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ROUGE CABARET - Musée des beaux-arts de Montréal

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<strong>ROUGE</strong> <strong>CABARET</strong><br />

LE MONDE EFFROYABLE ET BEAU D’OTTO DIX<br />

Une première nord‐américaine<br />

au <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong><br />

<strong>Montréal</strong>, le 21 septembre 2010 – Du 24 septembre 2010 au 2 janvier 2011, le <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Montréal</strong> présente <strong>ROUGE</strong> <strong>CABARET</strong> : le mon<strong>de</strong> effroyable et beau d’Otto Dix, la première exposition consacrée à<br />

Otto Dix (1891‐1969) en Amérique du Nord, l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> peintres allemands les plus importants du XX e siècle.<br />

Redoutable observateur du mon<strong>de</strong> qu’il percevait comme « effroyable et beau », Otto Dix ne laisse jamais<br />

indifférent. Quelque 220 œuvres dont une quarantaine <strong>de</strong> rares et fragiles peintures, souvent peintes à la<br />

détrempe sur panneau <strong>de</strong> bois, ses gran<strong><strong>de</strong>s</strong> aquarelles et ses puissantes gravures, illustrent sa vision à la fois<br />

sarcastique et émouvante <strong>de</strong> l’époque mouvementée qui fut la sienne, d’une guerre mondiale à l’autre, dans<br />

l’Allemagne <strong>de</strong> la République <strong>de</strong> Weimar jusqu’à l’avènement du IIIe Reich. Plusieurs séries complètes<br />

d’estampes seront aussi exposées dont l’extraordinaire série « La guerre » (1924).<br />

« Cette exposition, commente la directrice et conservatrice en chef du <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong>,<br />

Nathalie Bondil, la première <strong>de</strong> cette ampleur consacrée à Otto Dix en Amérique du Nord, prend à <strong>Montréal</strong> tout<br />

son sens. En effet, un tableau, le Portrait <strong>de</strong> l’avocat Hugo Simons par Otto Dix, raconte <strong>de</strong> manière exemplaire,<br />

du chevalet au <strong>Musée</strong>, <strong>de</strong>ux <strong><strong>de</strong>s</strong>tins, celui du peintre et <strong>de</strong> son modèle qui traversèrent une tragédie du XX e<br />

siècle, mais aussi la bataille d’une ville remportée pour conserver cette œuvre hautement symbolique. Au<br />

Canada, jamais une œuvre d’art n’aura suscité une telle mobilisation collective pour préserver notre<br />

patrimoine. »<br />

Au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la Première Guerre mondiale, l’Allemagne connut une créativité artistique inégalée en Europe.<br />

Cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> festivités joyeuses et débridées, celle <strong><strong>de</strong>s</strong> Années folles, fut aussi marquée par la violence, la<br />

pauvreté et la déca<strong>de</strong>nce générées par une situation politique et économique désastreuse dont Otto Dix fut<br />

l’implacable témoin. Les œuvres <strong>de</strong> l’artiste illustrent l’horreur <strong><strong>de</strong>s</strong> combats, gueules cassées d’anciens soldats<br />

réduits à la mendicité, misère morale <strong><strong>de</strong>s</strong> prostituées, victimes d’un ordre social déboussolé, et ses saisissants<br />

portraits d’inconnus, <strong>de</strong> la bohème et <strong>de</strong> l’intelligentsia sont d’un réalisme brutal qui dérange autant qu’il<br />

fascine.<br />

NOTES BIOGRAPHIQUES<br />

Né en 1891 à Untermhaus, près <strong>de</strong> Gera en Allemagne dans une famille mo<strong><strong>de</strong>s</strong>te, Otto Dix suivit <strong><strong>de</strong>s</strong> cours <strong>de</strong><br />

peinture à la l’École royale <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>arts</strong> appliqués <strong>de</strong> Dres<strong>de</strong>. Engagé volontaire, Dix est profondément marqué par la<br />

Première Guerre mondiale. Artiste rapi<strong>de</strong>ment scandaleux, il se détache <strong>de</strong> l’expressionnisme pour rejoindre<br />

momentanément le nihilisme dada. Avec George Grosz, il <strong>de</strong>vient une figure centrale <strong>de</strong> la Nouvelle Objectivité<br />

