Fiche de présentation (848ko, .pdf)

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L’Orchestre Philharmonique de Nice au Forum Nice Nord
Tout public - Mercredi 24 février
Public scolaire - Jeudi 25, vendredi 26 février à 10 h et 15 h
Mardi 2 mars à 10 h et à 15 h
Pinocchio
« Pinocchio’s Adventures in Funland »
Michael Gandolfi - Création française
QUI EST PINOCCHIO
« Il nous est naturel de penser que Pinocchio a toujours existé, on ne s’imagine
pas en effet un monde sans Pinocchio », c’est ce qu’écrivait, en
1981, Italo Calvino pour les 100 ans de la création de ce petit personnage.
Cette marionnette hors du temps est le héros d’un conte de fées moderne.
L’œuvre a été écrite au XIXe par un journaliste et écrivain italien, originaire
de Florence, Carlo Collodi, qui a développé dans cette histoire les vertus morales
de la petite bourgeoisie de la fin du siècle en Italie. Collodi définissait
cette œuvre pétrie d’humour et de rire comme une « gaminerie ». D’abord
paru en feuilleton dans un hebdomadaire pour enfants Il Giornale per i bambini,
Pinocchio ouvre à son auteur des horizons nouveaux qui le conduisent à
écrire d’autres livres pour enfants et dépoussière ainsi la narration à but éducatif.
Pinocchio a bien failli être pendu à un arbre par des brigands, mais les
jeunes lecteurs en avaient décidé autrement et ont exigé une suite plus heureuse.
Ils ont ainsi obligé Collodi, qui avait la réputation d’un naturel plutôt
paresseux, à se remettre au travail et à terminer sa besogne… bien des épisodes
plus tard !
De nombreuses versions ont été tirées de ce conte, aussi bien littéraires que
théâtrales ou chorégraphiques. Pinocchio a inspiré des versions télévisées, le
cinéma et la bande dessinée, ainsi que des chansons et des contes musicaux.
QUI EST MICHAEL GANDOLFI
Michael Gandolfi est un compositeur
américain né en 1956 dans une famille
où ses sœurs aînées étaient des
pianistes classiques accomplies. Il a
commencé ses études musicales par
la guitare et l’improvisation avant
d’intégrer de prestigieuses écoles de
musique. Il a été, notamment, l’élève
de Leonard Bernstein. Il est actuellement
professeur de composition, s’intéresse
à tous les mouvements musicaux
de son époque, et les découvertes scientifiques l’inspirent. La musique
de Michael Gandolfi contient toujours des accents de jazz, de blues et de
rock. Ecrire de la musique pour les enfants est aussi un de ses plaisirs et il y
consacre beaucoup de son temps.
Orchestre
Philharmonique
de Nice
Violon
Violoncelle
Flûte
Clarinette
Piano
Percussions
Récitante
Isabelle Bourgeais
Direction
Sergio Monterisi

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L’histoire de Pinocchio
INTRODUCTION
Texte de Dana Bonstrom
1 - MES ENFANTS !
Et vous tous qui vous rappelez votre enfance!
Je voudrais vous raconter l’histoire
D’une drôle de marionnette.
Drôle, vous verrez,
Parce que le plus grand désir de cette marionnette
Etait de ne plus être une marionnette
Mais un véritable enfant, un vrai petit garçon !
Mais, comme il devait l’apprendre, et nous avec lui,
Le chemin qui sépare l’Espoir et la Réalisation
Est long, difficile et plein de surprises,
Même pour ceux qui n’ont pas la tête en bois !
Alors, par où commencer
Comme toutes les histoires, par ...
« Il était une fois… »
… Il était une fois, dans une vieille menuiserie,
le menuisier Geppetto. Il avait posé sur son établi
un morceau de bois pour faire un pied de table.
Une grosse buche que, vous ou moi,
Nous aurions pu mettre dans le feu de la cheminée
Par une froide soirée d’hiver.
Mais Geppetto avait d’autres projets
Car ce tronc n’était pas ordinaire,
Il était MAGIQUE !
Le tronc riait et gémissait, puis il rampait et geignait ;
Ce tronc si trapu était bien vivant !
Que faire d’un tronc pareil
Une marionnette ! Bien sûr !
Mais une marionnette si réelle que les gens diraient :
- C’est comme si cette marionnette était vivante!
Et vous savez quoi Elle l’était !
- Viens, tête de bois, au travail ! criait Geppetto.
