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Version PDF - Patrice sur la Trace de la Chouette d'Or

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Les éléments qui composent cette douzième énigme sont appelés reliquats, car ils "subsistent" après le<br />

décryptage <strong>de</strong>s énigmes précé<strong>de</strong>ntes. Toutes les énigmes du livre ne contiennent pas ces éléments, mais<br />

certaines énigmes peuvent en contenir plusieurs... Il faut rassembler ces reliquats, puis les décrypter. Ce<br />

décryptage final est assez facile et indique avec précision <strong>la</strong> localisation exacte <strong>de</strong> <strong>la</strong> cache. Attention : il est<br />

impossible <strong>de</strong> résoudre <strong>la</strong> douzième énigme sans avoir au préa<strong>la</strong>ble résolu les onze précé<strong>de</strong>ntes !<br />

L'expression douzième énigme est couramment utilisée par les chercheurs <strong>de</strong>puis qu'ils ont <strong>de</strong>viné qu'il<br />

fal<strong>la</strong>it puiser parmi les solutions <strong>de</strong> quoi "composer" une solution ultime indiquant le lieu précis <strong>de</strong> <strong>la</strong> cache.<br />

Toutefois, dans l'esprit <strong>de</strong> Max Valentin, il n'y a jamais eu à proprement parler <strong>de</strong> douzième énigme, mais<br />

une supersolution qui <strong>de</strong>vait être trouvée à <strong>la</strong> fin par le chercheur le plus astucieux. Il était donc prévu que<br />

l'existence <strong>de</strong> cette supersolution ne soit jamais révélée. Mais, cédant à l'insistance <strong>de</strong>s chercheurs, Max l'a<br />

confirmée <strong>sur</strong> le Minitel à partir du printemps 1994.<br />

-:-<br />

Compte rendu <strong>de</strong>s visites <strong>de</strong> Max Valentin <strong>sur</strong> le site<br />

En novembre 1996, Max Valentin a pris <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> ne plus retourner <strong>sur</strong> le lieu où est enterrée <strong>la</strong><br />

<strong>Chouette</strong>, et ce jusqu'au jour où celle-ci aura été trouvée. En effet, avant chacun <strong>de</strong> ses dép<strong>la</strong>cements, les<br />

chercheurs s’égail<strong>la</strong>ient en masse vers tous les coins <strong>de</strong> France pour faire <strong>de</strong>s trous « tests » <strong>sur</strong> leurs sites<br />

favoris, dans l'espoir qu'au retour <strong>de</strong> ses visites à <strong>la</strong> <strong>Chouette</strong>, Max ferait par Minitel un rapport complet <strong>de</strong><br />

ses observations. C'était bien sûr pour les chercheurs un moyen indirect <strong>de</strong> faire vali<strong>de</strong>r leurs hypothèses <strong>de</strong><br />

localisation, et Max a jugé que cette technique - certes astucieuse - risquait fort <strong>de</strong> dévoyer le jeu. De plus,<br />

prêchant le respect <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature, il s’a<strong>la</strong>rmait du fait que l'on puisse volontairement <strong>la</strong>isser <strong>de</strong>s marques<br />

visibles dans <strong>de</strong>s lieux vierges et protégés.<br />

À l'occasion <strong>de</strong> sa première visite, le 24 juillet 1994, Max a remarqué que l'arbuste qu'il avait p<strong>la</strong>nté un an<br />

auparavant <strong>sur</strong> <strong>la</strong> cache <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chouette</strong> était mort. Seule dépassait une tige <strong>de</strong>sséchée <strong>de</strong> 25 cm <strong>de</strong> haut.<br />

Lors d'une nouvelle visite <strong>sur</strong> les lieux, le 14 décembre 1994, il a constaté que <strong>la</strong> tige, rompue à <strong>la</strong> base,<br />

était couchée <strong>sur</strong> le sol. Elle était toute noire et en putréfaction. Enfin, ayant jeté un coup d'œil aux alentours<br />

(100 m à <strong>la</strong> ron<strong>de</strong>), Max n'a pas constaté <strong>de</strong> trace visible d'un éventuel passage <strong>de</strong> chasseurs <strong>de</strong> <strong>Chouette</strong>.<br />