(Neue Sachlichkeit), un important mouvement artistique qui porte un regard réaliste, souvent acerbe, sur cette<br />

société <strong>de</strong> l’entre‐<strong>de</strong>ux‐guerres en proie à un profond malaise et pessimisme : « Nous voulions voir les choses<br />

nues, clairement – presque sans art », explique Dix. Référant, dans sa technique comme dans son style, à la


tradition <strong>de</strong> la Renaissance germanique, son œuvre décrit avec minutie les aspects les plus banals mais aussi les<br />

plus crus <strong>de</strong> la vie urbaine. Ce portraitiste recherché pendant l’entre‐<strong>de</strong>ux‐guerres a su saisir les figures<br />

marquantes <strong>de</strong> l’intelligentsia et <strong>de</strong> la bohème <strong>de</strong> l’époque. En 1933, avec l’avènement d’Adolf Hitler au<br />

pouvoir, Dix est aussitôt considéré comme un artiste « dégénéré » par le régime nazi. Ses œuvres sont moquées,<br />

exposées en contre‐exemple, retirées <strong><strong>de</strong>s</strong> musées allemands, confisquées, vendues et souvent détruites, ce qui<br />

explique leur rareté aujourd’hui. Contraint <strong>de</strong> quitter son poste <strong>de</strong> professeur à l’Académie <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong><br />

Dres<strong>de</strong>, Dix commence alors son « émigration intérieure ». Installé avec sa famille à proximité <strong>de</strong> la frontière<br />

suisse, à la campagne près du lac <strong>de</strong> Constance, il se consacre à la peinture <strong>de</strong> paysages. Enrôlé <strong>de</strong> force en 1944<br />

et fait prisonnier en France, il est réhabilité au soir <strong>de</strong> sa vie pour être considéré aujourd’hui comme un artiste<br />

absolument majeur du XX e siècle. Otto Dix meurt en 1969.<br />

Cette exposition, organisée en partenariat avec la Neue Galerie New York, comprend, à <strong>Montréal</strong>, un riche<br />

contenu didactique présenté en parallèle à l’exceptionnelle sélection d’œuvres <strong>de</strong> Dix provenant <strong>de</strong> collections<br />

privées et publiques d’Europe et d’Amérique. Des photographies, <strong><strong>de</strong>s</strong> extraits documentaires et<br />

cinématographiques d’œuvres <strong>de</strong> G.W. Pabst, Fritz Lang, Robert Wiene, Paul Leni, Walter Ruttmann, Phil Jutzi,<br />

F.W. Murnau ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> documents d’archives forment un éloquent ensemble sur la tumultueuse pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l’entre‐<strong>de</strong>ux‐guerres, documentant les excès et les angoisses <strong>de</strong> cette société démasquée et saisie sur le vif par<br />

Otto Dix. Elle rend aussi hommage à la formidable mobilisation collective pour conserver à <strong>Montréal</strong>, au <strong>Musée</strong><br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong>, l’émouvant Portrait <strong>de</strong> l’avocat Hugo Simons, dont l’acquisition en 1993 fut alors commentée<br />

au‐<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> frontières.<br />

En attendant le nouveau film <strong>de</strong> Jennifer Alleyn, Dix fois Dix, prévu pour 2011, les visiteurs pourront voir en<br />

primeur, dans l’exposition, un extrait tourné à Hemmenofen (Allemagne) dans la maison‐musée d’Otto Dix,<br />

ouverte en 2010.<br />

LE PARCOURS DE L’EXPOSITION<br />

L’exposition est divisée en six lieux agencés suivant un parcours chronologique et thématique, d’une guerre à<br />

l’autre :<br />

1 ‐ La tranchée<br />

« J’ai bien étudié la guerre. Il faut la représenter d’une manière réaliste, pour qu’elle soit comprise. L’artiste<br />

travaillera pour que les autres voient comment une chose pareille a existé. »<br />

2 ‐ La rue<br />

« Il y a, dans ce qui nous entoure, tant d’étrangetés que l’on a aucune raison d’utiliser ou <strong>de</strong> chercher <strong>de</strong><br />

nouveaux motifs. »<br />

3 – Le bor<strong>de</strong>l<br />

« Fichez‐moi la paix avec votre politique à la con – plutôt aller au bor<strong>de</strong>l. »<br />

4 ‐ La galerie<br />

« Lorsque je dis à quelqu’un que j’aimerais le peindre, j’ai déjà en moi son portrait. La personne qui ne<br />

m’intéresse pas, je ne la peins pas. »<br />

2


5 – L’exposition<br />

« C’était mon idéal <strong>de</strong> peindre comme les maîtres <strong>de</strong> la Renaissance. »<br />

6 – Le lac<br />

« J’ai peint <strong><strong>de</strong>s</strong> paysages – c’était bien une émigration »<br />

« J'étais condamné à l'art du paysage [...] Je le contemplais comme le ferait une vache dans un pâturage. »<br />

