07.03.2015 Views

Algerie news du 24.03.2013.pdf

Algerie news du 24.03.2013.pdf

Algerie news du 24.03.2013.pdf

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

www.algerie<strong>news</strong>.info - www.facebook.com/algerie<strong>news</strong>.dz<br />

Congrès <strong>du</strong> FFS<br />

A l’heure<br />

de l’après-<br />

Aït Ahmed<br />

Le 5 e Congrès <strong>du</strong> FFS devrait<br />

se tenir à la fin <strong>du</strong> mois de<br />

mai. La direction actuelle<br />

table sur une nouvelle ère où<br />

l’on désignera un nouveau<br />

président et de nouveaux<br />

statuts, voire une nouvelle<br />

ligne politique. Ce n’est pas<br />

l’avis des adversaires…<br />

> Pages 2 et 3<br />

Après 22 jours de suspense<br />

Le Monde<br />

confirme<br />

la mort<br />

d’Abou Zeïd<br />

Le journal français Le Monde a confirmé<br />

hier la mort <strong>du</strong> chef terroriste <strong>du</strong> groupe<br />

d’Al-Qaïda au Maghreb islamique ( Aqmi) ,<br />

citant des sources proches de l’Elysée.<br />

> Page 6<br />

66 e Festival<br />

de Cannes<br />

Jarmush,<br />

Allouache<br />

et Haroun<br />

en outsiders<br />

cannois ?<br />

C'est le printemps, et les rumeurs<br />

cannoises naissent au rythme des<br />

bourgeons annonçant la belle saison…<br />

> Page 23<br />

FLN<br />

Comment<br />

Belkhadem<br />

peut revenir…<br />

Destitué sans être évincé par ses adversaires,<br />

le 31 janvier avec 164 voix contre<br />

161, le désormais ex-secrétaire général<br />

<strong>du</strong> Front de libération nationale (FLN),<br />

Abdelaziz Belkhadem, continue de hanter<br />

les couloirs <strong>du</strong> siège <strong>du</strong> parti à<br />

Hydra.<br />

Port <strong>du</strong> voile<br />

Les Français<br />

s’y opposent<br />

Les Français se déclarent à une écrasante<br />

majorité (84%) opposés au port <strong>du</strong> voile<br />

ou <strong>du</strong> foulard islamique par des femmes<br />

travaillant dans des lieux privés accueillant<br />

le public, révèle un sondage Ifop.<br />

> Page 16<br />

Quotidien national - Dimanche 24 mars 2013 - N°1469 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406


2 > A L A U N E<br />

LE LIEN<br />

Yacine Chabi<br />

Passage<br />

de témoin<br />

Une opposition forte et<br />

innovatrice est symptomatique<br />

d'une démocratie pleine et<br />

épanouie. En Algérie, cette<br />

opposition est très difficile à<br />

cerner. Qui la représente ? Une<br />

question qui mérite d'être<br />

soulevée au moment où le<br />

pays a besoin plus que jamais<br />

de lancer des débats de fond<br />

sur son avenir. Au moment où<br />

les partis de la « majorité »<br />

nagent dans les eaux troubles,<br />

l'opposition aurait pu saisir<br />

l'opportunité pour s'affirmer et<br />

présenter une alternative.<br />

Malheureusement, cette<br />

opposition souffre elle aussi<br />

<strong>du</strong> syndrome de la division et<br />

<strong>du</strong> « cavaliérisme solitaire».<br />

Du côté <strong>du</strong> doyen de cette<br />

opposition, l'actualité a laissé<br />

planer aux plus optimistes des<br />

observateurs, une lueur<br />

d'espoir. Boycott de la séance<br />

d'ouverture de la session de<br />

printemps <strong>du</strong> Parlement et une<br />

présence « symbolique » des<br />

députés FFS au chevet des<br />

jeunes chômeurs <strong>du</strong> Sud au<br />

moment où d'autres avaient<br />

été reçus par les traditionnels<br />

«Dégage !». En pleine euphorie<br />

politique, ce parti est très vite<br />

rattrapé par ses soucis<br />

internes. Une commission<br />

technique propose de tenir le<br />

cinquième Congrès<br />

extraordinaire la fin <strong>du</strong> mois de<br />

mai. Certains expliquent le<br />

choix de cette date par des<br />

contraintes <strong>du</strong> calendrier au<br />

moment où d'autres y<br />

détectent une volonté de<br />

« fermer » le jeu. Le mal dont<br />

souffre la classe politique<br />

algérienne est profond. Mitose<br />

chronique chez les islamises,<br />

assimilassionisme chez les<br />

trotskistes, perte de GPS <strong>du</strong><br />

côté de la gauche, cabinets<br />

noirs chez les démocrates et<br />

ivresse <strong>du</strong> pouvoir chez les<br />

nationalistes. Un point<br />

commun à toutes ces familles<br />

politiques, elles ont toutes<br />

rendez-vous avec le passage<br />

de témoin entre générations.<br />

La légitimité historique, critère<br />

de passassion <strong>du</strong> pouvoir<br />

longtemps décrié et dénoncé<br />

par l'opposition, constitue<br />

pour cette dernière le fil<br />

con<strong>du</strong>cteur de son<br />

fonctionnement depuis des<br />

décennies. Le premier qui<br />

réussira ce passage délicat se<br />

retrouvera aux premières<br />

lignes <strong>du</strong> changement. D'ici là,<br />

le statut de « plus vieux parti<br />

de l'opposition » risque de<br />

changer de camp.<br />

Les 23, 24 et 25 mai proposés comme date <strong>du</strong> 5 e congrès<br />

Le FFS à l’heure de<br />

l’après-Aït Ahmed<br />

Le président <strong>du</strong> Front des forces socialistes (FFS) toujours en poste, Hocine Aït Ahmed, devait<br />

trancher incessamment la date et le lieu de la tenue <strong>du</strong> 5 e congrès national <strong>du</strong> parti.<br />

Chafaâ Bouaich, porte-parole <strong>du</strong> FFS<br />

Le Congrès donnera naissance<br />

à beaucoup de nouveautés<br />

L'annonce de la date retenue pour<br />

la tenue <strong>du</strong> cinquième Congrès<br />

extraordinaire <strong>du</strong> FFS s'inscrit en<br />

droite ligne de la volonté de l'actuelle<br />

direction <strong>du</strong> parti qui souhaite<br />

rassembler la grande famille.<br />

Algérie News : Est-ce que le cinquième<br />

congrès <strong>du</strong> FFS, prévu <strong>du</strong> 23 au 25 mai prochain,<br />

sera un congrès ouvert ?<br />

Chafaâ Bouaich : Oui bien sûr, il sera<br />

comme à l'accoutumée un congrès ouvert à<br />

tous les militants <strong>du</strong> FFS. Un congrès qui sera<br />

couronné par l'adoption d'un nouveau statut,<br />

d'un nouveau programme, d'un nouveau<br />

conseil, comme il aura aussi à élire un nouveau<br />

président.<br />

Qu'est-ce qui est atten<strong>du</strong> après la tenue de ce<br />

congrès ?<br />

Ce qui est atten<strong>du</strong> après ce congrès, c'est<br />

que le FFS puisse continuer son combat et sa<br />

lutte pour instaurer un Etat de droit. Les militants<br />

<strong>du</strong> FFS sont toujours fidèles aux principes<br />

<strong>du</strong> parti. Nous n'allons jamais abdiquer ou<br />

reculer devant les multiples tentatives de<br />

déstabilisation initiées par le pouvoir.<br />

Si les dates proposées par la Commission<br />

nationale de préparation <strong>du</strong> congrès<br />

(CPCN) sont maintenues, il ne reste<br />

plus que deux mois pour connaître le<br />

sort d’un poste aussi important qu’a occupé le<br />

chef charismatique depuis 1963, année de la<br />

création <strong>du</strong> premier parti de l’opposition en<br />

Algérie. La CPCN a, en effet, proposé lors de sa<br />

première réunion tenue vendredi au siège <strong>du</strong><br />

parti, les 23, 24 et 25 mai prochain. La décision<br />

définitive, conformément aux statuts et règlement<br />

intérieur <strong>du</strong> FFS, revient au président. Les<br />

21 membres de la CPCN dont 7 élus par le<br />

Conseil national, 7 parmi les militants tandis<br />

que les 7 autres seront désignés par le président,<br />

auront à rendre publique la date, après réponse<br />

<strong>du</strong> président. Annoncé pour le mois de juin au<br />

plus tard, le 5 e congrès <strong>du</strong> FFS pourrait ainsi se<br />

tenir bien avant. Cet évènement important<br />

dans la vie de ce parti devra marquer officiellement<br />

la fin d’une histoire longue de 50 ans<br />

entre Hocine Aït Ahmed et le FFS. Elle intervient<br />

aussi dans un contexte marqué par le<br />

retour <strong>du</strong> parti dans les institutions élues de la<br />

République après plusieurs années de boycott<br />

et de rejet de tout ce qui provient <strong>du</strong> «régime».<br />

Avec le retour <strong>du</strong> FFS au Parlement, il faut dire<br />

que c’est l’une de ses constantes et principales<br />

revendications qu’il vient de remettre au tiroir.<br />

Celle d’une Assemblée constituante. Aït Ahmed<br />

qui avait annoncé au mois de décembre 2012 sa<br />

décision de ne plus se présenter au poste de président<br />

lors <strong>du</strong> prochain congrès, a, en effet, surpris<br />

plus d’un. Les militants n’auraient et ne<br />

sauraient imaginer leur parti sans son chef charismatique<br />

qui, par sa simple présence bien<br />

qu’il soit à l’étranger, leur procurait l’honneur<br />

et la fierté d’appartenir à ce parti aux 50 ans.<br />

La succession de Hocine Aït Ahmed sera-telle<br />

à l’ordre <strong>du</strong> jour ? C’est la grande question<br />

que posent désormais, militants <strong>du</strong> parti,<br />

cadres, observateurs de la scène politique et<br />

autres. Aux coulisses <strong>du</strong> FFS, on parle déjà de la<br />

probable suppression <strong>du</strong> poste de président.<br />

Personne, aux yeux même des actuels responsables<br />

de la direction nationale, ne se voit prendre<br />

ce poste. Ramener une personnalité étrangère<br />

Certains, notamment d'anciens cadres et militants,<br />

estiment que le fait d'avancer la date <strong>du</strong><br />

congrès ne fera que favoriser l'exclusion.<br />

Qu'en pensez-vous ?<br />

Non, c'est faux. Lors de son dernier message<br />

adressé aux militants <strong>du</strong> parti, le président,<br />

M. Hocine Aït Ahmed, n'a jamais avancé<br />

le mois de septembre pour la tenue <strong>du</strong><br />

Congrès. Il a été précis en évoquant le premier<br />

semestre, d'ou les dates choisies pour la tenue<br />

<strong>du</strong> congrès, proposées par une Commission<br />

technique qui a planché sur le dossier. Pour ce<br />

qui est de l'exclusion, cela n'a jamais été la<br />

méthode <strong>du</strong> parti, à chaque instant de son parcours.<br />

Aucun congrès n'a vu l'exclusion d'un<br />

tel ou d'un tel. Le parti ne l’a jamais fait, pourquoi<br />

le ferait-il maintenant ? Le Congrès sera<br />

ouvert à tous les militants, sans aucune exclusive.<br />

Qu'en est-il de la convention ?<br />

Le changement <strong>du</strong> statut nous oblige à<br />

nous référer en priorité au Congrès, instance<br />

souveraine. De ce fait, la convention dont vous<br />

parlez est ca<strong>du</strong>que et n'existe plus.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013<br />

Kahina/D. News<br />

au parti, n’est pas de ses traditions. Une source<br />

fiable nous a indiqué que le poste de président<br />

<strong>du</strong> parti pourrait bien ne pas figurer dans les<br />

futurs statuts, à l’issue <strong>du</strong> 5 e congrès (voir notre<br />

édition <strong>du</strong> 14 janvier 2013). Une direction collégiale<br />

des affaires <strong>du</strong> FFS est l’approche la plus<br />

partagée parmi les militants. Même Aït Ahmed<br />

avait, dans son message adressé en décembre<br />

dernier au Conseil national, «fait allusion à une<br />

direction collégiale». L’amendement des statuts<br />

serait ainsi l’un des points que la CPCN pourrait<br />

inscrire à l’ordre <strong>du</strong> jour pour les 23, 24 et<br />

25 mai prochain.<br />

Aïssa Moussi<br />

Une question d'actualité : les députés <strong>du</strong> FFS<br />

se sont distingués dernièrement en boycottant<br />

l'ouverture de la session de printemps en soutenant,<br />

les premiers à l’avoir fait, les chômeurs<br />

de Ouargla. Est-ce un changement de stratégie<br />

dans votre action en tant qu'opposition ?<br />

Nos parlementaires n'ont pas boycotté cette<br />

session. La preuve, nous siégeons toujours à<br />

l'APN. En boycottant l'ouverture de cette session,<br />

nous voulions exprimer notre souci de<br />

vouloir perfectionner notre action et réaffirmer<br />

notre attachement aux préoccupations de<br />

la population. En plus, nous n'avons pas le<br />

même ordre <strong>du</strong> jour que celui <strong>du</strong> pouvoir.<br />

Cela s'est vérifié lors de notre visite dans le<br />

Sud, contrairement aux autres parlementaires<br />

qui ont été chassés par la population locale.<br />

Notre démarche n'était pas politicienne c’est<br />

une action de solidarité authentique et sans<br />

calcul.<br />

D'ex-élus FFS ont été sévèrement condamnés<br />

à Tizi Ouzou. Pensez-vous que c'est le parti<br />

qui est indirectement visé ?<br />

Nous tenons juste à apporter une précision<br />

importante. Sur les quatre élus condamnés,<br />

trois ont été exclus et radiés <strong>du</strong> FFS bien avant.<br />

Cela dit, rien ne nous empêche de s'interroger<br />

sur le timing choisi pour ces procès et la portée<br />

que certains ont voulu lui donner, d'autant<br />

plus que le procureur avait requis cinq ans de<br />

prison et le juge en a prononcé sept. Là, c'est<br />

une injustice et de l'acharnement.<br />

Propos recueillis par<br />

Yahia Maouchi


A L A U N E<br />

3<br />

Kahina/D. News<br />

Enjeux <strong>du</strong> 5 e congrès<br />

Risque de verrouillage au FFS<br />

Les évènements s’accélèrent au front des forces socialistes. Annoncé pour juin, le cinquième congrès <strong>du</strong> plus vieux<br />

parti d’opposition devrait avoir lieu <strong>du</strong> 23 au 25 mai prochain.<br />

La confirmation de cette date par le<br />

président, Hocine Aït Ahmed, ne<br />

manquera pas de décevoir ceux,<br />

nombreux, qui plaidaient pour sa<br />

tenue en septembre. L’avance de cette date<br />

ne laissera plus de temps pour tenir une<br />

convention devant aplanir les divergences<br />

jugées trop grandes et périlleuses pour le<br />

devenir <strong>du</strong> parti.<br />

Le prochain congrès <strong>du</strong> FFS revêt une<br />

symbolique double. D’abord, il s’agira<br />

pour le parti, de négocier le virage qui<br />

consiste à apprendre à vivre politiquement<br />

après le retrait, à cette date, de la scène<br />

politique et partisane, de son fondateur,<br />

Hocine Aït Ahmed. Ensuite, il s’agira de<br />

donner une alternative aux militants mais<br />

aussi à l’opposition en Algérie car le FFS a<br />

toujours montré la voie, et aujourd’hui,<br />

plus que jamais, les militants de la démocratie<br />

et de l’alternance politique ont<br />

besoin d’être rassurés que leur combat<br />

n’est pas vain. Bien avant sa décision de<br />

participer aux législatives de mai 2012, le<br />

FFS a été en proie à des démissions de militants<br />

et de cadres, à la multiplication des<br />

Cherif Melbouci, ancien cadre fédéral <strong>du</strong> FFS à la wilaya de Tizi Ouzou<br />

Le départ d’Aït Ahmed laissera un vide certain<br />

Estimant que le prochain<br />

congrès n'apportera pas<br />

un changement radical<br />

au FFS, l'ancien cadre <strong>du</strong><br />

vieux parti de l'opposition<br />

souhaite tout de même<br />

que le congrès sera une<br />

occasion de réconciliation<br />

entre les différents<br />

clivages <strong>du</strong> parti. Ce qui<br />

sera une occasion pour<br />

les anciens cadres<br />

de réintégrer le parti.<br />

initiatives visant, selon leurs promoteurs, à<br />

redresser la situation au sein <strong>du</strong> parti et<br />

dans un cas extrême, à l’initiative de la<br />

création d’un nouveau Parti politique prônée<br />

par l’avant-dernier premier secrétaire<br />

<strong>du</strong> FFS, Karim Tabou. Cette échéance organique<br />

<strong>du</strong> parti, très atten<strong>du</strong>e depuis la fin<br />

un peu équivoque de la convention ayant<br />

officialisé la participation <strong>du</strong> parti aux<br />

élections de l’année dernière, a basculé le<br />

parti dans la banalisation, en raison, sans<br />

doute, <strong>du</strong> fait que la commission technique<br />

chargée d’examiner la situation organique<br />

et politique au sein <strong>du</strong> parti avant de proposer<br />

au premier responsable une date<br />

pour le congrès, «a excellé dans l’art de<br />

l’exclusion et de l’excès de zèle à l’encontre<br />

de toutes les voix discordantes qui se sont<br />

élevées ces derniers mois à l’intérieur et<br />

Algérie News : Le FFS a annoncé la<br />

tenue <strong>du</strong> cinquième congrès dans<br />

moins de deux mois. Il sera question<br />

de l'élection d'un nouveau<br />

président. Votre commentaire.<br />

Cherif Melbouci : La situation<br />

n'est pas claire. Nous ne savons<br />

pas encore dans quelles conditions<br />

se prépare ce congrès. Ce<br />

dont je suis sûr, c'est qu’il y a<br />

beaucoup de clivages dans les<br />

rangs <strong>du</strong> parti. L'équipe dirigeante<br />

actuelle a squatté le parti et<br />

prépare le rendez-vous. Celle-ci<br />

est prête à tout faire pour rester<br />

aux commandes <strong>du</strong> parti. Par ailleurs,<br />

maintenant qu'Aït Ahmed a<br />

clairement exprimé son intention<br />

de se retirer, nous ne pouvons pas<br />

lui en vouloir.<br />

Pensez-vous qu'une éventuelle<br />

ouverture en direction des<br />

anciens cadres sera désormais<br />

possible ou nécessaire pour l'avenir<br />

<strong>du</strong> parti ?<br />

Nous avons fait appel à ces<br />

gens afin que le prochain congrès<br />

soit une occasion de réconciliation<br />

entre les militants <strong>du</strong> parti.<br />

Maintenant, c'est à eux de décider<br />

comment procéder et exprimer<br />

leur position vis-à-vis de cette<br />

question. Jusqu'à présent, nous<br />

n'avons décelé aucun signe dans<br />

ce sens. L'actuel Conseil national<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013<br />

dans l’entourage <strong>du</strong> parti», selon un militant<br />

chevronné <strong>du</strong> FFS interrogé par nos<br />

soins. En dépit de toutes les turbulences<br />

l’ayant marqué, le parti d’Aït Ahmed a<br />

réussi à construire une position originale et<br />

atypique par rapport au «Printemps<br />

arabe». Contrairement aux courants islamistes<br />

et laïcs, qui se sont livrés bataille<br />

pour imposer leur conception <strong>du</strong><br />

Le prochain congrès <strong>du</strong> FFS revêt une symbolique double. D’abord,<br />

il s’agira pour le parti, de négocier le virage qui consiste à apprendre<br />

à vivre politiquement après le retrait, à cette date, de la scène politique<br />

et partisane, de son fondateur, Hocine Aït Ahmed.<br />

«Printemps» à l’Algérie, sans y parvenir<br />

tous les deux, le FFS a attiré l’attention sur<br />

les dessous inavoués de ces bouleversements<br />

dans le monde arabe, sans s’aliéner<br />

le désir profond de la société pour le changement<br />

et l’alternance politique, préconisant<br />

dans la foulée l’adhésion au processus<br />

de réformes politiques initiées par le président<br />

à partir <strong>du</strong> 15 avril 2011, pour donner<br />

un cachet algérien à ce «Printemps».<br />

n'est pas représentatif de toute la<br />

base et certains membres n'ont<br />

aucune expérience requise à la<br />

veille d'un congrès historique qui<br />

marque un tournant dans l'histoire<br />

<strong>du</strong> FFS. D'où la nécessité<br />

d'une recomposition de l'équipe<br />

actuelle. Les anciens militants<br />

sont malheureusement marginalisés<br />

et mis à l’ écart alors qu’ils<br />

étaient les piliers qui ont tenu le<br />

parti debout pendant longtemps<br />

et dans des moments difficiles.<br />

Maintenant qu'Aït Ahmed quitte<br />

le parti, quelles sont les alternatives<br />

?<br />

Le départ d'Aït Ahmed laissera<br />

D’aucuns estiment que les turbulences<br />

actuelles au sein <strong>du</strong> FFS n’ont aucun lien<br />

avec les velléités de déstabilisation qu’on<br />

veut attribuer au pouvoir mais qu’elles<br />

seraient tout simplement <strong>du</strong>es à la mainmise<br />

d’un cercle familial proche <strong>du</strong> président<br />

sur les destinées <strong>du</strong> parti. « La promotion<br />

de personnes sans passé militant et<br />

sans engagement présent dans les structures<br />

et les combats <strong>du</strong> FFS n’est pas une<br />

chose qui concourt à la réconciliation et au<br />

rassemblement de ses forces », estime<br />

encore le vieux militant que nous avons<br />

contacté. La convention de février 2012 <strong>du</strong><br />

FFS a donné naissance à une crise ayant<br />

entraîné le départ de Karim Tabbou et de<br />

Samir Bouakouir et à l’émergence <strong>du</strong><br />

groupe de Tizi Ouzou, drivé par Mustapha<br />

Bouhadef et Djamel Zenati. Une année<br />

après, les instances officielles <strong>du</strong> FFS ont<br />

administré la preuve qu’elles tournaient le<br />

dos aux critiques. La fermeté dont a fait<br />

preuve jusqu’à présent la direction actuelle<br />

face aux nombreuses dissidences sera mise<br />

à l’épreuve lors <strong>du</strong> cinquième congrès.<br />

Kamel Aït Bessaï<br />

un vide certain, quel que soit le<br />

profil ou le statut <strong>du</strong> futur président<br />

issu <strong>du</strong> Congrès. Cependant,<br />

le parti doit garder sa posture de<br />

parti d'opposition et, pour cela,<br />

les gens qui travaillent pour le<br />

pouvoir au sein <strong>du</strong> parti doivent<br />

avoir d'autres postes mais ailleurs.<br />

Maintenant il y a Laskri qui<br />

arrange un clan dans le FFS, il est<br />

maniable et remplit plusieurs<br />

conditions qui lui permettront de<br />

prétendre à la succession d'Aït<br />

Ahmed, à moins qu'un événement<br />

majeur ne vienne tout<br />

chambouler d'ici la fin mai.<br />

Entretien réalisé par<br />

Khelifa L.