Après une nouvelle visite <strong>sur</strong> le site, le 20 août 1995, il n'a plus trouvé <strong>la</strong> moindre trace <strong>de</strong> l'arbuste. À<br />

environ 130 m <strong>de</strong> <strong>la</strong> cache, <strong>la</strong> terre avait été remuée, mais il a été impossible à Max d'en déterminer <strong>la</strong><br />

cause ni l'origine. Il a sondé le sol pour voir si <strong>la</strong> terre était meuble, mais là encore, il n'y avait pas<br />

d'enseignement à en tirer : cette marque aurait aussi bien pu être faite par un chercheur <strong>de</strong> <strong>Chouette</strong> que<br />

par un animal qui aurait gratté le sol à cet endroit. Si cette marque était le fait d'un chercheur <strong>de</strong> <strong>Chouette</strong>, il<br />

est évi<strong>de</strong>nt que le trou avait été parfaitement rebouché et tassé, car il ne subsistait là aucun tumulus<br />

(comme c'est généralement le cas lorsqu'on remet <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre en p<strong>la</strong>ce dans un trou).<br />

Max Valentin est retourné <strong>sur</strong> les lieux le 29 mars 1996. La cache <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chouette</strong> était intacte, rien n'avait<br />

été touché... Il a inspecté les environs pendant cinquante minutes dans un rayon <strong>de</strong> 150 m autour <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

cache, sans rien remarquer <strong>de</strong> particulier : pas <strong>de</strong> trou, pas <strong>de</strong> tumulus, aucune empreinte. D'après ses<br />

constatations, rien ne permettait d'affirmer que le site avait été visité par <strong>de</strong>s chercheurs, pelle en main. Ainsi<br />

qu'il a été dit ci-<strong>de</strong>ssus, cette visite s'est bornée à un examen dans un rayon <strong>de</strong> 150 m, donc dans un cercle<br />

approximatif <strong>de</strong> 300 m (un pas = 1 m environ).<br />

En novembre 1996, Max est retourné <strong>sur</strong> le site et a constaté cette fois <strong>la</strong> présence indubitable d'un trou<br />

bouché, ainsi qu'une marque <strong>de</strong> grattage. Le trou se situait à environ 125 à 130 pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> cache. Sa «<br />

qualité » <strong>de</strong> trou ne faisait aucun doute, car on y distinguait très nettement <strong>de</strong>s mottes <strong>de</strong> terre. Ce trou était<br />

<strong>de</strong> forme arrondie et me<strong>sur</strong>ait à peu près 80 cm <strong>de</strong> diamètre. Il avait été rebouché assez correctement, mais<br />

il subsistait un petit tumulus. L'herbe n'était plus maculée <strong>de</strong> terre, ce qui <strong>la</strong>issait supposer que ce trou n'était<br />

pas très récent et que <strong>la</strong> pluie avait eu le temps <strong>de</strong> <strong>la</strong>ver <strong>la</strong> végétation poussant à sa périphérie. Max a<br />

sondé le tumulus, mais sans pouvoir en tirer une quelconque conclusion quant à sa profon<strong>de</strong>ur, <strong>la</strong> terre<br />

étant humi<strong>de</strong>... La marque <strong>de</strong> grattage, quant à elle, se situait à environ 20 pas <strong>de</strong> ce trou. Ce<strong>la</strong> pouvait être<br />

<strong>la</strong> trace d'une première tentative <strong>de</strong> fouilles faite par l'auteur du trou, ou une marque <strong>la</strong>issée par un animal. Il<br />

n'y avait pas <strong>de</strong> mottes. Des débris végétaux, apportés par le vent, y gisaient. Max Valentin a essayé <strong>de</strong><br />

son<strong>de</strong>r le sol à cet endroit, mais sans pouvoir en déduire quoi que ce soit. Le sol était dur à 5 cm <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

<strong>sur</strong>face. Il lui a été impossible d'estimer <strong>de</strong>puis combien <strong>de</strong> temps cette marque se trouvait là. Ce n'était pas

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