COMMISSARIAT<br />

Le commissaire invité <strong>de</strong> l’exposition <strong>ROUGE</strong> <strong>CABARET</strong> : le mon<strong>de</strong> effroyable et beau d’Otto Dix est Olaf Peters,<br />

spécialiste <strong>de</strong> l’œuvre d’Otto Dix et professeur d’histoire <strong>de</strong> l’art mo<strong>de</strong>rne à l’université Martin Luther, à Halle‐<br />

Wittenberg, en Allemagne.<br />

La présentation montréalaise a été conçue par Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong>, assistée par Anne Grace, conservatrice <strong>de</strong> l’art mo<strong>de</strong>rne.<br />

DES PRÊTS INTERNATIONAUX<br />

L’exposition à <strong>Montréal</strong> réunit <strong><strong>de</strong>s</strong> prêts consentis par d’importants musées internationaux parmi lesquels le<br />

Kunstmuseum <strong>de</strong> Stuttgart, la Pinakothek <strong>de</strong>r Mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> Munich, les Staatliche Museen <strong>de</strong> Berlin, les <strong>Musée</strong>s<br />

royaux <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> Belgique, la Fondation Otto Dix (Vaduz), le Metropolitan Museum of Art, le Cleveland<br />

Museum of Art, le <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> l’Ontario et le McMaster University Museum of Art. Enfin,<br />

soulignons la générosité <strong>de</strong> nombreux collectionneurs privés, dont Ronald S. Lau<strong>de</strong>r, prési<strong>de</strong>nt‐fondateur <strong>de</strong> la<br />

Neue Galerie New York, et la succession <strong>de</strong> Serge Sabarsky, qui en fut le cofondateur.<br />

LE CATALOGUE<br />

Sous la direction d’Olaf Peters, un livre <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 250 pages, abondamment illustré, a été co‐édité<br />

par Prestel et le <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> en version française et en anglais par la Neue Galerie et<br />

Prestel. Des textes inédits en français et en anglais d’Ernst Kállai et <strong>de</strong> Willi Wolfradt, tous <strong>de</strong>ux contemporains<br />

d’Otto Dix, y ont reproduits.<br />

LA SCÉNOGRAPHIE<br />

La scénographie <strong>de</strong> l’exposition met en contexte l’œuvre <strong>de</strong> l’artiste à l’ai<strong>de</strong> d’extraits cinématographiques,<br />

d’actualités et <strong>de</strong> documents d’archives afin <strong>de</strong> permettre au visiteur <strong>de</strong> mieux comprendre la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l’entre‐<strong>de</strong>ux‐guerres et ce que Dix, hanté par la guerre et ses conséquences, voulait dénoncer. Elle a été<br />

confiée aux <strong>Montréal</strong>ais, Stéphane Roy, scénographe, et Bruno Braën, <strong><strong>de</strong>s</strong>igner en aménagement intérieur.<br />

Stéphane Roy a réalisé <strong>de</strong> nombreux décors et aménagements pour <strong><strong>de</strong>s</strong> compagnies artistiques, entre autres<br />

l’Espace Go, le Théâtre du Nouveau Mon<strong>de</strong>, la troupe <strong>de</strong> danse La La La Human Steps et le Cirque du Soleil, qui<br />

lui ont valu plusieurs prix. Bruno Braën a remporté <strong>de</strong> nombreux prix pour ses réalisations, dont plusieurs<br />

restaurants à <strong>Montréal</strong> tels que Le Club Chasse et Pêche, DNA, Pullman, parmi bien d’autres.<br />

3


UNE SAISON ALLEMANDE À MONTRÉAL<br />

HUIT INSTITUTIONS CULTURELLES DE MONTRÉAL S’UNISSENT<br />

Rouge Cabaret : le mon<strong>de</strong> effroyable et beau d’Otto Dix et les concerts présentés par la Fondation Arte Musica<br />

dans le cadre <strong>de</strong> cette exposition font partie <strong>de</strong> l’événement « 8 X L’Allemagne » organisé par huit institutions<br />

culturelles <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> qui ont décidé <strong>de</strong> s’unir dans le cadre du 20 e anniversaire <strong>de</strong> la réunification <strong>de</strong><br />

l’Allemagne en présentant chacune une programmation alleman<strong>de</strong>. Le Théâtre du Nouveau Mon<strong>de</strong>, l’Opéra <strong>de</strong><br />

<strong>Montréal</strong>, les Grands Ballets Canadiens, le Goethe Institut, la Cinémathèque québécoise, la Gran<strong>de</strong> Bibliothèque,<br />

la Fondation Arte Musica et le <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> se sont donc regroupés afin <strong>de</strong> permettre au<br />

public <strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong> multiples facettes <strong>de</strong> la création artistique alleman<strong>de</strong>, <strong>de</strong> diverses époques. Ainsi, au<br />

cours <strong>de</strong> la saison 2010‐2011, le public sera invité à suivre un « parcours culturel » révélant les multiples visages<br />

