Document - PCPA Algérie
Document - PCPA Algérie
Document - PCPA Algérie
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
PROGRAMME CONCERTE PLURII-ACTEURS ALGERIE<br />
PHASE 2010-2012<br />
REVUE DE PRESSE<br />
Avril – Octobre 2011<br />
Revue de presse<br />
Le programme Concerté Pluri-acteurs <strong>Algérie</strong> – Joussour est un dispositif de coopération de société<br />
civile à société civile.<br />
Son objectif est de soutenir les associations algériennes et françaises dans la mise en œuvre de<br />
projets de qualité permettant la prise en charge de l’enfance en difficulté et l’insertion des jeunes.<br />
Il œuvre également à renforcer le rôle des associations pour une meilleure prise en compte des<br />
questions d’enfance et de jeunesse.<br />
Parmi ses moyens de communication, le programme Joussour met à la disposition de ses membres<br />
une revue de presse qui a pour objectif non seulement de partager les différents articles parus<br />
dans la presse concernant les associations membres mais également de promouvoir leurs actions<br />
et projets.<br />
La présente revue de presse, constituée des articles de presse parus durant la période d’Avril à<br />
Octobre 2011 qui couvrent les activités des associations, a été présentée durant le bilan mi<br />
parcours tenu les 28 et 29 Octobre 2011 à Tipaza.<br />
2
Association <strong>Algérie</strong>nne Enfance<br />
et Familles d'Accueil Bénévoles<br />
AAEFAB<br />
3
Edition 22 Septembre 2011<br />
Dossier :<br />
Une mère adoptive raconte sa douloureuse expérience<br />
“Enfant X, toi-même”<br />
Par : Nissa Hammadi<br />
C’est la réplique assénée par une mère de famille à un agent de l’APC qui lui apprenait<br />
qu’un guichet spécial est réservé à des enfants nés sous X. Meurtrie par les réactions de la<br />
société envers cette catégorie d’enfants et par amour pour son fils adoptif, Aïda milite avec ferveur<br />
pour changer les choses.<br />
“L’administration n’a pas conscience de la douleur et du poids porté par les parents adoptifs.<br />
Pourtant, nous ne voulons qu’adapter notre livret de famille à notre situation sociale. Pourquoi, il y<br />
a dans ce livret de la place pour quatre épouses et vingt-quatre enfants et pas pour un kafil ?” Aïda<br />
a postulé pour une kafala, après un an de mariage. Juste après, elle donne naissance à une petite<br />
fille. “C’est douloureux pour moi de voir la première page du livret de famille vide, pourquoi ma fille<br />
figure dans ce carnet et pas mon fils ? Je les aime autant tous les deux.”<br />
Conseillée par un entourage averti, elle avoue très tôt la vérité à son fils. “Vers deux ans, deux ans<br />
et demi”, précise-t-elle. “Quand sa sœur est née, il m’a posé la question. étais-je aussi dans ton<br />
ventre avant de naître ? Je lui ai répondu que je suis sa maman, mais pas celle qui l’a mis au<br />
monde. Armé de cette vérité, il a organisé peu à peu sa vie en fonction de ça. Il parle de sa<br />
situation sans tabou.” Aujourd’hui, elle milite pour cette cause : inciter les parents adoptifs à dire<br />
très tôt la vérité à leurs enfants, les préparer à faire face à ce genre de situation et surtout les<br />
aider à trouver les mots qu’il faut. “Je pense que c’est le cœur du nationalisme. Nous sommes en<br />
train d’éviter à notre pays des délinquants de demain, pourquoi alors les autorités font preuve de<br />
cécité en s’abstenant de ne pas nous accompagner dans notre démarche ?”<br />
Alors qu’elle s’apprêtait à déposer une requête de filiation au niveau du ministère de la Justice, une<br />
fonctionnaire lui dit : “Ce que vous faites est haram, vous irez en enfer, en dépit du bien que vous<br />
avez fait à cet enfant en l’adoptant.” Ce genre de réflexion, qu’elle entend souvent, n’a pas entamé<br />
sa détermination. “Je ferai tout pour mettre mon fils comme sa sœur sur notre livret de famille.”<br />
En attendant une chose, l’angoisse particulièrement, bien qu’au courant de sa situation d’adopté,<br />
son enfant ne sait pas encore qu’il ne figure pas sur le document familial. “Qu’est-ce que je vais lui<br />
raconter ? Que c’est une histoire de justice ? De mauvaise interprétation de la religion ? Tout ce<br />
que je sais, c’est qu’en adoptant un enfant, on fait d’abord du bien à nous-mêmes.”<br />
Edition 22 Septembre 2011<br />
Dossier :<br />
AÏt Belkacem, juriste et membre du comité des sages de l’AAEFAB<br />
Une circulaire ne peut contredire l’esprit d’un décret<br />
Par : Nissa Hammadi<br />
Dans cet entretien, Aït Belkacem nous livre sa vision du dossier de l’adoption.<br />
Liberté : Comment avez-vous vécu l’approbation par le gouvernement Ghozali, la concordance de<br />
noms du kafil avec le makfoul ?<br />
ll Aït Belkacem : L’inscription de l'enfant makfoul sur le livret de famille des parents kafil constitue<br />
une revendication de tous les instants de notre association mais aussi de nombreuses autres qui<br />
militent pour l'enfance en général. Lorsque le gouvernement a adopté le décret exécutif n°92-24<br />
du 13 janvier 1992 complétant le décret n°71-157 du 3 juin 1971, relatif au changement de nom<br />
et qui avait permis la concordance de nom du kafil avec le makfoul, cela avait été vécu comme une<br />
victoire inouïe et une avancée extraordinaire dans la prise en charge des enfants pris en kafala.<br />
Désormais, “la demande de changement de nom pouvait (également) être faite, au nom et au<br />
bénéfice d'un enfant mineur né de père inconnu, par la personne l'ayant recueilli légalement dans<br />
le cadre de la kafala, en vue de faire concorder le nom patronymique de l'enfant recueilli avec celui<br />
de son tuteur” (article 1er).<br />
4
Pourquoi les parents adoptifs tiennent-ils tant à cette requête ?<br />
ll S'il est entendu et recommandé vivement aux parents kafil de ne jamais mentir à leurs enfants<br />
makfoul sur la nature du lien qui les lie, il est toutefois autrement important que la vérité soit<br />
révélée par les parents d'adoption lorsque les conditions psychologiques sont réunies. On ne dira<br />
jamais assez les dégâts moraux et psychologiques que provoque la découverte par l'enfant de la<br />
vérité révélée par une “âme charitable”, il s'en trouve toujours une pour le faire, a fortiori si la<br />
vérité vient contredire un mensonge (fut-il pieux) des parents d'adoption. Ainsi, cette concordance<br />
de noms est venue permettre l'insertion sociale de l'enfant dans les meilleures conditions<br />
psychologiques pour l'enfant.<br />
Le problème surgit le plus souvent au moment de la scolarité de l'enfant, lorsque ce dernier<br />
découvre qu'il ne porte pas le même nom que ses parents d'accueil. Malheureusement, une<br />
circulaire du ministère de l'Intérieur datée du 28/08/94 est venue contrarier les avancées dont était<br />
porteur ce décret.<br />
Pourquoi l’État a, selon vous, fait marche arrière ?<br />
ll Se voulant respectueuse de la forme du décret dont elle est venue expliciter la portée, cette<br />
circulaire exhorte les officiers d'état civil à s'interdire l'enregistrement des makfoul sur le livret de<br />
famille du kafil au prétexte que le libellé de l'article 5 bis dudit décret n'autorise la transcription et<br />
la mention marginale du changement de nom que sur les seuls registres, actes et extraits d'acte<br />
d'état civil sans mentionner le livret de famille.<br />
Est-il légal de contredire l’esprit d’un décret par une circulaire ministérielle ?<br />
ll Il convient de savoir qu'au-delà de toute hiérarchie des textes qui exclut qu'un texte subalterne<br />
contredise un texte qui lui est supérieur (a fortiori s'il en est le soubassement), il existe une<br />
distinction nette en droit, entre les textes à valeur normative et les textes à caractère explicatif. En<br />
effet, on ne peut formuler une norme que par un texte légal ou réglementaire (la répartition<br />
relevant d'une norme constitutionnelle ; la loi fondamentale, distingue ce qui relève de la loi de ce<br />
qui relève de l'exécutif). Les ministres et autres agents d'autorité sont autorisés à diffuser des<br />
circulaires pour expliciter les conditions d'application de la norme édictée par la loi et les<br />
règlements. Or, il s'agit là d'une véritable restriction de la portée d'une norme supérieure qu'opère<br />
la circulaire en interprétant restrictivement le champ d'application du décret ci-dessus cité. Car<br />
comment interpréter cette prise de position quant à la transcription du décret portant changement<br />
de nom sur le livret de famille qui n'est là que pour attester de mentions contenues dans les<br />
registres de l'état civil ?<br />
A retenir<br />
Que dit l’islam ?<br />
L’interdiction de l’adoption en islam se base sur l’interprétation d’un verset du coran qui dit :<br />
“Appelez-les du nom de leur père : c’est plus équitable devant Allah, mais si vous ne connaissez<br />
pas leur père, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés.<br />
Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos<br />
cœurs font délibérément. Allah, cependant, est pardonneur et miséricordieux”.<br />
En revanche, le droit musulman reconnaît le concept de la kafala qui se décline en l’engagement de<br />
s’occuper bénévolement de la prise en charge matérielle, l’éducation et la protection de l’enfant<br />
mineur.<br />
Décès du kafil et garde de l’enfant<br />
En cas de décès du kafil, la mère adoptive ne dispose pas automatiquement de la garde de<br />
l’enfant. Selon l’article 125 du code de la famille, dans ce cas, la kafala est transmise aux héritiers<br />
s’ils s’engagent à l’assurer.<br />
S’ils se dérobent, le juge attribue la garde de l’enfant à l’institution compétente en matière<br />
d’assistance.<br />
En matière d’héritage<br />
Le makfoul n’a pas droit à une part réservataire qu’un père laisse à son fils. Mais le kafil peut<br />
instituer l’enfant recueilli comme légataire. Si une opposition des héritiers est formulée, l’enfant<br />
5
aura droit au tiers seulement. La part recueillie par voie testamentaire dans la succession du kafil<br />
retourne à ce dernier ou à ses héritiers si la révocation judiciaire de la kafala est prononcée au tort<br />
