Dépliant programme - Musée des beaux-arts de Dijon - Ville de Dijon

Le 30 novembre 2009, la ville de Dijon signait, avec le Ministère de la culture et de
la communication, une convention qui lui permet désormais d’appartenir au réseau
national des “Villes et Pays d’art et d’histoire”.
Le Ministère de la culture et de la communication attribue ce label aux collectivités
locales qui s’engagent à animer et à valoriser leur patrimoine. Il garantit la compétence
des guides-conférenciers, des animateurs du patrimoine ainsi que la qualité de leurs
actions. Des vestiges antiques à l’architecture du XXI e siècle, les villes et les pays
mettent en scène le patrimoine dans sa diversité. Aujourd’hui un réseau de 167 villes et
pays vous offre son savoir-faire sur toute la France.
À proximité : les villes de Chalon-sur-Saône, d’Autun, d’Auxerre, de Joigny, de Nevers,
de Dôle, de Besançon et de Langres et les pays de l’Auxois, du Charolais-Brionnais et
de Cluny-Tournus bénéficient du label “Villes et Pays d’art et d’histoire”.
Photo ci-dessus : la négociation de paix,
détail de la tapisserie Dijon assiégé par les Suisses en 1513,
Pays-Bas méridionaux (Bruges ?), vers 1515.
© Musée des beaux-arts de Dijon. Photo François Jay.
Photo de couverture : le siège de la ville,
détail de la tapisserie Dijon assiégé par les Suisses en 1513,
Pays-Bas méridionaux (Bruges ?), vers 1515.
© Musée des beaux-arts de Dijon. Photo François Jay.
Fuglane, Dijon
Le livre du siège
de Dijon
Publié aux éditions Faton, pour la commémoration
du 500 ème anniversaire du siège de Dijon
par les Suisses et par les Impériaux, ce livre,
richement illustré, relate l’histoire de cet événement
majeur avec comme fil directeur la tapisserie
du siège récemment restaurée et conservée
au musée des beaux-arts.
L’analyse méthodique de cette œuvre exceptionnelle,
jointe au dépouillement des très riches
archives de la ville, permet non seulement d’offrir
une vision renouvelée du siège de 1513 mais
également de la vie bourguignonne en ce début
du XVI e siècle. Les récentes fouilles menées lors
des travaux du tramway sont en outre l’occasion
de proposer une analyse sur les fortifications
disparues de Dijon et une carte archéologique de
la cité au moment du siège.
“À l’été 1513, la France fut menacée par une
redoutable coalition européenne. Pendant que les
Anglais et les Impériaux attaquaient au nord,
une importante armée suisse descendait sur la
Bourgogne et venait mettre le siège devant la cité de
Dijon défendue par le gouverneur de la province,
Louis II de La Trémoille.
Après plusieurs jours de bombardement, la
situation devint critique et les Suisses étaient prêts
à monter à l’assaut des murailles éboulées lorsque
La Trémoille obtint in extremis de négocier avec
eux. Contre une forte indemnité de guerre et
quelques promesses, les envahisseurs acceptèrent
264 pages
Format : 21,5 x 28,5 cm
220 illustrations
Éditions Faton – Prix : 45.
de rentrer chez eux renonçant à continuer une
guerre qui s’annonçait désastreuse non seulement
pour Dijon et pour la Bourgogne mais pour le
royaume tout entier”.
Les auteurs principaux de l’ouvrage, Laurent
Vissière, Alain Marchandisse et Jonathan
Dumont sont des historiens reconnus du
Moyen Âge. De grands spécialistes de l’histoire
bourguignonne et européenne du début du XVI e
siècle, conservateurs d’archives, de bibliothèques,
de musées dijonnais et archéologues de la région
ont aussi participé à son écriture.
À gauche :
Benedetto Ghirlandaio
(attribué à),
Louis II de la Trémoille,
ca 1485-1486.
