DRDR Picardie.pdf - DRAAF de PICARDIE - Ministère de l'Agriculture

Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural :
L’Europe investit dans les zones rurales
Programme de Développement Rural
Hexagonal
PDRH
Document Régional de Développement
Rural
DRDR Picardie
DRDR V5
Le 29 mai 2012

Avertissements au lecteur :
Le Document Régional de Développement Rural (DRDR) comprend à la fois une description détaillée
des dispositifs du volet régional et une information sur l’application en région des dispositifs du socle
national du PDRH.
Il constitue le document de référence pour les comités de suivi et de programmation régionaux et a
vocation à être consultable par le grand public sur les sites Internet de :
- de la préfecture de Région : http://www.picardie-europe.fr
- de la DRAAF : http://www.draaf.picardie.agriculture.gouv.fr
- de la DREAL : http://www.picardie.developpement-durable.gouv.fr/
- et de la Région Picardie : http://www.cr-picardie.fr
Le DRDR est composé d’indications sur le contenu du programme en Picardie : état des lieux,
stratégie régionale, dispositifs éligibles, maquette financière, lignes de partage FEADER / FEDER /
FSE. Ainsi que des éléments sur l’organisation régionale : partenariat, suivi, programmation, plan de
communication, réseau rural régional.
Le cadre juridique des interventions est détaillé dans une description précise des dispositifs d’aide et
par la référence à des textes opposables aux tiers.
Néanmoins, le DRDR est un document de référence vivant. Son contenu évolue en fonction de la
publication des textes réglementaires communautaires, nationaux ou locaux et de décisions prises pour
mieux s’adapter au contexte local. Il appartient donc au lecteur de se procurer la version du DRDR la
plus récente complétée par les textes d’application les plus récents en s’adressant si besoin aux
services de l’Etat et de la Région.
Les bénéficiaires sont informés du fait que conformément à l’annexe VI du règlement CE 1974/2006
de la commission du 15 décembre 2006, le ministère en charge de l’agriculture publie au moins une
fois par an, sous forme électronique, la liste des bénéficiaires recevant une aide dans le cadre des
programmes de développement rural, l’intitulé des actions et le montant des fonds publics qui sont
alloués à ces actions.
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SOMMAIRE
1 Etat des lieux................................................................................................................ 6
1.1 Diagnostic régional ............................................................................................ 6
1.1.1 Description succincte du territoire : une prépondérance de l’agriculture dans
l’occupation du territoire.....................................................................................6
1.1.2 Contexte socio-économique général...................................................................6
1.1.3 Les secteurs d’activités économiques .................................................................8
1.1.4 Gestion des terres et qualité de l’environnement..............................................11
1.1.5 Economie rurale et qualité de vie......................................................................14
1.1.6 Organisation des territoires...............................................................................17
1.1.7 Conclusions : objectifs de la programmation....................................................19
1.2 Les politiques d’intervention des pouvoirs publics ......................................... 24
1.2.1 L’économie agricole picarde à l’épreuve de la Politique Agricole Commune.24
1.2.2 Enjeux de l’agriculture picarde dans le PASER – Plan d’Action Stratégique de
l’Etat en Région ................................................................................................24
1.2.3 Le contrat de projets Etat-Region 2007-2013...................................................25
1.2.4 Le Schéma régional de développement économique et la politique agricole de
la Région Picardie.............................................................................................25
2 Stratégie régionale pour la mise en œuvre du FEADER ......................................... 27
2.1 Principales priorités d’action pour les axes 1, 2 et 3....................................... 27
2.1.1 Axe 1 : Trois priorités pour assurer la compétitivité des secteurs agricole et
forestier .............................................................................................................27
2.1.2 La formation et la diffusion de l’information ...................................................27
2.1.3 La modernisation des exploitations agricoles ...................................................27
2.1.4 La mécanisation en forêt...................................................................................27
2.1.5 Axe 2 : Une priorité : l’amélioration de l’environnement ................................27
2.1.6 Axe 3 : L’attractivité des territoires ruraux.......................................................28
2.1.6.1 La promotion des activités touristiques et la création d’activités nouvelles
pour valoriser les ressources locales et maintenir la population rurale .........28
2.1.6.2 L’acquisition de compétences et animation pour la mise en œuvre de
stratégies de développement local .................................................................28
2.1.6.3 La conservation et mise en valeur du patrimoine naturel rural : conservation
et bonne gestion des sites Natura 2000..........................................................28
2.2 Déclinaison des objectifs en mesures et dispositifs ......................................... 28
2.2.1 Assurer le renouvellement des générations.......................................................28
2.2.2 Contribuer à l’amélioration de la qualité de l’eau à la réussite de la filière agroressources
dans le cadre d’une valorisation compétitive et durable des cultures
végétales............................................................................................................29
2.2.3 Maintenir des élevages compétitifs...................................................................30
2.2.4 Développer un tissu d’industries agroalimentaires performantes.....................31
2.2.5 Conforter la filière forêt-bois et la moderniser .................................................32
2.2.6 Préserver l’état des ressources naturelles, les espaces naturels et la biodiversité
par une agriculture durable ...............................................................................33
2.2.7 Diversifier l’économie rurale............................................................................37
2.2.7.1 Diversification au travers de la valorisation des potentiels touristiques dans
une approche intégrée de développement territorial......................................38
2.2.7.2 Création d’activités nouvelles pour valoriser les ressources locales et
maintenir la population rurale........................................................................39
2.2.8 Faire du patrimoine naturel un levier du développement durable ....................40
2.2.9 Accompagner la mise en œuvre du programme par la formation et information
des personnes actives dans les secteurs agricole, alimentaire et forestier ........41
2.3 Orientations indicatives pour LEADER : ........................................................ 44
2.4 Impact de la programmation 2000-2006 et principaux enseignements ........... 46
3 Description des dispositifs ouverts en Picardie......................................................... 47
3.1 Liste des dispositifs.......................................................................................... 47
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3.2 Fiches descriptives des dispositifs du volet régional et du socle national ....... 50
111 A Formation des actifs des secteurs agricoles et sylvicoles ...................................................50
111-B : Information et diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques innovantes ............54
112 – Aide à l’installation des jeunes agriculteurs.....................................................................58
121-A : Plan de Modernisation des Bâtiments d’Elevage (PMBE) ...............................................63
121-B : Plan Végétal pour l’environnement (PVE) ...................................................................72
121 C : Dispositifs régionaux complémentaires d’aides à la modernisation....................................79
121 C1-1 : Plan de Performance Energétique des Entreprises agricoles - PPE ................................82
121 C1-2 : Aide aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables.......................................85
121 C2 : Aide aux investissements collectifs (CUMA) ..............................................................87
121 C3-1 : Aide aux projets innovants Jeunes agriculteurs .........................................................89
121 C3-2 : Aide aux investissements des nouveaux installés.......................................................93
121 C4 : Transformation des produits à la ferme ......................................................................94
121 C5 : Aide aux investissements en lien avec une démarche qualité ..........................................97
121 C6 : Cultures spécialisées ..............................................................................................99
121 C7 : Diversification de la production..............................................................................101
122A- Amélioration des peuplements existants......................................................................103
122B- Travaux de reboisement d’anciens taillis, taillis sous futaie, ou de futaies de qualité médiocre,
travaux de conversion de taillis ou taillis sous futaie en futaie....................................105
123-A : Investissements matériels et immatériels dans les industries agroalimentaires ...................108
123B- Aide à l'équipement des entreprises d’exploitation forestière ...........................................116
125A- Soutien à la desserte forestière ..................................................................................119
131 : Nouvelle norme « identification électronique des ovins et caprins » ...................................122
132 : Encourager les agriculteurs à participer à des régimes de qualité alimentaire........................124
133 : Information et promotion des produits faisant l’objet de régimes de qualité alimentaire..........127
214 : Cadrage des mesures agro-environnementales (MAE) .....................................................129
214-A : Prime herbagère agroenvironnementale (PHAE 2).......................................................137
214-D : Conversion à l’agriculture biologique .......................................................................143
214-E : Maintien de l’agriculture biologique .........................................................................147
214-F : Protection des races menacées de disparition ..............................................................150
214-H : Amélioration du potentiel pollinisateur des abeilles domestiques pour la préservation de la
biodiversité......................................................................................................156
214-I1 : Préservation de la bio-diversité en zone Natura 2000...................................................159
214-I2 : Enjeu Directive cadre sur l’eau................................................................................164
214-I3-1 : MAE autres enjeux – pelouses calcicoles................................................................173
214-I3-2 : MAE autres enjeux – érosion ...............................................................................177
214-I3-3 : MAE autres enjeux - enjeux biodiversité et paysage – hors Natura 2000.......................180
214-I3-4 : MAE autres enjeux - enjeux prairies et paysages......................................................183
214-I3-5 : MAE autres enjeux - enjeux zones humides ............................................................186
216 : Utilisation durable des terres agricoles – Investissements non productifs : ...........................189
222 : Première installation de systèmes agroforestiers sur des terres agricoles..............................192
226A - Aide aux travaux de reconstitution des peuplements forestiers sinistrés par des événements
naturels...........................................................................................................194
227 - Investissements non productifs en milieux forestiers .......................................................196
311 : Diversification vers des activités non agricoles...............................................................199
313 : Aide à la création, au développement et à la promotion des activités touristiques ..................203
321 : Développement des infrastructures Internet à haut débit dans les zones rurales 208
323A : Animation des DOCOB sur tous sites Natura 2000 .......................................................211
323 B : Contrats de gestion NATURA 2000 dans les milieux non forestiers et non agricoles ..........213
323 D1 : Conservation et mise en valeur du patrimoine naturel .................................................215
323-D2 : animation des territoires pour la mise en œuvre de MAE.............................................218
331 – Formation et information ..........................................................................................220
341A- Stratégies locales de développement de la filière forêt-bois.............................................224
341 B : Acquisition de compétences, animation et mise en œuvre..............................................227
411, 412 et 413 : Approche Leader......................................................................................230
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421 : Projets de coopération inter-territoriale ou transnationale .................................................233
431 : Fonctionnement du GAL, acquisition de compétences et actions d’animation sur le territoire..235
511-1 : Assistance technique – Réseau rural régional ..............................................................236
511-2 : Assistance technique – Plan de communication ...........................................................238
511-3 : Assistance technique – autres actions d’assistance technique..........................................239
4 Tableaux financiers ................................................................................................. 240
4.1 Maquette financière du volet régional ........................................................... 240
4.1.1 Ventilation du montant FEADER issu de l’OCM vin entre les dispositifs du
DRDR .............................................................................................................240
4.1.2 Ventilation de l’abondement FEADER « nouveaux défis »...........................240
4.2 Indications sur les dispositifs du socle national............................................. 240
5 Articulation entre FEADER, FEDER, FSE,FEP et FEAGA................................ 241
5.1 Complémentarité entre fonds en faveur du développement rural.................. 241
5.2 Lignes de partage ........................................................................................... 244
5.3 Suivi ............................................................................................................... 250
5.3.1 Comité de suivi régional inter-programmes ...................................................250
5.3.2 Comité de suivi régional du PDRH ................................................................251
5.3.3 Le groupe technique de suivi inter-programmes ............................................253
5.4 Programmation............................................................................................... 253
5.4.1 Instances pour le pilotage des dispositifs et la sélection individuelle des projets
appelant du FEADER .....................................................................................254
5.4.2 Liste par dispositif des lieux de dépôt, des services instructeurs....................262
5.5 Circuits de gestion.......................................................................................... 265
5.6 Outils de gestion ............................................................................................ 266
5.6.1 Un outil de gestion intégré des procédures : OSIRIS .....................................266
5.6.2 Des guides de gestion : les manuels de procédure du PDRH .........................266
5.7 La délégation de gestion ................................................................................ 266
6 Réseau rural régional .............................................................................................. 268
6.1 Les missions du Réseau rural régional........................................................... 268
6.2 2 outils d’animations complémentaires au service du réseau rural de Picardie
269
7 Dispositions prises pour assurer l’égalité des chances........................................... 271
Egalité entre hommes et femmes ....................................................................................272
Non discrimination..........................................................................................................272
8 Partenariat consulté : .............................................................................................. 273
9 Annexes :.................................................................................................................. 275
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1 Etat des lieux
1.1 Diagnostic régional
1.1.1 Description succincte du territoire : une prépondérance de l’agriculture dans
l’occupation du territoire 1
La Picardie se compose de trois départements, l’Aisne, l’Oise et la Somme et compte au total 2 292
communes dont près de 90 % sont rurales. La proximité de la région Île-de-France explique en partie
l’évolution très différente des trois départements, instaurant au sein de la région un clivage Nord-Sud
très ressenti par les Picards. Probablement liée à la forte dispersion de l’habitat, le degré d’intégration
intercommunale est bien supérieur à la moyenne française. En 2005, 95 % des communes sont
concernées par un des 86 établissements publics de coopération intercommunale présents dans la
région. Longtemps dotée de voies de communication reliant les villes entre-elles, la région dispose
aujourd’hui avec les réalisations des autoroutes A16 et A29, de la gare TGV Haute-Picardie,
d’infrastructures favorables à son développement économique.
La Picardie se caractérise par sa ruralité. L’activité agricole continue d’occuper la grande majorité
du territoire : 69,1 % de la surface de la Picardie (soit 1 349 340 hectares sur 1 951 779) sont des
terres agricoles utilisées dont 155 000 ha de surface en herbe (12% de la SAU). Les sols boisés
représentent, quant à eux, 17,8 % de cette superficie (347 950 hectares), le reste étant constitué de
terrains « artificialisés » (sols bâtis et revêtus), de parcs et jardins d’agrément, de sols non bâtis, des
eaux intérieures… (12 060 hectares) et d’espaces « naturels » divers, friches et landes
(240 529 hectares) 2 .
Au sein des surfaces agricoles, l’élevage représente une façon naturelle de valoriser les surfaces en
herbe qui, bien qu’en recul depuis plusieurs décennies, marquent notamment le Vimeu, le
Marquenterre, la Thiérache, le Pays de Bray ou le Nord-Ouest de l’Oise.
1.1.2 Contexte socio-économique général3
• Une population picarde vieillissante et une population rurale significative
Au 1er janvier 2005, la région Picardie compte 1 877 000 habitants sur une superficie de 19 400 km².
Entre 1999 et 2005, la population a progressé 4 fois moins vite qu’au niveau national avec une
croissance annuelle estimée à 0,17 % (soit un gain de 3 200 habitants par an). Le déficit migratoire est
tenu pour responsable de ce décalage, bien que le solde naturel demeure l’un des plus élevés de toutes
les régions françaises.
La Picardie est la troisième région française qui connaît la plus forte natalité et la fécondité y est
également élevée : 1.98 enfants par femme en âge de procréer. Les naissances sont plus précoces en
Picardie qu’en France : les Picardes ont leurs enfants un an plus tôt que les Françaises. Comme partout
l’espérance de vie augmente en Picardie. Elle a progressé de 5,3 ans pour les hommes et 5,5 ans pour
les femmes entre 1975 et 2002. Néanmoins elle reste inférieure pour les deux sexes à l’espérance de
vie française : 73.1 années pour un homme picard (75.6 ans pour un Français) et 81.5 années pour une
femme picarde (82.9 ans pour une Française).
La structure par âge de la population picarde est plus jeune que celle de la France. La Picardie compte
28.8% de moins de 20 ans contre 26.6% en France. A l’inverse, la Picardie totalise 14,4% de 65 ans et
plus pour 16,3% en France. Cette situation démographique permet à la Picardie d’avoir un taux de
mortalité proche de celui de la France (2.5°/°° contre 2.2°/°°). La Picardie connaissant un
vieillissement, sa structure par âge se rapprochera de celle de la France et sa mortalité risque
d’amorcer une phase de croissance comme le laisse présager le nombre de décès.
1 Source : INSEE, Picardie : Diagnostic et Perspectives, 2006
2 Source : Agreste, Statistique Agricole Annuelle, 2005
3 Source : INSEE, Picardie : Diagnostic et Perspectives, 2006
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La structure de population picarde a pour conséquence un âge moyen plus jeune que celui des
Français. Cet âge moyen était de 34 ans en 1962 (contre 35 ans en moyenne nationale). Avec le
vieillissement, cette moyenne est passée à 37 ans en 1999. Elle reste néanmoins inférieure à la
moyenne française de 39 ans. En 1962, la région possédait 2,4 fois plus de jeunes que de seniors, c’est
à dire que la Picardie possédait un indicateur de jeunesse (nombre des 25 ans / nombre des 60 ans et
plus) supérieur au niveau national mais la place parmi les dernières régions du Nord de la France. Son
vieillissement plus modéré lui procure en 1999 un indicateur de jeunesse plaçant la Picardie au
troisième rang national. En 2030, la Picardie sera toujours plus jeune que la moyenne nationale, mais
sa structure par âge se rapprochera de celle de la France : la région comptera une part moins grande de
jeunes et une proportion plus forte de personnes âgées. La région vieillira plus vite que la France pour
atteindre un âge moyen de 43 ans et 7 mois en 2030.
La densité de population atteint en moyenne près de 97 hab./km², et varie du simple (48 hab./km² en
Thiérache) au double (198 hab./km² dans le Sud Oise). La Picardie reste fortement empreinte par le
milieu rural : près de 39 % de la population y vit contre 25 % en moyenne nationale en 2004.
• un emploi régional limité mais une forte contribution du secteur agricole à l’emploi
picard4
Aux termes du recensement de 1999, la population active de Picardie s’élève à 863 000 habitants, ce
qui représente 3,2% de la population active de la France. L’accroissement de la population active
picarde entre 1990 et 2004 (+5,5%) a été supérieur à celle de la France métropolitaine (+4,9%),
attestant de ressources humaines relativement abondantes dans la région.
En raison de la structure démographique de la population picarde et d’une entrée relativement précoce
sur le marché du travail, le taux d’activité tous âges confondus (56,2%) est en Picardie légèrement
supérieur à celui de la France (55,2%). C’est dans l’Oise qu’il est le plus élevé, avec près de 60%,
contre 53,8 % dans l’Aisne et 53,9% dans la Somme, où les taux d’activité sont inférieurs à la
moyenne nationale.
En revanche, en raison du poids du chômage, les taux d’emploi sont inférieurs à la moyenne. Plus
particulièrement, le taux d’emploi de la population en âge de travailler est faible par comparaison avec
le niveau national. L’estimation du taux d’emploi picard en 2003 est de 54,5%, contre 62,8% au
niveau métropolitain.
Le taux de chômage est structurellement supérieur en Picardie à la moyenne nationale (10,5% contre
9,5% en mars 2006). La Picardie se place au 4ème rang des régions françaises les plus touchées par le
chômage, même si la situation est très contrastée selon les territoires (taux de chômage de 8,8% dans
le Sud-Oise et de 14,1% en Thiérache).
L’emploi agricole reste important dans l’emploi total picard et plus encore en zone rurale.
L’agrandissement des exploitations et la mécanisation toujours plus poussée s’accompagnent d’une
augmentation de la productivité. Le nombre d’emplois occupés par les chefs d’exploitation et leur
famille diminue. Le nombre de salariés régresse aussi, mais un peu moins vite, ce qui renforce la part
du travail agricole assuré par des salariés au détriment de la main d’œuvre familiale. Néanmoins, le
maintien de l’emploi dans le secteur agricole, notamment en milieu rural constitue une des priorités de
la région.
La Picardie compte 16 406 exploitants agricoles en 2002, dont 76% d’hommes. Un quart des
exploitants est âgé de plus de 55 ans, ce qui devrait entraîner des départs massifs en retraite dans les
prochaines années. Les femmes sont en moyenne plus âgées que les hommes, ce qui s’explique par les
transferts d’exploitations entre époux.
Pour les hommes, les classes d’âge les plus nombreuses sont celles comprises entre 35 et 55 ans.
Le secteur agricole représente 58 731 salariés inscrits à la MSA (représentant la moitié d’UTA) au
cours de l’année 2002. 2 971 salariés sont âgés de plus de 55 ans (dont 745 sont âgés de plus de
60 ans). 36% des salariés sont des femmes, ce qui représente 30% du nombre d’heures de travail. Ce
4 Source : INSEE, Picardie : Diagnostic et Perspectives, 2006,
et OREF, Tableau de bord, Emploi Formation agricole en Picardie, 2004.
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décalage s’explique surtout par une durée d’emploi plus courte pour les femmes dans les exploitations
de polyculture élevage. Les femmes sont majoritaires (en effectifs et en heures travaillées) dans les
organismes professionnels agricoles.
Le secteur agricole regroupe 8 146 employeurs affiliés à la MSA, dont 59% sont des exploitants
agricoles en polyculture-élevage (cultures et élevages non spécialisés). Ceux-ci emploient, le plus
souvent, un ou deux travailleurs occasionnels. Les organismes professionnels (3% des employeurs) et
les coopératives (idem) sont les plus importantes structures : elles représentent respectivement 17% et
13% de salariés, dont une grande majorité de permanents.
• Des revenus dans la moyenne française mais un clivage territorial Nord-sud
En Picardie, le revenu fiscal médian est légèrement inférieur à celui de la France de Province (14 739
euros annuels contre 14 934 euros en 2003). Les 10% des foyers fiscaux les plus riches gagnent cinq
fois plus que les 10% de foyers les plus pauvres. Avec 14% de la population vivant sous le seuil des
bas revenus, la Picardie fait partie des cinq régions françaises ayant la plus forte proportion de bas
revenus. Les 10% de foyers fiscaux les plus modestes déclarent un revenu inférieur à 5 580 euros
annuels par unité de consommation et les 10% les plus riches ont un revenu 5 fois supérieur, au-delà
de 28 615 euros. Entre les années 2000 et 2003, le montant du revenu médian s’est accru de 1 300
euros. Le niveau des revenus les plus modestes a davantage progressé que celui des revenus les plus
élevés.
Les bas revenus sont plutôt concentrés dans le nord et dans les grandes villes de la région. A l’inverse
le sud de l’Oise et le sud de l’Aisne bénéficient de la proximité de l’Ile-de-France et ont les revenus
les plus élevés.
1.1.3 Les secteurs d’activités économiques5
En 2003, le PIB régional s’élevait à 39 milliards d’€ (14ème rang national). Sur la période 1998-2003,
le PIB picard a augmenté deux fois moins vite que la moyenne nationale (1,1 % par an contre 2,3 %).
L’agriculture contribue pour 4,8 % au PIB régional (2,6 % en France métropolitaine), l’industrie y
participe pour 25,9 % (19,5 % en moyenne nationale) et les services pour 64,3 % (contre 73 % en
France).
• L’agriculture, un secteur en pleine mutation
Dotée de terres fertiles et d’un climat favorable, la Picardie est depuis longtemps spécialisée dans les
grandes cultures. Celles-ci sont bien souvent associées à l’industrie, pour la conservation ou la
transformation, avec des usines implantées sur place. Ses points d’excellence sont constitués par la
betterave à sucre, les céréales, les légumes destinés à la transformation et la pomme de terre. La
Picardie occupe en effet les tous premiers rangs des régions françaises pour les haricots, les pois de
conserve, les salsifis, les épinards et les oignons de couleur, mais aussi les endives et le lin textile. En
pomme de terre, elle est deuxième pour les tubercules de conservation et première pour ceux qui
seront transformés par l’industrie féculière. La transformation des légumes et des pommes de terre
nécessite des contrats avec les industriels. Elle est solidement installée à la première place pour la
betterave à sucre en représentant plus du tiers de la production nationale. C’est la deuxième région
française pour les superficies consacrées au blé.
A contrario, les signes de qualité sont faiblement représentés avec principalement trois AOC (le
Champagne, le Maroilles et le Prés-salés de la baie de Somme ).
En cette période de réforme de la politique agricole commune, dans une Europe élargie et dans un
contexte économique de plus en plus ouvert, cette spécialisation dans les grandes cultures ne constitue
pas que des avantages. La production de sucre de betterave est en concurrence avec celle provenant de
la canne à sucre. Les accords récents dans le cadre de l’OMC et les contingents accordés au Brésil
amènent à réduire la production française. Une des solutions peut résider dans le développement de la
production d’agrocarburants
L’élevage régional bénéficie d’atouts importants : bonne localisation vis-à-vis des bassins de
consommation, fort potentiel des sols, climat favorable, sources alimentaires variées, entreprises
d’aval dynamiques… Fin 2004, la région totalisait 3500 exploitations laitières à 260.000 l de quota et
5 Source : INSEE, Picardie : Diagnostic et Perspectives, 2006
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près de 1700 élevages allaitants. Les systèmes de polyculture-élevage sont très majoritaires. On
compte également 730 éleveurs d’ovins. La Picardie est la seule région française dont les effectifs de
brebis n’ont pas décru depuis dix ans
Globalement, les ateliers d’élevage sont répartis sur l’ensemble du territoire régional mais avec des
densités variables : des zones herbagères à forte densité élevage (20 % des exploitations sur 8 % de la
SAU picarde) et à forte vocation laitière, et des zones de cultures à faible densité d’élevage (30 % des
exploitations sur 60 % de la SAU).
En zone herbagère, l’herbe a un poids prépondérant dans l’alimentation des bovins alors que le maïs
apparaît le plus souvent dans les zones mixtes et de culture comme le pivot des systèmes fourragers.
L’apport des sous-produits de cultures (pulpes, issues de céréales…) n’est pas à négliger.
Si la Picardie est plus connue pour ses grandes cultures, l’élevage constitue un secteur clef tant pour
l’équilibre économique d’une bonne partie des exploitations que pour l’équilibre des territoires sur les
plans économiques, sociaux et environnementaux.
• L’industrie agro-alimentaire, un secteur économique clef
L’industrie agro-alimentaire fournit des débouchés nombreux sur le sol picard.
En 2003, les 140 établissements picards du secteur agroalimentaire emploient près de 15 000 salariés
soit 3,9 % des 376 000 salariés nationaux. De grandes enseignes sont présentes : Nestlé (Beauvais,
Boué, Itancourt), Bonduelle, Dailycer, Tereos … Les effectifs picards ont diminué d’un peu moins de
1 % par an en moyenne depuis 1996 alors que les salariés nationaux voyaient leur nombre augmenter
d’un peu moins de 2 % par an sur la même période. Les activités les plus touchées par la baisse
d’effectif sont la fabrication de produits laitiers, de sucre et dans une moindre mesure la
transformation de fruits et légumes. L’industrie agroalimentaire picarde se distingue par sa diversité
au regard de celle des autres régions françaises. Six activités de la nomenclature détaillée (code NAF)
sont nécessaires pour couvrir la moitié des effectifs régionaux. Seuls le Nord - Pas-de-Calais et la
région PACA apparaissent plus diversifiées où au moins sept secteurs doivent être comptés pour
réunir plus de la moitié des salariés. 28,4 % des salariés des sucreries françaises sont picards. La
Picardie est le premier employeur dans ce domaine. Avec 14 % des emplois dans la transformation des
légumes, la Picardie est le deuxième employeur le plus important après la Bretagne. La Picardie
possède le deuxième effectif salarié pour l’activité de travail du grain et d’amidonnerie derrière le
Nord - Pas-de-Calais.
Le taux de valeur ajoutée des IAA picardes de plus de 20 salariés est proche de la moyenne française.
La Picardie réalise une partie importante de son chiffre d’affaires dans des secteurs aux performances
moyennes en terme de valeur ajoutée comme le lait, la viande et la production légumière. Ces trois
secteurs réalisent plus de la moitié du chiffre d’affaires régional. En France et en Picardie, les activités
laitières et de transformation de viandes comptent parmi celles dont la part de valeur ajoutée dans le
chiffre d’affaires est la plus faible. En revanche, les taux de valeur ajoutée régionaux des activités de
travail des grains et sucrière surclassent le taux national déjà élevé. Alors que la première activité ne
réalise que 2,5 % du chiffre d’affaires picard, les sucreries en génèrent plus de 17 %.
• La sylviculture, un secteur d’avenir
Environ 2 500 entreprises travaillant le bois, y compris celles de la 2ème transformation, sont
installées et pourvoient 50 métiers différents (source : Nord-Picardie-Bois 2002) et utilisent en partie
les bois produits sur place dans une démarche de qualité devant progressivement privilégier l’écocertification
de leur produits et le développement d’une filière forêt bois régionale, voire
interrégionale.
Le marché de l’exploitation forestière et de la première transformation du bois picard est largement
tourné vers les régions limitrophes et à l’exportation, vers l’Italie (peuplier) et jusqu’en Extrême
Orient (chêne et hêtre).
202 entreprises d’exploitation forestière sont encore recensées en 2003. L’accroissement annuel du
matériel sur pied est de 2,2 millions de m3. En moyenne, 1,2 million de m3 de bois ont été exploités
en Picardie annuellement depuis 1993. Le niveau de mobilisation annuelle reste stable, mais
DRDR – V5 29/05/2012 9/282

