » Pris sous l’aile d’Emmanuel Ungaro,<br />

Nicolas Fafiotte adopte un look très excentrique<br />

à la Galiano. « On m’appelait le perroquet de<br />

l’avenue Montaigne, je portais des tenues de toutes<br />

les couleurs. » Une merveilleuse école pour le jeune<br />

couturier qui apprend notamment auprès de son<br />

maître la coupe et le tombé du vêtement. « Ungaro<br />

était un génie, un vrai tailleur. Et c’était une époque<br />

extrêmement libre et créative. Les Maisons n’étaient pas<br />

tenues par des financiers comme c’est le cas aujourd’hui.<br />

On se lâchait davantage. » Suivront des collaborations<br />

ponctuelles avec Yves Saint Laurent et Christian<br />

Lacroix jusqu’à son retour à Lyon chez Max Chaoul.<br />

Une embauche rapidement suivie d’un licenciement.<br />

« Je lui en ai beaucoup voulu car je suis revenu pour<br />

lui et me suis retrouvé du jour au lendemain sans rien. »<br />

Souvenir amer qui s’efface peu à peu avec le temps,<br />

reconnaît-il.<br />

Miss Lyon pour muse<br />

Il commence à réaliser des robes de mariées dans son<br />

appartement à la demande de ses amies. C’est alors<br />

qu’il fait la rencontre en 2000 de celle qui deviendra<br />

sa muse, Sylvie Tellier. Miss Lyon, elle, lui demande<br />

de réaliser dans l’urgence la robe de sa présélection<br />

à l’élection de Miss France. Le début d’une longue<br />

histoire. « Lorsque j’ai assisté à son élection, j’ai compris<br />

que quelque chose d’important était en train de se passer.<br />

L’équipe de « 50 minutes inside » me contacte pour<br />

m’interviewer et je n’ai même pas encore d’atelier. Ma<br />

machine à coudre est dans ma salle de bains ! C’était<br />

hallucinant ! » Fidèle à Nicolas Fafiotte, Sylvie Tellier<br />

concourera pour Miss Univers et rendra son titre à Lyon<br />

dans de nouvelles robes signées du créateur. Pour Miss<br />

France <strong>2015</strong>, nouvelle édition placée sous le signe de la<br />

« Red Carpet », Nicolas Fafiotte a monté les marches…<br />

La société Miss France s’est tournée une nouvelle fois<br />

vers le styliste <strong>lyon</strong>nais, afin de réinterpréter les robes<br />

des cinq finalistes à l’élection. Pour la première fois,<br />

elles se sont dévoilées toutes sous des jours différents,<br />

dans une profusion de lignes, de formes, de matières,<br />

de broderies, mettant en honneur la précision et<br />

la technicité du couturier <strong>lyon</strong>nais. Taffetas, satin,<br />

mousseline et dentelle. Nicolas nous donne également<br />

rendez-vous en février au Life Show d’Etam en<br />

ouverture de la Fashion Week. Un début d’année qui<br />

s’accompagnera du lancement d’accessoires pour<br />

hommes et de gants, pochettes bougies, chapeaux en<br />

partenariat avec un grand chapelier mais nous n’en<br />

saurons pas plus…<br />

38<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


« Je reçois les mariés uniquement sur rendez-vous<br />

afin que mon temps leur soit exclusivement dédié»<br />

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41


EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE<br />

42<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


THIBAUT<br />

LAUVERGNE<br />

Talents aiguilles<br />

Il est en train de se faire un nom dans le milieu<br />

<strong>lyon</strong>nais de la haute couture. Thibaut Lauvergne<br />

est un créateur qui aime se démarquer avec<br />

des collections qui subliment une femme sexy,<br />

dominatrice et libérée. Rencontre en aparté.<br />

Par Sophie Guivarch - Photos : Saby Maviel et Jean-Philippe Darbois<br />

A<br />

voir ses modèles audacieux, je m’imagine instinctivement<br />

partir à la découverte d’un homme affirmé au caractère<br />

bien trempé ! Et pourtant lorsqu’il se retrouve en tête<br />

à tête avec moi, Thibaut Lauvergne se livre sous<br />

d’autres « coutures », introverti, effacé derrière ses<br />

créations qui, elles, affirment tout au contraire leur distinction !<br />

Discret, il avoue dès nos premiers échanges ne pas être très enclin à<br />

parler de lui et occuper le devant de la scène. L’exercice s’annonce<br />

périlleux pour la journaliste avide de confidences ! Rendez-vous dans<br />

son appartement du 1er arrondissement, conforme à son image.<br />

Nulle vitrine ou enseigne tapageuse. C’est à l’abri des regards qu’il<br />

choisit de travailler avec comme seul compagnon son chien fidèle «<br />

l’amour de ma vie » me confie-t-il (enfin !)… Celui qui ne déçoit jamais,<br />

pourrions-nous en conclure Dans un décor où l’opposition règne<br />

en maître, le noir contraste avec un blanc virginal, la symbolique<br />

obscure de la tête de morts avec la sérénité du bouddha. Tout est dit,<br />

ou plutôt suggéré. Difficile en effet de lever le voile sur cet homme qui<br />

reconnaît ne pas vouloir s’exposer de crainte de susciter une certaine<br />

méchanceté. Comme un parfum de vécu… L’occasion de revenir sur<br />

son parcours, d’Esmod Paris aux ateliers de créateurs <strong>lyon</strong>nais aux<br />

