2 Ãléments théoriques - février 09.pdf - Commission Scolaire des ...
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Un bon lecteur<br />
Un bon lecteur est, entre autres, quelqu’un dont les procédures de traitement <strong>des</strong> mots sont bien<br />
développées. Il identifie plus aisément que le lecteur novice ou moins habile les mots qu’il rencontre.<br />
D’une part, il a emmagasiné un vaste répertoire de représentations orthographiques dans son lexique<br />
mental; d’autre part, il dispose d’un système efficace de conversion grapho-phonémique (Poncelet).<br />
Tel n’est pas le cas de l’élève dyslexique. Contrairement au bon lecteur, il n’a pas automatisé les<br />
mécanismes cognitifs d’identification <strong>des</strong> mots écrits. Or, « cette automaticité est utile parce qu’elle<br />
libère de l’énergie pour les processus de plus hauts niveaux qui requièrent plus d’attention conscient »<br />
(Orasanu et Penney, 1986 dans Giasson 1990, p.38).<br />
Quelques définitions de la dyslexie<br />
L’OMS, dans sa Classification Internationale <strong>des</strong> Maladies de 1992, définit la dyslexie comme<br />
« un trouble durable du langage écrit qui se traduit pour le sujet par au moins 18 mois de<br />
retard de lecture par rapport à l’âge scolaire. Cet écart de 18 mois étant jugé significatif<br />
pour <strong>des</strong> enfants ayant entre 8 et 12 ans. On parle de dyslexie si l’enfant a normalement<br />
fréquenté l’école et n’a pas subi de carence éducative. Ce trouble n’est pas secondaire à :<br />
une déficience sensorielle, mentale ou motrice, <strong>des</strong> lésions cérébrales, une pathologie<br />
neurologique, un trouble envahissant du développement ».<br />
Critères diagnostiques du DSM IV<br />
Trouble de la lecture<br />
« Trouble de la lecture est une faiblesse <strong>des</strong> réalisations en lecture (c’est-à-dire<br />
exactitude, rapidité ou compréhension, mesurées par <strong>des</strong> tests standardisés passés de façon<br />
individuelle), réalisations qui sont nettement au-<strong>des</strong>sous du niveau escompté, compte tenu<br />
de l’âge chronologique du sujet, de son niveau intellectuel (mesuré par <strong>des</strong> tests) et d’un<br />
enseignement approprié pour son âge. La perturbation en lecture interfère de façon<br />
significative avec la réussite scolaire ou les activités de la vie courante faisant appel à la<br />
lecture. Chez les sujets ayant un trouble de la lecture (dyslexie) la lecture à voix haute se<br />
caractérise par <strong>des</strong> déformations, <strong>des</strong> substitutions ou <strong>des</strong> omissions; aussi bien la lecture à<br />
voix haute que la lecture silencieuse se caractérisent par une lenteur et <strong>des</strong> erreurs de<br />
compréhension. »<br />
En neuropsychologie, la dyslexie est d’abord un trouble du décodage en lecture qui interfère<br />
secondairement avec la compréhension du langage écrit (Francine Lussier, forum sur la<br />
dyslexie, approche multidisciplinaire, Deuxième journée annuelle de neurologie pédiatrique,<br />
2003). Rappelons au passage l’équation L = R x C.<br />
Selon l’Association canadienne de la dyslexie, « c’est une difficulté que certaines personnes<br />
éprouvent avec l’alphabet, la lecture, l’écriture et l’épellation, en dépit d’une intelligence<br />
moyenne ou supérieure à la moyenne, de métho<strong>des</strong> d’enseignement conventionnelles et<br />
d’une influence positive du milieu socio-culturel. La dyslexie est probablement d’origine<br />
génétique et héréditaire ».<br />
Michel Habib (2001)définit la dyslexie comme :<br />
√ « un déficit spécifique de l’apprentissage du langage écrit<br />
√ probablement constitutionnel avec une forte composante génétique (cas familiaux<br />
plus d’une fois sur deux)<br />
√ non explicable par un déficit intellectuel, perceptif ou neurologique, ni par une<br />
carence environnementale, éducative ou motivationnelle ».<br />
2010-07-07