eprésente donc environ 55 % du volume de l’accroissement annuel sur pied (non compris notamment
les bois récoltés et non commercialisés).
Le bois d’œuvre représente 50 %, le bois d’industrie 38 % et le bois de chauffage 12 % de la récolte
commercialisée. Par ailleurs globalement, les entreprises picardes récoltent aussi des bois dans les
régions voisines (par exemple en 2003, 198 000 m3 ont été récolté hors Picardie).
55 entreprises de première transformation, très souvent d’origine familiale, ont eu une activité de
sciage en 2003 en Picardie, parfois en exerçant aussi l’activité d’exploitation forestière. Elles sont très
présentes en milieu rural où elles favorisent un maintien de l’emploi sur place (avec des problèmes de
succession, recrutement, de capacité financière et logistique). Le volume produit annuellement depuis
1993, est de 169 000 m3 sciages environ avec une tendance à la baisse continue : 215 000 m3 de
sciages ont été produits en 1983, 207 000 en 1993, … 109 000 m3 de sciages en 2003…soit une chute
de 48 % sur 10 ans qui caractérise le marché à reconquérir localement par les scieurs en liaison avec
les industriels de la deuxième transformation du bois.
• Industries et services, une diversification croissante
L’industrie
La Picardie reste une région à dominante industrielle : en 2003, la région concentre 25,5 % des
effectifs salariés dans l’industrie (y compris IAA) contre 17,9 % en France métropolitaine (soit la
2ème place au plan national derrière la Franche-Comté). Ce sont les bassins d’emploi du Vimeu (45,7
%) et du Santerre-Oise (39,3 %) qui comptent le plus d’emplois industriels.
Les services
L’activité tertiaire concerne désormais 69 % de l’emploi total en Picardie en 2003 (contre 63,2 % en
2002). En marge de la croissante diminution des salariés dans l’industrie, le secteur tertiaire enregistre
une hausse de ses effectifs de + 1,8 % en 2005. Les activités immobilières et les services aux
entreprises connaissent une croissance importante avec respectivement 1,9 % et 1,2 % d’emplois en
plus. Les effectifs dans les secteurs du commerce et du transport sont également en légère
augmentation.
La proximité de l’Ile de France pénalise la région par une moindre présence des services aux
entreprises à haute valeur ajoutée. Néanmoins, le bassin d’emploi du Sud Oise comptabilise tout de
même un des plus forts taux d’emploi tertiaire de la région (71,8 %) avec le Laonnois (75,1 %) et
l’Amiénois (74,7 %) (Insee, 2003).
• Les infrastructures de transport
Le réseau de transport est dense : 6 autoroutes, 3 routes nationales modernisées, une densité de 76 km
pour 1000 km² de lignes ferroviaires (contre 59 en moyenne nationale), 13 aérodromes dont trois
ouverts au transport passager et au fret (Beauvais-Tillé), la ligne TGV Nord… Le tronçon Amiens /
Neufchâtel-en-Bray de l’A29 a été ouvert en janvier 2005. Le réseau de transport va encore se
compléter avec le projet de canal Seine-Nord, pour lequel l’ouverture vient de s’achever, l’autoroute
Amiens-Lille-Belgique, dont les études portent actuellement sur le choix d’un fuseau, et la LGV
Paris-Amiens-Calais, qui devrait faire l’objet d’un débat public en 2007.
La multiplication de ces infrastructures, orientées Nord-Sud dans leur majorité, entraîne un fort
cloisonnement de l’espace picard préjudiciable à la fonctionnalité des écosystèmes si la question des
connexions biologiques n’est pas pris suffisamment en compte. Cette question est particulièrement
aiguë dans le sud du département de l’Oise, à l’approche de la région parisienne.
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1.1.4 Gestion des terres et qualité de l’environnement6
a) L’eau
L’évolution climatique des dix dernières années montre une tendance vers des extrêmes de sécheresse
et de pluviosité qui incite à la prudence en matière de gestion quantitative de l’eau aussi bien du point
de vue du partage de la ressource entre les différents usages que de l’impact physique sur les sols
(érosion) ou la prévention contre les inondations.
La Picardie est hydrographiquement partagée entre deux bassins : celui de Seine-Normandie, qui
concerne principalement les bassins versants de l’Oise, de l’Aisne, de la Bresle, et leurs affluents, et
celui d’Artois-Picardie, qui concerne le bassin versant de la Somme, de l’Authie et leurs affluents.
Les bassins Oise-Aisne :
Ces bassins se caractérisent par la forte présence du secteur industriel et des rejets en conséquence,
notamment sur la Vesle, l’Aisne et l’Oise. Cela peut s’avérer problématique lorsque ces rejets ont lieu
en têtes de bassin où les possibilités de dilution par le débit naturel et les capacités d’auto-épuration du
milieu sont limitées. Cela se traduit notamment par une qualité physico-chimique de l’eau dégradée
par les matières organiques, les matières azotées et les micropolluants. Par ailleurs, la restructuration
du secteur industriel est à l’origine d’un certain nombre de sites pollués potentiellement dangereux
pour la ressource en eau (nappes de la craie et de l’Yprésien).
Concernant la pollution diffuse d’origine agricole, l’augmentation des nitrates corrélée à celle des
terres labourées et des cultures de printemps, laisse présager une atteinte par les phytosanitaires qui
pourrait s’avérer problématique pour la ressource souterraine en eau potable. Les élevages hors-sol
peuvent aussi conduire localement à une concentration accrue de la pollution. De plus, drainage et
remembrements ont un impact sur la dynamique de ruissellement, d’érosion et de lessivage des sols.
Enfin, les teneurs en phosphore des sols sont souvent élevés, ce qui est facteur majeur de risque
d’eutrophisation de l’eau. Par contre, leur faible teneur en matières organiques diminue la cohésion
des sols et renforce les risques d’érosion.
Les bassins Somme et Authie :
Ces bassins se caractérisent par une industrie à forts prélèvements et rejets, en particulier des
industries agro-alimentaires. On constate des pollutions des eaux superficielles par les rejets
industriels, notamment localisées sur Saint Quentin et la zone industrielle nord d’Amiens, qui sont
tout de même en diminution grâce à un effort de restructuration de l’assainissement industriel.
Concernant les pollutions diffuses d’origine agricole, on constate des pollutions par les nitrates et les
phytosanitaires et marginalement, des pollutions ponctuelles liées à la présence de bâtiments
d’élevage, qui posent des problèmes de qualité des eaux superficielles et souterraines. Les
prélèvements pour l’irrigation sont présents mais on observe historiquement peu de problèmes
quantitatifs. Le bassin connaît cependant depuis 2001 une baisse régulière du niveau de la nappe de la
craie, qui devient problématique pour l’irrigation agricole dans tout le centre de la Picardie et
ponctuellement pour quelques forages d’eau potable.
La quasi-totalité de la région (à l’exception du secteur Centre Ouest du département de la Somme) est
classée en zones vulnérables au titre de la Directive Nitrates. C’est pourquoi la lutte contre les nitrates
est une priorité pour la région : la Picardie est par exemple une des premières régions françaises
utilisatrices d’azote minérale sur blé tendre.
Sur le plan de la pollution par les produits phytosanitaires, les résultats du suivi de la qualité des eaux
sur les années 2001 à 2004, montrent à la fois une contamination généralisée des eaux superficielles et
une dégradation de la qualité des eaux souterraines. Plus précisément, sur cette même période, on
constate qu’un peu moins de la moitié des stations en eaux souterraines révèlent la présence de résidus
phytosanitaires, et que 20 % d’entre elles dépassent la norme réglementaire de 0,1 µg/l pour l’eau
6 Source : Pôle régional de l’Etat Environnement et Développement Durable, Document d’Orientation Stratégique, 2006.
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potable. Pour ce qui est des eaux superficielles, 100 % des points de mesures contrôlés sont
contaminés par les pesticides.
L’état des lieux réalisé dans le cadre de la mise en oeuvre de la Directive Cadre sur l’Eau fait
apparaître les pollutions par les nitrates et les produits phytosanitaires comme un des principaux
facteurs de risque de non atteinte du bon état, pour la quasi-totalité des masses d’eau souterraines de la
Région. En ce qui concerne les masses d’eau superficielles, environ un quart d’entre elles présente un
risque de non atteinte du bon état lié à la qualité chimique de l’eau (pesticides et autres produits de
synthèse, aussi bien d’origine agricole que non agricole). Cette situation est d’autant plus
préoccupante que certaines substances actives retrouvées fréquemment et en quantité parfois
importante (atrazine, simazine, diuron et isoproturon), font partie des substances « prioritaires
dangereuses » (figurant à l’annexe 10 de la Directive) ; les teneurs de ces substances dans les rejets
devant être réduites ou supprimées d’ici 2015. Des efforts importants seront donc à faire dans le cadre
des programmes de mesures DCE sur l’ensemble de la Région pour satisfaire aux objectifs de la
Directive.
L’ensemble de ces éléments devront être pris en compte dans les réflexions préalables à l’élaboration
des schémas directeurs d’aménagement et de gestion de l’eau (SDAGE) des deux bassins Artois-
Picardie et Seine-Normandie actuellement en cours de révision.
Ils pourront être déclinés localement dans des schémas d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE),
encore en nombre insuffisant sur la région. A l’heure actuelle, seuls trois SAGE sont aboutis ou en
cours de finalisation, avec un certain nombre de projets en émergence.
Sur les deux bassins, l’agriculture a un rôle important à jouer dans la régulation des inondations en
traitant la question sur l’ensemble des bassins versants (couverts végétaux, limitation de l’érosion,
maillage de haies, fossés, mares, petits aménagements hydrauliques…), toutes ces pratiques et
aménagements pouvant avoir des effets bénéfiques tant sur la qualité des eaux que sur les
ruissellements (protection des sols et ralentissement des flux).
b) Les paysages
La Picardie comporte une grande diversité de substrats géologiques de la base du Primaire aux
formations les plus récentes, générant tous types de sols. Bien qu’étant une région de plaine, la
Picardie comprend des reliefs escarpés dans les collines de l’Oise et de l’Aisne méridionales
notamment. Ces reliefs sont souvent liés aux nombreux cours d'eau, inégalement répartis sur le
territoire. Depuis des millénaires, l’homme a tiré partie de cette diversité tout en façonnant le
paysage :
- importance de l’activité agricole, liée à la fertilité des sols, avec prédominance des grandes cultures,
à l’exception des zones les plus humides ou au relief marqué ;
- taux de boisement peu important, avec une implantation préférentielle sur les terres moins fertiles ;
- exploitation des zones humides, notamment par extraction de matériaux.
De sa prospérité agricole ancienne, la Picardie a hérité d’un réseau dense de petites communes, à
habitat concentré. Cette ruralité se traduit par un taux d’artificialisation du territoire inférieur à la
moyenne nationale, mais dont la croissance peut, dans certains secteurs (littoral, amiénois …), être
élevée.
- Les forêts ne couvrent que 18% du territoire, mais sont regroupées pour l'essentiel dans l'Oise et
l'Aisne, à l’Est de la rivière Oise. Elles y forment un paysage particulier, véritable continuum boisé
avec à la fois des grands massifs forestiers publics, des bois privés plus à l'est et des buttes boisées au
sud-ouest. Ce grand corridor forestier est malheureusement de plus en plus morcelé par urbanisation,
infrastructures et autres activités humaines.
- De nombreux sites exceptionnels sont protégés au titre de la loi de 1930, pour leurs caractéristiques
géographiques et/ou culturelles, dont certains ensembles paysagers vastes : Marquenterre, forêt de
Chantilly, Vexin …
En parallèle, des démarches partenariales de gestion des paysages sont en cours, notamment sur les
sites les plus emblématiques : Opérations Grands Sites sur le littoral et PNR sur le sud de l’Oise.
Inversement, un grand nombre de sites présentant un intérêt paysager majeur ne sont ni protégés, ni
gérés dans le cadre d‘une démarche globale.
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- La contribution de l’agriculture aux paysages de Picardie est forte du fait de l’importance des
surfaces concernées, et la Picardie recèle une diversité très importante de paysages pour une région de
cette superficie. Le centre de la région est occupé par de vastes plateaux agricoles offrant des paysages
ouverts et relativement homogènes principalement occupés par les grandes cultures, et parsemés de
villages bosquets. A coté des paysages de grandes cultures, des petites régions agricoles au relief plus
marqué et orientées vers des productions spécifiques contribuent fortement à la diversité des paysages
: zones bocagères (Thiérache, Pays de Bray, Vimeu…) ou zones viticoles (vallée de la Marne).
c) Les milieux naturels et la biodiversité
- Les spécificités géomorphologiques de la Picardie expliquent la présence de milieux naturels très
diversifiés : plaines agricoles, massifs boisés, secteurs bocagers, vallées sèches et humides, massifs
dunaires, bas-champs …
Certains de ces milieux présentent une grande valeur patrimoniale. Au total, les milieux naturels
reconnus d’intérêt écologique couvrent une part non négligeable de la superficie régionale,
comparable à la moyenne nationale :
- 25 % du territoire est inventorié en ZNIEFF (validée en mai 2006), pour une moyenne
nationale de 24,5 % ;
- 8,7 % inventorié en ZICO, pour une moyenne nationale de 7,3 %.
Ces milieux remarquables sont inégalement répartis sur l’ensemble du territoire. Ils se concentrent en
effet au niveau des grands massifs forestiers, des zones bocagères, du Laonnois, des principales
vallées (Oise et Somme notamment), et bien sûr du littoral. Certains de ces milieux sont nationalement
voire internationalement reconnus notamment via des « labels » ou mesures de protection : zone
RAMSAR, réseau européen Natura 2000, Réserves Naturelles Nationales, réserves de chasse et de
faune sauvage (RCFS) …
Les mesures de protection, qu’elles soient réglementaires ou contractuelles, concernent des superficies
inférieures à la moyenne nationale : les Sites Natura 2000 (transmis à la commission et futurs sites)
représentent actuellement 4,7 % du territoire régional (11,8 % au niveau national). Mais, il convient de
noter que la surface concernée par l’ensemble des sites Natura 2000 a récemment doublé.
Aujourd’hui la directive Natura 2000 concerne 47 sites (37 directive habitats et 10 directive oiseaux).
Au 31 août, le DOCOB est opérationnel pour 13 sites, et en cours d'élaboration pour 18 autres sites.
Natura 2000-SIC représente 46 700 hectares et Natura 2000-ZPS 95 000 hectares.
- La biodiversité est en voie d’appauvrissement. Malgré les efforts conjugués des différents
partenaires, les pressions qui s’exercent sur ces milieux contribuent à leur dégradation voire à leur
disparition. Ainsi, une étude réalisée par le Conservatoire Botanique National de Bailleul sur les
plantes vasculaires de Picardie met en évidence une régression alarmante depuis la fin du XIXème
siècle : sur un total de 1820 espèces, 228 espèces ont disparues, soit une moyenne de deux par an. Les
causes de ces disparitions sont imputables à certaines activités humaines, qui détruisent, fragmentent
ou altèrent les habitats naturels. Parmi les principales on peut citer :
- l’artificialisation des sols par l’étalement urbain (notamment dans les principales aires urbaines et sur
le littoral) qui consomme des espaces « naturels » ;
- les nouvelles infrastructures de transport qui morcellent les écosystèmes ;
- les modifications de pratiques agricoles ou forestières qui peuvent affecter des espaces de grande
valeur écologique, soit en supprimant ces milieux (conversion des prairies en terres cultivables,
arasement des haies) soit en les modifiant (eutrophisation, pollution par les pesticides, augmentation
de la taille des parcelles …) … ou à l’inverse en les abandonnant : l’arrêt des activités traditionnelles
d’exploitation (déprise) de certains milieux peu productifs peut entraîner une perte de biodiversité
(pelouses, prairies humides ou paratourbeuses…).
d) Les sols et le sous-sol
L’érosion des sols
Le sol est une ressource naturelle non renouvelable à l’échelle de temps historique. L’une des causes
majeures de sa dégradation est l’érosion dont la prise en compte est essentielle car elle revêt un
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caractère d’irréversibilité. L’érosion provoque des dégâts aux terres agricoles mais aussi des
conséquences au-delà du sol lui-même : elle entraîne une dégradation de la qualité des eaux et le
déplacement de sédiments qu’il faut ensuite gérer. L’érosion a d’importantes conséquences humaines,
matérielles et environnementales : coulées de boues (pouvant présenter des risques pour la
population), pertes de terres (avec notamment la disparition des horizons fertiles), turbidité et
pollution des cours d’eau, difficultés culturales, colmatage des réseaux d’assainissements, diminution
des ressources en eau, etc…
L’ensemble de la région Picardie est concerné par le phénomène d’érosion des sols. La région est en
effet en grande partie couverte de sols limoneux de grande valeur agronomique mais très sensibles à
l’érosion dans les pentes. Les zones les plus fortement atteintes sont le Ponthieu-Vimeu et la région de
Laon-Soissons, mais c’est un problème global pour la région.
La pollution des eaux constitue également un problème concomitant particulièrement important tant
pour la consommation humaine que pour les milieux : l’érosion peut affecter la qualité de l’eau de
certaines rivières à cause des matières en suspension, des produits phytosanitaires et des nitrates
qu’elle entraîne. S’y s’ajoutent les effets des rejets directs de tels produits dans le sol. Dans certains
secteurs à faible recouvrement limoneux et au sous-sol fracturé – régions crayeuses ou calcaires
notamment, les nappes d’eau souterraine sont rendues vulnérables et peuvent être atteintes
rapidement par des infiltrations de substances polluantes. Dans les aquifères les plus fracturés, la
migration « latérale » des flux polluants peut rapidement contaminer des secteurs étendus. Des
captages AEP peuvent ainsi être touchés d’autant plus que, dans certains cas, les protections
réglementaires (périmètres éloignés…) s’avèrent peu efficaces. Une carte régionale de la vulnérabilité
« intrinsèque » des nappes de Picardie est en cours de réalisation.
La pollution des sols d’origine industrielle
La Picardie est également une région de tradition industrielle ancienne. Localement l’abandon de
certaines activités (métallurgie, textile…) a pu générer des pollutions plus ou moins importantes
susceptibles d’affecter la qualité des sols et des eaux souterraines et nuire à l’environnement et à la
santé des populations exposées. Tous les départements picards sont concernés par les pollutions
industrielles.
Les politiques mises en place visent à mieux gérer les problèmes de pollution de sols d’origine
industrielle par :
la prévention (par la mise en œuvre de la législation des installations classées ou du règlement
sanitaire départemental afin de garantir des modes d'exploitation n'affectant pas le sol)
le traitement des sites en fonction de leurs impacts et surtout des risques associés, et des usages
auxquels ils sont destinés (via la réalisation de diagnostic sols et d'études spécifiques sur les sites
industriels en activité permettant d'évaluer les niveaux de pollution et le risque associé et de
déterminer les mesures à mettre en œuvre)
le suivi des sites et sols pollués dans le temps afin de garantir la maîtrise effective du risque (par la
mise en place de réseaux de surveillance des eaux souterraines autour des installations classées, et
l'instauration de servitudes figeant l'usage des sites en vue d'éviter l'implantation ultérieure d'activités
sensibles)
la connaissance des sites pollués ou potentiellement pollués (informations disponibles dans la base de
données BASOL – à fin 2004, 29 sites concernaient l’Aisne, 55 l’Oise, 58 la Somme) et la réalisation
d’inventaires historiques sur les anciens sites industriels (informations qui seront prochainement
disponibles dans la base de données BASIAS, plus de 10 000 anciens sites industriels sont ainsi
identifiés pour la Picardie).
1.1.5 Economie rurale et qualité de vie7
Des territoires ruraux en mutation
L’espace rural devient multifonctionnel et les territoires ruraux multiples. La Picardie a conservé un
caractère rural avec un habitat très dispersé et une plus forte population vivant en milieu rural qu’en
7 Source : CESAER, Appui méthodologique à l’évaluation du développement des zones rurales, Diagnostic des espaces
ruraux – Picardie, 2005 et INSEE, Picardie : Diagnostic et Perspectives, 2006.
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moyenne en France. Néanmoins la périurbanisation et les mutations économiques ont engendré en
Picardie une plus grande diversité de son espace rural qu’il y a 30 ans.
En 1999, près de 40 % des Picards habitent une commune de moins de 2 000 habitants contre à peine
un quart des Français. Historiquement, cet aspect de la Picardie n'a pas été un frein à son
développement. L'industrie traditionnelle picarde s'est en effet développée selon un mode original
s'appuyant en particulier sur l'implantation de grands sites de production à la campagne. Cette
industrie, diffuse sur le territoire, a contribué au maintien de population en zone rurale : en 1999, sur
environ 392 000 emplois proposés en milieu rural, un peu plus d'un quart est industriel. La présence
d'un réseau particulièrement développé de villes moyennes et petites encourage un peuplement
fortement disséminé en Picardie. Ces villes, qui maillent étroitement le territoire, connaissent une
tertiarisation de l'emploi, mais aussi des mutations industrielles rapides qui pèsent sur la situation
socio-économique des espaces ruraux environnants. Elles assurent souvent à la population des
campagnes, un accès relativement proche aux services de la vie courante.
Patrimoine culturel
Les équipements culturels sont inégalement répartis sur le territoire régional. Si Amiens concentre la
majorité des organismes d'envergure et l'Oise dispose d'un réseau relativement important de lieux
structurants, l'Aisne souffre d'un manque d'équipements préoccupant. Dans cette région très rurale, les
initiatives des territoires en matière de développement culturel sont essentielles, en particulier pour
mutualiser les ressources existantes.
La région ne dispose que d'une seule scène nationale, la maison de la culture à Amiens, ville où une
majorité d'institutions d'envergure sont concentrées (Fonds régional d'art contemporain - FRAC,
Orchestre de Picardie, Comédie de Picardie, cirque Jules Verne, l’agence régionale du Patrimoine en
Picardie, Langue et Culture en Picardie...). Si on dispose d'un réseau relativement important de lieux
structurants dans l'Oise (Beauvais, Creil, Compiègne, Noyon), les carences sont préoccupantes dans
l'Aisne.
Malgré les vicissitudes de l'histoire, la Picardie dispose de l'un des plus riches patrimoines de France,
archéologique et monumental, étroitement lié à l'histoire de notre pays et de son territoire.
Avec plus de 1 500 édifices protégés, la région détient ainsi la plus forte densité de France en
monuments inscrits ou classés par habitant. Ce patrimoine comprend aussi bien de grands édifices (six
cathédrales dont trois propriétés de l'État – de grands domaines : Chantilly, Compiègne - des projets
muséaux majeurs : le Familistère de Guise, Blérancourt, Amiens, Beauvais) que de multiples édifices
religieux ruraux à la richesse incomparable, notamment dans l'Oise. La valorisation de ces richesses
est très inégalement développée, de même que les équipements culturels sont inégalement répartis.
Patrimoine naturel
La Picardie est d’abord riche de ses milieux humides intérieurs : tourbières (la vallée de la Somme est
une des plus grandes tourbière alcaline du nord de la France) et marais, étangs, vallées alluviales
(prairies inondables de la moyenne vallée de l’Oise), réseaux de mares notamment en zones
bocagères... Bien que relativement restreint, le littoral maritime offre la quasi-totalité des entités
morphologiques : falaises vives ou mortes, cordons de galets, plages de sable et massif dunaire,
polders, marais arrière-littoraux, prairies humides, avec de larges estuaires fonctionnant comme des
deltas, notamment les baies de Somme et d’Authie. Les bas plateaux intérieurs sont loin d’être
uniformes, malgré l’image, ressassée, des champs de betteraves : coupés de vallons secs dont les
flancs sont étagés en « rideaux » et de vallées humides encaissées et bordées par des larris (pelouses
sèches majoritairement boisés maintenant), fronts de côte où prospère le vignoble à Champagne sur
les bords de la Marne.
Tôt défrichée, la Picardie n’a gardé, pratiquement, que ses forêts royales ou princières, réserves de
chasse et de bois d’œuvre pour la marine. Mais, cultivées depuis toujours, elles sont ordonnées « à la
française » avec leurs allées cavalières et leurs laies rectilignes : Compiègne, Crécy, Retz, Halatte,
Laigle, autant de lieux de promenades. Dominée par la craie et les roches calcaires de l’ère tertiaire, la
Picardie recèle de la terre à brique, des grès et de belles pierres de taille. Elle offre aussi une grande
variété de profils géologiques et d’aptitudes agronomiques. Son sous-sol retient d’importantes nappes
phréatiques, notamment celle de la craie.
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Ce patrimoine naturel a besoin d’être entretenu et mis en valeur. Il a également besoin de notoriété
auprès d’un public informé, soucieux de culture et de détente lors de courts séjours, qu’il réside en
Picardie ou ailleurs. Le patrimoine naturel picard est riche mais il ne se prête pas à une exploitation
touristique intensive et concentrée comme sur certains littoraux ou domaines montagneux...
Bassins de vie
La vie quotidienne des ruraux 8 s’organise au sein de territoires de dimension plus ou moins grande
appelés bassins de vie, orchestrés par des bourgs ou des petites villes de moins de 30 000 habitants.
C’est dans chacun de ces bassins, à l’autonomie plus ou moins marquée que les Picards accèdent à
l’essentiel des commerces et des services, qu’une bonne partie des actifs travaillent et que les enfants
effectuent leur scolarité.
En Picardie, l’espace occupé par les 82 bassins de vie ruraux couvre 82 % de la surface régionale et
détient la moitié des emplois de la région. La Picardie figure parmi les régions où les bassins de vie
ruraux sont les plus peuplés avec une moyenne de 13 500 habitants en 1999. Peu étendus, ils sont
aussi plus denses, en moyenne 72 habitants au km 2 contre 49 habitants au niveau national. Les deux
bassins de vie les plus importants sont celui de Laon dans l’Aisne regroupant 94 communes et 60 700
habitants et celui d’Abbeville, composé de 67 communes et 55 000 habitants.
Entre 1990 et 1999, la population des bassins de vie ruraux a augmenté de 3,1%, ce qui est un peu
plus rapide que la population régionale (+2,8%) mais un peu moins qu’en moyenne pour les bassins
de vie ruraux français (+3,4%). Par rapport à la période 1982-1990, en Picardie comme en France, la
croissance de population de l’espace rural s’est un peu ralentie du fait de l’essoufflement de la
périurbanisation.
L’analyse des bassins de vie ruraux selon les services qu’ils sont susceptibles d’offrir, montre une
grande disparité entre les territoires. En Picardie, environ 30% seulement de ces bassins de vie
peuvent être considérés comme autonomes, avec une offre de services relativement complète et
diversifiée contre 40% en moyenne nationale. Le niveau moyen d’équipement est très souvent plus
élevé dans les bassins de vie structurés par un « pôle urbain » ou par un « pôle rural »6 que dans ceux
structurés autour de villes ou bourgs de moindre importance7 ainsi que dans les bassins de vie des
couronnes périurbaines8.
Les enjeux des territoires ruraux de Picardie
D’ores et déjà, le diagnostic régional effectuée au titre du PO Compétitivité (FEDER) et du volet
régional du PDRH identifie plusieurs enjeux propres aux territoires ruraux de Picardie :
- La nécessité de diversifier un tissu économique marqué souvent par le poids des vieilles industries
exposées de plein fouet à la mondialisation de l’économie. La tradition industrielle et agricole de la
région doit servir de base au développement d’activités innovantes liées aux savoir-faire
technologiques disponibles, à la valorisation des ressources végétales ou à de nouveaux produits ou
services spécialisés ;
- La valorisation de la richesse du patrimoine naturel et du patrimoine historique de la région, à
proximité des grandes aires urbaines de l’Ile-de-France, du Nord – Pas-de-Calais, du Benelux et de
l’Angleterre, qui est un atout potentiel indéniable à mieux exploiter ;
- Les déficits d’offres de services d’intérêt général à la population en milieu rural, notamment en
structures de soins de premier recours, en services de petite enfance, en commerces de proximité, en
transports collectifs. Ces déficits contribuent à faire perdurer la faible attractivité de la région et le
retard socio-éducatif de certains territoires picards. Il s’agit d’apporter à la population et aux
entreprises des services de type urbain en s’appuyant sur le maillage en bourgs et petites villes ;
- La proximité de très grandes agglomérations, notamment l’agglomération parisienne, qui peut être le
levier d’un développement organisé, au travers de l’accueil de nouvelles populations et de nouvelles
activités, résidentielles ou ouvertes sur des marchés plus lointains, dans un cadre rural maintenu.
- le maintien de l’élevage sur l’ensemble du territoire régional tant pour l’équilibre des exploitations et
de l’économie agricole que pour l’équilibre des territoires.
8 INSEE, Picardie : Diagnostic et Perspectives, 2006.
DRDR – V5 29/05/2012 16/282

1.1.6 Organisation des territoires
L’organisation territoriale de la Picardie repose sur une atomisation communale (2 292 communes soit
6,3% des communes françaises) dont 93% comptent moins de 2 000 habitants.
Pour remédier à cette atomisation, l’Etat et le Région Picardie ont conduit différentes politiques
incitant dans une premier temps aux regroupements intercommunaux : actuellement, la Picardie se
compose de 5 communautés d’agglomération et de 81 communautés de communes.
Dans un second temps, le territoire picard s’est organisé, à l’initiative de la Région, autour d’une
quarantaine de « territoires » puis, depuis 2002 autour de 15 aires de coopération inter-territoriale.
Enfin, depuis peu, la Picardie se structure progressivement en « pays », au sens de la loi Voynet
d’orientation sur l’aménagement et le développement du territoire. L’article 42 du CPER 2000/2006,
intitulé « La politique des pays et des coopérations inter-territoriales », soutient le renforcement des
solidarités territoriales en favorisant l'émergence de pays et de parcs naturels régionaux (PNR).
a) Les pays
Au 1er septembre 2006, la Picardie dénombre huit pays reconnus par arrêté préfectoral, quatre en
cours de constitution et quatre projets de pays à l’étude, plus un cinquième à caractère inter-régional.
À cette même date, la Picardie compte un PNR constitué, "Oise - Pays de France", dans le
département de l’Oise, et un PNR en cours de création, "Picardie maritime", dans le département de la
Somme. Ainsi, tout le territoire picard est organisé, soit au sens des pays, soit en inter-territoires du
Région Picardie. Les 8 pays reconnus au titre de la loi Voynet sont le Chaunois, le Clermontois-
Plateau Picard, le Compiègnois, le Grand Laonnois, le Saint-Quentinois, le Sud de l’Aisne, la
Thiérache et le Soissonnais.
Les 16 espaces organisés de Picardie portent chacun un projet d’aménagement et de développement
qui, pour les pays reconnus, prend la forme d’une charte d’aménagement et de développement
conduisant à la signature d’un contrat de pays avec l’Etat, la Région voire le Département.
Parallèlement, chaque pays reconnu a structuré son conseil de développement donnant à côté de son
instance décisionnelle composée d’élus, une instance consultative représentant la société civile.
b) Le Parc Naturel Régional (PNR) Oise-Pays-de-France
L’unique PNR picard a été créé le 15 janvier 2004 par décret du Premier ministre.
59 communes, dont Senlis, rassemblant 110 000 habitants, adhèrent à la charte de développement
durable du territoire du parc géré par une équipe permanente d’une trentaine de personnes dans le
cadre d’un syndicat mixte associant les principaux partenaires. Le territoire du PNR couvre une
surface de 60 000 hectares et englobe notamment le territoire des massifs forestiers de Chantilly,
Halatte et Ermenonville en grande partie dans le sud du département de l’Oise et en partie dans le
département du Val-d’Oise.
L’enjeu de ce PNR installé aux franges de l’agglomération parisienne et desservie notamment par le
RER D, est de préserver la ruralité et les patrimoines naturel et culturel des secteurs convoités par la
poursuite de l’urbanisation continue de la banlieue nord de Paris et de la plate-forme multimodale de
Roissy-Charles-de-Gaulle. La Charte du PNR Oise Pays de France engage celui-ci à veiller à la
fonctionnalité écologique du territoire en veillant à la préservation voire l’amélioration des corridors
biologiques.
c) LEADER +
Un seul territoire de projet a été retenu pour la mise en œuvre de LEADER + : le GAL du Noyonnais–
Ressontois. Doté d’une enveloppe de 1,9 M€, sa stratégie de développement est fondée sur le choix
d'une priorité accordée au développement de l’économie touristique et au développement culturel,
avec pour objectifs de structurer le territoire et de renforcer son attractivité, en ciblant ses
interventions à destination des jeunes publics.
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La finalité du programme LEADER + sur ce territoire est de développer une offre touristique et
culturelle pertinente à l'échelle d'un bassin de vie, dans un souci d'apprentissage de travail en commun.
Cette finalité se décline en deux enjeux stratégiques : engager une politique concertée de
développement touristique et développer l'offre culturelle sur le territoire.
Ces enjeux se traduisent en objectifs :
- Pour l'action touristique : soutenir et accompagner les opérateurs, développer la notoriété du
territoire, allonger les séjours ;
- Pour l'action culturelle : augmenter et qualifier l'offre, mutualiser, organiser et développer l'action
culturelle, l'organisation d'un soutien des acteurs locaux et d'une qualification des pratiques culturelles
amateurs.
Le Comité de programmation du GAL est composé de 18 membres. Opérationnel depuis 2002, le
Comité de programmation se réunit tous les trimestres et a une double fonction : valider les demandes
de subventions LEADER+ et piloter la mise en oeuvre de la politique culturelle et touristique. Les
projets portés par les associations reçoivent après l'avis du service instructeur celui d'un Comité
technique ou d'experts avant la présentation en Comité de coordination et de programmation. Ces
comités ont pour mission d'aider à la qualification des actions et à la mise en réseau des acteurs.
DRDR – V5 29/05/2012 18/282

