Canne verticale casting Tenryu BCV 6.0 MH - Le Pecheur de France

ESSAI
MATÉRIEL
Quand on
pense pêche
en verticale, on
pense souvent
canne spinning.
Pourtant, les
cannes casting
ont également
un rôle à jouer
du fait de leurs
qualités
intrinsèques,
qualités encore
maximisées
avec la canne
Tenryu
Injection BCV
6.0 MH.
LOÏC CORROYER/PDF
Canne verticale casting
Tenryu BCV 6.0 MH
DOC FABRICANT
L ES PLUS
L ES MOINS
FICHE TECHNIQUE
Quand on observe des
pêcheurs en verticale,
dans 99 % des cas, ils
opèrent avec une canne spinning
et un moulinet à tambour
fixe. Les 1 % restant ont opté
pour le casting et quand on les
interroge sur leur choix, aucun
ne souhaite revenir en arrière. Le
casting en verticale, c’est donc
une question de goût, mais fautil
encore disposer de la bonne
canne et sur le marché les modèles
ne sont pas légion. C’est
dans cette optique qu’a été imaginée
la Tenryu BCV 6.0 MH.
Car, quand on y réfléchit, la stratégie
n’a que du bon puisqu’avec
une canne casting, la ligne est
directement en contact avec le
blank, ce qui offre que des avantages
quand il faut être capable
de détecter la moindre touche, y
compris les plus subtiles comme
sait si bien le faire le sandre.
Sensibilité et équilibre
La canne BCV 6.0 a été spécialement
conçue pour la pêche en
verticale. Elle possède une action
de pointe marquée indispensable
pour cette technique
de pêche. Son blank est directement
inspiré de la version spinning
SPV 6.0 MH, canne verticalière
qui a déjà largement fait
ses preuves. Cette nouvelle
Tenryu casting est un modèle
monobrin d’une longueur
d’1,83 m pour une puissance de
10 à 28 g (ligne de 10 à 22 lbs).
Elle est équipée d’un portemoulinet
ASC. Ce dernier a été
spécialement sélectionné en
version compacte (rear grip réduit)
pour que le pêcheur puisse
placer son index contre le blank
et profiter de la sensibilité extraordinaire
de la canne. Cela
permet en plus de donner à
l’ensemble un bon équilibre.
Tactile et puissante
Comme tous les modèles de la
gamme Injection, la BCV 6.0 MH
est équipée d’anneaux Fuji au
nombre de 8, dont deux bipattes
pour les premiers. Ces derniers
permettent de coller au plus près
du blank et d’améliorer encore
la sensibilité de la canne et de la
rendre très tactile. Elle dispose
également d’une très bonne réserve
de puissance à même de
maîtriser les gros percidés et
autres brochets.
Au final, cette canne est une
vraie réussite et l’association
avec un moulinet à tambour
tournant est très intéressante
notamment pour la gestion de
la hauteur de nage du leurre
puisque pour reprendre contact
avec le fond, il suffit d’appuyer
sur le cliquet situé à l’arrière du
moulinet.
■
Loïc Corroyer