de l’enfant. Pour contourner toutes ces entraves de la législation, beaucoup de parents adoptifs<br />
vendent de leur vivant leurs biens à leur enfant kafil.<br />
La kafala et le droit international<br />
La kafala est un concept juridique reconnu par le droit international.<br />
La convention relative aux droits de l’enfant énonce, en son article 20, que “tout enfant qui est,<br />
temporairement ou définitivement, privé de son milieu familial ou qui, dans son propre intérêt ne<br />
peut être laissé dans ce milieu, a droit à la protection de l’état, tout en précisant que chaque état<br />
peut adopter une protection conforme à sa législation nationale”. Dans tous les cas, il revient aux<br />
états de s’assurer du respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, comme il est noté dans son article<br />
21.<br />
Edition 22 Septembre 2011<br />
Dossier :<br />
Les enfants nés sous X subissent un isolement identitaire<br />
Le HCI sollicité pour une fetwa<br />
Par : Nissa Hammadi<br />
Presque vingt ans après sa première fetwa, le Haut-Conseil islamique est saisi à nouveau<br />
par le collectif des parents kafil pour donner un avis favorable sur l’inscription de<br />
l’enfant abandonné sur le livret de famille de son parent adoptif.<br />
Le HCI a, selon Hocine Nia, membre fondateur de l’Association algérienne pour l’enfance et familles<br />
d’accueil bénévoles, promis d’engager une réflexion sur le sujet. L’attente est vécue dans la<br />
douleur et l’anxiété par les couples qui ont fait le choix de l’adoption.<br />
En 1992, l’ancien chef du gouvernement, Ahmed Ghozali, signe, à la demande de l’Association<br />
algérienne pour l’enfance et familles d’accueil bénévoles, un décret exécutif sur la base d’une fetwa<br />
émise par le HCI autorisant la concordance de noms entre les parents adoptifs et les enfants<br />
adoptés. Une demande de changement de nom permettant à l’enfant d’obtenir le nom de famille du<br />
titulaire du droit de recueil légal sur le registre et extraits d’actes civils avec mention marginale<br />
makfoul pouvait alors être effectuée. Seulement certains tribunaux ont refusé de cautionner cette<br />
mesure, en se basant sur le premier article du décret sus-cité qui stipule que lorsque l’identité de la<br />
mère de l’enfant mineur est connue, l’accord de cette dernière donné en forme d’acte authentique<br />
doit accompagner la requête. L’incohérence entre les articles de ce décret crée une situation de<br />
cafouillage. Comment, en effet, demander à une mère qui a abandonné définitivement son enfant<br />
en revendiquant de surcroît le secret de l’accouchement de donner son accord pour une telle<br />
démarche. Deux ans après, le ministère de l’Intérieur tranche en transmettant une circulaire à<br />
l’attention des présidents d’APC leur interdisant d’inscrire l’enfant makfoul sur le livret de famille.<br />
L’Association algérienne pour l’enfance et familles d’accueil bénévoles n’a pas baissé les bras pour<br />
autant et continue de militer et de sensibiliser les autorités et l’opinion publique sur cette question.<br />
“Nous pensons que le fait d’inscrire l’enfant adopté sur le livret de famille avec mention makfoul<br />
faciliterait énormément les démarches administratives, notamment pour l’école, car beaucoup de<br />
parents adoptifs ont, par ailleurs, des enfants biologiques et ne veulent pas faire de différence<br />
entre les deux”, soutient Hocine Nia, membre fondateur de l’AAEFAB. Il indique que cette<br />
démarche a un impact important sur le plan psychologique en évitant notamment à l’enfant de<br />
faire l’objet de quolibet, une fois en contact avec le monde extérieur. Elle facilite également son<br />
intégration dans la société. Les premiers pas de l’enfant né sous X sont appréhendés par les<br />
parents adoptifs. “Dois-je dire la vérité à mon fils si jeune avant qu’il ne l’apprenne à l’extérieur ?<br />
Va-t-il saisir la portée de ce que je vais lui apprendre ?” se demande une jeune mère de 36 ans.<br />
“Je suis toujours extrêmement triste à la sortie de l’APC quand je me fais délivrer une fiche<br />
familiale où figurent tous mes enfants, mais pas ma fille adoptive”, raconte un père de famille. Les<br />
enfants nés sous X sont-ils condamnés à vivre dans l’isolement identitaire ? Selon Hocine Nia, le<br />
ministère de la Solidarité et de la Justice ont promis de se pencher sur le problème en installant<br />
une commission mixte.<br />
“Mais nous savons tous que le meilleur moyen d’enterrer un problème est de créer une<br />
commission.”<br />
Sur les 29 000 enfants abandonnés ces dix dernières années, 13 000 ont été pris par des familles<br />
localement et plusieurs milliers par la communauté nationale résidant à l’étranger qui ne cesse de<br />
6
clamer avec une certaine satisfaction, tour à tour, les différents responsables du département de la<br />
Solidarité, tout en occultant les carences juridiques qui entourent la procédure de la kalafa.<br />
Dans le cadre de la loi en vigueur interdisant tout lien de filiation, le sort de l’enfant adopté dans le<br />
cas de divorce ou décès du père adoptif demeure incertain. La donation pour les makfouline est, en<br />
outre, proscrite par la législation algérienne qui permet paradoxalement aux parents kafil de<br />
renoncer à l’enfant si son éducation s’avère difficile.<br />
Officiellement, le pays enregistre plus de 3 000 enfants illégitimes par an. On ne sait pas toutefois<br />
avec certitude si ce nombre inclut les enfants qui naissent avant que l’inscription du mariage de<br />
leurs parents à l’état civil ne date d’au moins six mois. Dans la situation contraire, l’inscription de<br />
l’enfant sur le livret de famille est refusée. Il est considéré alors comme illégitime. Ces cas<br />
s’ajoutent à ceux des femmes mariées par la Fatiha, considérées comme mères célibataires si le<br />
mari refuse de reconnaître sa paternité. Aucune loi ne contraint le géniteur à reconnaître sa<br />
paternité. L’article 45 du code de la famille, révisé en 2005, stipule que “la connaissance de la<br />
parenté en dehors de la filiation, de la paternité et de la maternité ne saurait obliger un tiers autre<br />
que l’auteur de la reconnaissance que s’il la confirme”. En d’autres termes, la justice ne peut<br />
contraindre un homme de procéder à des tests ADN, pour établir sa paternité.<br />
La maman, souvent issue de milieux défavorisés et âgée de moins de 20 ans, se retrouve donc<br />
seule à prendre la décision de garder son enfant ou de renoncer dans un délai de trois mois<br />
définitivement à tous ses droits sur lui. La séparation est non seulement douloureuse pour la mère,<br />
mais également dramatique pour le nouveau-né, sevré trop tôt de l’amour maternel.<br />
Dossier<br />
Qui prendra en charge les enfants abandonnés ?<br />
Par : Nissa Hammadi<br />
Faute de place dans les pouponnières, le séjour de beaucoup d’enfants abandonnés<br />
s’éternise dans les services de pédiatrie ou de maternité des hôpitaux. La moitié d’entre<br />
eux ne survit pas à cette situation. Les deux pouponnières gérées par l’Association algérienne pour<br />
l’enfance et familles d’accueil bénévoles ont une capacité d’accueil limitée : 24 lits chacune. La<br />
demande sur la kafala est importante. En dépit des embûches d’ordre juridique et administratif,<br />
cela prend l’allure d’une véritable solidarité sociale. Même les couples qui ont déjà leurs propres<br />
enfants se portent candidats pour une adoption, soutient Hocine Nia, membre fondateur de cette<br />
association. Les enfants handicapés sont, toutefois, rarement pris. Une douzaine de lits sont<br />
occupés actuellement par cette catégorie. Si les structures de cette association ne sont pas<br />
équipées pour, ses membres n’ont pas à cœur de les transférer ailleurs. “Notre structure doit être<br />
un lieu de passage. Notre mission est de placer chaque enfant dans une famille. Il faut que l’État<br />
trouve une solution pour les enfants porteurs d’un handicap lourd que nous n’arrivons pas à caser<br />
dans une famille, en mettant en place des structures adaptées et en mobilisant les moyens qu’il<br />
faut pour leur prise en charge”, pense M. Nia.<br />
7
Association Bel Horizon - ABH<br />
8
Edition 16 Avril 2011<br />
Journée du Savoir: La promenade de Létang en fête<br />
par S.C.<br />
Plusieurs associations de la ville d'Oran prendront part à la seconde promenade musicale de la ville<br />
d'Oran qui coïncidera cette année avec la célébration de la Journée du Savoir.<br />
Selon un élu communal, l'objectif est de permettre aux Oranais d'avoir eux aussi la fête de leur<br />
cité, et le choix du 16 avril n'est pas fortuit, étant donné que le but recherché est de revaloriser les<br />
atouts, sous toutes leurs formes, de la ville d'Oran, des atouts qui ne sont mis en évidence<br />
qu'occasionnellement. Par conséquent, il est temps d'institutionnaliser cet évènement et le rendre<br />
annuel. Cette seconde édition survient après la première organisée au mois d'octobre 2010 avec à<br />
la différence l'implication cette fois-ci de la municipalité. Notre source avance même que lors de la<br />
prochaine session de l'APC, un projet de délibération sera soumis aux élus afin d'officialiser cet<br />
évènement. Les organisateurs comptent rééditer cette fois aussi l'expérience de faire renaître de<br />
ses cendres la promenade In Badis (Létang) qui constitue un espace naturel et culturel, dont le<br />
patrimoine botanique lui donne une particularité méditerranéenne. Aujourd'hui, les visiteurs auront<br />
à découvrir toutes les facettes de cet espace que proposent les associations avant d'assister à un<br />
après-midi musical qu'animera sur la scène centrale un groupe musical local.<br />
Edition 05 Octobre 2011<br />
Patrimoine oranais<br />
L’association Bel Horizon fête sa dixième bougie<br />
«Quand on perd un patrimoine, c’est irréversible, c’est perdu pour de bon.»<br />
L’association Bel Horizon, qui œuvre pour la sauvegarde du patrimoine oranais, a fêté, samedi<br />
dernier, au Théâtre régional d’Oran, son dixième anniversaire, et à cette occasion, le groupe Raïna<br />
Raï a été l’invité d’honneur. C’est devant une assistance composée d’amis ou des membres de<br />
9