côtés desquels il se fait les armes durant plusieurs années. Nulle envie<br />

de les citer et encore moins de faire preuve de reconnaissance envers<br />

eux… No comment.<br />

Fort de ces expériences, il décide il y a trois ans de voler des ses<br />

propres ailes en lançant sa ligne de « couture à porter ». Des tenues<br />

de cocktail et de mariées créées uniquement sur-mesure. Ses défilés au<br />

sein du restaurant le Ness de Christine Di Litta lui permettent très<br />

vite de se faire un nom auprès d’une clientèle qui apprécie<br />

« J’AIME LA FEMME<br />

qui a du pouvoir et c’est l’homme<br />

QUI DEVIENT OBJET »<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

43


EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE<br />

sa touche originale, une patte bien personnelle. « J’ai<br />

toujours voulu me démarquer, faire différemment mais cela<br />

était impossible tant que je j’exerçais sous la coupe d’un autre<br />

couturier. Aujourd’hui je peux enfin laisser libre cours à toutes<br />

mes envies. » Des envies décoiffantes, il est vrai ! Thibaut<br />

Lauvergne ne manque pas de nous surprendre avec une<br />

mariée totalement « dépoussiérée » qui s’affranchit de<br />

toute son innocence. Il nous rappelle simplement qu’elle<br />

est avant tout une femme libérée, sexuellement attirante<br />

qui s’assume. « Le côté fleur bleue des traditionnelles<br />

collections de robes de mariée ne correspond pas<br />

à la réalité, c’est complètement dépassé. J’aime la femme<br />

qui a du pouvoir et c’est l’homme qui devient objet. »<br />

Illustration de ses propos sur son site internet. Les photos<br />

sont éloquentes, empreintes d’érotisme. L’homme dénudé,<br />

mis au second plan est à la merci d’une mariée qui joue<br />

de sa séduction. Bien loin des classiques clichés ! Un<br />

anticonformisme dont la finalité n’est pas de choquer si<br />

l’on en croit les propos de Thibaut Dauvergne. « Je casse<br />

les codes mais mon seul objectif est de sublimer la femme qui<br />

doit rester chic et élégante. »<br />

C’est ainsi que dans sa toute dernière collection dessinée<br />

pour le défilé de cet automne, la femme s’expose sans<br />

tabou. Le dos se dénude, le décolleté plongeant est<br />

audacieux, et les fentes des robes et des jupes dévoilent<br />

le haut des cuisses. Si les coloris jouent la carte de la<br />

sobriété, la transparence invite à découvrir le corps<br />

féminin mis judicieusement en valeur. Le smoking est<br />

revisité avec un buste baleiné, la robe stricte s’ouvre<br />

jusqu’à la hanche. Une sobriété trompeuse. Exercice<br />

de prédilection pour Thibaut Lauvergne qui joue avec<br />

les longueurs pour un effet trompe-l’œil. Le pantalon se<br />

porte avec une robe par-dessus tandis que se glisse sous<br />

la robe bustier une jupe longue tout en transparence.<br />

Quintessence de la féminité<br />

La dentelle pailletée apporte une touche très<br />

lingerie à certains modèles. Fidèle à ses découpes<br />

dans le tissu qui le caractérisent, il travaille<br />

essentiellement le crêpe qu’il marie au vinyle pour<br />

son côté futuriste. Un univers que l’on pourrait qualifier<br />

de « glam chic », un brin provocateur qui n’est pas<br />

sans nous rappeler une certaine madone qui porte<br />

aussi bien la guêpière que la croix en vierge<br />

effarouchée ! Une icône dont on retrouve le portrait au<br />

mur de son bureau et suscite ma curiosité. « Je suis un<br />

fan absolu de Madonna, de son style, ses films, ses<br />

clips… » reconnaît-il, fier d’avoir pu dessiner une robe<br />

pour son idole il y a 2 ans. Un souvenir inoubliable.<br />

« Par le biais d’une relation commune, j’ai pu connaître son<br />

petit ami français Brahim Zaibat. Un jour, il m’appelle<br />

pour me commander un modèle pour Madonna. J’ai cru<br />

tomber à la renverse ! Je lui ai réalisé une robe en crêpe<br />

découpé et en voile qu’elle a porté lors d’une soirée<br />

privée. » Mais à son grand regret il n’a pu obtenir aucune<br />

photo immortalisant le moment fort de sa carrière. « Je<br />

suis un inconditionnel de ce glamour affiché, de cette femme<br />

libérée, dominatrice. » Alors s’il y a un endroit dans ce monde<br />

où Thibaut Lauvergne aimerait ouvrir un show room pour<br />

présenter ses modèles, ce serait sans la moindre hésitation<br />

aux Etats-Unis, à Beverly Hills, précise-t-il. « Là-bas, les<br />

femmes assument leur féminité, leur sexualité à l’image de<br />

ces talons hauts qui foulent le bitume de Los Angeles ! » En<br />

attendant le grand saut transatlantique, c’est sur-mesure<br />

qu’il continue à imaginer et dessiner des modèles pour<br />

des <strong>lyon</strong>naises qui sont conquises par son style unique.<br />

A nous de savoir le retenir !<br />

44<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE<br />

Photos : Eclat de rêves<br />

WEDDING PLANNER<br />

Les pièges à éviter<br />

O<br />

n les a d’abord vus débarquer sur<br />

grand écran quand ils ont<br />

progressivement remplacé l’incontournable<br />

meilleur ami de la mariée<br />

dans les comédies romantiques.<br />

« C’est vrai que nous avons un rôle important dans le<br />

conseil, parfois jusqu’à la confidence, ce qui est très<br />

plaisant », explique Elsa Delhomme (photo). A la<br />

tête de l’agence Eclat de Rêves depuis mai 2006,<br />

la <strong>lyon</strong>naise a essuyé les plâtres d’une profession<br />

« qui n’existait quasiment pas en France ». Celle de<br />

wedding planner. « Avant tout, l’organisateur est là<br />

pour définir le besoin du couple, le définir au mieux<br />

afin de répondre à ses envies mais surtout être force<br />

de proposition. Nous ne devons pas nous contenter de<br />

répondre aux attentes, nous devons lire entre les lignes<br />

et surprendre nos mariés. Pour cela le wedding planner<br />

doit avoir un réseau de qualité et de confiance qui ne<br />

s’acquiert qu’avec l’expérience ». Maître d’œuvre de<br />

votre mariage, le wedding planner est un prestataire<br />

à part à choisir avec précaution. « Espérons que des<br />

lois viennent rapidement encadrer ce métier », confirme<br />

Elsa, qui donne ses bons tuyaux pour séparer le bon<br />

grain de l’ivraie. « Vérifiez s’il y a un site Internet et si<br />

la personne mentionne son cursus, que l’entreprise existe<br />

vraiment où s’il s’agit d’une micro-entreprise, assurez-vous<br />

que l’organisatrice ne fait pas ce métier en plus d’un<br />

autre. Donnez priorité à l’expérience et sachez lire entre<br />

les lignes. Etre membre d’une association de wedding<br />

planner, c’est une simple cotisation à payer qui ne<br />

garantit pas forcément la qualité au final ». Passionnée<br />

par son activité, Elsa Delhomme aimerait « imaginer<br />

un rapprochement des organisatrices afin de toutes aller<br />

dans le même sens ». En attendant de porter ce projet<br />

commun, Elsa Delhomme pratique son activité avec le<br />

même professionnalisme « qu’il s’agisse d’un mariage<br />

à 10 000 euros ou à 50 000 euros ». BS<br />

COSTUMES<br />

Le sur-mesure de Jérémy Spinelli<br />

Jérémy Spinelli a ouvert sa boutique de costume sur mesure à la Croix-<br />

Rousse en <strong>janvier</strong> 2014. Après avoir travaillé durant 12 ans dans des boutiques<br />

de prestige de la région, il a décidé de se spécialiser dans ce vêtement qui le<br />

passionne: le costume! Aux antipodes des très grosses boutiques, ici l’accueil<br />

est très simple et décontracté avec un seul interlocuteur. Pour chaque client<br />

la boutique est privatisée à raison de cinq rendez-vous maximum par jour.<br />

« J’aime que mon client sente que je ne suis là que pour lui» assure-t-il. Il se dit<br />

habilleur «d’agents secrets» pour le côté «confidentiel» de sa boutique loin du<br />

centre névralgique. Certains de ses clients viennent de loin: Suisse, Belgique,<br />

Luxembourg et de partout en France, futurs mariés ou hommes d’affaires. Le<br />

premier prix démarre à 399 € et peut monter jusqu’à 5 000 € pour ses plus<br />

belles étoffes avec l’une des meilleures fabrications d’Europe.<br />

Jérémy commercialise aussi chaussures, chemises, gilets de cérémonie, ceintures<br />

jusqu’aux boxers et chaussettes made in France!<br />

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46<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


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Enseigne d’exception pour demeures de caractère<br />

Constructeur et promoteur, le Groupe Floriot se développe avec sa nouvelle enseigne Floriot Immobilier Prestige,<br />

spécialisée dans la recherche et la vente de biens d’exception et de caractère. Photos : Fabrice Schiff & DR<br />

U<br />

n bien d’exception n’est pas forcément<br />

un bien cher, c’est un bien rare.»<br />

Karine Fontaine le sait. Une<br />

colonne en stuc n’a jamais fait un<br />

palais. Ancienne négociatrice pour<br />

Sotheby’s Realty, la Lyonnaise fait désormais parler<br />

son expertise au sein du groupe Floriot. En effet, le<br />

spécialiste de la construction et de la promotion<br />

immobilière a développé Floriot Immobilier Prestige ; sa<br />

nouvelle filiale sise dans le 6 e arrondissement de Lyon.<br />

Au cœur du carré d’or <strong>lyon</strong>nais, le promoteur haut de<br />

gamme vous accompagne dans la recherche ou la<br />

vente de vos biens d’exception et de caractère. « Nos<br />

conseillers réalisent pour vous l’estimation de votre bien,<br />

compte tenu de son emplacement et ses caractéristiques<br />

spécifiques », précise Karine Fontaine. Un préambule<br />

à un process de commercialisation sur mesure. « La<br />

personnalisation C’est adapter la mise en vente de<br />

votre bien selon vos attentes. Discrétion, exclusivité ou<br />

non, modes de communication souhaités, notre cahier<br />

des charges est avant tout le vôtre.» Expert technique,<br />

Floriot Immobilier Prestige intervient également sur la<br />

valorisation de votre bien. Notamment avec la mise à<br />

disposition de son équipe de homestagging, prête à<br />

relooker votre intérieur pour le rendre plus attractif et<br />

séduire les acheteurs potentiels. « La transaction réalisée,<br />

notre partenaire Lord Nelson, conciergerie 5 étoiles à<br />

Lyon, se met à votre disposition pour organiser votre<br />

déménagement et gérer vos changements d’inscription<br />

liée à votre nouvelle adresse. » Du cousu-main sur toute<br />

la chaine de commercialisation.<br />

Côté portefeuille, le terrain de jeu de Floriot Immobilier<br />

Prestige s’étend à toute la région Rhône-Alpes. En<br />

cœur de ville ou dans un cadre plus bucolique, les<br />

biens proposés à la vente ont fait l’objet au préalable<br />

d’une évaluation maison. « Le nombre de m 2 et le<br />

prix de vente ne justifient pas la valeur exhaustive d’un<br />

produit. Parfois, ce sont les détails qui font la différence<br />

comme l’âme ou le cachet d’un bien rare », glisse<br />

Karine Fontaine. Pour le sourcing, Floriot Immobilier<br />

Prestige peut s’appuyer sur les réseaux du Groupe<br />

Floriot. Mais le promoteur a également développé<br />

un maillage de conseillers, jouant sur la proximité et<br />

la réactivité. « Leur connaissance du territoire et leur<br />

implantation locale est un accélérateur pour identifier les<br />

biens d’exception », confirme Karine. Un coup d’oeil<br />

au catalogue de Floriot Immobilier Prestige confirme<br />

cette exigence qualitative. En témoignent cette superbe<br />

maison à Caluire ou cet appartement mégevan<br />

calibré pour le cocooning à la montagne (photos).<br />

« Pour personnaliser votre nouveau bien ou pour rénover<br />

un bien ancien, nos architectes partenaires sont à<br />

votre disposition pour imaginer et suivre votre projet<br />

de rénovation. » En attendant de franchir la porte de<br />

l’agence de l’avenue de Saxe, rendez-vous sur le<br />

site internet de Floriot Immobilier Prestige pour une<br />

première prise de contact.<br />

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double avantage : la qualité de ses biens et des avantages<br />