1.1.7 Conclusions : objectifs de la programmation
AGRICULTURE ET AGRO-INDUSTRIES
Forces Faiblesses Objectifs à atteindre
Formation – diffusion
Haut niveau de formation initiale
notamment pour les nouveaux
installés
Haute technicité des agriculteurs
spécialisés
Outils de diffusion de la
connaissance disponibles et
opérationnels dans la région
Faible participation aux actions de
formation continue
Des agriculteurs dans les petites
exploitations peu qualifiés et peu
mobilisables
Peu d’actions innovantes
Mobilisation limitée à une certaine
« élite »
Accompagner l’adaptation de
l’agriculture et de la forêt face aux
enjeux socio-économiques et
environnementaux
Développer l’innovation et le
changement de pratiques
Développer les productions
respectueuses de l’environnement
et la production à usage non
alimentaire dans le cadre d’une
agriculture durable
PMBE
Taille des élevages au-dessus de la
moyenne nationale
Une production laitière de qualité,
bon niveau génétique et une bonne
technicité.
Des coûts alimentaires faibles
Fragilité financière de certaines
structures nécessité d’investir dans
la modernisation et en mise aux
normes
Des agriculteurs très individualistes,
pénibilité du travail et mauvaise
image
Consolider la place de l’élevage et
valoriser les zones herbagères
Moderniser les élevages pour les
pérenniser, rendre l’activité plus
attractive aux candidats à
l’installation et améliorer la
qualité de vie et de travail des
éleveurs en place
PVE
Agriculteurs conscients de la
nécessité de changements de
pratiques. Niveau technique élevé,
grands utilisateurs de services
Attente de mesures incitatives,
faible animation, niveau de pollution
élevé, forte utilisation des pesticides.
Erosion des sols liée à une sole
importante en cultures de printemps
et à la nature limoneuse des sols
Atteinte à la biodiversité
Investir pour limiter les pollutions
ponctuelles, l’emploi des
pesticides et lutter contre
l’érosion.
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SYLVICULTURE ET INDUSTRIES CONNEXES
Forces Faiblesses Objectifs à atteindre
Forêt - bois
Possibilité de doubler la cadence
de la mobilisation de la ressource.
Filière générant de l’emploi en
zone rurale
Mécanisation insuffisante
Faible attractivité du secteur et du
niveau de formation
Freins à la mobilisation et à la mise
en marché, parfois manque de
débouchés
Améliorer la compétitivité de la
filière bois et les conditions de
sécurité des travailleurs forestiers.
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ENVIRONNEMENT
Forces Faiblesses Objectifs à atteindre
MAE Natura 2000
Réseau Natura 2000 finalisé
Enjeux habitats espèces connus
Multiplicité et dispersion de « petits »
sites d’où la nécessité d’élargir la
zone de contractualisation
Intégrer le maintien de la
biodiversité dans les fonctions
attendues des exploitations
agricoles en site Natura 2000
MAE DCE
Zones avec risque de non atteinte
du bon état d’ici 2015 bien
identifiées.
Actions d’animation et
sensibilisation des agriculteurs
avec la création de dispositifs
reconnus nationalement.
Etat dégradé de la ressource en eau
: beaucoup de masses d’eau avec
risque de non atteinte du bon état en
2015 (DCE)
Nécessité d’une importante
animation pour mobiliser les
agriculteurs
Mettre en place des pratiques
culturales visant à améliorer l’état
des masses d’eau dans les zones
identifiées comme les plus
sensibles.
Modifier l’usage du sol dans les
zones les plus stratégiques
Améliorer la qualité de la
ressource destinée à la production
d’eau potable
MAE autres enjeux
Biodiversité hors Natura 2000 :
création du dispositif contractuel
Gestion de Territoire financé par la
Région Picardie, outil de
sensibilisation, de conseil, de
communication interne/externe et
surtout de mise en réseau des
partenaires
Présence d’une association
spécialisée dans la lutte contre
l’érosion dans un département.
Des études déjà réalisées,
sensibilité des élus et de la
profession
Agriculture biologique
Diversité des productions
Dynamisme des nouveaux
« convertis »
Uniformisation des paysages,
Disparition des prairies, des haies
liée au développement des grandes
cultures et à la disparition de
l’élevage
Forte sensibilité des sols à l’érosion,
sole importante en cultures de
printemps
Nombreuses communes touchées
par les coulées de boues ou des
inondations.
Agriculteurs peu nombreux et
dispersés, faibles volumes, peu de
produits transformés
Absence de filière longue
Manque de débouchés pour les
produits de longue conservation.
Difficulté d’approvisionnement local
de la grande distribution
Peu d’IAA dans ce secteur
Conserver des pelouses calcicoles
résiduelles
Maintenir un maillage de milieux
favorables à la biodiversité
Continuer le travail initié dans la
précédente programmation
Limiter les coulées de boues
Réduire la taille des ouvrages de
lutte contre les inondations
Sensibiliser les agriculteurs en
amont
Développer le volume, la diversité
de la production et la
transformation
Favoriser les réseaux de proximité
Structurer la collecte,
approvisionner les IAA et les GMS
locales
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DIVERSIFICATION DE L’ECONOMIE RURALE ET QUALITE DE LA VIE
Forces Faiblesses Objectifs à atteindre
Diversification économique
Image de terroir forte et positive,
région facilement accessible et
bien desservie.
Dynamique touristique récente en
voie d’émergence
Produits touristiques peu
développés, territoires ruraux
fragiles peu dynamiques.
Promouvoir la création de microentreprises,
l’insertion, le maintien
de l’emploi et des acteurs
agricoles par des activités
supplémentaires autres
qu’agricoles
Augmenter le revenu des
agriculteurs et des sylviculteurs
Renforcer et diversifier le tissu
économique local en lien avec le
tourisme
Développer le tourisme local et
rural dans le cadre d’une politique
de réseau
Qualité de vie en zone rurale
Richesses naturelles
Des écosystèmes préservés
Implication des acteurs agricoles
dans la vie politique locale
Développement durable peu pris en
compte et faible mobilisation des
propriétaires en vue de réaliser des
travaux
Manque de valorisation des
richesses naturelles
Insuffisance d’une d’approche
globale des activités économiques
en milieu rural et de la formation des
actifs agricoles à des activités non
agricoles
Mettre en valeur et préserver un
patrimoine local naturel de grande
qualité
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Organisation territoriale et approche LEADER
Forces Faiblesses Objectifs à atteindre
Axe 4 Leader
Certains territoires ruraux
disposent de fortes particularités
patrimoniales, naturelles,
industrielles.
Présence de démarches de
développement territorial
ascendantes, partenariales,
intégrées.
Des porteurs de projet peu
nombreux, notamment dans le privé
Manque d’ingénierie de
développement sur les territoires
Renforcer l’organisation territoriale
par la valorisation des potentiels
locaux
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1.2 Les politiques d’intervention des pouvoirs publics
1.2.1 L’économie agricole picarde à l’épreuve de la Politique Agricole Commune
La première mission confiée à l’agriculture a été d’assurer l’autosuffisance alimentaire des
populations en Europe. La Politique Agricole Commune mise en place dans les années 60 a largement
rempli cet objectif puisqu’en à peine vingt ans, la balance commerciale des produits agricoles et
agroalimentaires est devenue largement excédentaire faisant ainsi de l’UE, un intervenant majeur et
incontournable sur le marché mondial et de la Picardie, une grande région agricole. La libéralisation
des marchés décidée par l’Organisation Mondiale du Commerce et la réforme de la PAC vont
favoriser les importations et limiter les exportations européennes qui devront se faire aux cours
mondiaux et sans aide. La production de biens alimentaires doit, néanmoins, rester l’objectif principal
de l’agriculture européenne pour satisfaire les besoins de sa population, être présente sur les marchés
internationaux pour les produits les plus compétitifs et en tant que facteur stratégique des relations
internationales.
Par ailleurs, l’élevage continue de jouer un rôle important pour l’installation des jeunes agriculteurs et
donc dans la transmission et le maintien de nombreuses exploitations sur l’ensemble du territoire
régional.
Pour compenser cette perte de débouchés, l’agriculture picarde doit s’orienter vers la recherche de
nouveaux produits alimentaires à forte valeur ajoutée et vers des débouchés non alimentaires. Depuis
environ 25 ans, la Picardie a développé également des compétences dans le domaine des valorisations
non alimentaires. Cet aspect prendra de l’ampleur dans le cadre de la montée en puissance du pôle de
compétitivité à vocation mondiale « Industries et Agro-Ressources » développé en partenariat avec la
région Champagne-Ardenne et labellisé en juillet 2005. Ses perspectives sont de faire de la région un
des leaders mondiaux dans le développement des débouchés non alimentaires, par la valorisation de la
plante entière selon le principe de la bioraffinerie, dans les domaines de la chimie ( lubrifiants, tensioactifs,
cosmétique, produits intermédiaires…), de l’énergie ( éthanol, diester …) et des matériaux (
fibres, biopolymères, matériaux de construction, emballages…). Ces projets permettront de remplacer
des produits d’origine fossile par des produits renouvelables issus de la biomasse contribuant ainsi à la
protection de l’environnement, à l’aménagement du territoire et à la création d’emplois.
Le secteur agricole pourra ainsi valoriser les potentialités agro-climatiques de la région grâce au bon
niveau de formation et de technicité de ses acteurs et à l’organisation de ses filières, en étroite liaison
avec les secteurs de la recherche, de la formation et de l’industrie.
Par ailleurs, les agriculteurs doivent développer des activités de services rémunérés, par exemple
celles liées au tourisme comme cela a commencé sur la façade maritime.
1.2.2 Enjeux de l’agriculture picarde dans le PASER – Plan d’Action Stratégique de
l’Etat en Région
Un des enjeux de l’agriculture moderne est de répondre aux attentes de la société.
Ces attentes portent sur plusieurs domaines :
- la production de produits de qualité offrant toutes les garanties (traçabilité, application du
principe de précaution, …) ;
- la production de produits véhiculant un certain nombre de valeurs (bien être des animaux,
terroir, équitabilité, culture, …) ;
- la protection et reconquête de la qualité de l’environnement : Préservation des ressources
naturelles (sol, énergies fossiles, ressources minières,…), qualité de l’eau, de l’air, maintien
de la biodiversité, conservation des paysages, « absence » de bruits,… ;
- le maintien d’un tissu économique et social dans les zones rurales éloignées mais aussi en
milieu périurbain.
L’agriculture doit passer de la gestion « en bon père de famille » figurant dans les baux ruraux, altérée
par la recherche d’une plus grande productivité, à une agriculture durable.
Les agriculteurs de Picardie prennent des initiatives :
DRDR – V5 29/05/2012 24/282

- Sur le plan de la qualité, nous pouvons citer la traçabilité des produits, les signes officiels de qualité
(AOC Maroilles, AOC Prés-salés de la baie de Somme ), et toutes les autres démarches de qualité
(Saveurs de Picardie, projet de Label rouge haricot de Soissons, projet de Label rouge viande
charolais-salers…)…
- Sur le plan environnemental, les actions ont été de trois ordres : mise en œuvre de réglementations
nouvelles (ex : Mise en œuvre des directives européennes et respect des bonnes conditions agricoles et
environnementales), contractualisation d’actions (ex : mesures agro-environnementales, le contrat
territorial d’exploitation suivi par le contrat d’agriculture durable, Gestion de territoires®, Mise aux
normes des bâtiments d’élevage, …) et démarches volontaires (Ferti-Mieux, Irrimieux, jachère faune
sauvage, charte des bonnes pratiques…). La qualification Agriculture Raisonnée a été anticipée en
Picardie sous le nom de Quali’Terre®. Et une est plus globale : l’Agriculture Biologique. La
conditionnalité des aides communautaires va dorénavant renforcer la prise en compte de
l’environnement.
Néanmoins, les agriculteurs doivent aller plus loin pour répondre à ces attentes, offrir de la
transparence et de la lisibilité aux consommateurs et ainsi un service supplémentaire par rapport aux
produits importés. Par une réponse appropriée, l’agriculture peut espérer conserver une part de
marché, justifier et obtenir une contrepartie financière pour rémunérer les aménités positives, les
surcoûts et les manques à gagner. Les agriculteurs peuvent également améliorer leur image auprès des
citoyens et des décideurs dont les racines agricoles et rurales sont de plus en plus lointaines.
Ainsi, le PASER (2005-2007) s’articule, pour l’agriculture, autour de 4 axes prioritaires :
- la diversification des productions par l’introduction d’activités tertiaires (vente directe,
tourisme, hébergement),
- la promotion des filières qualités (signes officiels de qualité, agriculture biologique)
- le respect de l’environnement (Quali’terre®, Agriculture Biologique et la qualification
Agriculture Raisonnée),
- le maintien de la production laitière et betteravière afin de conserver les outils industriels de
transformation.
1.2.3 Le contrat de projets Etat-Region 2007-2013
En accord avec les orientations du PASER, le mandat de négociation du préfet de région pour le
prochain contrat de projets prévoit, sur seize grands projets proposés à la contractualisation
- un sous-grand projet concernant l’accompagnement des démarches de compétitivité pour la
filière agro-ressource ;
- un grand projet concernant le soutien à la diversité de l’agriculture picarde
- un grand projet biodiversité – réseau d’espaces naturels ;
- un grand projet cohésion régionale et attractivité des territoires.
Le sous- grand projet « Filière agro-ressources » porte l’ambition du pôle de compétitivité Industries
et Agro-ressources et de ses acteurs de parvenir à une valorisation complète de la plante, notamment
en mettant l’accent sur les usages non alimentaires de la matière végétale. Au titre de la mobilisation
de la ressource agricole, le Plan Végétal Environnement fait partie de la contractualisation.
A côté de ceci, si les caractéristiques structurelles et agro-climatiques de la région la prédisposent à la
valorisation des grandes cultures, la diversité de l’agriculture picarde doit pouvoir être maintenue. Il
est apparu important de pérenniser l’élevage, outil essentiel de l’agriculture durable, mais aussi les
cultures légumières, la filière bois et l’installation en agriculture.
1.2.4 Le Schéma régional de développement économique et la politique agricole de la
Région Picardie9
Le schéma régional de développement économique (SRDE) a été adopté par la Région Picardie de
Picardie le 2 juin 2006. Ce document stratégique, évolutif et partagé, vise à orienter, coordonner et
impulser dans un contexte de démocratie économique.
9 Sources : Conseil Régional de Picardie, Schéma Régional de Développement Economique, 2 juin 2006 et
Conseil Régional de Picardie, Délibération cadre relative aux orientations de la politique agricole régionale, 28 octobre 2005
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Le SRDE repose sur les convictions fortes que la base industrielle et agricole picarde et le tissu
important de TPE – PME sont les points d’appui de la nouvelle économie picarde. La région Picardie,
avec ses capacités de transferts technologiques et ses caractéristiques agricoles et industrielles, aspire
à devenir « un laboratoire d'entreprises propres », et faire de ce qui relève des « contraintes
environnementales » pour l’entreprise aujourd’hui, un avantage concurrentiel demain.
La politique de la Région en matière agricole (hors IAA et pêche) est plus précisément définie à
travers la délibération cadre relative aux orientations de la politique agricole régionale du 28 octobre
2005. L’objectif de la Région Picardie est de mettre en place des politiques agricoles, axées sur le
développement durable, permettant :
o de lutter contre la désertification du territoire rural par l’amélioration de l’emploi et la qualité
de vie à la campagne,
o de limiter l’impact de l’agriculture sur les ressources naturelles, de répondre aux
préoccupations des citoyens et des consommateurs,
o d’éviter la concurrence déloyale envers les pays en voie de développement,
o de maintenir un maximum d’actifs, c’est-à-dire un maximum d’exploitations.
L’intervention régionale peut être résumée autour de 4 enjeux principaux :
- L’installation de nouveaux porteurs de projets en agriculture en créant une dynamique en
faveur de l’installation notamment autour de l’accès au foncier ;
- Le soutien aux systèmes polyculture-élevage, socle de l’agriculture durable car efficace, sobre
et riche de synergie entre les animaux, le sol et les plantes ;
- Le maintien et la création de valeur ajoutée (qualité des produits).
- La préservation des ressources naturelles et du maintien de la qualité de vie et de la santé.
DRDR – V5 29/05/2012 26/282

2 Stratégie régionale pour la mise en œuvre du FEADER
2.1 Principales priorités d’action pour les axes 1, 2 et 3
- Amélioration de la compétitivité des exploitations agricoles et sylvicoles par des actions de
restructuration et de modernisation
- Soutien des mesures agroenvironnementales
- Priorité à l’emploi et au développement économique
- Renforcement de la formation et de l’information des acteurs du développement rural
L’équilibre financier est globalement respecté avec 24 % de l’enveloppe régionale pour l’axe 3.
La répartition de l’enveloppe de 44.5 M euros de FEADER à l’intérieur de chaque axe s’établit ainsi :
2.1.1 Axe 1 : Trois priorités pour assurer la compétitivité des secteurs agricole et forestier
Trois domaines d’action ont été ciblés au regard du diagnostic, des principaux enseignements tirés des
programmations précédentes et des priorités communautaires, nationales et régionales. Sur le montant
de 10.39 M euros attribués à cet axe 9.29 M euros soit 89% sont réservés à la restructuration et à la
modernisation des exploitations agricoles (PMBE et PVE) et sylvicoles.
2.1.2 La formation et la diffusion de l’information
Cette mesure participe à l’adaptation des exploitants au nouveau contexte de productions, aux
exigences et aux besoins du marché mais aussi aux nouvelles attentes de la société au titre de la
multifonctionnalité de l’agriculture. La formation est l’une des orientations communautaires en faveur
du développement rural. C’est aussi un des éléments de la stratégie de Lisbonne visant à développer
l’économie la plus compétitive.
2.1.3 La modernisation des exploitations agricoles
Restructurer et développer le capital physique en favorisant la modernisation des exploitations tant
dans le domaine des bâtiments que des équipements est essentiel pour l’agriculture de la région
Picardie. Ces actions permettront de maintenir et d’améliorer le haut niveau de compétitivité du
secteur agricole et d’assurer un revenu agricole acceptable pour les exploitants. L’amélioration des
conditions de travail permettra également de renforcer l’attractivité du métier.
2.1.4 La mécanisation en forêt
Elle permettra de développer la mobilisation des bois tout en assurant la compétitivité de la filière et la
rentabilité des exploitations forestières.
Le choix de l’intervention du FEADER sur trois priorités permet de répondre à la nécessité de
concentrer les interventions sur quelques mesures afin de renforcer leur efficience et d’assurer la
lisibilité des fonds européens.
2.1.5 Axe 2 : Une priorité : l’amélioration de l’environnement
Plus de 47% du montant de 15.14 M euros de cet axe sont consacrés aux mesures
agroenvironnementales dans le cadre la directive cadre sur l’eau. A côté de cet enjeu la biodiversité est
l’autre grande priorité au titre des objectifs de conservation et de bonne gestion des sites du réseau
Natura 2000.
Les mesures agro environnementales
Le diagnostic souligne l’impact de l’activité agricole sur l’environnement et plus particulièrement sur
l’eau. L’adaptation de l’agriculture au contexte de production nécessite la prise en compte de mesures
agro environnementales adaptées aux territoires et aux enjeux. Le respect des directives
communautaires vient renforcer la priorité donnée à cette mesure.
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2.1.6 Axe 3 : L’attractivité des territoires ruraux
Quant à l’axe 3 le choix a été fait de privilégier la création d’emplois et d’activités économiques dans
les espaces ruraux en mettant l’accent sur le développement de l’économie touristique intégrée, autant
que possible, dans des démarches de territoire. C’est dans le cadre des mesures de cet axe que la ligne
de partage du FEADER avec les fonds structurels apparaît essentielle.
2.1.6.1 La promotion des activités touristiques et la création d’activités nouvelles pour
valoriser les ressources locales et maintenir la population rurale
Compte tenu du potentiel touristique régional, du taux d’emploi touristique régional inférieur à la
moyenne nationale et de l’impact cette thématique sur l'emploi (direct ou induit) de ses retombées en
terme d'attractivité du territoire et de qualité de vie, la mesure ‘tourisme’ a été retenue comme
prioritaire.
De même la création d’activités économiques nouvelles par les ménages agricoles devrait aussi
permettre la création de conditions favorables au maintien et à l’accueil de la population en secteur
rural, c’est pourquoi la mesure 311 ‘diversification’ a été retenue.
2.1.6.2 L’acquisition de compétences et animation pour la mise en œuvre de stratégies de
développement local
Il s’agit de favoriser l’émergence de dynamiques territoriales en vue d’une meilleure valorisation du
potentiel régional en lien avec l’emploi en milieu rural et le développement du bois-énergie. Cela
passe par exemple par la mise en œuvre des chartes forestières.
2.1.6.3 La conservation et mise en valeur du patrimoine naturel rural : conservation et
bonne gestion des sites Natura 2000
Cette action concerne la restauration et la mise en valeur le patrimoine naturel sur des territoires
limités aux zones Natura 2000. C’est l’animation des DOCOB ou les aides à l’investissement sur les
sites naturels.
2.2 Déclinaison des objectifs en mesures et dispositifs
2.2.1 Assurer le renouvellement des générations
a) Constat
En 2005, la Picardie compte 14 500 exploitations agricoles.
Une exploitation sur trois a disparu depuis 1988 et une sur deux depuis 1970.
Le taux de renouvellement des exploitants entre 2000 et 2005 a été de 65 %.
Ce phénomène va s’accentuer avec le départ en retraite des générations importantes nées juste après la
seconde guerre mondiale. 44 % des chefs d’exploitations ont plus de 50 ans et seulement 26 % ont
moins de 40 ans. Le renouvellement des générations passera obligatoirement par l’installation de
jeunes non issus du milieu agricole et le soutien des enfants d’agriculteurs disposant d’une
exploitation ne permettant pas leur installation dans des conditions économiques satisfaisantes.
Cette situation est peu différente de celle constatée au niveau national.
Cependant, quelques spécificités majeures sont à souligner :
- La formation initiale supérieure à la moyenne nationale ;
- Les avantages et les inconvénients d’une péri urbanité grandissante ;
- Les difficultés pour les jeunes hors cadre familial pour accéder au foncier ;
- Le coût élevé du foncier tant pour l’acquisition que pour la location.
La politique en faveur de l'installation des jeunes agriculteurs est une priorité nationale ancienne qui
s'est inscrite, dès la réforme des fonds structurels de 1988, dans le cadre communautaire. Elle repose
pour beaucoup sur des acteurs présents au niveau régional et départemental, opérateurs économiques,
syndicaux, professionnels et administratifs.
Cette politique doit être poursuivie tout au long de cette programmation.
Mais seulement, 57 % des jeunes de moins de 40 ans installés entre 2000 et 2005 a bénéficie des aides
de l’Etat et de l’Union Européenne.
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Il apparaît donc utile de prévoir un nouveau programme régionale pour l’installation et le
développement des initiatives locales pour compléter le socle national.
b) Enjeux et objectifs
Les enjeux peuvent être résumés comme suit :
- Le renouvellement des générations ;
- Le maintien d’une population dans les zones rurales ;
- Le maintien d’une agriculture diversifiée favorable à une économie dynamique.
Les aides à l’installation ont pour objet de faciliter l’installation de jeunes agriculteurs bien préparés
dans des conditions économiques satisfaisantes sur la base d’un plan de développement de leur
exploitation élaboré sur 5 ans.
c) Priorités d’action
Le renouvellement des générations est une priorité nationale aussi les aides à l’installation sont
inscrites dans le socle nationale du PDRH.
2.2.2 Contribuer à l’amélioration de la qualité de l’eau à la réussite de la filière agroressources
dans le cadre d’une valorisation compétitive et durable des cultures
végétales
a) Constat
La filière agro-ressources en cours de développement doit aboutir à fédérer les énergies des différentes
parties prenantes autour de la valorisation complète de la plante. Nous nous situons ainsi dans la
continuité du concept développé par le pôle de compétitivité « Industries et Agro-Ressources ». La
filière agro-ressources, de l’amont vers l’aval, rassemble des compétences et des acteurs très
diversifiés : conception des semences, itinéraires techniques, exploitations agricoles, mobilisation de
la ressource agricole, stockage et conditionnement, extraction des molécules d’intérêt, valorisation par
procédés chimiques ou physiques, fabrication de produits finis. Elle irrigue de nombreux marchés, les
marchés traditionnels de la grande culture, mais aussi des marchés émergents : bio-molécules, biomatériaux,
bio-énergie (bio-carburants) sans oublier les ingrédients alimentaires.
L’animation de toute la filière, depuis la production de la matière première végétale jusqu’au produit
fini, fera intervenir les agriculteurs, les organismes professionnels associés à l’agriculture, les centres
de recherche et de transfert de technologie, tels le Centre de valorisation des glucides et la plate-forme
Agro-transfert Ressources et Territoires, le pôle de compétitivité, les industriels…
Pour autant, le développement de cette filière et la mobilisation de la matière première ne doivent pas
aboutir à une altération des ressources naturelles et des milieux, et notamment l’eau. Le PDRH doit
répondre à cet impératif de développement durable.
b) Enjeux et objectifs
Les enjeux peuvent être résumés comme suit :
- le respect de l’environnement
- l’image de la Picardie, leader en matière de valorisation des agro-ressources
- la sécurisation des industriels qui vont valoriser ces plantes (meilleure valorisation de
l’appareil industriel et utilisation des savoir-faire)
- un contexte favorable :
o - sensibilisation du monde agricole qui a déjà mis en œuvre des démarches
novatrices (Qualiterre®, management environnemental)
o - forte demande de la société.
La totalité des producteurs de Picardie devront posséder, à terme, les équipements phytosanitaires et
fertilisants (outils intellectuels et matériels) leur permettant de répondre aux enjeux :
- eau
DRDR – V5 29/05/2012 29/282

- biodiversité
- érosion des sols
c) Priorités d’action
Le Plan Végétal Environnement (PVE) est un des éléments de la réponse et permet de concilier le
respect de l’environnement et le maintien de la compétitivité des exploitations agricoles. Compte tenu
de la répartition des zones d’action prioritaires sur le territoire, du nombre de captages d’alimentation
en eau potable, de la nature des sols et des sous-sols de la Picardie, la plupart des exploitations
picardes devra réaliser des investissements spécifiques permettant de mieux répondre aux exigences
environnementales. Par ailleurs, elles seront concernées par le développement des productions
agricoles pour un usage non alimentaire qui, compte tenu des objectifs visés, ne peuvent qu’intégrer
une forte prise en compte de l’environnement. Pour toutes ces raisons, la zone d’intervention sera
l’ensemble de la Picardie. Toutefois, les exploitations dont le siège est situé dans le périmètre
rapproché d’un point de captage ou est proche d’un cours d’eau et les exploitations qui signeront un
contrat MAE seront prioritaires en cas d’insuffisance de crédits.
De son côté, la Région pourrait intervenir en définissant, le moment venu, son propre périmètre de
participation, conformément aux priorités de la politique agricole régionale telles que, sans exclusive :
- l’utilisation de systèmes plus économes en eau en privilégiant le soutien aux projets
préservant quantitativement et qualitativement la ressource et respectant les autres
utilisateurs,
- l’utilisation de certains matériels de substitution à l’emploi des produits phytosanitaires
(bineuse, herse étrille…).
- …
D’une manière générale, les collectivités territoriales et les agences de l’eau pourront intervenir dans
ce dispositif :
- pour augmenter le taux d’aide fixé par l’Etat dans la limite des taux plafonds
communautaires ;
- pour prendre le relais de l’Etat quand les fonds d’Etat ou du FEADER sont épuisés ;
- pour des investissements spécifiques (ex haies, …) ou des agriculteurs qui mettent en œuvre
des méthodes de production plus respectueuse de l’environnement (ex : agriculture
biologique …)
2.2.3 Maintenir des élevages compétitifs
a) Constat
En Picardie, les principales formes d’élevage concernées sont les bovins pour le lait, les bovins pour la
viande ou encore l’élevage ovin. En 2005, une étude de l’Institut de l’élevage 10 financée par la Région
Picardie, en partenariat avec l’Etat et les acteurs régionaux de l’élevage herbivore (chambres
d’agricultures, contrôle laitier, organisations de producteurs…), a permis la réalisation d’un
diagnostic partagé qui sert de base à l’élaboration du programme d’actions régionales autour
notamment du renforcement de la place de l’herbe et de l’autonomie des exploitations de polyculture
élevage, de la demande et l’offre de main d’œuvre, et la qualité de vie des éleveurs.
On notera également les points suivants :
Les productions animales représentent 25 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mais génèrent le tiers
des industries de transformation à l’aval et de nombreux emplois (5600 exploitations ont des bovins).
Les industries liées aux productions animales emploient 5 000 salariés. De plus, près de 60 % des
installations en agriculture interviennent dans le domaine de l’élevage.
b) Enjeux et objectifs
En dépit du poids des grandes cultures, l’élevage est un enjeu particulièrement important pour les
territoires ruraux. Il concerne en Picardie une exploitation sur deux. Il doit être soutenu, car il permet
l’occupation des zones les plus fragiles et préserve l’emploi en milieu rural. L’élevage permet de
10 Institut de l’Elevage, Etude prospective sur l’élevage bovin et ovin de Picardie, collection résultats, 2006.
DRDR – V5 29/05/2012 30/282

maintenir des surfaces en herbe, ce qui est favorable pour l’environnement. Il utilise également des
céréales et des coproduits des cultures industrielles. Dans les plaines de terres labourables, en
association avec les cultures, l’élevage permet souvent d’en valoriser les sous-produits et a un intérêt
économique certain.
L’étude menée en 2005-2006 par l’Institut de l’Elevage a montré que, si l’on ne met pas en place une
politique dynamique, l’élevage risque de décroître au cours des prochaines années en raison de
facteurs liés à la démographie, aux droits à produire mais surtout à la concurrence des grandes cultures
moins contraignantes en terme de qualité de la vie.
Cette orientation volontariste s’appuie aussi sur une forte opportunité économique de valoriser sur
place les productions végétales et les coproduits de l’industrie agroalimentaire et non-alimentaire en
aliments du bétail, alors que les marchés de consommation sont proches et que les densités d’élevage
offrent des possibilités de développement au regard des exigences environnementales, ces capacités de
concentration permettant d’améliorer la compétitivité de l’aval.
Les objectifs recherchés visent à :
Maintenir la compétitivité des élevages
Revaloriser la place de l’herbe dans l’alimentation animale et viser l’autonomie alimentaire des
élevages
Simplifier le travail de l’éleveur et l’aider sur la thématique de la qualité de vie
Faciliter la reprise des exploitations : une exploitation modernisée trouve plus facilement un repreneur
qui maintient les productions animales.
c) Priorités d’action
Le Plan de Modernisation des Bâtiments d’Elevage (PMBE) est l’outil de prédilection pour réaliser
ces objectifs. Compte tenu des menaces qui pèsent sur l’élevage en Picardie et de l’intérêt à y
conserver les productions animales, ce plan concernera toute la Picardie sans priorité.
Soucieuse de préserver l’élevage et de conforter toutes les exploitations en place, la Région Picardie a
de plus décidé de poursuivre son soutien spécifique, tant par la mise en œuvre régionale du
programme national de modernisation des bâtiments d’élevage que dans le cadre d’un programme
régional complémentaire du programme national.
D’une manière générale, les collectivités territoriales pourront intervenir :
- pour augmenter le taux d’aide fixé par l’Etat dans la limite des taux plafonds communautaires pour
des publics particuliers (construction en bois, éleveurs privilégiant l’herbe, éleveurs installés depuis
moins de dix ans, éleveurs ovins, …) ;
- pour prendre le relais de l’Etat quand les fonds d’Etat ou du FEADER sont épuisés ;
- pour des investissements spécifiques (ex : stockage d’effluents hors zone vulnérable, …) ou des
investissements compris entre 2 000 et 15 000 €.
2.2.4 Développer un tissu d’industries agroalimentaires performantes
Même sans mobiliser du FEADER, cet objectif est à souligner.
a) Constat
L’état des lieux a mis en lumière l’importance de la filière agroalimentaire picarde, qui est diversifiée
et emploie près de 15 000 salariés. Pour conserver leur compétitivité, les entreprises doivent continuer
à investir, en innovant et en se modernisant pour s’adapter aux exigences des consommateurs, dans
une perspective de développement durable.
Afin de permettre cette adaptation, la Région a fait part de son souhait de continuer à soutenir les
entreprises qui investissent et se développent, afin de garder un tissu fort d’entreprises agroalimentaires,
qui devront également se tourner vers de nouveaux produits, dont des produits non
alimentaires.
DRDR – V5 29/05/2012 31/282

Le Pôle de Compétitivité Industries et Agro-ressources est l’occasion de mettre en avant le savoirfaire
régional et de permettre à l’agriculture et l’agro-alimentaire de répondre aux nouveaux défis qui
se présentent.
b) Enjeux et objectifs
Les enjeux du soutien aux IAA portent sur :
le maintien de l’emploi industriel
la valorisation des productions agricoles.
Les IAA, pour rester compétitives, doivent poursuivre leurs investissements :
- en recherche-développement
- en prestations immatérielles
- en équipements de production
c) Priorités d’action
Le soutien intégré des IAA permet d’aider les entreprises jusqu’à 750 salariés et 200 M€ de chiffres
d’affaires.
L’Etat consacrera des financements aux entreprises non éligibles au FEADER dans le cadre de la
restructuration des filières. L’intervention régionale interviendra donc uniquement sur financement
des collectivités.
2.2.5 Conforter la filière forêt-bois et la moderniser
a) Constat
18 % de la surface de la Picardie est couverte de forêts qui remplissent une triple fonction :
économique, environnementale et sociale. Cette importante ressource forestière est largement sousexploitée.
Cette filière est source de maintien et de création d’emploi en milieu rural.
b) Enjeux et objectifs
La mécanisation en forêt est un des éléments essentiels de la mobilisation de la ressource forestière,
qui reste insuffisante (on l’estime à environ 55 % de l’accroissement). La mécanisation permet
d’augmenter la compétitivité des entreprises, ainsi que les conditions de travail et de générer des
activités en aval (bois énergie, transformation du bois…).
L’adaptation de la sylviculture par la poursuite des investissements productifs en forêt est la condition
indispensable pour répondre aux enjeux suivants:
- la création locale d'emploi afin de développer une économie forestière structurée pouvant
offrir une contribution concrète au développement rural,
- l'amélioration de la qualité de la ressource en bois,
- l'adaptation de la sylviculture au changement climatique par des techniques propres à offrir
une réponse adéquate dans ce nouveau contexte.
- le développement de la desserte forestière pour permettre de “sortir“ le bois et améliorer
l'approvisionnement de la filière aval.
Dès lors, les objectifs recherchés sont les suivants :
- - améliorer la compétitivité des entreprises de la filière bois,
- - mobiliser la ressource forestière par des techniques respectueuses de l’environnement,
- - améliorer la desserte forestière par massif,
- - améliorer les conditions de travail,
- - améliorer la forêt en soutenant les investissements dans des peuplements en difficultés,
- - améliorer la qualité et la stabilité des peuplements,
- - améliorer la valeur économique, écologique et sociale des forêts à objectif principal de
production.
DRDR – V5 29/05/2012 32/282

- -améliorer la desserte interne des massifs forestiers et l’intervention ponctuelle sur l’accès
aux massifs dans une perspective de mobilisation immédiate d’une ressource actuellement
non accessible.
c) Priorités d’action
Dans le volet régional du PDRH, la mécanisation en forêt sera soutenue.
Grâce aux mesures du socle national, les forêts de la région Picardie pourront bénéficier d’une
amélioration de ses peuplements, de travaux de reboisement et de l’amélioration de ses dessertes.
2.2.6 Préserver l’état des ressources naturelles, les espaces naturels et la biodiversité par
une agriculture durable
a) Constat
La préservation des ressources naturelles est devenu un enjeu majeur des politiques agricoles en lien
étroit avec les politiques environnementales.
Comme l’a montré l’état des lieux, l’enjeu environnemental majeur en Picardie est celui de l’eau : la
région est dotée de nombreuses rivières de première catégorie et de bassins d’alimentation de captage
à protéger.
Cependant deux autres enjeux importants doivent trouver une réponse dans la mise en œuvre des
MAE : la biodiversité et la lutte contre l’érosion des sols.
Enfin, la Picardie qui n’est pas le berceau de races menacées mais qui est dans la continuité de
berceaux de races concernées (Races bovines : Flamande et Bleue du Nord, races équines :
Boulonnais et Trait du Nord, race ovine : Boulonnaise, …) doit contribuer à la conservation de ces
races à faibles effectifs.
La réponse à ces enjeux relève des mesures agro-environnementales (MAE). Mais elle s’appuie
également sur d’autres leviers.
Le soutien à l’élevage et à l’augmentation des surfaces en herbe permettent d’atteindre les différents
objectifs suivants : protection de la ressource en eau, réduction de l’effet de serre par la moindre
utilisation d’engrais, limitation de l’érosion des sols, augmentation de la biodiversité, restauration et
maintien des paysages…
L’agriculture biologique est une expression lisible d’une relation entre environnement, aménagement
du territoire, emploi et économie. L’agriculture biologique a des impacts positifs sur l’environnement
qui ne sont plus à démontrer. Elle répond à l’ensemble des enjeux identifiés par l’Union Européenne
et repris dans le Plan Stratégique National.
La Région Picardie souhaite également, en complément, pouvoir accompagner les systèmes agroforestiers.
Ces systèmes présentent, en plus d’être productifs, des avantages environnementaux
(augmentation de la biodiversité, amélioration de la structure des sols,…). Ils s’inscrivent donc dans le
cadre d’un développement durable de l’agriculture.
DRDR – V5 29/05/2012 33/282