4 > A C T U<br />

Destitué sans être évincé par ses adversaires<br />

Comment Belkhadem peut-il<br />

revenir à la tête <strong>du</strong> FLN ?<br />

Depuis sa destitution par le Comité central le 31 janvier, avec 164 voix contre 161, le désormais ex-secrétaire général<br />

<strong>du</strong> Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem continue de hanter les couloirs <strong>du</strong> siège <strong>du</strong> parti sis à<br />

Hydra, voire les esprits de ses partisans et de ses adversaires.<br />

Et pour cause ! Le chemin<br />

semble encore long pour<br />

la désignation de son<br />

successeur et ses fidèles,<br />

à l’instar d’Abderrahmane<br />

Belayat, en sa qualité de membre<br />

le plus âgé <strong>du</strong> CC, qui désigné<br />

pour gérer cette période, sème à<br />

tout vent que le futur SG doit sortir<br />

des urnes car c’est la volonté de<br />

la majorité des membres <strong>du</strong><br />

Comité central. Cette précision<br />

s’adresse aux redresseurs qui sont<br />

plutôt favorables à un plébiscite<br />

d’une personnalité consensuelle.<br />

«Le limogeage de Belkhadem s’est<br />

fait par la voie des urnes, la même<br />

procé<strong>du</strong>re doit être de mise pour<br />

la désignation de son successeur»,<br />

insiste Abderrahmane Belayat, qui<br />

rappelle que l’éviction de<br />

Belkhadem, à l’issue <strong>du</strong> vote des<br />

membres <strong>du</strong> CC, n’était pas<br />

conforme aux statuts <strong>du</strong> parti,<br />

notamment, le règlement intérieur<br />

et que c’était une concession<br />

de Belkhadem qui avait accepté de<br />

son plein gré de subir le vote de<br />

confiance. Et c’est pour éviter au<br />

SG d’être fragilisé au cours de son<br />

mandat pour le quel il est élu<br />

pour cinq ans, a expliqué encore<br />

Belayat. Ces indications sont données<br />

pour préparer les militants<br />

Les gens<br />

Mourad Medelci<br />

Le ministre des<br />

Affaires<br />

étrangères,<br />

Mourad Medelci, a<br />

indiqué que le 24 e<br />

sommet arabe se<br />

tient dans un<br />

contexte marqué<br />

par l'émergence de<br />

plusieurs<br />

questions arabes<br />

dont le traitement<br />

implique une<br />

volonté politique<br />

globale chez l'ensemble des parties. La 24 e<br />

session <strong>du</strong> sommet arabe qui se tiendra les<br />

mardi et mercredi à Doha (Qatar) dans un<br />

contexte qui en appelle à des solutions<br />

appropriées pour « résoudre les problèmes<br />

arabes qui influent négativement sur la réalité<br />

dans le monde arabe », a précisé Medelci dans<br />

un entretien à l'agence de presse qatarie (QNA)<br />

rapporté samedi par le journal hebdomadaire<br />

Erraya. Les dirigeants arabes sont « soucieux de<br />

hisser l'action arabe commune à de meilleurs<br />

niveaux, particulièrement en cette conjoncture<br />

difficile », a-t-il encore dit.<br />

Avis de décès<br />

La famille Benyounès a l'immense douleur de<br />

faire part <strong>du</strong> décès de<br />

Benyounès Larbi à l'âge de 82 ans.<br />

L'enterrement a eu lieu hier au village Aït Ziri,<br />

commune d'Aït Yahia, Aïn El-Hammam.<br />

A Dieu nous appartenons<br />

et à Lui nous retournons<br />

<strong>du</strong> parti à accepter le retour de<br />

l’ancien SG par la voix des urnes.<br />

Un retour que ses adversaires ne<br />

contesteraient pas sur le plan<br />

réglementaire car rien n’interdit à<br />

Belkhadem de postuler à nouveau<br />

pour le poste mais il le serait<br />

beaucoup plus sur le moral. « Il<br />

est immoral pour un responsable<br />

qui a été destitué suite à un vote à<br />

bulletins secrets, lui ayant retiré la<br />

confiance, de se représenter à<br />

nouveau», jugent les adversaires<br />

<strong>du</strong> clan de Belkhadem. Une affirmation<br />

que contestent les « légalistes»,<br />

pour lesquels «Belkhadem<br />

n’a pas dit son dernier mot et les<br />

candidats à sa succession ne<br />

pèsent pas lourd».<br />

Il faut dire que la liste non<br />

exhaustive de candidats potentiels<br />

pour succéder à l’ex-secrétaire<br />

Affaire Islam Khoualed<br />

La presse marocaine joue<br />

l’apaisement<br />

Contrairement à la<br />

presse nationale, les<br />

médiats marocains<br />

n'ont pas trop médiatisé l'affaire<br />

<strong>du</strong> jeune Islam<br />

Khoualed, qui a écopé d'un an<br />

de prison ferme pour agression<br />

sexuelle sur un jeune<br />

athlète marocain.<br />

Ainsi, et excepté certains<br />

journaux, très proches <strong>du</strong><br />

Makhzen, tel Libération, les<br />

autres canards n'ont pas<br />

donné trop d'importance à<br />

cette affaire. C'est le cas<br />

notamment <strong>du</strong> Matin.ma, et<br />

le quotidien des actifs urbains<br />

Au fait le Maroc, qui ont rappelé<br />

qu'Alger s’attendait à un<br />

verdict plus clément, suite à la<br />

condamnation <strong>du</strong> jeune<br />

Islam, à une peine d'un an de<br />

prison ferme, par le tribunal<br />

des mineurs d'Agadir. Dans le<br />

même sillage, le quotidien<br />

Aujourd'hui le Maroc, a noté<br />

que le porte-parole <strong>du</strong> ministère<br />

algérien des Affaires<br />

étrangères, Amar Belani, a<br />

déclaré que la défense fera<br />

appel de ce jugement dans les<br />

délais prescrits par la loi<br />

marocaine. « Dans l'intervalle,<br />

nos missions diplomatiques et<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013<br />

général <strong>du</strong> FLN dénote de la fragilité<br />

de l’opposition à Belkhadem<br />

et surtout de la dispersion des<br />

voix. Abdelaziz Ziari, l’ex-président<br />

de l’Assemblée, et son prédécesseur<br />

Amar Saâdani, Mohamed<br />

Boukhalfa et Saïd Bouhadja, auxquels<br />

il convient d’ajouter les<br />

illustres inconnus qui se sont<br />

déclarés candidats le 1 er février<br />

dernier, avant la clôture de la 6 e<br />

session <strong>du</strong> Comité central, montrent<br />

que le bloc des partisans<br />

d’Abdelaziz Belkhadem est aussi<br />

solidaire que ne le sera jamais le<br />

bloc qui lui est hostile<br />

aujourd’hui et symbolisé par le<br />

Mouvement de redressement et<br />

de l’authenticité (MRA), tiraillé<br />

par les querelles de leadership qui<br />

se sont exacerbées avec la disparition<br />

d’Abderrazak Bouhara. Pour<br />

les observateurs avertis, le FLN est<br />

une machine électorale. Les deux<br />

échéances électorales de l’année<br />

2012 l’ont prouvé.<br />

En dépit <strong>du</strong> nombre impressionnant<br />

de partis agréés dans la<br />

foulée <strong>du</strong> processus de réformes<br />

politiques, le parti a su préserver<br />

sa suprématie au niveau <strong>du</strong><br />

Parlement et des Assemblées communales<br />

et de wilayas. De ce fait,<br />

tant que la loi sur les partis ainsi<br />

que les statuts et le règlement<br />

intérieur <strong>du</strong> FLN n’ont rien prévu<br />

à cet effet, il n’y a pas lieu de s’attendre<br />

à un changement de sitôt.<br />

La vacance <strong>du</strong> poste de secrétaire<br />

général est notifiée au ministère<br />

de l’Intérieur en vertu de l’article<br />

44 de la loi organique n° 12-04 <strong>du</strong><br />

12 janvier 2012 relative aux partis<br />

politiques, qui stipule que «le<br />

parti politique est tenu d'informer<br />

le ministre chargé de<br />

l'Intérieur de la composition de<br />

ses instances locales ainsi que de<br />

tout changement qui y intervient,<br />

dans un délai n'excédant pas<br />

trente jours». C’est le seul article<br />

de loi qui a trait à la vie organique<br />

d’un parti politique. En conclusion,<br />

la désignation d’un nouveau<br />

nom à la tête <strong>du</strong> FLN, en remplacement<br />

de Abdelaziz Belkhadem<br />

ou l’éventualité <strong>du</strong> retour de ce<br />

dernier via l’urne, restent suspen<strong>du</strong>s<br />

à l’intention <strong>du</strong> premier<br />

magistrat par rapport à l’échéance<br />

présidentielle de l’année prochaine.<br />

Pour l’heure, c’est tout<br />

juste si la cadence s’accélère en<br />

matière de ballons-sondes relatifs<br />

à l’intention de Bouteflika de briguer<br />

un 4 e mandat présidentiel.<br />

Kamel Aït Bessaï<br />

consulaires au Maroc continueront<br />

à assurer la protection<br />

consulaire nécessaire au<br />

jeune Islam Khoualed», rapporte<br />

le même quotidien.<br />

Certes, la presse marocaine<br />

n'a pas trop polémiqué sur<br />

cette affaire, mais certains de<br />

nos «confrères» se sont acharnés<br />

sur la presse algérienne<br />

qu’ils accusent de défendre<br />

l'indéfendable. C'est le cas<br />

notamment, <strong>du</strong> quotidien<br />

marocain Libération, qui a tiré<br />

à boulets rouges sur la presse<br />

algérienne, qu’il a accusée<br />

d’«orchestrer une campagne<br />

visant à faire pression sur la<br />

justice puisqu’elle s'est transformée<br />

en campagne de dénigrement<br />

contre le Maroc».<br />

Ceci dit, le rédacteur de l'article<br />

estime que certains quotidiens<br />

algériens se sont érigés<br />

en défenseurs de l'indéfendable.<br />

En outre, la presse marocaine<br />

a qualifié l'adolescent de<br />

15 ans d’agresseur. Le même<br />

journal a précisé également,<br />

selon des sources <strong>du</strong> centre de<br />

détention où était détenu<br />

Islam Khoualed, que ce dernier<br />

aurait brutalement<br />

agressé juste avant le verdict,<br />

un jeune détenu lui causant<br />

ainsi des blessures graves. «On<br />

ne sait pas si la nouvelle victime<br />

a porté plainte ou non<br />

mais ce qui est sûr, c'est que<br />

Khoualed et ses proches tentent<br />

de donner (presse et officiels<br />

algériens aidant) à une<br />

affaire pénale une dimension<br />

politique. Ce qui est grave»,<br />

renchérit le journaliste marocain.<br />

En sus, le quotidien<br />

l'Opinion.ma, n'a pas ménagé<br />

la presse algérienne dans cette<br />

affaire. Ce dernier estime que<br />

les médias algériens voulaient<br />

noyer ce dossier en lui donnant<br />

un caractère autre<br />

qu'une vile agression sexuelle,<br />

perpétrée contre un mineur<br />

qui croyait être dans une<br />

ambiance sportive de fraternité<br />

et de compétitivité. «On<br />

voit mal pourquoi la presse<br />

algérienne est si mécontente<br />

que justice soit faite et pourquoi<br />

elle est si contrariée que<br />

le tribunal soit convaincu par<br />

les faits et les preuves présentées<br />

par l'avocat de la victime.»<br />

En somme, hormis<br />

quelques journaux qui sont à<br />

la solde de Sa Majesté, les<br />

médias marocains n'ont pas<br />

trop médiatisé et politisé cette<br />

affaire qui ne doit pas être utilisée<br />

comme un moyen pour<br />

envenimer les relations entre<br />

les deux pays.<br />

Yahia Maouchi


Mustapha Lahbiri évalue son département<br />

La Protection civile<br />

a sa compagnie<br />

de parachutistes<br />

Le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri, a tenu à<br />

superviser de près le déroulement de la manœuvre organisée dans la wilaya de Saïda<br />

De notre envoyé spécial<br />

à Saïda : Mohammed<br />

Zerrouki<br />

La Coordination nationale des imams<br />

et des fonctionnaires des Affaires<br />

religieuses, affiliée à l'Union générale<br />

des travailleurs algériens (UGTA), a<br />

dénoncé hier par le biais d’un communiqué,<br />

la mort <strong>du</strong> cheikh Mohamed Saïd Al-<br />

Bouti. « Cet acte barbare qui a fait une cinquantaine<br />

de victimes est contre nos principes<br />

et rites musulmans », précise cheikh<br />

Djelloul Hadjimi. La Coordination des<br />

imams déplore le décès de ce savant au<br />

moment où le monde musulman a besoin<br />

de ses connaissances.<br />

«Cet attentat confirme la situation alarmante<br />

dans laquelle est parvenu le monde<br />

musulman », pointant <strong>du</strong> doigt les ennemis<br />

de l’islam qui ne respectent pas la différence<br />

entre les religions. Selon le même<br />

cheikh, l’objectif à travers cet attentat est<br />

Lahbiri a jugé que<br />

l’exercice a été une très<br />

grande réussite. La<br />

manœuvre permet de<br />

ré<strong>du</strong>ire le temps d’intervention<br />

des équipes de secours. Lors<br />

d’un point de presse improvisé,<br />

le patron de la Protection civile<br />

a estimé que des exercices de ce<br />

genre permettent aux éléments<br />

de ce corps de tester leurs capacités<br />

et se préparer pour une<br />

intervention réelle.<br />

« Il me semble qu’on a été à<br />

la hauteur, nous sommes en<br />

train de nous préparer pour<br />

faire une manœuvre nationale<br />

au cours <strong>du</strong> mois d’octobre de<br />

cette année». Cette manœuvre<br />

de grande envergure sera<br />

rehaussée par la présence <strong>du</strong><br />

président de la République avec<br />

probablement quelques pays<br />

voisins, notamment le Maroc et<br />

la Tunisie. S’agissant des pays<br />

européens, M. Lahbiri a indiqué<br />

que des invitations leur seront<br />

adressées. «On est un modèle<br />

en Afrique, on a une Protection<br />

civile aussi avancée quecelles<br />

des pays développés d’autant<br />

plus que nous appliquons un<br />

programme européen.<br />

Il me semble qu’on fait<br />

beaucoup d’efforts au niveau<br />

des ressources humaines, <strong>du</strong><br />

matériel et surtout de la formation»,<br />

a-t-il expliqué. «On a<br />

dépassé même les objectifs tracés»,<br />

a-t-il souligné. En réponse<br />

à certaines personnes qui estiment<br />

que la Protection civile<br />

algérienne a reculé ces dernières<br />

années, le patron des sapeurspompiers<br />

a démenti l’information,<br />

tout en déclarant que son<br />

institution a réalisé des efforts<br />

considérables en matière de<br />

développement. «On est en progression,<br />

en effectifs, en matériels<br />

et en matière d’interventions.<br />

Nous sommes à une<br />

moyenne de 1 700 interventions<br />

par jour, avec un taux de couverture<br />

de 85% sur le territoire<br />

national, nous sommes partout<br />

et on compte travailler d’avantage»,<br />

a affirmé M. Lahbiri.<br />

S’agissant des perspectives M.<br />

Lahbiri a indiqué qu’on va<br />

essayer de multiplier nos<br />

manœuvres afin d’améliorer la<br />

célérité dans l’intervention<br />

interventions et ré<strong>du</strong>ire le<br />

temps pour les protections les<br />

plus avancées. Mais notre<br />

Protection a une armée de<br />

secours même le président de la<br />

République m’a dit «on a<br />

l’Armée nationale populaire<br />

(ANP) et faites-moi une armée<br />

de secours, et je pense qu’on l’a,<br />

a affirmé le patron de ce corps.<br />

Notre Protection civile est un<br />

peu militarisée, nous sommes<br />

au même titre que l’ANP, côté<br />

organisationnel. Nous avons<br />

formé un corps paramilitaire<br />

juste et fort. Selon lui, la protection<br />

civile est aujourd’hui capable<br />

de faire face à n’importe<br />

quelle catastrophe, nos hommes<br />

sont des vrais professionnels.<br />

Côté matériel, le patron de la<br />

Protection civile a estimé que ce<br />

corps a acquis un matériel<br />

Assassinat de Saïd Ramadhan Al-Bouti<br />

Le syndicat des imams algériens<br />

condamne<br />

de disperser le monde musulman. Par ailleurs,<br />

les imams algériens condamnent<br />

tous les actes de violence. Pour rappel, de<br />

nombreuses mosquées à travers le territoire<br />

national ont ren<strong>du</strong>, vendredi, un<br />

vibrant hommage au savant Mohamed<br />

Saïd Ramadan Al-Bouti où l’on a mis en<br />

évidence son apport intellectuel. Ainsi, le<br />

porte-parole <strong>du</strong> ministère des Affaires<br />

étrangères, Amar Bélani, s’exprimant au<br />

nom de l’Algérie a condamné avec « la plus<br />

grande vigueur l’attentat qui a visé jeudi la<br />

mosquée Al-Imane à Damas. Selon le dernier<br />

bilan <strong>du</strong> ministère syrien de la Santé,<br />

49 personnes, dont le D r Mohamed Saïd<br />

Ramadhan Al-Bouti (84 ans), ont été tuées<br />

dans cet attentat qui a fait également une<br />

centaine de blessés.<br />

Hasna Z.<br />

Amine B./D. News<br />

sophistiqué, notamment six<br />

hélicoptères, mais le nombre<br />

reste insuffisant. On ne peut pas<br />

faire face à tous les feux de<br />

forêts car la surface d’intervention<br />

pour un hélicoptère est de<br />

40 mètres carrés. Selon lui, l’ouverture<br />

des pistes reste une<br />

nécessité pour lutter d’une<br />

manière efficace contre les feux<br />

de forêts. Les sapeurs-pompiers<br />

sont bien équipés, ils peuvent<br />

intervenir et faire face à n’importe<br />

quel feu de forêt, mais il<br />

nous faut aussi l’ouverture des<br />

pistes. M. Lahbiri a déclaré que<br />

le corps de la Protection civile<br />

est composé de plus de 50 mille<br />

agents et on prévoit 70 mille<br />

pompiers.<br />

Nous sommes en train d’absorber<br />

le chômage, nous formons<br />

4 000 hommes chaque<br />

année. Il a révélé que la<br />

Protection civile algérienne est<br />

la première au monde qui a une<br />

compagnie de parachutistes<br />

composée de 45 éléments. On<br />

est les seuls à avoir une compagnie<br />

de parachutistes, et on est<br />

en train de continuer à former,<br />

a-t-il indiqué.<br />

M. Z.<br />

> A C T U<br />

5<br />

Syndicat des postiers<br />

(Snap)<br />

Le bureau exécutif<br />

d’Alger installé<br />

Le Syndicat national autonome des<br />

postiers (Snap) continue ses préparatifs<br />

afin de solidifier ses rangs en vue de<br />

constituer une représentation valable<br />

fiable et reconnue. En ce sens, il a<br />

procédé, hier, lors d'une réunion<br />

organisée à Alger au siège <strong>du</strong> FFS à<br />

l’installation <strong>du</strong> bureau exécutif de la<br />

wilaya d’Alger. Celui-ci permettra au<br />

Snap de mieux canaliser et de gérer le<br />

travail syndical entre les postiers. «C’est<br />

un groupe de travail qui veillera à mieux<br />

sensibiliser les travailleurs de la poste»,<br />

explique le président <strong>du</strong> Snap, Mourad<br />

Nekache, soulignant que «le groupe va<br />

nous permettre de mieux pénétrer dans<br />

le milieu des postiers». Par ailleurs, afin<br />

d’arriver à cet objectif, le Snap a<br />

constitué un groupe de travail qui se<br />

chargera de la publication d’un bulletin<br />

interne mensuel qui retracera les<br />

activités <strong>du</strong> syndicat et des travailleurs<br />

de la poste à la wilaya d’Alger. «Cette<br />

réunion s’inscrit toujours dans le cadre<br />

<strong>du</strong> travail organique que nous<br />

effectuons au sein de notre syndicat», a<br />

indiqué le président <strong>du</strong> Snap. La réunion<br />

a regroupé près d’une quarantaine de<br />

représentants des bureaux de poste de<br />

toute la wilaya d’Alger et elle est la<br />

troisième <strong>du</strong> genre après celle de<br />

Boumerdès et de Constantine qui ont<br />

permis d’effectuer un travail de<br />

structuration <strong>du</strong> syndicat. Concernant un<br />

éventuel retrait de confiance contre les<br />

délégués de l’Union générale des<br />

travailleurs algériens (UGTA), Nekache a<br />

précisé que « ce point n’a pas été inscrit<br />

à l’ordre <strong>du</strong> jour de la réunion » bien que<br />

que cette opération soit l’une des<br />

exigences des grévistes, lors de la<br />

dernière grève <strong>du</strong> mois de janvier. Par<br />

ailleurs, le Snap compte continuer dans<br />

sa démarche de structuration,<br />

s’effectuant par des réunions de suivi et<br />

de consultation à travers les wilayas.<br />

Une autre réunion est prévue le 19 avril<br />

prochain afin d’évaluer l’avancement des<br />

travaux engagés avec la section<br />

d’Alger», annonce encore notre<br />

interlocuteur.<br />

Khelifa Litamine<br />

Accident de la route<br />

à Médéa<br />

Trois membres<br />

d’une même<br />

famille périssent<br />

Trois membres d'une même famille, dont<br />

une femme enceinte, ont trouvé la mort,<br />

hier dans une collision frontale entre<br />

deux véhicules touristiques survenue<br />

sur un tronçon de la route nationale<br />

N°18, reliant la commune de Bouskène à<br />

celle de Béni Slimane, à l’est de Médéa,<br />

a-t-on appris auprès des services de la<br />

Protection civile. L’accident, qui s’est<br />

pro<strong>du</strong>it vers 8 h 55 au lieu-dit «El-<br />

Keroucha » serait dû, selon la même<br />

source, à un dépassement dangereux<br />

sur cette voie très étroite qui fait la<br />

jonction entre les localités de Bouskène<br />

et Béni Slimane, à environ 70 km à l’est<br />

de Médéa. L’on déplore, de même<br />

source, le décès, dans ce choc brutal, de<br />

trois occupants d’un des deux véhicules<br />

impliqués dans cette collision, parmi<br />

lesquels une femme enceinte de huit<br />

mois. Et, en dépit de l’intervention<br />

rapide des secouristes, ces derniers<br />

n’ont pu que constater le décès de ces<br />

trois personnes. Trois autres personnes,<br />

blessées dans cet accident, ont été<br />

évacuées vers le service des urgences de<br />

l’hôpital de Béni Slimane où elles ont<br />

reçu les soins nécessaires. Deux d’entreelles<br />

ont regagné leur domicile dans la<br />

journée tandis qu’une troisième a été<br />

maintenue en observation. Une enquête<br />

a été ouverte par la gendarmerie pour<br />

déterminer les circonstances exactes de<br />

ce tragique accident. R. A.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


6 > A C T U<br />

Importations de médicaments<br />

Une baisse de 26%<br />

enregistrée<br />

Les importations de l'Algérie en pro<strong>du</strong>its<br />

pharmaceutiques ont atteint 255,04 millions de<br />

dollars (USD) <strong>du</strong>rant les deux premiers mois de 2013,<br />

en baisse de 25,84% par rapport à la même période<br />

de 2012, indique-t-on auprès des Douanes<br />

algériennes. Les quantités de médicaments<br />

importées par l'Algérie ont aussi reculé de 4,87%,<br />

passant de 5 272 tonnes <strong>du</strong>rant les deux premiers<br />

mois de 2012 à 5 015 tonnes à la même période en<br />

2013, précise le Centre national de l'informatique et<br />

des statistiques (Cnis) des Douanes. La facture des<br />

médicaments à usage humain reste la plus<br />

importante avec 243,62 millions USD, contre 328,34<br />

millions USD <strong>du</strong>rant la période de référence,<br />

enregistrant une baisse de 25,80 %, selon le Cnis.<br />

Les pro<strong>du</strong>its parapharmaceutiques viennent en<br />

seconde position avec 7,20 millions USD, contre 11,41<br />

millions USD, soit une baisse de 36,9%, ajoute le<br />

centre. Pour les médicaments à usage vétérinaire, les<br />

achats de l'Algérie se sont établis à 4,21 millions usd<br />

<strong>du</strong>rant les mois de janvier et février 2013 contre 4,14<br />

millions à la même période en 2012, accusant ainsi<br />

une légère hausse de 1,63%, ajoute la même source.<br />

Les importations algériennes de pro<strong>du</strong>its<br />

pharmaceutiques ont totalisé 2,23 milliards de<br />

dollars en 2012, enregistrant une hausse de 13,6%<br />

par rapport à 2011 (1,96 md USD ). Le volume des<br />

importations de pro<strong>du</strong>its pharmaceutiques a<br />

également enregistré une « forte hausse » de plus de<br />

45%, passant de 24 468 tonnes en 2011 à 35 540<br />

tonnes en 2012.<br />

M. B.<br />

Béjaïa<br />

Ouverture de deux ZET<br />

L'investissement sera prochainement ouvert pour la<br />

réalisation de deux zones d'extension touristique<br />

(ZET) à Aokas et Aguerioune, a indiqué hier à Bejaia<br />

le directeur de l'agence nationale de développement<br />

touristique, Nourredine Nadri, affirmant que ces deux<br />

projets ont été approuvés par l'APW de Béjaïa en<br />

2012.Il a précisé que le premier projet, d'une capacité<br />

de 1 300 lits, offre 2 350 postes d'emploi directs et<br />

indirects tandis que celui d'Aguerioune, d'une<br />

capacité de 1 000 lits, offre près de 1 800 postes<br />

d'emploi. Ces projets constitués essentiellement<br />

d'hôtels aux normes internationales et<br />

d'infrastructures de détente et de loisirs, a-t-il ajouté,<br />

« viennent compléter l'effort touristique de la wilaya<br />

dans le but d'améliorer les prestations touristiques ».<br />

Béjaïa compte quatorze ZET qui occupent une<br />

superficie globale de 1 200 ha, a-t-il ajouté, précisant<br />

toutefois que la région reçoit un flux important de<br />

touristes <strong>du</strong>rant la saison estivale. Afin de ré<strong>du</strong>ire la<br />

pression sur cette wilaya, Nadri a affirmé « la<br />

réouverture, l'été prochain, de toutes les voies<br />

menant à la wilaya de Jijel ». S'agissant de la<br />

formation dans le domaine touristique, Nadri a<br />

souligné qu'une formation périodique des<br />

travailleurs des hôtels est envisagée parallèlement à<br />

l'activité hôtelière conformément aux traditions<br />

touristiques en vigueur.<br />

R. A.<br />

Algériens décédés à l’étranger<br />

80 dépouilles rapatriées<br />

Pas moins de 80 dépouilles mortelles de<br />

ressortissants algériens établis à l'étranger ont été<br />

rapatriées, principalement de France, a indiqué hier<br />

le directeur général adjoint de la société d'assurance,<br />

de prévoyance et de santé (Saps), Saïd Haddouche. «<br />

Pas moins de 80 dépouilles mortelles de<br />

ressortissants algériens établis à l'étranger ont été<br />

rapatriées, principalement de France. Une opération<br />

ayant coûté entre 3 000 à 3 500 euro par personne<br />

pour ce qui est des dépouilles rapatriées des pays<br />

européens", a déclaré M. Haddouche, en marge de la<br />

présentation <strong>du</strong> nouveau pro<strong>du</strong>it d’assurancerapatriement<br />

de corps à la Société algérienne des<br />

foires et exportations (Safex). Il a précisé, en outre,<br />

que cette opération revenait à 7 000 à 7 500 euro<br />

pour ce qui est des autres pays, notamment les<br />

Etats-unis d'Amérique et le Canada. Il a souligné,<br />

dans le même cadre, que le délai de rappariement<br />

n'excédait pas les 48 h, suivant le décès, sauf dans<br />

des cas « exceptionnels ». Hadouche a rappelé que le<br />

montant de l'assurance rapatriement de corps avait<br />

été fixé à 2.500 DA/an, avec des ré<strong>du</strong>ctions pour les<br />

formules « famille » ou « collective », précisant<br />

qu'elle était valable pour toutes les catégories d'âge<br />

quel que soit le pays de résidence, ajoutant qu'en<br />

2012, un total de 9 000 personnes avaient souscrit à<br />

cette assurance.<br />

Après 22 jours de suspens<br />

Le Monde confirme<br />

la mort d’Abou Zeïd<br />

Le journal français Le Monde a confirmé hier la mort <strong>du</strong> chef terroriste<br />