cette association patrimoniale que le spectacle s’est déroulé pendant deux bonnes heures. Pour<br />
rappel, c’est dans le contexte de la célébration du 11e centenaire de la fondation d’Oran que<br />
l’association Bel Horizon fut créée.<br />
Depuis lors, année après année, l’association s’est attelée à la publication de beaux livres sur les<br />
biens patrimoniaux, ainsi que la formation de jeunes guides pour sensibiliser tout un chacun sur<br />
l’importance de la sauve garde du patrimoine oranais. Ces dix dernières années, quelques<br />
centaines, sinon plus, de visites guidées ont ainsi été organisées à travers les sites et monuments<br />
historiques que compte la ville. Depuis 2006, des randonnées, menant de la place d’Armes au Fort<br />
de Santa Cruz, sont proposées, drainant chaque année un public de plus en plus nombreux. La plus<br />
spectaculaire des randonnées est sans aucun doute celle de cette année, qui a attiré pas moins de<br />
20 000 participants. Du jamais-vu à Oran !<br />
«La sauvegarde du patrimoine par la population reste notre objectif, dira Kouider Métaïr, président<br />
de l’association. Nous ne l’avons certes pas encore atteint, mais nous pouvons dire, avec fierté,<br />
que nous avons puissamment contribué, avec d’autres acteurs, à l’émergence d’une conscience<br />
patrimoniale oranaise.»L’association Bel Horizon se targue de s’être transformée, au fil des ans, en<br />
association composée typiquement de jeunes, étudiants en majorité. Leur but est de faire de cette<br />
association une école du patrimoine et de la citoyenneté, et par-là même «un instrument efficace<br />
pour la sauvegarde et la réhabilitation du patrimoine historique oranais».<br />
Bel Horizon est aussi connue pour avoir lancé de passionnants débats, notamment pour ce qui est<br />
du sort de la carcasse du Châteauneuf, qui abritera le futur siège de l’APC d’Oran, et auquel<br />
l’association a longtemps attribué le sobriquet, pour le moins édifiant de «la verrue d’Oran» Les<br />
membres de cette association pointent également du doigt «les adversaires du patrimoine<br />
oranais», dont leur hostilité est à caractère «idéologique» : «N’est patrimoine que celui dont<br />
l’identité est certifiée ‘‘AÇYL’’». De ce fait, dans leur logique, leur boycott est justifié quand il s’agit<br />
des apports des autres civilisations dans la richesse du patrimoine.<br />
Ils dénoncent, aussi, ceux qu’ils appellent les technocrates gênés par le patrimoine dans leurs<br />
efforts de modernisation de la ville. Pour ces gens-là, la modernité c’est ressembler à Dubaï.<br />
Kouider Métaïr dira à ce propos : «Pour nous, la modernité et le patrimoine se conjuguent dans<br />
l’identité et le cachet de la ville, pour qu’Oran soit véritablement Oran, et non pas une ville qui<br />
ressemble aux villes champignons et artificielles du Moyen-Orient». Il finira par cette observation:<br />
«Quand on perd un patrimoine, c’est irréversible, c’est perdu pour de bon. Et comme c’est un<br />
héritage, on se serait comporté comme de mauvais héritiers, qui dilapident, à coups de bulldozers,<br />
ce que les autres ont mis tant de siècles à bâtir».<br />
Akram El Kébir<br />
10
Emission « Nous autres » du 30 Septembre 2011<br />
Oran la radieuse - Première partie Par Zoé Varier<br />
Une heure, accoudés à regarder la Méditerranée.<br />
Oran ce soir ne tournera pas le dos à la mer, contrairement à ce qu'en disait Albert Camus. Oran,<br />
la belle, la radieuse, la nostalgique. Oran, abandonnée, délaissée, Oran et ses rues défoncées, ses<br />
murs lépreux, qui s'effritent, se délitent et pourtant Oran m'a ravie.<br />
J'y suis allée en Mai dernier invitée par le centre culturel français pour y donner des cours de<br />
radio. Je pensais avoir quelques élèves, une dizaine, tout au plus, je m'étais trompée, en fait à<br />
mon premier cours; ils étaient vingt cinq, des jeunes filles, des jeunes hommes, assis ensemble,<br />
les uns à côté des autres, ils ont entre 20 et 25 ans, ils sont gais, vivants, plein de désir, plein<br />
d'envie, bavards, avides d'apprendre, curieux d'entendre autre chose, je ne suis pas sûre qu'ils<br />
étaient tous intéressés par la radio, mais ce stage était aussi une occasion de parler, de se dire, de<br />
mettre des mots sur ce qu'ils vivent, une occasion de prendre l'air, d'ouvrir les fenêtres et de<br />
respirer.<br />
Ça manque d'air à Oran et la mer n'y change rien. Mes élèves avaient besoin d'horizon avant<br />
tout.<br />
C'est avec eux et à travers leur regard que j'ai découvert la ville. J'ai commencé avec l'association<br />
« Bel Horizon », plusieurs de mes élèves en faisaient partie, alors j'ai été me balader avec eux.<br />
« Bel Horizon » travaille depuis plusieurs années à sauvegarder et à préserver le patrimoine d'Oran<br />
et la mémoire de la ville. Ils organisent des visites pour que les habitants d'Oran découvrent et<br />
apprennent à connaitre leur ville. Pendant des années, l'espace public était un espace de non droit,<br />
de danger, terrorisme armé pendant les années noires, petite délinquance après. Les Oranais ont<br />
déserté les rues, les parcs, ils ont vécu enfermés chez eux. L'association « Bel Horizon » cherche<br />
justement à ce que les habitants d'Oran se réapproprient l'espace public, qu'ils habitent à nouveau<br />
leur ville, pour qu'Oran renaisse, revive et retrouve sa joie et sa beauté depuis longtemps<br />
confisquée.<br />
11
Association des centres<br />
d'Animation de quartier de<br />
Bordeaux - ACAQB<br />
12
Edition du 05 Juin 2010<br />
La diversité mène à l'unanimité<br />
Beaucoup de monde jeudi soir à l'assemblée générale des centres d'animation, consacrée au thème<br />
de la diversité. Entre projets concrets et bons sentiments<br />
Jeudi soir au centre d'animation du Grand-Parc. Ici au micro, Jean-Luc Benguigui, le directeur de<br />
l'association. (ph. T. David)<br />
Jeudi soir avait lieu au Grand-Parc l'assemblée générale de l'association des centres d'animation.<br />
300 personnes au moins étaient présentes. Souhaitant donner du rapport moral une présentation<br />
vivante, Marc Lajugie, président de l'association, et Jean-Luc Benguigui, son directeur, avaient<br />
demandé à une vingtaine de participants, souvent des animateurs, de raconter un temps fort de<br />
l'année 2009, le fil rouge de ces évocations étant « l'ouverture au monde ».<br />
Il a ainsi largement été question, de témoignage en témoignage, de diversité culturelle, de lien<br />
social, de lien intergénérationnel, de lien interculturel, de vivre ensemble, de convivialité, « d'unité<br />
dans les valeurs et de diversité dans les cultures ».<br />
Ashdod, Oran et Québec<br />
Beaucoup de principes positifs… mais aussi un pêle-mêle de lieux communs, égrainés avec<br />
solennité. « Le concept de soi pur est absurde car aucun individu ne peut vivre, grandir et<br />
s'épanouir s'il n'est pas sans cesse nourri par les autres. L'identité est, par essence, plurielle », a<br />
déclaré, sous les applaudissements, un animateur, tandis que le rapport moral phosphore : « La<br />
notion d'ouverture au monde sous-entend que c'est un espace immense à investir et pourquoi pas<br />
fouler. L'autre est bien sûr quelqu'un qui n'est pas soi, et qui est donc différent ». Ou bien, toujours<br />
au sujet de « l'autre », le rapport s'interroge : « Ouvrir sa porte et laisser entrer l'autre, n'est-ce<br />
pas là, la plus grande ouverture ? »<br />
13
Au-delà de ce côté parfois prêchi-prêcha, l'AG a permis, sur le fond, de passer en revue les actions<br />
concrètes de l'association. Les intervenants ont insisté sur la réussite des coopérations<br />
internationales entreprises avec Ashdod (Israël), Québec et Oran (<strong>Algérie</strong>), et sur les « pôles<br />
d'excellence » qui permettent à chaque centre d'animation de se forger une spécificité : le<br />
multimédia à Saint-Pierre, les danses à la Benauge, le cirque à Queyries, les arts plastiques à<br />
Monséjour, les arts de la parole à Saint-Michel, l'environnement au Lac… L'AG a aussi mis en valeur<br />
des « projets partagés », avec l'Opéra (« Ma voix et toi »), avec des compagnies de danse (le<br />
Carnaval des deux rives).<br />
On a également appris que l'auberge de jeunesse du cours Barbey, qui dépend de l'asso, résiste<br />
plutôt bien à la crise, avec un taux d'occupation moyen de 52 % sur l'année 2009 (20 000 nuitées<br />
en tout). Le dispositif des correspondants de quartier semble par ailleurs bien fonctionner : ces «<br />
adultes relais » travaillent pour quatre centres. Ils y font de la veille scolaire, sociale… et « tendent<br />
à développer une plus grande humanité dans les rapports entre les gens ».<br />
On entend de temps à autre des critiques sur tel ou tel aspect de l'action de cette institution (voir<br />
ci-dessous), mais elles n'ont pas été exprimées jeudi soir. Au moment des questions de la salle,<br />
c'est le silence qui a pris la parole. Le rapport moral a été adopté à l'unanimité, de même que le<br />
rapport financier, qui dégage un excédent de 84 000 euros. À l'issue de cette réunion consensuelle,<br />
une chorale plutôt poivre et sel a entonné « Quand les hommes vivront d'amour ».<br />
Edition du 25 Septembre 2011<br />
ORAN ET BORDEAUX : DES JUMELLES QUI REGARDENT AU LOIN…<br />
L’avenir des jeunes sera aussi la préoccupation première du projet qui est en train de se<br />
développer entre Oran et la capitale de l’Aquitaine, jumelées depuis 2003. En octobre prochain, des<br />
professionnels des centres d’animation bordelais vont rejoindre, en <strong>Algérie</strong>, leurs homologues a fin<br />
de bâtir ensemble un programme de formation basé sur l’échange et la citoyenneté, une formation<br />
destinée aux jeunes issus de quartiers défavorisés d’Oran. Un livre pédagogique doit être rédigé<br />
afin de promouvoir l’éducation, la culture mais aussi motiver les initiatives dans les écoles et la rue.<br />
Des « pairs éducateurs » investiront notamment le quartier populaire de Sidi El Houari où de<br />
nombreux jeunes y sont déscolarisés et marginalisés, entraînés dans la délinquance ou encore<br />
l’extrémisme politique. Grâce à cette grande campagne soutenue donc par la Ville de Bordeaux,<br />