fiscaux certains. Notamment à travers l’obtention du statut de<br />

résident non habituel (RNH), sous certaines conditions d’acquisition<br />

d’un bien, et la perspective d’une exonération complète<br />

de votre impôt sur le revenu. Vous souhaitez en savoir plus <br />

Floriot Immobilier Prestige propose écoute et conseil.<br />

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48<br />

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LE HUB BUSINESS<br />

du LOU Rugby<br />

En novembre 2013, le mensuel Capital plaçait le LOU<br />

Rugby parmi « les dix réseaux qui tiennent le business<br />

Lyonnais ». Entre ascension sportive et hub business,<br />

le vice-président du LOU Rugby Franck Isaac-Sibille<br />

(Marketing, Communication et Partenariats) décrypte cette<br />

montée en puissance. Photos : Fabrice Schiff & DR<br />

MATMUT STADIUM<br />

Au stade de la diversification<br />

Outil poussé à 12.000 places pour le Top 14, le<br />

Matmut Stadium a d’ores et déjà réussi son pari<br />

sportif, affichant un taux de remplissage de 88%<br />

lors de la saison 2013-14. Au-delà de la simple<br />

enceinte sportive, le Matmut Stadium a effectué sa<br />

mue commerciale et évènementielle.<br />

Le LOUnge<br />

Entièrement rénovée à l’été 2014, la brasserie du LOU<br />

est un lieu ou règne convivialité et bonne humeur. Aux<br />

manettes, l’ancien pilier <strong>lyon</strong>nais Xavier « Chouchou »<br />

Fiard. Ouvert tous les midis du lundi au vendredi et les<br />

soirs du match, le LOUnge voit passer le tout Lyon des<br />

entrepreneurs. « Une table business qui compte à Lyon<br />

et dans la métropole », confirme Franck Isaac-Sibille.<br />

La boutique officielle du LOU Rugby<br />

C’est l’antre des<br />

supporters du club,<br />

petits et grands !<br />

« Pour afficher<br />

fièrement les couleurs<br />

du LOU partout dans la<br />

ville, nous comptons sur<br />

nos supporters », glisse<br />

Franck Isaac-Sibille.<br />

Une offre hommes, femmes et enfants côté vêtements,<br />

des produits dérivés griffés LOU Rugby, la boutique est<br />

ouverte non-stop du lundi au vendredi de 10h30 à 18h<br />

et le samedi les jours de matchs à domicile (également<br />

accessible sur www.boutique.lourugby.fr).<br />

Visibilité & Evènementiel<br />

Avec 12 000 spectateurs par<br />

match, le Matmut Stadium est<br />

un support de communication<br />

calibré pour les partenaires<br />

du LOU. Panneautique, écran<br />

géant, tribunes, oriflammes…<br />

« Nous avons également des<br />

produits moins classiques<br />

comme le logo sur le camion<br />

porte tee jusqu’au naming de<br />

nos quatre tribunes », précise<br />

Franck Isaac-Sibille. Espace réceptif de 400 m 2 au<br />

cœur du complexe sportif, l’Espace 15 est également<br />

privatisable (sur devis) tout au long de l’année. La<br />

prestation peut inclure le traiteur et la présence de<br />

joueurs du LOU.<br />

JOUR DE MATCH<br />

La meute des VIP<br />

Carrefour important de rencontres, de contacts<br />

commerciaux et de développement économiques<br />

pour ses 300 partenaires régionaux et nationaux,<br />

le Matmut Stadium est « le lieu à Lyon où tout peut<br />

se passer côté business. » Cinq packs à destination<br />

des entreprises pour voir et être vu les jours de<br />

matchs et des soirées Cocktails des Partenaires<br />

tout au long de l’année dans des lieux d’exception,<br />

le LOU a définitivement rejoint l’élite des réseaux<br />

<strong>lyon</strong>nais et métropolitains.<br />

Le Village des Partenaires<br />

Espace évènementiel de 1.100 m 2 , le Village Segeco<br />

est le terrain d’échauffement des partenaires. Leur<br />

place de parking réservée, ils se retrouvent une heure<br />

et demi avant le coup d’envoi pour partager un cocktail<br />

d’avant-match. « Décontraction et ambiance amicale,<br />

les hommes ont généralement tombé la cravate<br />

quand les femmes ont délaissé le tailleur pour le jean<br />

basket », s’amuse Franck Isaac-Sibille. Après la<br />

rencontre, ce sont près de 1.200 acteurs économiques<br />

de la région Rhône-Alpes qui reprennent d’assaut le<br />

Village pour le dîner d’après-match avec les joueurs.<br />

« Il n’y a pas un seul autre endroit à Lyon où l’on retrouve<br />

deux fois par mois l’ensemble de l’entrepreneuriat<br />

<strong>lyon</strong>nais et métropolitain ! »<br />

LE LOU EN VILLE<br />

et sur les réseaux<br />

Hors de sa forteresse du Matmut Stadium, le LOU<br />

est partout en ville et sur les réseaux. « Lyon est<br />

une vieille terre de rugby qui ne demandait qu’à se<br />

réveiller », se réjouit Franck Isaac-Sibille.<br />

Les loges du Matmut<br />

Sises en tribune Est, les 32 loges semi-ouvertes du<br />

Matmut Stadium permettent aux partenaires d’accueillir<br />

leurs invités dans des conditions privilégiés. A côté<br />

du pool des entraîneurs, les loges du Matmut vous<br />

permettent de vivre au plus près le sportif et le business<br />

côté coulisses. « Etre au plus près des coachs est une<br />

vraie rareté dans le milieu du rugby professionnel »,<br />

rappelle Franck Isaac-Sibille. Un couloir transversal<br />

relie les 32 loges, favorisant ainsi les rencontres entre<br />

les différents partenaires. Un cocktail est servi à la mitemps.<br />

Les LOUbars<br />

Derrière l’appellation,<br />

on retrouve<br />

l’ensemble du<br />

réseau des bars<br />

et lieux de vie<br />

qui diffusent les<br />

matchs et vivent<br />

LOU Rugby.<br />

Le maillage a<br />

désormais dépassé<br />

les frontières de Lyon pour s’élargir à la métropole.<br />

Ambiance de potes partagée autour des valeurs<br />

rugbystiques, les LOUbars sont également un point<br />

de covoiturage les jours de matchs et, pour certains,<br />

une espace de vente des produits dérivés du LOU.<br />

La cartographie des LOUbars est à retrouver sur le site<br />

internet du LOU Rugby.<br />

Le LOU digital<br />

Avec le token,<br />

monnaie officielle<br />

du LOU Rugby<br />

qui a fait son<br />

apparition au<br />

Matmut Stadium<br />

cette saison, le<br />

LOU n’en finit pas<br />

d’innover. Le club<br />

de rugby <strong>lyon</strong>nais avait déjà joué les pionniers, sur les<br />

réseaux cette fois, avec la mise en place d’un véritable<br />

« hub digital » baptisé LOU Social Club. Un support<br />

web unique pour suivre l’actualité Facebook, Twitter,<br />

Instagram du club et des joueurs du LOU.<br />

Boutiques éphémères<br />

Gagner en visibilité et apporter l’offre LOU Rugby en<br />

cœur de ville, c’est toute l’idée des boutiques éphémères<br />

mises en place par le club de rugby <strong>lyon</strong>nais. Une<br />

initiative gagnant-gagnant avec un fort écho pour les<br />

partenaires du LOU. Lors de la mise en place en novembre<br />

dernier de sa boutique éphémère dans l’espace Crédit<br />

Agricole de la place Bellecour, le LOU Rugby a proposé<br />

des animations,<br />

des concours et<br />

une séance de<br />

dédicaces avec les<br />

joueurs.<br />

52<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


Les tribunes VIP<br />

LOU RUGBY -<br />

MONTPELLIER<br />

Le LOU ressort ses crocs ! A l’occasion de la 12 ème journée<br />

de Top 14, les Lyonnais recevaient leurs homologues<br />

montpelliérains devant 10 000 spectateurs. Chaud bouillant !<br />

C’était la première rencontre pour le LOU au clair de lune et la<br />

trêve a fait du bien aux deux équipes. Montpellier sortait d’une<br />

série de quatre défaites consécutives et le LOU venait de perdre<br />

un important derby face à Grenoble et les quatre points qui leur<br />

tendaient les mains. Les <strong>lyon</strong>nais nous ont montré deux visages<br />

au cours de cette rencontre, durant le premier quart d’heure<br />

et le dernier les joueurs du LOU ont montré leurs dents.<br />

Entre ces deux périodes, ce fut très dur pour les louveteaux.<br />

Score final 23-20 ! Bravo !<br />

Texte : Marc Polisson - Photos : Saby Maviel<br />

Philippe Cohet (Arcomet), Jean-Yves Billon (Ascorel)<br />

et Anthony Rémy (MDA)<br />

Aurélien Berthelet (Cars Berthelet), Tony Goupil (Champagne<br />

Pommery), Christophe Gerbaud (Assurances Paris Gerbaud)<br />

et Frédéric Maraillet (Akesa)<br />

Xavier Dutel (Clem Immo), César Dias (Noaho)<br />

et Sébastien Meynet (Konex)<br />

Olivier Ginon, président de GL Events et<br />

Pierre Martinet, président du Groupe Martinet<br />

Léandre Borbon (LOU Rugby) et le général<br />

Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon<br />

Yann Roubert, président du LOU Rugby<br />

et Pierre Maillot (LOU Rugby)<br />

Marco Polisson (Lyon People)<br />

et Raphaël Saint André<br />

Catherine Arbaud (LOU Rugby), Frédéric Beurq<br />

(le Sousbock), Cécile Rivieccio (Orange), Pierre Calvel<br />

(Orange), Aziz Hebbache (le Sousbock) et François Davoine<br />

(Brennus Investissement)<br />

Maxence Rissoan, chauffeur de stade<br />

Franck et Geneviève Dussoge (Groupe Ofi)<br />

et Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby)<br />

Albert Dray (Café du Pond)<br />

entouré de ses fils Stéphane et Yannick<br />

Valérie Fétaud et Thierry Bourgeron, DRH de GL Events<br />

Fabienne Streichenberger-Bismuth<br />

et Brigitte Honegger (TGV mag’)<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