) Enjeux et objectifs
L’enjeu essentiel est de promouvoir les pratiques permettant de préserver et d’améliorer l’état des
ressources pour une agriculture durable.
Quatre objectifs sont visés :
- Atteindre les objectifs de conservation et de bonne gestion des sites du réseau Natura 2000,
établis par les directives Habitats (92/43/CEE) et Oiseaux (97/49/CEE) : pour les surfaces
agricoles des sites Natura 2000, les MAE permettront de mettre en œuvre les mesures de
bonne gestion définies dans le document d’objectifs de chaque site ;
- Atteindre les objectifs de bon état des masses d’eau établis par la directive cadre sur l’eau
(2000/60/CE) par des MAE dans les bassins d’alimentation des captages et des MAE dans
les bassins versants prioritaires au titre de la pollution des eaux superficielles par les
produits phytosanitaires ;
- L’enjeu subsidiaire, lutte concertée contre l’érosion des sols est également retenu en
troisième priorité. Dans le cadre du programme, des MAE pertinentes seront mises en
œuvre sur un certain nombre de parcelles dans le cadre de l’aménagement des bassins
versants. Ceci sera complété par de petits aménagements sous maîtrise d’ouvrage publique
(fossés, diguettes …) sur le programme opérationnel « compétitivité » (FEDER) ;
- Maintenir les effectifs d’animaux de races françaises menacées de disparition.
Complémentairement, faire que l’agriculture gère les corridors biologiques et les zones tampons entre
les sites naturels remarquables et permettre la réalisation d’investissements considérés non productifs
tels que des mares, haies …
c) Priorités d’action
Quatre groupes de mesures seront mobilisées en Picardie :
Deux à titre principal :
- Développer et organiser la filière « agriculture biologique ».
- Mettre en place des MAE répondant aux enjeux environnementaux prioritaires dans la
région (eau, biodiversité, érosion), tout en confortant les démarches déjà bien engagées
telles que « Gestion de Territoire », portée par la Région ;
Deux complémentaires pour répondre à des besoins ponctuels
- Aider à la réalisation d’investissements non productifs en agriculture (ex : mares, ...) et en
forêt (contrats Natura 2000) ;
- Soutenir les races menacées par une prime forfaitaire aux animaux reproducteurs
appartenant à une race française concernée (bovine, ovine, caprine ou porcine).
Plus subsidiairement, la prime à l’herbe agroenvironnementale (PHAE) figurant dans le socle national
sera mise en œuvre en Picardie pour des exploitations herbagères bien spécifiques.
d) Définition des zones d’action prioritaires
Pour l’agriculture biologique, les mesures ne seront pas zonées en Picardie, afin de ne pas limiter la
conversion vers ce mode de production encore insuffisant.
La protection des races menacées et la PHAE seront mis en œuvre sur l’ensemble de la région.
Pour les MAE territorialisées, le zonage et les priorités sont les suivantes pour l’Etat :
DRDR – V5 29/05/2012 34/282

Enjeu Biodiversité:
Priorité 1 : Les zones Natura 2000 (carte 1) ;
Priorité 2 : Les pelouses calcicoles menacées de disparition (carte 2) .
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Enjeu Eau (carte 3) :
Priorité 1 : les aires d’alimentation des captages prioritaires pour l’intervention des Agences de l’eau
quand elles sont cartographiées ; le périmètre rapproché du captage dans les autres cas ;
Priorité 2 : les bassins versants prioritaires au titre des risques de contamination superficielle proposés
par le groupe régional contre les pollutions par les produits phytosanitaires.
Enjeu Sol (carte 4) :
Les bassins versants où des études ont été conduites ou sont en cours pour déterminer les
aménagements nécessaires et les MAE d’accompagnement pour lutter contre l’érosion des sols. Cet
enjeu sera retenu en dernière priorité.
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Les cartes ont été élaborées à l’aide du système d’information géographique MAPINFO. Un format au
1/25 000 est disponible. Toutefois, compte tenu de la précision de certaines données, le zonage a été
élargi aux limites communales. La carte (n°5) reprenant les zones prioritaires pour ces trois enjeux
donne le zonage d’action prioritaire résultant pour la Picardie pour les financements FEADER et Etat.
Ce zonage représente environ 900 000 ha, soit 70 % de la SAU de la Picardie.
Au cours de la programmation, les MAE seront ciblées selon l’ordre de priorité ci-dessus et sur des
territoires plus restreints. Selon les enjeux, les mesures et les partenaires financiers, des pré requis
seront nécessaires pour la contractualisation des MAE, comme l’engagement du partenaire en charge
de l’enjeu dans la zone, les moyens d’animation et d’assistance technique mobilisés, la dynamique de
souscription attendue, la réalisation d’un diagnostic de territoire ou d’une étude, voire la réalisation
d’un diagnostic d’exploitation.
Dans le cadre du programme, l’Etat et les Agences de l’Eau interviendront en fonction de ce zonage et
du cadrage national sur les MAE.
La Région estime, pour sa part, que dans une logique de conservation de la fonctionnalité écologique
durable des espaces désignés au titre de Natura 2000 et des aires de captage prioritaire, il est
nécessaire de conduire des actions au-delà des périmètres désignés, permettant ainsi de s’occuper des
continuités écologiques et de la protection globale de la ressource en eau. Il s’agirait notamment de
privilégier, au travers du dispositif régional « Gestion de Territoire » les opérations collectives sur les
territoires disposant d’un environnement fragilisé ou nécessitant la protection de grandes entités
naturelles ou de sites naturels plus restreints gérés essentiellement par l’agriculture : les prairies
inondables de la vallée de l’Oise, les bocages de Thiérache et du Pays de Bray, la plaine maritime
Picarde, les pelouses calcicoles…
Par ailleurs, la Région souhaite, poursuivre son effort de soutien à des MAE spécifiques
complémentaires répondant aux enjeux de biodiversité et d’eau.
D’une manière générale, la Région, et le cas échéant, les collectivités territoriales pourront intervenir,
en complément de l’Etat, dans les dispositifs MAE sans co-financement FEADER de plusieurs
manières :
Dans les zones d’action prioritaires en complément de financement ;
Dans les zones d’action prioritaires, sur des parcelles de moindre enjeu non retenues par les autres
financeurs avec leurs propres MAE ;
La coordination, la complémentarité, le respect des règles communautaires et surtout la nonconcurrence
des MAE seront assurées, dans la cadre d’une approche globale, par :
La construction des MAE à l’aide des engagements unitaires retenus par l’Etat ;
Un comité de pilotage unique dans les zones d’action prioritaires ;
Un instructeur unique : la DDT-DDTM;
Un organisme de contrôle unique : l’ASP.
2.2.7 Diversifier l’économie rurale
La réponse aux enjeux de développement des territoires ruraux identifiés dans l’état des lieux est
nécessairement plurielle et dépasse le cadre du PDRH.
Dans la lignée des stratégies de Lisbonne et de Göteborg, le PO Compétitivité (FEDER) soutiendra les
pôles d'innovation technologique en milieu rural et les projets intégrés de valorisation et gestion des
bio-ressources. Dans une perspective de qualité de vie en milieu rural et de développement des
services à la population, il appuiera également les points publics d'accueil et de téléservices liés aux
grands services publics, la couverture des zones blanches haut débit fixe ou mobile et, plus
généralement, les projets innovants d'accès aux services d'intérêt général en milieu rural.
Les grandes collectivités picardes se sont manifestées en faveur d’un fort appui aux territoires ruraux.
Les priorités de la Région Picardie figurent dans le schéma régional de développement économique
approuvé le 2 juin 2006 par la Région Picardie et dans la politique régionale de développement
DRDR – V5 29/05/2012 37/282

territorial approuvée le 16 décembre 2005. Les Départements ont manifesté leur intention de
poursuivre leurs interventions en faveur du monde rural.
2.2.7.1 Diversification au travers de la valorisation des potentiels touristiques dans une
approche intégrée de développement territorial
Au vu des priorités du plan stratégique national de développement rural et des enjeux du
développement rural de la Picardie, une grande priorité relève de l’axe 3 : la valorisation du potentiel
touristique dans une approche intégrée de développement territorial.
a) Constat
La Picardie jouit d’un potentiel touristique rural de belle qualité : hétérogénéité des paysages (plat
pays, bocage,…), patrimoine historique et architectural de belle facture, savoirs-faire, diversité de ses
activités agricoles et d’élevage.
Une organisation par filière, partagée par les collectivités régionale et départementales et par les pays
(ou territoires) est désormais effective. Le programme Objectif 2 2000-2006 a d’ailleurs fortement
contribué à la mise en place de ce cadre. Quatre filières touristiques régionales ont ainsi été
organisées, dont trois concernent le secteur rural :
- Parcs et jardins
- Tourisme de mémoire, tourisme culturel
- Activités pleine nature (une réflexion stratégique, partenariale Etat - Région est en cours et
doit prochainement aboutir à l’élaboration d’un schéma régional des sports de nature en
Picardie)
Acteurs majeurs en matière touristique, la Région et les trois Départements se positionnent très
clairement en faveur du développement des initiatives touristiques. Ces quatre collectivités proposent,
depuis plusieurs années, un ensemble de dispositifs destinés à accompagner les projets visant à
fidéliser et accroître la clientèle touristique. S’agissant plus particulièrement de la Région, les
entreprises peuvent bénéficier, entre autres, de conseils et d’expertises à travers le Fonds Régional
d’Aide au Conseil (FRAC), d’aides au développement des entreprises avec le Contrat Régional de
Développement (CRD) ou d’aides à la création d’emplois dans les très petites entreprises.
b) Enjeux et objectifs
La recherche constante d’amélioration de la qualité au profit des touristes, mais aussi des habitants, est
un enjeu majeur pour faire de la Picardie une destination privilégiée de courts et moyens séjours.
La structuration du développement d’une Picardie touristique rurale est d’ores et déjà amorcée. Le
territoire régional « en devenir » pourra s’organiser autour :
- de mises en réseau entre activités sportives, touristiques, culturelles, d’accueil, de
restauration (développement des produits du terroir) et de production ;
- de l’accompagnement des projets structurants tels le schéma régional des vélo-routes et
voies vertes, le projet de Canal Seine-Nord, les itinéraires ou boucles équestres,
l’organisation des chemins de randonnées pédestres
- la mise en valeur et la promotion des atouts touristique des territoires.
Au plan territorial, dans tout pays au potentiel touristique reconnu, il s’agira de mobiliser l’ensemble
des acteurs du tourisme pour construire une dynamique de développement territorial à partir des
objectifs fixés dans la charte d’aménagement et de développement.
Par une approche collective mobilisant les acteurs du tourisme et en tenant compte de la structuration
mentionnée plus haut, des actions de développement touristiques seront définies et engagées. Elles
viseront à valoriser les potentialités touristiques reposant sur des espaces naturels ou sur du
patrimoine. Ensuite, lors des mises en oeuvre, les porteurs de projets feront l’objet d’une
sensibilisation particulière aux exigences en termes d’environnement, d’architecture, d’accessibilité
pour les différentes clientèles (tourisme social, personnes à mobilité réduite…), de formation des
salariés et d’hébergement des saisonniers.
DRDR – V5 29/05/2012 38/282

Cette approche intégrée de développement touristique territorial est en lien avec l’action de
diversification de l’agriculture mise en place par la Région Picardie, pour laquelle il n’est pas
demandé de cofinancement européen.
c) Priorités d’action
L’activité touristique pourra être mieux organisée par :
- des mises en réseau entre activités sportives, culturelles, d’accueil, de restauration et de
productions :
- l’accompagnement des projets structurants,
- la promotion de l’économie touristique des territoires.
- les projets d’investissement liés à l’activité touristiques :véloroutes et voies vertes, chemins
de randonnées pédestres, itinéraires ou boucles équestres…
des actions immatérielles ayant pour objectif de :
- renforcer la professionnalisation de l’accueil,
- créer des métiers en lien avec les activités de nature et le tourisme de découverte
respectueux d’un environnement protégé,
- encourager les interconnexions entre produits touristiques et valorisation des produits du
terroir.
- privilégier la relation directe entre le monde rural et le monde urbain.
Il s’agit d’accompagner financièrement les porteurs de projet pour les investissements matériels ou
immatériels liés à l’accueil des visiteurs, la qualité des séjours, la fidélisation d’un potentiel de
clientèle proche de la Picardie. Pourraient être concernés les projets de petits investissements matériels
visant à offrir des hébergements de qualité (de petite capacité, agri-tourisme,..), des lieux de détente,
des relais vélos, équestres …, les infrastructures d’accès aux espaces naturels, ou infrastructures
permettant la commercialisation de services touristiques liés au tourisme rural (centres d’information,
signalisation de sites touristiques, sites Internet etc).
Les mesures mobilisées pour atteindre ce volet de la stratégie régionale seront la mesure 311
(Diversification vers des activités non agricoles pour les acteurs du tourisme répondant à la définition
du ménages agricoles) et la mesure 313 (promotion des activités touristiques pour les autres acteurs
du tourisme).
2.2.7.2 Création d’activités nouvelles pour valoriser les ressources locales et maintenir la
population rurale
a) Constat
L’organisation territoriale de la Picardie repose sur une atomisation des communes majoritairement de
petite taille (93 % des communes ont moins de 2 000 habitants). De plus, les campagnes les plus
éloignées des centres urbains accueillent près des deux tiers des Picards (à titre de comparaison, ce
type d’espace n’abrite qu’un tiers de la population au niveau national).
L’agriculture occupe une place importante dans l’identité économique de la région Picardie avec un
nombre d’actifs agricoles supérieur à la moyenne nationale.
Le dynamisme des territoires agricoles et ruraux est donc fortement lié à l’agriculture et au
développement de nouvelles activités dans ce secteur.
b) Enjeux et objectifs
La stricte production de biens agricoles ne suffira plus à faire vivre un nombre suffisant d’agriculteurs.
L’enjeu est d’ouvrir l’agriculture sur de nouveaux secteurs d’activité à forte valeur ajoutée afin de
relever les défis nécessaire pour permettre à l’agriculture picarde de devenir multifonctionnelle et de
jouer un rôle essentiel à la valorisation du territoire.
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La création d’activités économiques nouvelles par les ménages agricoles devra également permettre
de créer les conditions favorables au maintien et à l’accueil de la population en secteur rural, par
l’apport de nouveaux services à la population et aux entreprises installées sur ces territoires.
c) Priorités d’action
Il s’agit d’accompagner financièrement les porteurs de projet pour les investissements matériels ou
immatériels liés à la création d’une activité de diversification non dédiée à la production ou à la
transformation de produits agricoles (point de vente, accueil dans le domaine social ou pédagogique),
la création de logements étudiants, la création d’activité lié à des services rendus aux collectivités ou
aux privés, la création et l’aménagement d’équipement ou d ‘infrastructures de loisirs (centre
équestres hors élevage).
La mesure mobilisée pour atteindre ce volet de la stratégie régionale sera la mesure 311
(Diversification vers des activités non agricoles pour les acteurs du tourisme répondant à la définition
du ménages agricole).
2.2.8 Faire du patrimoine naturel un levier du développement durable
a) Constat
La Picardie est riche de son patrimoine naturel, présenté dans l’état des lieux. Cette richesse
écologique est aussi un potentiel de développement durable, le développement durable étant entendu
sous ses trois dimensions environnementale, sociale et économique.
Même si la surface concernée est inférieure en proportion à la moyenne nationale, les sites Natura
2000, au titre des directives « Oiseaux » et « Habitat », ont doublé de superficie en deux ans en
Picardie, pour approcher 5% du territoire régional. Cet effort a permis de combler les lacunes
identifiées, en Picardie comme ailleurs en France au titre du réseau communautaire Natura 2000.
b) Enjeux et objectifs
Il convient désormais de poursuivre activement le travail engagé sur la désignation des sites et sur la
réalisation des documents d’objectifs (DOCOB) par une pérennisation de la démarche au travers de la
gestion des sites.
En privilégiant la recherche collective d'une gestion équilibrée et durable des territoires concernés, la
démarche Natura 2000 affirme la possibilité de concilier protection de la nature et préoccupations
socio-économiques, et fait le pari de l'implication de tous dans cette démarche de développement local
durable.
Cette priorité donnée à la concertation locale et à la voie contractuelle, qui s'appuie sur l'engagement
volontaire des différents acteurs, vise à faire partager au plus grand nombre la prise de conscience de
nos responsabilités vis-à-vis de la préservation des milieux. Mais c'est aussi un gage d'efficacité de la
démarche, permettant, à égalité avec les préoccupations écologiques, la prise en compte de critères
économiques, sociaux, culturels, ainsi que des particularités locales qui caractérisent les sites.
La démarche Natura 2000 est une occasion donnée aux acteurs locaux de réfléchir ensemble à l'avenir
de leur patrimoine naturel et de leur cadre de vie. C'est également une formidable opportunité de
développement local. Les sites sont en effet appelés à jouer un rôle majeur en tant qu'outils de
valorisation touristique du patrimoine naturel et paysager, d'aménagement du territoire et de
promotion d'une utilisation durable de l'espace.
Les acteurs locaux, notamment les communes ou communautés de communes, identifiant et
choisissant eux-mêmes les règles d'encadrement et de soutien des activités humaines pour la gestion
de ces espaces à grande richesse patrimoniale, peuvent trouver là des opportunités de valorisation à
bénéfices multiples, en matière économique, touristique, éducative, agricole… Natura 2000, au-delà
de la préservation de la biodiversité, s'affirme ainsi comme un outil privilégié pour valoriser les
territoires et les savoir-faire locaux.
DRDR – V5 29/05/2012 40/282

L’entretien de ces sites, même s’il nécessite un encadrement particulier en application des DOCOB,
peut également être le support d’activités d’insertion par l’emploi.
c) Priorités d’action
Le PDRH soutiendra la mise en œuvre des démarches de conservation durable du patrimoine naturel
au travers de l’entretien et de la mise en valeur des sites Natura 2000. La gestion des parcelles se
trouvant en milieu agricole ou forestier relèvera de l’axe 2 du PDRH et plus particulièrement des
mesures agro-environnementales. La gestion des parcelles non agricoles et non forestières, les plus
nombreuses, relèvera de la mesure 323.
Plus précisément, la mesure 323 servira à financer :
- les contrats de gestion hors agriculture et hors forêt ;
- l’animation sur tous les sites Natura 2000, qu’ils soient agricoles, forestiers ou non.
L’élaboration des DOCOB (en milieu agricole, forestier ou autre) sera soutenue par ailleurs par le
FEDER dans le cadre du PO compétitivité.
2.2.9 Accompagner la mise en œuvre du programme par la formation et information des
personnes actives dans les secteurs agricole, alimentaire et forestier
a) Enjeux et objectifs
La professionnalisation des acteurs du développement rural et des responsables et salariés des
entreprises agricoles, alimentaires et forestières est une condition indispensable à la réussite des
actions menées.
Les objectifs de la région à ce titre peuvent se décliner ainsi :
la promotion d’unités de production agricole modernisées et transmissibles
la préservation de l’état des ressources naturelles par une agriculture durable
l’adaptation de la production agricole et agroalimentaire à l’évolution de la demande et le
développement de la capacité d’innovation et d’adaptation dans la chaîne agroalimentaire
le développement de démarches de développement rural intégrées
l’amélioration de la compétitivité de la filière bois et la promotion de la forêt comme instrument
d’aménagement durable du territoire.
b) Priorités d’action
La mesure 111 sera mise en œuvre en faveur des agriculteurs, avec deux types d’actions :
la formation, au sens strict, qui porte sur l’amélioration ou l’acquisition, dans le cadre de la formation
professionnelle continue, des connaissances et des compétences professionnelles essentielles. Il peut
s’agir d’une formation collective, d’un parcours individualisé après positionnement, y compris dans le
cadre d’une formation ouverte et à distance.
la diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques novatrices. Cette diffusion de
connaissances et de pratiques pourra prendre la forme d’actions d’information, d’actions de
démonstration, d’actions de formation- développement, y compris, le cas échéant, d’actions de
création d’outils et de contenus pédagogiques et (ou) de références auxquelles participeront des actifs
de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la sylviculture.
La mesure 331 «Formation et information des acteurs économiques » portera sur les domaines
prioritaires pour la région au titre de l’axe 3, à savoir la professionnalisation des acteurs du tourisme et
des responsables ou futurs responsables des micro-entreprises en milieu rural.
Cette mesure serait ouverte en préparation ou en accompagnement des mesures 312 et 313 ou
éventuellement 323, si une démarche de développement local est en jeu.
Enfin, la mesure 341 « Acquisition de compétences et animation pour l’élaboration et la mise en
œuvre des stratégies locales de développement » doit permettre :
DRDR – V5 29/05/2012 41/282

L’appui aux acteurs du tourisme ou de l’économie rurale en général qui souhaitent définir et mettre en
œuvre une stratégie locale intégrée, en préparation ou en appui aux mesures 312 et 313 ou
éventuellement 323,
La préparation des candidatures de territoires organisés qui souhaiteraient créer un GAL et mener des
actions au cours de la période de programmation 2007-2013
L’élaboration de projets portant sur la gestion des territoires ruraux, notamment les chartes forestières.
DRDR – V5 29/05/2012 42/282

Axe
1
En résumé :
Objectifs stratégiques PSN
Développer la capacité d'innovation
et d'adaptation des actifs de la
chaîne agro-alimentaire
Adapter la production agricole et
agro-alimentaire, en intégrant les
dimensions innovation et qualité
Promouvoir des unités de
production agricole modernisées et
transmissibles
Objectifs opérationnels
Favoriser l’innovation et
l’adaptation des exploitants
aux nouveaux contextes
Promouvoir la qualité
Le volet régional Picardie-
Mesures du volet régional
Mesure 111 :
- formation professionnelle dans le domaine agricole et agroalimentaire.
Mesure 132 et 133
-promouvoir la participation à une démarche qualité
Mesure 131 : identification ovin-caprin
Soutenir les industries agro Mesure 123 :
alimentaires - Renforcer la compétitivité des IAA
Assurer la relève des Mesure 112
générations -Installation des jeunes agriculteurs
Mesures 121
-modernisation des bâtiments d’élevage
-modernisation du secteur végétal
Moderniser les exploitations
-Projets innovants des JA
- maîtrise de l’énergie et énergie renouvelable
-autres dispositifs
cstratégie nationale de développement rural - PSN
2
3
4
Améliorer la compétitivité de la
filière bois
Préserver l'état des ressources
naturelles par une agriculture
durable
Promouvoir la forêt comme
instrument d'aménagement durable
de l'espace
Maintenir et développer les activités
économiques et favoriser l'emploi
Gérer et valoriser le patrimoine
rural
Favoriser l'organisation des acteurs
autour de projets de territoires
intégrés et partagés
Valoriser le potentiel de
développement local
Améliorer la gouvernance locale
Mobiliser et valoriser la
ressource
Protéger la biodiversité
remarquable à travers le
réseau Natura 2000
Mesure 111 :
formation professionnelle dans le domaine sylvicole et forestier
Mesure 122 :
- amélioration des peuplements existants
- travaux de reboisement d’anciens taillis, taillis sous futaie ou de
qualité médiocre, travaux de conversion de taillis ou taillis sous
futaie en futaie
Mesure 123 B
-Mécanisation des entreprises forestières
Mesure 125
Soutien à la desserte forestière
Mesure 214 I 1
-Mesure agro environnementale (Natura 2000)
Mesure 227 :
- Investissements non productifs en forêt dans le cadre des contrats
Natura 2000
Mesure 214 I 2
Concourir aux objectifs de la
directive cadre sur l’eau -Mesure agro environnementale (Directive cadre sur l’eau)
Améliorer les pratiques Mesure 214 D : agri-bio conversion, fermée en 2011
agricoles en vue d’un effet Mesure 214 E : agri-bio maintien, fermée en 2010
global sur la préservation de Mesure 214 I 3 : autres enjeux (érosion, biodiversité)
la biodiversité et de l’état des Mesure 216 : investissements non productifs
ressources en eau Mesure 222 : agroforesterie
Pérenniser la production et Mesure 226 A fermée en 2010
prévenir les risques naturels -reconstitution des peuplements forestiers – plan chablis
Diversifier les activités des
exploitations au-delà du rôle
de production
Mesure 311 : création d’activités nouvelles par les agriculteurs)
Maintenir et développer les Mesure 313 : création et amélioration des hébergements
activités touristiques touristiques
Développer les infrastructures Mesure 321 : services de base pour l’économie et la population
pour l’Internet à haut débit rurale
Préserver et valoriser le Mesure 323 : Conservation et mise en œuvre du patrimoine
patrimoine naturel naturelle via Natura 2000
Animer les territoires
Mesure 341 A et B : stratégies locale de développement en forêt et
Elaborer les projets de
hors forêt
territoire
Former les acteurs du
territoire
LEADER
LEADER
Mesure 331 : formation et information
DRDR – V5 29/05/2012 43/282

2.3 Orientations indicatives pour LEADER :
L’approche LEADER vise principalement à mettre en œuvre les mesures du développement rural dans
le cadre de stratégies intégrées bâties par les acteurs locaux. La démarche ascendante consistant à
confier à des partenaires locaux le choix d’un ensemble cohérent de mesures adaptées aux enjeux
identifiés sur leur territoire doit leur permettre de tirer parti de leur potentiel de développement
endogène, tout en faisant le lien avec les objectifs généraux du développement rural. Chaque stratégie
devra être bâtie autour d’une priorité bien ciblée.
L’approche LEADER vise également à améliorer la gouvernance locale. Une cohérence maximale
sera recherchée entre les territoires organisés existants dans l’hexagone et les GAL retenus au titre de
l’approche LEADER.
En complément, l’approche LEADER permet d’encourager l’innovation en veillant à ce qu’elle puisse
être valorisée pour bénéficier à l’ensemble du développement rural.
Les GAL de l’hexagone seront sélectionnés au niveau régional par appel à projet. Les appels à projets
régionaux sont rédigés sur la base d’un cadre national élaboré en collaboration par le MAP et la
DIACT.
Un comité de sélection régional, co-présidé par le Préfet de région et le Président du Conseil régional
a été chargé de sélectionner les GAL. La constitution de ce comité de sélection régional LEADER a
été faite en accord avec le comité régional de suivi du FEADER.
a) Constat
L’état des lieux a mis en lumière l’enjeu d’une organisation forte du développement des territoires de
Picardie, afin de faire face aux mutations fortes qui affectent le tissu socio-économique de la région.
Au titre de la génération antérieure de fonds structurels européens, un seul territoire de projet a été
retenu pour la mise en œuvre de LEADER +, le GAL du Noyonnais–Ressontois. Doté d’une
enveloppe de 1,9 M€, sa stratégie de développement est fondée sur le choix d'une priorité accordée au
développement de l’économie touristique et au développement culturel, avec pour objectifs de
structurer le territoire et de renforcer son attractivité, en ciblant ses interventions à destination des
jeunes publics.
b) Enjeux et objectifs
La démarche LEADER s’inscrit en complémentarité des politiques territoriales soutenues par la
Région Picardie et l’Etat, visant à organiser le territoire picard et dynamiser les initiatives
de développement local et de développement durable. La structuration récente de la Picardie en pays
ou, à défaut, en inter-territoires, offre une opportunité de passer à un stade plus stratégique, plus
intégré et plus partenarial du développement local en milieu rural. A ce titre, il a semblé nécessaire
d’encourager les territoires organisés à mettre en œuvre la nouvelle génération 2007/2013 de
LEADER, et de les soutenir dans cette entreprise.
Avec au moins seize territoires organisés potentiellement en position de se saisir d'un tel projet, et
compte tenu des montants financiers susceptibles d'être mobilisés via LEADER, l’ambition initiale
pour la nouvelle programmation a été de susciter la création de 4 GAL, dont le périmètre coïnciderait
avec celui de territoires constitués, en une ou deux vagues d'appels à candidatures.
c) Priorités d’action
Les pays ou les parcs naturels régionaux sont prioritaires dans la sélection des GAL. Mais dans les
territoires organisés comprenant une forte composante urbaine, le GAL pourra ne couvrir que la
fraction rurale du territoire considéré, tout en relevant dans toute la mesure du possible de la structure
porteuse de ce territoire.
La génération des GAL 2007-2013 doit permettre de mettre en œuvre un large panel d’actions, qui
devront répondre à au moins un des enjeux du développement des territoires ruraux mentionnés dans
DRDR – V5 29/05/2012 44/282

l’état des lieux. Ces actions doivent également être ordonnées autour d’une stratégie partagée
localement.
Pour la période 2007-2013, les GAL ont été sélectionnés en région à partir d’un cadre méthodologique
national préparé par le Ministère de l’Agriculture et de la Pèche (MAP) et la Délégation
Interministérielle à l’Aménagement des Territoires (DIACT).(références) L’appel à projets LEADER
en Picardie, lancé en septembre 2007, s’est déroulé en 2 phases. Le dépôt des candidatures auprès de
la préfecture de région Picardie a été fixée au 31 janvier 2008 pour la première phase et au 30
septembre 2008 pour la seconde phase. Les territoires non retenus lors de la première phase de
sélection avaient la possibilité de candidater à nouveau lors de la deuxième phase.
Un cahier des charges reprenait les principales exigences du comité de sélection L’enveloppe
FEADER dédiée à l’axe 4 Leader en Picardie est de 7M€. Chaque candidat pouvait solliciter
entre 1 M€ au minimum et 2 M€ au maximum de FEADER.
Pour chacune de ces deux phases, les modalités d’examen des candidatures ont été identiques. Les
candidatures ont fait l’objet d’une analyse partagée entre l’Etat et le Conseil régional. Pour cela,
différents services techniques de l’Etat et de la Région ont procédé à l’analyse des dossiers de
candidature. Par ailleurs, conformément à la procédure nationale, trois experts indépendants ont
analysé les candidatures sur la base d’une grille nationale adaptée en région. Pour compléter ces
différentes analyses, l’Etat et la Région ont procédé à une audition des candidats et des experts. Le
comité de sélection a ainsi remis un avis technique au préfet qui a pris sa décision en accord avec la
Région.
Les résultats de la sélection
Au final 4 territoires ont été sélectionnés pour mettre en œuvre l’axe LEADER en Picardie et se sont
vus attribuer une enveloppe de FEADER qu’ils auront à gérer pour les 7 années à venir.
Le Pays de Thiérache a été retenu lors de la première phase d’appel à projets et a été doté de 1,8 M€
Les Pays de Sources et Vallées, Santerre Haute Somme, et Sud de l’Aisne ont été sélectionnés lors
de la seconde phase d’appel à projets et ont été doté respectivement de 1,85 M€, 1,75 M€ et 1,63 M€.
Territoire
Pays de Sources et Vallées
Pays du Sud de l’Aisne
Priorité ciblée
Enveloppe
FEADER
« Faire de la gestion de l’eau en tant que ressource et
patrimoine un facteur de développement durable » 1,75 M€
« Faire du Pays du Sud de l’Aisne un territoire d’excellence
en matière de développement durable » 1,63 M€
Pays de Thiérache
« Faire du patrimoine thiérachien un capital créateur de
développement durable » 1,8 M€
Pays de Santerre Haute-
Somme « Structuration de la destination Haute-Somme » 1,85 M€
Ventilation indicative de l’enveloppe LEADER par mesure
Mesures LEADER
Enveloppe Provenance de l’axe FEADER
indicative
Mesure 411 :compétitivité 0.19 M€ en provenance de l’axe 1
Mesure 412 : environnement/gestion de 0 M€ en provenance de l’axe 2
l’espace
Mesures 413 : qualité de la 5.41 M€ en provenance de l’axe 3
vie/diversification
Mesure 421 11 : coopération 0.35 M€ en provenance de l’axe 3
Mesure 431 12 : coût de fonctionnement, 1.08 M€ en provenance de l’axe 3
acquisition de compétences, animation
11 Mesure 421 : coopération entre territoires de projets (français et/ou étrangers)
12 Mesure 431 : Animation et fonctionnement des GAL
DRDR – V5 29/05/2012 45/282

2.4 Impact de la programmation 2000-2006 et principaux enseignements
L’évaluation finale du DOCUP Picardie a été rendue le 3 novembre 2005. Elle analyse notamment
comment les spécificités des territoires ruraux ont été prises en compte dans le DOCUP Picardie.
Les spécificités de ces territoires ont été prises en compte à plusieurs niveaux :
- par le zonage d’abord, qui intègre de manière importante les zones rurales (68% de la
zone éligible se situe en zone rurale),
- en termes d’effort financier puisque la part programmée en zone rurale (72% du coût total
est programmé sur les territoires ruraux) est proportionnelle à la part de la population dans
ces zones,
- en termes de répartition entre l’Aisne et la Somme qui correspond à la part de la
population rurale de ces deux départements.
La prise en compte des spécificités des territoires ruraux n’est pas passée prioritairement par la
mobilisation des crédits FEOGA (axe 7 : développement rural) : bien qu’entièrement consommés
(100%), ces crédits sont faibles. Cependant, il convient de ne pas se limiter au DOCUP et rappeler la
contribution des aides du Plan développement rural national (PDRN), qui s’ajoute au soutien de la
politique agricole commune. Ainsi, ce sont environ 78 millions d’euros qui ont été consacrés au
développement rural en Picardie entre 2000 et 2006 : 71.7 millions d’euros au titre du PDRN,
4 millions d’euros sur le DOCUP FEOGA et 1,9 millions d’euros consacrés à LEADER.
DRDR – V5 29/05/2012 46/282