500 jeunes pourront bénéficier de ce programme à Oran !<br />
14
SUDOUEST – Edition du 09 Août 2011<br />
15
Association Défi et Espoir<br />
contre les Myopathies de la<br />
wilaya de Constantine - ADEM<br />
16
Edition 10 Juillet 2011<br />
Un programme de prise en charge pour les jeunes myopathes par A. E. A.<br />
Appui et amélioration de la prise en charge des enfants et jeunes myopathes sur les problèmes<br />
respiratoires», c'est là l'intitulé du projet lancé hier matin, à l'occasion du séminaire organisé par<br />
l'association des myopathes de Constantine ADEM et du CHU Benbadis.<br />
Selon le coordinateur du réseau algérien des associations de lutte contre les myopathies, Mr<br />
Bouchelloukh, " cette rencontre a eu lieu en collaboration avec des associations françaises, le<br />
programme concerté pluri-acteurs " joussour " et Handicap International. L'objectif du séminaire,<br />
et au-delà de l'examen des aspects purement médicaux, dira-t-il, est de renforcer et développer<br />
l'échange sur les pratiques et expériences en <strong>Algérie</strong> en matière de prise en charge des enfants et<br />
des jeunes atteints de myopathie, ainsi que de leurs familles. Et de poursuivre que les animateurs<br />
des associations se sont lancés le défi d'agir en réseaux en impliquant les pouvoirs publics, les<br />
composantes de la société civile et les professionnels de la santé pour un travail de partenariat.<br />
Cependant que l'autre défi demeure comment combattre la maladie ? " En effet, selon un<br />
professeur du CHU de Constantine, " la myopathie étant une maladie rare très handicapante et<br />
lourde qui, détectée précocement et prise en charge, n'empêche pas le malade de vivre plus<br />
longtemps et à peu près normalement, surtout pour la maladie de pompe, à laquelle il existe<br />
maintenant un médicament efficace ". Le coordinateur du réseau algérien des myopathes, qui est<br />
en même temps président de l'association ADEM, a présenté un projet de prise en charge de 500<br />
malades existants dans 300 familles au niveau de la ville des ponts. Et à cet effet, un premier<br />
quota de 50 malades (27 filles et 23 garçons) seront suivis et accompagnés pendant tout ce temps<br />
par le biais d'un programme. Celui-ci, a un coût de 600 millions de centimes et doit durer 12 mois,<br />
à partir de son coup d'envoi, le mois de juin dernier. Le programme consiste en l'achat de divers<br />
matériels de respiration, dont notamment deux relaxateurs de pression. Dans ce programme, la<br />
formation du personnel à l'utilisation des équipements à acquérir n'a pas été omise et en constitue<br />
près de 41 %, alors que le volet fonctionnement se situe à 8,33% et l'équipement 50%. Le<br />
programme a trait à une prise en charge qui comporte des visites régulières d'équipes de<br />
spécialistes à domicile, et un accompagnement de presque tous les instants des malades en<br />
question.<br />
Edition 10 Juillet 2011<br />
REGIONS EST CONSTANTINE<br />
Un projet pilote d'aide aux jeunes myopathes<br />
« Rompre l’isolement des malades et de leurs familles »<br />
Une rencontre nationale s’est déroulée hier au palais de la culture Malek Haddad,<br />
portant sur un projet pilote intitulé «Appui et amélioration de la prise en charge des<br />
jeunes myopathes sur les problèmes respiratoires», dont l’initiateur est le président de<br />
l’association Défi et espoir contre les myopathies (ADEM).<br />
Dites orphelines et d’origine génétique, les maladies neuromusculaires,- dont la myopathie qui se<br />
traduit par une diminution contractile des muscles volontaires, et à terme de la perte de la capacité<br />
musculaire,- ont une prévalence de 5 pour 100 000 naissances en <strong>Algérie</strong> où elles touchent, selon<br />
des statistiques officielles, 35 000 enfants.<br />
17
Ces derniers sont doublement pénalisés par une prise en charge très loin des attentes. Ce constat<br />
est dressé par l’ensemble des personnes engagées dans la lutte menée contre ces pathologies: les<br />
associations de neuf wilayas impliquées dans le réseau algérien de lutte contre les myopathies,<br />
l’association française contre les myopathes (AFM) et l’association handicap international.<br />
Le président de l’association ADEM, créée en 2001, fait de cette lutte son cheval de bataille, et a<br />
fortiori depuis la perte de l’un de ses deux fils, âgé de 15 ans. Son credo c’est «créer une synergie<br />
visant à la mise en place d’un réseau impliquant les organisations de la société civile et les<br />
pouvoirs publics et tenter de vaincre le sentiment d’isolement des familles confrontées à un<br />
véritable parcours du combattant quant à la scolarisation de leurs enfants, leur accessibilité aux<br />
services de rééducation fonctionnelle, et lieux publics ou pour assurer leur prise en charge sociale».<br />
Dans le cadre de ce projet pilote d’une année, tous les moyens de cette association sont mobilisés<br />
pour soulager les malades de la wilaya, et ce en leur assurant un service à domicile qui se traduira<br />
par un soutien psychologique, une aide médicale et sociale et la mise à disposition d’appareils<br />
respiratoires.<br />
Ahmed Boussaïd<br />
18
Enfants Myopathes<br />
19
El Watan – 13 Juin 2011<br />
20
Association des handicapés et<br />
leurs Amis de la Daira de<br />
Bouzeguene - AHLA<br />
21
Edition 01 Juin 2011<br />
Kamel KACI<br />
Bouzeguène - handicapés<br />
Inauguration du projet « Education pour tous » Bouzeguène - Dans le cadre du projet «<br />
Education pour tous » pour l’inclusion des enfants handicapés dans le système éducatif en <strong>Algérie</strong>,<br />
un projet soutenu par Handicap International et l’union européenne, l’association des handicapés<br />
et leurs amis de la daïra de Bouzeguène, a organisé, lundi dernier, 30 avril, au centre<br />
psychopédagogique de Bouzeguène, en partenariat avec Handicap International, une rencontre<br />
thématique en faveur de l’insertion scolaire des enfants porteurs d’handicap.<br />
Cette rencontre a été animée par Aude Bumbacher, Chef de projet Education Inclusive chez<br />
Handicap International, programme <strong>Algérie</strong> et supplée par sa collègue, Mme Chikhi de la même<br />
institution et pour le même programme. Mlle Bumbacher a présenté une synthèse sur le projet<br />
intitulé : Inclusion des enfants en situation d’handicap dans le système éducatif algérien alors que<br />
Mme Chikhi a mis l’accent sur les facilitateurs qui entrent directement en jeu dans la réussite du<br />
projet « Education pour tous ».<br />
Melle Hamoum Baya, coordinatrice régionale du projet « Education pour tous » et bénévole au<br />
sein de l’association des handicapées de la daïra, a présenté une communication ayant pour<br />
thème : Projet Education et soin de proximité.<br />
Bessah Rachid, psychologue clinicien et Ali Chérif Mohand, orthophoniste, ont clôturé le<br />
séminaire par une communication sur le rapport direct entre le patient (l’enfant en situation<br />
d’handicap) et son éducateur (Enseignant, médecin…). Par ailleurs deux responsables de la<br />
solidarité scolaire et de la formation à la direction de l’éducation de Tizi Ouzou, ont pris part au<br />
séminaire.<br />
Edition 17 Juin 2011<br />
Bouzeguène-handicapés<br />
Les handicapés de Bouzeguène<br />
reçoivent un don de la section de<br />
Blida de l’association des<br />
oulémas<br />
Bouzeguène - Une aide substantielle<br />
de produits alimentaires et d’effets<br />
divers a été remise jeudi au centre<br />
psychopédagogique des handicapés<br />
de Bouzeguene par la section de<br />
Blida de l’association des Oulémas<br />
musulmans fondée par l’Imam Ibn Badis, présidée par le professeur Abderrahman Chibane. L'aide<br />
a été remise par une délégation de la section conduite par Cheikh Mkerkeb, membre de<br />
l’association des Oulémas.<br />
L’association accueillie par les responsables du centre, a écouté l’explication fournie par la<br />
directrice, Mlle Saïb Naïma, sur le fonctionnement du centre, et les doléances du président de<br />
22
l’association des handicapés et leurs amis de Bouzeguène.<br />
Par ailleurs, Cheikh Mkerkeb, très connu des téléspectateurs de l’ENTV, a donné une brève<br />
communication sur les handicapés et les bienfaits de leur prise en charge sur le plan religieux. Les<br />
membres de l’association ont ensuite rendu visite aux ateliers de l’association où ils prirent<br />
connaissance des différentes activités des enfants handicapés, entre autres, la fabrication des<br />
balais et la cordonnerie.<br />
Les membres de l’association ont par ailleurs pris acte des besoins des handicapés et ont promis<br />
de faire tout le nécessaire pour les satisfaire. Un député d’ENAHDA, M. Habibi Mohamed, devrait se<br />
rapprocher des responsables du ministère de la solidarité pour l’acquisition rapide d’un minibus.<br />
Kamel KACI<br />
23
Association Amusnaw<br />
24
Edition du 17 Juillet 2011<br />
Formation pour les femmes «leaders»<br />
Pour renforcer la capacité des femmes engagées dans les organisations de la société<br />
civile, la fondation allemande Friedrich Ebert a organisé, du 15 au 17 juillet à El Biar<br />
(Alger), des journées de formation dédiées à la gent féminine.<br />
Des femmes représentant des partis politiques, des associations et des syndicats autonomes y ont<br />
participé. Le projet comportait un programme de formation mis en place par l’association culturelle<br />
Amusnaw de Tizi Ouzou, en collaboration avec le Fond des Nations unies pour la démocratie<br />
(FNUD). Les femmes ont été encadrées par le consultant indépendant Jean-Jacques Bouchot, qui a<br />
animé des séminaires sur le management et le leadership.<br />
Le programme s’est traduit par des séances d’interactivité et d’échange permettant aux<br />
participantes de s’exprimer ouvertement sur leurs expériences individuelles et de discuter des<br />
contraintes liées à l’exercice de leurs activités. Ainsi, elles ont pu apprendre de nouvelles méthodes<br />
de management afin de renforcer leur implication dans la vie publique. L’objectif de cette initiative<br />
«est d’ambitionner la participation des femmes dans la gestion de la cité, notamment par leur<br />