2 - L’ATELIER DE GEPPETTO
Quand il prenait le tronc, le tronc fuyait,
S’il le chatouillait, le tronc riait,
Quand il le griffait avec ses instruments, il criait,
Il pleurait, semblait-il. Quel morceau de bois !
S’il le coupait, il le maudissait
Quand il le gravait, encore pire !
Il le ciselait et le modelait, le peignait et le grattait
jusqu’ à !...
- Qu’est-ce que j’entends C’est quoi Mon Dieu !
Et alors ça bat Un cœur Vivant
Et puis,
Dans un rire et une grimace, dans un saut et en un tour
La marionnette s’enfuit !
3 - LA FUGUE DE PINOCCHIO
La marionnette se mit à rire,
- Tu m’as attrapé ! Mais pas pour longtemps !
4 - L’HISTOIRE DE PINOCCHIO
Après toute cette excitation,
La chasse et les cabrioles, les coups et les cris,
La marionnette Pinocchio - c’était son nom -
Promit à Geppetto, d’être sage, honnête,
De devenir un bon garçon.
Il le promit. Il le dit. Mais le fit-il Le devint-il
Bien sûr que non !
Parce que cette marionnette,
Comme toutes les marionnettes,
Avait un tout petit cerveau, et pas de raison du tout !
Et plutôt que de choisir le sentier de la sagesse,
Elle choisit le chemin de l’aventure.
Un chemin que la conduisit
Chez un être extraordinaire,
Quelqu’un qui devint sa protectrice la plus ardente,
Son ange gardien.
Pinocchio appela cet être merveilleux
La Fée aux Cheveux d’Azur,
Parce que ses cheveux étaient
De l’azur le plus beau,
Azur comme le ciel le plus estival,
Ou la mer la plus douce,
Un azur que ni vous ni moi ne pouvons rêver.
Fermez vos yeux.… Pouvez-vous voir cette fée
5 - LA FEE AUX CHEVEUX D’AZUR
- Mais Pinocchio ! Dit la Fée bleue
Pourquoi es-tu venu ici
Pourquoi n’es-tu pas dans ta maison
Pourquoi n’es-tu pas à l’école
Qu’est-ce qui t’a emmené si loin
- Chère Madame, répondit Pinocchio,
Je vais essayer de vous expliquer.
Mon père, Geppetto, a vendu son manteau
pour m’acheter un beau cahier pour aller à l’école,
Mais j’ai vu l’affiche d’un spectacle de marionnettes
Alors j’ai vendu mon cahier
pour acheter un billet d’entrée.
Mais quand le maître des marionnettes m’a vu
Il a essayé de me jeter dans le feu,
Puis il m’a donné cinq pièces d’or pour se racheter.
Au retour, j’ai rencontré le Renard et le Chat,
Qui m’ont conseillé d’enterrer ces pièces
dans le Champs des Simplets, près de la Ville,
pour qu’elles se multiplient.
Mais quand je suis revenu pour voir ce miracle,
Les pièces d’or avaient disparu
Et j’étais attaqué par des assassins
Qui m’ont pendu à un arbre !
Et c’est à ce moment que vous m’avez sauvé,
Vous, La Fée aux Cheveux d’Azur.
Oh, chère Dame ! Il est trop dur d’être fait de bois !
Je veux être un vrai garçon !

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- D’accord Pinocchio, répondit la Fée bleue.
Mais promets-moi que, dès maintenant,
Tu vas te comporter en vrai garçon,
Et demain à la même heure,
C’est exactement ce que tu seras !
Pinocchio sautait de joie !
- Un vrai garçon ! Pas plus tard que demain !
Je le promets ! cria-t-il.
Pensez-vous qu’il tint sa promesse
Moi non plus.
Parce que cette petite tête de bois
Ne pouvait pas tenir une promesse,
Pas plus qu’une horloge sans aiguilles
Ne peut donner l’heure...
6 - PINOCCHIO ET LUMIGNON
Pinocchio chercha son meilleur ami
Pour lui dire qu’il allait devenir un vrai garçon.
Le meilleur de ses amis, c’était LUMIGNON!
Mais ce que Pinocchio ne savait pas,
Ou qu’il avait oublié,
C’est que celui qui est assez fou
pour chercher Lumignon est sûr
De trouver des problèmes.
En effet, Lumignon était le garçon
le plus impétueux, le plus malin, le plus sournois
Qu’on puisse rencontrer...