53


PEOPLE SPORT<br />

LE BARTH’<br />

OLOGUE<br />

de Corentin Tolisso<br />

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de<br />

l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros<br />

pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le milieu offensif de Lyon, Corentin Tolisso<br />

se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Photographe : Saby Maviel<br />

54<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


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Que fais-tu quand tu ne fais rien <br />

Généralement je joue à la Playstation ou je vais voir des potes.<br />

Qu’aimerais-tu changer chez toi <br />

On ne dirait pas, je sais, mais j’ai un très mauvais caractère<br />

et le pire c’est que c’est très souvent avec ma famille ou ma<br />

copine, je peux vite monter dans les tours.<br />

Tu as 20 ans, tu es arrivé à l’OL il y a 7 ans et signé ton<br />

premier contrat pro l’année passée. As-tu l’impression d’être<br />

en plein rêve <br />

Oui c’est vrai, c’est un rêve qui se réalise mais la vérité c’est<br />

que ce n’est que le début ; quand on est professionnel, on a<br />

toujours des choses à prouver et surtout dans le temps. Je vis un<br />

rêve mais je me suis défoncé pour ça.<br />

Qu’est-ce-qui a changé dans ta vie depuis que tu es pro <br />

Les selfies ! (Il rigole) On m’en demande pas mal mais rassuretoi,<br />

je ne suis pas encore au niveau de Lacazette ! (Rires)<br />

Si tu n’avais pas joué au foot, que ferais-tu aujourd’hui <br />

Oulàlà…. Sans doute des études. Vers 16 ans j’avais même<br />

envisagé d’être agent immobilier mais j’ai très vite compris que<br />

ce n’était pas pour moi.<br />

Quel est le pire moment de ta vie <br />

A 15 ans, on m’a dit qu’on ne me gardait pas au centre<br />

de formation, tout en restant au club, donc plus d’internat à<br />

l’Olympique <strong>lyon</strong>nais. Pendant trois ans, j’ai pris le train tous<br />

les matins de Lozanne direction Part-Dieu et je faisais l’inverse<br />

le soir, c’était deux heures de transport par jour.<br />

Il y a une série ou une émission de télé que tu ne rates jamais <br />

(Sans hésiter) J’adore le « Mentalist », le personnage m’éclate.<br />

Qui est le joueur le plus merdier à l’OL <br />

Alexandre Lacazette et Samuel Umtiti, ce sont des<br />

phénomènes ! Ils charrient et se moquent de tout le monde<br />

24h sur 24. (Sourire)<br />

Ta dernière grosse bringue remonte à quand <br />

Cet été pendant mes vacances avec mes potes.<br />

Plus petit, tu avais des posters de foot dans ta chambre <br />

Plein ! Mais les deux plus gros c’était Sonny Anderson et<br />

Sidney Govou.<br />

Qu’écoutais-tu dans ta voiture en arrivant à Iceo <br />

(Il réfléchit) Ben là je n’ai rien écouté mais c’est rare<br />

normalement j’écoute beaucoup de rap français.<br />

Tu pourrais vivre en « coloc » avec un joueur de foot <br />

Ah non je ne pense pas ! Tu imagines, nous nous voyons déjà<br />

tous les jours et pendant plusieurs heures, si en plus quand<br />

je rentre je n’ai pas un moment à moi, c’est impossible.<br />

Si je te donne une baguette magique, tu fais quoi <br />

Mais c’est quoi tes questions (Il sourit) Je nous mets 1 er du<br />

championnat avec 10 points d’avance !<br />

Qu’est-ce-que tu ne supportes pas chez les autres <br />

Les gens qui se la racontent, les arrogants, c’est insupportable.<br />

As-tu une phrase fétiche <br />

Pour bien avancer dans la vie, avance masqué !<br />

Quelle est la question qu’on t’a le plus posée <br />

Il n’y a pas une question qui revienne vraiment souvent.<br />

Il te faut combien de temps pour te préparer le matin <br />

Je suis du genre à prendre mon temps, je ne sais pas, environ<br />

45 minutes.<br />

Ton match contre les verts cette saison, c’est ton pire souvenir<br />

de foot <br />

Bien sûr ! Maintenant c’est digéré mais pendant quelques jours,<br />

ça a été vraiment très difficile.<br />

Que vont dire les gens qui te connaissent en lisant cette<br />

interview <br />

J’espère qu’ils diront que j’ai été fidèle à moi-même pour mes<br />

réponses.<br />

Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question…<br />

Et toi Barth, qu’est-ce-que tu fais quand tu ne fais rien <br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

55


STYLE<br />

GASTRO<br />

Luca Sangiuliano, Dominic Moreaud, Hubert Julien-Lafferière, Arnaud Languille, Jean Burdy, Arnaud Bernollin et Maurizio Bullano<br />

LES CUISINES<br />

BERNOLLIN<br />

invitent Maurizio Bullano<br />

Maestria sous Toques Blanches ! Pour le dernier déjeuner Bernollin de l’année 2014, Arnaud<br />

a convié la crème des chefs <strong>lyon</strong>nais pour une dégustation d’exception aux couleurs de<br />

l’Italie. Spécialiste des coopérations internationales, le maire du 9 e arrondissement Hubert<br />

Julien-Laferrière en a profité pour réviser ses classiques transalpins. Un produit rare<br />

et festif, la truffe blanche d’Alba, magnifié par le chef du Due Maurizio Bullano et<br />

son comparse Luca Sangiuliano, chef de l’Atelier des 2 Rives. A la mandoline ou au<br />

piano, les duettistes ont récité une partition parfaite sous l’oeil expert et admiratif des<br />

chefs Dominic Moreaud et Arnaud Languille, accompagné de son fils Maxime qui<br />

blanchit sous la toque au lycée hôtelier François Rabelais. Une agape de gourmets arrosée<br />

d’un magnum de brut Mumm du cordon rouge Jean Burdy.<br />

Photos © Saby Maviel - Mandrak Studio<br />

Cuisines Bernollin - 198, allée Viadorée - Anse - Tél. 04 74 67 04 08<br />

Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6 - Tél. 04 78 93 00 61<br />

Maurizio Bullano et Arnaud Bernollin<br />

« La première fois que je suis arrivé en France, j’ai vu des chefs lier leur risotto au fouet à<br />

pâtisserie », s’esclaffe Maurizio Bullano. Geste auguste pour savoir-faire séculaire, Luca<br />

Sangiuliano illustre le fameux « mantecare » (lier en allégeant) qui donne à la préparation<br />

sa consistance crémeuse. Quelques pétales de truffes blanches viennent sublimer le tout.<br />

Préambule au patrimonial risotto, un carpaccio de pommes de terres rôties sur pesto de<br />

câpres et crème acidulée à la truffe blanche. Entre nuances et finesse, les saveurs et les<br />

textures de cette entrée saisissent le palais. Pour finir, le bonèt (flan à base d’oeufs, de sucre,<br />

de lait, d’amaretti et de cacao) à la piémontaise, crème Giandiuotti et noisettes du Piémont.<br />

Una délizia !<br />

Restaurant Due – 8, rue Jouffroy d’Abbans – 69 009 Lyon - 04 72 38 26 43<br />

Carpaccio de pommes de terre rôties sur pesto de câpres,<br />

crème acidulée à la truffe blanche<br />

Risotto de truffes blanches d’Alba<br />

Bonèt à la piémontaise, crème Giandiuotti,<br />

noisette du Piémont<br />

56<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


PEOPLE•EVENTS<br />

CHRONIQUE<br />

par<br />

Les jolies sorties & belles rencontres<br />

de Françoise Petit<br />

Photos : Françoise Petit<br />

M ois<br />

oi<br />

L<br />

01<br />

yon, côté recherche, n’a pas à rougir de ses succès surtout quand<br />

elle peaufine sa jeunesse ! En dermatologie, dans les années 50<br />

le placenta humain fut l’objet de plusieurs études à l’Antiquaille.<br />

Résultats visibles en 1959 avec la première crème « Placentor »<br />

formulée par le Dr Guillot. Dans la foulée nait Sicabel. Ce laboratoire<br />

eut pour vocation le traitement des grands brulés. Eureka ! En 1991<br />

ce même docteur Guillot, érudit en botanique, s’intéresse au placenta<br />

végétal issu de plantes spécifiques. C’est alors que naquit une palette<br />

de soins pensée par les chercheurs du Laboratoire dermo-cosmétique<br />

Sicobel, installé désormais à Dardilly. Avec Nicolas Fouchère son<br />

directeur, j’ai pu découvrir l’univers de la gamme. « Placentor » C’est<br />

beaucoup plus qu’un coup d’éclat !<br />

I<br />

l a mille anecdotes en tête, parfois il répète<br />

la même à deux heures d’intervalles. Lol…<br />

j’exagère ! L’ami Piot (qui a vécu à Lyon) est un<br />

amour de bonhomme qui sait fichtrement bien écrire.<br />

Dans son livre « Et on vous payait pour ça », l’ancien<br />

chroniqueur gastronomique du Figaro exhume les<br />

parfums de son enfance et raconte un chef, une<br />

assiette, un repas, un vin, ses passions. Jacques<br />

Maillot a préfacé ce petit bijou d’histoires singulières. Venu dans la capitale des gueules pour une conférence de<br />

presse chez Brunet, puis une séance de dédicaces chez in Cuisine (sur la photo avec Marianne Vellieux,) mon<br />

confrère en retraite, confesse qu’il a d’autres dadas dans la vie dont la peinture. Avant de retrouver sa Normandie,<br />