Chantilly, musée Condé,
inv. PE 18.
© RMN / R.-G. Ojéda.
Ci-contre :
Louis II de La Trémoille,
lettre à la municipalité
de Dijon au sujet des otages,
28 octobre [1514].
Dijon, archives municipales,
B 451, fol. 60.
Et aussi...
Chants à Notre-Dame et pour la paix
Mardi 10 septembre à 20h30
Église Notre-Dame – 9, place Notre-Dame
• Oratorio pour la paix de Haendel, orchestré en
concert d’orgue par Christian Baud et commenté
par Didier Gonneaud.
Dimanche 15 septembre à 14h, à 15h, à 16h et à 17h
Église Notre-Dame – 9, place Notre-Dame
• Visite thématique : “L’église Notre-Dame et le
siège de 1513”.
Renseignements : église Notre-Dame – 06 42 77 55 23
http://notre-dame-dijon.blogspot.fr/
Dijon et ses habitants
au début du XVI e siècle
Lundi 14 octobre à 18h
Salle de l’Académie – 5, rue de l’École de droit
Conférence de Paul Delsalle organisée par
l’association “Renouveau du vieux Dijon”.
• On connaît mal la société dijonnaise au début
du XVI e siècle c’est-à-dire juste avant le siège de
1513. Il existe pourtant une très belle série de
documents conservés aux archives municipales,
des registres fiscaux, qui fourmillent de détails sur
les habitants de la ville en 1502 et en 1511. De
paroisses en paroisses, à travers parlementaires
et vignerons, prostituées et vagabonds, artisans
textiles et bouchers, se dégage progressivement le
portrait d’une ville entrée depuis quelques années
dans le royaume de France.
Renseignements : association “Renouveau du vieux Dijon”
arvd-patrimoine@orange.fr
Canon, archives de la ville de Dijon, H114.
© Ville de Dijon
Un siège et sa mémoire
Samedi 19 octobre de 9h30 à 12h30
et de 14h à 17h30
Salle de l’Académie – 5, rue de l’École de droit
Journée d’étude organisée par l’académie
des sciences arts et belles lettres de Dijon et par
la société des annales de Bourgogne (sous la
présidence de Jean-Marie Cauchies, de l’académie
royale de Belgique).
Matin :
• La situation religieuse à Dijon au début du XVI e
siècle : intervention de David El Kenz, maître
de conférences en histoire moderne à l’université
de Bourgogne.
• Le paysage urbain de Dijon en 1513 : intervention
de Catherine Chédeau, maître de conférences en
histoire moderne à l’université de Franche-Comté.
• Dijon ville forte au début du XVI e siècle : intervention
d’Hervé Mouillebouche, maître de
conférences en histoire médiévale à l’université de
Bourgogne et de Benjamin Saint-Jean-Vitus, ingénieur
chargé de recherches à l’institut national de
recherches archéologiques préventives (Inrap) et
archéologue médiéviste.
• Le siège dans les remous diplomatiques et militaires
du temps : intervention de Georges Bischoff,
professeur agrégé d’histoire médiévale à l’université
de Strasbourg.
Après-midi :
• La mémoire du siège entre Ancien-régime et
Révolution : intervention de Christine Lamarre,
professeur émérite d’histoire moderne à l’université
de Bourgogne.
• Un clerc historien, l’abbé Thomas : intervention
de Sylvain Milbach, maître de conférences à
l’université de Savoie et Alain Rauwel, professeur
agrégé d’histoire médiévale à l’université de
Bourgogne.
• 1913, les premières commémorations : intervention
de Martine Chauney-Bouillot, bibliothécaire
à la bibliothèque municipale de Dijon.
• La tapisserie de Dom Robert pour 1944 : intervention
de Sophie Guérin-Gasc, architecte DPLG
et du patrimoine et docteur en histoire de l’art.