<strong>du</strong> groupe d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) , citant des sources proches<br />

de l’Elysée, mettant fin ainsi à une polémique qui a <strong>du</strong>ré plus de vingt jours.<br />

Comme de coutume,<br />

c’est de l’Hexagone<br />

que parviennent<br />

les affirmations et<br />

les infirmations quand bien<br />

même le sujet concerne<br />

l’Algérie où ses institutions<br />

ont un déficit flagrant en<br />

matière de communication.<br />

Il faut signaler sur ce registre<br />

que la confirmation de<br />

l’identité <strong>du</strong> cadavre <strong>du</strong> sinistre<br />

terroriste des Ifoghas, sur<br />

lequel les soldats français<br />

avaient effectué des prélèvements<br />

organiques, est venue<br />

de l’Algérie il y a quatre<br />

jours, ajoute le journal. Alger<br />

dispose de fragments d’ADN<br />

familiaux qui ont permis à la<br />

demande de Paris, par recoupement,<br />

d’identifier formellement<br />

l’homme. Au début<br />

<strong>du</strong> mois courant , le président<br />

tchadien, , Idriss Déby, a<br />

triomphalement annoncé la<br />

mort d’ Abou Zeïd dans<br />

Adrar de Tigharghar au nord<br />

<strong>du</strong> Mali avant que le ministre<br />

français de la Défense, Jean-<br />

Yves Le Drian, abonde dans<br />

le même sens, en appuyant<br />

avec une quasi-certitude, le<br />

12 mars, la mort <strong>du</strong> chef terroriste.<br />

Abdelhamid Abou<br />

Zeïd, de son vrai nom<br />

Mohamed Ghdiri, est né il y a<br />

46 ans à Tougourt (Ouargla<br />

600 km au Sud d’Alger). Il<br />

devient membre à 24 ans <strong>du</strong><br />

comité local <strong>du</strong> Front islamique<br />

<strong>du</strong> salut (FIS) puis bascule<br />

dans le terrorisme fin<br />

1991. Dès 1991 et jusqu’à la<br />

fin des années 90, il opère<br />

dans le maquis de l’Est <strong>du</strong><br />

pays. En 2003, lors <strong>du</strong> spectaculaire<br />

enlèvement de 32 touristes<br />

européens par ce qui<br />

était encore le Groupe salafiste<br />

pour la prédication et le<br />

combat (GSPC) dans le<br />

grand sud algérien, Abou<br />

Zeïd apparaît pour la première<br />

fois, en tant qu’adjoint<br />

<strong>du</strong> chef des ravisseurs,<br />

Abderazak le Para (détenu).<br />

Avant sa mort, il était devenu<br />

un chef terroriste très<br />

influent dans le Sahara où il a<br />

éten<strong>du</strong> de manière spectaculaire<br />

son terrain d’action,<br />

avec une grande mobilité, de<br />

l’avis de nombreux spécialistes<br />

<strong>du</strong> terrorisme au Sahel.<br />

Synthèse Yanis Ramy<br />

1 er Carrefour économique de l’Ouest<br />

Oran, capitale des partenariats<br />

La capitale de l’Ouest, s’apprête à<br />

accueillir un nouveau rendez-vous<br />

économique dédié au partenariat<br />

et à l’investissement.<br />

Il s’agit <strong>du</strong> Carrefour économique de<br />

l’Ouest « West-expo » qui se tiendra <strong>du</strong><br />

26 au 30 mars courant au Centre de<br />

conventions d’Oran (CCO), a-t-on<br />

appris d’un communiqué parvenu à<br />

notre rédaction. A l'initiative de la<br />

société Axed-Event et sous le patronage<br />

<strong>du</strong> ministre de l'In<strong>du</strong>strie de la Petite et<br />

Moyenne entreprise et le wali d’Oran, «<br />

West-expo » se veut une rencontre<br />

incontournable pour tous les acteurs<br />

économiques nationaux et étrangers. Le<br />

« West-expo» regroupera l’ensemble des<br />

secteurs d’activité (in<strong>du</strong>strie, agroalimentaire,<br />

télécommunications, finance,<br />

multimédia, services, cosmétique, mobilier,<br />

électroménager, artisanat, tourisme,<br />

loisirs et bien-être, hôtellerie, urbanisme,<br />

énergie…) et sera ouvert au grand<br />

Abdelhamid Abou Zeïd, de son vrai<br />

nom Mohamed Ghdiri, est né il y a<br />

46 ans à Tougourt.<br />

public. A cet effet, des matinées thématiques<br />

dédiées aux professionnels issus des<br />

différents secteurs économiques seront<br />

prévues. Dans ce contexte, le Forum des<br />

chefs d’entreprise (FCE) partenaire <strong>du</strong> «<br />

West-expo », organisera une journée<br />

d’étude en marge <strong>du</strong> salon sous la thématique<br />

: « Oranie, nouveaux dynamismes,<br />

nouvelles perspectives ». En effet,<br />

s’étendant sur une superficie globale de<br />

63 050 km2 et occupée par une population<br />

de plus de 6,6 millions d’habitants,<br />

l’Oranie est un large éventail d’opportunités<br />

d’investissement, allant de l’agriculture<br />

qui fait la renommée des plaines<br />

de Relizane, de Mostaganem, de Tiaret et<br />

de Mascara, jusqu’au tourisme où les<br />

sites classés des wilayas d’Oran, de Aïn<br />

Témouchent, de Mostaganem et de<br />

Tlemcen font la fierté de toute la région.<br />

Aussi, le secteur in<strong>du</strong>striel est fortement<br />

représenté dans cette partie <strong>du</strong> pays avec<br />

notamment le pôle pétrochimique et la<br />

zone in<strong>du</strong>strielle d’Arzew, l’une des<br />

principales plates-formes in<strong>du</strong>strielles<br />

<strong>du</strong> pays. « Cette position de pivot principal<br />

est confortée par la proximité <strong>du</strong><br />

port pétrolier de Bethioua, à partir<br />

<strong>du</strong>quel des méthaniers et autres pétroliers<br />

chargés d’hydrocarbures partent à la<br />

conquête des marchés internationaux »,<br />

précise la même source. La région Ouest<br />

est également réputée pour son pôle<br />

d’in<strong>du</strong>strie électronique, implanté à Sidi<br />

Bel-Abbès, où le complexe de l’Enie est<br />

relancé à la faveur d’un plan de redressement<br />

très prometteur. Selon le dernier<br />

bilan de l’Agence nationale <strong>du</strong> développement<br />

des investissements (ANDI), les<br />

projets d’investissement déclarés au premier<br />

semestre 2012 ont enregistré une<br />

hausse de 9%, totalisant 4 275 projets<br />

pour un montant de 410 milliards de<br />

DA, contre 3 922 projets à la même<br />

période de 2011.<br />

Hasna Zobiri<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


Sensibilisation pour l’utilisation <strong>du</strong> GPL<br />

L’Aprue à pied d’œuvre<br />

> C A P I T A L<br />

BOOM<br />

7<br />

L’usage <strong>du</strong> GPL sera-t-il développé en Algérie ?<br />

C’est en tous les cas, le souhait de l’Agence<br />

nationale pour la promotion et la<br />

rationalisation de l’utilisation des énergies<br />

(APRUE), qui lancera le 26 <strong>du</strong> mois en cours, un<br />

appel relatif à la campagne de communication<br />

GPL. Cet appel n’est pas le premier <strong>du</strong> genre<br />

puisque depuis quelques années, l’Aprue<br />

s’emploie à sensibiliser les automobilistes à la<br />

promotion de ce carburant connu pour être le<br />

moins polluant comparativement à l’essence<br />

et surtout au gasoil.<br />

dans ce sens aussi qu’en<br />

2009, l’Aprue et la BDL avaient<br />

signé un accord pour le lancement<br />

<strong>du</strong> programme Prop-Air, C’est<br />

relatif à la promotion <strong>du</strong> GPL/carburant<br />

auprès des propriétaires de véhicules. Ce<br />

programme s’étalera sur 4 ans et vise la<br />

conversion au GPL/C de plus de 8 000 véhicules<br />

particuliers à raison de 2 000 à 4 000<br />

conversions par année. Il s’agit, en fait, de<br />

l’octroi de crédit sans intérêt, selon trois<br />

seuils, à tout particulier désirant convertir<br />

son véhicule au GPL/C.<br />

Le programme a pour objectif principal,<br />

d’apporter un appui au développement <strong>du</strong><br />

GPL, de diminuer la tension sur les autres<br />

types de carburants, en particulier le diesel<br />

qui connaît un développement accru <strong>du</strong> fait<br />

de la «diésélisation» <strong>du</strong> parc automobile et<br />

de ré<strong>du</strong>ire substantiellement la pollution<br />

dans les zones urbaines eu égard aux qualités<br />

intrinsèques <strong>du</strong> GPL/C qui est très peu polluant.<br />

Le programme Prop-Air repose sur<br />

plusieurs actions d’information, de sensibilisation<br />

et de promotion en direction des<br />

bénéficiaires potentiels, pour faire connaître<br />

les modalités pratiques de participation à ce<br />

programme, a souligné de son côté, la chef<br />

de département communication à l’Aprue.<br />

A noter qu’en dépit des efforts fournis<br />

depuis plusieurs années pour inciter à l’utilisation<br />

de ce carburant par les automobilistes,<br />

l’opération n’a enregistré que peu de conversions.<br />

C’est pourquoi les pouvoirs publics<br />

veulent rattraper le retard d’autant que les<br />

ressources ne manquent pas et que les<br />

moyens s’améliorent constamment. Selon<br />

certains experts, il ressort que le manque de<br />

vulgarisation ainsi que certaines idées reçues<br />

sont derrière ce retard.<br />

Il est vrai que des mesures incitatives ont<br />

été prises par les pouvoirs publics pour inciter<br />

les automobilistes à s’orienter vers le<br />

GPL/C. Il y a eu l’exonération <strong>du</strong> droit de<br />

douane pour l’importation des kits GPL,<br />

l’octroi de crédit sans intérêts (BDL) pour<br />

l’équipement des véhicules en GPL, et l’exonération<br />

de vignette automobile pour les<br />

véhicules carburant au GPL. Mais celles-ci<br />

restent défavorisées par des mesures fiscales<br />

qui avantagent le diesel, contrairement à ce<br />

que l’on pourrait croire.<br />

Tous les spécialistes s’accordent à dire que les<br />

mesures incitatives prises par les pouvoirs<br />

publics ne sont pas suffisantes pour réorienter<br />

les automobilistes algériens vers la<br />

consommation <strong>du</strong> GPL/C. Certains suggèrent<br />

que l’Etat baisse le prix <strong>du</strong> GPL/C ou<br />

augmente celui <strong>du</strong> gasoil pour espérer inciter<br />

les gens à s’orienter vers le GPL, alors que<br />

d’autres pensent qu’il faut soustraire le prix<br />

d’un kit GPL <strong>du</strong> montant de la taxe prévue<br />

lors de l’achat d’un véhicule neuf, ou imposer<br />

aux concessionnaires de vendre une partie<br />

de leurs véhicules en bi-carburation<br />

essence/GPL.<br />

F.A.A.<br />

1 re édition de la World Investment Conference<br />

L’ANDI prend part à l’événement<br />

Un représentant de<br />

l'Agence nationale de<br />

développement de l'investissement<br />

a participé à la<br />

première édition de la World<br />

Investment Conference (WIC),<br />

de l'Afrique <strong>du</strong> Nord qui s’est<br />

déroule <strong>du</strong> 20 au 22 mars derniers<br />

à Marrakech (Maroc) sous<br />

le thème «L'attractivité de<br />

l'Afrique <strong>du</strong> Nord en termes<br />

d'investissements directs étrangers<br />

(IDE)».<br />

Cette rencontre a été organisée<br />

par l'Association euroméditeranéene<br />

des Agences de promotion<br />

des investissements<br />

(Anima), dont l'ANDI est membre,<br />

en partenariat avec l'Agence<br />

marocaine de développement<br />

des investissements (AMDI).<br />

Outre la participation des<br />

représentants des Agences de<br />

promotion de l'investissement<br />

(API) et d'officiels, sont<br />

conviées à cet événement de<br />

nombreuses sociétés étrangères<br />

de renommée telles GDF-Suez,<br />

Moody, le groupe CFAO, PNB<br />

NAPEO, Alstom, GE, Roland<br />

Berger, le groupe Abraaj, CDG<br />

Capital, Suzuki, Bombardier,<br />

Rothschild, Edonia, Viadeo, The<br />

Boston Consulting Group et<br />

Dell. La participation de ces<br />

entreprises s'inscrit dans le<br />

cadre des rencontres B to B<br />

organisées en marge de cet événement<br />

et qui constituent une<br />

opportunité pour les participants<br />

de faire un état des lieux<br />

sur l'attractivité de l'investissement<br />

et le climat des affaires<br />

dans leurs pays respectifs et<br />

d'inciter ces entreprises à y réaliser<br />

des projets d'envergure.<br />

En cette occasion, différents<br />

thèmes sont prévus ainsi que<br />

des tables-rondes, des ateliers et<br />

des rencontres bilatérales, pour<br />

permettre aux participants de<br />

s'imprégner des meilleures pratiques<br />

en matière d'attraction<br />

d'IDE en perspective de<br />

conclure des partenariats régionaux<br />

et internationaux et de<br />

débattre des préoccupations des<br />

investisseurs, des gouvernements<br />

et de la communauté<br />

d'affaires d'Afrique <strong>du</strong> Nord<br />

notamment sur les questions<br />

liées à la croissance, aux opportunités<br />

et plans d'actions et aux<br />

contraintes rencontrées.<br />

Dans ce cadre, des ateliers de<br />

travail sous le thème «L’Afrique,<br />

terre promise pour la croissance,<br />

défis et opportunités»<br />

sont déclinés par secteur d’activité.<br />

Hermès International a signé une<br />

nouvelle année de résultats record,<br />

porté par une demande pour ses<br />

pro<strong>du</strong>its haut de gamme qui n'a pas<br />

faibli malgré le tassement de l'économie<br />

chinoise et la crise en Europe. Le résultat<br />

opérationnel <strong>du</strong> fabricant des sacs Birkin<br />

et des «carrés» de soie a grimpé de<br />

26,4% et franchi la barre <strong>du</strong> milliard<br />

d'euros, à 1,119 milliard, un chiffre<br />

légèrement supérieur au consensus<br />

Thomson Reuters I/B/E/S qui était de<br />

1,08 milliard d'euros. La marge<br />

opérationnelle a elle aussi encore<br />

progressé pour s'établir à 32,1%, un<br />

niveau jamais atteint depuis<br />

l'intro<strong>du</strong>ction en Bourse <strong>du</strong> groupe de<br />

luxe en 1993. Le sellier de la rue Saint-<br />

Honoré avait fini l'année sur une forte<br />

accélération de sa croissance au<br />

quatrième trimestre, lui permettant de<br />

signer l'une des meilleures<br />

performances <strong>du</strong> secteur <strong>du</strong> luxe avec<br />

des ventes en hausse de 16,4% à taux<br />

constants.<br />

CRASH<br />

L'activité dans le secteur privé français<br />

s'est contractée à un rythme sans<br />

précédent depuis quatre ans en mars<br />

sous l'impact d'une forte dégradation <strong>du</strong><br />

secteur des services, montrent les<br />

premières estimations de l'enquête<br />

mensuelle auprès des directeurs<br />

d'achats (PMI) publiés par Markit.<br />

L'indice PMI composite flash, qui<br />

combine l'in<strong>du</strong>strie et les services, a<br />

reculé à 42,1 après 43,1 en février,<br />

inscrivant un niveau plus bas depuis<br />

mars 2009, quand les économies<br />

développées accusaient le contrecoup<br />

de la crise financière. Le seuil de 50<br />

sépare croissance et contraction de<br />

l'activité. Pour Chris Williamson, chef<br />

économiste chez Markit, les chiffres de<br />

mars laissent penser que l'économie<br />

française pourrait accuser une<br />

contraction allant jusqu'à 0,7% au<br />

premier trimestre, après avoir déjà<br />

enregistré un recul de 0,3% au<br />

quatrième trimestre 2012. «Pour le<br />

moment, on n'entrevoit qu'une<br />

contraction et même un rythme de<br />

contraction plus élevé au cours de<br />

l'année si rien n'est fait pour redonner<br />

de la confiance aux entreprises et aux<br />

consommateurs», a-t-il dit.<br />

CHIFFRE<br />

20<br />

Il sera question, pour le secteur de la<br />

formation professionnelle, de<br />

l’augmentation <strong>du</strong> nombre de bourses<br />

accordées à la Mauritanie de 10 à 20 par<br />

an.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


8 > P U B L I C I T E<br />

Félicitations<br />

À l'occasion de la cérémonie de circoncision<br />

<strong>du</strong> petit prince<br />

Yacine Moussi<br />

Ses grands-parents, son père et sa maman,<br />

ses oncles Mohamed, Ali, Hacène, Rachid et Aïssa, ses<br />

tentes Samia et Djouher, ainsi que ses petits cousins lui<br />

souhaitent une heureuse fête que toute la famille célèbre<br />

dans la joie. Puisse Dieu préserver notre petit dans le bonheur<br />

et la prospérité, le verra grandir entouré de la tendresse<br />

de sa petite et grande famille.<br />

Bonne fête cher Yacine.<br />

Chère petite princesse<br />

Mariage<br />

Shahrazed<br />

Aujourd'hui j'ai l'énorme plaisir de te présenter au nom de toute la<br />

famille OUKACI mes meilleurs vœux de bonheur, d'amour et de paix pour<br />

ton mariage. Que dieu vous bénisse tous les deux, toi ainsi que ton petit<br />

chou d'amour Athman !<br />

A cette occasion, je vous souhaite une vie florissante, pleine de belles<br />

choses, beaucoup de réussites et surtout beaucoup d'enfants !<br />

Je dois aussi te dire que nous sommes tous fières de toi, même notre<br />

défunt papa et nous t'encourageons tous à aller de l'avant.<br />

Heureux mariage ma chérie!<br />

Je t'embrasse bien fort !<br />

Nina<br />

-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue<br />

El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 avenue<br />

<strong>du</strong> Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social<br />

824.000.000 DA<br />

-DEPOT DE PROCES VERBAL DES DELIBERATIONS DU CONSEIL<br />

D’ADMINISTRATION-<br />

Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10<br />

MARS 2013, en cours d'Enregistrement : A été déposer un procès-verbal<br />

de la réunion <strong>du</strong> conseil d’administration <strong>du</strong> 10 JAN-<br />

VIER 2013 , dont l’objet est :<br />

PREMIERE RESOLUTION : Considérant la décision de ré<strong>du</strong>ction<br />

de capital prononcée par l'assemblée générale extraordinaire<br />

en date <strong>du</strong> 25 octobre 2012, le conseil, après discussion avec<br />

les représentants dûment habilités de KOMATSU Ltd, compte<br />

tenu de la volonté de désinvestissement de KOMATSU Ltd et<br />

compte tenu de l'impossibilité pour KOMATSU Ltd de transférer<br />

le pro<strong>du</strong>it de son retrait de GH Komatsu, a convenu et<br />

approuvé l'offre de rachat d'actions adressée à Komatsu Ltd,<br />

pour un montant de 110.000.000 DA, aux conditions de paiement<br />

qui seront fixées par les parties ultérieurement.<br />

DEUXIEME RESOLUTION : En conséquence de ce qui précède,<br />

le Conseil, à l'unanimité, décide de convoquer les actionnaires,<br />

au siège social de la société, le 10 janvier 2013, à 9 heures en<br />

Assemblée Générale Extraordinaire, à l'effet de délibérer sur<br />

l'ordre <strong>du</strong> jour suivant:<br />

• Constatation <strong>du</strong> rachat et annulation par la société GH<br />

Komatsu de la totalité des actions détenues par Komatsu Ltd ,<br />

• Modification corrélatives des articles 6 et 7 des statuts,<br />

• Pouvoirs.<br />

Expédition <strong>du</strong>dit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya<br />

d'Alger.<br />

Pour Avis-le Notaire.<br />

-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu<br />

,Siège social : 06 avenue <strong>du</strong> Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social 824.000.000 DA<br />

-DEPOT DE PROCES VERBAL DES DELIBERATIONS DE L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE-<br />

Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, en cours d'Enregistrement : A été<br />

déposer un procès-verbal de la réunion de l’assemblée générale extraordinaire <strong>du</strong> 25 octobre 2012 , dont<br />

l’objet est :<br />

PREMIERE RESOLUTION :L'assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance de la volonté<br />

de désinvestissement de KOMATSU Ltd et compte tenu de l'impossibilité pour KOMATSU Ltd de transférer<br />

le pro<strong>du</strong>it de son retrait de GH Komatsu, prend acte de la décision de KOMATSU Ltd de se retirer <strong>du</strong> capital<br />

de GH Komatsu et consent à l'annulation de ses droits sociaux.<br />

DEUXIEME RESOLUTION : En conséquence de ce qui précède, l'assemblée générale extraordinaire, après<br />

avoir pris connaissance <strong>du</strong> rapport <strong>du</strong> conseil d'administration, ainsi que l'attestation <strong>du</strong> commissaire aux<br />

comptes Monsieur Abdelhakim Zemir daté <strong>du</strong> 25 Octobre 2012 décide sous réserve de l'absence d'opposition,<br />

la ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> capital de la société GH Komatsu de 123.600.000 DA pour le ramener à 700.400.000<br />

DA par voie de rachat d'actions détenues par KOMATSU Ltd, en vue de leur annulation, selon les modalités<br />

fixées par l'article 712 et 714 <strong>du</strong> Code de commerce.<br />

TROISIEME RESOLUTION :L'assemblée générale extraordinaire, mande le conseil d'administration à négocier,<br />

et dans un délai maximum de 6 mois à compter de ce jour, le montant <strong>du</strong> remboursement par la<br />

société GH Komatsu des actions détenues par Komatsu Ltd destinées à être annulées et ce, au titre de son<br />

retrait <strong>du</strong> capital de GH Komatsu, aux conditions qui seront fixées par les parties ultérieurement.<br />

QUATRIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Extraordinaire confère tous pouvoirs à M. HASNAOUI<br />