implication dans les institutions locales». Cette expérience vise à contribuer à la réalisation de la<br />
parité dans les institutions élues et les organisations de la société civile.<br />
Yasmine S. Z.<br />
Edition du 18 Juillet 2011<br />
Feroudja Moussaoui. Vice-présidente chargée des formations à l’association Amusnaw de<br />
Tizi Ouzou<br />
«Les femmes ont le droit de s’impliquer dans la vie publique»<br />
Présente à Alger dans le cadre d’un projet de formation pour les femmes<br />
leaders en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la démocratie (FNUD), la<br />
fondation allemande Friedrich Ebert et d’autres partenaires associatifs, la viceprésidente<br />
de l’association Amusnaw de Tizi Ouzou nous explique les grands axes de ce<br />
projet visant à renforcer la participation<br />
de la femme dans la vie publique.<br />
- Comment vous êtes-vous initiée à la défense de la cause féminine en <strong>Algérie</strong> ?<br />
Nous avons constaté une difficulté pour les femmes de s’intégrer pleinement dans le travail<br />
associatif et d’avoir la possibilité de gérer elles-mêmes les activités mises en place par les<br />
associations, partis politiques ou syndicats auxquels elles appartiennent. Notre travail consiste à<br />
élaborer un programme dédié à toutes les femmes pour renforcer leur capacité à s’impliquer dans<br />
la société civile. Ce programme porte sur quatre axes principaux. Le premier est une réflexion sur<br />
l’état des lieux du mouvement féminin en <strong>Algérie</strong> à travers laquelle nous voulons défendre les<br />
droits de la femme algérienne dans les lois nationales et les conventions internationales ratifiées<br />
par notre pays. Les trois autres séminaires portent sur les droits sociaux économiques des<br />
<strong>Algérie</strong>nnes, leur présence dans les institutions, et enfin la relation de l’élu avec la société civile et<br />
la bonne gouvernance locale.<br />
- Vous êtes à Alger dans le cadre d’un projet de formation. De quoi s’agit-il exactement ?<br />
Le projet, intitulé «Formation des femmes leaders et renforcement de la capacité des femmes dans<br />
la vie publique» est un ensemble de formations et de séminaires qui se déroulent dans plusieurs<br />
wilayas du pays pour renforcer la capacité des femmes engagées dans les organisations de la<br />
société civile. Nous avons commencé nos activités en mai 2011 et le projet durera jusqu’au 31<br />
mars 2013.<br />
Nous avons déjà été à Tizi Ouzou, Oran et Alger où nous avons pu réaliser notre projet de<br />
formation. Ghardaïa, Blida, El Oued, Tlemcen, Batna, Constantine, Annaba et Béjaïa seront nos<br />
prochaines destinations, en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la démocratie<br />
(FNUD).<br />
25
Des partenaires participent à l’aboutissement de ce projet dont la fondation allemande Friedrich<br />
Ebert qui est sur tous les programmes. D’autres partenaires associatifs nous ont rejoints à travers<br />
le territoire national : les associations Femmes algériennes revendiquent leurs droits (FARD), Petit<br />
lecteur d’Oran, Djazaïrouna de Blida, Ikram et Femmes en communication de Annaba, l’association<br />
Tadj et Anouar Souf d’El Oued et enfin Espoir de Tlemcen.<br />
Les inscriptions sont ouvertes à toutes les femmes, membres d’association, de parti politique ou de<br />
syndicat. Elles peuvent venir participer aux formations, les portes leur sont grand ouvertes. Elles<br />
peuvent s’exprimer et bénéficier d’avis de consultants algériens et étrangers auxquels nous faisons<br />
appel pour assurer les modules inclus dans la formation.<br />
- Quelles sont les difficultés qui peuvent entraver la mise en application de ce projet ?<br />
La plus grande difficulté à laquelle nous faisons face – depuis toujours – reste l’incompréhension du<br />
milieu associatif. L’environnement dans lequel nous évoluons a du mal à croire à une initiative<br />
visant à soutenir les femmes dans leur combat.<br />
On a du mal à croire en la capacité des femmes de s’impliquer dans la vie publique et de jouer leur<br />
rôle dans la promotion de la société civile. Des préjugés dont témoignent les récits de femmes<br />
ayant été victimes de ces idées reçues. Il nous arrive aussi d’avoir des difficultés par rapport au<br />
financement, mais on ne baisse jamais les bras. Nous cherchons toujours de nouveaux moyens,<br />
par le biais de partenaires ou de sponsorings, pour certaines activités.<br />
- Etes-vous satisfaites du résultat obtenu jusque-là ?<br />
Oui. Ma grande satisfaction réside dans le fait que les femmes participent, puissent s’approprier<br />
l’idée du projet et saisir le message. On espère toutefois impliquer 20% de femmes et je suis<br />
optimiste. L’avenir nous le révélera, nous allons peut-être aller au-delà des 20%.<br />
- Quels sont vos projets ?<br />
Dans un futur proche, nous allons poursuivre notre programme de formation. Nous avons rendezvous<br />
à Tizi Ouzou demain et après-demain et les 29 et 30 septembre à Oran. La suite du cycle<br />
reprendra à partir de la première semaine de septembre. D’un côté, nous visons à renforcer les<br />
associations pour que celles-ci puissent travailler en réseau et prouver leur efficacité.<br />
D’un autre côté, il est aussi question de se focaliser sur de la formation de réseaux d’associations<br />
travaillant sur les mêmes thématiques, particulièrement celles qui militent contre la violence à<br />
l’égard des femmes et pour l’accès équitable aux droits économiques pour les femmes.<br />
26
Association Nationale<br />
d’Echanges entre Jeunes - ANEJ<br />
27
Edition du 07 Septembre 2011<br />
Projet D’aide à la création de la micro entreprise<br />
Favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes<br />
Par : Chérif Memmoud<br />
Dans le cadre du Fonds de partenariat arabe, lancé par l’ambassade britannique à Alger, le 26 mais<br />
2011, l’Association nationale des échanges entre jeunes (Anej) a bénéficié d’un financement pour<br />
la réalisation du projet d’“aide à la création de micro entreprises-jeunes”. Ceci en partenariat avec<br />
l’Angem, organisme rattaché au ministère de la Solidarité. La réalisation de ce projet aura lieu<br />
entre septembre 2011 et mars 2012. Il fera l’objet d’une campagne d’information à travers la<br />
presse et Internet et il sera annoncé par voie d’affichage à l’aide de dépliants et de bannières.<br />
Simultanément, des séances d’information seront organisées dans le Centre culturel d’Alger-Centre<br />
sis au boulevard Mohammed-V du 14 au 30 septembre au bénéfice des jeunes âgés entre 18 et 35<br />
ans souhaitant s’impliquer dans la réalisation de micro entreprises. Ils connaîtront, alors, les<br />
mécanismes du microcrédit et prendront connaissance du soutien dont ils disposeront. Ainsi, les<br />
jeunes intéressés pourront faire part de leurs projections en matière de création de micro<br />
entreprises et savoir s’ils pourront en entreprendre la réalisation. De ce fait, ceux dont les projets<br />
seront jugés viables, bénéficieront d’une assistance en matière d’élaboration d’un plan commercial<br />
et de formulation de demande de microcrédits. Ce projet a plusieurs objectifs à commencer par<br />
favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, diffuser la culture entrepreneuriale parmi les<br />
jeunes et augmenter le taux de création de la micro entreprise en <strong>Algérie</strong>. Ainsi, pour les initiateurs<br />
de cet ambitieux projet, la concrétisation de ces objectifs permettra de dégager différentes<br />
perspectives dont l’amélioration des échanges entre les jeunes et les pouvoirs publics et, par<br />
conséquent, renforcer la stabilité sociale. Dans ce sens, l’Anej veillera sur le déroulement de la<br />
dynamique qu’annonce ce projet et elle informera les organismes publics des résultats atteints.<br />
Edition du 17 Septembre 2011<br />
الجمعية الوطنية للتبادل بين الشباب تنظم أبوابا مفتوحة حول المؤسسات المصغرة<br />
محل بالجزائر الوسطى تنتظر المستفيدين<br />
انطلقت، أمس، بالمرآز الثقافي بشارع محمد الخامس، فعاليات الأبواب المفتوحة حول المؤسسات المصغرة التي<br />
نظمتها الجمعية الوطنية للتبادل بين الشباب، بالتعاون مع السفارة البريطانية بدعم من صندوق الشراآة العربية،<br />
والوآالة الوطنية لتسيير القرض المصغر والتي ستتواصل فعالياتها إلى غاية 25 من الشهر الجاري.<br />
الأبواب المفتوحة التي ستدوم أيام شهدت مشارآة شخصيات من المجتمع المدني، منها السيد عبد الكريم عبيدات<br />
رئيس المنظمة الوطنية لجمعيات رعاية الشباب، ممثل الهلال الأحمر الجزائري، وممثل الوآالة الوطنية لتسيير القرض<br />
المصغر، ورئيس بلدية الجزائر الوسطى.<br />
حيث أشار السيد علي ساحل رئيس الجمعية إلى أن دور الجمعية يكمن في آونها همزة وصل بين الشباب والوآالة مع<br />
تقديم المساعدة والتسهيلات لهؤلاء الشباب، مع الترحيب بالأفكار والإنجاز، إلى جانب مرافقة الشاب لمدة شهرين من<br />
خلال التكوين وهي المدة الزمنية لدراسة الملف من طرف الوآالة. مضيفا أن القليل من الإمكانيات في الدول الأروبية<br />
يسمح بتكوين مؤسسة مصغرة وهذا نموذج لابد من الاقتداء به، خاصة أن الوآالة الوطنية تقدم قروضا معتبرة لخدمة<br />
السيدات الماآثات في البيت والشباب أيضا..<br />
وقال ممثل الوآالة الوطنية لتسيير القرض المصغر إن الأبواب المفتوحة ستكون فرصة لتعريف الشباب وتوعيته بأنواع<br />
القروض الموجودة، إلى جانب القيمة العالية للمشروع والتي تصل إلى غاية الاستفادة من قرض يصل إلى 100مليون<br />
سنتيم، حيث يستفيد الشاب من التسديد بعد سنوات، في حين يستفيد أصحاب القروض من مبلغ ألف دينار يمكن<br />
تسديده بعد سنة، وهو بدون فوائد للسيدات الماآثات في البيت.<br />
40<br />
5<br />
10<br />
300<br />
28
وأآد السيد الطيب زيتوني أن المعرض جاء في الوقت المناسب تزامنا مع الدخول الاجتماعي والمدرسي، حتى يتمكن<br />
الشباب من الالتحاق بها، منوها في ذات الوقت بالدور الريادي الذي تلعبه الجمعيات في مساعدة الشباب على مستوى<br />
بلدية الجزائر الوسطى، مضيفا أنه يوجد بالبلدية 300 محل مغلق تنتظر الشباب الحاصل على ملفات الموافقة من الوآالة<br />
الوطنية لدعم الشباب، مشيرا إلى أن هذه المحلات غير مخصصة للأآل السريع أو بيع الملابس، حيث ثم تسليم<br />
محلا في وقت سابق لذات الغرض.<br />
أحلام/م<br />
129<br />
Edition du 18 Septembre 2011<br />
Actualités : PORTES OUVERTES SUR LA MICROENTREPRISE<br />
À vos projets !<br />
L’Association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ), en partenariat avec l’ambassade de<br />