Renseignements : académie des sciences, arts et belleslettres
de Dijon – secretariat@acascia-dijon.fr
Dijon, Ville d’art et d’histoire
laissez-vous conter
Dijon 1513
Villes et Pays d’art et d’histoire
Commémoration du siège de Dijon
par les Suisses en 1513
juin-octobre 2013

Sur les traces du siège de 1513
Alliés de l’Empire germanique, 30 000 Suisses assiègent Dijon le 6 septembre 1513 afin de récupérer
la Bourgogne, française depuis la mort du dernier duc de Bourgogne, 30 ans auparavant.
La ville est bombardée, une brèche est ouverte dans les murailles le 11 septembre. Le 13 septembre,
le siège est levé suite aux négociations menées par le gouverneur de Bourgogne, Louis de La Trémoille.
Les Suisses repartent avec une forte rançon et des otages. Cet épisode suscita chez les Bourguignons
un renforcement du sentiment d’appartenance à la France.
Partez sur les traces de cet épisode : des plus parlantes, la tapisserie du Siège, aux moins visibles :
les résultats des fouilles du tramway qui apportent des connaissances nouvelles sur les fortifications
de cette époque, un parcours curieux !
Procession de Notre-Dame,
l’église Notre-Dame et le palais des ducs,
détail de la tapisserie Dijon assiégé par les Suisses en
1513, Pays-Bas méridionaux (Bruges ?), vers 1515.
© Musée des beaux-arts de Dijon. Photo François Jay.
1 La tapisserie du Siège
Musée des beaux-arts de Dijon – Palais des ducs
et des États de Bourgogne
À partir du 7 septembre
• Cette œuvre majeure vous convie à la rencontre
des principaux protagonistes du siège. Présentée
au sein du palais, lui-même représenté sur la
tapisserie, elle jouit d’une vue inédite sur Notre-
Dame, autre acteur de l’affaire...
2 Notre-Dame du Bon-Espoir
Église Notre-Dame – Place Notre-Dame
• Les Dijonnais sortirent cette statue de la Vierge
en bois peint (XII e siècle) en procession le 12
septembre 1513 afin de protéger la ville. Toujours
objet d’une grande dévotion, elle est conservée
dans la chapelle du transept sud.
3 L’hôtel des Godran
61, rue des Godrans
En journée durant la semaine, au fond de la cour
à gauche après le puits.
• Philibert Godran, otage des Suisses et présumé
commanditaire de la tapisserie du Siège, résida-t-il
ici ? Ce vaste hôtel (XV e siècle) illustre l’importance
de cette famille de commerçants. À découvrir
notamment le passage voûté d’ogives portant les
armes des Godran semblables à celles figurant sur
la tapisserie.
4 Quand l’archéologie s’en mêle
Musée archéologique – 5, rue du Docteur Maret
• L’ancienne abbaye Saint-Bénigne a connu le
siège et se trouve partiellement représentée sur la
tapisserie. Le musée archéologique, qui occupe
aujourd’hui ces bâtiments, conserve plusieurs
témoins du siège : armes à feu, reliefs sculptés...
visibles exceptionnellement du 13 septembre au
20 octobre 2013.
5 La roue de la Madeleine
17, rue Amiral Roussin
• Le portail Renaissance de l’ancienne église de
la Madeleine s’orne de la roue, symbole de la
devise de Louis de La Trémoille “Sans poinct
sortir hors de l’ornière”. Initialement fondée
au faubourg Saint-Pierre (place Wilson), cette
commanderie fut déplacée en 1514 à l’intérieur
de l’enceinte suite aux travaux de fortification
menés par La Trémoille.
6 Le rempart
Rue de Tivoli
• À l’entrée de la rue de Tivoli (face au n° 4)
subsiste une partie du mur de l’enceinte médiévale
derrière lequel, lors du siège de 1513, La Trémoille
fit installer un énorme remblai de terre. Un second
mur soutenait la terrasse, ainsi créée, visible 50
mètres plus loin (face aux n os 11 à 19).
