Dr Thomas Charpeaud - SFA
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La S%mula%on Magné%que Transcrânienne <br />
répétée (SMTr): une nouvelle piste <br />
thérapeu%que de l’alcoolodépendance <br />
<strong>Thomas</strong> CHARPEAUD <br />
A. Tremey, I. Jalenques, PM. Llorca, G. Brousse <br />
CHU de Clermont-‐Ferrand <br />
Réunion de la <strong>SFA</strong> <br />
Paris – le 23 mars 2012
La SImulaIon MagnéIque Transcrânienne répétée: <br />
une nouvelle technique thérapeuIque… <br />
• Technique non-‐invasive, développée dans les <br />
années 1980, dans un objecIf iniIal <br />
neurophysiologique (étude de l’excitabilité <br />
corIcale). <br />
• Repose sur le principe d’inducIon <br />
électromagnéIque de Faraday. <br />
• Le champ magnéIque produit par une bobine <br />
posée sur le scalp entraîne une dépolarisaIon <br />
membranaire des neurones du cortex sous-‐jacent. <br />
• Intérêts thérapeuIques potenIels principalement <br />
en psychiatrie dans les domaines des troubles de <br />
l’humeur et de la schizophrénie (hallucinaIons <br />
audiIves et symptômes négaIfs). <br />
Gross et al. Acta Psychiatr Scand 2007, Lam et al. Can J Psychiatry 2008, Aleman et al. J <br />
Clin Psychiatry 2007, Fitzgerald et al. Can J Psychiatry 2008. <br />
2
La SMTr en praIque courante… <br />
• UIlisaIon encore le plus souvent réservée <br />
aux centres universitaires, majoritairement <br />
dans le cadre de la recherche. <br />
• Technique de sImulaIon cérébrale <br />
pouvant se réaliser strictement en <br />
ambulatoire, et ne requérant aucune <br />
anesthésie. <br />
• Séances le plus souvent quoIdiennes, <br />
durant entre 10 et 30 min, selon les <br />
indicaIons et les protocoles de sImulaIon. <br />
• Tolérance clinique très favorable: <br />
• crises comiIales rares, <br />
• le plus souvent céphalées banales. <br />
(Rossi et al. Clin Neurophysiol 2009) <br />
• Difficultés persistantes concernant: <br />
• le repérage de la cible de sImulaIon <br />
(intérêt de la neuronavigaIon), (Fitzgerald et <br />
al. Neuropsychopharmacology 2009, <br />
Nauczyciel et al. Encéphale 2008), <br />
• l’opImisaIon et l’individualisaIon des <br />
paramètres de sImulaIon, <br />
• la reproducIbilité de la technique… <br />
PARAMÈTRES DE STIMULATION: <br />
La cible corIcale <br />
La fréquence de sImulaIon <br />
L’intensité de sImulaIon (en % du seuil moteur) <br />
Le train de sImulaIon: durée et nombre d’impulsions, <br />
durée et nombre des intervalles inter-‐trains… <br />
Le nombre et le rythme des séances, la nécessité de <br />
séances d’entreIen… <br />
3
Principales cibles thérapeuIques de la SMTr <br />
Cortex dorsolatéral préfrontal <br />
gauche: <br />
-‐ Dépression (HF) <br />
-‐ Symptômes déficitaires de la <br />
schizophrénie (HF) <br />
-‐ Troubles anxieux <br />
-‐ Addic%ons (HF) <br />
-‐ TCA (HF) <br />
Cortex dorsolatéral préfrontal <br />
droit: <br />
-‐ Dépression (BF) <br />
-‐ Manie (HF) <br />
-‐ Troubles anxieux (cas du PTSD – HF) <br />
-‐ Addic%ons (HF) <br />
-‐ Fibromyalgie <br />
Cortex temporo-‐pariétal <br />
gauche: <br />
-‐ Hallucina%ons audi%ves dans la <br />
schizophrénie (BF, HF, TB) <br />
Autres: <br />
-‐ TOC (cortex orbitofrontal, cortex <br />
moteur …) <br />
BF: Basse Fréquence, HF: Haute Fréquence, TB: Théta Burst, TOC: Trouble Obsessionnel <br />
compulsif, TCA: Troubles du comportement alimentaire, PTSD: Post-‐TraumaBc Stress <br />
Disorder. <br />
4
HYPOTHÈSES CONCERNANT LE MÉCANISME <br />
D’ACTION DE LA SMTR DANS LE TRAITEMENT <br />
DES MALADIES ADDICTIVES <br />
1. L’HYPOTHÈSE DOPAMINERGIQUE <br />
2. ACTION DE LA SMTr ET EXCITABILITÉ CORTICALE <br />
3. ACTION DE LA SMTr ET COMPORTEMENT DE RECHERCHE DE <br />
SUBSTANCE <br />
Feil et al. Neuroscience and Biobehavioral Reviews 2010. <br />
5
1. Hypothèse dopaminergique <br />
• AddicIons = maladies chroniques caractérisées par une <br />
perte de contrôle du comportement de recherche de <br />