3 Description des dispositifs ouverts en Picardie
3.1 Liste des dispositifs
socle = dispositifs programmés dans le socle national du PDRH
VR = dispositifs activés dans le volet régional en Picardie
Axe
axe 1
111
112
Mesure du FEADER
programmation
formation, information des VR 111-A
actifs des secteurs agricole,
sylvicole et agro-alimentaire VR 111-B
aide à l’installation des
jeunes agriculteurs
Dispositifs du PDRH
Formation des actifs des secteurs agricole,
sylvicole et agroalimentaire
Information et diffusion des connaissances
scientifiques et des pratiques novatrices
socle 112 Aide à l’installation des jeunes agriculteurs
formation
Abréviations
information/diffusion
VR 121-A
Plan de Modernisation des Bâtiments
d’Elevage (PMBE) (y compris mécanisation PMBE
en zone de montagne)
VR 121-B Plan végétal pour l’environnement PVE
(121-C)
Dispositifs régionaux complémentaires
d’aides à la modernisation
121-C1-1 Plan Performance Energétique (PPE)
121-C1-2 Energies renouvelables et économie
PPE
énergies
d’énergie
121-C2 Aide aux investissements collectifs invest collectifs (CUMA)
(CUMA)
121
modernisation des
exploitations agricoles
121 C3 1
Appel à projet national J’innovation pour
promouvoir les pratiques innovantes lors de
l’installation de jeunes agriculteurs
J’Innovation
121-C3 2 Aide à l’investissement pour des jeunes
agriculteurs
jeunes agriculteurs
122
123
125
131
amélioration de la valeur
économique des forêts
VR 121-C4 Investissements de transformation à la ferme transformation
Investissements nécessaires à une démarche
qualité
de qualité
121-C5 Développement de l’agriculture de qualité
par la mise en place de démarche collecitves
(certifications, labellisations…)
121-C6
121-C7
VR 122-A
VR 122-B
accroissement de la valeur VR 123-A
ajoutée des produits agricoles
et sylvicoles VR 123-B
infrastructures liées à
l’évolution et à l’adaptation
des secteurs agricole et
forestier
nouvelle
norme
« Identification électronique
des ovins et caprins » VR 131
Aides aux cultures spécialisées
Aide à la diversification de production
Amélioration des peuplement existants :
élagage, dépressage, éclaircie
Travaux de reboisement d'anciens taillis,
taillis sous futaie ou de qualité médiocre,
travaux de conversion de taillis ou taillis
sous futaie en futaie
investissements dans les industries
agroalimentaires
aide à l'équipement des entreprises
d'exploitation forestière
VR 125-A Soutien à la desserte forestière
cultures spécialisées
diversif. production
IAA
mécanisation récolte bois
nouvelle norme « Identification électronique Identification ovins
des ovins et caprins »
caprins
132
participation des agriculteurs
à des régimes de qualité
alimentaire
VR 132
participation des agriculteurs à des régimes
de qualité alimentaire
qualité (aide
individuelle)
DRDR – V5 29/05/2012 47/282

Axe
Mesure du FEADER
programmation
Dispositifs du PDRH
Abréviations
133
activités d’information et de
promotion des produits
faisant l’objet de régimes de
qualité alimentaire
VR 133
Activités d’information et de promotion des
qualité (aide
produits faisant l’objet de régimes de qualité
groupements)
alimentaire
socle 214-A Prime herbagère agroenvironnementale
VR
VR
214-D
214-E
Conversion à l'agriculture biologique
Maintien à l’agriculture biologique
agribio conversion
agribio maintien
VR 214-F Protection des races menacées races menacées
VR 214-H
Amélioration du potentiel pollinisateur des
abeilles pour la préservation de la
biodiversité
Apiculture
214
paiements
agroenvironnementaux
(214-I)
VR 214-I1
Mesures agroenvironnementales
territorialisées
Mesures agroenvironnementales
territorialisées Natura2000
MATER Natura 2000
VR 214-I2
Mesures agroenvironnementales
territorialisées DCE
MATER DCE
axe 2
VR 214-I3
Mesures agroenvironnementales
territorialisées autres enjeux
MATER autres enjeux
216
aide aux investissements non
productifs (agricoles)
VR 216
aide aux investissements non productifs
(agricoles)
invest. non productifs
agri
222
Première installation de
systèmes agroforestiers sur
des terres agricoles
VR 222
Première installation de systèmes
agroforestiers sur des terres agricoles
agroforesterie
226
reconstitution du potentiel
forestier et adoption de
mesures de prévention
socle 226-A
Aide aux travaux de reconstitution des
peuplements forestiers sinistrés par les
tempêtes de 1999 (plan chablis) et par
d'autres événements naturels
Arrêt de la
programmation de ce
dispositif à partir du 1 er
janvier 2010
227
Investissements non
productifs en milieux
forestiers
VR 227
Investissements non productifs en milieux
forestiers
Natura 2000 contrats
forêt
axe 3
311
diversification vers des
activités non agricoles
VR 311
Diversification vers des activités non
agricoles
diversification non
agricole
313
promotion des activités
touristiques
VR 313 promotion des activités touristiques tourisme
321
services de base pour
l’économie et la population
rurale
VR 321
services de base pour l’économie et la
population rurale
services de base
323
conservation et mise en
valeur du patrimoine rural
VR 323-A
Animation des documents d'objectifs Natura
Natura 2000 - DOCOB
2000 ( DOCOB )
VR 323-B
Investissements liés à l'entretien ou à la
restauration des sites Natura 2000 (hors
milieux forestiers et hors production
agricole)
Natura 2000 - contrats
autres
VR
323-D 1
Conservation et mise en valeur du
patrimoine naturel
Patrimoine naturel
DRDR – V5 29/05/2012 48/282

Axe
Mesure du FEADER
programmation
Dispositifs du PDRH
Abréviations
VR
323-D 2
animation des territoires pour la mise en
Animation MAET
œuvre de MAE
331
formation et information des
acteurs économiques
VR 331 formation et information formation/information
341
acquisition de compétences,
VR 341-A
animation pour élaboration et
mise en œuvre de stratégies
locales de développement VR 341-B
Stratégies locales de développement de la
filière forêt-bois
Stratégies locales de développement en
dehors de la filière forêt-bois
stratégies locales dvpt
forêt
stratégies locales dvpt
hors forêt
Axe 4 :
LEADER
411 VR 411 mesures de l'axe 1
412
mise en œuvre des stratégies
locales de développement
VR 412 mesures de l'axe 2
413
VR 413 mesures de l'axe 3
421 coopération entre GAL VR 421 coopération entre GAL
431 animation/fonctionnement VR 431 animation/fonctionnement
VR 511-1 réseau rural régional
Assistance
Technique
511 assistance technique
VR 511-2 plan de communication
VR 511-3 autres actions d’assistance technique
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3.2 Fiches descriptives des dispositifs du volet régional et du socle national
PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
Projet DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Bases
réglementaires
communautaires
Références
réglementaires
nationales
111 A Formation des actifs des secteurs agricoles et sylvicoles
Article 21 du Règlement (CE) n°1698/2005.
Règlement (CE) N° 1974/2006 et annexe II point 5.3.1.1.1
Règlement (CE)N° 1857/2006 de la Commission
Règlement (CE)N° 1998/2006 de la Commission
Régime cadre exempté relatif aux aides à la formation X 64/2008, pris sur la base du règlement
général d'exemption par catégorie n°800/2008
Entre autre :
Circulaire DGER/SDPOFE/C2011-2003 / DGPAAT/SDDRC/SDG/C2011-3007 du 21/02/2011
relative aux modalités de mise en œuvre de la mesure formation, information et diffusion des
connaissances scientifiques et des pratiques novatrices (dispositifs 111A et 111B) du plan de
développement rural hexagonal (PDRH).
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Régime XT61/07
Arrêté préfectoral du 27 octobre 2008 relatif aux modalités d’intervention du FEADER en
matière de formation, information, diffusion des connaissances et pratiques novatrices – 111A
Arrêté préfectoral du 27 octobre 2009 relatif aux modalités d’intervention du FEADER en
matière de formation, information, diffusion des connaissances et pratiques novatrices – 111A
Arrêté préfectoral du 22 septembre 2010 relatif à la mise en oeuvre de la mesure 111 A «
Formation des actifs des secteurs agricole et forestier» en Picardie
Arrêté préfectoral du 18 février 2011 relatif à la mise en oeuvre de la mesure 111 A «
Formation des actifs du secteur forestier» en Picardie
L’enjeu principal porte sur l’accroissement du niveau de formation des actifs des secteurs
agricole et sylvicole, afin de les accompagner dans l’exercice de leur métier, d’assurer la mise à
jour de leurs connaissances tant au regard des évolutions économiques que scientifiques et
techniques, de les sensibiliser aux problèmes de qualité des produits, de gestion durable des
ressources et de changement climatique, et ce, dans le but de préserver une agriculture
compétitive, adaptée à la demande et respectueuse de l’environnement.
Cet accroissement de compétences doit s’inscrire également dans le développement et la
recherche de nouveaux produits alimentaires à forte valeur ajoutée et vers des débouchés non
alimentaires en lien avec le pôle de compétitivité « industries et agro-ressources ».
Le bon niveau de formation des actifs agricoles et sylvicoles picards doit ainsi contribuer à la
valorisation des potentialités agro-climatiques de la Picardie, à diversifier les productions par
l’introduction d’activités tertiaires (vente directe, tourisme, hébergement), à lutter contre la
désertification du territoire rural par l’amélioration de l’emploi et la qualité de vie à la
campagne.
Le soutien relève à la fois de l’objectif de compétitivité de l’agriculture et de la sylviculture et de
l’objectif de gestion de l’espace rural et de l’environnement.
L’offre de formation doit être cohérente en direction des actifs des secteurs agricole et forestier,
afin de :
- Promouvoir des unités de production agricole modernisées et transmissibles
- Accompagner l’adaptation de l’agriculture et de la forêt face aux enjeux socio-économiques et
environnementaux
- Développer l’innovation et le changement de pratiques
- Adapter la production agricole à l’évolution de la demande
- Développer les productions respectueuses de l’environnement et la production à usage non
alimentaire dans le cadre d’une agriculture durable
- Améliorer la compétitivité de la filière bois
- Promouvoir la forêt comme instrument d’aménagement durable du territoire
DRDR – V5 29/05/2012 50/282

Champ de la
mesure
Bénéficiaires de
la mesure
Modalité de mise
en oeuvre
Circuit de
gestion
Le dispositif concerne la formation des actifs dans les secteurs de l'agriculture et de la sylviculture
mais exclut celui de l'agroalimentaire.
Sont donc exclus de la mesure les cours ou les formations relevant des programmes ou des
systèmes normaux d’enseignement agricole et forestier de niveau secondaire ou supérieur ainsi que
les programmes de formations concernant les personnels des coopératives agricoles hors champ de
la transformation agro-alimentaire, ou forestières ne répondant pas à la définition communautaire
des petites et moyennes entreprises.
Par ailleurs le conseil individuel ne relève pas de ce dispositif.
Les programmes de formation viennent en appui de l’ensemble des mesures déclinées dans la
programmation des axes 1 et 2. En particulier, ils doivent contribuer à la mise en œuvre de la
mesure 214, notamment les formations obligatoires, en apportant une offre de formation
permettant de répondre aux attentes des agriculteurs souscrivant des mesures agroenvironnementales
pour lesquelles une formation préalable est obligatoire.
Ils couvriront les champs ou domaines suivants :
- . socio-économique
- . agro-environnemental, dont pratiques de l'utilisation de produits phytosanitaires
- . sylviculture, forêt
- . qualité des produits et des productions
- . sécurité sanitaire des aliments
- . bien-être animal
- . agriculture biologique,
- . réduction des consommations d’énergie sur les exploitations
- . productions non alimentaires
- . aquaculture et pisciculture
Destinataires des formations :
- exploitants, leurs conjoints s’ils travaillent sur l’exploitation agricole et leurs aides familiaux,
- salariés agricoles
- des sylviculteurs, des salariés forestiers, des propriétaires de forêts, des élus de communes
forestières, des entrepreneurs de travaux forestiers,
- personnels de direction et salariés des entreprises de travaux agricoles, du secteur piscicole et
aquacole, des coopératives agricoles ou forestières répondant à la définition communautaire
des petites et moyennes entreprises
- des agents de développement,
- des formateurs d’actions de formation au public précédent.
Bénéficiaires de l’aide :
- les fonds d’assurance formation
- les organismes paritaires collecteurs agréés au sens de l’article L 951 – 3 du code du travail,
- la fédération nationale des communes forestières
- la Région Picardie
- pour le secteur forestiers, les organismes de formation
L’appel à projets est organisé par le comité de programmation régional spécifique à la mesure 111
du PDRH (ci-après dénommé « CRF »).
Ce comité, présidé par la DRAAF, réunit toutes les parties prenantes intéressées, notamment les
organisations professionnelles agricoles et forestières, financeurs potentiels des programmes de
formation, représentants des associations de protection de l’environnement et des associations de
développement agricole et rural.
L’appel à projets organisé par le CRF est ouvert aux bénéficiaires de l’aide listés ci-dessus. Il doit
indiquer notamment les thèmes généraux à traiter, les coûts unitaires. Les offres en retour doivent
préciser les sujets, les volumes de formations envisagés, les coûts prévisionnels.
L’arrêté préfectoral annuel fixant les modalités d’intervention du FEADER en matière de
formation professionnelle continue, auquel est annexé le cahier des charges précisant les
conditions de financement retenues pour l’année au niveau régional, vaut communication de
l’appel à projets..
La DRAAF, après avis du CRF, arrête le ou les bénéficiaires retenus, au(x) quel(s) elle précise le
contenu définitif du programme de formation à mettre en œuvre.
Les organismes ainsi retenus doivent s’engager à faire réaliser les sessions de formation par des
organismes de formation déclarés auprès de la Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la
Formation professionnelle.
La DRAAF constitue le guichet unique. Après instruction par la DRAAF, la demande de
subvention est soumise pour avis au CRF puis fait l’objet d’un engagement comptable assorti
d’une décision attributive (ou d’un refus).La demande de paiement est également instruite par la
DRAAF qui vérifie le service fait. Le paiement est réalisé par l’ASP.
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
DRDR – V5 29/05/2012 51/282

Description des
actions éligibles
Dépenses
éligibles
Critères
d’éligibilité
• Organisation générale de programmes de formation
Les actions consistent en l’achat, auprès d’organismes de formation, de stages de formation sur des
thématiques correspondant aux priorités régionales, dans la limite d’un coût unitaire maximal fixé
par arrêté préfectoral, ce coût comprenant le financement national éligible et la contre partie
FEADER.
Les programmes de formation porteront sur les thèmes prioritaires suivants :
- compétitivité des entreprises (gestion et approche globale de l’exploitation, diversification des
activités dans le cadre agricole, accompagnement du changement et à la prise de décision,…)
- amélioration de l’environnement et de l’espace rural
Ces thématiques feront l’objet de déclinaisons et de priorités dans l’appel à projet annuel.
• Actions d’ingénierie en relation avec les thématiques retenues au niveau régional,
constituant une étape de construction ou d’évaluation d’un dispositif (plusieurs actions
contribuant à une même finalité) ou d’une action de formation qui sera proposée
ultérieurement dans le cadre de la réponse à un appel à projets. Sont également
concernées les actions d’étude et de recherche mentionnées au b) de l’article R964-4 du
code du travail lorsque le bénéficiaire est un organisme relevant de l'article R964-1 dudit
code , pour autant qu’elles soient en relation avec les thématiques retenues au niveau
régional. Les actions d’ingénierie peuvent contribuer à la définition des problèmes de
compétences des actifs au regard des objectifs de la mesure, à la définition de démarches
pédagogiques adaptées à ceux-ci, à la capitalisation de bonnes pratiques en matière de
formation ou de formation-action, à la conception et à la production de documents
pédagogiques.
• Actions de formation :
Les actions sont directement réalisées par des organismes de formation qui proposent
l’organisation d’actions de formation sur les thèmes de l’appel à projets. Les actions de
formation peuvent être réalisées sous forme d’actions de formation ouvertes à distance.
Ces « actions de formation » sont réservées aux bénéficiaires du secteur forestier (voir
éligibilité des bénéficiaires de la mesure)
Dans le respect des dispositions du décret sur l’éligibilité des dépenses précité, les catégories de
dépenses suivantes sont éligibles :
Pour les programmes de formation :
coût réel d’achat des sessions au prorata du nombre d’heures stagiaires assuré dans la limite d’un
coût unitaire à l’heure/stagiaire fixé dans l’arrêté préfectoral
Pour les actions d’ingénierie, toutes dépenses liées directement et exclusivement à l’action.
Dans tous les cas la liquidation de ces dépenses interviendra sur la base des dépenses réellement
encourues par le bénéficiaire.
Les critères d’éligibilité des actions seront définis annuellement dans le cadre du règlement de
l’appel à projets, annexé à l’arrêté préfectoral régional relatif aux modalités d’intervention du
FEADER en matière de formation, information, diffusion des connaissances et pratiques
novatrices.
Territoires visés L’action concerne tout le territoire de la région Picardie
Engagements des
bénéficiaires s
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Parmi ces engagements, figure notamment celui de réaliser le programme de formation pour
lequel le bénéficiaire a reçu une décision attributive de subvention. Cet engagement est contrôlé
au travers des statistiques et du rapport d’exécution, dont la fourniture, à chaque demande de
paiement, constitue un préalable indispensable à la mise en paiement. Il est ainsi possible, le cas
échéant, de réorienter l’action en cours de réalisation.
Points de
contrôle
Sanctions
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
En cas d’anomalie constatée, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Le bénéficiaire sera en outre exclu du bénéfice de l’aide au titre de la même mesure pendant
l’année FEADER concernée et pendant la suivante
DRDR – V5 29/05/2012 52/282

Cofinanceurs
publics
nationaux
Taux d’aide
publique
Articulation des
interventions de
la mesure 111
avec les autres
fonds
Indicateurs et
objectifs cibles
Les cofinanceurs publics nationaux peuvent être, de façon non exhaustive :
- Les fonds d’assurance formation, les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ou
organismes collecteurs agréés (OCA) de fonds de la formation professionnelle,
- les collectivités territoriales,
- les établissements publics retenus comme bénéficiaires de la mesure, au travers de leurs fonds
propres
Le taux d’aide publique sur les programmes de formation est de 100% dans la limite des coûts
unitaires plafond mentionnés à l’arrêté préfectoral régional relatif aux modalités d’intervention du
FEADER en matière de formation, information, diffusion des connaissances et pratiques
novatrices.
NB : la modulation de l’aide en fonction de l’importance accordée au niveau régional à chaque
thématique se fera dans le cadre de la détermination des coûts unitaires plafonds.
Le taux d’aide publique pour les actions d’ingénierie est de 100 %.
Le FEADER intervient dans une logique de cofinancement d’actions courtes de formation, portant
sur des sujets techniques ou économiques relatifs au développement de l’exploitation ou de
l’entreprise, à l’adaptation à leur environnement et à la politique agricole commune ainsi qu’à
l’application de méthodes de production propres à favoriser le développement d’une agriculture et
d’une sylviculture durables.
Le FSE intervient dans une logique de cofinancement d’actions visant notamment l’installation des
publics en agriculture, leur insertion, leur reconversion, l’acquisition de niveaux supplémentaires
de qualification. Il permet par ailleurs de cofinancer l’adaptation de l’appareil de formation à une
meilleure individualisation des parcours.
L’articulation se fait tout d’abord sur une logique de public : les stagiaires qui sont en activité dans
les secteurs agricole et sylvicole bénéficient des actions de formation cofinancées par le
FEADER ; ces actions sont en relation étroite avec leur activité.
Les stagiaires qui ne sont pas encore en activité dans les secteurs agricole et sylvicole et qui
souhaitent y rentrer, notamment les jeunes qui veulent s’installer en agriculture, bénéficient
d’actions de formation cofinancées par le FSE.
De même, les actifs des secteurs agricole et sylvicole qui veulent se reconvertir dans d’autres
secteurs d’activité peuvent bénéficier de stages cofinancés par le FSE.
L’articulation entre les deux fonds se fait également sur le type de stage. Comme indiqué cidessus,
le FEADER finance les stages de courte durée ; les actions de VAE et les périodes de
professionnalisation relèvent du FSE.
L’ensemble du public concerné par le secteur agroalimentaire relève du FSE.
Les actifs des secteurs agricole et sylvicole qui souhaitent se former sur des problématiques rurales
(ex : diversifier leurs activités en dehors des secteurs précités) peuvent bénéficier de la mesure 331
du FEADER.
- nombre de participants total aux actions de formation (objectif = 5000)
- nombre de participantes à ces actions (objectif = 20 % de l’ensemble des participants)
- nombre de jours de formation dispensés (objectif = 2,5 par participant soit 12500 journées)
DRDR – V5 29/05/2012 53/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
Projet DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Bases
réglementaires
communautaires
Références
réglementaires
nationales
111-B : Information et diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques innovantes
Article 21 du Règlement (CE) n°1698/2005.
Règlement (CE) N° 1974/2006 et annexe II point 5.3.1.1.1
Règlement (CE)N° 1857/2006 de la Commission
Règlement (CE)N° 1998/2006 de la Commission
Régime cadre exempté relatif aux aides à la formation X 64/2008, pris sur la base du règlement
général d'exemption par catégorie n°800/2008
Entre autre :
Circulaire DGER/SDPOFE/C2011-2003 / DGPAAT/SDDRC/SDG/C2011-3007 du 21/02/2011
relative aux modalités de mise en œuvre de la mesure formation, information et diffusion des
connaissances scientifiques et des pratiques novatrices (dispositifs 111A et 111B) du plan de
développement rural hexagonal (PDRH).
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Régime XT 61/07
Arrêté préfectoral 18 décembre 2008 relatif aux modalités d’intervention du FEADER en matière
de formation, information, diffusion des connaissances et pratiques novatrices – 111B
Arrêté préfectoral du 9 novembre 2009 relatif à la mise en oeuvre de la mesure 111 B «
Information et diffusion des connaissances et des pratiques innovantes» en Picardie
Arrêté préfectoral du 22 septembre 2010 relatif à la mise en oeuvre de la mesure 111 B «
Information et diffusion des connaissances et des pratiques innovantes» en Picardie
Enjeux de
l’intervention
L’évolution et la spécialisation de l’agriculture et de la sylviculture exigent une formation
technique et économique d’un niveau approprié ainsi qu’une prise de conscience suffisante
concernant la qualité des produits, les résultats de la recherche et la gestion durable des ressources
naturelles. Il y a donc lieu d’étendre les activités de formation, d’information et de diffusion des
connaissances à tout adulte actif intervenant dans les domaines liés à l’agriculture, et la
sylviculture et d’assurer la mise à jour des connaissances acquises.
Ceci va donc consister à accompagner le programme régional de formation (mesure 111A) en
contribuant à l’animation du dispositif par des actions de sensibilisation à partir d’expériences
réalisées et de témoignages et à valoriser les références et outils pédagogiques issus d’actions
mises en place par différents réseaux tel que le réseau Agriculture Durable de l’enseignement
agricole.
Ces deux types d’actions peuvent avoir comme effet direct la signature d’un engagement par
rapport à une mesure particulière ou l’entrée dans une action de formation.
Objectifs Le soutien vise à :
- Diffuser les innovations
- Promouvoir des unités de production agricole modernisées et transmissibles
- Adapter la production agricole à l’évolution de la demande
- Développer la capacité d’innovation dans le domaine sylvicole
- Améliorer la compétitivité de la filière bois
- Préserver l’état des ressources naturelles par une agriculture et une sylviculture durables ;
diffuser les connaissances scientifiques et les pratiques novatrices en la matière
- Promouvoir la forêt comme instrument d’aménagement durable du territoire ; diffuser les
connaissances scientifiques et les pratiques novatrices en la matière
DRDR – V5 29/05/2012 54/282

Champ de la
mesure
Bénéficiaires de
la mesure
Modalités de
mise en oeuvre
Circuit de
gestion
Sont éligibles les actions d’information, de diffusion des connaissances scientifiques et des
pratiques novatrices dans les champs suivants :
- Agricole et agro-environnemental
- Sylvicole et forestier
- Agriculture et sylviculture durables
- Qualité des produits
- Agriculture biologique
- Socio-économique
- Sécurité sanitaire des aliments
- Bien-être animal
- Productions non alimentaires
- aquaculture et pisciculture
Le secteur de l’agroalimentaire est exclu de cette mesure.
Les actions viennent en appui de l’ensemble des mesures déclinées dans la programmation des
axes 1 et 2, en cohérence avec les adaptations et les choix régionaux.
Par ailleurs le conseil individuel ne relève pas de cette mesure.
Destinataires des actions d’information et de diffusion des connaissances et pratiques
innovantes :
- exploitants, leurs conjoints s’ils travaillent sur l’exploitation agricole et leurs aides familiaux,
- salariés agricoles
- des sylviculteurs,
- des salariés forestiers,
- experts forestiers et gestionnaires des forêts des collectivités publiques,
- propriétaires de forêts,
- élus de communes forestières,
- entrepreneurs de travaux agricoles et forestiers,
- agents de développement,
- formateurs et animateurs d’actions de formation et de démonstration
- salariés des coopératives agricoles et forestières répondant à la définition communautaire des
petites et moyennes entreprises,
- chefs d’entreprises et salariés des secteurs piscicole et aquacole (dans la mesure où ces
derniers ont le statut social agricole matérialisé par l’affiliation à la mutualité sociale
agricole).
Bénéficiaires de l’aide :
Les porteurs des actions, attributeurs de l’aide, peuvent être tout établissement public (organismes
consulaires agricoles, EPLEFPA de l’enseignement agricole) ou privé, ou toute association ou
organisme intervenant dans le champ de la diffusion des connaissances scientifiques et des
pratiques novatrices dans les secteurs concernés.
Contrairement à la mesure 111 A, il n’y a pas d’appel à projets d’organisé en Picardie.
Les dossiers de demande doivent être soumis à l’avis du CRF.
Ce comité, présidé par la DRAAF, réunit toutes les parties prenantes intéressées, les organisations
professionnelles agricoles et forestières, les financeurs potentiels des actions, des représentants
des associations de protection de l’environnement et des associations de développement agricole
et rural.
Les dossiers doivent notamment décrire l’objectif général de l’action d’information ou diffusion
des connaissances et pratiques innovantes, les enjeux qu’elle représente pour les acteurs,
l’ensemble des méthodes pédagogiques et des techniques qui seront mobilisées, les modalités de
capitalisation prévues, notamment les documents à destination pédagogique, et comporter un
budget prévisionnel détaillé.
La DRAAF constitue le guichet unique. Après instruction par la DRAAF la demande de
subvention est soumise pour avis au CRF puis fait l’objet d’un engagement comptable assorti
d’une décision attributive (ou d’un refus). La demande de paiement est également instruite par la
DRAAF qui vérifie le service fait. Le paiement est réalisé par l’ASP.
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
DRDR – V5 29/05/2012 55/282

Description des
actions éligibles Actions d’information et de diffusion des connaissances et des pratiques innovantes à l’exclusion
d’actions d’expérimentation seules.
Les actions sont directement réalisées par les bénéficiaires de l’aide et pourront prendre les
formes suivantes :
- Des actions d’information sous forme de journées à destination d’un groupe d'actifs des
secteurs agricole ou forestier ou de diffusion des connaissances via les NTIC ou des
documents pédagogiques
- Des actions de démonstration qui s’inscrivent dans le cadre du transfert d’innovation. Le
principe repose sur l’organisation, par le bénéficiaire de l’aide, de réunions à destination des
actifs des secteurs agricole ou sylvicole, autour d’un dispositif expérimental, en présence des
personnes ayant la charge du dispositif. Ces personnes peuvent apporter les explications
nécessaires et commenter les résultats techniques en découlant pour l’exploitation ou
l’entreprise. Chaque réunion se déroule en général sur une journée et concerne de dix à vingt
stagiaires. Le nombre de journées minimum à organiser et le nombre de stagiaires concernés
pour une action seront précisés dans l’arrêté préfectoral régional.
- Les actions de valorisation et de démonstration menées dans le cadre des fermes de
démonstration
- Des formations-actions qui permettent aux agriculteurs ou sylviculteurs associés à un projet
de développement technique, d’acquérir ensemble les connaissances scientifiques et
techniques nécessaires et les compétences nécessaires à leur participation active au projet.
Les actions retenues porteront sur les thèmes prioritaires suivants :
- compétitivité des entreprises
- amélioration de l’environnement et de l’espace rural Ces thématiques feront l’objet de
priorités et /ou de déclinaisons précisées dans l’arrêté préfectoral relatif aux modalités
d’intervention du FEADER en matière de formation, information, diffusion des
connaissances et pratiques novatrices en région
Actions d’ingénierie , en relation avec les thématiques retenues au niveau régional, constituant
une étape de construction ou d’évaluation d’un dispositif (plusieurs actions contribuant à une
même finalité) ou d’une action d formation qui sera proposée ultérieurement . Les actions
d’ingénierie peuvent contribuer à la définition des problèmes de compétences des actifs au regard
des objectifs de la mesure, à la définition de démarches pédagogiques adaptés à ceux-ci, à la
capitalisation de bonnes pratiques en matière de formation ou de formation-action, à la
conception et à la production de documents pédagogiques.
Dépenses
éligibles
Dans le respect des dispositions du décret sur l’éligibilité des dépenses précité les catégories de
dépenses suivantes sont éligibles :
Pour les actions de démonstration et les formations-actions :
les frais afférents à l’installation du dispositif de démonstration, à son entretien et à son suivi, pris
en charge dans la limite de 20 % du budget global de l’action ;
les dépenses directement et exclusivement rattachées à l’action
Pour les actions d’ingénierie, toutes dépenses liées directement et exclusivement à l’action .
Critères
d’éligibilité
territoires visés
Engagements des
bénéficiaires
Nouveaux défis
Ce dispositif bénéficie d’un abondement de FEADER issu des effets du bilan de santé de la PAC
sur le deuxième pilier. Ce nouveau montant de FEADER est affecté aux opérations listées par
l’Union Européenne dans le Règlement 74/2009. Il répond principalement à l’enjeu « eau ».
Les critères d’éligibilité des actions seront définis annuellement dans le cadre de l’arrêté
préfectoral régional relatif aux modalités d’intervention du FEADER en matière de formation,
information, diffusion des connaissances et pratiques novatrices. Ils porteront principalement sur
les thèmes traités et les caractéristiques (nature, durée, …) des actions.
L’action concerne tout le territoire de la région Picardie
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Parmi ces engagements, figure notamment celui de réaliser le programme d’information,
diffusion des connaissances et des pratiques novatrices pour lequel il a reçu une décision
attributive de subvention. Cet engagement est contrôlé au travers d'un rapport d’exécution.
DRDR – V5 29/05/2012 56/282

Points de
contrôle
Sanctions
Cofinanceurs
Publics
nationaux
Taux d’aide
publique
Articulation avec
les interventions
du FEDER et du
FSE
Indicateurs et
objectifs cibles
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Les principaux points de contrôle porteront sur :
- l’éligibilité des stagiaires
- le nombre des stagiaires
- le contenu de la formation
- la justification des dépenses présentées...
En cas d’anomalie constatée, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Le bénéficiaire sera en outre exclu du bénéfice de l’aide au titre de la même mesure pendant
l’année FEADER concernée et pendant la suivante.
Les cofinanceurs publics peuvent être :
- les collectivités territoriales ;
- les agences de l’eau ;
- les chambres d‘agriculture ou des centres de formation publics au travers de leurs fonds
propres
- l’Etat au travers du compte d’affectation spécial pour le développement agricole et rural
- …
Par ailleurs lorsque le bénéficiaire est un établissement public, un fonds d’assurance formation ou
un organisme collecteur agréé, sa participation au financement du projet sur ses fonds propres,
sous réserve que ceux-ci ne soient pas gagés sur un autre programme communautaire, est prise en
compte dans l’assiette du calcul de la contribution FEADER, dans le respect des dispositions du
décret sur l'éligibilité des dépenses
Le taux d’aide publique sur les actions d’information et de diffusion des connaissances pourra
aller jusqu’à 100 % du coût réel de l’action
Le taux d’aide publique pour les actions d’ingénierie pourra aller jusqu’à 100 % du coût réel de
l’action
L’arrêté préfectoral régional relatif aux modalités d’intervention du FEADER en matière d’
information, diffusion des connaissances et pratiques novatrices mentionnera les taux définitifs
retenus, ceux-ci pouvant faire l’objet de modulations définies par rapport aux priorités régionales
retenues.
S’agissant d’actions de démonstration, d’information ou de diffusion des connaissances
directement liées aux activités agricoles ou sylvicoles et destinées aux seuls actifs de ces secteurs,
le cofinancement relève en totalité du FEADER
Les actions identiques concernant le secteur agroalimentaire relève du FSE.
- nombre de participants total aux diverses actions (objectif = 1000)
- nombre de participantes à ces actions (objectif = 20 % de l’ensemble des participants)
- nombre de jours de formation dispensés (objectif = 1 par participant soit 1000 journées)
DRDR – V5 29/05/2012 57/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive - dispositif du socle national
Code - Intitulé
du dispositif
Bases
réglementaires
communautaire
s
Références
réglementaires
nationales /
régionales
112 – Aide à l’installation des jeunes agriculteurs
- Article 22 du Règlement (CE) N°1698/2005
- Article 13 Annexe II point 5.3.1.1.2 du Règlement (CE) n°1974/2006
Décret n°2008-1336 du 17/12/2008 relatif aux aides à l’installation des JA
Décret n°2009-28 du 9/01/2009 relatif à l’organisation du dispositif d’accompagnement à l’installation
des JA (plan de professionnalisation personnalisé)
Arrêté du 7/03/2008 relatif aux prêts à moyen terme spéciaux d'installation
Arrêté du 17/12/2008 relatif aux: conditions d’octroi de la DJA
Arrêté du 13 janvier 2009 fixant le seuil de revenu agricole à respecter par le candidat aux aides à
l'installation mentionné à l'article D. 343-8 (1°) du code rural
Arrêté du 13 janvier 2009 relatif au contenu du plan de développement de l'exploitation à réaliser pour
bénéficier des aides à l'installation
Arrêté du 9 janvier 2009 relatif au plan de professionnalisation personnalisé prévu à l'article D. 343-4 du
code rural
Arrêté du 6 avril 2009 relatif aux diplômes et titres et certificats inscrits au répertoire national des
certifications professionnelles (RNCP) reconnus comme conférant la capacité professionnelle agricole
lorsqu'ils sont complétés par un plan de professionnalisation personnalisé pour les candidats nés à
compter du 1er janvier 1971
Arrêté du 6 juillet 2009 modifiant l'arrêté du 6 avril 2009 portant définition de listes de diplômes, titres et
certificats pour l'application des articles L. 331-2 (3°) et R. 331-1, D. 343-4, L. 311-3 et D. 341-7 (3°) du
code rural
Arrêté du 06/04/2009
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3030 du 24/03/2009 relatvie aux aides à l'installation des JA (DJA et
prêts MTS-installation)
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3065 du 22/06/2010 relative aux aides à l'installation des jeunes
agriculteurs (DJA et prêts MTS-installation)
Enjeux et
Objectifs du
dispositif d’aide
Les aides à l’installation ont pour objet de contribuer au renouvellement des générations d’agriculteurs.
En Picardie 650 départs sont en effet prévus chaque année et de nombreux chefs d’exploitation n’ont pas
de successeur familial, en raison, entre autres, des difficultés du métier. Il est donc important d’inciter des
jeunes non issus du milieu agricole ou qui s’installent hors cadre familial à reprendre des exploitations
pérennes ou à faciliter l’installation dans le cadre familial dans des conditions économiques satisfaisantes.
En Picardie une exploitation sur trois a disparu depuis 1988 et une sur deux depuis 1970.
Le taux de renouvellement des exploitants entre 2000 et 2005 a été de 65 %. Ce phénomène va
s’accentuer avec le départ en retraite des générations importantes nées juste après la seconde guerre
mondiale. 44 % des chefs d’exploitations ont plus de 50 ans et seulement 26 % ont moins de 40 ans. Le
renouvellement des générations passera obligatoirement par l’installation de jeunes non issus du milieu
agricole et le soutien des enfants d’agriculteurs disposant d’une exploitation ne permettant pas leur
installation dans des conditions économiques satisfaisantes. Cette situation est peu différente de celle
constatée au niveau national.
Cependant, quelques spécificités majeures sont à souligner : la formation initiale supérieure à la moyenne
nationale, les avantages et les inconvénients d’une péri urbanité grandissante, les difficultés pour les
jeunes hors cadre familial pour accéder au foncier, le coût élevé du foncier tant pour l’acquisition que
pour la location.
Les aides à l’installation ont pour objet de faciliter l’installation de jeunes agriculteurs dans des
conditions économiques satisfaisantes, sur la base d’un plan de développement de leur exploitation
élaboré sur une période de 5 ans.
DRDR – V5 29/05/2012 58/282