7 Du faubourg Saint-Nicolas
au tramway
Place de la République
• Le 4 septembre 1513, devant l’avancée des
Suisses, le gouverneur Louis de La Trémoille fait
raser ce faubourg situé à l’extérieur de la ville.
En 2010, les fouilles du tramway ont retrouvé ses
traces sous la place de la République... Ce quartier
très actif constitué d’artisans, de vignerons et
d’aubergistes communiquait avec la ville via
la porte Saint-Nicolas située au débouché de
l’actuelle rue Jean-Jacques Rousseau. Sous la
fontaine, les archéologues ont dégagé les vestiges
de rues et de maisons du faubourg médiéval et
retrouvé les traces d’incendies ayant détruit le
quartier. Jamais reconstruit, ce faubourg sera
remplacé en 1552 par un bastion en forme d’as de
pique qui perdurera jusqu’à la création de la place
de la République en 1886.
8 Tour Saint-Nicolas
Rue Jean-Jacques Rousseau
• Cette tour est en réalité un clocher, dernier
vestige de l’église Saint-Nicolas édifiée à l’origine
hors de la ville dans le faubourg du même nom
(place de la République), rasée lors du siège de
1513 et reconstruite à l’intérieur de l’enceinte
au XVII e siècle. Partiellement détruite à la
Révolution, une partie de la nef fut transformée
en logement tandis que le clocher demeurait.
ENTRÉES
gratuitES
sauf mentions contraires
Restitution axonométrique de la “Tour aux ânes”,
du pont et des quais du Suzon au XIV e siècle
vus depuis l’intérieur de la ville.
© Patrick Noguès, Benjamin Saint-Jean-Vitus,
Inrap.
9 Tour de La Trimouille
Au niveau du 29, boulevard de La Trémouille
• Le boulevard de La Trémouille suit le tracé de
l’enceinte, médiévale et moderne, démantelée
au XIX e siècle. À la jonction de la rue et de la
ruelle du Suzon, la “Tour aux ânes” (XIV e siècle)
enjambait le Suzon entrant dans la ville, large de
8 mètres et canalisé par des quais.
Après 1513, La Trémoille entreprend la
modernisation des fortifications : en 1522, la
tour médiévale rectangulaire est englobée dans un
massif semi-circulaire traversé par deux conduits
voûtés qui guident le Suzon. Elle devient la “Tour
de La Trimouille”.
En 2010, les fouilles menées par l’Inrap sur le tracé
du tramway ont reconnu les deux états successifs
de la tour ainsi que le pont et les quais du Suzon.
La “Tour de La Trimouille” au début
du XIX e siècle, lithographie de Jobard,
bibliothèque municipale de Dijon.
© Ville de Dijon
10 Fontaine aux Suisses
Boulevard de la Fontaine aux Suisses
(face au square Jean-Bouin)
• Située à l’est de la ville sur les hauteurs de
Champmaillot, la “Fontaine aux Suisses” est
aujourd’hui asséchée. L’installation ici d’une
batterie d’artillerie le 7 septembre par des
mercenaires suisses, allemands et comtois est
rappelée sur son fronton.
Plan du parcours, la ville et son enceinte en 1513.
© Benjamin Saint-Jean-Vitus, Inrap.
4
3
9
5
2
Alors ! Trémouille ou Trémoille ?
Les Dijonnais connaissent bien ce nom
donné à l’un des boulevards de la ville. Si le
nom de l’ancien gouverneur de Bourgogne
se prononce bien “Trémouille”, il s’orthographie
généralement “Trémoille”. On n’en
débaptisera pas pour autant le boulevard !