substance et le désir compulsif des effets de la substance <br />
en dépit de ses conséquences négaIves (Hyman et al. Nat <br />
Rev Neuroscience 2001) <br />
• Les recherches neurobiologiques melent en avant la <br />
corrélaIon entre: <br />
– Une augmentaIon de l’acIvité neuronale des circuits <br />
mésocorIcolimbiques <br />
– Et un accroissement de l’effet du produit (rewarding). <br />
• Les substances addicIves entraînent par différents moyens <br />
une augmentaIon de la libéraIon de dopamine au niveau <br />
du circuit mésocorIcolimbique. <br />
6
Le système de la récompense <br />
• ProjecIons dopaminergiques de l’aire <br />
tegmentale venrale, vers: <br />
– Des structures limbiques: noyau <br />
accumbens, a m y g d a l e e t <br />
hippocampe, <br />
– Des structures corIcales: cortex <br />
préfrontal et cortex cingulaire <br />
antérieur. <br />
• Les consommaIons chroniques de <br />
substance sont à l’origine de <br />
mécanismes neuroadaptaIfs, se <br />
traduisant par une hyperréacIvité de <br />
la transmission dopaminergique. <br />
Feil e t a l . N e u r o s c i e n c e a n d <br />
Biobehavioral Reviews 2010. <br />
7
Dopamine et addicIons <br />
Prise <br />
aigüe <br />
• Accroissement de l’acIvité <br />
dopaminergique <br />
Sevrage <br />
• Décroissance de l’acIvité dopaminergique <br />
• AugmentaIon du craving <br />
• AugmentaIon du risque de rechute <br />
Diana et al. Eur J Neurosci 1999 <br />
8
AcIon de la SMTr sur la libéraIon de <br />
dopamine sous-‐corIcale <br />
• Études en neuroimagerie foncIonnelle: <br />
=> SImulaIon du CDLPF => LibéraIon dopamine au niveau du noyau caudé <br />
(Strafella et al. The J of Neurosci 2001) <br />
• Chez les sujets sevrés en substance: <br />
• la SMTr pourrait « mimer » l’acIon du produit sur le système de la récompense, <br />
en augmentant la libéraIon de dopamine au niveau des structures sous corIcales, <br />
• Pourrait abouBr à une réducBon du craving à la substance et à un mainBen de <br />
l’absBnence… <br />
9
2. SMTr et excitabilité corIcale <br />
• L’excitabilité corIcale correspond à la réacBvité du cortex à une sImulaIon magnéIque. La <br />
SMT permet de déterminer différents paramètres dont le seuil moteur, ou énergie minimale <br />
nécessaire à la créaIon d’un PotenIel Évoqué Moteur (PEM), explorant ainsi l’excitabilité du <br />
cortex. <br />
• La SMTr crée à parIr du site de sImulaIon un potenIel d’acIon, acIvateur ou inhibiteur (par <br />
l’intermédiaire des interneurones) qui se propage aux structures sous corIcales sous <br />
jacentes. <br />
• La SMTr permet de moduler les altéraIons de l’excitabilité corIcale, liées à des processus <br />
pathologiques (dépression, schizophrénie, addicIons…). <br />
• Sur le plan neurobiochimique, l’excitabilité corIcale est le reflet de la balance des <br />
mécanismes excitateurs (glutamate) et inhibiteurs (GABA). <br />
Pour des fréquences de stimulation comprises<br />
entre 1 et 20 Hz, la SMTr peut avoir un effet:<br />
• Inhibiteur (1 Hz)<br />
• Ou activateur (> 5 Hz).<br />
Système <br />
GABAergique <br />
INHIBITEUR <br />
Barr et al. Curr <strong>Dr</strong>ug Abuse Reviews 2008 <br />
Système <br />
Glutamatergique <br />
EXCITATEUR <br />
10
2. Excitabilité corIcale et addicIons <br />
• Les modificaIons d’excitabilité corIcale liées aux uIlisaIons de drogues <br />
sont: <br />
– Le reflet de l’acIon de ces produits sur le cortex moteur, mais ne permelent <br />
pas d’expliquer en totalité la physiopathologie des troubles, notamment leurs <br />
acIons sur les autres régions cérébrales, <br />
– Peuvent varier selon que la prise de produit est aigüe, chronique ou après une <br />
période de sevrage. <br />
• A Itre d’exemple, pour la cocaïne: <br />
– DiminuIon du seuil moteur en cas de prise aigüe <br />
⇒ Balance GABA/Glutamate déséquilibrée en faveur du Glutamate <br />
– AugmentaIon du seuil moteur chez les paIents dépendants <br />