Sefiane avec faculté de se substituer tout mandataire de son choix, à l'effet de faire accomplir toutes formalités<br />

de dépôt, notamment au Centre National <strong>du</strong> Registre <strong>du</strong> Commerce, et de publicité prévues par la<br />

législation en vigueur.<br />

Expédition <strong>du</strong>dit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.<br />

Pour Avis-le Notaire.<br />

CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH<br />

Komatsu ,Siège social : 06 avenue <strong>du</strong> Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'Alger ,<br />

Capital Social 824.000.000 DA<br />

-DEPOT DE PROCES VERBAL DES DELIBERATIONS<br />

DE L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE-<br />

Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, en cours d'Enregistrement : A été déposer un procès-verbal<br />

de la réunion de l’assemblée générale extraordinaire <strong>du</strong> 10 JANVIER 2013 , dont l’objet est :<br />

PREMIERE RESOLUTION : L'assemblée générale extraordinaire, après avoir enten<strong>du</strong> la lecture <strong>du</strong> rapport <strong>du</strong> Conseil<br />

d'Administration ainsi que <strong>du</strong> rapport spécial <strong>du</strong> commissaire aux comptes, constate l'absence d'opposition à l'expiration d'un<br />

délai d'un mois à compter de la publication le 02 décembre 2012 de la décision de l'assemblée générale extraordinaire et constate<br />

le rachat par GH Komatsu des 123.600 actions de KOMATSU Ltd pour une valeur totale de 110.000.000 DA et annule en conséquence<br />

lesdites actions.<br />

DEUXIEME RESOLUTION : Article 06 - apports (nouvelle rédaction)<br />

• La société ALFEM Spa; la somme de 4 120 000,00 DA, • HASNAOUI Abdellah; la somme de 111 240 000,00 DA, • La Société Sari<br />

CCI, la somme de 2 060 000,00 DA, • HASNAOUI Fériel ; la somme de 18 540 000,00 DA, • HASNAOUI Idriss; la somme de 18 540<br />

000,00 DA, • HASNAOUI Sefiane; la somme de 18 540 000,00 DA, • GROETZ Rita; la somme de 2 060 000,00 DA, • GHF; la somme<br />

de 525 300 000,00 DA, Soit un total de 700.400.000 DA.<br />

Article 07 - Capital social (nouvelle rédaction).<br />

• La société ALFEM Spa; à concurrence de 4 120 actions numérotées de 1 à 4 120; • HASNAOUI Abdellah; à concurrence de 111 240<br />

actions numérotées de 4 121 à 115 360 ;<br />

• La Société Sari CCI, à concurrence de 2 060 actions numérotées de 115 361 à 117 420 ;<br />

• HASNAOUI Fériel; à concurrence de 18 540 actions numérotées de 117421 à 135 960; • HASNAOUI Idriss; à concurrence de 18 540<br />

actions numérotées de 135961 à 154500;<br />

• HASNAOUI Sefiane; à concurrence de 18 540 actions numérotées de 154 501 à 173 040;<br />

• GROETZ Rita; à concurrence de 2 060 actions numérotées de 173040 à 175 100;<br />

• GHF; à concurrence de 525 300 actions numérotées de 175 101 à 700 400, Soit un total de 700.400 actions.<br />

TROISIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Extraordinaire confère tous pouvoirs à Sefiane Hasnaoui avec faculté de se substituer<br />

tout mandataire de son choix, à l'effet de faire accomplir toutes formalités de dépôt, notamment au Centre National <strong>du</strong><br />

Registre <strong>du</strong> Commerce, et de publicité prévues par la législation en vigueur.<br />

Expédition <strong>du</strong>dit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.<br />

Pour Avis-le Notaire.<br />

-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-<br />

O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,<br />

Siège social : 06 avenue <strong>du</strong> Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'Alger<br />

Capital Social 824.000.000 DA<br />

-DEPOT DE PROCES- VERBAL DES DELIBERATIONS DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE -<br />

Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, en cours d'Enregistrement : A été<br />

déposer un procès-verbal de la réunion de l’assemblée générale ordinaire <strong>du</strong> 25 octobre 2012, dont l’objet<br />

est :<br />

PREMIERE RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base <strong>du</strong> rapport <strong>du</strong> conseil d'administration<br />

et après avoir pris connaissance de la nomination de Monsieur Sefiane HASNAOUI, action <strong>du</strong> Conseil<br />

d'Administration, décide en conséquence de ratifier cette nomination avec effet rétroactif à compter de la<br />

date de sa nomination sans que la <strong>du</strong>rée de son mandat ne dépasse 6 ans.<br />

DEUXIEME RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base <strong>du</strong> rapport <strong>du</strong> conseil d'administration<br />

et après avoir pris connaissance de la sortie de Monsieur FUMIHIKO Waku <strong>du</strong> fait de la cession de la<br />

totalité de ces actions, est réputé démissionnaire depuis le 10 mars et 13 septembre 2011 date de l'acte<br />

établi auprès de maître AMRANI, notaire à bordj El Kiffan.<br />

TROISIEME RESOLUTION : En conséquence de ce qui précède, l'assemblée générale ordinaire, décide de<br />

ratifier la nouvelle composition <strong>du</strong> Conseil d'Administration comme suit :<br />

M. Abdellah HASNAOUI, Président <strong>du</strong> Conseil d'Administration ,Mme Feriel HASNAOUI, membre <strong>du</strong> Conseil<br />

d'Administration, M. Sefiane HASNAOUI, membre <strong>du</strong> Conseil d'Administration.<br />

QUATRIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Ordinaire confère tous pouvoirs à M. Hasnaoui Sefiane<br />

avec faculté de se substituer tout mandataire de son choix, à l'effet de faire accomplir toutes formalités de<br />

dépôt, notamment au Centre National <strong>du</strong> Registre <strong>du</strong> Commerce, et de publicité prévues par la législation<br />

en vigueur.<br />

Expédition <strong>du</strong>dit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.<br />

Pour Avis-le Notaire.<br />

CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-<br />

El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 avenue <strong>du</strong> Colonel<br />

Amirouche, Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social 824.000.000 DA.<br />

–DIMINUTION DU CAPITAL SOCIAL-<br />

Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS<br />

2013, en cours d'Enregistrement : les associés ont décidés la modification<br />

de la- dite société en modifiant l’article 6 et 7 de la manière suivante<br />

: suivant P.V de l’assemblée générale extraordinaire en date <strong>du</strong><br />

25 octobre 2012 et 10 janvier 2013 , et suivant attestation <strong>du</strong> commissaire<br />

aux comptes Mr ZEMIR Abdelhalim , ayant son siège à Bab El<br />

Oued(ALGER)12, Av Mohamed BOUKELLA, en date <strong>du</strong> 25 octobre 2012<br />

le capital social qui été de 824.000.000,00 DA a été diminué à<br />

700.400.000 ,00 DA, suite au retrait de l’actionnaire KOMATSU Ltd à<br />

concurrence de 123.600.000 ,00 DA.<br />

Expédition <strong>du</strong>dit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.<br />

Pour Avis-le Notaire.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


C O U P S D E P R O J E C T E U R<br />

ILS ONT OSÉ LE DIRE<br />

9<br />

En hausse<br />

Bouabdellah<br />

Ghlamellah<br />

><br />

Ehsanullah Ehsan<br />

«Nous avons préparé un commando de<br />

kamikazes pour Musharraf. Nous lui<br />

souhaitons un bon retour parmi nous.»<br />

L’ONU lève le<br />

tabou des toilettes<br />

Les Nations unies ont lancé vendredi<br />

une campagne pour tenter de lever un<br />

tabou et faire en sorte d'améliorer<br />

l'accès aux toilettes pour les<br />

2,5 milliards de personnes qui n'en ont<br />

pas, une cause majeure de problèmes<br />

de santé.<br />

Cette campagne mise en place à<br />

l'occasion de la Journée mondiale de<br />

l'eau vise à ré<strong>du</strong>ire le triste bilan qui<br />

voit chaque jour, 3 000 enfants de<br />

moins de cinq ans mourir de maladies<br />

<strong>du</strong>es à l'absorption d'eaux impropres à<br />

la consommation, comme le choléra ou<br />

la dysenterie. «C'est une catastrophe<br />

silencieuse qui mérite toute notre<br />

attention», a dit le vice-secrétaire<br />

général de l'ONU, Jan Eliasson, un<br />

pionnier pour ce qui est d'aborder la<br />

question des toilettes. «Il y a un tabou<br />

à propos des toilettes et des<br />

défécations en plein air», a-t-il ajouté<br />

en rappelant un discours devant<br />

l'Assemblée générale en 2010. «Il y<br />

avait des murmures dans l'assistance,<br />

j'ai terminé mon discours avec le mot<br />

«toilettes». Ce n'est pas très commun à<br />

l'ONU. Le mot que je vais employer de<br />

plus en plus à présent est : défécation<br />

en plein air», a-t-il encore lancé.<br />

Youcef Karadhaoui<br />

«Malheureusement, j’ai connu cet homme<br />

(Mohamed Ramdane Saïd Al-Bouti, Ndlr).<br />

Nous nous sommes rencontrés à maintes<br />

occasions, dont la dernière fut en Algérie.<br />

J’aurai aimé qu’il meurt en sachant qu’il a<br />

eu tort...»<br />

Le monde de l’insolite<br />

Pachyderme<br />

déménageur<br />

L'Aviation royale <strong>du</strong> Canada étudie une<br />

requête afin de participer au transfert<br />

de trois éléphants <strong>du</strong> Jardin zoologique<br />

de Toronto vers un sanctuaire<br />

californien, a indiqué jeudi la directrice<br />

de campagne d'un organisme de<br />

surveillance des zoos <strong>du</strong> Canada. Julie<br />

Woodyer affirme qu'elle a<br />

personnellement, demandé l'aide des<br />

militaires afin d'assurer que les<br />

pachydermes Toka, Thikla et Iringa<br />

soient déménagés le plus rapidement<br />

possible. Une porte-parole des Forces<br />

armées canadiennes a toutefois signifié<br />

jeudi «qu'aucune demande de ce type<br />

n'avait été reçue». La capitaine Kendrah<br />

Allison a indiqué que le ministère de la<br />

Défense nationale et les Forces<br />

canadiennes reçoivent plusieurs<br />

demandes chaque année concernant<br />

l'utilisation des ressources militaires.<br />

Les conseillers municipaux de Toronto<br />

ont voté en novembre pour que les trois<br />

derniers éléphants vivant toujours au<br />

zoo de la ville soient transférés d'ici la<br />

fin de l'année au sanctuaire de la<br />

Société pour le bien-être des animaux<br />

de performance de San Andreas, en<br />

Californie.<br />

Louisa Hanoune<br />

« Il ne faut surtout pas avoir peur des<br />

jeunes chômeurs <strong>du</strong> Sud. Ces derniers ont<br />

prouvé qu’ils pouvaient réclamer leurs<br />

droits et soulever leurs doléances aux<br />

autorités dans le calme et en toute<br />

responsabilité. »<br />

Trois sommets<br />

à 80 ans !<br />

A la recherche de sensations fortes, un<br />

octogénaire japonais a annoncé<br />

vendredi son troisième assaut <strong>du</strong> mont<br />

Everest, un défi qu'il considère comme<br />

son «ultime remède anti-âge», en dépit<br />

de ses problèmes cardiaques<br />

récurrents. Yuichiro Miura s'apprête à<br />

entamer sa troisième ascension <strong>du</strong> pic<br />

de 8 848 mètres afin de regagner le<br />

record qu'il détenait auparavant en tant<br />

que personne la plus âgée à se hisser<br />

au sommet de la plus haute montagne<br />

<strong>du</strong> monde. L'alpiniste de 80 ans sera à<br />

Katmandou la semaine prochaine et<br />

devrait commencer son aventure en<br />

mai, dans le but de réitérer l'exploit<br />

déjà réalisé en 2003 à l'âge de 70 ans.<br />

«Quand j'ai eu 75 ans, je l'ai fait une<br />

deuxième fois et ai alors réalisé que<br />

rien n'était impossible», a expliqué M.<br />

Miura à Tokyo. «Faire une autre<br />

tentative à 80 ans va stimuler mon<br />

courage, ma volonté et ma motivation,<br />

avec en prime un ultime effet anti-âge»,<br />

sourit ce téméraire.<br />

> ><br />

Le ministre des Affaires religieuses et des<br />

Wakfs a décidé de prendre les devants en<br />

envoyant ses proches collaborateurs en<br />

Arabie Saoudite pour régler le problème<br />

des locations, en prévision <strong>du</strong> Hadj-2013.<br />

En baisse<br />

Najib Mikati<br />

Le président libanais a accepté hier, la<br />

démission <strong>du</strong> Premier ministre, Najib<br />

Mikati, rapportent des médias libanais,<br />

ouvrant la voie à la mise en place d'un<br />

gouvernement provisoire chargé<br />

d'expédier les affaires courantes. Le<br />

départ de Mikati, conséquence d'un<br />

conflit avec le Hezbollah, risque de<br />

déstabiliser encore le Liban, déjà mis à<br />

mal par les effets de la guerre civile en<br />

Syrie.<br />

François Hollande<br />

Comme prévu, le président français n’a<br />

pas réussi à convaincre ses homologues<br />

européens de la necéssité de lever<br />

l’embargo sur les armes à destination de<br />

la Syrie.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


10 > P U B L I C I T E<br />

Avis de décès<br />

La famille Benyounes a l'immense douleur de faire part <strong>du</strong><br />

décès de<br />

Benyounes Larbi<br />

À l'âge de 82 ans.<br />

L'enterrement a eu lieu hier au village Ait Ziri, commune<br />

d'Ait Yahia, Ain el-Hammam.<br />

A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


dclg<br />

é<br />

a a e<br />

Analyses &<br />

Décryptages<br />

La rédaction d'Algérie News propose une<br />

nouvelle rubrique dédiée à l'analyse et au<br />

décryptage de l'actualité qui nous concerne<br />

et qui nous entoure.<br />

Nous lançons un appel à tous ceux et toutes<br />

celles qui veulent y contribuer à travers des<br />

articles ou des propositions. Vos contributions<br />

seront les bienvenues.<br />

Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr<br />

11<br />

Chronique des deux rives<br />

La République<br />

des anges<br />

Par Abdelmadjid Kaouah<br />

Affaire Hariri au Liban (suite et fin)<br />

Un procès<br />

politique<br />

pour renflouer<br />

l’héritier<br />

problématique<br />

<strong>du</strong> clan<br />

Par René Naba<br />

Le procès se tient en l’absence de deux des<br />

principaux protagonistes de l’affaire, Assef<br />

Chawkat, beau-frère <strong>du</strong> président syrien, Bachar<br />

Al-Assad et un des responsables des services de<br />

sécurité syriens, et Wissam Al-Hassan, le principal<br />

maître d’œuvre <strong>du</strong> dossier d’accusation.<br />

Lire > pages 12 - 13<br />

Coup de tonnerre dans le ciel judiciaire français<br />

! L’ancien président de la République française,<br />

Nicolas Sarkozy, a été mis en examen pour<br />

abus de faiblesse dans le cadre de l'affaire<br />

Bettencourt par le juge d’instruction Jean-Michel<br />

Gentil. Et ce, à la suite d’une confrontation jeudi<br />

dernier de plusieurs heures à des membres <strong>du</strong><br />

personnel de la richissime Liliane Bettencourt aux fins de vérifier<br />

combien de fois Nicolas Sarkozy s’était ren<strong>du</strong> au domicile de cette dernière<br />

pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2007.<br />

C’est au terme de cet acte que la sentence est tombée. A la grande surprise<br />

de ses partisans, voire de celle de l’opinion publique.<br />

Cette confrontation était présentée par de nombreux commentateurs<br />

comme une formalité qui n’aurait pour épilogue que la clôture<br />

<strong>du</strong> dossier. C’était sans compter avec la rigueur <strong>du</strong> juge d’instruction.<br />

Naturellement, pour la famille politique et sa garde politique rapprochée,<br />

ce n’est là que pur acharnement.<br />

Rappelons à gros traits, les épisodes de ce feuilleton judiciaire. A la<br />

mort d'André Bettencourt, son épouse, Liliane, unique héritière de<br />

l'entreprise L'Oréal, devient la<br />

femme la plus riche de France.<br />

Liliane Bettencourt, 87 ans, s’éprend<br />

d'amitié pour un photographe proche<br />

de feu son mari, François-Marie<br />

Banier, qu'elle couvre de cadeaux. Il<br />

se dit que cette amitié s’est tra<strong>du</strong>ite<br />

par le versement d'un milliard d'euros<br />

et autres dons divers, dont une<br />

île aux Seychelles, non déclarée au<br />

fisc. Elle institue F-M Banier comme<br />

son légataire universel. Sa fille,<br />

Françoise Bettencourt-Meyers, sort<br />

de ses gonds et porte plainte pour<br />

« abus de faiblesse ». Ses moult<br />

embuscades judicaires qui se<br />

concluent par la mise sous protection<br />

judiciaire de la vieille milliardaire…<br />

L’affaire Bettencourt, sordide<br />

affaire de famille, prendra sa<br />

tonalité politique en 2010 après la<br />

remise à la justice des enregistrements<br />

effectués par le maître d’hôtel<br />

de Liliane Bettencourt. Le contenu<br />

des conversations sera révélé,<br />

A partir de là,<br />

l’ancien président<br />

de la République<br />

est dans l’œil <strong>du</strong><br />

cyclone. Pour sa<br />

défense, après sa<br />

défaite à la<br />

présidentielle de<br />

2012, il fait<br />

communiquer au<br />

juge Gentil, une<br />

copie de son<br />

agenda de<br />

ministre de<br />

l'Intérieur, au<br />

début de 2007.<br />

notamment par Mediapart. Dès<br />

lors, on apprend les arrangements<br />

conclus par le gestionnaire de la fortune<br />

de la veuve Bettencourt, Patrice<br />

de Maistre, avec la classe politique et<br />

les relations étroites entretenues<br />

avec le ministre <strong>du</strong> Budget, Eric Woerth, sous la présidence de Nicolas<br />

Sarkozy.<br />

Eric Woerth (qui finira par démissionner de son poste de ministre)<br />

est sur la sellette et mis en accusation après le témoignage de l'excomptable<br />

de Liliane Bettencourt, qui affirmera que des hommes politiques<br />

venaient régulièrement chez les Bettencourt, récupérer des<br />

enveloppes d'argent liquide, en particulier Eric Woerth, qui aurait<br />

perçu 150 000 euros en liquide pour financer la campagne de Nicolas<br />

Sarkozy !<br />

A partir de là, l’ancien président de la République est dans l’œil <strong>du</strong><br />

cyclone. Pour sa défense, après sa défaite à la présidentielle de 2012, il<br />

fait communiquer au juge Gentil, une copie de son agenda de ministre<br />

de l'Intérieur, au début de 2007. Ses bureaux, son domicile et son<br />

ancien cabinet d'avocat sont perquisitionnés. En novembre 2012,<br />

Nicolas Sarkozy est enten<strong>du</strong> <strong>du</strong>rant 12 heures par le juge Gentil d’où<br />

il ressort sous le statut de témoin assisté, sans être mis en examen. «Les<br />

Bettencourt ne m'ont jamais donné un sou et je ne leur ai jamais rien<br />

demandé», déclarait-il.<br />

(Suite de la page 13)<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


12 dclg<br />

é a a e<br />

Décryptage<br />

Analyses &<br />

Décryptages<br />

Affaire Hariri au Liban (suite et fin)<br />

Un procès politique pour r<br />

problématique <strong>du</strong> clan<br />

Assef Chawkat, Michel Samaha et Wissam<br />

Al-Hassan ne sont que les surprises d’un<br />

jeu de billard à trois bandes. Deux personnages<br />

engagés dans une lutte à mort :<br />

le Libanais, controversé responsable de la<br />

protection rapprochée de son employeur Rafic Hariri,<br />

pesait sur lui la suspicion d’un manquement professionnel<br />

qu’il lui importait de lever, le Syrien, à ce titre,<br />

dans le viseur de son rival libanais en tant que potentiel<br />

bouc émissaire syrien, veillait à lui damer le pion,<br />

en cherchant à se dégager <strong>du</strong> nœud coulant placé<br />

autour de lui par les Occidentaux dont ils réclamaient<br />

la tête pour solde de tout compte de l’implication présumée<br />

de la Syrie dans l’affaire Hariri.<br />

Interface entre la Syrie et la France sous la présidence<br />

de Nicolas Sarkozy, Michel Samaha, devenu<br />

personnage encombrant <strong>du</strong> fait de sa parfaite connaissance<br />

des divers aspects des rapports triangulaires<br />

franco-libano-syriens, se devait d’être ré<strong>du</strong>it au<br />

silence en ce qu’il parasitait la scène par ses révélations<br />

intempestives.<br />

Ancien ministre libanais de l’Information, ancien<br />

membre <strong>du</strong> Parti phalangiste (milices chrétiennes<br />

libanaises), Michel Samaha a ainsi, affirmé le 4 juillet<br />

2011 sur la télévision « Al-Manar » que Saâd Hariri, le<br />

fils de la victime, avait souscrit en sa qualité de<br />

Premier ministre <strong>du</strong> Liban, un engagement renonçant<br />

au Tribunal spécial sur le Liban, de même qu’à son<br />

financement à la condition expresse qu’aucune censure<br />

parlementaire ne sanctionne sa gestion gouvernementale.<br />

Hariri Jr avait posé, en outre, comme condition<br />

qu’aucune poursuite ne soit engagée contre les faux<br />

témoins qui ont vicié le déroulement de l’enquête, ni<br />

contre les officiers qui lui sont proches, le général<br />

Achraf Rifi, directeur des Forces de sécurité intérieure,<br />

Wissam Hassan, chef <strong>du</strong> bureau <strong>du</strong> renseignement, ni<br />