<strong>de</strong> la culture alleman<strong>de</strong> présentés dans ces huit institutions montréalaises.<br />

LES COMMANDITAIRES<br />

Le <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> remercie Astral Media <strong>de</strong> son soutien crucial. Il tient aussi à remercier ses<br />

partenaires La Presse, The Gazette, la Société Radio‐Canada et Air Canada. Sa gratitu<strong>de</strong> va également au Conseil<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> et au ministère <strong>de</strong> la Culture, <strong><strong>de</strong>s</strong> Communications et <strong>de</strong> la Condition féminine du Québec<br />

pour son appui constant.<br />

L’exposition bénéficie du généreux soutien <strong>de</strong> l’Association <strong><strong>de</strong>s</strong> bénévoles du <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Montréal</strong>.<br />

Le <strong>Musée</strong> tient à souligner l’appui indéfectible <strong>de</strong> l’Association <strong><strong>de</strong>s</strong> gui<strong><strong>de</strong>s</strong> bénévoles du <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Montréal</strong>. Enfin, il remercie tous ses VIP ainsi que les nombreuses entreprises, fondations et personnes qui lui<br />

accor<strong>de</strong>nt leur soutien, notamment la Fondation Arte Musica, présidée par Pierre Bourgie.<br />

Le programme d’expositions internationales du <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> jouit <strong>de</strong> l’appui financier du<br />

fonds d’expositions <strong>de</strong> la Fondation du <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> et du fonds Paul G. Desmarais.<br />

CONTACTS MÉDIAS<br />

Sabrina Merceron ou Catherine Guex<br />

Relations publiques<br />

514‐285‐1600<br />

smerceron@mbamtl.org ou cguex@mbamtl.org<br />

Les représentations <strong>de</strong> plusieurs œuvres se trouvent sur le site web du <strong>Musée</strong> au mbam.qc.ca/media.<br />

Consignes à respecter : L'œuvre d'art doit être reproduite en entier sans recadrage, ni fond perdu, ni pliage,<br />

sans surimpression, ni autre modification d'aucune sorte, et la légen<strong>de</strong> ainsi que le crédit<br />

photo doivent accompagner l'œuvre.<br />

4


À propos du <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong><br />

Le <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> est l'un <strong><strong>de</strong>s</strong> musées les plus fréquentés au Canada. Annuellement, ses 600 000<br />

visiteurs peuvent visiter gratuitement sa collection encyclopédique unique au Canada et ses expositions temporaires<br />

originales, croisant les disciplines artistiques (<strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong>, musique, cinéma, mo<strong>de</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong>ign), mises en valeur par <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

scénographies atypiques. Il conçoit, produit et met en tournée en Europe et en Amérique plusieurs <strong>de</strong> ses expositions.<br />

Celles‐ci ont attiré, en 2009, 900 000 visiteurs à l’étranger et 575 000 à <strong>Montréal</strong>. Il est aussi l'un <strong><strong>de</strong>s</strong> plus importants<br />

éditeurs canadiens <strong>de</strong> livres d'art bilingues qui sont diffusés partout dans le mon<strong>de</strong>. Plus <strong>de</strong> 100 000 familles et écoliers<br />

participent chaque année à ses programmes éducatifs, culturels et communautaires. L'année 2011 marquera l'ouverture<br />

d'un quatrième pavillon, consacré exclusivement à l'art canadien et québécois, et d'une salle <strong>de</strong> concert intégrant une rare<br />

collection <strong>de</strong> vitraux Tiffany. Les riches collections du <strong>Musée</strong> seront en même temps redéployées dans ses trois autres<br />

pavillons dédiés aux cultures anciennes, à l'art européen et contemporain ainsi qu'aux <strong>arts</strong> décoratifs et au <strong><strong>de</strong>s</strong>ign. Enfin, le<br />

<strong>Musée</strong> intègre désormais la musique pour que ses visiteurs puissent découvrir autrement les <strong>arts</strong> visuels grâce à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

promena<strong><strong>de</strong>s</strong> musicales et autres activités inédites, organisées avec la nouvelle Fondation Arte Musica. Le <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>beaux</strong>‐<strong>arts</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> est un musée privé qui doit s'autofinancer à près <strong>de</strong> 50 % <strong>de</strong> son budget <strong>de</strong> fonctionnement annuel<br />

et à près <strong>de</strong> 100 % pour l'acquisition <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres <strong>de</strong> sa collection. En 2011 le <strong>Musée</strong> présentera <strong><strong>de</strong>s</strong> expositions sur la Chine<br />

et Jean‐Paul Gaultier,<br />

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