Monsieur Paul himself avait reçu Michel Piot à Collonges, les deux compères se connaissent depuis 70 ans !!!!<br />

(explication dans le livre, éditions Beaudelaire).<br />

04<br />

03<br />

S<br />

02<br />

e désintoxiquer du contexte anxiogène dans lequel on baigne,<br />

invite à plonger dans un Dubouillon ! Ce bienfaiteur de<br />

« l’humorosité », dont les dessins font référence est lu comme un<br />

éditorialiste. Dubouillon aussi identifiable qu’une chataîgne ardéchoise<br />

(il vit au pays de Ferrat), est une AOC de l’illustration, un MOF du<br />

trait ! Ses dessins, caustiques et rigolos à la fois, ont été compilés dans<br />

quelques albums cultes dont le dernier vient de sortir (Editions Le Progrès).<br />

La carrière de Dubouillon est impressionnante (www.dubouillon.fr).<br />

Il fallait une piqûre de rappel autour d’un verre et des nappes à<br />

carreaux, pour que ce grand enfant crayonne des dédicaces à<br />

ses fans venus en nombre au Café Chavanne. Accoudés au zinc des<br />

témoins privilégiés : Jacques le patron de l’établissement et Marc<br />

Jean du Progrès.<br />

COUP DE CŒUR DU MOIS<br />

J<br />

érémy Galvan a créé son patrimoine immatériel au cœur du Vieux Lyon. Sa cuisine est architecturée<br />

d’arômes délicats ou produits bruts. Inspiré par les arts, les arbres ou la lumière, on retrouve dans<br />

ses assiettes des univers harmonieux qui croisent divinement leurs saveurs. Une adresse à découvrir<br />

d’urgence (29, rue Duboeuf dans le 5). Un dimanche de <strong>janvier</strong> (vérifier lequel sur le site de France 3), ne<br />

ratez pas « Goûtez Voir ». Odile Mattei vous dira tout sur ce chef en devenir d’étoiles !<br />

58<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


PEOPLE•EVENTS<br />

VU !<br />

+ de photos sur <strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com<br />

Événements 13qu’il ne fallait pas manquer<br />

Photos : Saby Maviel, Marco & DR<br />

01<br />

SPEED DATING DE LUXE Carlton Lyon<br />

02<br />

A l’invitation de Tendances Presqu’île et du Club Hôtelier Lyonnais, les animateurs des<br />

boutiques de luxe du carré d’or se sont retrouvés au bar du Carlton pour rencontrer les hôteliers<br />

du centre-ville. Une soirée au cours de laquelle tout le monde a pu faire connaissance par le<br />

biais de rencontres de 5 minutes chrono. Objectif : mettre des visages sur chaque enseigne<br />

(20 boutiques et 11 hôtels) afin de pouvoir répondre aux demandes de la clientèle haut de<br />

gamme des grands hôtels, adepte de bons plans shopping et ravie de pouvoir bénéficier<br />

de traitements de faveur comme l’ouverture tardive d’un magasin, par exemple. Encore faut-il<br />

pour le concierge pouvoir identifier le responsable à contacter… Une opération concrète de<br />

mutualisation et de promotion des compétences. Ça va dans le bon sens ! MP<br />

Reportage complet sur <strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com – rubrique Les Fêtes<br />

VERNISSAGE JEAN COUTY<br />

Musée de Bourgoin-Jallieu<br />

Tous ceux qui croyaient bien connaître l’œuvre du peintre Jean Couty, le plus célèbre des<br />

artistes ayant vécu à Lyon au XX e siècle, seront « bluffés » par la qualité et la quantité des<br />

études, dessins et toiles produites sur le thème des paysages de Nord-Isère. Le vernissage<br />

de l’exposition consacrée aux paysages et paysans de ce territoire où il résidait durant l’été<br />

a rassemblé deux cents afficionados autour de son épouse Simone et de son fils Charles,<br />

accueillis par le maire Vincent Chriqui. AV<br />

Du 17 décembre 2014 au 1er mars <strong>2015</strong><br />

03<br />

PREMIÈRE FÊTE DES LYONNAIS EN CALADE<br />

Séquence émotion pour Pierre-Yves Gas qui inaugurait sa première fête des Lyonnais<br />

délocalisée. Tous les gones de Villefranche sur Saône se sont retrouvés au restaurant Les<br />

Coulisses pour essuyer les plâtres de ce nouveau concept que le patron de l’agence Proxi<br />

Com compte bien dupliquer en <strong>2015</strong> à Megève, La Clusaz, Paris, Cannes, Saint-Tropez,<br />

Cap Ferret, Biarritz, etc... Ouf ! MP<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

59


OL • PEOPLE<br />

04<br />

LES TRIBUNES VIP<br />

OL - REIMS<br />

Une fois encore, l’OL clôture la journée. Il connait donc les résultats<br />

de ses principaux adversaires du haut de tableau. Un succès lui<br />

permettrait de garder à même distance Rennes et St-Etienne tout en<br />

reprenant des points à l’OM, le PSG et le FCNA. Ce match face au<br />

Stade de Reims vient après la fessée lors du derby. Les coéquipiers<br />

de Maxime Gonalons doivent montrer leur capacité de rachat<br />

immédiat pour poursuivre ainsi leur belle série à Gerland où ils<br />

ont enchainé 6 succès de rang. Un match très important, au cours<br />

duquel l’OL a été longtemps en difficultés. Malgré du mieux et des<br />

occasions après la pause, les hommes d’Hubert Fournier s’en<br />

sortent in extremis dans le temps additionnel (2-1). Ils gardent à<br />

distance leurs poursuivants et recollent un peu aux deux leaders<br />

tenus en échec. Une bonne opération dans la douleur. RB -OL Web<br />

Photos : Fabrice Schiff<br />

Jacques Matagrin (OL) et Yann Cucherat, adjoint aux sports<br />

Bernard Lacore, Denis Gasquet et Michel Coquet (Onet)<br />

Jean-Pierre Gravier, son épouse Nadine et Anne Revillon<br />

Le docteur Jean-Claude Linder, son épouse Stephanie (Pfizer)<br />

et Jean-Paul Charbit (Solvimo Ecully)<br />

Sophie et Michel Bielak (Champagne Duval-Leroy),<br />

Florence Raphanel (Hôtel ici et la)<br />

Christian Philip et son fils Marc<br />

Sandra Eysseric<br />

et Jean-Louis Joly (Medef Lyon Rhône)<br />

Sébastien Leguillou (Moreteau)<br />

et Virginie Adnet (OL Média)<br />

Edith Galland (Mégaservice)<br />

et Anne-Sophie Panseri (Maviflex)<br />

Vaner Harutyunyan, vice-consul d’Arménie<br />

et Jérôme Aguesse (Dalkia)<br />

François Palluis et Hugo Beilliard<br />

Jean-Michel Aulas, président de l’OL<br />

et Elisabeth Coquet-Reinier (Onet)<br />

Philippe Billon (Moreteau)<br />

et Maitre Vincent Durand (Active Avocats)<br />

Raymond Gaspart et Hubert Michaux<br />

60<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


PEOPLE•EVENTS<br />

05<br />

Alain Sitbon (SRPS)<br />

et Jean-Christophe Vincent (Groupe Serfim)<br />

Marcel Demange (EDF) et Yvon Deschamp,<br />

président de Grand Lyon Habitat<br />

Armand Bahadourian et son petit-fils Dimitri<br />

Sandra Tetard (saccomplirpourréussir)<br />

et Alain Garcia (Gevil)<br />

Michelle et Richard Nicolas (ERDF)<br />

Jean-François At (EDF), Sébastien Logue (Lyon Basket Féminin),<br />

Alain Loyer (GFC) et Marcel Demange (EDF)<br />

Jean-Marc Roffat, président de l’association<br />

« Donner la main-don de soi »<br />

Véronique Frillici, son époux Pierre et Katia Picquet (Remi SA)<br />

Fabrice Nocera, ostéopathe de l’équipe de France,<br />

Margaux Galliou Loko, joueuse Basket n°11, Coline<br />

Franchelin, cadette et le speaker Dominique Grégoire<br />

Le cardinal Philippe Barbarin, Nicolas Forel, président<br />

de Lyon Basket Féminin et Pierre Frillici (Remi SA)<br />

LYON BASKET<br />

FÉMININ<br />

avec Remy SA<br />

Match de gala au gymnase Mado Bonnet à<br />

l’occasion de la rencontre LBF – Villeneuve d’Ascq<br />

dont le lancement a été effectué par le cardinal<br />

Philippe Barbarin et le docteur Michel<br />

Corniglion. Objectif de la soirée : promouvoir<br />

le don d’organes. « Cette opération entre dans le<br />

cadre du message de Noël pour sauver des vies<br />

en hommage à deux jeunes chirurgiens - dont<br />

un <strong>lyon</strong>nais - morts dans un accident d’avion en<br />

allant chercher un greffon... » a expliqué au micro<br />

l’organisateur Jean-Marc Roffat. Message reçu<br />

cinq sur cinq par les spectateurs et les partenaires<br />

du club, au premier rang desquels l’entreprise<br />

d’électricité Remi SA, présidée par Pierre Frillici.<br />

Sur le terrain sportif, les 1500 spectateurs ont pu<br />

assister à une rencontre pleine de suspense et de<br />

rebond(issements), et ce n’est que dans le dernier<br />

quart temps que nos Lyonnaises ont lâché prise. Les<br />

Nordistes l’emportent sur le score de 83 à 74.<br />

Photos : Saby Maviel<br />

Le speaker Dominique Grégoire, Sébastien Logue<br />

et Olivier Ribotta (Lyon Basket Féminin)<br />

Gérald Bouchon (Lyon Première), Fathia Afarid et Serge Tonioni<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