Bénéficiaires de
l’aide
(Conditions à
remplir)
Dépenses
éligibles et
critères
d’éligibilité
Le jeune agriculteur majeur doit être âgé de moins de 40 ans à la date de son installation (constatée par
l’autorité de gestion) et réaliser une première installation.
Les candidats nés avant le 1 er janvier 1971 doivent justifier d’un diplôme agricole de niveau V. Les jeunes
agriculteurs nés à compter du 1 er janvier 1971 doivent disposer d’un diplôme agricole de niveau IV
complété, s'il y a lieu, par un plan de professionnalisation. Pour les candidats déjà titulaires d’un diplôme
de niveau V, un plan de formation complémentaire d’acquisition progressive d’un diplôme agricole de
niveau IV peut être mis en œuvre sous certaines conditions. Pour ces candidats, les stages éventuels
prévus dans le plan de professionnalisation doivent avoir été réalisés avant le démarrage du projet.
Le jeune agriculteur doit élaborer un plan de développement des activités agricoles de son exploitation
sur une période de 5 ans. Pour mettre en œuvre ce plan, le jeune agriculteur peut bénéficier d’un
accompagnement technico-économique d’un organisme de conseil pendant ses trois premières années
d’activité.
L’aide consiste à soutenir les dépenses inhérentes à une première installation réalisée par un jeune
agriculteur qui reprend une exploitation agricole existante ou crée une nouvelle structure.
Est exclue du présent dispositif cofinancé par l’Union européenne l’installation visant majoritairement la
production de produits piscicoles et aquacoles.
Le dispositif d’aides à l’installation est mis en œuvre au profit d’un jeune qui réalise une première
installation en qualité de chef d’exploitation à titre individuel ou comme associé exploitant d’une société.
L’installation peut se réaliser à titre principal, c’est à dire lorsque le revenu agricole du bénéficiaire est au
moins égal à 50% de son revenu professionnel global, ou à titre secondaire, c’est à dire lorsque le revenu
agricole du bénéficiaire représente moins de 50% de son revenu professionnel global.
L’installation doit se réaliser dans les 12 mois suivant la date de décision d’octroi des aides. Sous
certaines conditions, l’installation pourra précéder de 4 mois au plus cette décision d’octroi.
Le plan de développement élaboré par le candidat à l’installation comporte :
Un descriptif de la situation de l’exploitation reprise ou nouvellement constituée ; la situation juridique de
l’exploitation, le mode de faire valoir, la surface et les bâtiments d’exploitation, l’orientation technicoéconomique
principale, les droits à produire et/ou droits à primes, le cheptel, la main d’œuvre.
Le plan prévoit les étapes de développement des activités de l’exploitation sur une période de 5 ans, les
prévisions en matière de production et de commercialisation. Le plan précise également le mode de
production (bio par exemple), de commercialisation (vente directe ou dans le cadre d’une organisation de
producteurs notamment), les éventuels contrats avec des sociétés commerciales ou d’intégration.
Si le bénéficiaire des aides envisage de poursuivre la reprise et la mise en état de son exploitation au-delà
de la durée de son plan de développement, sans toutefois excéder une durée supplémentaire de cinq ans,
la demande de mise en réserve du solde de son droit à prêts bonifiés à l’installation devra figurer dans le
plan validé par l’autorité de gestion.
Le plan prévoit le détail des investissements, de leur financement (dotation jeune agriculteur, prêts
bancaires bonifiés ou autres prêts, subventions, apport personnel) et de leur réalisation sur la période
correspondant aux étapes du développement des activités de l’exploitation. S’il y a lieu, le plan prévoit les
investissements nécessaires à la mise aux normes de l’exploitation. Le plan est agréé par l’autorité de
gestion. Dans le cas où le jeune agriculteur souhaiterait modifier l’économie de son projet en cours du
plan, il devra établir un avenant à son plan de développement initial. Cet avenant devra être agréé par
l’autorité de gestion avant d’être mis en œuvre.
Pour les candidats titulaires d’un diplôme de niveau V en situation d’acquisition progressive d’un
diplôme agricole de niveau IV, le plan de développement agricole prévoit un plan de formation que le
jeune agriculteur doit s’engager à suivre dans les 3 ans qui suivent la date de la décision d’octroi des
aides.
DRDR – V5 29/05/2012 59/282

articulation
avec les autres
mesures
Le jeune agriculteur peut bénéficier d’un taux d’aide préférentiel ou de priorités d’accès pour un
certain nombre de mesures. Les aides complémentaires sollicitées sont inscrites dans le plan. Le bénéfice
des aides à l’installation n’entraîne aucune restriction quant à l’accès aux autres dispositifs d’aide.
Les aides à l’installation (DJA et prêts bonifiés) s’inscrivent en outre dans un ensemble plus large d’outils
nationaux complémentaires concourant également à la politique d’installation et parmi lesquels figurent
notamment : les actions d’accompagnement menées au titre du programme pour l’installation et le
développement des initiatives locales (PIDIL), financé par l’Etat et les collectivités territoriales et notifié
à la Commission dans le cadre des aides d’Etat.
En Picardie ce programme comporte notamment pour les jeunes agriculteurs des aides au conseil, en
amont ou durant les premières années qui suivent l’installation (audit de l’exploitation à reprendre, suivi
de l’installation pendant trois ans…) ; il offre également des possibilités de bénéficier d’une période de
« parrainage » sur une exploitation devant se libérer ou encore de suivre une formation complémentaire
dans des conditions favorables, notamment en disposant d’une aide au remplacement pendant la durée de
la formation. Au sein de ce programme, des mesures sont en outre prévues pour favoriser l’orientation des
terres libérées par des exploitants cessant leur activité ou des propriétaires fonciers vers les jeunes
agriculteurs qui réalisent une première installation dans les conditions du PDRH.
DRDR – V5 29/05/2012 60/282

Intensité de
l'aide
Les jeunes agriculteurs peuvent bénéficier de deux types d’aides, une dotation en capital et une
bonification d’intérêts pour les prêts professionnels sollicités comme suit :
- une dotation (en capital) jeune agriculteur (DJA), différencié en fonction de critères nationaux et
départementaux
- un arrêté national fixe une fourchette pour le montant de la DJA en fonction de la zone d’installation
(plaine, défavorisée simple et montagne) ; les montants de DJA s'inscrivent dans les fourchettes
nationales suivantes : 8 000€ - 17 300€ (zone de plaine)
- au niveau départemental, dans la limite des fourchettes nationales, le montant de la DJA est modulé
en fonction de certains critères prenant en compte par exemple, le caractère hors cadre familial de
l’installation, les spécificités adaptées au contexte de l’économie agricole locale (installation dans
une zone de déprise…), le caractère innovant du projet (cultures biologiques, vente directe…), sa
contribution à l’amélioration de l’environnement et éventuellement l’engagement du bénéficiaire à
procéder à la réalisation d’un suivi technico-économique par un organisme habilité. Son montant
maximum est de 40 000 €, tous financements nationaux et européens confondus.
Les critères précis de modulation sont définis au niveau chaque département et sont susceptibles
d’évolution. Ainsi, chaque département de la Picardie a choisi ses propres critères de modulation de la
DJA. Ils sont parfois identiques (présence d’un atelier de diversification, modernisation, réalisation de la
mise aux normes) ou particuliers (morcellement, énergies renouvelables, droits à produire). Il en découle
une variabilité du montant de la DJA plus ou moins importante selon les départements et le nombre de
critères retenus dans la grille.
- des prêts bonifiés, pour financer la reprise du capital d’exploitation et réaliser au moins une partie des
investissements nécessaires à la mise en place du projet économique : la bonification d’intérêts,
exprimée en équivalent-subvention pour l’agriculteur est calculée en fonction du taux du marché sans
pouvoir excéder 22 000 € en zones défavorisées et 11 800 € en zones de plaine.
- Les prêts bonifiés JA relèvent d’un dispositif entièrement national.
Si un jeune agriculteur bénéficie des deux types d’aides, leur montant global ne peut excéder 70 000 €.
Paiement des aides
La DJA est payée en un seul versement après constat de la réalisation de l’installation. Les prêts bonifiés
sont ouverts dès la décision d’octroi des aides.
Toutefois, le paiement des aides peut être modulé dans les cas suivants :
- acquisition progressive d’un diplôme de niveau IV : le jeune bénéficie de 50% de la DJA et de 50%
du plafond des prêts bonifiés à l’installation, la seconde partie des aides étant débloquée lorsque le
diplôme a été obtenu.
- Installation à titre secondaire : le jeune bénéficie de 50% de la DJA et de la totalité du plafond des
prêts bonifiés à l’installation
Les caractéristiques des prêts bonifiés à l’installation ont été récemment aménagées (cf. arrêté du 8 mars
2008 relatif aux prêts à moyen terme spéciaux d’installation).
Ces nouvelles caractéristiques figurent dans le tableau suivant :
Zones défavorisées
Zones de plaine
Taux réglementaires 1% 2,5%
Durée bonifiée 9 ans 7 ans
Durée du prêt
15 ans
Plafond de subvention
équivalente dans le respect du
plafond commun avec la DJA
décrit au paragraphe
« Montant des aides »
22 000 € 11 800 €
Dispositions transitoires :
Les jeunes agriculteurs ayant bénéficié des aides à l’installation au titre de la programmation 2000-2006
continueront à être soumis aux conditions fixées dans le cadre de ce programme.
Les exploitants agricoles dont l’installation date de moins de 10 ans, peuvent, s’ils disposent encore d’un
droit à prêt résiduel au titre des aides à l’installation octroyées dans le cadre des programmations
précédentes, solliciter les prêts bonifiés à l’installation correspondants. Toutefois, si le droit à prêts qui
leur est appliqué reste celui notifié au moment de leur installation, les nouveaux prêts bonifiés seront
instruits selon les modalités en vigueur au moment du traitement de cette demande.
Territoires visés Ensemble de la région Picardie
DRDR – V5 29/05/2012 61/282

Engagements Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Le bénéficiaire des aides s’engage notamment :
- à avoir effectué la mise aux normes de son exploitation dans un délai maximum de 36 mois à
compter de la date d’installation,
- à exploiter et à tenir une comptabilité de son exploitation pendant 5 ans à compter de la date
d’installation.
- Pour chaque prêt bonifié, le bénéficiaire s'engage à rester exploitant agricole pendant au moins
cinq ans, à compter de la date de réalisation du prêt et à conserver pendant cette durée
l'investissement, objet du prêt, pour un usage identique.
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Parmi les points de contrôle, figure notamment :
- la vérification, au terme du plan, de sa réalisation et de sa cohérence avec les prévisions qui ont
été agréées lors de l’octroi des aides à l’installation.
- Pour les jeunes en situation d'acquisition progressive de la capacité, vérifier au terme des trois ans
que le plan de formation a bien été suivi.
Sanctions
En cas de non-respect de l’ensemble des engagements pris par le jeune, y compris ceux contenus dans
le plan, une sanction proportionnée à la gravité de l’anomalie relevée, pouvant aller jusqu’à la
déchéance totale des aides, est prononcée par l’autorité de gestion.
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM, passage des dossiers en CDOA avant décision.
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Nombre de JA aidés : 1 300
Nombre de JA femmes aidées : 260
Volume total des investissements : 20 M€
DRDR – V5 29/05/2012 62/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
dispositif
Bases réglementaires
communautaires
Références
réglementaires
nationales
Références
réglementaires locales
Enjeux de l’intervention
121-A : Plan de Modernisation des Bâtiments d’Elevage (PMBE)
Article 26 du Règlement (CE) n° 1698/2005
Articles 17, 43 et 55 du Règlement (CE) n°1974/2006 et Annexe II point 5.3.1.2.1.
Article 3 du Règlement (CE) N° 1320/2006.
Entre autre :
Décret n°99-1060 du 16 décembre 1999 modifié relatif aux subventions de l’Etat pour des
projets d’investissement.
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Arrêté du 18 août 2009 relatif au Plan de Modernisation des Exploitations d’Elevage bovin,
ovin, caprin et autres filières d’élevage
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3066 du 29 juin 2010 consolidée relative au plan de
modernisation des bâtiments d'élevage pour les filières bovine, ovine et caprine (PMBE) et
aide à la mécanisation en zone de montagne
Circulaire DGPAAT/SDPM/SDEA/C2011-3022 du 07/04/2011 relative au PMBE 2011 –
Filière « Bovins lait »
Circulaire DGPAAT/SDEA/SDBE/C2011-3067 du 01/08/2011 relative aux capacités
agronomiques de stockage en zone vulnérable
Arrêté préfectoral relatif au PMBE du 14 novembre 2007
Arrêtés préfectoraux relatifs à l’appel à candidature dans le cadre du PMBE des 17 janvier
2008, 21 avril 2008 et 8 septembre 2008
Arrêtés préfectoraux relatifs à l’appel à candidature dans le cadre du PMBE des 19 janvier
2009 et 15 mai 2009
Arrêtés préfectoraux relatifs à l’appel à candidature dans le cadre du PMBE des 17 mars 2010,
21 mai 2010 et 25 août 2010
Arrêtés préfectoraux relatifs à l’appel à candidature dans le cadre du PMBE des 31 mars 2011,
20 mai 2011 et 8 juillet 2011
Délibération de la Commission permanente n° 93-02-1 du 25 avril 2008 relative aux bâtiments
d’élevage
Délibération du Conseil général de la Somme du 19 novembre 2007
Délibération du Conseil général de l’Aisne du 29 janvier 2008, du 23 juin 2008 et du 28 juin
2010
Décision de l’Assemblée Départementale de l’Aisne du 13,14 et 20 février 2012 au vote du
budget primitif
Une étude de l’Institut de l’Elevage, fondée notamment sur l’enquête « bâtiments » conduite
par le SCEES en 2001, met en évidence la vétusté du parc de bâtiments et évalue le coût de
modernisation de ce parc. L’intervention vise donc à répondre à une nécessité de rénovation
importante des exploitations en favorisant le maintien d’une activité d’élevage respectueuse de
l’environnement sur l’ensemble des zones rurales.
La modernisation et l’adaptation des bâtiments et équipements d’élevage constituent les
facteurs clé de la compétitivité et de la durabilité des exploitations déterminant à long terme
les conditions et la pénibilité du travail ainsi que la pérennité de l’exploitation.
En Picardie, les principales formes d’élevage concernées sont les bovins pour le lait, les
bovins pour la viande ou encore l’élevage ovin. En 2005, une étude de l’Institut de l’élevage13
financée par la Région Picardie, en partenariat avec l’Etat et les acteurs régionaux de l’élevage
herbivore (chambres d’agricultures, contrôle laitier, organisations de producteurs…), a permis
la réalisation d’un diagnostic partagé qui sert de base à l’élaboration du programme d’actions
régionales autour notamment du renforcement de la place de l’herbe et de l’autonomie des
exploitations de polyculture élevage, de la demande et l’offre de main d’œuvre, et la qualité de
vie des éleveurs.
L’étude menée en 2005-2006 par l’Institut de l’Elevage a montré que, si l’on ne met pas en
place une politique dynamique, l’élevage risque de décroître au cours des prochaines années
en raison de facteurs liés à la démographie, aux droits à produire mais surtout à la concurrence
des grandes cultures moins contraignantes en terme de qualité de la vie.
13 Institut de l’Elevage, Etude prospective sur l’élevage bovin et ovin de Picardie, collection résultats, 2006.
DRDR – V5 29/05/2012 63/282

Objectifs
L’objectif de la mesure est d’assurer à long terme la compétitivité du secteur de l’élevage au
niveau national et européen en soutenant la restructuration du capital physique par la
modernisation des élevages. Elle vise également à assurer une occupation équilibrée sur
l’ensemble des zones rurales en favorisant une activité d’élevage durable respectueuse de
l’environnement.
Les investissements éligibles répondent à un ou plusieurs des objectifs suivants :
- réduction des coûts de production ;
- préservation et amélioration de l’environnement naturel, des conditions d’hygiène et de
bien-être des animaux ;
- amélioration des conditions de travail et réduction de la pénibilité ;
- amélioration et réorientation de la production ;
- amélioration de la qualité ;
- diversification des activités agricoles sur l’exploitation.
En application de l’article 26 du règlement (CE) n°1698/2005, ces investissements ont un effet
direct sur l’amélioration des performances de l’exploitation et du niveau global de ses
résultats. Ils doivent respecter les normes communautaires applicables à l’investissement
concerné.
En région Picardie, les objectifs sont :
- Soutenir la compétitivité des élevages par la modernisation des élevages.
- Maintenir et développer une activité d’élevage durable respectueuse de l’environnement.
- Assurer une occupation équilibrée sur l’ensemble des zones rurales.
- Contribuer à l’amélioration des revenus agricoles, des conditions de vie, de travail et de
production sur l’exploitation.
- Moderniser les exploitations pour favoriser leur transmissibilité.
- Maintenir les surfaces en herbe menacées par les systèmes « grandes cultures »
Bénéficiaires
Peuvent bénéficier de l’aide :
- Les exploitants agricoles individuels ;
- Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole ;
- Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole ;
- Les fondations, associations, établissements d’enseignement et de recherche agricoles, et
organismes de réinsertion sans but lucratif mettant en valeur une exploitation agricole ;
- Les Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA).
Les bâtiments liés aux activités aquacoles ou piscicoles ne sont pas éligibles au présent
dispositif.
Les bénéficiaires prioritaires selon les cofinanceurs et les conditions d'éligibilité
Pour les aides accordées par l’Etat, il est donné priorité aux jeunes agriculteurs et aux éleveurs
qui sont engagés en même temps dans le PMPOA. Pour rappel, le PMPOA était réservé aux
exploitations agricoles en zone vulnérable. Les investissements relatif aux PMPOA sont
éligibles hors zones vulnérables, car la mise aux normes n’est pas éxigée par la
réglementation.
L’objectif est de maintenir voire développer l’élevage et les surfaces en herbe
correspondantes.
Pour les aides accordées par la Région Picardie le demandeur doit respecter les conditions
d’éligibilité prévues par le dispositif PMBE. Il doit également s’engager à signer une charte
dont les engagements définis par la Région portent notamment sur le maintien de l’emploi et
la limitation raisonnable de l’agrandissement Ces modalités d’accès aux aides de la Région
sont explicitées dans la délibération du 28 septembre 2007 référencée ci-dessus.
Dans le cadre du PDRH, le Conseil général de la Somme pourra aider les bénéficiaires
éligibles au PMBE dont le site d’élevage est situé hors zone vulnérable et qui n’ont pas
bénéficié du PMPOA ou du PMPLEE. Le Conseil Général de la Somme interviendra sans
l’intervention de l’Etat et sans contreparties FEADER.
Pour bénéficier d’une aide du Département de la Somme, le demandeur doit :
- Répondre aux critères définis dans le PMBE
- Enregistrer les épandages (surfaces et quantités) par type de culture et disposer d’un plan
prévisionnel de fumure azotée
- Avoir déposé son dossier après le 1er janvier 2007.
Pour bénéficier d’une aide du Département de l’Aisne, le demandeur doit répondre aux
critères définis dans le dispositif PMBE et avoir déposé son dossier après le 1 er janvier 2007.
DRDR – V5 29/05/2012 64/282

Champ du dispositif
Investissements éligibles
et critères d’éligibilité
Le plan contribue à l’amélioration des revenus agricoles, des conditions de vie, de travail et de
production sur l’exploitation. La mesure est cadrée au plan national et déclinée en région
Picardie en fonction de sa stratégie de développement rural et des besoins structurels et de
territoire. Le cadre national peut être resserré (type de bénéficiaires, investissements éligibles,
intensité de l’aide), selon les priorités définies chaque année au niveau régional dans un arrêté
préfectoral régional.
L’aide est versée sous forme de subvention en capital.
Le Plan de modernisation des bâtiments d’élevage concerne le secteur agricole animal et plus
spécifiquement les filières :
- bovine, ovine, caprine, équine et asine pour les bâtiments d‘élevage
- porcine, volaille et lapines pour la gestion des effluents
A l’échelle de l’exploitation agricole
Investissements retenus par type de financement :
Etat : bâtiment de logement des animaux pour les filières bovines, ovines et caprines ;
ouvrages de stockage des effluents dans le cadre de la réglementation, pour les filières BOC et
porcs, volailles et lapins.
Région : bâtiments d’élevage pour les filières BOC, équine et asine ; stockage des fourrages
secs à l’exclusion des silos de fourrage humide
Département de la Somme : investissements liés à la gestion des effluents
Département de l’Aisne : ensemble des dépenses admissibles au PMBE, relatives à la
construction et à la modernisation des bâtiments pour les bovins à l’engrais, ovins et caprins,
porcins et volailles ;
Les investissements éligibles concernent la construction d'un bâtiment, l'extension ou la
rénovation d'un bâtiment existant et doivent contribuer à répondre aux objectifs assignés à la
mesure. Sont donc éligibles :
- les investissements à caractère matériel en lien direct avec le logement des animaux,
- sous conditions, les investissements liés à la gestion des effluents et ceux qui limitent les
émissions d’ammoniac et de gaz à effet de serre (GES) (couverture des fosses, dispositifs
de traitement),
- les équipements fixes rendant le projet opérationnel et viable,
- les autres constructions liées à l’activité d’élevage,
Le conseil général de l’Aisne a prévu d’accompagner les petits projets d’élevages ovins et
caprins, les élevages volailles et porcins et les élevages de bovins à l’engrais. Le CG02 a
également souhaité inclure un volet paysager à son intervention
Les investissements de transformation à la ferme sont exclus du PMBE et sont éligibles à
la 121C4.
En ce qui concerne la zone vulnérable, les dépenses liées au poste de gestion des effluents
d’élevage ne sont pas admissibles, excepté le cas des dérogations prévues à l’article 26 du
règlement Conseil n°1698/2005 (cf. modalités de prise en charge des investissements liés au
respect des normes).
Certains investissements immatériels sont éligibles et concernent la conception du bâtiment
(plan, frais d’architecte), la maîtrise d’œuvre du bâtiment (conformité technique, suivi du
chantier, conduite des travaux), la conception d’un projet de gestion des effluents d’élevage et
sa maîtrise d’œuvre, la conception d’un projet d’insertion paysagère des bâtiments… Ces
prestations immatérielles sont éligibles à l’aide dans la limite de 10% des montants des
travaux concernés.
L’auto construction constitue sous certaines conditions une dépense éligible pour tous travaux
qui ne présentent pas un risque pour l’éleveur, son exploitation et l’environnement.
Pour le Conseil général du département de la Somme :
les investissements éligibles sont ceux relatifs à la gestion des effluents tels que définis dans le
Plan de Modernisation des Bâtiments d’Elevage et finançables par l’Etat à condition de
prévoir des ouvrages correspondant aux capacités de stockage agronomiques, avec un
minimum de 4 mois, y compris pour les élevages soumis au Règlement Sanitaire
Départemental.
Ce poste de dépenses est éligible sans restriction particulière en dehors de la zone vulnérable
(HZV). En ZV, le poste de gestion des effluents d’élevage est inéligible et donc exclu du
calcul de l’aide, sauf cas des deux dérogations, prévues par l’article 26 du règlement (CE)
n1698/2005 du Conseil précité, qui permettent pendant un délai de grâce de 36 mois
d’accorder un soutien pour la mise aux normes des exploitations. En application de cet article,
le PDRH a prévu qu’un soutien public puisse être accordé pour la mise aux normes liée à la
gestion des effluents des élevages toutes filières confondues :
DRDR – V5 29/05/2012 65/282

- aux élevages dont le siège d’exploitation est situé dans une commune nouvellement
classée en ZV. Le soutien est admissible pendant un délai de 36 mois à compter de la date
de publication de l’arrêté préfectoral fixant le programme d’action applicable dans la
nouvelle zone vulnérable. Les travaux liés au respect de la norme doivent être réalisés
pendant ce délai.
- aux JA (et aux sociétés dont l’un des associés est JA) bénéficiant de l’aide à l’installation
pour les investissements réalisés en vue d’une mise aux normes communautaires en
vigueur quelle que soit la zone (sous réserve que, s’agissant des JA ayant une décision de
recevabilité au titre de la DJA (RJA) à partir du 1er janvier 2007, les investissements
figurent dans le PDE : en effet, l’article 26 du R 1698/2005 prévoit que les JA bénéficiant
de l’aide à l’installation peuvent se voir accorder une aide pour les investissements
réalisés en vue d’une mise aux normes communautaires en vigueur, dès lors que ces
derniers figurent dans le plan de développement de l’exploitation). Le délai de 36 mois
concerne les JA qui ont eu une décision de recevabilité au titre de la DJA (RJA) à compter
du 1er janvier 2007 (RDR2) : ce délai court à partir de la date d’installation inscrite sur le
CJA, et les travaux liés au respect des normes doivent être réalisés pendant ce délai. Pour
les JA qui ont eu une décision de recevabilité au titre de la DJA (RJA) avant le 1er janvier
2007 sur la base du RDR1, la règle de 60 mois s’applique, et le délai de grâce de 60 mois
court à partir de la date d’installation inscrite sur le CJA.
Les investissements collectifs éligibles à l’échelle des structures collectives : CUMA
Les investissements éligibles sont :
les équipements collectifs en lien avec l’activité d’élevage tels que : le matériel
d’affouragement en commun, de paillage, de séchage de fourrages en granges, d’épandage des
effluents d’élevage, de contention et de pesée des animaux, de manutention, ou encore la
station mobile de fabrication d’aliment à la ferme…
L’ensemble de ces investissements éligibles au titre du dispositif 121 – Plan de Modernisation
des Bâtiments d’Elevage- sont exclus de la liste des investissements éligibles au titre des
autres dispositifs de la mesure 121 du volet régional du PDRH (plan végétal pour
l’environnement, aide aux investissements collectifs CUMA, développement des énergies
renouvelables et économies d’énergie notamment).
Critères d’éligibilité
Conformément au règlement (CE) n1698/2005 du Conseil concernant le soutien au
développement rural par le FEADER, l’aide est accordée pour les investissements matériels
et/ou immatériels qui ont un effet direct sur l'amélioration du niveau global des résultats de
l'exploitation et qui respectent les normes communautaires applicables à l’investissement
concerné. Sont concernées les normes relatives à l’environnement, à l'hygiène et celles
relatives au bien-être et à la santé des animaux.
Intensité de l’aide
Le dispositif est « multifinanceurs »: Etat, Collectivités territoriales, …
La Région Picardie a une approche complémentaire de l’intervention de l’Etat :
- Soit en apportant une bonification des taux d’intervention sur les dossiers répondant aux
priorités affichées par la Région (ci-après),
- Soit en tant que seul financeur, une fois les crédits de l’Etat consommés au niveau
régional, en prenant en compte des critères spécifiques,
- Soit sur les dossiers avec des montants d’investissements inférieurs à 15 000 euros non
pris en charge par l’Etat (ci-après).
Le Conseil général de la Somme souhaite encourager, sur la base du volontariat, les
investissements liés à la gestion des effluents hors zone vulnérable.
Le conseil général de l’Aisne a prévu d’accompagner les petits projets d’élevages ovins et
caprins, les élevages volailles et porcins et les élevages de bovins à l’engrais. Le CG02 a
également souhaité inclure un volet paysager à son intervention
Le taux de subvention tous financeurs confondus varie dans le respect des taux
communautaires fixés par le règlement (CE) n°1698/2005, soit au maximum 40% dans le cas
général et 50% maximum lorsqu’il s’agit d’un jeune agriculteur.
Le taux de subvention (part Etat + part FEADER) est de 15% et de 25% pour les jeunes
agriculteurs. Il s’agit de taux fixes.
Pour les aides de l'Etat :
Un montant minimum d’investissement éligible de 15 000 € est fixé pour l’accès au dispositif.
Les montants subventionnables maximum sont de 70 000€ pour les constructions neuves et de
DRDR – V5 29/05/2012 66/282

50 000€ pour les investissements de rénovation.
Pour les jeunes agriculteurs Les montants subventionnables maximum sont de 80 000€ pour
les constructions neuves et de 60 000€ pour les investissements de rénovation.
Ces montants plafonds sont adaptés dans le cas de groupements agricoles d’exploitation en
commun.
Le montant subventionnable maximum est multiplié par le nombre d’exploitations regroupées
dans la limite de trois. Les majorations pour un exploitant JA en société se calculent au prorata
du nombre d’associés exploitants bénéficiant du statut JA sur le nombre total d’associés
exploitants.
Un plafond unique d’un montant de 80 000€ (quelle que soit la zone géographique ou la nature
du projet) est prévu pour les CUMA.
Pour les aides versées par la Région Picardie:
1. Dossiers d’un montant supérieur à 15 000 € :
Le dispositif de la Région Picardie prévoit que les investissements éligibles sont ceux définis
par le PMBE y compris les investissements concernant les équidés et le stockage des fourrages
secs., à l’exception des silos à ensilage.
Il consiste en une majoration des taux d’aide.
La Région Picardie interviendra sur la base de ses propres critères dans le respect du PDRH et
des taux d'encadrement communautaires. Son intervention consistera en une majoration d’aide
de 3 à 20 points en fonction de critères liés à : l’installation, les bâtiments en bois, l’utilisation
de l’herbe, la production ovine, … Ces critères sont définis dans les délibérations ci-dessus
référencées. Il s’agit de financements complémentaires de ceux prévus dans le PMBE
cumulables dans la limite des exigences réglementaires.
2. Dossiers d’un montant inférieur à 15000 €
Les investissements éligibles concernent ceux prévus dans le PMBE sont listés dans les
délibérations référencées ci-dessus.
Pour l’accès au dispositif financé par la Région Picardie le montant minimum
d’investissement éligible est de 4 000€
Pour les aides versées par le Conseil général de la Somme :
Le taux d’intervention du Département est limité à 20 % des investissements éligibles (sur la
gestion des effluents uniquement) , et peut être complémentaire de l’intervention de l’Etat, du
FEADER et/ou de la Région, dans la limite des taux autorisés, soit 40 % (50 % pour les jeunes
agriculteurs).
Le CG de la Somme intervient financièrement dans les conditions qu’il détermine dans une
délibération et qui sera référencée dans le DRDR.
Pour les aides versées par le Conseil général de l’Aisne :
Le taux d’intervention du Département de l’Aisne varie en fonction du type de production
aidée et peut être complémentaire de l’intervention de l’Etat, du FEADER et de la Région
dans la limite des taux autorisés. Les taux d’intervention sont précisés dans l’arrêté préfectoral
référencé ci-dessus.
Le plafond des assiettes éligibles des projets d’investissements est de 70 000 €. Ce plafond est
relevé à 90 000 €pour les bénéficiaires des filières porcines ou avicoles et 100 000 € pour les
bénéficiaires jeunes agriculteurs de ces filières.
(Décision de l’Assemblée Départementale de l’Aisne du 13,14 et 20 février 2012 au vote du
budget primitif)
territoires visés
Tout le territoire régional
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Engagements des
bénéficiaires, points de
contrôle
Le demandeur s’engage sous réserve de l’attribution de l’aide à :
- détenir, conserver, fournir tout document ou justificatif demandé par l’autorité
compétente, pendant les cinq ans suivant la fin des engagements
- informer le guichet unique de la DDT-DDTM de toute modification de la situation, de la
raison sociale de la structure, du projet présenté ou des engagements souscrits ;
- faciliter l’accès de son exploitation aux autorités compétentes chargées des contrôles pour
l’ensemble des paiements qu’il sollicite jusqu’à la fin des ses engagements et se soumettre
à l'ensemble des contrôles;
- ne pas solliciter à l’avenir, pour ce projet, d’autres crédits - nationaux ou européens -, en
plus de ceux mentionnés dans le plan de « financement du projet » ;
- apposer sur son bâtiment une plaque explicative lorsque l’action menée implique un
investissement d’un montant total supérieur à 50 000 euros, à installer un panneau sur les
sites des infrastructures dont le coût total dépasse 500 000 euros. Cette plaque explicative
/ ce panneau comprennent : le logo européen, la mention : « Fonds européen agricole pour
le développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales », ainsi qu’une
description du projet. Ces éléments relatifs à la publicité de la participation européenne
doivent occuper 25% de la plaque.
- poursuivre son activité agricole au sens de l’article L311-1 du code rural et tout
particulièrement l'activité d’élevage ayant bénéficié de l’aide pendant une période de cinq
années à compter de la date de signature de la décision d’octroi de la subvention.
- maintenir en bon état fonctionnel et pour un usage identique les constructions ayant
bénéficié des aides ainsi que le cheptel correspondant pendant cette même durée de cinq
ans
- respecter les normes minimales réglementaires dans le domaine de l'environnement, de
l'hygiène et du bien-être des animaux attachées à l’investissement objet de l’aide, pendant
la période de cinq ans à compter de la date de signature de la décision d'octroi de la
subvention.
Les CUMA doivent, en outre, détenir un agrément coopératif en tant que preuve légale de leur
existence et déclarer être à jour de leurs contributions fiscales et leurs cotisations sociales.
Elles doivent s’engager notamment, pendant la même durée, à ne pas revendre le matériel
subventionné, à le maintenir dans un bon état de fonctionnement et pour un usage identique et
à poursuivre leur activité.
Dans le cas où l’aide concerne du matériel d’épandage d’effluents d’élevage, elles doivent
respecter les périodes d’interdiction d’épandage lorsqu’il s’agit d’une zone toute ou partie
vulnérable.
DRDR – V5 29/05/2012 68/282