Grande-Bretagne à Alger, organise du 15 au 25 septembre, au centre culturel d’Alger, des portes<br />
ouvertes sur la création de micro-entreprise pour jeunes.<br />
Cette première initiative vise, selon Sahel Ali, président de l’ANEJ, à sensibiliser et informer les<br />
jeunes, porteurs de projets, sur l’existence d’un mécanisme qui va servir d’intermédiaire entre le<br />
jeune promoteur et l’Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem). Les jeunes désirant<br />
créer leur propre entreprise peuvent se présenter, avec leurs projets, à l’association, laquelle se<br />
chargera, une fois le projet accepté, d’orienter et de soutenir le promoteur durant toute la durée de<br />
la procédure. L’association, poursuit son responsable, va soutenir et donner la priorité aux jeunes<br />
porteurs de nouvelles idées et nouveaux projets. «Notre rôle consiste à faciliter la procédure,<br />
former et accompagner le jeune durant la période de dépôt de dossier au niveau de l’Angem pour<br />
la création de son entreprise jusqu’au jour de validation du projet afin de le préparer à gérer une<br />
entreprise», a expliqué M Sahel. L’association compte ainsi aider à la réalisation de près d’une<br />
vingtaine de projets d’ici mars 2012. Le dispositif d’aide à l’Angem finance toute activité y compris<br />
commerciale. Il comprend un apport personnel de 1 %, un prêt non rémunéré de l’Angem de 29 %<br />
et un prêt bancaire de 70% avec un taux d’intérêt bonifié de 80%.<br />
S. A.<br />
Edition du 25 Septembre 2011<br />
Grande-Bretagne : Plus de 15 000 visas octroyés aux <strong>Algérie</strong>ns<br />
Plus de 15 000 visas d’entrée en Grande-Bretagne sont délivrés annuellement aux <strong>Algérie</strong>ns, a<br />
déclaré hier Son Excellence Martin Roper, ambassadeur du Royaume-Uni en <strong>Algérie</strong>.<br />
Ce dernier intervenait lors d’une conférence de presse conjointe organisée, au Centre culturel<br />
d’Alger, avec le président de l’Association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ) consacrée à<br />
la clôture des portes ouvertes sur la création de micro-entreprises, dont la Grande-Bretagne est<br />
partenaire. M. Ropert trouve que la procédure d’octroi de visa est «souple» ; il en veut pour preuve<br />
la délivrance du fameux sésame en moins de deux semaines. L’ambassadeur a estimé que l’année<br />
2012 sera «spéciale» pour son pays. En effet, Londres abritera les Jeux olympiques et célébrera le<br />
60e anniversaire de l’accession au trône de la reine Elisabeth. A cette occasion, des discussions<br />
sont en cours entre l’ambassade et les autorités sportives algériennes pour faciliter l’octroi des<br />
visas.<br />
29
Association de lutte Contre les<br />
IST/SIDA et de Promotion de la<br />
Santé - ANISS<br />
30
Prévention contre les ist-sida en milieu carcéral<br />
31
La campagne « Vacances Bla Sida » est lancée dans l’Est algérien<br />
32
Nouveau guide sur le VIH destiné aux journalistes<br />
33
Campagne de sensibilisation sur le SIDA à ANNABA<br />
34
90% des jeunes <strong>Algérie</strong>ns ignorent la maladie<br />
35
Association de Protection<br />
Contre le Sida en <strong>Algérie</strong>- APCS<br />
36
Edition du 01 Août 2011<br />
Pénurie de médicaments: La polémique enfle Par Salim L.<br />
D'un côté, les pharmaciens d'officine regroupés autour de leur syndicat (le SNAPO) et les<br />
associations de malades, de l'autre, le ministère de la Santé.<br />
Les premiers se plaignent de la pénurie de médicaments. Le second assure que «tous les produits<br />
couvrant la pathologie d'urgence et les maladies chroniques sont disponibles ou en voie de l'être».<br />
Après la montée au créneau successivement du SNAPO et des associations de malades notamment<br />
chroniques, un communiqué du ministère de la Santé, répercuté par l'APS, a fait état, avant-hier,<br />
d'«une disponibilité de la majorité des produits, dont les stocks ont été reconstitués ou sont en<br />
instance de reconstitution soit par la fabrication locale, soit sont en cours d'expédition, ou alors<br />
sont au niveau du contrôle par le Laboratoire national des produits pharmaceutiques».<br />
Le ministère soutient que «les produits identifiés comme connaissant une baisse des stocks<br />
existent mais en Dénomination commune internationale (DCI), sous d'autres noms de marque».<br />
Pour le département de Ould Abbès, les états de stocks des opérateurs pharmaceutiques sont<br />
transmis mensuellement au ministère de la Santé. Les opérateurs qui ont signalé une baisse des<br />
stocks ont été destinataires d'une «demande d'explications». Les réponses collectées ont permis au<br />
ministère de conclure qu'«il y a une disponibilité de tous les produits liés aux pathologies d'urgence<br />
et aux maladies chroniques». En revanche, le ministère de la Santé admet «une tension affectant<br />
les pilules contraceptives.»<br />
Pour le ministère, les produits utilisés dans les pathologies réputées de saison (notamment ceux<br />
largement consommés pendant le ramadhan), mais aussi des médicaments nécessaires pour les<br />
diabétiques, sont disponibles. «Les insulines et les antidiabétiques oraux sont disponibles.<br />
A côté de l'insuline produite par Saïdal, des quantités suffisantes d'insuline ont été importées par<br />
des opérateurs», soutient le ministère.<br />
De son côté, un syndicaliste du SNAPO, que nous avons contacté hier, déplorait le fait que «la<br />
production par Saïdal de l'insuline n'a pas reçu l'aide nécessaire des pouvoirs publics». Selon le<br />
SNAPO, les ruptures de stocks affectent 230 médicaments, dont 170 sont indispensables. C'est le<br />
cas notamment, selon lui, des corticoïdes, de la pilule contraceptive et des antidouleurs pour les<br />
cancéreux. Un pharmacien d'officine, interrogé hier, faisait état d'une rupture de stock affectant les<br />
spécialités, à l'image de Rovamycine en sirop, Modurétic, Célestène, Diprostène, Tamgesic,<br />
Digoxine… «Ces pénuries qui perdurent depuis trois ans sont imputables, selon le SNAPO, à une<br />
mauvaise gestion dans le circuit de distribution». «Certains importateurs exercent une position<br />
dominante et de monopole préjudiciable aux officines», explique ce syndicat. L'association des<br />
insuffisants rénaux se plaint, quant à elle, de «l'indisponibilité des médicaments pour le traitement<br />
des malades».<br />
La Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR) s'élève elle aussi contre «les récurrentes<br />
ruptures de stocks affectant les produits utilisés dans la greffe rénale ainsi que l'absence des<br />
antiviraux». «Ces pénuries ont causé des cas de décès à Oran et à Constantine», a déploré le<br />
porte-parole de la fédération, M. Boukhars Mohamed.<br />
Après cette sortie médiatique de cette fédération des insuffisants rénaux, le ministère de la Santé,<br />
de la Population et de la Réforme hospitalière a réagi en diligentant une enquête pour «connaître<br />
les raisons de la tension enregistrée en Oranie sur les produits antirétroviraux (traitement du<br />
VIH/Sida)». Ces dernières années, le ministère de la Santé a lancé un plan de développement de la<br />
production locale du médicament. Le département de Ould Abbès a interdit d'importation plusieurs<br />
centaines de médicaments. Le ministère compte interdire à l'importation 800 médicaments en<br />
2012, contre 300 actuellement. La semaine dernière, le ministère a ajouté 251 médicaments à<br />
cette liste restrictive. Mais, pour les importateurs, la production locale est encore loin de satisfaire<br />
37
cette baisse des importations. Résultat des courses : le marché du médicament est fortement<br />
perturbé. Le SNAPO dénonce certaines pratiques telles «les ventes concomitantes, la discrimination<br />
entre officines». Ce syndicat réclame une réforme du système d'importation et de distribution et<br />
plaide aussi en faveur de «l'activation de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques.» Le<br />
SNAPO défend aussi l'idée de la création de groupements de pharmacies pour permettre un<br />
écoulement plus fluide de la production nationale et assurer un système de régularisation et de<br />
suivi efficace du circuit de distribution.<br />
L'<strong>Algérie</strong> importe 70% de ses médicaments. Ses importations sont passées de 500 millions de<br />
dollars, il y a dix ans, à 2 milliards de dollars en 2010, selon les douanes algériennes. Des<br />
négociations sont en cours avec des producteurs étrangers pour produire en <strong>Algérie</strong> les quantités<br />
suffisantes à même de satisfaire les besoins du pays. Un accord a été signé avec le groupe<br />
pharmaceutique français Sanofi-Aventis et des pourparlers sont déclarés comme «avancés» avec<br />
particulièrement des firmes américaines.<br />
Edition du 06 Août 2011<br />
Traitement des sidéens: Beaucoup de promesses et …<br />
170 boîtes de médicaments<br />
Par Mokhtaria Bensaâd<br />
170 boîtes de médicaments antirétroviraux ont été destinées aux sidéens de la wilaya qui ont<br />
également reçu beaucoup de promesses quant au règlement de leurs problèmes. C'est ce qui<br />
ressort de la réunion tenue, ce jeudi, entre le secrétaire général du CHUO, les malades vivant avec<br />
le VIH, des membres de l'association de protection contre le sida (APCS), de l'avocat de<br />
l'association, du chef de service infectieux et du représentant de la PCH. Une réunion qui a laissé<br />
les malades sur leur faim du fait que leur problème n'a pas été réglé définitivement et les risques<br />
d'une autre rupture de stocks des antirétroviraux n'est pas totalement écartée. «Comment peut-on<br />
gérer ce peu de médicaments avec 700 malades qui attendent le traitement ?», a souligné le<br />
président de l'APCS, contacté hier. «Le problème des sidéens reste entier, précise notre<br />
interlocuteur, tant qu'une solution adéquate n'a pas été trouvée pour ce problème qui revient<br />
chaque fois et dont nous ignorons encore l'origine et les responsables ». Les malades devront donc<br />
se contenter des 170 boîtes fournies au service infectieux pour la trithérapie sans aucune garantie<br />
d'une disponibilité permanente de médicament. Même si ce suspense persiste, les malades n'ont<br />