61


PEOPLE•EVENTS<br />

06<br />

Fête des Lumières<br />

CNR INVESTIT L’OPÉRA<br />

Bonne pioche pour la Compagnie Nationale du Rhône ! Partenaire de la Fête des Lumières<br />

depuis 9 ans, le 1 er producteur d’énergie 100% renouvelable en France, qui utlise entre autres<br />

l’énergie hydraulique avec 19 centrales sur le Rhône, et présidé par Elisabeth Ayrault,<br />

avait choisi de parrainer et de financer l’animation « Les Anooki s’invitent à l’Opéra » qui<br />

a été plébiscitée par les visiteurs et les professionnels. L’installation de Moetu Battle et<br />

David Passegand est montée sur la première marche du podium le 8 décembre lors de la<br />

remise des Trophées des Lumières en remportant le Prix France 3 Rhône-Alpes. Ses créateurs<br />

ont par ailleurs reçu les félicitations de Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et de<br />

Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, lors du cocktail donné par<br />

la CNR dans la salle de répétition du dernier étage, avec vue imprenable sur Lyon illuminé.<br />

Texte : Marc Polisson - Photos : Saby Maviel<br />

L’animation financée par la CNR remporte un Trophée des Lumières 2014<br />

Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Elisabeth<br />

Ayrault, présidente de la CNR et Michel Margnes<br />

Michel Margnes, Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional,<br />

Elisabeth Ayrault, présidente de la CNR et Serge Dorny, directeur de<br />

l’Opéra de Lyon<br />

Anne-Catherine Meynckens (CNR), Bruno<br />

et Marie-Annick Depagneux, journaliste<br />

Acteur de l’Economie et de la Tribune<br />

Magali Courtial (Opéra de Lyon), Marie-Cécile Grisard (CNR),<br />

Yves Masson et Raphaël Yon-Araud (Greenopie)<br />

Sandra et Hervé Le Floc’h, trésorier payeur général, Geneviève<br />

et Paul-Henri Watine, son prédécesseur<br />

62<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


Stéphanie Chaussy et Christian Studer,<br />

directeur de Bluely<br />

Gilbert Bouchet, sénateur de la Drôme et<br />

maire de Tain-L’Hermitage, son épouse Maryse<br />

Sylvain Cusant (CNR) et Magali Courtial<br />

(Opéra de Lyon)<br />

Thomas San Marco (CNR), Olivier Bernardeau<br />

(Olympique Lyonnais) et Thierry Ayrault<br />

Le bâtonnier Pierre-Yves Joly,<br />

et sa fille Alissa<br />

Jean-François Pinton (Ecole Normale<br />

Supérieure de Lyon) et son épouse Nathalie<br />

Valérie Boudjelida<br />

et son époux Nordine (Ademe)<br />

Marc Polisson (Lyon People)<br />

et Sylvain Colas (CNR)<br />

David Passegand (Les Anooki), Jean-François Zurawik, Moetu Batlle<br />

(Les Anooki) et Georges Kepenekian, premier adjoint<br />

Le pianiste Stephane Vincenza,<br />

fondateur de la Clef de Voûte<br />

Gérard Collomb en compagnie de l’écailler Cédric Bejaoui,<br />

et son épouse Lilly (Chez Cédric)<br />

Pierre Achard, grand ami de la CNR, Catherine Anjou,<br />

Philippe son époux (AD Conseil)<br />

Le fromager Etienne Boissy, meilleur ouvrier de France<br />

et Bénédicte Dartois (Fromagerie Mons)<br />

Kathy Nétiffiot, Liliane Melocco (Meltour)<br />

et Elisabeth Mahé (Sanofi)<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

63


PEOPLE•EVENTS<br />

07<br />

La première pierre de<br />

VILLA MAIA<br />

Capitaine d’entreprise alliant l’audace de l’innovation à<br />

la prudence d’une gestion maîtrisée, Christophe Gruy,<br />

PDG du groupe Maïa a convié le monde des responsables<br />

<strong>lyon</strong>nais pour la pose de la première pierre de son projet<br />

« Villa Maïa ». Gérard Collomb a répondu présent<br />

tant cette construction d’un hôtel d’exception (5 étoiles)<br />

va être la superbe conclusion d’une opération réussie : la<br />

transformation urbanistique du site de l’ancien hôpital de<br />

l’Antiquaille. Ce premier boutique-hôtel signé Jean-Michel<br />

Wilmotte ne comprenant que 37 chambres et suites ouvrira<br />

ses portes en avril 2016. Il offrira des services de grande<br />

convivialité par son agencement, sa décoration confiée à<br />

Jacques Grange mais également par l’accès à un vaste<br />

espace de bien-être alliant spa et jardin intérieur, conçu par<br />

Louis Benech. Sans oublier la restauration assurée par le<br />

« voisin » Christian Têtedoie.<br />

Texte : Yves Espaignet - Photos : Fabrice Schiff<br />

L’hôtel d’exception « Villa Maia » dans son écrin de l’Antiquaille<br />

ouvrira en 2016<br />

Thomas Rudigoz, maire du 5 ème<br />

et Maître Richard Brumm, adjoint au maire<br />

délégué aux Finances<br />

Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon<br />

et Jean-François Carenco, préfet du Rhône<br />

Elisabeth Thion (CCI de Lyon)<br />

et la créatrice Marlène Weber<br />

Le sénateur Jean Besson, président de Rhône-<br />

Alpes Tourisme et Anne-Sophie Condemine,<br />

adjointe à l’Emploi<br />

Astrid Vetter (Séminaires Business)<br />

et Anne Villard (Architecte Atelier Villard)<br />

Jean-Louis Bal (Syndicat des énergies<br />

Renouvelables) et Paul-Henri Watine<br />

Dominique Delorme (Nuits de Fourvière)<br />

et le père Emmanuel Payen<br />

Dominique Seror (Ville de Lyon)<br />

et Sévérine Maisonneuve (Maïa)<br />

Les architectes Jacques Grange, Jean-Michel Wilmotte<br />

et le paysagiste Louis Benech<br />

Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon<br />

et Christophe Gruy, président de Maïa<br />

Bernard Bochard (SACVL), Didier Bruno (Caisse d’Epargne)<br />

et Eric Lamoulen (SACVL)<br />

François Turcas, Jo Reina et Franck Morize (CGPME)<br />

Les architectes Albert Constantin, Jean-Michel Wilmotte, son fils William, Bertrand de Lagarde et Pierre Franceschini<br />