Il était presque Minuit
Quand Pinocchio trouva Lumignon
Accroupi sur le trottoir
Les yeux ouverts, aux aguets,
Scrutant la nuit
- J’attends le coche, dit Lumignon,
Le coche pour le Pays des Joujoux , tu viens
- Le Pays des Joujoux demanda Pinocchio.
- Le Pays des Joujoux ! dit Lumignon.
Le Pays des Joujoux ! Pas d’école, pas de profs,
Pas d’églises, pas de sermon,
Rien d’autre à faire
Que de jouer à nos jeux, dit-il.
Pas de limites, pas de règles,
Surtout pas de râleurs qui te disent toujours
« As-tu fait ton lit »
Qu’est-ce que tu en dis
Tu viendras
Pauvre Pinocchio !
La Fée aux Cheveux d’Azur lui promettait la VIE !
Lumignon lui promettait le PLAISIR !
Qu’est-ce qu’il devait faire
Les deux amis étaient là sur la route :
Lumignon vantait les louanges
Du Pays des Joujoux
Et toutes les raisons d’y aller.
Pinocchio se souvenait
De sa promesse à la Fée aux Cheveux d’Azur
Et de toutes les bonnes raisons pour rester.
7 - LE COCHE POUR LE PAYS DES JOUJOUX
Le temps passa, minuit arriva.
Puis sortant de l’obscurité, une ombre parut.
Les oiseaux se turent,
L’ombre courut comme si elle voulait s’enfuir.
Une voix chuchota :
- Hé vous ! Montez vite !
Et Lumignon sourit,
- C’est lui, mon copain ! dit-il.
8 - LE VOYAGE POUR LE PAYS DES JOUJOUX
C’était une voiture !
Un coche tiré par des ânes :
Il y avait un cocher et beaucoup d’enfants !
Quand il s’est arrêté devant les enfants,
Lumignon gloussa de joie
Et improvisa quelques pas de danse
- Prochain arrêt : le Pays des Joujoux !
Allez, viens ! C’est ta dernière chance !
Lumignon, comme l’éclair, monta sur le coche,
Mais Pinocchio hésitait au bord de la route.
- Alors mon enfant, viens-tu cria le cocher,
Non Tant pis pour toi !
Et comme la voiture partait,
Pinocchio, avant de savoir ce qu’il faisait,
Fit un grand saut et retomba sur l’un des ânes,
Il rejoignit les autres enfants
Sur la route pour le Pays des Joujoux !
Le coche roulait, le cocher fouettait ses ânes
Et les enfants riaient, chantaient et faisaient la fête !
Pas Pinocchio : il se tenait à l’écart,
Enfermé dans ses tristes pensées.
Il pensait à ses promesses,
Il pensait à la Fée aux Cheveux d’Azur...
Mais bientôt, il oublia tout
Et ses pensées furent toutes pour le Pays des Joujoux.
Il en oublia son amie la Fée Bleue.
Pinocchio commença à entendre un son merveilleux
Et vit d’étranges lumières au loin.
Les enfants s’apaisèrent, les ânes aussi,
Tandis que le coche courait vers les lumières
Visibles derrière la colline.
9 - LE PAYS DES JOUJOUX
- Prenez des risques ! Tentez la fortune !
Vite ! Vite ! Venez vite !
Laissez vos soucis ! Oubliez vos problèmes
!
N’hésitez plus, entrez ! Entrez !
Que le plaisir commence !
Bienvenue au Pays des Joujoux,...
Mon petit ami ! Amuse-toi,
Amuse-toi
Tant que tu peux !

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10 - LA TERRE DES ÂNES
Pinocchio et Lumignon
Etaient heureux comme aucun enfant
N’aurait jamais pu espérer l’être.
Du jour à la nuit, et jour après jour,
Et mois après mois, ils ne pensaient qu’à s’amuser..
Jusqu’au jour où,
Alors que les deux enfants jouaient,
Pinocchio se mit à rire…
Et Lumignon se mit à BRAIRE !
11 - LE COCHER REVIENT
Pinocchio et Lumignon riaient
Ou ils se mettaient à braire.
Ils avaient découvert
Avec stupéfaction ce qui leur arrivait !
Un jour, on frappa fortement à la porte.
- Ouvrez ! dit une voix dehors.
- Hii-Haan ! dit Pinocchio.
- Ouvrez ! répéta la voix.
- Hiiiiii-Haaannnnnn ! dit Lumignon.
- Alors c’est moi qui vais ouvrir !