l’évaporation de douze milliards de dollars <strong>du</strong> ministère<br />

des Finances sous la gestion Hariri.<br />

Samaha paiera le prix fort pour ses révélations. Au<br />

terme de la mandature Sarkozy, il sera neutralisé, l’été<br />

2012, sur ordre de Wissam Al-Hassan, sous l’accusation<br />

de menées pro-syriennes et anti-libanaises, sur la<br />

base d’un témoignage d’un agent triple, Milad Kfouri.<br />

Kfouri, ancien membre des Milices chrétiennes libanaises,<br />

reconverti dans la prestation de services auprès<br />

des Syriens et <strong>du</strong> clan Hariri, a disparu depuis de la<br />

circulation, exfiltré et son silence, semble-t-il, monnayé<br />

à son pesant d’or.<br />

Assef Chawkat a été pulvérisé dans un attentat<br />

contre le quartier général syrien, le 18 juillet 2012, à<br />

Damas, et son accusateur Wissam Al-Hassan, carbonisé<br />

à son tour trois mois plus tard, emportant, tous<br />

les deux, leurs secrets dans la tombe.<br />

Le procès Hariri devait constituer le sacre de<br />

Wissam Al-Hassan et le blanchir rétrospectivement de<br />

ses bavures successives. Il sera le procès en creux de ce<br />

maître d’œuvre des opérations de déstabilisation de la<br />

Syrie et de ces manigances visant à maintenir l’enquête<br />

<strong>du</strong> procès Hariri sur le rail anti-syrien… des<br />

faux témoins, à l’incarcération abusive des quatre officiers<br />

supérieurs, à l’inculpation de Michel Samaha.<br />

Certes, la peine capitale a été requise par le parquet<br />

libanais à l’encontre de Michel Samaha et le Hezbollah<br />

-question de maintenir la pression- de nouveau suspecté<br />

d’un mystérieux attentat en Bulgarie. Mais le<br />

prédateur a trépassé bien avant qu’il ne terrasse sa dernière<br />

proie, qu’il comptait caraméliser sous l’accusation<br />

de sabotage. Le pire scénario imaginable pour le<br />

camp occidental, sauf à leur servir de bouc émissaire<br />

posthume idéal dans l’hypothèse d’un arrangement<br />

entre les Etats-Unis et ses contestataires régionaux.<br />

Michel Samaha a constitué incontestablement, une<br />

belle prise pour la justice libanaise, discréditée par une<br />

cascade de jugements invraisemblables contre des officiers<br />

supérieurs libanais impliqués ans un réseau proisraélien.<br />

Mais sa crédibilité ne sera <strong>du</strong>rablement restaurée<br />

que lorsqu’elle aura fait la démonstration de<br />

son impartialité, en mettant en jugement un autre<br />

fauteur de troubles redoutable, le député chiite proharirien,<br />

Okab Sakr. Principal pourvoyeur d’armes à<br />

l’opposition islamiste syrienne, le député chiite proharirien<br />

a déserté ses responsabilités au sein de la<br />

représentation nationale libanaise, pour aménager ses<br />

quartiers en Turquie en vue de mener sa guerre pour<br />

le compte de ses parrains saoudiens, dans une opération<br />

qui s’apparente à la forfaiture. Ah ! les surprises<br />

<strong>du</strong> jeu de billards à trois bandes.<br />

La mystérieuse interview <strong>du</strong> Time :<br />

une ténébreuse affaire<br />

Summum de la sophistication dans la guerre psychologique,<br />

menée par les pays occidentaux pour<br />

déstabiliser le successeur de Saâd Hariri, le Premier<br />

ministre, Najib Mikati, est la mystérieuse interview<br />

publiée par la revue américaine Time d’un des quatre<br />

inculpés, proclamant son innocence, assurant qu’il se<br />

trouvait au Liban et que s’il avait été reconnu coupable,<br />

le Hezbollah l’aurait déjà remis à la Justice internationale.<br />

Le journal Ennahar, emboîtant le pas, a<br />

indiqué que la personne qui avait été interviewée n’est<br />

autre que Hussein Ouneissi, alors que Nicolas<br />

Blanford, le correspondant <strong>du</strong> Time à Beyrouth,<br />

démentait avoir effectué l’interview. Le journaliste<br />

américain, grand spécialiste <strong>du</strong> Hezbollah, a assuré<br />

qu’il s’est borné à commenter les propos <strong>du</strong> soi-disant<br />

inculpé sur la base d’un texte fourni par la direction<br />

<strong>du</strong> Time sans en connaître sa provenance.<br />

Imad Moughnieh et la<br />

responsabilité des attentats<br />

<strong>du</strong> 11 Septembre<br />

Une mise en scène pour camoufler les informations<br />

procurées de sources israéliennes ? Imad Moughnieh,<br />

chef de la branche militaire <strong>du</strong> Hezbollah, tué par une<br />

explosion à la voiture piégée à Damas, en 2008, ainsi<br />

que l’Iran, ont été mis en cause dans les attentats <strong>du</strong> 11<br />

Septembre dans une déposition faite devant un tribunal<br />

<strong>du</strong> district de Manhattan, rapporte samedi 26 août<br />

2011. Le spécialiste des affaires <strong>du</strong> renseignements au<br />

journal israélien Yedioth Aharonoth, Ronine<br />

Bergman, a rapporté cette information surréaliste se<br />

référant à des responsables <strong>du</strong> renseignement américain.<br />

Selon le journal, Imad Moughnieh aurait personnellement,<br />

assuré la livraison des explosifs.<br />

Curieux cheminement que cette information qui<br />

reviendrait à imputer la responsabilité des attaques <strong>du</strong><br />

11 Septembre aux chiites et à blanchir rétrospectivement<br />

les sunnites, particulièrement les sunnites alliés<br />

de l’Amérique, les<br />

l’Iran que des chiite<br />

parias de l’Islam, alo<br />

l’Afghanistan précisé<br />

cette opération, l’Ira<br />

sée avec Al-Qaïda, e<br />

tion <strong>du</strong> chef d’Al<br />

Doublement curieux<br />

mation qui consiste à<br />

des services de rens<br />

l’Iran et le Hezbollah<br />

ponsables de la CIA.<br />

responsables améric<br />

Israéliens ?<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


Décryptage<br />

13<br />

Chronique des deux rives<br />

enflouer l’héritier<br />

adversaires implacables tant de<br />

s, qu’ils considèrent comme des<br />

rs que les Etats-Unis ont envahi<br />

ment pour châtier les taliban de<br />

k laïc pour sa connivence supponfin,<br />

le Pakistan pour l’élimina-<br />

-Qaïda, Oussama Ben Laden.<br />

le cheminement que cette inforconfier<br />

à un ancien responsable<br />

eignements israéliens de charger<br />

en se référant à des anciens res-<br />

Que n’a-t-on cité directement les<br />

ains, sans s’abriter derrière les<br />

Pourquoi une telle révélation si<br />

tardive ?<br />

Pourquoi avoir atten<strong>du</strong> dix ans pour révéler une<br />

information explosive détenue par les Américains<br />

eux-mêmes ? S’agit-il de préparer une nouvelle campagne<br />

de diabolisation de «l’axe <strong>du</strong> mal» en de détourner<br />

l’attention sur la question palestinienne, en pleine<br />

offensive diplomatique pour la reconnaissance de<br />

l’Etat de Palestine à l’ONU.<br />

Le lendemain, le Yedioth Aharonoth, en phase<br />

d’inspiration aiguë, faisait état de l’installation d’une<br />

base de Hezbollah à Cuba, pour servir de tête de pont<br />

au déploiement <strong>du</strong> mouvement chiite pour l’observation<br />

et le repérage des activités américaines et israéliennes<br />

dans la zone des Caraïbes.<br />

Intervenant après la chute de Tripoli aux mains de<br />

l’Otan, dans la foulée de la déstabilisation de la Syrie,<br />

la mise en cause <strong>du</strong> Hezbollah, visait à stranguler le<br />

noyau <strong>du</strong>r de la résistance à l’hégémonie israélo-américaine<br />

dans la zone en cherchant à faire rétrospectivement<br />

payer, par le biais judiciaire, au trio Hezbollah-<br />

Syrie-Iran, la responsabilité des attentats anti-occidentaux<br />

de Beyrouth, contre le QG des Marines à<br />

Beyrouth, en 1983, et les deux attentats contre l’ambassade<br />

américaine, en 1983 et 1984 (1).<br />

Les instances judiciaires de Manhattan paraissent<br />

répondre aux mêmes motivations que le Tribunal spécial<br />

sur le Liban, mettant en cause le Hezbollah dans<br />

l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri,<br />

sur la base des relevés des données téléphoniques, sans<br />

tenir compte <strong>du</strong> fait que le réseau libanais des télécommunications<br />

était virusé par des taupes israéliennes.<br />

L’équipe des enquêteurs internationaux en rapport<br />

avec la CIA, affectée au service <strong>du</strong> TSL, témoigne<br />

en tout état de cause de cette préoccupation.<br />

La mystérieuse disparition <strong>du</strong><br />

général Ali Akhbar Asghari<br />

La mise en scène <strong>du</strong> TSL vise-t-elle à blanchir les<br />

informations biaisées procurées de sources israéliennes,<br />

par le traficotage des données téléphoniques libanaises<br />

et les informations présumées fournies sous la<br />

torture par le général Ali Akbar Asghari ? Vice-ministre<br />

de la Défense sous le régime <strong>du</strong> président<br />

Mohamad Khatami, évincé par son successeur<br />

Mohamad<br />

Ahmadinejad, le général Asghari est l’ancien responsable<br />

des Pasdarans et des services secrets iraniens<br />

au Liban. Disparu le 7 février 2007 à Istanbul, il se<br />

serait officiellement réfugié aux Etats-Unis.<br />

Des informations fuitées dans la presse laissent<br />

entendre que l’officier iranien aurait été liquidé par<br />

ses tortionnaires israéliens après un interrogatoire<br />

musclé sur la coopération <strong>du</strong> Hezbollah avec l’Iran<br />

notamment le rôle de la brigade de Jérusalem (Faylaq<br />

Al Qods) de la garde révolutionnaire iranienne dans la<br />

défense de la banlieue sud de Beyrouth lors de la<br />

guerre israélienne contre le Hezbollah, en juillet 2006.<br />

Les aveux qui pourraient lui être attribués valentils<br />

quitus pour les manipulations israéliennes ?<br />

Autrement dit, le général Asghari aurait-il servi de<br />

blanchisseur aux turpitudes israéliennes, en accord<br />

avec les Etats-Unis. Au vu des dysfonctionnements<br />

relevés dans la mission <strong>du</strong> tribunal, la question mérite<br />

d’être posée.<br />

A l’arrière-plan d’un printemps arabe corrosif<br />

pour les principaux pivots de l’influence occidentale<br />

sur la rive arabe de la Méditerranée, -le Tunisien Ben<br />

Ali et l’Egyptien Moubarak-, la valse des instances<br />

dirigeantes pourrait donner le coup de grâce au<br />

Tribunal spécial sur le Liban, déjà considérablement<br />

discrédité.<br />

Le mandat triennal <strong>du</strong> tribunal a expiré fin février<br />

2012 et prorogé par tacite recon<strong>du</strong>ction aux mépris<br />

des dispositions constitutionnelles.<br />

La cause de la justice internationale est-elle servie<br />

par une falsification permanente des preuves ? par une<br />

violation permanente des lois <strong>du</strong> pays hôte en ce que<br />

le tribunal a été institué au mépris des procé<strong>du</strong>res<br />

constitutionnelles <strong>du</strong> Liban sans approbation <strong>du</strong> président<br />

de la République, seule autorité habilitée à ratifier<br />

les conventions internationales, sans approbation<br />

<strong>du</strong> Conseil des ministres, ni ratification par le<br />

Parlement ?<br />

La mise en scène <strong>du</strong> TSL vise-t-elle à blanchir les informations<br />

biaisées procurées de sources israéliennes, par le traficotage des<br />

données téléphoniques libanaises et les informations présumées<br />

fournies sous la torture par le général Ali Akbar Asghari ? Vice-ministre<br />

de la Défense sous le régime <strong>du</strong> président Mohamad Khatami, évincé<br />

par son successeur Mohamad.<br />

Dans la perspective <strong>du</strong> retrait américain<br />

d’Afghanistan et d’Irak, alors que leurs propres alliés<br />

se retournent contre eux comme ce fut le cas avec l’assassinat<br />

de leur ambassadeur en Libye, Christopher<br />

Warren (septembre 2012), la cause de la justice internationale<br />

est-elle servie par un dévoiement de sa fonction<br />

? Par son instrumentalisation en guerre de substitution<br />

de basse intensité contre l’Iran, la Syrie et le<br />

Hezbollah, c’est-à-dire le dernier carré des récalcitrants<br />

à l’ordre hégémonique israélo-américain ?<br />

R. N.<br />

Références<br />

1 - Le bureau de la défense <strong>du</strong> Tribunal spécial pour<br />

le Liban (TSL) a désigné, le 26 octobre 2011, huit<br />

avocats pour les quatre prévenus membres <strong>du</strong><br />

Hezbollah, commis d’office pour le procès en contumace<br />

qui devrait se tenir en 2012. Chaque prévenu a<br />

eu droit à un conseil principal et un co-conseil. M e<br />

Antoine Korkmaz, avocat franco-libanais défenseur<br />

<strong>du</strong> général Jamil As Sayyed, qui poursuit le parquet<br />

international pour son incarcération abusive, a été<br />

chargé de la défense de Moustapha Badr Eddine;<br />

Eugene D. Sullivan (GB) et Emile Aoun (Liban) pour<br />

Salim Ayache ; Vincent Courcel de la Brousse<br />

(français, ancien <strong>du</strong> Tribunal spécial pour la<br />

Rwanda) et Yasser Hassan (Liban) pour Hussein<br />

Oneissi ; David Young (GB) et Gwenaelle Metro<br />

Assal (ancien <strong>du</strong> TPS Yougoslavie) pour Y Sabra.<br />

Pour aller plus loin<br />

Hariri, de père en fils :<br />

Hommes d’affaires et<br />

Premiers ministres<br />

Dix ans après le raid apocalyptique contre les symboles<br />

de l’hyper puissance américaine, les principaux<br />

vecteurs d’influence occidentale en terre<br />

d’Orient ont été pulvérisés, <strong>du</strong> commandant<br />

Massoud Shah à Benazir Bhutto en passant par<br />

Rafic Hariri. Chef <strong>du</strong> clan américano-saoudien au<br />

Liban, l’ancien Premier ministre a été un exécutant<br />

majeur de la pantomime <strong>du</strong> Moyen-Orient et, à ce<br />

titre, victime majeure <strong>du</strong> discours disjonctif occidental.<br />

Pur pro<strong>du</strong>it de la financiarisation de la vie<br />

politique nationale, Rafic Hariri aura, à l’instar<br />

d’une bulle financière, implosé.<br />

> Suite en page 11<br />

Entre-temps, le juge aurait-il rassemblé<br />

de nouveaux éléments qui<br />

l’ont con<strong>du</strong>it à mettre en examen<br />

l’ex-président de la République ? Le<br />

communiqué <strong>du</strong> parquet de<br />

Bordeaux est implacable pour<br />

Nicolas Sarkozy lequel «dans le<br />

cadre de l'information judiciaire<br />

suivie à raison de faits d'abus de faiblesse,<br />

d'abus de confiance aggravés,<br />

d'escroqueries aggravées au préjudice<br />

de Mme Liliane Bettencourt»,<br />

après rappel de la présomption d’innocence<br />

(qu’on pourrait lire<br />

comme une pointe d’ironie), «s'est<br />

vu notifier une mise en examen <strong>du</strong><br />

chef d'abus de faiblesse commis en<br />

février 2007 et courant 2007 au préjudice<br />

de Mme Liliane Bettencourt<br />

Schuller». Une telle accusation est<br />

passible de trois ans d'emprisonnement,<br />

de 375 000 euros d'amende et<br />

d'une peine d'inéligibilité de cinq<br />

ans maximum…<br />

C’est dire la gravité de la situation<br />

dans laquelle se retrouve l’exprésident<br />

de la République et champion<br />

incontesté de la droite. Les premières<br />

réactions de ses partisans<br />

n’ont pas tardé à fuser. Certains<br />

commentateurs parlent avec malice<br />

de la revanche des juges d’instruction<br />

en soulignant que Nicolas<br />

Sarkozy quand il était à L’Elysée,<br />

avait tenté de supprimer les juges<br />

d’instruction. L’argument est trop<br />

facile pour expliquer une telle mise<br />

en examen.<br />

Par la voix de son avocat, Sarkozy<br />

considère que le traitement que lui a<br />

infligé la justice était scandaleux. Ses<br />

partisans se déchaînent contre l’institution<br />

judiciaire, notamment,<br />

contre le juge Gentil, qui ne serait<br />

contrairement au nom qu’il porte,<br />

qu’un méchant procureur.<br />

Evidemment, ils politisent à l’envi, à<br />

qui mieux mieux, toute l’affaire, et<br />

suggèrent un complot ténébreux,<br />

ourdi contre leur héraut.<br />

Pour Nicolas Sarkozy, l’amertume<br />

est d’autant plus grande que<br />

cette mise en examen intervient au<br />

lendemain d’un voyage triomphal<br />

en Libye, accueilli en libérateur et au<br />

moment où il a affirmé reprendre<br />

son rôle de leader incontesté de la<br />

droite, travaillée par des ambitions<br />

personnelles qui ont donné récemment<br />

un piètre spectacle de leur formation<br />

politique. A gauche, les<br />

socialistes n’osent pas se réjouir<br />

bruyamment <strong>du</strong> malheur de leur<br />

adversaire politique, d’autant plus<br />

qu’ils viennent de connaître eux<br />

aussi la conclusion d’un feuilleton<br />

ayant trait à la morale publique avec<br />

la démission de Jérome Cahuzac,<br />

ministre <strong>du</strong> Budget. Décidément, un<br />

poste sensible, éjectable à droite<br />

comme à gauche.<br />

Autant de dérives présumées ou<br />

avérées qui font le bonheur de l’extrême-droite<br />

dont le slogan «tous<br />

pourris» retrouve de la vigueur et de<br />

l’écho dans les couches populaires<br />

en butte aux rigueurs budgétaires.<br />

Naguère, en réplique à la pièce de<br />

Jean-Paul Sartre, «Les Mains sales»,<br />

le fondateur de la Ve République,<br />

notait qu’il n’y a que les anges qui<br />

sont propres parce qu’ils n’ont pas<br />

de mains. Mais la politique n’a rien à<br />

voir avec l’angélisme.<br />

Pour rester chez nous, la mise en<br />

examen d’un ministre, davantage<br />

d’un président, relève encore de la<br />

science-fiction…<br />

A. K.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


14 dclg<br />

é a a e<br />

Kiosque international<br />

Analyses &<br />

Décryptages<br />

CHRONIQUE<br />

Etats-Unis. Washington en folie<br />

Elie Barnavi, Marianne<br />

On a eu d'abord, à<br />

l'été 2011, le refus de<br />

la Chambre des<br />

représentants à<br />

majorité républicaine<br />

d'autoriser l'administration<br />

démocrate à élever le plafond de la<br />

dette. Traditionnellement une<br />

banale mesure technique, les républicains<br />

en ont fait une arme de<br />

destruction massive, destinée à<br />

forcer l'administration à opérer<br />

des coupes drastiques dans son<br />

budget sans augmenter ses revenus<br />

ni toucher aux dépenses militaires.<br />

On a eu ensuite, à la fin de<br />

l'année dernière, la «falaise fiscale»,<br />

qui a menacé de replonger<br />

les Etats-Unis dans la récession, et<br />

l'économie mondiale dans leur sillage.<br />

Et l'on a maintenant la conséquence<br />

directe de cette tragicomédie,<br />

le «séquestre», soit l'accord<br />

budgétaire qui a permis d'élever<br />

le plafond de la dette et d'éviter<br />

la «falaise fiscale», mais qui n'a fait<br />

que déplacer le problème.<br />

C'est Obama qui a eu l'idée de<br />

ce «séquestre», soit 1 200 milliards<br />

de dollars de coupes automatiques,<br />

aussi bien dans les budgets<br />

sociaux chers aux démocrates que,<br />

dans la défense, la prunelle des<br />

yeux républicains - bref, une telle<br />

horreur pour les deux partis qu'ils<br />

seraient, croyait le président, amenés<br />

à aboutir à un compromis. Il<br />

n'y a pas eu de compromis, et le<br />

couperet va tomber de manière<br />

indiscriminée sur les premiers 85<br />

milliards de dollars. Nous en sommes<br />

là.<br />

Economiquement désastreuse<br />

et politiquement absurde, cette<br />

affaire, de surcroît, ne règle rien.<br />

En effet, sauf improbable accord,<br />

le psychodrame de la «falaise fiscale»<br />

peut resurgir tous les trois<br />

mois, chaque fois que l'administration<br />

aura besoin d'élever le plafond<br />

de la dette pour faire face à<br />

ses obligations. Alors, pourquoi<br />

Obama s'est-il ainsi lié les mains ?<br />

Pour la bonne raison qu'il n'avait<br />

pas le choix, à moins de se résigner<br />

à un choix sinistre : rendre<br />

l'Amérique insolvable ou passer<br />

sous les fourches Caudines. Et<br />

puis, en homme raisonnable qu'il<br />

est, il n'imaginait pas que ses<br />

adversaires seraient, eux, assez<br />

déraisonnables pour aller jusqu'au<br />

bout de leur logique.<br />

Cette logique, la voici. Le<br />

Grand Old Party est dans un état<br />

désespéré. La réélection d'Obama,<br />

dans des conditions a priori<br />

impossibles, a montré à quel point<br />

les républicains se trouvaient en<br />

porte-à-faux avec une opinion<br />

dont l'évolution risque de les cantonner<br />

pour des décennies dans<br />

l'opposition. S'ils se maintiennent<br />

au Congrès, c'est parce que le<br />

découpage électoral leur permet<br />

de coller à cette part ultraconservatrice<br />

de l'électorat rural qui peut<br />

encore faire une majorité à la<br />

Chambre, mais non au Sénat ni,<br />

encore moins, à la Maison-<br />

Blanche. Ils reculent donc sur<br />

toute la ligne, en abandonnant des<br />

positions idéologiques jadis jugées<br />

non négociables : l'assurance<br />

santé, qu'un nombre croissant de<br />

gouverneurs républicains adoptent<br />

dans leurs Etats, les droits des<br />

femmes et des minorités sexuelles,<br />

l'immigration. Profondément<br />

divisés, ils ont pour dernier ciment<br />

idéologique le conservatisme fiscal<br />

; ils s'y accrochent comme à une<br />

bouée de sauvetage. Qu'ils cèdent<br />

là-dessus, et il ne restera rien de<br />

leur identité, sinon d'être le prestataire<br />

de service des superriches.<br />

Gouvernement de pantouflards<br />

Fahd Iraki, Tel Quel<br />

un pari risqué. Selon les prévisions<br />

de l'Office budgétaire <strong>du</strong><br />

C'est<br />

Congrès, un organisme non partisan,<br />

les coupes en question se tra<strong>du</strong>iront<br />

dès cette année, entre autres misères qui<br />

attendent l'Etat-providence américain, par<br />

une perte sèche de 750 000 emplois. Le président<br />

aura beau jeu de pointer la responsabilité<br />

ou plutôt le manque de responsabilité<br />

de la Chambre, dont la popularité a<br />

déjà atteint le nadir. En attendant que ce<br />

bras de fer se termine, Dieu sait comment,<br />

nous risquons tous d'en payer le prix.<br />

L’Etat est fauché, le business tourne au<br />

ralenti, les banques n’ont plus de sous, des<br />

PME virent <strong>du</strong> monde, d’autres mettent<br />

carrément la clé sous le paillasson… C’est<br />

la crise. Une crise comme on n’en a jamais<br />

vécu. Et son paroxysme coïncide avec l’arrivée<br />

aux affaires <strong>du</strong> nouveau gouvernement<br />

dirigé par Abdelilah Benkirane. Ce<br />

serait injuste, voire malhonnête, de le rendre<br />

responsable de cette situation. Il en a<br />

hérité, il ne l’a pas créée. Mais c’est son job<br />

aujourd’hui de nous sortir de là, ou <strong>du</strong><br />

moins de faire de son mieux pour aider<br />

l’économie à traverser cette période de<br />

vaches maigres en limitant la casse. Il s’est<br />

présenté aux élections, il les a gagnées, il a<br />

été nommé, personne ne l’a obligé… C’est<br />

donc à lui d’assumer. Mais là, force est de<br />

constater qu’on ne voit pas Benkirane se<br />

démener avec son équipe dans tous les sens<br />

pour régler des problèmes, pour gérer ces<br />

dossiers chauds qui surgissent chaque jour.<br />

Prenez le cas <strong>du</strong> défaut de paiement de<br />

l’ONEE, qui met aujourd’hui en péril des<br />

centaines d’entreprises <strong>du</strong> secteur de l’électricité.<br />

On n’a pas vu le Chef <strong>du</strong> gouvernement<br />

convoquer le ministre de l’Energie, le<br />

patron de l’Office public, les représentants<br />

des sociétés concernées à une réunion<br />

marathon pour en sortir avec une solution.<br />

Un Driss Jettou l’aurait fait. Il aurait même<br />

trouvé le moyen de gentiment forcer la<br />

main aux banquiers pour soutenir ces boîtes<br />

et les aider à traverser cette mauvaise<br />

passe. Un autre cas parlant est celui <strong>du</strong> secteur<br />

de l’audiovisuel. Depuis l’adoption<br />

des cahiers des charges des chaînes publiques,<br />

c’est le flou total. Les sociétés de pro<strong>du</strong>ction<br />

sont au chômage technique en<br />

attendant que Mustapha El Khalfi prenne<br />

la peine de représenter sa copie devant le<br />

Conseil de gouvernement, puis devant la<br />

HACA afin de permettre une recon<strong>du</strong>ction<br />

de certains programmes. Pourtant, cela fait<br />

un mois que le Secrétariat général <strong>du</strong> gouvernement<br />

l’a avisé de la nécessité de cette<br />

retouche réglementaire. Et, entre-temps, au<br />

moins deux Conseils de gouvernement se<br />

sont tenus.<br />

Ce manque d’action gouvernementale<br />

et de réactivité réglementaire nous renvoie<br />

l’image de ministres pantouflards.<br />

Doucement le matin. Pas trop vite le soir.<br />

Des décideurs qui prennent tout leur<br />

temps avant d’agir, inconscients que le pays<br />

est dos au mur et que désormais chaque<br />

seconde compte. Et c’est valable pour tous<br />

les départements. La primature en tête.<br />

D’ailleurs, pourquoi un Benkirane n’est-il<br />

pas allé jusqu’au bout de son projet de<br />

réforme de la Caisse de compensation ?<br />

Certes, on lui a mis des bâtons dans les<br />

roues : un rapport sécuritaire pour le prévenir<br />

que les gens allaient descendre dans<br />

la rue si les prix augmentaient (le scoop !),<br />

une sortie médiatique d’un allié pour l’accuser<br />

de tentative d’achat de voix. Et ça a<br />

suffit pour que Benkirane fasse le dos rond.<br />

Comme s’il attendait le premier prétexte<br />

pour faire marche arrière et renvoyer le<br />

projet de réforme à l’année prochaine,<br />

inchallah…<br />

Bref, on ne sent pas cette hargne chez<br />

Benkirane et sa team de se battre tous les<br />

jours. De se tuer à la tâche pour faire bouger<br />

les choses. Eux préfèrent plutôt se gargariser<br />

à nous vendre leur vision d’une<br />

société parfaite où corruption, impunité et<br />

rente seraient éradiquées. C’est louable !<br />

C’est nécessaire ! Mais ce n’est pas une raison<br />

pour tout arrêter. On peut essayer de<br />

réformer en avançant. On ne peut pas se<br />

permettre le luxe dans ce contexte de crise<br />

de tout remettre à plat. On n’a pas besoin<br />

aujourd’hui de professeurs de médecine<br />

pour théoriser au sujet des maux de notre<br />

société. On a surtout besoin d’urgentistes<br />

capables d’arrêter l’hémorragie, de sauver<br />

des emplois, de rassurer des investisseurs,<br />

de donner de la dynamique. Trois ans et<br />

demi encore à tenir avec Benkirane, c’est<br />

long, très long… Mais c’est le revers de la<br />

démocratie. Et c’est un passage obligé !<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


