13.03.2015 Views

CORNILLON 06/05 - Cornillon-Confoux

CORNILLON 06/05 - Cornillon-Confoux

CORNILLON 06/05 - Cornillon-Confoux

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Inauguration de la maison<br />

de la santé et des logements<br />

sociaux de la « Cour des Aires »<br />

Au bout de 12 ans de mandat et après avoir construit<br />

une nouvelle école, un nouveau restaurant<br />

scolaire, une médiathèque, rénové et embelli le<br />

village, construit une station d’épuration, un stade, un<br />

bicross, etc., l’équipe municipale est particulièrement<br />

fière de cette nouvelle réalisation historique car jamais,<br />

depuis que la commune existe, une équipe municipale<br />

n’avait fait ce type de réalisation.<br />

En effet, cette construction nous permet de donner une<br />

réponse à deux besoins que nous ont fait régulièrement<br />

remonter les <strong>Cornillon</strong>nais et auxquels il nous tenait à<br />

cœur de répondre :<br />

- celui de pouvoir se loger sur la commune à un coût<br />

raisonnable.<br />

- celui de garder et améliorer un tissu de professions<br />

médicales pour les <strong>Cornillon</strong>nais qui ne peuvent pas se<br />

déplacer.<br />

Etre au plus près des besoins des habitants de la<br />

commune est une préoccupation quotidienne pour notre<br />

équipe municipale et même si ce projet est dans nos têtes<br />

depuis de nombreuses années, le maire a eu de grandes<br />

difficultés à trouver des investisseurs… car évidemment,<br />

il n’avait pas l’intention d’endetter la commune pour<br />

réaliser ce projet car cela aurait augmenté la fiscalité.<br />

Alors, il a fait ce qu’il sait faire et même si ça a pris un<br />

certain temps, il a trouvé les financements. La commune<br />

n’est toujours pas endettée, par les temps qui courent<br />

cela s’avère extrêmement judicieux.<br />

Cinq familles vont pouvoir bénéficier de ces logements,<br />

toutes issues de la commune et dont certaines avaient dû<br />

partir de la commune car elles ne pouvaient plus se loger.<br />

Trois infirmières, une kinésithérapeute, un ostéopathe et<br />

un médecin généraliste vont s’installer dans les locaux.<br />

Le coût de l’opération s’élève à 870 000 €, le terrain a été<br />

mis à disposition par la commune dans le cadre d’un bail<br />

emphytéotique avec Ouest Provence Habitat. La<br />

commune en redeviendra propriétaire dans 50 ans.<br />

Pour la réalisation de ce programme, nous avons voulu<br />

répondre à la permanence des besoins locatifs sur la<br />

commune. Une concertation approfondie avec les<br />

différents acteurs de la programmation sociale a permis<br />

de déterminer une qualification de la demande locative et<br />

donc d’établir un programme en conséquence qui<br />

comprend : deux T2, trois T4 dont deux en duplex, trois<br />

locaux commerciaux à usage médical, un ensemble de<br />

places de parking accessibles aux personnes<br />

handicapées. Les T2 situés au rez-de-chaussée ont été<br />

aménagés de manière à faciliter l’accueil des personnes<br />

âgées et à mobilité réduite.<br />

Le parti pris architectural : l'organisation intérieure des<br />

logements répond avant tout au souci de concilier le<br />

confort de vie de l'individu avec un espace architectural<br />

offrant une ouverture sur la vallée pour la plupart.<br />

Il se traduit par un bâtiment R+1 avec des symétries sur le<br />

bâti essentiellement sur les façades Est et Ouest et des<br />

ouvertures plus hautes que larges afin de préserver<br />

l’esprit des lieux.<br />

De plus le traitement spécifique de la cage en laissant<br />

l’accès direct aux logements sans passer par une porte<br />

de hall, apporte une identité propre et s’inscrit dans le<br />

mode d’entrée des maisons de villages. Nous avons<br />

l’impression d’habiter une maison individuelle dans un<br />

bâtiment collectif.<br />

Le respect des éléments de la maison provençale tels que<br />

génoises, pare feuilles et charpentes traditionnelles sont<br />

les points essentiels de ce bâtiment.<br />

Cette architecture rentre dans une démarche de respect<br />

des traditions locales et d’implantation naturelle aux bâtis<br />

existants tout en mélangeant des formes contemporaines<br />

et modernes.<br />

Notre projet conforte la volonté de proposer un «<br />

logement social à connotation résidentielle » qui valorise<br />

le site initialement occupé par une maison ancienne en<br />

très mauvais état.<br />

Sachez que ce bâtiment aurait dû être livré au mois de<br />

février. MAIS… il se trouve que le constructeur a eu<br />

quelques difficultés pour le terminer : une riveraine a<br />

entravé volontairement l’avancée des travaux en refusant<br />

« le droit d’échelle » à l’entreprise.<br />

L’immeuble n’est donc pas tout à fait fini, il manque la<br />

touche finale. Nous avons souhaité donner du caractère<br />

à cette réalisation, dans la lignée de ce que nous avons<br />

déjà fait…<br />

Le mur de la façade Nord est un pignon borgne, sans<br />

ouverture pour respecter la tranquillité du voisinage, mais<br />

que l’on voit dès l’entrée du village…<br />

Dans un souci esthétique, nous avons souhaité l’habiller<br />

d’une fresque en trompe l’œil. Vous pourrez bientôt<br />

apprécier l’hommage à Marcel Pagnol que nous avons<br />

prévu de faire à travers cette nouvelle fresque (Marcel<br />

Pagnol a tourné entre mai et juin 1940, à <strong>Cornillon</strong>,<br />

plusieurs scènes de son film « La fille du puisatier »).<br />

Dans un futur proche, nous avons prévu une seconde<br />

opération avec Ouest Provence Habitat. La commune<br />

vient de racheter une ruine sur le baoù et nous<br />

envisageons la réalisation d’un ou deux appartements à<br />

loyer modéré dans ce bien.<br />

NB : précisions au nom du constructeur de l’immeuble<br />

« la cour des Aires » à l’attention des nouveaux locataires<br />

et les professions médicales :<br />

« Le chantier a pris un mois de retard et nous nous en<br />

excusons. Nous avons perdu du temps pour finir les<br />

enduits et la fresque de la façade nord car la riveraine<br />

mitoyenne nous a refusé le droit d’échelle. Malgré un<br />

dialogue soutenu, nous avons été contraints, pour faire<br />

valoir ce droit -qui autorise la pose d’un échafaudage en<br />

mitoyenneté afin de réaliser des travaux- de faire<br />

intervenir un huissier de justice, ce qui a permis<br />

d’avancer les travaux. Aujourd’hui, nous sommes à<br />

nouveau face à un blocage de la part de cette personne<br />

et nous envisageons de saisir la justice ».<br />

Précisions de la part de la commune :<br />

La commune trouve ces faits très regrettables.<br />

Si cette personne, opposante notoire, croyait pénaliser<br />

l’équipe municipale, elle s’est trompée de combat (elle et<br />

ceux qui la conseillent) car elle n’a fait que pénaliser les<br />

occupants mais aussi les <strong>Cornillon</strong>nais en attente de la fin<br />

des travaux afin de profiter d’un service médical et de<br />

places de parking (entre autres pour faciliter les entrées<br />

et sorties d’école)… ô combien précieuses à <strong>Cornillon</strong>.<br />

3

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!