Cria la voix une dernière fois.
Puis dans un fracas de tonnerre
La porte s’ouvrit
Et les enfants virent le COCHER !
Ce triste sire !
Sa figure devint toute rouge
Quand il commença à hurler :
- Vous voyez ce qui arrive
A des enfants comme vous
Que des jeux et pas de travail
Tout ça, c’est fini !
Dorénavant et pour toujours
Au travail et pas de jeux !
Allez, on y va, je n’ai pas de temps à perdre, moi !
Le cocher traîna les deux pauvres garçons…
Il les avait attrapés très fort
par leurs longues oreilles d’âne.
Pinocchio comprit et Lumignon apprit
Que Le Pays des Joujoux était un endroit horrible
Où grandissaient des ânes méchants.
Malheureusement cette récente découverte
Etait maintenant très inutile pour eux
Car le cocher les emmena au marché :
Il vendit le meilleur ami de Pinocchio à un fermier,
Et le meilleur ami de Lumignon au CIRQUE !
12 - LE CIRQUE
- Mesdames et Messieurs !
Votre présence est la bienvenue,
Et à votre demande :
Pour la première fois sur les scènes du monde entier
Du jamais vu, du tout neuf,
Du tout beau !
Un grand saut ! A travers un cercle
De feu et de flammes,
Il sautera jusqu’au ciel, et plus haut encore !
Alors, pas d’hésitations, n’attendons pas davantage :
J’ai le plaisir de vous présenter un artiste unique !
Mesdames et Messieurs, le voici :
PINOCCHIO !
13 - LA PLAINTE DE PINOCCHIO
Pauvre Pinocchio !
Il avait couru vers le cercle de feu
Et sauté à travers les flammes,
Mais en trébuchant, il était tombé,
Et en se relevant, il boitait.
Et comme tout le monde le sait,
Un âne boiteux est inutile au cirque.
Pauvre Pinocchio !
S’il avait écouté le conseil de la Fée
Il serait maintenant un vrai garçon !
Il savait qu’il avait perdu sa seule chance
D’être heureux !
Pauvre Pinocchio !
On l’emmena encore
Vers un autre terrible destin…Il criait
- Je serai sage ! Je serai sage !
Mais il était déjà enfermé dans la cage
Qui le ramenait au marché
Et on le vendit encore une fois !
On le vendit à un homme
Qui, de cet âne boiteux,
Ne voulait que la peau !
Car cet homme faisait des tambours,
Et il avait besoin d’une peau d’âne
Pour en fabriquer un.
14 - LA NOYADE DE PINOCCHIO
L’homme conduisit son âne
En haut d’une falaise
En disant :
- J’espère que tu conviendras avec moi
Que la noyade est la meilleure solution
Si l’on veut être gentil avec toi
Et pas trop cruel.
En disant ces mots
Le fabricant de tambours
Tira la corde attachée au cou de Pinocchio
Et Poussa le petit âne boiteux
Du haut du rocher
Pour qu’il s’écrase dans la mer !
Pinocchio tomba et s’enfonça dans la mer,
Toujours plus au fond, Il faisait toujours plus sombre
Toujours plus froid, au fond, au fond de la mer.
Pinocchio s’enfonçait dans le noir.
Jusqu’à ce que la seule lumière qu’il aperçut
Fut la lumière des yeux
D’un curieux poisson.

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En haut, sous la douce chaleur du soleil
Le fabricant de tambours était assis sur le rocher,
Et balançait la corde dans l’eau,
Comme un pêcheur qui attend le poisson.
Après une heure, il tira la corde,
En croyant tirer sur son âne, prêt à être écorché.
Il fut très surpris, quand à la fin de ses efforts,
A l’extrémité de la corde, au lieu d’un âne,
Du fond de la mer
Sortit une étrange petite marionnette!
15 - LE RETOUR DE PINOCCHIO
- Qui est-tu
cria l’homme du haut de son rocher.
- C’est moi, Pinocchio !
répondit la marionnette qui flottait sur l’eau
- Où est mon âne dit le fabricant de tambours
- Le poisson l’a mangé ! répondit Pinocchio,
Je suis tout ce qu’il en reste !
- Où t’en vas-tu Dit l’homme.
Ce fut alors que Pinocchio s’aperçut
Que la marée avait commencé à baisser.
Il flottait comme le liège sur les vagues
Et s’éloignait de plus en plus du rivage.
- Où t’en vas-tu cria encore l’homme
Pinocchio n’était plus qu’un tout petit point
Sur la mer infinie.