⇒ Balance GABA/Glutamate déséquilibrée en faveur du GABA (traduit un <br />
mécanisme neuroadaptaBf compensatoire) <br />
– Persistance de l’inhibiIon du système glutamatergique chez les anciens <br />
cocaïnomanes. <br />
Feil et al. Neuroscience and Biobehavioral Reviews 2010, Boutros et al. Biol <br />
Psychiatry 2001. <br />
11
Excitabilité cor%cale et prise aigüe <br />
d’alcool <br />
• La prise aigüe d’alcool <br />
réduit l’excitabilité corIcale <br />
du cortex préfrontal <br />
(Kahkonen et al. <br />
Neuropsychopharmacol. <br />
2003). <br />
GABA <br />
Glutamate <br />
12
Excitabilité cor%cale et prise chronique <br />
d’alcool <br />
• Mécanismes encore parIellement connus. <br />
• Mise en jeu d’un mécanisme neuroadaptaIf. <br />
• ModificaIon de la transmission <br />
glutamatergique. <br />
(Conte et al. J Clin Neurophysiology 2008, Feil et <br />
al. Neuroscience and Biobehavioral Reviews <br />
2010) <br />
GABA <br />
Glutamate <br />
(De Witte Add Behaviors 2004)<br />
13
3. SMTr et comportement de recherche <br />
de substance (craving) <br />
• Craving: Envie extrême de consommer et de ressen%r les effets <br />
du produit poussant l’individu à sa recherche. (Skinner et al. <br />
Neurosci and Biobehavioral Reviews 2010) <br />
• Études neuropsychologiques et en imagerie foncIonnelle: <br />
=>ImplicaIon du cortex préfrontal dans le processus de décision <br />
du comportement de recherche de substance. (Lubman et al. <br />
AddicIon 2004, Wilson et al. Nat Neurosci 2004) <br />
• La SMTr du cortex préfrontal pourrait permelre une facilitaIon <br />
du contrôle inhibiteur du comportement de recherche de <br />
substance, et ainsi favoriser l’absInence… (Feil et al. Neurosci <br />
and Biobehavioral Reviews 2010) <br />
14
• Cas clinique d’une femme de 48 ans: <br />
– Alcoolodépendance ancienne sans autre comorbidité addicIve ou <br />
psychiatrique. <br />
– ConsommaIons d’alcool massives épisodiques, suivies de périodes +/-‐ <br />
longues d’absInence. <br />
– Antécédent de traitement par disulfirame, acamprosate, naltrexone et <br />
thérapie de prévenIon de la rechute (TCC). <br />
• SMTr 1Hz, sur le cortex frontal médial, à 50% du seuil de la machine, 5 <br />
séances par semaine pendant 3 semaines. <br />
• Mesure du craving à l’alcool par VAS <br />
• Mesure de l’absInence par dosage sanguin <br />
• Comparaison des acIvités EEG (LORETA EEG): <br />
– Entre une base de données de sujets sains (Brain Research Laboratories of <br />
New york University) <br />
– Avant et après le traitement par SMTr. et après la rechute. <br />
15
Résultats <br />
• DiminuIon du craving de 9/10 à <br />
1/10 après 6 jours de traitement, <br />
avec mesures de l’alcoolémie <br />
négaIves. <br />
• AssociaIon craving et acIvité EEG <br />
β + connecIvité entre CCA et CCP. <br />
• L’inducIon du craving entraîne <br />
une acIvaIon du CCA, du CCP, et <br />
du noyau accumbens en IRMf. <br />
• L a SMTr f a i t disparaître <br />
l’hyperacIvaIon de ces zones. <br />
• Après la rechute, le niveau <br />
d’acIvaIon en IRMf de ces zones <br />
revient à l’état basal. <br />
Suggère: <br />
• un mécanisme physiopathologique du craving <br />
• un mécanisme d’acIon de la SMTr sur le craving à l’alcool. <br />
16
Au total… <br />
• Hypothèses neurobiologiques en faveur d’un mécanisme d’acIon de la SMTr pour <br />
traiter les addicIons. <br />
• Qu’en est-‐il en praIque <br />
– Efficacité <br />
– Tolérance <br />
– Paramètres de sImulaIon <br />
• Les études dans le domaine des addicIons sont encore peu nombreuses. Elles <br />
s’intéressent essenIellement à la dimension craving. Les produits étudiés sont: <br />
– La cocaïne (PoliI et al. The Am J on AddicIon 2008, Camprodon et al. <strong>Dr</strong>ug and <br />
Alcohol Dependance 2007) <br />
– La nicoIne (Johann et al. Psy Prax 2003, Amiaz et al. AddicIon 2009, Rose et al. Biol <br />
Psychiatry 2011) <br />