pas hésité, au cours de cette réunion à exposer d'autres problèmes auxquels ils sont confrontés au<br />
niveau du service infectieux. «Manque d'hygiène», «manque d'eau » sont les principaux points<br />
évoqués par les malades. Ces derniers ont également évoqué l'humiliation qu'ils subissent pour<br />
avoir les billets de salle et les consultations effectuées par deux médecins dans un même bureau.<br />
Pour cela des plaintes ont été déposées au niveau de l'association dénonçant cet état de fait. Pour<br />
tous ces problèmes, les malades ont eu des promesses de la part de la direction du CHUO qu'ils<br />
seront réglés. Pour rappel, la rupture de stock d’antirétroviraux dure depuis plus d'un mois au<br />
service infectieux avec toutes les conséquences qui peuvent en découler sur la santé des malades.<br />
38
Edition du 05 Août 2011<br />
Les décideurs doivent répondre devant Les juridictions compétentes pour non-assistance<br />
à personne en Danger<br />
Pr Aziz Tadjeddine. Président de l’Association de protection contre le sida (APCS-Oran)<br />
-Depuis quand la pénurie des antirétroviraux duret-elle ?<br />
La pénurie dure depuis 2005, elle est devenue récurrente depuis mai 2010. Il faut savoir qu’il<br />
existe un seul centre de référence (CDR) et donc de traitement pour les 16 wilayas de l’Ouest et du<br />
Sud-Ouest. Ce CDR se trouve au niveau du service des maladies infectieuses du CHUO. Ce centre,<br />
soi-disant de référence et qui est censé répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH/<br />
sida en matière de diagnostic, de suivi, de traitement, de prise en charge médico-psychologique,<br />
le dispose pas de deux examens indispensables dans toute structure digne de ce nom, à savoir<br />
celui de la charge virale et le comptage des CD4.<br />
-Quels sont les médicaments qui sont en rupture ?<br />
Deux molécules seulement sont disponibles (Kaletra et Stockrine) que l’on ne peut combiner<br />
ensemble selon le protocole universellement accepté à travers le monde.<br />
Nous avons besoin donc de deux autres molécules pour que le «cocktail» soit efficace. Quatre<br />
molécules pouvant être combinées ne sont pas disponibles. Encore une fois, en ce qui concerne la<br />
trithérapie et comme son nom l’indique, il faut trois médicaments. Si un seul vient à manquer, c’est<br />
toute la stratégie thérapeutique qui est inutile, voire dangereuse. Il faut savoir aujourd’hui que le<br />
traitement lui-même est une arme préventive, puisque les personnes sous traitement antivirale<br />
cessent de transmettre le virus et peuvent vivre normalement, envisager des grossesses avec de<br />
grandes chances d’avoir des enfants sains, etc.<br />
-Quelle est l’origine de cette pénurie ?<br />
L’Etat algérien a consenti et consent de grands moyens financiers à la prise en charge médicale du<br />
VIH/sida.<br />
Malheureusement, nous sommes dans un système de non-qualité, un système bloqué où la nongouvernance,<br />
la mauvaise gestion, le déni des réalités que tout le monde peut vérifier font que<br />
nous ne prenons pas nos problèmes à «bras-le-corps» et essayons d’y trouver des réponses avec<br />
l’ensemble des concernés, y compris les personnes touchées. Ce n’est pas par des déclarations à la<br />
télévision que l’on peut régler le problème. Il faut une véritable traçabilité du médicament.<br />
Les personnes et les communautés ont besoin d’être associées à la gestion de leur santé. C’est une<br />
exigence c’est non un choix de bureaucrates ayant la certitude qu’ils sont détenteurs de pouvoirs<br />
«divins». Les décideurs doivent comprendre que nous ne vivons pas en vase clos et que tôt ou<br />
tard, ils doivent répondre devant les juridictions compétentes et impartiales, pas seulement pour<br />
ne pas avoir pris les bonnes décisions en concertation avec les usagers et selon les protocoles<br />
validés sur le plan international, mais surtout pour avoir mis en danger de mort des personnes et<br />
pour non-assistance à personne en danger.<br />
-Quelles sont les conséquences de cette pénurie sur l’état de santé du sidéen ?<br />
Une personne vivant avec le VIH sous un protocole thérapeutique adéquat, continue sans<br />
interruption, de qualité et respectant les normes et protocoles en vigueur, est une personne qui<br />
peut vivre normalement et son espérance de vie rejoint celle de personnes indemnes. Les pénuries<br />
de médicaments mettent en danger non seulement la personne elle-même, mais également leurs<br />
partenaires sexuels. Elles compliquent également davantage la lutte contre le VIH/sida par<br />
l’apparition de résistances primaires et ou secondaires aux médicaments.<br />
39
-Que faut-il faire pour palier la pénurie d’antirétroviraux?<br />
Il n’y a malheureusement aucune alternative. Il faut absolument que les pouvoirs publics assument<br />
leurs responsabilités en matière de disponibilité des antirétroviraux dans tous les centres de<br />
référence du territoire national, y compris celui de tamanrasset. Il faut rapprocher la prise en<br />
charge thérapeutique en créant d’autres CDR. Les associations thématiques à travers le pays,<br />
notamment alger, Oran et annaba, ont acquis une expertise et un savoir-faire ; il appartient aux<br />
décideurs de les associer. Il est aussi important, à l’instar des autres pays, de relancer le<br />
programme national de lutte contre le sida (pNLS) et de responsabiliser tout un chacun : qui fait<br />
quoi ? Nous en avons les moyens, nous avons pris l’engagement devant Dieu et les hommes.<br />
le 05.08.11 | 15h39<br />
Page 2<br />
http://www.elwatan.com/weekend/aujourdhui/les-decideurs-doivent-repondre-devant-les-<br />
juridictions-competentes-pour-non-assistance-a-per-<br />
Click here to send your feedback<br />
Edition 29 Juillet 2011<br />
Confrontés à une rupture des antirétroviraux : Des malades du sida réagissent<br />
Confrontés a des ruptures régulières des antirétroviraux au niveau de la pharmacie centrale des<br />
hôpitaux (PCH) d’Oran, Des patients atteints du VIH/sida ont observé un sit-in jeudi devant le<br />
siège de l’Observatoire régional de la santé de cette ville.<br />
Confrontés a des ruptures régulières des antirétroviraux au niveau de la pharmacie centrale des<br />
hôpitaux (PCH) d’Oran, Des patients atteints du VIH/sida ont observé un sit-in jeudi devant le<br />
siège de l’Observatoire régional de la santé de cette ville. Le Pr Abdelaziz Tadjeddine, président de<br />
l’association de protection contre le sida (APCS) qui a participé a cette action de protestation<br />
qualifie cette situation "d’inacceptable". Il suffit qu’un seul médicament vienne à manquer et c’est<br />
tout le traitement qui se trouvé faussé puisque dans le cas de cette maladie il s’agit d’une<br />
trithérapie.<br />
Le ministère en charge de la Santé publique avait un certain moment envisagé l’installation d’un<br />
conseil national de lutte contre le sida qui regrouperait différentes institutions publiques, des<br />
intervenants privés et même des représentants de la société civile.<br />
Ce conseil, s’il venait à être installé pourrait tirer, à temps, la sonnette d’alarme en cas de<br />
dysfonctionnement dans la chaîne d’approvisionnement des médicaments. Il faut souligner que le<br />
problème de la rupture de stock se pose régulièrement depuis de nombreuses années, la presse se<br />
faisant souvent l’écho de déclarations inquiétantes de présidents d’association sur cette pénurie.<br />
«L’Etat a investi de gros moyens financiers pour la prise en charge des personnes atteintes du<br />
VIH/sida, mais nous ne comprenons pas pourquoi il y a toujours des ruptures successives<br />
d’antirétroviraux à la PCH d’Oran», a déclaré aux journalistes le Pr Abdelaziz Tadjeddine ce jeudi.<br />
M. K.<br />
40
Edition 31 Juillet 2011<br />
41
Edition N°01 - Juin 2011<br />
Santé APS jeudi 28 juillet 2011 15 : 07<br />
Rupture des antirétroviraux : Des personnes atteintes du VIH/SIDA<br />
protestent à Oran<br />
ORAN - Plusieurs personnes atteintes du VIH/SIDA se sont rassemblées jeudi devant le<br />
siège de l’Observatoire régional de la santé d’Oran pour protester contre les "ruptures<br />
récurrentes" des antirétroviraux au niveau de la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH)<br />
d’Oran.<br />
Les malades, qui ont lancé un appel pressant aux responsables concernés afin de remédier à cette<br />
situation, ont affirmé que ce problème "ne se pose qu’à Oran".<br />
Le président de l’association de protection contre le SIDA (APCS), le Pr.Abdelaziz Tadjeddine,<br />
présent parmi ces malades pour les soutenir, a qualifié "d’inacceptables" les ruptures de stocks de<br />
ces médicaments.<br />
"L’Etat a investi de gros moyens financiers pour la prise en charge des personnes atteintes du<br />
VIH/SIDA, mais nous ne comprenons pas pourquoi il y a toujours des ruptures successives<br />
d’antirétroviraux à la PCH d’Oran", s’est-il interrogé en marge de ce rassemblement.<br />
Djamila Ouabdeslem, une praticienne du centre de dépistage volontaire de la même association,<br />
présente également sur les lieux, a appelé elle aussi à trouver une "solution rapide" au problème<br />
car, "des personnes peuvent mourir à tout moment faute de traitement". Selon elle, sept cas<br />
d’évacuation de ces malades vers d’autres services d’hospitalisation ont été enregistrés mercredi.<br />
42
Edition N°01 - Juin 2011<br />
43
Association Santé pour Tous<br />
ASPT<br />
44
Journal Açyl - Alerte sur la prévalence du tabagisme en milieu scolaire<br />
45
Association Cinéma et<br />
Mémoire<br />
46
Edition 02 Octobre 2011<br />
Une édition dédiée à la formation d'animateurs de ciné-club<br />
BEJAIA DOC<br />
moussa Ouyougoute<br />
Les rencontres du film documentaire de Béjaïa sont de retour. Elles sont prévues du 3 au 6 octobre<br />
prochain au niveau de la cinémathèque de Béjaïa.<br />
Et comme chaque année depuis 5 ans, elles clôturent un cycle de formation de Béjaïa Doc (atelier<br />
de création documentaire). Lors des quatre dernières éditions, les formations précédant les<br />
journées étaient dédiées à l'initiation au métier de réalisateur-documentariste (écriture de<br />