Points de contrôle (non exhaustif)
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis
au bénéficiaire.
Contrôle administratif au moment de l’instruction de la demande :
condition d’éligibilité des personnes physiques : conditions d’âge et déclaration de respect des
conditions liées au paiement des contributions fiscales (y compris les redevances des agences
de l’eau) et des cotisations sociales ainsi que des normes minimales réglementaires (NMR)
dans les domaines de l'hygiène du bien-être des animaux et de l’environnement
Condition d’éligibilité des exploitations : les exploitations doivent disposer des capacités de
stockage réglementaire.
Condition d’amélioration des résultats de l’exploitation.
La vérification est faite à partir des résultats prévisionnels après réalisation du projet hors
circonstances exceptionnel ou de crise : - ratio annuité des emprunts à moyen terme et long
terme / produit d’exploitation, - excédent brut d’exploitation et solde de l’exploitation (recettes
– dépenses).
Points de contrôle relatifs aux normes minimales :
1) Au titre du bien-être et de l’hygiène des animaux :
présence du registre d’élevage,
présence de cases collectives pour l’élevage de veaux de boucherie.
cages de poules pondeuses répondant aux surfaces réglementaires,
absence de systèmes d’attache et de contention pour les truies et cochettes
.2)Au titre de l’environnement :
présence d’un moyen approprié de mesures des volumes d’eau prélevés,
capacité de stockage des effluents,
absence de fuite dans le milieu extérieur,
présence du plan prévisionnel de fumure,
présence du cahier d’enregistrement,
pour les CUMA : respect des périodes pendant lesquelles l'épandage des effluents est interdit
3)Indicateurs de contrôle au titre du bien-être des animaux
absence de mauvais traitement (absence d’état de maigreur flagrant de plusieurs animaux,
présence sur le site d’élevage de stocks d’aliments, absence de signes physiques constatés sur
les animaux pouvant être assimilés à des actes de cruauté, visite vétérinaire effectuée,…),
conditions de logement (place pour les animaux, aire de couchage suffisante, points
d’alimentation suffisants, paillage correct des aires de couchage, …)
Sanctions
Les sanctions sont précisément définies aux articles 20 et 21 de l’arrêté du 11 octobre 2007.
En plus pour les aides de la Région Picardie
Vérification du respect des conditions d’éligibilité propres à la région Picardie précisées dans
les délibérations ci-dessus référencées.
DRDR – V5 29/05/2012 69/282

Circuits de gestion
Dépôt des dossiers : DDT-DDTM
Instruction des dossiers par le guichet unique en DDT-DDTM.
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Le préfet de région définit par arrêté préfectoral, les priorités locales d’intervention du plan au
regard des objectifs et du champ d’intervention de la mesure 121-A définis par le Programme
de développement rural hexagonal 2007-2013 (PDRH). Le préfet de région s’appuie sur la
stratégie régionale en faveur de l’élevage pour définir les objectifs régionaux du dispositif au
regard des besoins structurels et territoriaux qui ont été identifiés. Le cadre régional
d’intervention du plan fixe ainsi les critères de qualification des projets présentés en vue d’un
appel à candidature à partir de 2008.
Les priorités et modalités d’intervention du Plan de modernisation des bâtiments d’élevage
sont fixées en cohérence avec celles retenues par les autres financeurs de ce plan. Elles sont
établies après concertation notamment avec ces financeurs, les organisations professionnelles
agricoles représentatives, la Direction régionale de l’agriculture et la forêt (DRAAF) ainsi que
les Directions départementales de l’agriculture et de la forêt (DDT-DDTM).
La structure de concertation est le comité PMBE-PPE, comité spécifique issu du comité
régional de suivi FEADER.
La candidature sera appréciée au regard des critères suivants :
- Le projet est présenté par un Jeune Agriculteur (JA) ou une société intégrant un JA qui a
perçu des aides à l’installation en application des articles R 343-3 à R 343-18 du Code
Rural
- Le projet concerne une construction neuve ou une rénovation d’un bâtiment de logement
des animaux
- Le projet de modernisation est lié à un programme de mises aux normes (PMPOA en zone
vulnérable ou MAN hors zone vulnérable)
- Le projet de modernisation concerne la filière ovine
- Le projet concerne la création d’un atelier d’engraissement bovin
- Le projet a pour objectif de délocaliser entièrement l’atelier d’élevage
- Le projet a pour effet d’augmenter le nombre d’UTH sur l’exploitation
- Le projet s’inscrit dans une démarche de production d’élevage de qualité (AB, label,
certification…)
- L’exploitant a souscrit des engagements agroenvironnementaux qui sont encore en cours
- L’exploitant adhère aux conditions particulières d’éligibilité du Conseil Régional de
Picardie
- Le projet a pour effet d’introduire du bois ou des bio-matériaux dans la construction du
bâtiment
- Le projet a pour effet d’introduire des innovations technologiques dans les domaines de
l’efficacité énergétique des bâtiments (panneaux solaires, photovoltaïques…)
- Le système de gestion des effluents d’élevage mis en place permet de limiter les
émissions de GES (couverture de la fosse…)
- La valorisation des déchets permet la production d’énergie (méthanisation…)
Les investissements liés aux critères introduction des innovations technologiques et
valorisation des déchets doivent s’inscrire dans un projet de rénovation ou de construction
neuve. Les investissements éligibles au titre du PMBE ne le sont pas au titre du dispositif
121C.
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations aidées : 1 500
Volume total des investissements : 125 M€
DRDR – V5 29/05/2012 70/282

Respect des normes
Respect des normes minimales requises (NMR) dans le domaine de l’environnement, de
l’hygiène et du bien-être animal attachées aux investissements aidés au titre du dispositif.
Normes requises :
En référence à l' article 26 (modernisation des exploitations agricoles) du règlement (CE)
n°1698/2005, l’aide prévue n’est accordée que pour les investissements qui respectent les
normes communautaires applicables à l’investissement concerné. Les investissements éligibles
sont ainsi regroupés en catégories pour chacune desquelles les normes pertinentes applicables
sont définies au niveau national.
Le contrôle du respect de ces normes se fait à la fois lors de l’instruction de la demande et au
long de la période d’engagement du bénéficiaire, selon des modalités définies au plan national.
Il consiste à vérifier, sur l’ensemble de l’exploitation ou de l’établissement, la conformité au
regard des normes définies pour la catégorie d’investissement concerné.
Le contrôle initial repose sur des échanges d’information avec les corps de police concernés
portant sur la régularité de la situation du bénéficiaire au regard des normes.
En contrôle sur place, le respect de la réglementation est vérifié en règle générale sur la base
de critères objectifs précis fixés au niveau national. A défaut, en particulier lorsque l’examen
de la conformité nécessite une expertise plus approfondie réalisée par un corps de contrôle
compétent spécialisé, c’est l’établissement d’un procès verbal de police qui caractérise une
anomalie à la règle.
Les constats d’anomalie entraîne un ajustement de l’aide et une réfaction proportionnée à
l’importance de l’écart.
Modalités de prise en charge des investissements liés au respect des normes
Le dispositif d’aide ne prévoit pas de financer les investissements liés à une norme
communautaire.
Articulation avec les
autres mesures et
cohérence avec le
premier pilier
Néanmoins, en application de l’article 26 du règlement (CE) n°1698/2005, le plan de
modernisation des bâtiments d’élevage prévoit d’apporter un soutien aux :
éleveurs pour les dépenses d’investissements liés à l’extension des zones vulnérables, dans un
délai de 36 mois à compter de la date à laquelle la norme devient obligatoire ;
jeunes agriculteurs bénéficiant de l’aide prévue à l’article 20 du règlement pour les
investissements liés au respect des normes en vigueur, les investissements devant être réalisés
dans un délai de 36 mois à compter de la date d’installation.
En effet, dans ces deux situations particulières, l’obligation de respect des normes entraîne,
pour les exploitants concernés, des dépenses substantielles, notamment pour la gestion des
effluents, les travaux ou équipements liés au bien-être animal, à la configuration du bâtiment
justifiant l’aide prévue au titre de l’axe 1 du FEADER.
Les dépenses éligibles au titre du dispositif 121-A – PMBE sont exclues de la liste des
dépenses éligibles au titre des autres dispositifs de la mesure 121 du DRDR.
La transformation à la ferme des produits issus de l'exploitation est exclue du PMBE.
L’aide au titre du dispositif 121 A – PMBE - n’est pas cumulable avec une aide accordée à
compter de 2007 sous forme de bonification d’intérêts. En revanche, s’agissant des jeunes
agriculteurs, une aide accordée au titre du PMBE peut se cumuler avec une aide sous forme de
bonification d’intérêts, telle que prévue par la mesure 112 – Installation, dans la limite des
taux d’encadrement communautaire. A titre transitoire le cumul est également possible avec
les prêts présentés et octroyés dans le cadre d’un PAM ou d’un plan d’investissement agrée
avant le 31 décembre 2006 .
Une articulation simple par exclusion des bénéficiaires et/ou des dépenses est prévue, lorsque
des aides à l’investissement sont envisagées par les OCM animales.
L’aide au titre du PMBE est accordée dans des conditions garantissant le respect des équilibres
de marchés notamment par les limitations de production maintenues du fait du découplage
partiel des aides du premier pilier par exemple : quotas pour les primes au maintien des
troupeaux de vaches allaitantes (PMTVA), quotas laitiers.
Articulation PMBE-PPE projet mixte : l’aide accordée au titre du PMBE peut se cumuler avec
l’aide PPE sur un même projet mais ne peut pas porter sur un même investissement. Dans ce
cas, le projet de modernisation présenté dans le cadre du PMBE conserve ses règles de
gestion . les règles du PPE s’appliquant au volet « énergie » du projet PMBE.
DRDR – V5 29/05/2012 71/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
Références
réglementaires locales
Enjeux de l’intervention
121-B : Plan Végétal pour l’environnement (PVE)
•Article 26 du Règlement (CE) n°1698/2005
Articles 17, 43 et 55 du Règlement (CE) n°1974/2006 et Annexe II point 5.3.1.2.1.
Article 3 du règlement (CE) N° 1320/2006
Décret n°99-1060 du 16 décembre 1999 modifié relatif aux subventions de l’Etat pour des
projets d’investissement.
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Arrêtés du 14 février 2008 et du 21 juin 2010 relatifs au Plan Végétal pour l’Environnement
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3072 du 20 juillet 2010 relative au plan végétal pour
l'environnement
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3006 du 15 février 2011 relative au plan végétal pour
l’environnement
Arrêté du préfet de région du 1 er octobre 2007 relatif au Plan Végétal Environnement
Arrêté préfectoral relatif à l’appel à candidature dans le cadre du Plan Végétal pour
l’Environnement (PVE) du 6 mai 2008
Arrêté préfectoral relatif à l’appel à candidature dans le cadre du Plan Végétal pour
l’Environnement (PVE) du 30 septembre 2008
Arrêté préfectoral relatif à l’appel à candidature dans le cadre du Plan Végétal pour
l’Environnement (PVE) du 18 mai 2009
Arrêté préfectoral relatif à l’appel à candidature en 2011 pour la mesure intégrée 121B (Plan
Végétal pour l’Environnement) / 216 INP pour l’enjeu « qualité de l’eau » du 12 mai 2011
Délibération de la Commission permanente du conseil régional de Picardie du 30 novembre
2007
Délibération de la Commission permanente du conseil régional de Picardie du 28 mars 2008
Délibération de la Commission permanente du conseil régional de Picardie du 26 septembre
2008
Délibération n°93-01-1 de la Commission permanente du conseil régional de Picardie du 8
juillet 2011
Délibération du comité de bassin de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie du 25 octobre 2007
(N°CB-07-04)
Délibération du conseil d’administration l’Agence de l’Eau Artois-Picardie du 26 octobre
2007 (N°07-A-084)
Délibération n°11-A-007du conseil d’administration l’Agence de l’Eau Artois-Picardie du 25
mars 2011
Délibération du conseil communautaire de la Communauté de communes de la Région de
Château-Thierry du 14 février 2011
Le plan végétal pour l’environnement (PVE) répond à un besoin avéré d’accompagner
spécifiquement les efforts des exploitants agricoles du secteur végétal en matière de
préservation de l’environnement.
Ce plan est destiné à financer des investissements environnementaux qui vont au-delà des
normes et sont déclinés en fonction d’enjeux identifiés au niveau national puis définis à
l’échelle du territoire de la région. L’acquisition de ce type d’équipement constitue un facteur
clé de la durabilité des systèmes d’exploitation.
L’amélioration de la qualité de l’eau est un enjeu majeur en Picardie. Tout le territoire est
concerné. Des investissements dans les exploitations doivent permettre de limiter les
pollutions ponctuelles et diffuses et d’utiliser des techniques alternatives à l’usage de
pesticides. Les sols de la Picardie sont par ailleurs très sensibles à l’érosion. De plus, le pôle
de compétitivité devrait contribuer au développement des productions agricoles à usage non
alimentaire ce qui ne peut s’envisager sans un mode de production respectueux de
l’environnement. Enfin, le maintien d’industries agroalimentaires notamment dans le secteur
des légumes de plein champs impose ce type d’investissements.
DRDR – V5 29/05/2012 72/282

Objectifs
L’objectif de la mesure est de soutenir la réalisation d’investissements spécifiques permettant
aux exploitants agricoles de mieux répondre aux exigences environnementales indispensables
en termes de production et de durabilité des systèmes d’exploitation. Elle vise en priorité à
accompagner la reconquête de la qualité des eaux. La Directive 2000/CE du 23 octobre 2000,
établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau, fixe un
objectif de bon état de l’ensemble des eaux à l’horizon de 2015. Elle accompagne également le
plan national de réduction des risques liés aux pesticides ainsi que la directive 91/676/CEE du
12 décembre 1991 relative à la protection des eaux contre les pollutions par les nitrates à partir
des sources agricoles.
Les investissements éligibles répondent à l’objectif de préservation et amélioration de
l’environnement naturel au regard des enjeux d’amélioration de la qualité des eaux, de gestion
équilibrée de la ressource en eau et de lutte contre l’érosion notamment.
Le Plan végétal pour l’Environnement permettra aussi de financer certains équipements de
maîtrise de la fertilisation et d’apporter un soutien aux investissements d’économies d’énergie
dans les serres existantes.
Ces investissements ont un effet direct sur l’amélioration des performances environnementales
de l’exploitation aidée.
Champ et actions
Le PVE concerne le secteur agricole végétal, et l’aide est versée sous forme de subvention en
capital.
Champ du dispositif
Quatre enjeux environnementaux cibles sont retenus pour l’aide attribuée au titre de la
mesure :
- réduction des pollutions par les produits phytosanitaires,
- réduction des pollutions par les fertilisants,
- réduction de la pression des prélèvements sur la ressource en eau,
- lutte contre l’érosion,
Le soutien vise également à accompagner :
- les économies d’énergie dans les serres existantes au 31 décembre 2005,
- la protection et le maintien de la biodiversité notamment pour les exploitations situées à
l’intérieur des zones retenues au titre des mesures agroenvironnementales territorialisées
(mesure 214, dispositif I).
La mesure est cadrée au plan national et déclinée en région Picardie, en fonction de sa
stratégie de développement rural et des besoins structurels et de territoire. Le cadre national
peut être resserré (type de bénéficiaires, enjeux prioritaires, réduction de la liste des
investissements éligibles, intensité de l’aide) selon les priorités définies au niveau régional
dans un arrêté du Préfet de Région.
La détermination de zones d’actions prioritaires du plan selon les enjeux prédéfinis et les
financeurs, eu égard en particulier à l’objectif de reconquête de la qualité des eaux, est
également réalisée au niveau régional et fixée dans un arrêté préfectoral de région.
Intervention de la Région Picardie
La Région Picardie mettra en œuvre le PVE sur l’ensemble de la Picardie et définira le taux de
ses interventions et les investissements éligibles dans la délibération référencée ci-dessus.
DRDR – V5 29/05/2012 73/282

« Investissements éligibles »
La liste des investissements éligibles au titre de cette mesure 121 « Plan végétal pour
l’Environnement » exclut les investissements répondant à une norme communautaire.
Les types d’investissements éligibles déclinés par enjeux environnementaux sont fixés dans
une liste positive définie au niveau national.
Les investissements éligibles à l’échelle de l’exploitation agricole :
Les investissements éligibles au plan doivent apporter une réponse adaptée et efficiente à une
problématique environnementale de la zone géographique concernée. L’acquisition des
agroéquipements environnementaux doit avoir un effet direct sur l’environnement par la
simple utilisation de ce matériel spécifique.
Sont éligibles :
Les équipements et les aménagements agroenvironnementaux répondant aux enjeux définis
précédemment ;
Les dépenses liées à l’implantation de haies et de dispositifs végétalisés dans les zones
sensibles au regard d’une problématique environnementale ;
Les investissements d’économie d’énergie dans les serres existantes au 31 décembre 2005 ;
Les prestations immatérielles (de type diagnostic environnemental, étude d’impact…) sont
aussi éligibles à l’aide au titre du plan végétal pour l’environnement.
L’auto construction constitue un poste finançable, hormis pour les CUMA et pour l’enjeu
« économies d’énergie dans les serres ».
Les investissements collectifs éligibles à l’échelle des structures collectives : CUMA
Les CUMA, en plus des objets finançables énumérés ci-dessus, hors auto-construction,
peuvent solliciter l’aide pour le financement du matériel suivant :
matériel lié à la plantation des dispositifs arborés (haies) et à leur entretien
automoteur de pulvérisation. Forfait « kit environnement » porté à 15 000€ sous réserve
d’offrir une démarche intégrée pour l’utilisation des produits phytosanitaires.
Cas particulier de l’implantation de haies et d’éléments arborés
L’investissement (matériel végétal, paillage, protection des plants, main d’œuvre et matériel
acquis collectivement lié à l’implantation et à l’entretien) est uniquement éligible dans le cadre
du PVE, pour les 3 enjeux suivants :
- réduction des pollutions par les produits phytosanitaires
- lutte contre l’érosion
- biodiversité : zone d’intervention retenue au titre du PVE incluse dans le zonage des
MAE I1 et I3.
Certains investissements pour l’« enjeu réduction des pollutions par les produits
phytosanitaires » sont financés par la mesure 216, sous la dénomination « investissements non
productifs » (INP) pour l’enjeu « qualité de l’eau ».
Bénéficiaires
Intensité de l’aide
Définition des bénéficiaires
Peuvent bénéficier de l’aide :
- Les exploitants agricoles individuels ;
- Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole ;
- Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole ;
- Les fondations, associations, établissements d’enseignement et de recherche agricoles et
organismes de réinsertion sans but lucratif mettant en valeur une exploitation agricole ;
- Les Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA).
Pour les aides accordées par la Région Picardie le demandeur doit respecter les conditions
d’éligibilité prévues par le dispositif PVE. Il doit également s’engager à signer une charte dont
les engagements définis par la Région portent sur le maintien de l’emploi et la limitation
raisonnable de l’agrandissement. Ces modalités d’accès aux aides de la Région sont
explicitées dans la délibération du 28 septembre 2007 référencée ci-dessus. Cette charte fait
partie d’une délibération du Conseil régional référencée ci-dessus.
Les Agences de l’eau n’interviendront en priorité que sur les territoires retenus pour les MAE
territorialisées si une action collective reconnue par l’agence y est menée et uniquement pour
certains investissements listés dans l’arrêté préfectoral de la liste positive de l’Etat reconnus
comme souhaitable à l’issue d’un diagnostic d’exploitation.
Intensité de l’aide
Le dispositif est « multifinanceurs » : Etat, Collectivités territoriales, Agences de l’eau..
Un montant minimum d’investissement éligible de 4 000 € est fixé pour l’accès au dispositif.
Le montant subventionnable maximum est fixé à 30 000€, quelle que soit la zone concernée
par le projet.
Pour les aides de l’Etat :
L’aide de l’Etat est fixée à 20% du montant subventionné. Ce taux de 20% intègre la contre-
DRDR – V5 29/05/2012 74/282

partie communautaire (10% crédits du MAAPRAT et 10% crédits de l’Union Européenne).
L’aide est portée à 35% au maximum lorsque le siège et/ou une parcelle de l’exploitation sont
situés sur un territoire où un projet agroenvironnemental a été retenu ainsi que sur tout le
territoire de la zone d’action prioritaire (ZAP) « qualité de l’eau ».
L’aide est portée à 40% au maximum dans les cas où les investissement sont liés à une MAE
visant à réduire l’usage des produits phytosanitaires ou à une pratique de l’agriculture
biologique.
L’intensité de l’aide est majorée de 10% pour les jeunes agriculteurs bénéficiant des aides
nationales à l’installation, au titre de la mesure 112 du DRDR, dès lors que l'engagement
juridique PVE intervient dans la période de cinq ans suivant la date d'installation retenue
figurant dans le certificat de conformité (CJA). Pour les formes sociétaires, hors CUMA, la
majoration JA se calcule au prorata du nombre d’exploitants bénéficiant de ce statut, rapporté
au nombre total d’associés - exploitants. Pour les CUMA, la majoration liée au statut de jeune
agriculteur ne s’applique pas.
Un montant minimum d’investissement éligible de 4 000 € est fixé pour l’accès au dispositif.
Le montant subventionnable maximum est fixé à 30 000€. Ce plafond est porté à 150 000€
dans le cadre des économies d’énergie dans les serres existantes.
Le seuil minimal d’investissement de 4 000 € constitue un critère d’accès à l’aide et il inclut
les seuls investissements matériels. Pour les GAEC, le plafond de 30 000 € est multiplié par le
nombre d’exploitations regroupées dans la limite de trois. Pour les coopératives d’utilisation
de matériel agricole (CUMA) le montant subventionnable maximum est porté à 100 000 €.
Ces montants plafonds sont adaptés dans le cas des groupements agricoles d’exploitation en
commun. Un plafond unique d’investissements éligibles d’un montant de 100 000€ est prévu
pour les CUMA.
Le taux de subvention tous financeurs confondus est fixé dans le respect des taux
communautaires prévus par le Règlement (CE) n°1698/2005 à 40% maximum tous financeurs
confondus et ce quel que soit la zone concernée (+10 % maximum lorsqu’il s’agit d’un jeune
agriculteur).
Les conditions d’intervention de chaque financeur ( intensité de l’aide, montants
subventionnables, priorités d’intervention) figurent dans l’arrêté préfectoral référencé cidessus.
Pour les aides de la Région :
Le taux d’intervention de la Région sont indiqués dans la délibération référencée ci-dessus.
Un montant minimum d’investissement éligible de 4 000 € est fixé.
Le montant maximum de subvention est fixé à 30 000 € y compris pour une intervention
conjointe FEADER-Etat-Région.
Les Agences de l’eau interviendront :
1. pour les investissements précisés dans l’arrêté préfectoral .
Agence de l’eau Artois-Picardie : son intervention porte sur les investissements correspondant
aux enjeux phytosanitaires, fertilisants et érosion
Agence de l’eau Seine-Normandie : son intervention porte sur les investissements
correspondant aux enjeux phytosanitaires, prélèvements en eau et érosion
2. par : une majoration, de l’aide de l’Etat et du FEADER en respectant le taux d’aide
maximum ou seule à ce taux.
Pour les aides de la Communauté de communes de la Région de Château-Thierry :
La Communauté de communes de la Région de Château-Thierry intervient sur la zone
concernée par le Contrat pour l’eau de la région de Château-Thierry (28 communes).
L’ intervention de la CCRCT porte sur les investissements correspondant aux enjeux
phytosanitaires, fertilisants et érosion.
Le taux d’aide est plafonné à 20% du montant subventionné, sauf dans les cas d’alternance des
financements où ce taux pourra atteindre 40%.
territoires visés
En Picardie, le PVE vise à renforcer l’action des MAE.
- Les territoires d’actions prioritaires sont pour l’Etat et le FEADER :
Les territoires d’action retenu l’année concernée pour les MAE
Les Zones d’Actions Prioritaires définies pour les MAE
Ainsi sont prioritaires pour l’Etat et le FEADER :
DRDR – V5 29/05/2012 75/282

- les exploitants ayant déposé une demande MAE
- les exploitants n'ayant pas déposé une demande MAE, mais ayant leur siège ou une parcelle
dans le territoire retenu au titre des MAE
- les exploitants n'ayant pas déposé une demande MAE, mais ayant leur siège ou une parcelle
dans une zone d’action prioritaire des MAE
Un arrêté préfectoral de région fixe chaque année les zones prioritaires de chaque financeur
pour l’accès au PVE.
La Région Picardie intervient sur toute la Picardie.
Engagements des
bénéficiaires, points de
contrôle
Le demandeur prend les engagements suivants :
- détenir, conserver, fournir tout document ou justificatif demandé par l’autorité
compétente, pendant les cinq ans suivant la fin des engagements,
- informer le guichet unique de la DDT-DDTM de toute modification de la situation, de la
raison sociale de la structure, du projet présenté ou des engagements souscrits ;
- faciliter l’accès de son exploitation aux autorités compétentes chargées des contrôles pour
l’ensemble des paiements sollicité jusqu’à la fin des engagements et se soumettre à
l'ensemble de ces contrôles;
- ne pas solliciter à l’avenir, pour ce projet, d’autres crédits - nationaux ou européens -, en
plus de ceux mentionnés dans le plan de financement du projet ;
- apposer sur l'investissement concerné une plaque explicative lorsque l’action menée
implique un investissement d’un montant total supérieur à 50 000 euros,. Cette plaque
explicative comprend: le logo européen, la mention : « Fonds européen agricole pour le
développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales », ainsi qu’une description
du projet. Ces éléments relatifs à la publicité de la participation européenne doivent
occuper 25 % de la plaque.
- poursuivre son activité agricole au sens de l’article L311-1 du code rural et tout
particulièrement l'activité de production ayant bénéficié de l’aide pendant une période de
cinq années à compter de la date de signature de la décision d’octroi de la subvention.
- maintenir sur l'exploitation les équipements et aménagements pendant une durée de cinq
ans à compter de la date de signature de la décision d’octroi de la subvention ;
- respecter les normes minimales réglementaires dans le domaine de l'environnement
rattachées à l’investissement objet de l’aide, durant cette même période de cinq ans.
Points de contrôle (non exhaustif)
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis
au bénéficiaire.
Contrôle administratif au moment de l’instruction de la demande :
condition d’éligibilité des personnes physiques : conditions d’âge et déclaration de respect des
conditions liées au paiement des contributions fiscales (y compris les redevances des agences
de l’eau) et des cotisations sociales ainsi que des normes minimales réglementaires (NMR)
limité à l’environnement pour le PVE.
Condition d’amélioration des résultats de l’exploitation.
La vérification est faite à partir des résultats prévisionnels après réalisation du projet hors
circonstances exceptionnel ou de crise : - ratio annuité des emprunts à moyen terme et long
terme / produit d’exploitation, - excédent brut d’exploitation et solde de l’exploitation (recettes
– dépenses).
Points de contrôle relatifs aux normes minimales :
Enjeu lié à l’utilisation de produits phytosanitaires
Utilisation de seuls produits bénéficiant d’une Autorisation de Mise en Marché
Existence d’un local ou d’une armoire aménagée, réservés au stockage des produits phytopharmaceutiques
Conformité du local en matière d’aération et de fermeture
Présence et complétude du registre pour la production végétale alimentaire
Enjeu lié à l’utilisation des fertilisants
Existence et tenue du Plan Prévisionnel de Fumure et du Cahier d’Enregistrement
Vérification de l’exhaustivité des informations à consigner au sein de ces deux documents
(uniquement en zone vulnérable)
Vérification du respect des périodes d’interdiction d’épandage
Enjeu lié à la réduction de la pression des prélèvements sur la ressource en eau
Déclaration ou autorisation de prélèvements de la ressource en eau
Présence d’un moyen approprié de mesures des volumes d’eau prélevés
Enjeu lié au maintien de la biodiversité
DRDR – V5 29/05/2012 76/282