Kiosque international dclg<br />

é<br />

a a<br />

Analyses &<br />

Décryptages<br />

e<br />

15<br />

Humeur<br />

Salon <strong>du</strong> Livre de Paris : le<br />

Gabonais Otsiemi privé de visa<br />

Séverine Kodjo-<br />

Grandvaux, Jeune Afrique<br />

La France n'a pas<br />

encore per<strong>du</strong> ses<br />

habitudes de<br />

défiance vis à vis des<br />

Africains qui veulent<br />

séjourner sur son<br />

territoire. L'écrivain<br />

gabonais Janis<br />

Otsiemi, qui devait<br />

participer au salon<br />

<strong>du</strong> Livre de Paris, <strong>du</strong><br />

22 au 25 mars, en a<br />

fait l'amère<br />

expérience.<br />

«<br />

Le changement,<br />

c'est maintenant ?<br />

» Pas vraiment...<br />

Invité au Salon <strong>du</strong><br />

livre de Paris qui<br />

se tient <strong>du</strong> 22 au 25 mars pour<br />

présenter son dernier ouvrage, Le<br />

Chasseur de lucioles (paru aux<br />

éditions Jigal), et participer à<br />

diverses tables rondes et émissions<br />

de radio, l'écrivain gabonais<br />

Janis Otsiemi passera son weekend...<br />

à Libreville. La raison ? La<br />

généreuse France qui aime tant à<br />

se vanter être le pays des Droits de<br />

l'Homme lui a refusé son visa à la<br />

veille de son départ, le 20 mars.<br />

Motifs invoqués par l'intransigeante<br />

et aveugle administration<br />

consulaire : « Vous n'avez pas<br />

fourmi la preuve que vous disposez<br />

de moyens de subsistance suffisants<br />

pour la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> séjour<br />

envisagé ou de moyen de retour<br />

(…) ». L'éditeur français de l'écrivain<br />

gabonais s'était pourtant<br />

porté garant, prêt à assumer toutes<br />

les dépenses liées à son séjour<br />

et son voyage. « Les informations<br />

communiquées pour justifier<br />

l'objet et les conditions <strong>du</strong> séjour<br />

envisagé ne sont pas fiables. »<br />

Janis Otsiemi disposait d'une<br />

invitation <strong>du</strong> stand des auteurs<br />

<strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Congo, présent au<br />

salon.<br />

Suspicion infondée<br />

« Votre volonté de quitter le<br />

territoire des États membres<br />

avant l'expiration <strong>du</strong> visa n'a pas<br />

pu être établie. » Par le passé, le<br />

romancier s'est ren<strong>du</strong> à plusieurs<br />

reprise en Europe, en France<br />

notamment pour participer au<br />

festival littéraire Étonnants voyageurs<br />

de Saint-Malo. Il est toujours<br />

revenu au Gabon... « On<br />

m'a déjà proposé de rester en<br />

France pour écrire mais je refuse :<br />

mon écriture est en Afrique, elle<br />

ne peut se faire qu'en Afrique. Je<br />

n'ai aucune envie de vivre en<br />

dehors de mon pays », réagit l'auteur<br />

de polars à la verve acérée. «<br />

La France doit arrêter de penser<br />

que tous les Africains veulent<br />

vivre chez elle et les soupçonner<br />

de malhonnêteté. » Au même<br />

moment, l'Institut français de<br />

Yaoundé renonce à projeter Le<br />

Président <strong>du</strong> réalisateur camerounais<br />

Jean-Pierre Bekolo. Le longmétrage<br />

qui évoque la longévité<br />

au pouvoir des chefs d'État africains<br />

gène dans un pays gouverné<br />

depuis plus de trente ans par Paul<br />

Biya.<br />

Censure<br />

Deux formes de censure qui ne<br />

disent pas leur nom. Refuser aux<br />

artistes africains l'accès à la<br />

parole, les empêcher de rencontrer<br />

leurs homologues européens<br />

et la presse internationale,<br />

d'échanger avec leur public en<br />

Afrique ou en France, alors qu'ils<br />

dénoncent les maux qui minent le<br />

continent, qu'ils interrogent le<br />

monde globalisé dans lequel nous<br />

sommes tous engagés, c'est participer<br />

d'une vile entreprise. Alors<br />

que la France, par la voix de son<br />

président François Hollande, est<br />

allée à Kinshasa dénoncer les abus<br />

de pouvoir de certains chefs<br />

d'État africains et s'est engagée<br />

militairement au Mali pour lutter<br />

contre l'obscurantisme religieux,<br />

il serait temps qu'elle comprenne<br />

que ne pas donner aux artistes<br />

africains les moyens de s'exprimer<br />

en les empêchant de présenter<br />

leurs œuvres, c'est justement<br />

participer au développement des<br />

obscurantismes, quels qu'ils<br />

soient. La culture n'est pas <strong>du</strong><br />

divertissement. Elle est création et<br />

liberté. Elle aide à former des<br />

esprits critiques. Sans elle, la<br />

démocratie ne saurait être.<br />

Optimisme en terre d’islam<br />

Etienne Gernelle, Le<br />

Point<br />

Deux nouvelles de la<br />

semaine : l'Europe<br />

vient au secours de<br />

Chypre et l'Indonésie vient à<br />

la rescousse de l'Europe... En<br />

commandant 230 appareils à<br />

l'avionneur européen Airbus,<br />

la compagnie Lion Air offre<br />

une bouffée d'air bienvenue à<br />

l'in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> Vieux<br />

Continent. Il faut dire que le<br />

pays <strong>du</strong> Garuda - l'oiseau<br />

mythique qui lui sert d'emblème<br />

- a plutôt bonne mine<br />

: cette année, il vise 6,8 % de<br />

croissance. L'optimisme<br />

règne à Jakarta. Au point d'en<br />

inquiéter certains, sidérés de<br />

l'appétit sans limites de Lion<br />

Air. En attendant, une étude<br />

de McKinsey voit l'Indonésie<br />

dépasser l'Allemagne en<br />

2030. Qui a dit qu'un pays à<br />

85 % musulman ne pouvait<br />

pas réussir ? Malgré quelques<br />

extrémistes, combattus <strong>du</strong>rement,<br />

l'Indonésie est très<br />

majoritairement la terre d'un<br />

islam tolérant, dans lequel les<br />

femmes ont toute leur place<br />

et qui cohabite avec chrétiens,<br />

hindouistes et bouddhistes.<br />

Le premier pays<br />

musulman au monde<br />

apporte un démenti réjouissant<br />

aux préjugés, cette "raison<br />

des sots", comme les<br />

appelait Voltaire, qui, il est<br />

vrai, n'en était lui-même pas<br />

dépourvu...<br />

P.S. : Vous avez dit que la<br />

presse va mal ? En tout cas,<br />

Le Point se porte bien. La<br />

dernière étude One<br />

d'Audipresse crédite Le Point<br />

de 2 105 000 lecteurs, un<br />

chiffre en hausse de 6,5 %<br />

par rapport à l'an dernier (et<br />

de 15,3 % par rapport à<br />

2011). "C'est le seul titre de<br />

cet univers à progresser aussi<br />

fortement", relève l'étude.<br />

Merci donc à nos lecteurs<br />

pour leur confiance. Et tout<br />

particulièrement à nos lectrices,<br />

au nombre de 983 000,<br />

soit 19,7 % de plus que l'an<br />

dernier. Mesdames, mesdemoiselles,<br />

merci !<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E<br />

Les gens<br />

Ce sondage, mené sur<br />

un échantillon de 1004<br />

personnes, représentatif<br />

de la population,<br />

selon la méthode des quotas, a<br />

été réalisé <strong>du</strong> 19 au 21 mars,<br />

après l'annulation par la Cour<br />

de cassation <strong>du</strong> licenciement<br />

d'une employée voilée de la crèche<br />

privée Baby Loup. La plus<br />

haute juridiction française a<br />

rappelé, par cette décision, la<br />

distinction qui était opérée dans<br />

le droit, conformément à la philosophie<br />

<strong>du</strong> modèle français de<br />

laïcité, entre l'espace public<br />

d'Etat (et les services publics qui<br />

en dépendnent) et le secteur<br />

privé. Selon le sondage de l'Ifop,<br />

« tout se passe donc comme si la<br />

distinction juridique entre<br />

espace public et lieu privé<br />

accueillant <strong>du</strong> public, rappelée<br />

par la Cour de cassation n'était<br />

pas opérante ou pertinente pour<br />

une écrasante majorité de la<br />

population ».<br />

Ainsi, 84% des personnes<br />

interrogées sont opposées au<br />

port <strong>du</strong> voile ou <strong>du</strong> foulard islamique<br />

dans des lieux privés<br />

accueillant <strong>du</strong> public. Seules<br />

12% se montrent indifférentes<br />

et 4% favorables. L'Ifop relève<br />

que ces chiffres, « très tranchés,<br />

sont quasi identiques à ce que<br />

nous mesurions en octobre dernier<br />

concernant le port <strong>du</strong> voile<br />

Le calme était revenu, hier matin, près<br />

<strong>du</strong> siège des Frères musulmans dans la<br />

banlieue <strong>du</strong> Caire, après les violents<br />

affrontements qui ont fait plus de 160 blessés<br />

la veille entre manifestants de l'opposition et<br />

islamistes. La police était toujours présente<br />

en force autour <strong>du</strong> bâtiment situé sur la colline<br />

<strong>du</strong> Moqattam, théâtre de véritables<br />

batailles de rue vendredi. Plus de 160 personnes<br />

ont été blessées dans les affrontements, a<br />

indiqué à l'agence officielle Mena Khaled al<br />

khatib, un responsable <strong>du</strong> ministère de la<br />

Santé. Aucun manifestant n'était visible dans<br />

la matinée. Le sol était jonché de restes de<br />

pneus brûlés et la plupart des commerces<br />

étaient fermés. « Nous avons enlevé quatre<br />

bus et trois voitures brûlés », a dit Nasser<br />

Abdallah, un responsable de l'organisme<br />

chargé <strong>du</strong> nettoyage <strong>du</strong> quartier.<br />

ou <strong>du</strong> foulard dans les classes<br />

d'écoles publiques, auquel 89%<br />

des personnes interrogées<br />

étaient opposées », et nettement<br />

supérieurs à ceux qui concernaient<br />

alors leur port dans la<br />

rue (« seulement » 63% d'opposés<br />

en octobre). L'opposition au<br />

port <strong>du</strong> voile dans des commerces,<br />

crèches ou cabinets médicaux,<br />

« transcende les clivages<br />

politiques ». Si 98% des sympathisants<br />

<strong>du</strong> FN et 92% de ceux<br />

de l'UMP sont sur cette position,<br />

elle est également partagée<br />

par 77% des proches de la gauche,<br />

au sein desquels ceux qui<br />

n'y sont pas opposés ne sont pas<br />

tant favorables (7%) qu'indifférents<br />

(16%). De la même façon,<br />

les écarts sont inexistants entre<br />

hommes et femmes (84% d'opposés<br />

dans les deux cas) et peu<br />

marqués selon les générations<br />

(76% parmi les moins de 35 ans<br />

contre 86% auprès des 65 ans et<br />

plus) ou les catégories sociales<br />

(82% d'opposés parmi les CSP+<br />

contre 87% dans les milieux<br />

populaires). « L'opinion publique<br />

est donc dans ses multiples<br />

composantes très majoritairement<br />

en demande d'une<br />

conception beaucoup plus<br />

‘offensive’ <strong>du</strong> principe de laïcité<br />

à la française », conclut le sondage.<br />

R.I.<br />

Des centaines de membres de la confrérie<br />

islamiste quittaient le siège hier matin.<br />

Beaucoup d'entre eux avait rejoint la capitale<br />

dans des bus affrétés pour l'occasion afin de<br />

défendre le bâtiment des Frères, dont est issu<br />

Nicolas Sarkozy<br />

Selon Le Monde et Le Parisien, une forte tension régnait dans le<br />

bureau <strong>du</strong> juge Jean-Michel Gentil, jeudi soir à Bordeaux,<br />

lorsque celui-ci a mis en examen Nicolas Sarkozy. Selon Le<br />

Monde, ce dernier aurait alors, mâchoires serrées, dénoncé une<br />

« injustice »avant de lâcher : « Ne vous inquiétez pas, je n'en<br />

resterai pas là. » Le journal indique que le juge aurait alors<br />

demandé de faire noter dans le procès verbal cet échange. M e<br />

Thierry Herzog, l'avocat de Sarkozy, se serait alors opposé à<br />

cette retranscription, Jean-Michel Gentil se ravisant.<br />

Port <strong>du</strong> voile islamique en France<br />

La majorité des<br />

Français s’y opposent<br />

Les Français se déclarent à une écrasante majorité (84%) opposés au port <strong>du</strong> voile ou <strong>du</strong><br />

foulard islamique par des femmes travaillant dans des lieux privés accueillant <strong>du</strong> public,<br />

révèle un sondage Ifop à paraître ce matin dans Dimanche Ouest France.<br />

Egypte<br />

Calme précaire à Moqattam<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013<br />

le président Mohamed Morsi. Quelques résidents<br />

les ont pris à partie, furieux des scènes<br />

de la veille dans un quartier d'ordinaire très<br />

calme.<br />

R.I<br />

Sur le fil<br />

● Canada<br />

La police de Montréal a<br />

interpellé près de deux cents<br />

manifestants vendredi soir<br />

lors d'une marche déclarée<br />

illégale, organisée par deux<br />

associations étudiantes, à<br />

l'occasion <strong>du</strong> premier<br />

anniversaire de la plus grande<br />

manifestation <strong>du</strong> "printemps<br />

érable". La marche avait été<br />

organisée par une association<br />

de la faculté de sciences<br />

politiques et de droit de<br />

l'université <strong>du</strong> Québec à<br />

Montréal (UQAM) et par le<br />

syndicat radical étudiant<br />

ASSE, qui demande la gratuité<br />

complète des études. Deux<br />

autres syndicats, la FECQ et la<br />

FEUQ, ne s'étaient pas joints à<br />

cette initiative. Les<br />

manifestants entendaient<br />

protester contre l'indexation<br />

des droits de scolarité, soit<br />

une augmentation de 3% par<br />

an, décidée par le<br />

gouvernement provincial de<br />

Pauline Marois.<br />

● Thaïlande<br />

Au moins 42 personnes sont<br />

mortes et des dizaines ont été<br />

blessées dans un incendie qui<br />

s'est déclaré dans un camp de<br />

réfugiés birmans dans le nord<br />

de la Thaïlande. « Le dernier<br />

bilan que nous avons pu<br />

confirmer par talkie-walkie est<br />

de 42 morts », a indiqué<br />

Narumol Paravat, le<br />

gouverneur provincial de la<br />

province de Mae Hong Son,<br />

ajoutant que ce chiffre risquait<br />

d'augmenter à mesure que les<br />

autorités découvraient<br />

l'ampleur des dégâts.<br />

Vendredi soir, une<br />

responsable <strong>du</strong> ministère de<br />

l'Intérieur avait expliqué<br />

qu'une centaine d'habitations<br />

de fortune avaient été<br />

détruites. « La plupart des<br />

morts sont des femmes, des<br />

personnes âgées et des<br />

enfants. Environ 200<br />

personnes ont été blessées »,<br />

avait ajouté un autre<br />

responsable.<br />

● Centrafrique<br />

Le Premier ministre<br />

centrafricain Nicolas Tiangaye,<br />

figure de l'opposition au<br />

président François Bozizé, a<br />

appelé hier les rebelles de la<br />

Séléka, parvenus aux portes<br />

de Bangui, à négocier « pour<br />

éviter un bain de sang », a<br />

déclaré le porte-parole <strong>du</strong><br />

gouvernement.<br />

« Le Premier ministre<br />

demande à nos frères de la<br />

Séléka de se mettre en<br />

rapport avec le gouvernement<br />

d'union nationale pour trouver<br />

une solution pacifique et<br />

éviter un bain de sang », a<br />

déclaré le porte-parole, M.<br />

Crépin Mboli Goumba,<br />

réaffirmant « l'attachement »<br />

<strong>du</strong> gouvernement et de la<br />

communauté internationale<br />

aux accords de paix de<br />

Libreville de janvier dernier.<br />

« Il y a eu la déclaration des<br />

Nations unies, <strong>du</strong><br />

département d'Etat américain,<br />

<strong>du</strong> président tchadien Idriss<br />

Deby, tous rappellent<br />

l'importance de l'application<br />

des accord de Libreville<br />

(signés le 11 janvier antre<br />

pouvoir, rebelles et opposition<br />

politique) et le rôle <strong>du</strong><br />

gouvernement d'union<br />

nationale », a précisé Mboli<br />

Goumba, opposant au<br />

président Bozizé.


N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B<br />

17<br />

Brèves de Mauritanie<br />

Le don japonais<br />

L’ambassadeur <strong>du</strong> Japon à Tripoli, Hiroshi Azuma,<br />

et la directrice <strong>du</strong> Programme de l’ONG<br />

«Norwegian People’s Aid», Melissa Andersson,<br />

ont procédé à la signature <strong>du</strong> contrat de don<br />

relatif à un projet <strong>du</strong> déminage et de<br />

désamorçage d’engins explosifs dans le nord de<br />

la Mauritanie. Il s’agit <strong>du</strong> financement par le<br />

gouvernement <strong>du</strong> Japon, au titre de l’Aide<br />

japonaise non-remboursable pour les projets<br />

locaux (APL), d’un montant 142 794 euros,<br />

permettra d’une part, d’acquérir des<br />

équipements de protection, des appareils<br />

détecteurs de mines ainsi que d’autres<br />

accessoires et, d’autre part, d’offrir un service de<br />

voitures pour « Norwegian People’s Aid » qui a<br />

une expérience dans le domaine <strong>du</strong> déminage à<br />

travers plus de trente pays. Le projet est censé<br />

permettre qu’à la fin de l’année 2015, toutes les<br />

mines seront désamorcées dans la région de<br />

Dakhlet Nouadhibou. Ainsi, s'achèveront les<br />

opérations de déminage sur toute l’éten<strong>du</strong>e <strong>du</strong><br />

territoire Mauritanien, avant le 1er janvier 2016,<br />

comme l’avait annoncé le Programme National de<br />

Déminage Humanitaire pour le Développement<br />

de la Mauritanie.<br />

Deux éleveurs<br />

mauritaniens<br />

tués au Mali<br />

Des sources locales dans le Hod El-Charghi sud<br />

Mauritanie ont rapporté la mort de deux<br />

ressortissants mauritaniens tués, par une bande<br />

armée au Mali. Selon les sources, les assaillants<br />

ont attaqué nuitamment les victimes, un éleveur<br />

et son berger, qui étaient en compagnie d’un fils<br />

de l’éleveur et d'un deuxième berger. Ces deux<br />

derniers n’ont pas encore été retrouvés après<br />

l’attaque. Les quatre Mauritaniens en question<br />

avaient quitté le marché de Bousteila<br />

(Mauritanie) avec leurs moutons pour se rendre<br />

au Sénégal en passant par le Mali.<br />

Nouakchott abritera<br />

la 15 e conférence<br />

de l’OMVS<br />

La quinzième conférence des chefs d’Etat et de<br />

gouvernements de l’organisation pour la mise en<br />

valeur <strong>du</strong> fleuve Sénégal (OMVS) est prévue les<br />

24 et 25 mars courant dans la capitale<br />

mauritanienne Nouakchott. Les présidents<br />

guinéen, Alpha Condé, malien par intérim<br />

Diocouda Traoré et sénégalais, Macky Sall sont<br />

atten<strong>du</strong>s à Nouakchott pour prendre part à cette<br />

rencontre. Le Haut Commissaire de l’OMVS est le<br />

Mauritanien Mohamed Salem Ould Merzoug dont<br />

le mandat devait expirer depuis 2007, selon les<br />

textex régissant l'organisation.La convention<br />

portant création de l'OMVS a été signée le 11<br />

mars 1972 à Nouakchott par le Mali, la<br />

Mauritanie et le Sénégal pour un développement<br />

Intégré et coordonné <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> fleuve que<br />

partagent les trois Pays. La Guinée Conakry qui<br />

dispose de l’essentiel des ressources en eaux <strong>du</strong><br />

fleuve Sénégal a rejoint l'OMVS en mars 2006.<br />

Les gens<br />

Christopher Ross<br />

Dans une déclaration à<br />

la presse à l'issue de<br />

ses entretiens avec le<br />

ministre marocain des<br />

Affaires étrangères et<br />

de la Coopération, Saâd<br />

Dine El-Othmani, Ross<br />

a précisé qu'il 'entame<br />

à Rabat une nouvelle<br />

tournée consacrée à la<br />

recherche d'une<br />

solution à la question<br />

<strong>du</strong> Sahara conforme aux résolutions successives<br />

<strong>du</strong> Conseil de sécurité, relevant que « la situation<br />

dans la région <strong>du</strong> Sahel et son voisinage rend<br />

une solution de la question <strong>du</strong> Sahara Occidental<br />

plus urgente que jamais». Il a, de même, rappelé<br />

avoir eu des entretiens approfondis avec le chef<br />

<strong>du</strong> gouvernement marocain, le ministre des<br />

Affaires étrangères et de la Coopération et les<br />

présidents des deux chambres <strong>du</strong> Parlement 'sur<br />

les meilleurs moyens de faire avancer le<br />

processus de négociation'.<br />

Libye<br />

Problèmes sécuritaires dans<br />

des champs pétrolifères<br />

Les affrontements survenus depuis trois jours dans les champs pétroliers de Al-<br />

Ghani et Al-Zawitina dans la région de Zalla, dans le sud-est de la Libye, se<br />

poursuivent encore et ont entrainé l'arrêt <strong>du</strong> travail dans les sites et le transfert des<br />

travailleurs vers des lieux plus sûrs, a annoncé un responsable libyen de la sécurité.<br />

