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Ouest France (Maine-et-Loire)
Extraction : 09/11/2012 00:00:00
Catégorie : Actualités Régionales
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En local aussi, réduire l'émission de carbone
Le Centre permanent d'initiatives pour l'environnement (CPIE) organise, le 16 novembre
à Chemillé, une journée sur le thème de la compensation carbone « volontaire et en local
». Cinq ateliers seront proposés.
Christian MEAS.
Pourquoi ? Comment ?C'est quoi, la compensation
carbone ?Le principe de la compensation carbone,
élaboré lors du protocole de Kyoto, est basée sur la
neutralité géographique. Une quantité donnée de gaz
à effet de serre émise à un endroit peut être
compensée par la réduction (ou la séquestration)
d'une quantité équivalente de gaz à effet de serre en
une autre lieu.
Une ligne séparant les pays du Nord et du Sud se
dessinant, les premiers aident, la plupart du temps,
les seconds, dans la mise en place de ce principe.
L'idée est de donner un prix au carbone, afin qu'il soit
plus rentable de réduire ses émissions que d'acheter
des crédits carbone.
« Un sujet loin d'être évident alors que tout le monde
est concerné : citoyens, entreprises, agriculteurs...
», rappelle Jennifer Rufi, chargée de promotion au
Centre permanent d'initiatives pour l'environnement
(CPIE), qui organise la journée.Pourquoi une
compensation volontaire et en locale ?Si un effort
doit être fait en ce sens, pourquoi donc, ne se «
contenter » que des pays du Sud ? « Sur le territoire
des Mauges, il y a des gens qui émettent, d'autres qui
réduisent...
On peut imaginer des partenariats locaux qui
permettront également de compenser », souligne
Pascaline Pin, chargée d'action énergie-climat au
CPIE.
Quant à la compensation volontaire, elle s'applique
aux acteurs non soumis aux obligations du protocole
de Kyoto, « collectivités ou particuliers »Comment
s'organisent les ateliers ?Les cinq ateliers proposés à
Chemillé donneront quelques clés pour parvenir à
une compensation volontaire et en locale.
L'un d'eux portera sur le monde agricole, avec des
agriculteurs qui compensent par des implantations de
haies, un autre s'intéressera au plan climat et réunira
des élus locaux...
De grosses entreprises du Choletais ont aussi été
invitées à participer à la journée : Bouyer-Leroux
(briqueterie), Isover (isolants), Michelin (pneu), ou
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encore l'hôpital de Cholet.
Le groupe Thales (systèmes de défense) a d'ores et
déjà annoncé sa présence, tout comme Itancia
(télécommunications) qui mène, de longue date, une
« politique environnementale : véhicules hybrides,
chauffage au fioul remplacé par des pompes à
chaleur, accueil d'un refuge de la Ligue de protection
des oiseaux...
».
De quoi servir d'inspiration et partager les
expériences.
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