scénarios, caméra, montage, etc.).<br />
C'est en quelque sorte un travail en amont. Pour la présente édition, l'association Cinéma et<br />
Mémoire de Béjaïa et Kaïna Cinéma de Paris ont opté pour un travail en aval. D'où la nouvelle<br />
orientation. La formation est en effet destinée au profit de 30 jeunes, de diverses régions d'<strong>Algérie</strong>,<br />
pour en faire des animateurs de ciné-club. “L'animation d'un ciné-club” est du moins le thème<br />
retenu et la formation se déroulera du 2 au 4 octobre.Pour le public béjaoui, les associations<br />
proposent du 3 au 6 octobre des projections de films, des rencontres avec des réalisateurs et<br />
professionnels, ainsi que des leçons de cinéma et la présentation des travaux de la quatrième<br />
promotion de Béjaïa Doc : trois films l'après-midi et trois autres le soir. Place donc à la découverte<br />
des films réalisés dans le cadre de Béjaïa Doc, atelier de création documentaire. Les 6 films seront<br />
projetés au public en présence d'apprentis réalisateurs. Les associations, qui ne perdent pas de vue<br />
la formation du public à cet art majeur qui contribue à l'éveil des consciences, ont prévu de<br />
projeter Le Festival panafricain d'Alger (1969), de William Klein. Le film sera présenté par Omar<br />
Zelig.<br />
Souci de pédagogie oblige, il y aura aussi la présentation de quatre films qui donneront, a-t-on<br />
indiqué, l'occasion de réfléchir et de discuter des frontières qui existent entre les genres<br />
cinématographiques, fiction, documentaire, expérimental, essai filmique, etc. Le 4 octobre<br />
prochain, il y aura un atelier de réflexion autour des possibilités à explorer pour une diffusion plus<br />
large des films issus de l'atelier de création documentaire Béjaïa Doc. Plus de 20 films ont été<br />
produits dans le cadre de cet atelier. Pour enrichir le débat, les organisateurs ont convié N'amar<br />
Mohamed de la Cinémathèque algérienne, Geneviève Houssay, exploitante de salle dans la région<br />
Paca, Morad Kertobi, du Centre national de la Cinématographie, et Clara Leal-Esteve de l'Institut<br />
Panos de Paris. Le 5 octobre, il y aura un atelier de réflexion autour de la capitalisation de<br />
l'expérience de Béjaïa Doc à travers le renforcement de la formation et la création de nouveaux<br />
partenariats, et ce, en présence de Pascal Casario, un des responsables du master documentaire à<br />
l'université d'Aix-en-Provence. La même journée est prévue une séance de projections de films<br />
issus d'ateliers venant d'Irak, de Jordanie, du Maroc et d'Afghanistan. Le débat sera consacré à la<br />
question “Qu'est-ce qu'un film d'atelier ?”<br />
47
Tribune – 05 Octobre 2011<br />
48
Association Culturelle El Amel<br />
de Constantine<br />
49
Edition N°01 - Juin 2011<br />
Rhumel : Magazine édité par la Wilaya de Constantine<br />
50
Association El Ikram pour<br />
l'Orientation et l'Animation des<br />
jeunes<br />
52
Première édition de la fête aujourd’hui<br />
53
Le Plateau Mistral-Eaux Claires<br />
54
Edition du 11 Juillet 2011<br />
55
Edition du 01 Juillet 2011<br />
56
Hassen Bouzghoub : « C’est la couleur du maillot qui fait la différence et non pas la couleur de la peau »<br />
57
Le Plateau est ouvert tout l’été<br />
58
Le Plateau, un espace de mixité au cœur du quartier Mistral<br />
59
Scouts Musulmans <strong>Algérie</strong>ns/<br />
Réseau <strong>Algérie</strong>n pour la<br />
défense des Droits des Enfants<br />
NADA<br />
60
Edition du 25 Septembre 2011<br />
COLLECTIF MILITANT CONTRE LES ABUS SEXUELS SUR LES ENFANTS<br />
L’abus sexuel à l’égard des enfants ne cesse de prendre de l’ampleur en <strong>Algérie</strong>.<br />
Le collectif des associations militant pour les droits des enfants plaide pour l’obligation de<br />
signalement des agressions sexuelles contre les enfants.<br />
«Faire du signalement de l’agression une obligation pénale» par Rym Nasri<br />
Hier au forum d’El Moudjahid, le collectif des associations : Réseau Wassila, SOS villages d’enfants<br />
<strong>Algérie</strong>, Association algérienne enfance et familles d’accueil bénévoles et le réseau Nada pour la<br />
protection de l’enfant ont appelé à l’adoption d’une loi obligeant toute personne témoin d’une<br />
agression sexuelle contre un enfant de le signaler aux autorités compétentes. «Il faut faire du<br />
signalement une obligation pénale et appliquer le délit de non-assistance à personne en danger à<br />
toute personne qui enfreint à cet loi», expliquent les membres du collectif. Un signalement stipulé<br />
dans le code de la santé de 1990 mais qui, jusqu’à aujourd’hui est resté qu’«une forme de<br />
signalement moral», dira Malika Aït Si Ameur, porteparole du collectif. «L’article d’obligation de<br />
signalement sur tous les délits existe déjà dans la loi, mais il faut le développer pour la spécificité<br />
de l’enfant car les atteintes et les conséquences que subit cette victime sont différentes de celles<br />
des adultes», explique encore Me Sihem Hemmache, membre du réseau Wassila. Le collectif a fait<br />
remarquer que l’abus sexuel à l’égard des enfants ne cesse de prendre de l’ampleur en <strong>Algérie</strong>.<br />
Tirant la sonnette d’alarme sur l’urgence de prendre en charge ce fléau, les intervenants ont ainsi<br />
interpellé tous les acteurs concernés.<br />
Selon les chiffres communiqués par la DGSN et la Gendarmerie nationale, «561 enfants ont été<br />
victimes d’abus sexuel durant le premier trimestre de l’année en cours.<br />
En 2010, ils étaient 1 573 enfants recensés comme victimes de violences sexuelles», a indiqué le<br />
porte parole du collectif. Pour le collectif, le manque de signalement, la non-dénonciation et<br />
l’impunité dont bénéficient certains auteurs ne font qu’amplifier l’abus sexuel sur les enfants.<br />
«Plusieurs abus sexuels sont aujourd’hui, passés sous silence. Les tabous, la peur des<br />
conséquences, le sentiment de honte et/ou de culpabilité et le fait que l’agresseur soit un membre<br />
proche de la famille sont souvent à l’origine de ce silence», précise t- on. De son côté, le président<br />
du réseau Nada pour la protection de l’enfant, Abderahmane Arrar, a insisté sur l’adhésion des<br />
pouvoirs publics à cette démarche car, dit-il, «il existe un véritable problème de prise en charge».<br />
R. N.<br />
61
Le réseau Nada pour un amendement de la loi 90-31<br />
62
<strong>Algérie</strong> News - édition du 12 Juillet 2011<br />
63
Plaidoyer pour la pénalisation de la non-dénonciation<br />
64
InfoSoir – 11 Septembre 2011<br />
65
Arar Abderahmen : « Il faut des mécanismes spéciaux pour mettre l’enfant hors danger »<br />
66
Le réseau Nada initie la concertation<br />
67
Office municipal de la jeunesse<br />
d'Aubervilliers - OMJA<br />
68
Edition du 2 Avril 2011<br />
Le maire d'Aubervilliers hôte de la ville par A. M.<br />
Dans la matinée d'avant-hier jeudi, le président de l'APC de Constantine, M. Abdelhamid Chibane,<br />
a reçu le maire de la ville française d'Aubervilliers, M. Jacques Salvator, ainsi que son adjoint, qui<br />
lui ont rendu une visite de courtoisie. La visite du maire de cette municipalité de gauche de la<br />
région parisienne, qui abrite une importante communauté algérienne, intervient en marge de la<br />
tenue à Constantine du 9e tournoi international de handball féminin qu'organise chaque année<br />
l'association constantinoise OJSC et à laquelle participe chaque fois l'équipe de la commune<br />
d'Aubervilliers.<br />
M. Salvator, qui fait partie des personnalités françaises amies de longue date de l'<strong>Algérie</strong>, a<br />
dédicacé et offert à M. Chibane son livre intitulé «Une ville peut en cacher une autre». Commentant<br />
brièvement le contenu de ce livre, le président de l'APC de Constantine a dit que «l'auteur, M.<br />
Jacques Salvator, à travers son expérience personnelle, fait référence au combat de notre peuple,<br />
en <strong>Algérie</strong> et dans la métropole, en parlant notamment des massacres du 8 Mai 1945 que la<br />
municipalité d'Aubervilliers commémore chaque année, et de ceux du 17 Décembre 1961 à Paris<br />
dont a été victime l'émigration algérienne. Cette entrée en matière a permis aux deux maires<br />
d'exprimer leurs points de vue sur les relations algéro-françaises et les hôtes de la ville du Rocher<br />
ont émis le souhait de tisser des liens durables avec la municipalité constantinoise qui se traduiront<br />
dans l'avenir par d'éventuels échanges de délégations et d'expériences dans la gestion des affaires<br />
municipales. Dans ce cadre, les deux parties ont estimé que la première démarche à faire pour<br />
atteindre cet objectif serait la signature d'un protocole d'échanges entre les deux associations<br />
sportives féminines de handball, l'OJSC et le club communal d'Aubervilliers.<br />
«Par la suite, nous pensons et nous avons souhaité, ajoute M. Chibane, que les liens entre les deux<br />
mairies aillent en se renforçant». Dans l'après-midi, le maire d'Aubervilliers a été reçu par le wali,<br />
M. Noureddine Bedoui, à qui il a rendu également une visite de courtoisie, avant de quitter<br />
Constantine.<br />
Edition du 16 Mai 2011<br />
AUBERVILLIERS<br />
L'Europe prend un coup de jeune<br />
La Semaine européenne de la jeunesse s'ouvre ce lundi, à l'initiative de la Commission européenne<br />
de Bruxelles, dans plusieurs villes d'Europe, et notamment à Aubervillliers. L'équipe du Point<br />
information jeunesse (PIJ) accueille dès aujourd'hui dans ses locaux l'exposition « L'Europe, c'est<br />
possible » et ce soir, à 20 heures, des courts-métrages sont projetés aux Laboratoires<br />
d'Aubervilliers. Les lycées d'Aubervilliers accueillent aussi des stands d'information, tenus par des<br />
jeunes volontaires européens (demain au lycée d'Alembert, mercredi au lycée Le Corbusier). Un<br />
rallye-jeu « citoyenneté européenne » aura lieu mercredi, en partenariat avec l'office municipal de<br />
la jeunesse et enfin une projection-débat autour du film « Radio Europa », réalisé par Florence<br />
Guenault, est prévue jeudi à 19 heures au cinéma le Studio. Renseignements au PIJ, 22, rue<br />
Bernard-et-Mazoyer, tél. 01.48.34.81.01.<br />
69