ESSAI
Le Shimano
Vanquish C3000
MATÉRIEL
Un beau moulinet ne laisse jamais indifférent.
Le Shimano C3000 Vanquish est un très beau
moulinet! Et question efficacité, il assure…
Inutile de chercher les détours,
le Shimano Vanquish
m’a tout de suite séduit.
Comme son nom l’indique il est
signifie vaincre en anglais. Mais
ce que l’on remarque en premier
lieu, c’est la sobriété de son design.
Il est pur avec des lignes
sans fausse note. Les coloris
naturels s’assemblent comme
pour une création d’orfèvrerie :
aluminium, magnésium, titane,
CI4. Des mots qui réchauffent !
Ce moulinet est aussi beau que
racé. Je n’étais pas à l’Efftex
2012, mais si j’avais eu à voter,
j’aurais sans aucun doute, moi
aussi, fait le choix de la majorité
pour l’élection du meilleur moulinet
à tambour fixe qui a plébiscité
le Shimano Vanquish.
FICHE TECHNIQUE
-
Un poids plume
Abordons d’entrée le poids,
parce que c’est, entre autres, ici
que le Vanquish fait la différence.
Grâce aux matériaux qui
le composent le modèle C3000
et pas mouillé! Ceci le classe en
tête des moulinets de sa catégorie
pour la légèreté. Il se
permet même de mettre au pas-
grand frère très haut de gamme,
le Stella FE 3000. Il bénéficie des
toutes dernières innovations japonaises.
Le CI4 est déjà connu
pour sa robustesse et sa rigidité.
Le bâti du Vanquish est en CI4+
qui ajoute aux dires du construc-
dité:
résistant que le CI4, grâce à un
bâti plus rigide les composants
C’est également grâce au
CI4+ que le rotor s’allège
Quant à la bobine en aluminium
avec lèvre en titane, elle passe
plus légère et résistante. Tout est
quish!
Se faire oublier
Ah, si j’oubliais: le bâti en magnésium
permet une utilisation mer
sans corrosion. Mes essais n’ont
toutefois jusqu’à ce jour
concerné que l’eau douce. Quant
L ES PLUS
L ES MOINS
-
-
-
au nombre de roulements qui est
souvent un critère de choix pour
beaucoup d’adeptes, il y en a
douze, soit deux de moins
que le grand frère déjà cité.
Sur le terrain, ce qui importe
beaucoup, c’est la récupération,
sa puissance et sa fluidité. C’est
là qu’intervient une autre trouvaille
Shimano, le X ship. Si j’ai
bien compris, il s’agit d’un système
d’engrenages qui améliore
énormément la transmission de
la puissance et offre une souplesse
extrême avec moins de
pression à la rotation. Moi, ce
que j’ai remarqué, c’est que
pour mouliner, il n’y a pas besoin
d’être un fort des halles!
Là, question confort, c’est top.
Et à vide ou avec un poisson au
bout l’effort est le même. Je dis
toujours qu’un bon moulinet doit
se faire oublier en action de
pêche et répondre présent à la
moindre sollicitation. Avec le
Vanquish, je suis comblé!
Mon avis
Je ne vais pas vous compter mes
C’est là que le Vanquish se sent
le mieux ! J’ai apprécié son
confort et son extrême régularité,
la puissance de son travail,
la réaction instantanée et sans
à-coup de son frein micrométrique,
la précision de l’enroulement
de la tresse sur la bobine,
la prise en main de la manivelle…
Il frise les qualités du Stella. Que
■
Marc Antoine

ESSAI
MATÉRIEL
Tresse Sufix Gravity
Une tresse particulière ! Effectivement, si la densité des tresses habituellement est sensiblement
égale à celle de l’eau, la Gravity est bien plus lourde ! Et cela ne manque pas d’avantages !
DOC FABRICANT
L ES PLUS
L ES MOINS
FICHE TECHNIQUE
Il est bien rare que l’on se
soucie de la densité d’une
tresse ! Eh bien, c’est un tort !
S’il n’est pas logique de pêcher
au popper avec une tresse qui
potentiellement coule, il n’est
pas plus cohérent de pratiquer
la tirette ou une autre technique
moderne avec une tresse flottante.
Logiquement, le lest ou le
leurre descendront, mais le caractère
rectiligne de la tresse ne
sera pas parfait et le contact
avec le leurre loin d’être direct.
Un contact plus serré
Effectivement, on se soucie bien
peu de la densité et du comportement
de la tresse, jusqu’au
jour où l’on essaie une Sufix
Gravity et là on découvre
quelque chose que l’on adopte
tout de suite, car on apprécie
très rapidement ses qualités.
Coulant assez vite, c’est-à-dire
à peu près comme un fil en fluorocarbone
pur, elle assure une
rectitude de la descente du
leurre ou du montage assez saisissante.
Réalisez un lancer à
courte distance dans de l’eau
claire dévoile rapidement cet
avantage et on se rend compte
que c’est la tresse idéale pour
les pêches fines comme le drop
shot. On parlera également de
cette tresse sûrement dans les
mois à venir pour la pêche à
l’anglaise. En coulant, la ligne
est soustraite de la traction du
vent. L’avantage est immense
comme on peut l’imaginer et
trouvera un petit plus pour ses
utilisations spécifiques.
Deux fibres associées
La réalisation de cette nouveauté
Sufix est basée sur un
concept inédit qui conjugue 2
fibres de Gore Performance et 2
autres en Ultra Hight Module
PE. En fait, le Gore étant d’une
densité bien supérieure à l’eau,
la tresse ainsi coule naturellement.
On pourrait croire que la
résistance linéaire est bien
moindre qu’avec une tresse
classique, il n’en est rien et l’on
se rend compte que la nouer
est aisé et la résistance au frottement
n’est nullement altérée
par cette spécificité.
En pêche, on ne s’aperçoit
pas du changement de matière
et les lancers sont longs et
faciles. Il n’y a pas de différence
avec une autre Sufix. La tresse
ne possède pas de mémoire et
peut donc être utilisée très facilement.
La création de cette
tresse possédant une haute
densité permet donc bien des
utilisations. On remarquera que
si l’avantage est intéressant en
eau douce sur des pêches fines,
on comprendra également que
cette nouveauté peut être utilisée
en mer avec autant de
points forts. En tout cas, on ne
se privera pas de la découvrir
sans attendre !
■
Christophe Barla