Selon le porte-parole<br />

officiel de la sécurité<br />

des sites pétroliers, le<br />

colonel Ahmed al-<br />

Mismari qui s'exprimait dans<br />

un entretien avec l'agence<br />

libyenne d'informations, les<br />

causes de ces affrontements<br />

sont <strong>du</strong>es aux différends entre<br />

un groupe armé et une unité<br />

de l'état-major de l'armée sur<br />

la responsabilité de la protection<br />

des champs pétroliers. Il<br />

a précisé que l'unité de l'étatmajor<br />

qui avait joué un rôle<br />

remarquable lors de l'insurrection<br />

populaire qui a fait<br />

tomber le régime de Kadhafi<br />

était chargée de protéger et<br />

d'assurer la sécurité de plus<br />

de 25 champs pétroliers.<br />

Il a ajouté qu'il a été<br />

demandé à l'unité 'des martyrs<br />

d'Al-Zawiya' de mettre<br />

fin aux affrontements entre<br />

les deux groupes en conflit<br />

afin de ramener le calme dans<br />

la région et de permettre le<br />

retour des travailleurs, des<br />

techniciens et des ingénieurs<br />

pour le redémarrage <strong>du</strong> travail.<br />

Selon Al-Mismari, le chef<br />

Le cabinet international<br />

d’intelligence économique,<br />

Oxford Business<br />

Group (OBG), a mis en avant<br />

dans un rapport les efforts<br />

consentis par le Maroc dans le<br />

but de s’imposer comme centre<br />

régional <strong>du</strong> capital-investissement.<br />

Le rapport 2013<br />

sur le Maroc, présenté à la<br />

W orld Investment<br />

Conference North Africa<br />

2013 q ui se tient à<br />

Marrakech, apporte un<br />

exposé complet sur l’économie<br />

marocaine, insistant en<br />

particulier sur les activités<br />

secondaires et tertiaires telles<br />

que l’in<strong>du</strong>strie et la finance. Il<br />

met également en lumière la<br />

partie orientale <strong>du</strong> Maroc<br />

avec une analyse de son<br />

potentiel de croissance, tout<br />

en mettant en avant les projets<br />

d’infrastructures de la<br />

région. Le document comporte<br />

un guide détaillé, secteur<br />

par secteur, à destination<br />

des investisseurs étrangers.<br />

Plusieurs personnalités éminentes<br />

de la politique, de<br />

l’économie et des affaires<br />

apportent leur point de vue<br />

sur le développement <strong>du</strong><br />

des gardes frontières a interdit<br />

tout mouvement de voiture<br />

d'un champ à un autre<br />

sans un ordre écrit de l'étatmajor.<br />

Le Premier ministre,<br />

Ali Zeïdan, avait, la semaine<br />

dernière, menacé dans une<br />

déclaration à la presse, de<br />

l'utilisation de la force contre<br />

les groupes armés qui menacent<br />

la révolution, affirmant<br />

que « le pétrole libyen est<br />

pour tous les Libyens».<br />

Il veut s’imposer comme<br />

centre régional <strong>du</strong> capitalinvestissement<br />

Les ambitions<br />

<strong>du</strong> Royaume<br />

R. M.<br />

Maroc, notamment le chef <strong>du</strong><br />

gouvernement, Abdelilah<br />

Benkirane, le ministre de<br />

l’Économie et des finances,<br />

Nizar Baraka, le ministre britannique<br />

chargé de l’Afrique<br />

<strong>du</strong> Nord, Alistair Burt, ainsi<br />

que le président de<br />

Bombardier Aéronautique<br />

Guy Hachey. Robert Tashima,<br />

directeur éditorial pour<br />

l’Afrique chez OBG, a souligné<br />

que le Maroc a enregistré<br />

une croissance stable au cours<br />

des deux dernières années,<br />

malgré le ralentissement économique<br />

de l’UE et les troubles<br />

qui ont secoué les autres<br />

pays d’Afrique <strong>du</strong> Nord, <strong>du</strong><br />

fait surtout d’une économie<br />

diversifiée et d’un secteur<br />

financier relativement épargné.<br />

«Certes, les exportations<br />

ont subi un ralentissement et<br />

les problèmes cycliques ne<br />

doivent pas être sous-estimés,<br />

mais le pays est parvenu à alimenter<br />

la croissance de secteurs<br />

clés à forte maind’?uvre,<br />

comme l’aéronautique<br />

et la construction automobile,<br />

compensant la baisse<br />

des recettes de secteurs tel que<br />

le tourisme», a-t-il expliqué.<br />

Conseil ministériel <strong>du</strong><br />

gouvernement Laarayedh<br />

Des mesures pour<br />

maîtriser les prix<br />

Le premier conseil ministériel<br />

<strong>du</strong> nouveau gouvernement<br />

réuni, vendredi à<br />

la Kasbah, sous la présidence de<br />

M. Ali Laarayedh, a examiné le<br />

dossier de la maîtrise des prix et<br />

pris plusieurs décisions aux<br />

niveaux de la pro<strong>du</strong>ction, de<br />

l’approvisionnement, <strong>du</strong><br />

contrôle économique et sanitaire<br />

et de la lutte contre la<br />

contrebande. Un exposé sur les<br />

causes de la hausse de la<br />

moyenne des prix et les mesures<br />

décidées en vue de les maîtriser<br />

a été présenté, au cours de<br />

la réunion <strong>du</strong> conseil ministériel,<br />

a affirmé M. Ridha Saïdi,<br />

ministre chargé des dossiers<br />

économiques. Le conseil a passé<br />

en revue l’activité de la commission<br />

nationale de maîtrise<br />

des prix, les résultats enregistrés<br />

au niveau de l’approvisionnement<br />

<strong>du</strong> marché intérieur en<br />

pro<strong>du</strong>its de base, outre l’activité<br />

des équipes de contrôle<br />

économique et sanitaire et les<br />

efforts déployés en vue de lutter<br />

contre le phénomène de<br />

contrebande. Au niveau de la<br />

pro<strong>du</strong>ction et de l’approvisionnement,<br />

le conseil a décidé<br />

d’augmenter la pro<strong>du</strong>ction des<br />

pro<strong>du</strong>its agricoles sensibles, de<br />

garantir l’approvisionnement<br />

des marchés en pro<strong>du</strong>its locaux<br />

et de recourir à l’importation,<br />

si nécessaire. Il a été également<br />

décidé de fixer un programme<br />

visant la constitution de stocks<br />

de régulation, au titre de l’année<br />

2013, en pommes de terre<br />

(40 mille tonnes), lait (50 millions<br />

de litres dont 12 millions<br />

de litres de stocks techniques et<br />

38 millions de litres de stocks<br />

de régulation), œufs (60 millions<br />

d’unités), poulets de chair<br />

(2 000 tonnes) et en viandes de<br />

dinde (1 500 tonnes). Les<br />

mesures décidées concernent<br />

également l’importation de<br />

6000 tonnes de pommes de<br />

terre (3000 tonnes sont des<br />

achats fixes et 3000 tonnes<br />

d’achats optionnels). L’objectif<br />

est de couvrir les besoins en<br />

cette denrée, au cours de la saison<br />

<strong>du</strong> printemps 2013.<br />

Il sera procédé, également, à<br />

l’importation de 9 000 têtes de<br />

génisses pleines, à la concrétisation<br />

<strong>du</strong> programme d’incitation<br />

des éleveurs à l’acquisition<br />

de ces génisses, outre, l’extension<br />

<strong>du</strong> réseau des espaces de<br />

vente <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>cteur au<br />

consommateur dans toutes les<br />

régions, et ce, en collaboration<br />

avec les différents intervenants<br />

dans le secteur (pro<strong>du</strong>cteurs,<br />

commerçants, associations).<br />

Les mesures concernent, en<br />

outre, l’orientation <strong>du</strong> système<br />

de compensation à la consommation<br />

des ménages à travers<br />

l’adoption d’un emballage spécifique<br />

pour certains pro<strong>du</strong>its<br />

tels que le lait, le sucre, l’huile<br />

de soja, les tomates, les bouteilles<br />

de gaz liquéfié….). .<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


18<br />

> S P O R T S<br />

Les petits Verts sur<br />

les pas de leurs ainés<br />

Fin de mission de<br />

Jean-Marc Nobilo<br />

Algérie-Ghana (0-2)<br />

L’exploit n’a pas eu lieu<br />

La sélection algérienne de football a été éliminée <strong>du</strong> Championnat d’Afrique des moins de<br />

20 ans après sa défaite, avant-hier soir, face au Ghana (2-0) au stade Omar-Oucief lors de<br />

la troisième journée <strong>du</strong> premier tour (groupe A), pour voir ainsi son rêve de se qualifier au<br />

Mondial turc brisé, tandis que les Ghanéens, eux, poursuivent l’épreuve qu’abrite l’Ouest<br />

algérien jusqu’au 30 courant.<br />

L’entraîneur de la sélection<br />

algérienne de football des moins de<br />

20, Jean-Marc Nobilo, a annoncé<br />

avant-hier sa fin de mission avec les<br />

Verts au terme de l’élimination de<br />

ces derniers dès le premier tour <strong>du</strong><br />

Championnat d’Afrique après leur<br />

défaite face au Ghana (2-0) lors de<br />

la troisième et dernière journée <strong>du</strong><br />

groupe A au stade Omar-Oucief à<br />

Aïn Temouchent. Son contrat étant<br />

arrivé à terme après son échec à<br />

qualifier les « Jeunots » algériens à<br />

la prochaine Coupe <strong>du</strong> monde, le<br />

technicien français n’a pas atten<strong>du</strong><br />

un éventuel entretien avec le<br />

président de la fédération<br />

algérienne de football, Mohamed<br />

Raouraoua, pour quitter ses<br />

fonctions. Nobilo, qui s’est présenté<br />

à la conférence de presse d’usage<br />

d’après match très abattu, a avoué<br />

avoir échoué dans sa mission,<br />

ajoutant qu’il s’agit <strong>du</strong> premier<br />

échec d’une telle ampleur « <strong>du</strong>rant<br />

25 ans de carrière » en tant<br />

qu’entraîneur formateur. L’Algérie a<br />

terminé le premier tour à la dernière<br />

place de son groupe. C’est l’Egypte<br />

et le Ghana qui ont décroché les<br />

deux billets mis en jeu pour le<br />

dernier carré de l’épreuve,<br />

synonyme également d’une<br />

qualification au Mondial de juin<br />

prochain en Turquie.<br />

Football<br />

Alex Ferguson à<br />

l'amende et Nani<br />

suspen<strong>du</strong><br />

Le manager de Manchester United,<br />

Alex Ferguson, a écopé d'une<br />

amende de 10 000 euros et l'ailier<br />

Nani d'une suspension pour un<br />

match en raison de leur attitude lors<br />

d'un match contre le Real Madrid,<br />

début mars, en Ligue des<br />

champions. Le technicien écossais<br />

avait refusé de répondre aux<br />

journalistes à l'issue de la défaite<br />

des Red Devils 2-1 contre les<br />

Madrilènes en huitième de finale<br />

retour, synonyme d'élimination de la<br />

plus prestigieuse compétition<br />

européenne. « L'entraîneur de<br />

Manchester United, Sir Alex<br />

Ferguson, s'est vu infliger une<br />

amende de 10.000 euros pour<br />

manquement à ses obligations<br />

envers les médias », a fait savoir<br />

dans un communiqué l'UEFA, organe<br />

dirigeant <strong>du</strong> football européen. Nani<br />

avait quant à lui reçu un carton<br />

rouge en deuxième période pour<br />

une intervention dans les airs jugée<br />

dangereuse par l'arbitre. La<br />

sanction s'appliquera la saison<br />

prochaine, que le Portugais reste à<br />

Manchester ou non.<br />

Alors que l’on s’attendait à une<br />

entame en trombe des « Jeunots »<br />

algériens, c’est le contraire qui se<br />

pro<strong>du</strong>it avec un premier but ghanéen<br />

inscrit dès la 4’, au prix d’une belle<br />

frappe lointaine, l’œuvre de Salifu, qui réussit<br />

à envoyer le cuir dans la lucarne, compliquant<br />

ainsi et d’entrée la mission des protégés<br />

de Nobilo. Ces derniers, assommés, mettent<br />

<strong>du</strong> temps pour reprendre leurs esprits.<br />

Pis, l’excellent Anaba passe tout près d’une<br />

deuxième réalisation, mais son tir passe à ras<br />

de poteau. Une action qui sort enfin les<br />

coéquipiers de Ferhat de leur coquille, mais<br />

sans pour autant se montrer dangereux.<br />

Malgré cela, Benkablia, titularisé à la place de<br />

Ouali pour débloquer le compteur de l’attaque<br />

algérienne dans cette CAN, s’offre une<br />

belle occasion pour remettre les pen<strong>du</strong>les à<br />

l’heure, lorsqu’il reprend dans les décors un<br />

coup-franc excentré bien botté par<br />

Haddouche (15’). Une action qui enflamme<br />

les supporters, encore nombreux dans les tribunes<br />

pour soutenir les leurs. Seulement, ce<br />

fut un feu de paille, puisque les Verts ne parviennent<br />

jamais à inquiéter le gardien ghanéen,<br />

présentant une copie des plus médiocres.<br />

Une situation très vite exploitée par les<br />

visiteurs pour faire le break. On joue la 29’<br />

minute lorsque Anaba amorce une contreattaque<br />

très rapide <strong>du</strong> côté droit, et sert sur<br />

un plateau son coéquipier Assifuah pour le<br />

second but. Un but qui va complètement<br />

mettre Toumi et ses camarades à genoux.<br />

Leurs tentatives de sortir la tête de l’eau s’avèrent<br />

infructueuses face au portier Antwi qui<br />

Le Portugal, la Serbie et, plus surprenant<br />

encore, l'Espagne, tenue en échec chez<br />

elle 1-1 par la Finlande, ont chacun réalisé<br />

vendredi une bien mauvaise opération en<br />

vue de la qualification pour la Coupe <strong>du</strong><br />

monde 2014 de football.<br />

L'Allemagne, qui jouait sans buteur de<br />

métier à Astana, a en revanche poursuivi sa<br />

course en tête <strong>du</strong> groupe C de la zone Europe<br />

avec une quatrième victoire en cinq matches,<br />

cette fois-ci contre le Kazakhstan (3-0). Pour<br />

les Pays-Bas, c'est un sans faute dans la poule<br />

D: cinquième succès en cinq matches. Rafael<br />

van der Vaart (46 e ), Robin van Persie (71 e ), et<br />

Ruben Schaken (83 e ) se sont relayés pour<br />

faire couler l'Estonie 3-0. A Gijon, la soirée<br />

aurait pu ressembler à une fête organisée en<br />

l'honneur <strong>du</strong> défenseur Sergio Ramos, qui<br />

disputait là son 100 e match sous les couleurs<br />

de la Roja et s'est payé pour l'occasion le luxe<br />

de marquer de la tête sur un corner (49 e ).<br />

Mais, au bout de l'une des rares contre-attaques<br />

de la Finlande, Teemu Pukki a égalisé<br />

pour les Scandinaves qui avaient jusque-là<br />

passé l'essentiel de la rencontre à résister tant<br />

bien que mal aux champions <strong>du</strong> monde. Ce<br />

résultat est d'autant plus fâcheux pour<br />

l'Espagne que, dans le même temps, la France<br />

a battu la Géorgie (3-1) au Stade de France et<br />

pris la tête <strong>du</strong> groupe I, la seule directement<br />

qualificative pour le Mondial brésilien. En<br />

attendant la rencontre France-Espagne,<br />

regagne les vestiaires avec les siens après avoir<br />

passé une première mi-temps tranquille,<br />

alors que les Algériens eux quittent le terrain<br />

sous les sifflets <strong>du</strong> public. Les dès étant jetés,<br />

les poulains de Nobilo reviennent après la<br />

pause citron avec moins de conviction. On a<br />

alors droit à une équipe sans âme, malgré les<br />

changements opérés par le sélectionneur<br />

national en faisant entrer les deux attaquants<br />

évoluant en France, Ouali et Iserghouf dès le<br />

coup d’envoi <strong>du</strong> second half. Les Ghanéens<br />

eux, préfèrent plutôt gérer leur avance, d’autant<br />

plus qu’en face, il n y a plus aucune réaction<br />

de la part des locaux.<br />

Du coup, le public, qui dans sa majorité a<br />

quitté les tribunes au milieu de cette mitemps,<br />

assiste à <strong>du</strong> pousse-ballon, même si<br />

Coupe <strong>du</strong> monde<br />

L’ Espagne,le Portugal<br />

et la Serbie se compliquent<br />

la vie<br />

mardi, les Bleus totalisent dix points, soit<br />

deux de plus que Vicente del Bosque et sa<br />

troupe de champions multi-médaillés. «<br />

Nous ne pensions pas à la France parce que<br />

c'était le match le plus important »,a réagi<br />

Sergio Ramos, devenu à 26 ans le plus jeune<br />

« centenaire » de l'histoire de la sélection<br />

espagnole. « Maintenant on y pense », a-t-il<br />

prévenu dans la foulée.<br />

Croatie-Serbie, sous haute<br />

sécurité<br />

Tomer Hemed (24 e ), l'attaquant de<br />

Toulouse Eden Ben Basat (40 e ) et Rami<br />

Gershon (70 e ) ont permis à Israël de mener<br />

(3-1) jusqu'à la 71 e minute, pour le plus<br />

grand bonheur des 40 000 spectateurs tout<br />

acquis à leur cause. Mais Cristiano Ronaldo a<br />

secoué l'attaque portugaise, qui a fini par<br />

arracher le match nul grâce à Helder Postiga<br />

(72 e ) puis Fabio Coentrao dans le temps<br />

additionnel (90 e +3). « Le fait que je sois si<br />

déçu après un match contre le Portugal veut<br />

tout dire », a réagi le sélectionneur israélien,<br />

Eli Guttman. Les deux pays comptent chacun<br />

huit points après cinq matches mais la<br />

deuxième place de la poule F revient aux<br />

Israéliens au bénéfice de la différence de buts,<br />

derrière la Russie, qui devait jouer hier en<br />

Irlande <strong>du</strong> Nord si le climat le permet.<br />

R. A.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013<br />

parfois les « Brésiliens d’Afrique » ne s’empêchent<br />

pas parfois de gratifier les spectateurs<br />

restants par quelques facettes de jeu accompagnées<br />

par des applaudissements des<br />

Temouchentois.<br />

Sur ce, l’arbitre siffle la fin d’une partie<br />

qui n’avait rien de la « finale » promise par<br />

Nobilo et ses joueurs. Une élimination sans<br />

gloire et un énième échec d’une sélection<br />

jeune en moins d’une année et demie après<br />

ceux des équipes olympique, puis U-17, sauf<br />

que pour cette fois, les coéquipiers <strong>du</strong> malheureux<br />

gardien de but, Torche, ont quitté<br />

l’épreuve sans avoir inscrit le moindre but, et<br />

avec un seul point au compteur décrochés<br />

face au Bénin. Sans commentaire.<br />

R. S.<br />

Les gens<br />

Fouad Kadir<br />

Le milieu de terrain de la sélection<br />

algérienne de football, Fouad Kadir, a<br />

estimé que le match de mardi prochain<br />

contre le Bénin, pour le compte de la 3e<br />

journée, groupe H, des éliminatoires de la<br />

coupe <strong>du</strong> Monde de football (Brésil-2014),<br />

sera « difficile et important ». Le sociétaire<br />

de l’Olympique de Marseille, Ligue 1 <strong>du</strong><br />

championnat français, reconnaît que<br />

l’opposition sera rude face aux Ecureuils,<br />

tout en espérant un succès, notamment<br />

pour faire oublier la CAN 2013<br />

complètement manquée par les Verts. « On<br />

n’a pas d’autre choix que de gagner mardi,<br />

pour espérer reprendre la première place <strong>du</strong><br />

groupe et se qualifier pour le Mondial. Le<br />

match ne s’annonce pas facile, mais on<br />

tâchera de tout faire pour remporter les<br />

trois points. On doit aussi se racheter et se<br />

rattraper auprès de notre public, après<br />

notre CAN », a déclaré l’Olympien.


M E D I A N E T<br />

19<br />

Distributions<br />

Apple dans le<br />

collimateur de l’UE<br />

Les services de la Commission européenne chargés <strong>du</strong> respect de la concurrence «étudient»<br />

des informations concernant les pratiques de distribution d'Apple pour ses iphones et ipad,<br />

mais aucune plainte pour non-respect de la concurrence ne leur est parvenue, a indiqué<br />

vendredi dernier un porte-parole.<br />

«<br />

La Commission a reçu<br />

des informations<br />

concernant les pratiques<br />

de distribution<br />

d'Apple pour les iPhone et iPad »,<br />

a déclaré Antoine Colombani,<br />

porte-parole <strong>du</strong> Commissaire<br />

européen chargé de la<br />

Concurrence, Joaquin Almunia,<br />

ajoutant qu'il n'y avait « cependant<br />

pas eu de plainte formelle ».<br />

Les inquiétudes formulées auprès<br />

de la Commission européenne par<br />

des opérateurs de téléphonie<br />

mobile concerneraient les termes<br />

des contrats commerciaux négociés<br />

par Apple avec les opérateurs.<br />

« La Commission étudie la situation<br />

et les informations qui ont été<br />

portées à sa connaissance par ces<br />

acteurs <strong>du</strong> secteur » et « de<br />

manière générale, nous surveillons<br />

activement le développement de<br />

ces marchés », a poursuivi<br />

M. Colombani. « Nous interviendrons<br />

bien enten<strong>du</strong> si l'on nous<br />

indique des comportements anticoncurrentiels<br />

préjudiciables aux<br />

consommateurs», a-t-il assuré.<br />

M. Colombani a cependant souligné<br />

que « les marchés des smartphones<br />

et des tablettes étaient très<br />

dynamiques, innovants et en<br />

croissance rapide ». « Les parts de<br />

Internautes chinois<br />

Un blog officiel<br />

russe comme<br />

exutoire<br />

marché croissantes de Samsung et<br />

le succès <strong>du</strong> système Android de<br />

Google donnent de bonnes raisons<br />

de penser que la concurrence<br />

est solide sur ces marchés », a-t-il<br />

dit. « Nos contrats respectent<br />

entièrement la législation, quel<br />

que soit l'endroit où nous sommes<br />

présents, y compris dans l'Union<br />

européenne », a réagi sans plus de<br />

commentaire un porte-parole<br />

d'Apple.<br />

High Tech<br />

Google songe<br />

à une montre<br />

intelligente<br />

Google serait en train de<br />

développer sa propre montre<br />

connectée, selon le Financial<br />

Times, suivant ainsi les pas<br />

d'Apple et de Samsung. La firme<br />

de Mountain View cumulerait<br />

donc les accessoires intelligents,<br />

après son projet de lunettes<br />

connectées et son concept de<br />

chaussures parlantes. Le<br />

quotidien évoque un brevet validé<br />

à la fin 2012 décrivant une montre<br />

intelligente disposant notamment<br />

d'un écran rabattable. C'est la<br />

division Android qui plancherait<br />

sur ce nouveau projet de montre,<br />

véritable extension aux<br />

smartphones compatibles avec le<br />

système d'exploitation. La montre<br />

serait ainsi un nouvel accessoire<br />

connecté et intelligent développé<br />

par Google, après ses lunettes<br />

connectées plongeant l'utilisateur<br />

dans une expérience de réalité<br />

augmentée et qui pourraient être<br />

commercialisées dès 2013.<br />

Cyberattaque<br />

Les Sud-coréens<br />

admettent avoir fait<br />

une erreur<br />

Syrian Electronic Army<br />

Des comptes Twitter<br />

BBC piratés<br />

En ouvrant cette semaine<br />

son premier compte de<br />

microblogues en Chine,<br />

l'ambassade de Russie à Pékin<br />

n'imaginait pas qu'elle subirait<br />

une déferlante de commentaires<br />

hostiles, à opposer<br />

aux marques d'amitié que se<br />

témoignent actuellement les<br />

présidents des deux<br />

pays.«Reprenez votre Parti<br />

communiste!» est l'un des<br />

milliers de messages que les<br />

internautes chinois ont le plus<br />

adressés au compte Weibo<br />

russe, en référence au berceau<br />

russe <strong>du</strong> communisme. En<br />

Chine les microblogues sont<br />

un moyen de plus en plus<br />

adopté par les institutions<br />

officielles pour communiquer<br />

et c'est donc tout naturellement<br />

que la chancellerie<br />

russe, après bien d'autres<br />

représentations étrangères, a<br />

ouvert lundi son compte de<br />

microblogue Weibo sur le<br />

portail Tencent. «Bonjour<br />

tout le monde! C'est l'ambassade<br />

de Russie! Nous lançons<br />

aujourd'hui notre Weibo.<br />

Vous êtes tous invités à nous<br />

suivre», disait le premier message.<br />

Mais cette cordialité n'a<br />

pas été réciproque et a vite<br />

laissé place à un torrent de<br />

contributions majoritairement<br />

antirusses (plus de<br />

27 000 messages jeudi soir),<br />

illustrant le nationalisme chinois<br />

et les plaies qu'a laissées<br />

l'Histoire.<br />

Les pirates se sont attaqués aux comptes<br />

Twitter <strong>du</strong> service météorologique de la<br />

BBC, <strong>du</strong> service en langue arabe <strong>du</strong> groupe<br />