- Je ne sais pas du tout ! répondit Pinocchio
D’une voix très lointaine.
- Mais je suis sûr d’une chose :
Quand j’arriverai n’importe où,
Je chercherai la Fée aux Cheveux d’Azur !
Et quand je l’aurai trouvée, je chercherai mon père !
Et quand je les aurai trouvés tous les deux
Je serai BON,
Je serai SAGE,
Je serai HONNETE !
Et un jour
Je deviendrai un VRAI GARÇON !
… Et c’est exactement ce qu’il fit !
A propos de Pinocchio
Les marionnettes n’amusent que les enfants et
les gens d’esprit. (George Sand)
Une marionnette fait beaucoup de galipettes !
Deux marionnettes ont de drôles de têtes !
Trois marionnettes font la fête !
Chanson de Pinocchio
Quand on prie la bonne étoile,
La Fée Bleue secoue son voile
Et vient accorder
Ce qu’on a demandé.
Quand on prie de tout son cœur,
Il n’y a pas de faveur
Qui ne soit bientôt une réalité !...
Pinocchio, joli pantin
Pinocchio, Pinocchio,
Petit pantin
Joyeux bambin
Pourquoi es-tu si turbulent
Pourquoi cours-tu le nez au vent
Par tous les temps
Petit pantin
Joyeux bambin
Méfie-toi des méchants garçons
Regagne vite la maison
Sans discussion.
Petit pantin,
Joyeux bambin
Sais-tu que ton papa t’attend
Gepetto a bien du chagrin
Allons ! Reviens

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MARIONNETTES AUTOUR DU MONDE
Figurines de bois ou de chiffon, sacrées ou profanes, on les retrouve dans toutes les civilisations
et dans toutes les régions du monde : en Inde, en Asie, en Amérique du Sud, en Afrique.
Objet mobile, la marionnette n’a de réalité que celle qu’on lui prête, elle appartient au rêve dont le spectateur est
complice. On trouve les plus anciennes dans le théâtre d’ombres en Inde et en Chine. Elles sont à doigts, à tiges, à
fils, à baguettes ou fixées au bois de bois, plates, voire électroniques. On les voit à la télévision ou elles deviennent
Guignols de l’Info ou Bébête show. On les voit immenses et porteuses d’un message comme à Berlin.
Chine
Marionnettes du Vietnam
Ravana, Démon d’Indonésie
Le Théâtre de Guignol
Inde
Mexique
Venise
Berlin - anniversaire de la réunification 2009

A la découverte de l’orchestre
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La musique est un langage au même titre que les mots, la danse ou la peinture.
Elle parle au cœur et à l’esprit. Elle peint les sentiments avec les instruments.
Qu’est-ce qu’un orchestre
C’est un groupe d’instrumentistes répartis de manière déterminée. On peut distinguer
• l’orchestre à cordes, uniquement constitué de cordes,
• l’orchestre de chambre qui comporte aussi quelques instruments à vent,
• l’orchestre symphonique qui fait entendre toutes les familles d’instruments.
C’est au compositeur de choisir les instruments dont il a besoin pour écrire son œuvre.
Pour cela, il dispose de quatre familles d’instruments.
Les instruments d’une même famille se ressemblent, soit par leur forme, soit par la matière qui les
compose, soit par la façon dont on en joue.
La famille des instruments à cordes est composée du violon, de l’alto, un peu plus grand et
plus grave, du violoncelle qui repose sur sa pique de métal et enfin de la contrebasse qui mesure
presque 2 mètres de haut.
La famille des bois comprend la flûte traversière, agile, brillante ou charmeuse (fabriquée en
métal de nos jours pour mieux se faire entendre au sein de l’orchestre), le hautbois un peu pincé,
un peu nasillard (le canard de Pierre et le Loup), la clarinette agile et souple comme un chat
(Pierre et le Loup) et le basson à la voix grave, puissante et colorée. Tous les instruments de cette
famille sont des tubes percés de nombreux trous que l’on bouche par un système de clés pour améliorer
la précision du son et pour les rendre plus faciles à jouer.
La famille des cuivres comprend la trompette, le plus aigu, le plus agile et le plus éclatant instrument
de la famille ! Le cor, enroulé sur lui-même, a un son plus feutré, plus poétique, plus séducteur.