6
1
7
8
10
La ville commémore le siège de 1513
Le siège de Dijon en septembre 1513 et
la disparition du duché de Bourgogne
Du 21 juin au 15 septembre, du lundi au vendredi
de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Archives municipales – 91, rue de la Liberté
Visites commentées : dimanche 15 septembre à 14h,
à 15h, à 16h et à 17h dans le cadre des “Journées du
patrimoine” et sur rendez-vous
• Exposition-dossier présentée aux archives
municipales retraçant les causes et le déroulement
de ce siège qui ne dure que quelques jours mais dont
les conséquences politiques sont retentissantes.
Renseignements : archives municipales – 03 80 74 53 82
archives-municipales@ville-dijon.fr – www.dijon.fr
La tapisserie du Siège
Réouverture à partir du samedi 7 septembre à 12h
Samedi 14 septembre à 13h : présentation
commentée de la tapisserie du Siège
Musée des beaux-arts de Dijon – Palais des ducs
et des États de Bourgogne
• À l’occasion de la réouverture du circuit des
collections médiévales et Renaissance du musée
des beaux-arts de Dijon, la tapisserie du Siège de
1513 est à nouveau présentée au public dans une
salle néogothique avec vue sur l’église Notre-Dame
d’où elle provient.
Renseignements : musée des beaux-arts – 03 80 74 52 09
museedesbeauxarts@ville-dijon.fr – http://mba.dijon.fr
1513. Dijon assiégé.
Mardi 10 septembre à 18h
Ancienne abbaye de Saint-Étienne – Salle de
conférence de la Nef – 1, place du Théâtre
• Conférence de la “Société des amis des musées
de Dijon” présentée par Laurent Vissière, maître
de conférences en histoire médiévale à l’université
de Paris-Sorbonne.
Renseignements : SAMD – 03 80 74 53 11
lesamisdesmuseesdedijon@orange.fr
http://amis-museesdijon.over-blog.fr
ENTRÉES
gratuitES
sauf mentions contraires
Tapisserie/Concert
Mercredi 11 septembre à 19h et à 20h
Samedi 14 septembre à 15h et à 17h
Musée des beaux-arts de Dijon – Palais des ducs
et des États de Bourgogne
• Une œuvre originale créée par la “Générale d’expérimentation”
en partenariat avec “Why Note”
mêlant musique contemporaine, images et textes :
une autre manière de voir la tapisserie du siège de
Dijon.
Renseignements : musée des beaux-arts – 03 80 74 52 09
museedesbeauxarts@ville-dijon.fr – http://mba.dijon.fr
Les fortifications de Dijon en 1513 et
l’incendie du faubourg Saint-Nicolas :
données archéologiques
Vendredi 13 septembre à 18h30
Musée archéologique de Dijon
5, rue du Docteur Maret
• Conférence de Benjamin Saint-Jean-Vitus,
archéologue à l’Inrap.
Renseignements : musée archéologique – 03 80 48 83 70
museearcheologique@ville-dijon.fr – www.dijon.fr
1513, le regard de l’archéologie
Du 13 septembre au 20 octobre aux horaires
d’ouverture du musée
Musée archéologique de Dijon
5, rue du Docteur Maret
• Présentation exceptionnelle des vestiges du
siège de 1513 complétée d’une exposition de
l’Inrap sur les découvertes archéologiques liées aux
fortifications de Dijon à cette époque.
Renseignements : musée archéologique – 03 80 48 83 70
museearcheologique@ville-dijon.fr – www.dijon.fr
Hommage à la Vierge d’Éric de Laclos
Samedi 14 septembre à 11h et à 14h
Musée des beaux-arts de Dijon – Palais des ducs
et des États de Bourgogne
• Le sculpteur bourguignon Éric de Laclos présente
sa reconstitution de la Vierge de Bon-Espoir dont
l’histoire est liée au siège de 1513. L’original de
cette statue, aujourd’hui très abîmé et morcelé, est
conservé à l’église Notre-Dame.
Renseignements : musée des beaux-arts – 03 80 74 52 09
museedesbeauxarts@ville-dijon.fr – http://mba.dijon.fr