et de sa radio en Irlande <strong>du</strong> Nord. En début<br />

d'après-midi, le compte de BBC Weather a<br />

émis une série de tweets fantaisistes en<br />

forme de bulletins météorologiques aux<br />

dépens notamment d'Israël et faisant<br />

allusion aux livraisons d'armes aux<br />

opposants syriens prônées par Londres et<br />

Paris. « Une station météo saoudienne en<br />

panne en raison d'une collision frontale<br />

avec un chameau », annonçait par exemple<br />

le compte @bbcweather, qui diffusait aussi<br />

un message de soutien à Bachar Al-Assad.<br />

Ces tweets ont ensuite été retirés et le<br />

compte BBC Weather annonçait « la reprise<br />

<strong>du</strong> service normal ». Le piratage de ce<br />

compte météo, ainsi que celui de BBC<br />

Arabic et BBC Radio Ulster a été revendiqué<br />

dans un tweet par un groupe se présentant<br />

comme la « Syrian Electronic Army »<br />

(Armée électronique syrienne, SEA). Le 26<br />

février, un groupe <strong>du</strong> même nom s'était<br />

targué d'avoir piraté le compte Twitter <strong>du</strong><br />

service photo de l'AFP, diffusant des photos<br />

et des mentions se rapportant pour la<br />

plupart au conflit syrien.<br />

La cyberattaque qui a paralysé<br />

des milliers d'ordinateurs<br />

sud-coréens plus tôt<br />

cette semaine ne provenait pas<br />

d'une adresse IP chinoise, ont<br />

admis vendredi dernier les<br />

enquêteurs. Cette bourde en<br />

porte plusieurs à se demander si<br />

les autorités sud-coréennes sauront<br />

élucider cette attaque, qui a<br />

touché 32 000 ordinateurs et<br />

exposé au grand jour la vulnérabilité<br />

des systèmes sud-coréens<br />

aux pirates informatiques. Les<br />

enquêteurs sud-coréens avaient<br />

affirmé, récemment, que le virus<br />

retrouvé dans les ordinateurs de<br />

la banque Nonghyup provenait<br />

d'une adresse IP chinoise. Les<br />

responsables avaient toutefois<br />

prévenu qu'il ne faut pas tirer de<br />

conclusions trop hâtives, puisque<br />

de telles adresses peuvent<br />

facilement être manipulées par<br />

les pirates informatiques. Une<br />

agence gouvernementale, la<br />

Commission coréenne des communications,<br />

a admis vendredi<br />

que l'adresse IP identifiée appartenait<br />

en fait à un des ordinateurs<br />

de la banque. Cette adresse<br />

IP était identique à l'adresse chinoise,<br />

mais elle n'était utilisée<br />

qu'à l'intérieur <strong>du</strong> réseau interne<br />

de la compagnie.Un responsable<br />

de la commission a promis que<br />

les enquêteurs seront dorénavant<br />

plus prudents.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


20 > I M M O B I L I E R<br />

Agence immobilière Rahal<br />

Toutes Transactions Immobilières<br />

Agrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305<br />

- VDS appart F3, surface : 70m 2 , 1 étage, à<br />

mercure 2 position, acte, prix : 1500u/nèg.<br />

- VDS appart F3, 1 étage, à bechdjerrag,<br />

participative, prix : 850u/nèg.<br />

- VDS appart F3, 1 étage, à Cité Zouaoui Sidi<br />

Moussa, pas de porta, prix : 420u/nèg.<br />

- VDS villa R+2, surface : 173m 2 , à beylot 2 rue<br />

Eucalyptus, papier tibre, 2 façades, RDC : cour<br />

+ F3, 1étage : F4 fini, 2 étage : dalle + terrasse,<br />

prix 1800u/nèg.<br />

- VDS carcasse, surfac : 165m 2 , à Khorchef<br />

cherarba, papier timbre, RDC + poteaux, prix<br />

650u/nèg.<br />

- VDS maisonnettre, surface : 125m2, à lot moin<br />

Eucalyptus, acte, F3 + cour + garage 45m 2 , 8m<br />

de façades sur 22m 2 , réelle, prix : 1300u/nèg.<br />

- VDS villa R+1, surface : 350m 2 , acte + p/c, à<br />

tikesrain côté moufion d’Or, RDC : grande salon<br />

+ hammam + WC + suisine + garage pour 2<br />

voiture + jardin, 1étage : 5 chambre, prix :<br />

11000u/nèg.<br />

- VDS terrain 6000m2, papier timbre, à<br />

cherarba canada sotecom, prix : 2,8u/nèg.<br />

- VDS terrain 200m2, papier timner, à douéra<br />

prix : 450u.<br />

- VDS terrain 1 hectare, papier timbre, à<br />

Cherarba canada Khorchef, prix : 2,8u/nèg.<br />

- VDS douche de 11 cabines + salon de coiffure<br />

3 fautal, place marché meftah wilaya de Blida,<br />

acte prix : 650u/nèg.<br />

Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - Alger<br />

Tél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18<br />

E-mail : Immorahal@yahoo.fr<br />

AGENCE IMMOBILIERE TRANSIKO<br />

02. RUE DUGUET (Vieux Kouba ) .ALGER<br />

TEL : 021-29-88-05 - MAIL : transiko@gmail.com<br />

EL ACHOUR<br />

Vente<br />

Appartement / F4 / 95 m 2 Prix :<br />

1520U<br />

OUED ROMANE, cité 100 logts :<br />

vend un F4, 1 er étage, sup.95m 2 ,<br />

propre,<br />

prix : 1520U/nég.<br />

BIRTOUTA<br />

Vente<br />

Terrain / 403 m 2 Prix : 920U<br />

DOUAR EL KAHLA : vend un terrain<br />

de 403m 2 , une façade, prix :<br />

920U/nég.<br />

KOUBA<br />

- Vente<br />

Villa / R+1 / 5 Pièces / 800 m 2<br />

Prix : 15000U<br />

- Vente<br />

Appartement / F3 / 75 m 2 Prix :<br />

1550U<br />

Vend une villa à démolir, R+1,<br />

sup.800m 2 , composée de 05 pièces<br />

avec jardin. prix : 15000U/nég.<br />

GARIDI 1 vend un f3 rdc .propre<br />

SIDI MOUSSA<br />

Vente<br />

Appartement / F5 / 105 m 2 Prix :<br />

1050U<br />

Avec garage<br />

- Vend un F5, rdc, sup.105m 2 , bien<br />

fini, avec un jardin de 250m 2 , avec<br />

arbre et garage. prix : 1050U /neg<br />

KOUBA<br />

- Loue un <strong>du</strong>plex de 350m 2<br />

Rdc : garage pour 2 voitures<br />

+grand salon +cuisine +sanitaire<br />

1er :5 pieces +sdb .<br />

2éme : 2piéces +sdb<br />

Jardin .chauffage centrale .meublé<br />

ou sans meuble.<br />

Prix : 25 millions sans meuble<br />

- Loue une villa à kouba composée<br />

de Rdc : garage pour 4 voitures<br />

1er : salon+cuisine.<br />

2éme : 3 pièces +sdb+toilette<br />

3éme : 4 pièces +toilette +douche<br />

Prix :15 millions /nég<br />

GUÉ DE CONSTANTINE :<br />

Loue un f2 80m 2 composeé de deux<br />

pieces cuisines sdb . Prix : 24000<br />

da<br />

*CHERCHE pour des clients très<br />

sérieux et en attente des appartements<br />

pour location et pour achat,<br />

les environs de Garidi I et II, coop.<br />

Sud et Nord, les Annassers, Kouba<br />

centre, Alger et Bab Ezzouar<br />

Agence immobilière Rahal<br />

Toutes Transactions Immobilières<br />

Agrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305<br />

- VDS appart F3, sup : 56m 2 , à cité 1600<br />

logts Eucalyptus, RDC, prix : 550u/nèg.<br />

- VDS appart F4, 4 étage, à cité CNEP<br />

château rouge Eucalyptus, acte en cour,<br />

prix : 750u.<br />

- VDS villa R+1, sup : 130m 2 , à Saadlia<br />

Eucalyptus, papier timbre, RDC : F2 +<br />

Cuisine + sanitaire + WC + cour bien fini, 1<br />

étage : F4 + cuisine + hammam, prix :<br />

1100u/nèg.<br />

- VDS carcasse, à Ouled el Hadj coté akrad,<br />

papier timbre, prix : 950u/nèg.<br />

- VDS carcasse, sup : 165m2, à Khorchef<br />

cherarba, papier timbre, RDC + poteaux,<br />

prix : 650/nèg.<br />

- VDS terrain 650m 2 , à Cherarba papier<br />

timbre, prix 4u/m 2 nèg.<br />

- VDS terrain 600m 2 , papier timner, à<br />

Cherarba Canada Sotecom, prix :<br />

2,8u/nèg.<br />

- VDS terrain 1 hectare, à Cherarba Canada<br />

Khorchef, papier timbre prix : 2,8u/nèg.<br />

- VDS terrain 3 hectare, à Chebli coté<br />

Bouinan R+3, certaficat d’urbanisme, prix<br />

: 1,3u/m 2 nèg.<br />

Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - Alger<br />

Tél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18<br />

E-mail : Immorahal@yahoo.fr<br />

Demande d’emploi<br />

J. H., monteur PAO/infographe, 5 ans<br />

d’expérience, journaux, magazines, revues,<br />

cherche emploie. Tél.: 0560 403 843<br />

J. F. 26 ans titulaire d’un diplôme de licence<br />

en information que Mathématique cherche<br />

emploi. N° Tél : 0553-09-76-46<br />

AVIS DE PERTE<br />

D'un cachet rectangulaire<br />

portant mention : EURL<br />

PAPILLON,<br />

croissanterie, pâtisserie.<br />

Route <strong>du</strong> Nouveau Stade<br />

Rouiba<br />

✔ Vous êtes des particuliers ! agences immobilières !<br />

✔ Vous voulez faire paraître une annonce<br />

gratuitement.<br />

Cela est possible !! Sur Algérie News<br />

Envoyez vos annonces par fax au 021 63.70.16 - ou par email : Baldati1@yahoo.fr.“profitez,<br />

IMMOBILIER<br />

Cherche Achat Appt d’un F2 ou<br />

F3 ou une petite maisonnette<br />

colonel le prix raisonnable.<br />

Tél : 0796-17-22-68<br />

0555-79-22-77<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


S E L E C T I O N<br />

Sans identité<br />

Ce soir sur TF<br />

Memoirs of a Geisha<br />

Ce soir sur MBC2<br />

> T É L É V I S I O N<br />

LES<br />

GENS<br />

Tatiana Silva<br />

21<br />

Martin Harris, un chercheur américain, se rend à Berlin avec sa<br />

femme Liz pour une conférence sur la bioéthique organisée par un<br />

grand prince arabe, Shada. Après avoir déposé son épouse à l'hôtel,<br />

Martin doit retourner à l'aéroport, où il a oublié son attaché-case.<br />

En cours de route, le scientifique est victime d'un accident qui le<br />

plonge dans le coma pendant quatre jours. Lorsqu'il se réveille, il<br />

demande à joindre sa femme. Or, non seulement Liz ne reconnaît<br />

plus son époux, mais elle est mariée avec un autre homme, un<br />

certain Martin Harris. Aidé par Gina, chauffeur de taxi, Martin va<br />

tout faire pour prouver qui il est et retrouver son identité per<strong>du</strong>e...<br />

Potiche<br />

Ce soir sur France 2<br />

Dans une province française bourgeoise, en 1977, Robert Pujol, un<br />

riche in<strong>du</strong>striel, dirige son usine de parapluies avec fermeté. Sa<br />

femme, Suzanne, est l'archétype de la bonne épouse, fidèle,<br />

soumise et effacée. Un soir de rébellion, les salariés de l'usine se<br />

mettent en grève et séquestrent Robert. Suzanne fait alors appel à<br />

Maurice Babin, un élu communiste et son ancien amant, pour<br />

débloquer la situation. Mal en point, Robert fait une attaque et<br />

Suzanne n'a pas d'autre choix que de prendre les commandes de<br />

l'usine. Avec l'aide de ses deux enfants, Joëlle et Laurent, de la<br />

secrétaire de son mari, Nadège, et sous les conseils de Maurice,<br />

elle s'avère être une excellente directrice...<br />

Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une<br />

petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller<br />

travailler comme servante dans une maison de geishas.<br />

En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui<br />

fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui<br />

tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des<br />

années de travail, la légendaire geisha Sayuri.<br />

Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les<br />

plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste<br />

hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme<br />

qu'elle ne peut atteindre...<br />

La Grande librairie<br />

Ce soir sur France 5<br />

Cette<br />

semaine,<br />

plateau de<br />

choix avec la<br />

participation<br />

d'Umberto<br />

Eco pour son<br />

livre<br />

«Confessions<br />

d'un jeune<br />

romancier»,<br />

paru chez<br />

Grasset. Le<br />

romancier<br />

revient sur le<br />

chemin à<br />

parcourir pour un jeune écrivain afin de sortir son<br />

premier livre. Umberto Eco fait appel à ses propres<br />

souvenirs. Carlos Ruiz Zafon évoque son ouvrage,<br />

«Le Prisonnier <strong>du</strong> ciel», édité chez Robert Laffont.<br />

François Busnel s'entretient également avec<br />

Alexandre Postel, qui évoque «Un homme effacé»,<br />

paru chez Gallimard, et Alice Zeniter, pour «Sombre<br />

Dimanche», édité chez Albin Michel.<br />

Laurence Roustandjee et Cali Morales vont<br />

accueillir une nouvelle recrue au sein de la<br />

présentation de la Météo sur M6. En effet,<br />

dès le 22 avril prochain, Tatiana Silva, qui<br />

anime actuellement la Météo sur la RTBF,<br />

rejoindra la Six. Elue Miss Belgique en<br />

2005, la jeune femme est brillante et<br />

ambitieuse. Elle a travaillé au cabinet <strong>du</strong><br />

Ministre de la coopération au<br />

développement en 2006 avant de<br />

commencer des études en sciences<br />

politiques et qu'on lui connaisse le<br />

parcours qu'elle a fait. Mais avant de<br />

dévouvrir le joli minois de Tatiana, les<br />

téléspectateurs découvriront dès lundi une<br />

nouvelle formule de la météo sur la chaîne.<br />

De nouvelles rubriques viendront<br />

agrémentées le programme : L'image <strong>du</strong><br />

jour, la situation météo d'une région... Le<br />

maître mot est 'Interactivité". Pour cela, de<br />

nouvelles cartes plus claires ainsi que des<br />

explications plus poussées.<br />

La planète des singes<br />

Ce soir sur Arte<br />

Lors d'un voyage<br />

d'exploration<br />

spatiale, trois<br />

astronautes<br />

atterrissent sur une<br />

planète bien<br />

étrange. D'après<br />

leurs calculs, ils<br />

ont quitté leur<br />

monde depuis<br />

environ 2000 ans.<br />

Leur astronef s'est<br />

échoué dans un<br />

immense lac, mais<br />

aucune trace de<br />

végétation, aucun<br />

signe de vie n'apparaît sur ses rives. Après plusieurs<br />

jours de marche à travers un désert, les trois hommes<br />

découvrent un pays fertile. Ils sont alors faits<br />

prisonniers par des singes, qui semblent être les<br />

maîtres des lieux. Séparé de ses amis, le colonel Taylor,<br />

blessé, est enfermé dans une cage parmi d'autres<br />

hommes et femmes au comportement primitif. Peu à<br />

peu, il comprend la terrible vérité...<br />

28, rue Ahmed Boualem Khalfi<br />

ex-Burdeau, Alger centre<br />

Quotidien d'informations générales<br />

Edité par EURL Express News au<br />

capital de 100.000 DA<br />

RC : 0962805B03<br />

Siège social : Maison de la Presse<br />

Tahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Place<br />

<strong>du</strong> Premier Mai, Alger…<br />

MANAGER GENERAL<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Hamida Ayachi<br />

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION<br />

Chabi Yacine<br />

SECRETAIRE GÉNÉRAL DE LA<br />

RÉDACTION<br />

Massinissa Boudaoud<br />

MAIL<br />

redactio<strong>news</strong>@yahoo.fr<br />

REDACTION<br />

Tél : 021 637 018<br />

SITE<br />

www.algerie<strong>news</strong>.info<br />

REDACTION EN CHEF<br />

Tél/Fax : 021 637 016<br />

ADMINISTRATION<br />

Tél : 021 663 880<br />

Fax : 021 663 879<br />

PUBLICITÉ/MARKETING<br />

Tél / Fax : 021 663 693<br />

ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.<br />

Tèl : 021 737 678 / 021 737 128<br />

Fax : 021 739 559<br />

IMPRESSION<br />

Centre SIA<br />

DIFFUSION<br />

Express News<br />

Tél/Fax : 021 298 300<br />

Les manuscrits, photos et tous autres documents<br />

transmis à la rédaction, non publiés ne sont pas<br />

ren<strong>du</strong>s et ne peuvent faire l'objet de quelque<br />

réclamation.<br />

Copyright : La repro<strong>du</strong>ction de tout article est<br />

interdite sans l'accord de l'Administration.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013


22<br />

> C U L T U R E<br />

Semaine <strong>du</strong> cinéma italien à la Cinémathèque algérienne<br />

Il était une fois l’Italie !<br />

Deux cinéastes.<br />

Deux questions.<br />

Et toujours la même<br />

rengaine <strong>du</strong> film bricolé<br />

comme on segmenterait<br />

un reportage TV.<br />

qui est Pupi Avati ? Un<br />

baroudeur qui traine sa patte<br />

de cinéaste depuis l’année<br />

D’abord,<br />

1968, qui a toujours l’apparence<br />

d’aller là où le vent ne souffle plus.<br />

Alors que certains (cinéastes de nationalités<br />

diverses) voyaient dans le cinéma de cette<br />

époque, une occasion de titiller le sexe faible<br />

ou autre jouissance, lui, tout penaud qu’il<br />

fut, se lançait dans un autre genre, mêlant<br />

démesure, science-fiction et objets bricolés.<br />

Résultat : toujours des succès d’estime dont<br />

le fameux « La Maison aux fenêtres quirient»,<br />

truc hybride, couleurs criardes et<br />

ambiance clinquante comme un os qui tomberait<br />

de son squelette. Avati a toujours été<br />

un touche-à-tout, sans avoir réellement l’envie<br />

de se concentrer sur une chose, une idée.<br />

Celle qui aurait pu le suivre toute sa vie,<br />

même s’il est utile d’ouvrir une parenthèse<br />

(enchantée ?) dans laquelle, un certain Pier<br />

Paolo Pasolini s’incrusta, lui demandant de<br />

participer à l’écriture <strong>du</strong> scénario de «Salo»<br />

ou «Les 120 journées de Sodome». C’était<br />

l’année 1975. Quelques mois avant l’assassinat<br />

de Pasolini. Triste période. Et maintenant,<br />

que nous dit Avati en 2013 ? Mieux<br />

que ça, que filme-t-il ? Pas grand-chose<br />

d’original. Toujours des saynètes fantaisistes,<br />

des choses liées – subtilement il faut le direà<br />

un passé, pas n’importe lequel, celui de son<br />

adolescence, de sa passion incommensurable<br />

pour le jazz (il en fera toute une œuvre,<br />

toute une vie, clarinettiste dans un band et<br />

auteur d’une chronique TV, Jazz Band, en<br />

1978), de sa manière, adorablement lourde,<br />

de poser sa misogynie. Un programme qui<br />

se laisse – encore et toujours – voir, qui fait<br />

la part belle aux personnages, qui donne des<br />

fictions «amères mais drôles», qui parfois<br />

caresse dans le sens <strong>du</strong> poil, l’affect de chacun.<br />

Exemple en images : « Gli Amici Del<br />

Bar Margherita », qu’on pourrait tra<strong>du</strong>ire en<br />

français par « Les Amis de Margherita Bar »,<br />

et qui fut projeté dans l’enceinte de la<br />

Cinémathèque algérienne, le 21 mars dernier.<br />

Nous y reviendrons plus tard.<br />

Seconde question : connaissez-vous<br />

Roberto Faenza ? Très loin <strong>du</strong> consensuel<br />

Avati, Faenza a toujours posé sa caméra là<br />

où les choses vont mal, quitte à vomir son<br />

dégoût de la politique, et de ses déclinaisons<br />

mafieuses (« Forza Italia », 1978, interdit de<br />

projection <strong>du</strong>rant 15 ans ou « Si salvi chi<br />

vuole », 1980). Par contre, il est amusant de<br />

constater qu’il pénétra de force dans la maison<br />

<strong>du</strong> cinéma italien, la même année que<br />

Pupi Avati, avec un film qui épousait les<br />

revendications et autres questionnements<br />

sociaux de l’époque. Faenza, lui, ne fait pas<br />

dans la dentelle, même s’il a tendance, parfois,<br />

à grossir le trait, à broder sans se soucier<br />

des points de couture. Il fonce, filme puis<br />

«enregistre» les répercussions de ses créations<br />

sur la société civile. Comme Francesco<br />

Rossi, comme tous ces cinéastes de gauche,<br />

qui eurent tendance à utiliser le cinéma<br />

comme outil idéologique. Ça peut faire <strong>du</strong><br />

bien un temps, mais ça ne reste pas forcément<br />

dans les annales <strong>du</strong> cinéma en mouvement.<br />

Celui qui peut être politisé, sans lourdeur<br />

par un simple plan de caméra. Passons<br />

ce débat aussi vieux que la politique, mais<br />

qui traine dans la filmographie de Faenza<br />

depuis plus de 45 ans.<br />

2013, son avant-dernier film, «I Viceré»,<br />

est projeté dans le cadre de la Semaine <strong>du</strong><br />

cinéma italien. Le film a été réalisé en 2007.<br />

Depuis, de l’eau a coulé sous le pont… de<br />

l’eau de javel ! Quand on regarde bien, il y a<br />

un lien entre «Gli Amici Del Bar<br />

Margherita» (Pupi Avati) et «I Viceré»<br />

(Roberto Faenza). Une similitude d’une part<br />

dans la manière de questionner l’Italie<br />

actuelle par son passé (les années 1950 chez<br />

Avati, le 19e siècle chez Faenza) et d’autre<br />

part, une propension évidente à en tirer une<br />

sorte d’histoire universelle, de comprendre<br />

voire même «d’apprendre» aux autres (spectateurs<br />

? Politiques ? Étudiants ?), ce qu’était<br />

réellement l’Italie. Il existe d’ailleurs une<br />

anecdote à ce sujet. Lorsque Sergio Leone se<br />

met dans l’entreprise de ce qui allait devenir<br />

son chef-d’œuvre, son chant <strong>du</strong> cygne, «Il<br />

était une fois l’Amérique», certains lui<br />

demandèrent de réaliser une «C'era una<br />

volta in Italia». Celui-ci refusa prétextant<br />

qu’il aurait fallu que l’Italie ait une Histoire,<br />

bien à elle. Que sa possibilité infinie puisse<br />

être la base d’un film de cinéma. Cruel<br />

constat mais pas si faux que ça. Bien avant<br />

lui, Luchino Visconti avait eu l’outrecuidance<br />

de la conter, cette histoire particulière,<br />

cela donna entre autres, «Le Guépard». Trop<br />

stylé, trop maniériste, trop brillant, dirent<br />

les Autres (spectateurs, politiques, étudiants<br />

?). Mais Visconti l’avait fait, épousant<br />

la noirceur de cette histoire, traversée par un<br />

romantisme, vue certes <strong>du</strong> côté de la<br />

noblesse, mais avec ce souci de toujours<br />

créer ce pont qui permettait au cinéma, son<br />

cinéma, de ne jamais lâcher sa définition<br />

première, le «populaire». Roberto Rossellini<br />

«Vanina Vanini», les frères Taviani « La Nuit<br />

de San Lorenzo », Bernardo Bertolucci<br />

«1900», Monicelli « La Grande Guerre »,<br />

tous contredisent Leone et paradoxalement,<br />

ils l’accompagnent dans cette idée. En cela,<br />

«I Viceré» et «Gli Amici Del Bar Margherita»<br />

sont dans cette optique, de dresser l’Histoire<br />

de l’Italie, avec ses couloirs de musées, ses<br />

zones d’ombre, de caveaux souterrains et de<br />

violences conjuguées à la puissance mille.<br />

Mais là où ces deux films se démarquent<br />

des œuvres précitées, c’est toujours dans<br />

cette attitude de voir un film comme un lieu<br />

de vérités toutes faites. Que cela soit un lieu<br />

(un café, des clients, pensées et caractères<br />

multiples) ou un microcosme (la famille, ses<br />

moutons « noirs », ses secrets et désirs les<br />

plus inassouvis), il y a chez Avati et Faenza,<br />

le tic de sonder la base d’après des témoignages,<br />

des relents d’entretiens avec des personnages<br />

(les leurs ou ceux des autres, écrivains<br />

dont Federico De Roberto, auteur de «<br />

I Viceré », roman publié en 1894), dont leurs<br />

paroles sont automatiquement déclinées en<br />

dialogues, jeux de mots, gestes furtifs, le tout<br />

enregistré par une caméra qui ne fera que<br />

limiter l’inspiration. Gênant, car ce travail<br />

cinématographique, en mode « reportage »<br />

donne à croire que ce que l’on voit et ne sera<br />

jamais autre chose. En cela, il n’y a pas de<br />

place pour l’imaginaire <strong>du</strong> spectateur, cette<br />

chose qu’on ne voit que partiellement et qui<br />

donne parfois la main pour accompagner<br />

un récit. Et que voit-on dans « I Viceré » et<br />

« Gli Amici Del Bar Margherita », excepté ce<br />

que l’on sait déjà <strong>du</strong> synopsis ? D’un côté,<br />

une famille issue de la noblesse aux prises<br />

avec la naissance de l’Italie <strong>du</strong> XIX e siècle, de<br />

l’autre, le récit initiatique d’un jeune<br />

homme qui se souvient de son village et <strong>du</strong><br />

café, comme roman de son apprentissage<br />

avec la vie. Donc… pas grand-chose.<br />

Deux films. Deux périodes différentes.<br />

Deux exercices de style bien peaufinés. Mais<br />

toujours cette sensation de n’avoir pas tout<br />

vu… de n’avoir pas vraiment rêvé !<br />

Samir Ardjoum<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 24 mars 2013

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!