66<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


Comme Restaurant<br />

en Provence<br />

Situé sur les bords de Saône<br />

à Collonges au Mont d'or,<br />

Comme en Provence, élégante bastide<br />

du XIX e siècle, vous accueille<br />

dans un cadre d'exception<br />

7 jours sur 7 midi et soir<br />

sauf le dimanche soir.<br />

Vous retrouverez dans un lieu privilégié<br />

et rare toutes les saveurs<br />

de la Méditerranée grâce<br />

à une cuisine simple, légère, fraîche<br />

aux milles parfums du Sud.<br />

NOUVEAU<br />

RESTAURANT ITALIEN<br />

LE MIDI : DU LUNDI AU SAMEDI<br />

LE SOIR : DU MERCREDI AU SAMEDI<br />

6, rue Bossuet<br />

Lyon 6<br />

Tél. 04 72 37 00 15<br />

w w w . q u i r i n a l e . f r<br />

du lundi au dimanche<br />

12h/13h30 . 19h30/21h30 . Fermé le dimanche soir<br />

Menu . Formule . à partir de 22 euros (hors boisson)<br />

28, rue de la Plage<br />

69660 Collonges au Mont D'Or<br />

www.commeenprovence.com<br />

Tél. 04 72 27 82 91<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

67


PEOPLE•EVENTS<br />

08<br />

Frédérique Mirato (Horizon Parrainage), Florence Merle<br />

et Delphine Muth (EY)<br />

Sabine Frenet, Bogenka Agou et Claudine Mamet (FERPP)<br />

Jean-Michel Perrenot (Groupe IGS), son épouse Martine<br />

et Jacques Lapree<br />

Fabrice Lamy et son épouse Bernadette<br />

Martine Ruiz (MRI Relocation)<br />

et Carsten Hellmann (Mérial)<br />

Jean-Pierre Goudard et son épouse Martine<br />

Françoise Dussous et Nicolas Baronnier<br />

ROTARY<br />

CROIX-ROUSSE<br />

Horizon Parrainage<br />

Le Rotary Croix-Rousse et son président Claude Nétien<br />

ont choisi le casino le Lyon Vert pour organiser une grande<br />

soirée de prestige au profit d’Horizon Parrainage, mardi<br />

25 novembre. Sous l’impulsion de sa présidente Nicole<br />

Galy, l’association créée en 2005 vise à tisser des<br />

parrainages de proximité entre un enfant (avec l’aval de<br />

ses parents) et un adulte ayant choisi d’être parrain ou<br />

marraine. Au cours de la soirée, les convives ont participé<br />

à une tombola exceptionnelle, richement dotée par les<br />

partenaires de l’évènement (Directours, Costa Croisières,<br />

Olympique Lyonnais, Tony Parker, Pléthore& Balthazar,<br />

Atelier des Soins). Photos : Fabrice Schiff<br />

Noël Dussous, Claude Nettien (Rotary Club), Nicole Galy<br />

et Frédérique Mirato (Horizon Parrainage)<br />

Claude Nettien (Rotary Club)<br />

et Bruno Dufour, consul de l’Equateur<br />

Alain Tholon (Oddo), son épouse Chantal et André Sala<br />

Olivier Kervella (Directours) et Corinne Merlin (Mauboussin)<br />

La table présidentielle<br />

Christophe Delabre et son épouse Sophie<br />

(Costa Croisières)<br />

Jean-François Guinamand<br />

et Emmanuelle Joannard (Fourrure Joannard)<br />

68<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


PEOPLE•EVENTS<br />

09<br />

Inauguration de la boutique<br />

BONOBO À<br />

CONFLUENCE<br />

Fleuron du groupe Beaumanoir, la marque de jeans alternative renforce son<br />

implantation <strong>lyon</strong>naise. Au coeur du pôle de loisirs et de commerces de la Confluence,<br />

les jeunes urbains « fashion addict » ont désormais leur spot privilégié. A l’invitation<br />

de Sébastien Le Guillou, la boutique Bonobo, qui propose également les griffes<br />

Cache-Cache et Bréal, a été inaugurée le 11 décembre dernier. Une soirée VIP autour<br />

du meilleur de la mode avec la présence des joueuses de l’équipe féminine de l’OL.<br />

Photos : Fabrice Schiff<br />

Jean-Michel Aulas, président de l’OL et Sébastien Leguillou (Moreteau)<br />

Gérard Precheur, entraîneur de l’équipe féminine de l’OL,<br />

Stéphanie Perret (OL promotion) et Gabriel Vacher (OL TV)<br />

Guillaume Targe (Targe Miroiterie), Marc Degrange (CCI)<br />

et le chef Christophe Marguin<br />

Nathalie Pradines (Comadequat)<br />

et Laetitia Pepino (Pack Events)<br />

Thierry Franc (Azium) et Pascal Leroy (Confluence)<br />

Lionel Chapyts et son épouse Corinne (Yoyo roi du Carro)<br />

70<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


Paul Sebag et Nathalie Amouyal (Moreteau)<br />

Philippe Montanay (Maniac Média)<br />

Wendie Renard et Makan Traore (OL Féminin)<br />

Melissa Plaza, Corine Petit et Lotta Scheilin,<br />

(OL Féminin)<br />

Les So United Crew<br />

Roland Beaumanoir (Groupe Beaumanoir),<br />

Jean-Michel Aulas et Sébastien Leguillou (Moreteau)<br />

Jean-Michel Aulas, président de l’OL<br />

Maxime Baudrand (Provim) et Philippe Billon (Moreteau)<br />

Virginie Coponat (Ventilo), la reflexologue Sophie Petitdidier<br />

Sébastien Duc et son épouse Valérie (D’Protec)<br />

Fabien Cerisola (Covertis)<br />

et Emmanuel Cuilleret (Aviva assurances)<br />

Hugo Toussaint (Crédit Copératif), Cindy Douillet (Groupe<br />

SLG) et Sébastien Leguillou (Moreteau)<br />

Yulie, Romain et Olga Ducroux<br />

Philippe Florentin (Le Bieh) et Jeremy Desprets (Confluence)<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

71


PEOPLE•EVENTS<br />

10<br />

Michel Djordjalian, Coraline Nicolas, Jacky<br />

Gackysuchail et Agnès Lebeaupain<br />

Sylvain (Allo it) et Alexandra<br />

Georges Chapuis, Anne Claire Boisson<br />

et Eléonore Demey<br />

Philippe Besseau (Cot Contemporain)<br />

et Sophie Plattard<br />

COT<br />

CONTEMPORAIN<br />

Vernissage de l’exposition<br />

« Reflet Urbain »<br />

Jean Mathy (Counseling Philosophie)<br />

et Jean Michel (M-Road)<br />

La rencontre du mobilier design et du 8 e Art. A l’invitation de<br />

Pascal Cot et Philippe Besseau, l’artiste-photographe<br />

Guillaume Bourdon a exposé ses œuvres dans le showroom<br />

Cot Contemporain jusqu’au 20 décembre. Un regard authentique<br />

et direct sur le monde à travers son « Reflet Urbain », thème de<br />

l’exposition présentée au public. Autour d’un cocktail dînatoire,<br />

les clients du spécialiste de l’aménagement d’intérieur haut de<br />

gamme ont été conviés en avant-première au vernissage de<br />

l’événement qui s’est déroulé le 25 novembre dernier.<br />

Chantale Reveillé et Benedicte Pilat<br />

Alain et Raphaëlle<br />

Nathalie Cot, Marion Vondis, Laurence Celerien<br />

et Sylvie Maniglier<br />

Dominique Feunot, Guillaume Bourdon (l’artiste Drive<br />

Design) et Pascal Garcin<br />

Guillaume Bourdon (l’artiste Drive Design), Laurence Fournet<br />

et Jean Philippe Livio<br />

Monsieur et Madame Voiron<br />

et Jean Pierre Cot (Cot Contemporain)<br />

Alexandra et Philippe Terrier (FCVB) et Frédéric Vossey<br />

72<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


PEOPLE•EVENTS<br />

11<br />

Jean-François Savoye (Ema Com) et Olivier<br />

Delorme, président de Delorme Automobiles<br />

Thierry Laurent, fondateur de Provifruits,<br />

Benoit Galland (Provifruits) autour d’Eric Chetail<br />

Caroline et Florence (Boutique Mexx)<br />

Laurent Gérentes, créateur Fromage Gérentes,<br />

Patricia, responsable du rayon et François Gérentes<br />

Olivier Blanc, Serge Bex et Olivier Bernardeau (OL)<br />

Emmanuelle et Cathy (Bpifrance)<br />

Anne et Denis (Adgest RH)<br />

et Jean-Pierre (Docteur Clown)<br />

Sandrine, responsable de Cerise et Potiron<br />

Tassin et Eric Chetail<br />

CERISE ET POTIRON<br />

Inauguration du 50 e magasin à Tassin<br />

Cerise et Potiron a ouvert son 50 e magasin Promenade des Tuileries à Tassin la Demi-Lune, après 6 ans<br />

d’efforts et de persévérance ! Spécialiste dans la vente au détail de fruits et légumes de qualité, cette entreprise<br />

indépendante d’origine Lyonnaise, dirigée par Eric Chetail, fait maintenant partie intégrante du paysage de la<br />

région. Proposant également des produits d’épicerie et de crèmerie, le magasin s’est associé avec la fromagerie<br />

Gérentes pour proposer une sélection des meilleurs fromages. En favorisant les producteurs locaux et grâce à<br />

de nombreuses actions de mécénat, Cerise et Potiron contribue au développement économique et social de son<br />

environnement. Plus de 400 personnes présentes lors de cette soirée VIP organisée aux Halles 9, chez le chef<br />

Philippe Gauvreau. Photos : DR<br />

Fabrice, Valérie, Fred et Philippe (Halles 9)<br />

Nadine et Aline Chetail, Franck Sciessere (Cour des Loges),<br />

Patricia Chetail et Corentin Rémond<br />

Eric Chetail (Cerise et Potiron)<br />

et sa fille Laura<br />

Marylise (Aladine)<br />

et May (Non-stop Média)<br />

Claire (Cerise et Potiron),<br />

Frédéric et Virginie (Sô Design)<br />

Céline, le chef Guy Lassausaie et Candice<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

73


PEOPLE•EVENTS<br />

12<br />

SOFITEL BELLECOUR<br />

Le Cristal Bar au 8 ème ciel<br />

A l’occasion des fêtes de fin d’année, le Melhor revêt ses habits de lumière.<br />

Pour la 3 ème année consécutive, la boutique Baccarat et le Sofitel Lyon<br />

Bellecour associent leur savoir-faire et transforment le bar du 8 ème étage en<br />

Cristal Bar. Musique lounge et live dans vos oreilles et carte de cocktails sur<br />

mesure. En cadeau bonus, une des plus belles vues de Lyon illuminé.<br />

Photos : Fabrice Schiff<br />

Jacques Bourguignon, directeur général Sofitel Lyon Bellecour, son épouse Leanne et Catherine Condamin (Baccarat)<br />