– L’alcool (Mishra et al. AddicIon 2010, Herremans et al. <strong>Dr</strong>ug and Alcohol <br />
Dependance 2011, Höppner et al. The World J of Bio Psy 2011) <br />
– La nourriture (Uher et al. Biol Psy 2005, Claudino et al. Psycho Med 2011, Barth et <br />
al. FronIers in Psy 2011…) <br />
17
EFFICACITÉ DE LA SMTR DANS LE <br />
TRAITEMENT DU CRAVING À L’ALCOOL: <br />
REVUE DE LA LITTÉRATURE RÉCENTE <br />
18
SMTr et craving à l’alcool <br />
Efficacy of repe%%ve transcranial magne%c s%mula%on in alcohol <br />
dependence: a sham-‐controlled studyBiswa R. Mishra 2 , S. Haque <br />
Nizamie 1,2,* , Basudeb Das 2 , Samir K. Praharaj 2 <br />
Addic%onVolume 105, Issue 1, pages 49–<br />
55, January 2010 <br />
• 3 études randomisées vs placebo. <br />
• ObjecIf: évaluer l’efficacité de la SMTr sur <br />
le craving à l’alcool, chez des paIents après <br />
un sevrage physique. <br />
• Haute fréquence sur le cortex DLPF droit <br />
ou gauche. <br />
• Mesure craving par quesIonnaires <br />
spécifiques (OCDS, ACQ-‐NOW, GCI). <br />
19
• Pas d’aveugle, randomisaIon, vs <br />
placebo, groupes parallèles. <br />
• 19 paIentes alcoolodépendantes <br />
après sevrage physique. <br />
• SMTr 20 Hz cortex DLPF gauche, <br />
90% RMT, 10 séances; vs bobine <br />
placebo à 45° sur le muscle <br />
temporal gauche. <br />
• Absence de différence <br />
significaIve des scores de craving <br />
(OCDS) et de dépression (BDI et <br />
HDRS). <br />
• Tolérance excellente. <br />
20
Absence de différence significaIve des scores à <br />
l’OCDS: <br />
• Imméditement après la séance <br />
• Et dans les 3 jours qui suivent (samedi, <br />
dimanche en permission, et lundi après le <br />
retour de permission). <br />
• Simple aveugle, <br />
randomisaIon, vs placebo, <br />
groupes parallèles. <br />
• 31 paIents <br />
alcoolodépendants <br />
hospitalisés, après sevrage <br />
physique. <br />
• SMTr 20 Hz cortex DLPF <br />
droit, avec repérage <br />
neuronavigué, 1 séance <br />
unique le vendredi avant <br />
une permission, 110% RMT, <br />
10 séances; vs bobine <br />
placebo à 90°. <br />
21
1 seule étude favorable: <br />
Mishra et al. AddicIon 2010 <br />
• Simple aveugle, randomisaIon, vs placebo, groupes <br />
parallèles. <br />
• 45 paIents alcoolodépendants après sevrage physique. <br />
• SMTr 10 Hz cortexDLPF droit, 110% RMT, 10 séances; <br />
vs placebo « vrai ». <br />
• DiminuIon significaIve des scores à l’ACQ-‐NOW et GCI <br />
(p
Limites actuelles <br />
• Comparables aux quesIons non encore résolues dans les domaines <br />
des troubles de l’humeur et de la schizophrénie: <br />
– LocalisaIon de la cible et intérêt de la neuronavigaIon , (Fitzgerald et <br />
al. Neuropsychopharmacology 2009, Nauczyciel et al. Encéphale 2008), <br />
– OpImisaIon voire individualisaIon des paramètres de sImulaIon, et <br />
reproducIbilité de la technique, <br />
– CondiIon du placebo (vraie bobine placebo ou bobine acIve à 90°). <br />
• Spécifiques à la quesIon des addicIons: <br />
– Nombre limité d’études et de paIents inclus, <br />
– Méthodologie des études limitée, <br />
– Paramètres de sImulaIon (cortex DLPF droit ou gauche) <br />
– QuesIon de la durée du traitement, de l’intérêt de séances de <br />
mainIen, <br />
– Comparaison aux autres thérapeuIques disponibles. <br />
23
Conclusion <br />
• Arguments neurobiologiques en faveur d’une acIon de <br />
la SMTr pour réduire le craving des paIents <br />
alcoolodépendants. <br />
• Mais les données d’efficacité dans le craving à l’alcool <br />
sont limitées. <br />
• Tolérance excellente de la technique. <br />
• Nécessité de répliquer les études avec une <br />
méthodologie fiable. <br />
• Si la SMTr ne peut être présentée aujourd’hui comme <br />
un mode de traitement de l’alcoolodépendance, elle <br />
représente une avancée certaine pour comprendre les <br />
mécanismes neurobiologiques des addicIons. <br />
24
MERCI DE VOTRE ATTENTION <br />
25