Le trombone comporte une grande coulisse qui lui permet d’occuper sept positions différentes,
une pour chaque note de la gamme. C’est un instrument majestueux à la sonorité ample, plus
grave que celle de la trompette. Cette coulisse permet aussi de réaliser des effets de glissando ou de
vibrato.
Le tuba, instrument au magnifique pavillon, est le plus grave des cuivres.
Toute cette famille peut utiliser des sourdines que l’on glisse dans le pavillon et qui transforment les
sons. Ils deviennent plus aigres, plus feutrés, plus lointains selon le type de sourdine utilisé…
La famille des percussions est composée de multiples instruments. Ce sont tous les instruments
que l’on frappe (que l’on percute). Ils peuvent être en peau, en bois, en métal. Ils soulignent le côté
rythmique de la musique, car le rythme est un des éléments
essentiels de la musique.
Le rôle du chef d’orchestre est très important : il dirige
tous les musiciens, qu’ils soient instrumentistes ou
chanteurs. Par son geste, il donne le rythme qui doit
être le même pour tous, le tempo (vitesse de l’exécution
de l’œuvre). Par son attitude, il donne les départs des
différents instruments, il sollicite les nuances et veille à
l’équilibre des différents groupes.

Les instruments de Pinocchio
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Le violon et le violoncelle : instruments à cordes frottées
Le violon est le plus élégant des instruments, sa forme n’a
pas varié depuis 250 ans. Il existe des violons de dimensions
réduites pour les enfants, ils peuvent donc commencer à étudier
cet instrument dès l’âge de 6 ans.
Le violon se compose de plus de 70 pièces assemblées et
collées. Il n’y a pas de clous ! C’est une sorte de boîte qui
s’appelle une caisse de résonance. Le dessus, c’est la table,
elle est en sapin et percée de 2 ouïes ou 2 « S », le dessous, le
fond. La table et le fond sont reliés par les éclisses qui ferment
la caisse. A l’intérieur, il y a une âme : petit morceau de
bois qui relie la table au fond pour transmettre les vibrations
à tout le violon.
Le violon comporte 4 cordes fixées au cordier et aux chevilles.
On joue du violon avec un archet qui frotte les cordes.
Dans un orchestre, le violon chante la mélodie et donne des
sons très variés et très expressifs. Le violoncelle est son
grand frère, trop grand pour être tenu sous le menton, il est
placé entre les jambes et appuyé sur le sol par une pique réglable.
Instrument aux sons plus graves, le violoncelle a une
voix plus chaude, plus ample que le violon.
Le piano : instrument à cordes frappées
De nos jours, les pianos peuvent avoir deux formes : le piano
droit que l’on trouve généralement dans les appartements et les
pianos à queue, plus ou moins longs, suivant qu’on les utilise
pour les concerts ou dans les salons. Le piano est constitué
d’une grande caisse de résonance et d’un clavier qui commande
les marteaux recouverts de feutre (par l’intermédiaire
d’un mécanisme compliqué) et enfin de deux pédales. Grâce
aux pédales, on peut atténuer le son ou laisser vibrer la corde
quand les mains quittent le clavier. Le jeu du pianiste peut être
nuancé à l’infini par ce que l’on appelle le toucher. La manière
d’attaquer la note, de prolonger, d’enchaîner les notes, l’équilibre
des différentes notes jouées en même temps, modèlent l’expression.
On ajoute à cela le dosage des effets de pédales et le
toucher devient velouté, perlé, cristallin ou dur, haché, mécanique. Toutes ces qualités et sa grande étendue
font de cet instrument un soliste. Il peut même rivaliser avec l’orchestre dans un concerto. Il peut accompagner
aussi quelques instruments ou un chanteur.
La flûte traversière et la clarinette
La flûte traversière est la seule flûte utilisée actuellement dans
l’orchestre, elle est le plus souvent en métal. Percée de 16 trous,
un système de leviers et de clés facilite le jeu du flûtiste et lui
permet de boucher les trous extrêmes de l’instrument sans déplacer
les mains. Elle a la
même étendue sonore que
celle du violon. Brillante
et colorée dans l’aigu, elle
est charmeuse et poétique dans le médium. La clarinette est un bel instrument
en bois. Son tube percé de 24 trous comporte une vingtaine de
clés, un bec sur lequel une anche en roseau est fixée, ainsi qu’un pavillon
évasé. Son étendue sonore est la plus longue des instruments à vent.
Elle peut tout jouer, elle est souple et volubile. Brillante et pleine d’éclat
dans l’aigu, elle est douce et colorée dans le grave.