Christian Lherm, chef des 3 Dômes<br />

et la journaliste Christel Reynaud (Le Progrès)<br />

Benjamin Chemoul, Camille Vautier (Sofitel Lyon Bellecour)<br />

et Olivier Sauleron (Breitling)<br />

Paul-Henri Watine et Leanne Bourguignon<br />

Le journaliste Pascal Auclair (FMI) et Sylvie Bonhomme<br />

(Baccarat)<br />

Romain Meheut, chef de bar du Melhor,<br />

ses barmen Marion et Romain<br />

Jean-Pierre Basmadjian et son épouse Paola<br />

(Les Monts d’Or Immobilier)<br />

Laurent Pinon (Excelys’Tours)<br />

et Yves Rioton (Séminaires Business)<br />

Catherine Condamin (Baccarat)<br />

et Mathieu Lepercq (Champagne Bollinger)<br />

Geneviève Watine<br />

et Camille Vautier (Sofitel Lyon Bellecour)<br />

Nicolas Winckler (Lyon People)<br />

et Romain Demellayer (Sofitel Lyon Bellecour)<br />

Anouchka, Pavel Trush (Opéra de Lyon) et Roselyne Lavorel<br />

La chanteuse de Jazz Marion<br />

74<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


PEOPLE•EVENTS<br />

13<br />

Marc Chabert (F&K), Jean-François Savoye (Ema Com)<br />

et Paulo Donjon (F&K)<br />

Bruno Bluntzer (Sibilia), Catherine Ricard (CGPME)<br />

et Philippe Bettant (Boutique Smart)<br />

Hervé Brun, adjoint au maire du 6 ème , Catherine Ricard (CGPME),<br />

Marc Chabert (F&K), Maurice Bettant (Smart), Nicole Graziani,<br />

adjointe au maire du 6 ème et un ami<br />

Bernard Constantin (Larivoire)<br />

et son fils Camille<br />

Philippe Florentin (Le Bieh), Nathalie Colliot<br />

et Axel Chabert (F&K)<br />

Jean-Pierre Cabusel (Le Boudoir)<br />

et Axel Chabert (F&K)<br />

Pascal Auclair (FMI) et son fils Amaury<br />

Ignacio Rodriguez, directeur général du Hilton<br />

et son épouse Olga<br />

Sébastien Tournissoux (Rhône-Alpes Distribution)<br />

et son épouse Delphine (Sport Liberté)<br />

Sandrine Frih, adjointe au tourisme,<br />

François Gaillard (Lyon Tourisme & Congrès) et son équipe<br />

Les DJs Alexis et Jean-Michel<br />

La violoniste Angie<br />

Gare des Brotteaux<br />

INAUGURATION<br />

du F&K<br />

Après un mois de rodage, l’établissement des amis<br />

Chabert et Donjon a accueilli mardi 17 décembre<br />

la presse et les institutionnels pour une présentation<br />

très officielle de leur nouveau concept qui remplace la<br />

discothèque le First. Et le lendemain l’équipe du F&K<br />

organisait sa grande soirée de lancement, avec au<br />

programme : Angie Violinist, des bons plats, du<br />

gros son et une ambiance de folie pour mettre en orbite<br />

le premier Bistroclub de Lyon! Lancement réussi.<br />

Photos : Fabrice Schiff<br />

76<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>


Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

77


CARNET<br />

MONDAIN<br />

Disparitions<br />

Dans nos intentions de prière, Monsieur André Bourgogne, ancien maire<br />

du 3 ème ; le docteur Jean-Pierre Rebattu, papa de la conseillère municipale<br />

Blandine Reynaud ; Maître René Samson, notaire honoraire,<br />

et papa de Maître Rémy Samson ; le chef Gérard Astic ; Maître<br />

François-Régis Christophe, notaire honoraire et papa de Stéphanie-<br />

Anne Pinet, directeur de cabinet du maire du 2 ème<br />

Nominations<br />

La secrétaire générale de la préfecture du Rhône, Isabelle David, a été<br />

nommée le 3 décembre en conseil des ministres, préfet du département de<br />

l’Orne. C’est elle qui a notamment mené à bien, en lien avec le préfet de la<br />

région Rhône-Alpes et du Rhône, Jean-François Carenco, la réforme de<br />

la Métropole. Ce dernier est annoncé sur le départ (une fois de plus). Il serait<br />

remplacé par Thierry Lataste, ancien DGS de Jean-Jack Queyranne<br />

et actuel directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.<br />

Distinction<br />

MAÎTRE CAROLINE COURTIADE<br />

Chevalier de la Légion d’Honneur<br />

La cérémonie a eu lieu mercredi 26 novembre<br />

à la Chambre des Notaires. C’est Maître Benoit<br />

Renaud, président de l’Association pour le<br />

Développement du Service Notarial et président<br />

honoraire du Conseil supérieur du Notariat, qui a<br />

remis son insigne à la présidente de la Chambre<br />

des Notaires du Rhône.<br />

Florence Verney-Carron<br />

Chevalier dans l’Ordre National du Mérite<br />

Emue aux larmes. La présidente de l’agence Communiquez a reçu les insignes de Chevalier dans l’Ordre National<br />

du Mérite, des mains d’Eric Brassart, directeur général de la Société d’Equipement du Rhône et de Lyon.<br />

Charge à ce dernier de pointer le parcours de ce « beau bébé » dont le papa était directeur de l’Opéra de Lyon, et<br />

qui fut en son temps, la benjamine du conseil municipal de Caluire et de la Courly. Nommée consul des Seychelles<br />

en 1996, Florence et son époux Georges ont fait descendre l’art contemporain dans les parkings souterrains<br />

de Lyon Parc Auto, propulsé leur agence vers les sommets avant de rejoindre le giron de GL events. S’attachant à<br />

se distinguer à tout prix de ses consœurs, déjouant à merveille les complots d’alcôve, dont elle possède les clés<br />

et les secrets, la patronne de l’agence Communiquez, dont le caractère impétueux n’est pas sans rappeler celui<br />

d’Anna Wintour, la redoutable rédactrice en chef de l’édition américaine du magazine Vogue, est devenue au<br />

fil des ans une icône de la com’ <strong>lyon</strong>naise. Pas du genre à se laisser déboussoler ou à craquer devant le premier<br />

compliment venu. Et pourtant... entre fous rires et larmes, celle qui se décrit comme « inconsolable et gaie »* ,<br />

« follement éprise de liberté », a fendu l’armure ce soir-là devant sa famille et ses amis. Allégro, chère Flo !<br />

Texte : Marc Polisson - Photos © Fabrice Schiff<br />

* L’expression est de Jean d’Ormesson<br />

Messes Louis XIV<br />

Mercredi 21 <strong>janvier</strong> 2014 à 19h en l’église Saint<br />

Denis de la Croix-Rousse, sous la présidence de<br />

M. l’Abbé Jérôme Billioud. A l’appel de<br />

l’Œillet Blanc et de l’Action Française.<br />

4, rue Henon – Lyon 4<br />

Samedi 24 <strong>janvier</strong> 2014 à 10h30 au sanctuaire<br />

Saint Bonaventure sous la présidence de M. l’Abbé Luc Forestier,<br />

recteur, et en présence de S.A.R. Le Prince Rémy de Bourbon<br />

Parme avec la participation des trompes de la Diane Lyonnaise.<br />

A l’appel de l’association Présence du Souvenir Bourbonien en Rhône-Alpes.<br />

Place des Cordeliers – Lyon 2<br />

Renseignements : www.psben<strong>lyon</strong>nais.fr et 06 76 79 63 60<br />

Fernand Galula (Immogal), Mathieu Viannay<br />

(Mère Brazier) et Bernard Rivalta, président du Sytral<br />

Elisabeth Queyranne et Marie-Thérèse Besson<br />

Philippe François (Sogelim-Dixence)<br />

et l’architecte Albert Constantin<br />

Geneviève Watine, Georges Képénékian,<br />

1 er adjoint au maire et Florence Verney-Carron<br />

78<br />

Centenaire du Lycée du Parc<br />

Agenda des vœux<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong><br />

Bruno Benoît et notre collaborateur,<br />

l’architecte-historien<br />

Pierre Jourdan, co-auteur<br />

de l’ouvrage édité à l’occasion<br />

de cet anniversaire ont reçu des<br />

mains de Pascal Blache,<br />

maire du 6 ème , la médaille du 6 ème<br />

arrondissement, en présence du<br />

proviseur Pascal Charpentier.<br />

Lundi 5 <strong>janvier</strong> à 19h – Sénateur-maire de Lyon<br />

Mercredi 7 <strong>janvier</strong> à 19h – Gouverneur militaire de Lyon<br />

Jeudi 8 <strong>janvier</strong> à 18h – Préfet du Rhône<br />

Vendredi 9 <strong>janvier</strong> à 18h30 – Président du Conseil Régional<br />

Lundi 12 <strong>janvier</strong> à 19h – Président du MEDEF<br />

Lundi 26 <strong>janvier</strong> à 19h – Président de la CGPME<br />

Nicole Chevassus et Pierre Masia<br />

Olivier Ginon (GL Events) et Florence Verney-Carron.<br />

Le mentor et sa muse<br />

Eric Brassart, DG de la SERL et parrain de Florence<br />

Jean-Luc da Passano, vice-président du conseil général,<br />

son épouse Bernadette et Anne-Marie Baezner (GL Events)<br />

Reportage complet sur www.<strong>lyon</strong><strong>people</strong>.com – Rubrique Les Fêtes

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