Respect des obligations en matière de : non-destruction des espèces végétales et animales
protégées et de leurs habitats et de non-introduction d’une espèce animale ou végétale nonindigène
Respect des procédures d’autorisation des travaux
Sanctions
Les sanctions sont précisément définies aux articles 19 et 20 de l'arrêté du 14 février 2008
Circuits de gestion
Et pour les aides de la Région Picardie
Vérification du respect des conditions d’éligibilité propre à la Région précisées dans les
délibérations ci-dessus référencées.
Dépôt des dossiers à la DDT-DDTM
Instruction par la DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Les priorités d’intervention régionale sont précisées par arrêté du préfet de région, en
concertation avec les services déconcentrés de l’Etat, notamment pour l’enjeu «phytosanitaires
» avec les animateurs du GREPP, les financeurs autres que l’Etat et des Organisations
Professionnelles Agricoles (OPA) locales et après avis de la commission régionale
agroenvironnementale (), commission spécifique issue du comité régional de suivi FEADER.
Pour définir les priorités d’intervention, le Préfet de région peut fixer des critères plus
restrictifs d’accès à l’aide en fonction des revenus dégagés par l’exploitation agricole ou en
fonction des spéculations développées. Dans ce cas, ces critères sont précisés au sein de
l’arrêté préfectoral et au niveau de la notice d’information adaptable localement.
Pour les crédits Etat et FEADER, les critères de priorités sont définis en fonction des enjeux
ciblés. Les projets présentés ne répondant pas aux critères de priorité définis ne sont pas
éligibles à l’aide. Les dossiers répondant aux critères de priorité sont pris en compte. Par
exemple les exploitants ayant déposé une demande MAE en 2007 sont en priorité 1 quelque
soit l’enjeu.
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations aidées : 3 000
Volume total des investissements : 30 M€
Respect des normes
Respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif.
Normes requises :
En référence à l' article 26 (modernisation des exploitations agricoles) du règlement (CE)
n°1698/2005, l’aide prévue n’est accordée que pour les investissements qui respectent les
normes communautaires applicables à l’investissement concerné. Les investissements
éligibles sont ainsi regroupés en catégories pour chacune desquelles les normes pertinentes
applicables sont définies au niveau national.
Le contrôle du respect de ces normes se fait à la fois lors de l’instruction de la demande et au
long de la période d’engagement du bénéficiaire, selon des modalités définies au plan national.
Il consiste à vérifier, sur l’ensemble de l’exploitation ou de l’établissement, la conformité au
regard des normes définies pour la catégorie d’investissement concerné.
Le contrôle initial repose sur des échanges d’information avec les corps de police concernés
portant sur la régularité de la situation du bénéficiaire au regard des normes.
En contrôle sur place, le respect de la réglementation est vérifié en règle générale sur la base
de critères objectifs précis fixés au niveau national. A défaut, en particulier lorsque l’examen
de la conformité nécessite une expertise plus approfondie réalisée par un corps de contrôle
compétent spécialisé, c’est l’établissement d’un procès verbal de police qui caractérise une
anomalie à la règle.
Les constats d’anomalie entraîne un ajustement de l’aide et une réfaction proportionnée à
l’importance de l’écart.
Modalités de prise en charge des investissements liés au respect des normes
Les investissements permettant de respecter une norme communautaire sont exclus de la liste
des dépenses éligibles au titre du Plan végétal pour l’environnement.
Articulation avec les
autres mesures
Une articulation simple sous forme d’exclusion, soit au niveau des bénéficiaires, soit au
niveau des dépenses éligibles, est prévue entre les différentes mesures du PDRH et entre les
dispositifs de la mesure 121 en particulier.
Ainsi, les dépenses éligibles au titre du dispositif 121 - Plan Végétal pour l’Environnement -
sont exclues de la liste des investissements éligibles au titre des autres dispositifs de la mesure
121 du DRDR. Les dépenses d’acquisition de matériel de substitution de produits
phytosanitaires ou de fertilisation ont vocation à être pris en charge par le PVE et non par la
DRDR – V5 29/05/2012 77/282

mesure 121 C 5.
Par ailleurs, l’aide au titre du dispositif 121 B – PVE - n’est pas cumulable avec une aide
accordée à compter de 2007 sous forme de bonification d’intérêts, à l’exception des aides
accordées au titre de la mesure « installation des jeunes agriculteurs », dans la limite des taux
d’encadrement communautaire.
Concernant l’implantation de haies ou d’éléments arborés (matériel végétal, paillage,
protection des plants, main d’œuvre et matériel acquis lié à l’implantation et à l’entretien), les
investissements sont accompagnés selon la ligne de partage suivante entre dispositif 121-B,
mesure 216 et 323D1 :
- Lorsqu’il est prévu de financer l’implantation de haies ou d’élément arborés dans une
zone définie au niveau régional dont il s’agit de préserver la valeur patrimoniale naturelle
dans le cadre d’une démarche environnementale globale faisant intervenir plusieurs types
d’acteurs, alors l’investissement est financé au titre de la mesure 216.
- En dehors de telles zones, si l’implantation de haies par un exploitant agricole s’inscrit
dans un projet d’exploitation comportant d’autres investissements relevant de la seule
sphère de l'exploitation agricole, alors l’investissement est financé au titre du dispositif
121-B (PVE).
- La création et la reconstitution de haies bocagères, de talus, de petits bosquets, etc., dans
le cadre de programmes collectifs ayant pour objectifs la restauration du paysage rural et
la préservation de l’environnement (biodiversité, qualité de l’eau…) sont soutenues au
titre du dispositif 323-D lorsque le bénéficiaire n’exerce pas d’activités agricoles.
Les dépenses liées au paillage sont éligibles au titre du PVE exclusivement pour la protection
des plants de haies et d’éléments arborés et ce, au titre de l’enjeu de réduction des pollutions
par les produits phytosanitaires. Il n’y a donc pas de ce fait de chevauchement entre le
dispositif 121-B PVE et les mesures agroenvironnementales territorialisées (engagement
unitaire PHYTO_08 : « mise en place d’un paillage végétal ou biodégradable en cultures
maraîchères »).
Articulation PMBE-PPE projet mixte : l’aide accordée au titre du PVE peut se cumuler avec
l’aide PPE sur un même projet mais ne peut pas porter sur un même investissement. Dans ce
cas, le projet de modernisation présenté dans le cadre du PVE conserve ses règles de gestion .
les règles du PPE s’appliquant au volet « énergie » du projet PVE.
Cohérence avec le premier pilier
Des modalités simples (exclusion) d’articulation avec l’OCM fruit et légumes et l’aide
nationale aux investissements dans les serres sont prévues :
- les producteurs qui adhèrent à une (ou plusieurs) organisation(s) de producteurs restent
éligibles au titre du plan végétal pour l’environnement si l’investissement projeté n’est pas
inscrit dans le programme opérationnel agréé mis en place dans le cadre de l’OCM fruits et
légumes.
- les dépenses d’investissement pour la production sous serres sont inéligibles au plan végétal
à l’exception de celles relatives aux économies d’énergie dans les serres existantes.
DRDR – V5 29/05/2012 78/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales et
régionales
Enjeux de
l’intervention
121 C : Dispositifs régionaux complémentaires d’aides à la modernisation
Article 26 du Règlement (CE) n°1698/2005
Articles 17, 43 et 55 du Règlement (CE) n°1974/2006 et Annexe II point 5.3.1.2.1
Article 16 bis du règlement (CE) n° 1974/2006 modifié (inséré par le Règlement n° 679/2011
Article 3 du Règlement (CE) n°1320/2006
Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité
Régime AFR XR 61/2007
Régime exempté X 68/2008
Pour 121-C4 (si transformation de produits annexe I en produits hors annexe I) :
.R.(CE) n°1998/2006 « de minimis »
.R.(CE) n°800/2008 (régime général d’exemption par catégorie), qui abroge et remplace le R(CE)
n°1628/2006
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Chaque dispositif fait l’objet d’une décision spécifique de l’assemblée délibérante de la collectivité
territoriale
La prise en compte de la diversité et de la différenciation régionale des besoins structurels et
territoriaux ainsi que des handicaps structurels impose une réponse appropriée au regard des
stratégies décentralisées de développement rural et une intervention spécifique en matière de
soutien à l’amélioration de la compétitivité du secteur agricole.
Ce dispositif régional est proposé en cohérence avec les dispositifs « Plan de Modernisation des
Bâtiments d’Elevage (PMBE) et Plan Végétal pour l’Environnement (PVE).
La région Picardie se caractérise par une grande diversité de productions, même si ce sont les
grandes cultures qui dominent. Il existe de plus une spécialisation des productions à l’échelle infra
régionale. La fragilité des exploitations de grandes cultures compte tenu de leur dépendance
actuelle à la PAC, la fragilité de certains territoires en regard de leur niveau de spécialisation
nécessitent des réponses adaptées.
Objectifs
Accroître la compétitivité durable des exploitations agricoles en fonction de stratégies locales et
d’enjeux de territoires et assurer le maintien de l’activité agricole (particulièrement l’élevage) et la
diversité des productions sur l’ensemble des zones rurales.
Bénéficiaires Peuvent bénéficier de l’aide, selon les sous-dispositifs choisis :
Les exploitants agricoles individuels ;
Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole ;
Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole ;
Les fondations, associations, établissements d’enseignement et de recherche agricoles et
organismes de réinsertion sans but lucratif mettant en valeur une exploitation agricole ;
Les Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA).
Champ et
actions
Les dispositifs ne sont pas cofinancés par le FEADER, sauf pour la mesure 121C1 1 PPE qui est
cofinancée FEADER.
Le cadrage au plan national est essentiellement limité au respect des conditions communautaires
(justification de l’aide publique, respect des normes minimales, des taux plafonds…) et s’articule
de manière claire avec les autres dispositifs relatifs à la modernisation des exploitations
(PMBE/PVE).
Le dispositif C de la mesure 121 est décliné précisément au plan régional, sur une ou plusieurs
thématiques :
- les économies d’énergie et énergies renouvelables qui visent un soutien public aux
investissements individuels ou collectifs liés à la substitution d’énergies fossiles, à l’utilisation
de l’énergie solaire photovoltaïque ou géothermique et à la diminution de la dépense
énergétique.
DRDR – V5 29/05/2012 79/282

- L’encouragement des investissements collectifs portés par les CUMA qui favorise la
mutualisation de certains coûts d’équipement et de mécanisation des exploitations agricoles.
- L’investissement lié à l’installation de jeunes agriculteurs ou d’exploitants qualifiés
nouvellement installés. Cette thématique permet de renforcer l’effort en faveur du
renouvellement des générations (mesures 112 et 121 A et B).
- La création ou la rénovation d’ateliers de transformation à la ferme de produits issus de la
ferme.
- L’accompagnement de démarches de qualité par le soutien aux investissements rendus
nécessaires par les cahiers des charges et les chartes de qualité de la production et des
produits.
- Le développement de cultures régionales spécialisées.
- La diversification de la production.
Description des
opérations
Les investissements éligibles au titre des sous-dispositifs 121 C sont exclus des investissements
éligibles à l’aide au titre des dispositifs 121 A – ‘Plan de Modernisation des Bâtiments d’Elevage
(PMBE)’- et 121 B - ‘Plan Végétal pour l’Environnement (PVE)’ - et des autres mesures liées à
l’investissement dans le cadre des axes 2 et 3 (ex : mesure 216 ‘Utilisation durable des terres
agricoles – Investissements non productifs’).
En outre, les investissements pour l’irrigation ne sont éligibles au dispositif 121 C que s’ils
concourent à l’amélioration des équipements existants dans le domaine des économies d’eau ou
d’énergie.
La liste des investissements éligibles au titre des sous-dispositifs figure dans les fiches
correspondantes ci-après.
Sont également éligibles les frais directement liés à un investissement physique et
nécessaires à sa préparation ou à sa réalisation (études préalables, analyses de sols,
honoraires d'architecte, frais d'expertise juridique, technique ou financière, frais de
notaire…). Ces frais sont éligibles dans la limite de 10% du coût éligible de l'opération. Ces
frais sont rattachés au dossier comprenant les investissements matériels.
Les investissements immatériels (études de marché, études de faisabilité, études stratégiques,
diagnostics, conseil externe dans tout domaine pertinent, acquisition de brevets et licences,
participation à des foires et salons…) non liés à un investissement physique peuvent être
retenus comme éligibles s’ils sont prévus en cohérence avec une opération (réalisée ou
envisagée) comportant un investissement physique. Ils seront autant que possible précédés
ou suivis d'un investissement physique ou d'une modification de pratique.
L’auto construction peut constituer sous certaines conditions une dépense éligible pour tous
travaux qui ne présentent pas un risque pour l’éleveur, son exploitation et l’environnement.
Intensité de
l’aide
territoires visés
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Le taux de subvention tous financeurs confondus varie dans le respect des taux communautaires
fixés par le Règlement (CE) n°1698/2005, soit au maximum 40% en zone non défavorisée et 50%
maximum lorsqu’il s’agit d’un jeune agriculteur. Ce taux est précisé dans chacune des fiches
suivantes
Pour des opérations de transformation de produits agricoles en produits ne relevant pas de
l’annexe I (dispositifs 121-C1 et C4) : aide dans la limite d’un montant total d’aide publique de
200 000 euros sur 3 ans, sous réserve du respect des conditions du règlement R (CE) de la
Commission concernant l’application des articles 87 et 88 CE du Traité CE aux aides de minimis
et sauf dispositions plus favorables relevant d’un régime notifié approuvé par la Commission. Ce
plafond peut temporairement être porté à 500 000 € dans les conditions prévues par le régime
temporaire relatif aux aides compatibles d’un montant limité N 7/2009.
Ensemble de la Picardie
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est
jointe.
Ces engagements (notamment respect des normes minimales attachées à l’investissement
concerné, maintien en bon état fonctionnel et pour un usage identique l’investissement pendant au
moins 5 ans…) seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans
l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide. Il doit également adhérer aux
engagements pour le développement durable de l’agriculture explicitées dans la délibération n°93-
01 du 28 octobre 2005.
Les contrôles porteront sur la réalité et la conformité des opérations soutenues ainsi que le respect
DRDR – V5 29/05/2012 80/282

des engagements afférents aux opérations.
Sanctions
En cas d’anomalie constatée, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur.
Articulation
avec les autres
mesures
Cohérence avec
le premier pilier
Respect des
normes
La liste des dépenses éligibles au titre des dispositifs 121 C exclut celles éligibles au titre du PVE
et du PMBE. Pour ce qui concerne les dispositifs 121 C, l’instruction des dossiers devra permettre
de s’assurer qu’un bénéficiaire donné pour un investissement donné ne sera aidé qu’au titre d’un
seul dispositif 121 C. Un bénéficiaire peut accéder à plusieurs mesures 121 C, pour des objets
différents.
S’agissant des JA, une aide accordée au titre d’un dispositif 121 C peut se cumuler avec une aide
sous forme de bonification d’intérêts telle que prévue par la mesure 112- installation dans la limite
des taux d’encadrement communautaire.
D’autres règles d'articulation sont précisées selon les sous-dispositifs.
Pour le secteur animal, une articulation simple par exclusion des bénéficiaires et/ou des dépenses
est prévue lorsque des aides à l’investissement sont envisagées par les OCM animales.
Pour le secteur végétal, certaines OCM peuvent prévoir des aides aux investissements et, dans ce
cas, la règle d’articulation suivante s’applique : les producteurs qui adhèrent à une (ou plusieurs)
organisation(s) de producteurs restent éligibles au titre du dispositif 121 C si l’investissement
projeté n’est pas inscrit dans le programme opérationnel agréé mis en place dans le cadre de
l’OCM.
Enfin l’aide est accordée dans des conditions garantissant le respect des équilibres de marchés
notamment par le canal des limitations de production pouvant être mises en place au titre des
OCM.
Pour les investissements dans la filière vitivinicole, les dépenses éligibles dans le cadre du PDRH
seront conformes à la ligne de partage indiquée au chapitre 10-1-4-1. Le système d'irrigation fixe
est éligible exclusivement aux aides OCM pour les vignes faisant l’objet d’une restructuration
(arrachage et plantation).
Le dispositif ne prévoit pas de financer les investissements liés à une norme communautaire.
Néanmoins, en application de l’article 26 du Règlement (CE) n°1698/2005, un soutien peut être
apporté :
- aux jeunes agriculteurs bénéficiant de l’aide prévue à l’article 20 du règlement pour les
investissements liés au respect des normes en vigueur, les investissements devant être réalisés
dans un délai de 36 mois à compter de la date d’installation.
- aux investissements liés à des normes récemment introduites. Les travaux y afférents doivent
être réalisés dans un délai de 36 mois à compter de la date à laquelle la norme devient
obligatoire.
DRDR – V5 29/05/2012 81/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Références
nationales
Références
régionales
121 C1-1 : Plan de Performance Energétique des Entreprises agricoles - PPE
Décret du 16 décembre modifié relatif aux aides à l’investissement
Arrêté du 4 février 2009 relatif au Plan de performance des entreprises agricoles (PPE)
Arrêté du 5 août 2010 modifiant l'arrêté du 4 février 2009 relatif au plan de performance
énergétique des entreprises agricoles
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3012 du 18 février 2009 relative au Plan de Performance
Energétique des entreprises agricoles
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3013 du 18 février 2009 relative à la mise en place du
dispositif national de diagnostic de performance énergétique des exploitations agricoles dans le
cadre du plan performance énergétique (PPE)
Circulaire DGPAAT/SDEA/SDBE/C2010-3038 du 15 avril 2010 relative au Plan de Performance
Energétique
Circulaire DGPAAT/SDEA/SDBE/C2011-3024 du 13 avril 2011 relative au Plan de Performance
Energétique
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3036 du 2 avril 2009 relative aux appels à candidatures
nationaux pour les projets de méthanisation agricole et aux bancs d'essais moteurs dans le cadre du
PPE.
Note de service DGPAAT/SDEA/SDDRC/N2009-3011 du 1er avril 2009 relative aux règles
d'articulation des aides du MAP au titre du Plan de Performance Energétique des entreprises
agricoles (PPE) avec les autres aides aux investissements, notamment le FEDER
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Arrêtés préfectoraux relatifs à l’appel à candidature dans le cadre du PPE des 29 avril 2009 et 9
octobre 2009
Arrêté préfectoral relatif aux appels à candidature dans le cadre du PPE du 18 juin 2010
Arrêtés préfectoraux relatifs à l’appel à candidature dans le cadre du PPE des 24 mai 2011 et 6
juillet 2011
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
L'augmentation du coût de l'énergie pour les exploitations agricoles influe directement sur leur
compétitivité. La raréfaction de la ressource énergétique, l'augmentation de la demande laissent
augurer une situation structurelle : l'enjeu énergétique constitue l'un des enjeux majeurs de la
société aujourd'hui. Les exploitations agricoles ont un rôle clé à jouer en matière d'économie
d'énergie et de production d'énergie renouvelable. La maîtrise de la consommation énergétique, la
production d'énergie renouvelable et la valorisation de la biomasse agricole sont les nouveaux défis
qui se dessinent pour l'agriculture de demain.
L’objectif de la mesure est d'améliorer la compétitivité des exploitations agricoles en jouant sur les
facteurs de production en diminuant les charges liées aux postes de consommation énergétique, en
favorisant des actions et des investissements d'économie d'énergie. Par ailleurs, la valorisation
énergétique de la biomasse agricole offrira aux exploitations agricoles de nouvelles perspectives de
développement, de diversification et permettra de renforcer leur compétitivité.
Il s’agit d’adapter l’agriculture française à la nouvelle donne énergétique et de contribuer aux
objectifs nationaux et européens d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de gaz à
effet de serre.
Ce plan comporte deux grands axes : l’amélioration de l’efficacité énergétique des systèmes
d’exploitation, et la promotion de la production d’énergies renouvelables (biomasse, solaire,
éolien…).
Dans le cadre de l’appel à candidature régional, le PPE permet de financer :
- les diagnostics énergétiques des exploitations agricoles.
- les investissements liés aux économies d’énergie et à la production d’énergie renouvelable.
Pour bénéficier d’une aide à un investissement éligible au Plan de Performance Energétique, le
demandeur devra fournir un diagnostic énergétique de l’ensemble de son exploitation agricole
réalisé par une personne compétente.
Au regard de ces objectifs, la candidature sera appréciée au regard des éléments relatifs aux critères
concernant la situation du demandeur et à la nature de l’investissement projeté.
Evaluation de la situation du demandeur :
- Le projet est présenté par un Jeune Agriculteur (JA) ou une société intégrant un JA installé
depuis moins de cinq ans et ayant moins de 40 ans et ayant perçu les aides à l’installation en
application des articles D.343-3 à D.343-18 du code rural
- Le projet a pour effet d’augmenter le nombre d’UTH sur l’exploitation
- Le projet s’inscrit dans une démarche de qualité (Agriculture Biologique, label, certification
DRDR – V5 29/05/2012 82/282

ISO14001)
- L’exploitant a souscrit des engagements agro-environnementaux qui sont encore en cours
Projets d’investissement matériels classés par ordre décroissant en fonction des priorités
régionales :
- Matériaux, équipements, matériels et aménagements pour l’isolation des locaux et des réseaux
de chauffage et de ventilation à usage agricole ;
- Echangeurs thermiques ;
- Système de régulation lié au chauffage et à la ventilation ;
- Eclairage spécifique lié à l’économie d’énergie ;
- Matériaux, équipements et matériels pour l’installation d’un chauffe eau solaire ;
- Poste bloc de traite( récupérateur de chaleur, pré refroidisseur, pompe à vide) ;
- Chaudière à biomasse d une puissance inférieure ou égale à 100 Kw ;
- Pompe à chaleur( hors serre) ;
- les diagnostics énergétiques permettant de faire une approche globale sur l’énergie dans
l’exploitation.
Ces objectifs et critères de sélection ont été définis en concertation avec les partenaires du
PPE, après avis du comité régional PPE.
Le mode de sélection des dossiers se fait sur la base d'un appel à candidatures.
Bénéficiaires - Les exploitants agricoles individuels ;
- Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole ;
- Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole ;
- Les fondations, associations, établissements d’enseignement et de recherche agricoles et
organismes de réinsertion sans but lucratif mettant en valeur une exploitation agricole
- Les CUMA ne sont pas éligibles au PPE du DRDR de Picardie
Description des
opérations et
critères
d’éligibilité
Les investissements éligibles à l’échelle de l’exploitation agricole :
Les investissements éligibles sont :
- Matériaux, équipements, matériels et aménagements pour l’isolation des locaux et des réseaux
de chauffage et de ventilation à usage agricole ;
- Echangeurs thermiques ;
- Système de régulation lié au chauffage et à la ventilation ;
- Eclairage spécifique lié à l’économie d’énergie ;
- Matériaux, équipements et matériels pour l’installation d’un chauffe eau solaire ;
- Poste bloc de traite ( récupérateur de chaleur, pré refroidisseur, pompe à vide) ;
- Chaudière à biomasse d une puissance inférieure ou égale à 100 kw ;
- Pompe à chaleur ( hors serre) ;
- les diagnostics énergétiques permettant de faire une approche globale sur l’énergie dans
l’exploitation.
Le diagnostic individuel énergétique est éligible indépendamment des investissements réalisés. Le
diagnostic est réalisé conformément au cahier des charges décrit au sein de la circulaire du 18
février 2009.
Les investissements liés aux activités aquacoles ou piscicoles ne sont pas éligibles au présent
dispositif.
Liste des postes de la liste nationale non retenues dont notamment
- Equipements liés à la production et à l’utilisation d’énergie en site isolée et non connectée au
réseau d’alimentation électrique (100% de l’énergie valorisée pour les besoins de
l’exploitation).
- Ventilateurs et ou turbines et trappes motorisées des systèmes de ventilation centralisée dans
les bâtiments d’élevage porcin.
- Equipements liés à la substitution d’une source d’énergie fossile par une source d’énergie
renouvelable (solaire thermique, biomasse…) destinés au séchage des productions végétales
(hors fourrages).
- Equipements liés à la substitution d’une source d’énergie fossile par une source d’énergie
renouvelable (solaire thermique, biomasse…) destinée au séchage en grange des fourrages :
gaine de récupération d’air chaud, panneaux isolants, ventilateurs, cellules et caillebotis, griffe,
pont roulant
- Bâtiment et équipements liés à la production et à l’utilisation d’énergie renouvelable
- Pour les investissements dans la filière vitivinicole, les dépenses éligibles dans le cadre du
DRDR seront conformes à la ligne de partage indiquée dans le tableau de la partie 5-2 du
DRDR.
DRDR – V5 29/05/2012 83/282

Conditions communes
L’ensemble de ces investissements éligibles au titre du dispositif 121 C 1-1.– Plan de Performance
Energétique- sont exclus de la liste des investissements éligibles au titre des autres dispositifs des
mesures 121A, 121B et 121C. En particulier, les investissements ci-dessus listés, éligibles au titre
de la mesure 121C1-1 ne sont pas éligibles au titre du dispositif 121C1-2.
Intensité de
l’aide
Ce dispositif est financé par l’Etat et le FEADER.
Un montant minimum d’investissement matériel éligible de 2 000 € est fixé pour l’accès au
dispositif.
Le montant subventionnable maximum d'investissement matériel est de 40 000 € pour l'Etat.
Le taux de subvention varie dans le respect des taux communautaires fixés par le règlement (CE)
n°1698/2005, soit au maximum 40 % en Picardie et 50 % maximum lorsqu’il s’agit d’un jeune
agriculteur bénéficiant des aides nationales à l'installation.
Circuits de
gestion
Cohérence avec
le premier pilier
Dépôt des dossiers à la DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM/
Une articulation simple par exclusion des bénéficiaires et/ou des dépenses est prévue, lorsque des
aides à l’investissement sont envisagées par les OCM
Articulation avec
les autres
mesures
Engagements et
points de
contrôle
Respect des
normes
Une articulation simple, soit au niveau des bénéficiaires, soit au niveau des dépenses éligibles, est
prévue entre les différentes mesures du PDRH et entre les dispositifs de la mesure 121. Ainsi, l'aide
PPE est exclusive, pour un même investissement des autres dispositifs de modernisation des
exploitations agricoles (mesure 121) prévus dans le PDRH, hors dossier mixte. En particulier, l'aide
PPE n'est pas cumulable avec le dispositif 121 C 1-2. Un investissement éligible au titre du PPE
c’est -à dire présent dans la liste ci-dessus, n’est pas éligible avec le dispositif 121 C 1-2.
L’aide au titre du dispositif 121 C 1 – 1 - n’est pas cumulable avec une aide accordée sous forme de
bonification d’intérêts. En revanche, s’agissant des jeunes agriculteurs, une aide accordée au titre
du PPE peut se cumuler avec une aide sous forme de bonification d’intérêts, telle que prévue par la
mesure 112 – Installation, dans la limite des taux d’encadrement communautaire.
Pour les investissements dans la filière vitivinicole, le FEAGA et le FEADER interviendront
conformément à la ligne de partage indiquée dans le tableau de la partie 5-2 du DRDR.
Dossier mixte PMBE-PPE et PVE –PPE l’aide accordée au titre du PMBE ou du PVE peut se
cumuler avec l’aide PPE sur un même projet mais ne peut pas porter sur un même investissement.
Dans ce cas, le projet de modernisation présenté dans le cadre du PMBE ou du PVE conserve ses
règles de gestion . les règles du PPE s’appliquant au volet « énergie » du projet PMBE ou PVE.
Articulation FEDER :
Les projets de production d’énergie renouvelable par la méthanisation de déchets organiques sont
éligibles au programme FEDER. La ligne de partage réside dans l’éligibilité du bénéficiaires, pour
la mesure 121C1-2 PPE, seul les exploitants agricoles individuels sont éligibles, pour le soutien du
FEDER, les bénéficiaires sont des collectivités locales, des industriels ou des associations.
Les engagements, points de contrôles et sanctions sont ceux définis par l'arrêté du 4 février 2009
relatif au PPE aux articles 18 à 21.
Respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif; Le contrôle se fait tout au long de la vie du dossier
Objectifs
quantifiés
Nombre d’unités aidés : 167
Volume total des financement publics : 2.2 M€
Volume total des investissements : 3.4 M€
DRDR – V5 29/05/2012 84/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Références
régionales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
121 C1-2 : Aide aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables
Délibération n° 71-01-3 de la Commission Permanente du Conseil Régional du 30 mars 2007
Délibération de la Commission Permanente du Conseil Régional 29 février 2008
Modification du Règlement 1974/2006 (article 16 bis)
L’agriculture picarde est très productive grâce à des pratiques intensives faisant largement appel
aux intrants et à la mécanisation. Par ailleurs l’agriculture picarde se tourne de plus en plus vers des
productions non alimentaires : biomatériaux, bio-énergies, avec une tradition de production
industrielle de biocarburants. Cette diversification énergétique concerne de plus en plus la
production de carburants sur la « filière courte » (huile brute), le bois énergie, la méthanisation
mais aussi l’éolien et le photovoltaïque.
Le dispositif régional vise à encourager les investissements individuels ou collectifs liés à la
maîtrise de l’énergie œuvrant ainsi à la diminution de la dépense énergétique, à la substitution
d’énergies fossiles, à l’utilisation d’énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire.
Dans le cadre du Plan Energie Climat le Conseil régional s’est fixé comme objectif notamment de
participer à la réduction des pollutions aériennes locales, à la préparation d'une diversification
opérante de l'approvisionnement énergétique et au développement de filières spécifiques de
production d'une partie de la consommation locale d'énergie.
L’objectif est de favoriser l’usage d’énergies locales et renouvelables pour autonomiser les
exploitations ou créer des filières locales :
- soutenir l’utilisation d’énergies renouvelables dans les exploitations d’élevage, notamment
pour des bâtiments neufs construits à l’écart des villages (électrification solaire dans une
approche cohérente de production et de consommation sur le site ; méthanisation à partir de
déchets organiques et de coproduits, ..)
- favoriser les opérations de méthanisation ou de co-méthanisation (effluents et déchets de
restauration par exemple) avec une utilisation collective et locale de la chaleur,
- soutenir des projets combinant protection des sols et valorisation énergétique du bois de haies,
- soutenir des opérations exemplaires de production et d’utilisation locale de biocarburants.
Dans un souci de cohérence et d’approche globale, cet objectif doit être accompagné au préalable
d’un diagnostic énergétique du site concerné visant à maîtriser les consommations énergétiques de
l’exploitation en question.
Bénéficiaires - Les exploitants agricoles individuels ;
- Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole ;
- Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole ;
- Les fondations, associations, établissements d’enseignement et de recherche agricoles et
organismes de réinsertion sans but lucratif mettant en valeur une exploitation agricole ;dont le
siège social est situé en Picardie.
Les CUMA sont exclues de ce dispositif.
Description des
opérations et
critères
d’éligibilité
Le bénéficiaire doit également adhérer aux engagements pour le développement durable de
l’agriculture explicitées dans la délibération n°93-01 du 28 octobre 2005.
Les investissements éligibles à l’échelle de l’exploitation agricole :
Les investissements éligibles concernent :
-les investissements matériel et immatériel visant à réduire la consommation énergétique des
équipements, matériels et locaux de l'exploitation agricole,
-les investissements matériel et immatériel assurant une valorisation énergétique.
- Bâtiments et équipements liés à la production et l’utilisation d’énergie en site isolé ;
- Bâtiment et équipements liés à la production et à l’utilisation d’énergie renouvelable destinée
au séchage en grange pour le stockage de productions végétales et de fourrages,
- Méthaniseur individuel ou en autre forme sociétaire
- Investissements relatifs à l’utilisation du Bois énergie
Opérations collectives de diagnostic énergie, (diagnostic énergie allant au delà du simple diagnostic
planète (thermographie infra rouge des bâtiments d'élevage par exemple...)).
Seulement pour les projets individuels (121C), la modification du RE 1974/2006 daté du 14 juillet 2011
limite la dimension des investissements en énergie renouvelable dans une exploitation agricole.
Lorsque des investissements sont réalisés dans la production d'énergie thermique et/ou d'électricité à
DRDR – V5 29/05/2012 85/282

Intensité de l’aide
Objectifs
quantifiés
partir de sources renouvelables dans les exploitations agricoles, les installations de production d'énergie
renouvelable ne peuvent bénéficier d'une aide que si leur capacité de production n'est pas supérieure à
l'équivalent de la consommation annuelle moyenne combinée d'énergie thermique et d'électricité dans
l'exploitation agricole, en ce compris le ménage agricole. Lorsque des investissements sont réalisés dans
la production de biocarburants, au sens de la directive 2009/28/CE du Parlement européen et du Conseil
( 1 ), dans des exploitations agricoles, les installations de production d'énergie renouvelable ne peuvent
bénéficier d'une aide que si leur capacité de production n'est pas supérieure à l'équivalent de la
consommation annuelle moyenne de carburant pour les transports dans l'exploitation agricole.
Le taux de subvention tous financeurs confondus est fixé dans le respect des taux communautaires
prévus par le Règlement (CE) n°1698/2005 à 40% maximum tous financeurs confondus et ce quel
que soit la zone concernée
Dispositif financé principalement par l’ADEME et le Conseil Régional de Picardie via un fond
commun. Le dispositif n'est pas cofinancé par le FEADER
Il n’y a pas de critères de modulation de l’aide.
.
Nombre d’unités aidés : 20
Volume total des financement publics : 2 M€
Volume total des investissements : 5 M€
Circuits de gestion Dépôt des dossiers à la Région Picardie (Direction de l’environnement)
Instruction : Région s'appuyant sur l'ADEME
Programmation : Comité Régional Environnement et Maîtrise de l’Energie (CREME)
Articulation avec
les autres mesures
Respect des
normes
La liste des dépenses éligibles au titre des dispositifs 121 C exclut celles éligibles au titre du PVE
et du PMBE. Pour ce qui concerne les dispositifs 121 C, l’instruction des dossiers devra permettre
de s’assurer qu’un bénéficiaire donné pour un investissement donné ne sera aidé qu’au titre d’un
seul dispositif 121 C. Un bénéficiaire peut accéder à plusieurs mesures 121 C, pour des objets
différents. L’aide PPE n'est pas cumulable avec le dispositif 121 C 1-2. Un investissement éligible
au titre du PPE c’est -à dire présent dans la liste ci-dessus, n’est pas éligible avec le dispositif
121 C 1-2.
Si l’investissement est collectif, le projet n’est pas éligible à la mesure 121 C2. Les investissements
collectifs dans la production d’énergie renouvelable ou les économies d’énergies dans le secteur
agricole sont éligibles à la mesure 125CPPE.
respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif; Le contrôle se fait tout au long de la vie du dossier
DRDR – V5 29/05/2012 86/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Références
nationales et
régionales
régionales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et
actions
Description des
opérations
et critères
d'éligibilité
Intensité de
l’aide
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Objectifs
quantifiés
Circuits de
121 C2 : Aide aux investissements collectifs (CUMA)
Circulaire DGPAAT/C2010-3094 du 13/10/2010 relative à l’aide aux investissements pour les
exploitations et CUMA tabacoles
Délibération n° 71-01-3 de la Commission Permanente du Conseil Régional du 30 mars 2007-
Délibération de la Commission Permanente du Conseil Régional 29 février 2008
La Région Picardie fait partie des régions les moins pourvues en CUMA. Au niveau national, plus
de un agriculteur sur deux adhère à une CUMA, en Picardie la moyenne se situe à moins de 30 %.
L’objectif de ce dispositif est donc d’inciter les agriculteurs Picards à créer ou à adhérer à des
CUMA dans le but de :
- Favoriser le développement du travail en commun en Picardie,
- Améliorer les revenus agricoles, les conditions de vie, de travail et de production,
- Accroître la compétitivité et le caractère de durabilité des exploitations agricoles et leur
adaptation au marché,
- Assurer le maintien de l’activité agricole et la diversité des productions sur l’ensemble des
zones rurales de la région,
- Permettre aux éleveurs de s’orienter vers une autonomie alimentaire dans leur exploitation.
Les coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) dont le siège social est situé en
Picardie
Cette intervention vient en complémentarité avec les dispositifs PMBE et PVE.
Encourager les investissements collectifs portés par les CUMA qui favorise la mutualisation de
certains coûts d’équipement et de mécanisation des exploitations agricoles..
Favoriser la création ou l’extension de CUMA (extension de ses activités, agrandissement de son
secteur géographique, intégration de nouveaux agriculteurs)
Exemples non exhaustifs de dépenses admissibles : investissements collectifs couvrant le champ de
la mécanisation dans les exploitations agricoles : matériel de plantation, de culture, de récolte, de
séchage, de compostage, d’entretien et de gestion des surfaces en herbe, de valorisation de
biomasse et de fabrication de biocarburant, de l’agriculture de précision, d’entretien et
d’aménagement de l’espace, équipements de stockage des intrants et des récoltes, équipements de
transformation notamment laitière, logiciel de traçabilité, matériel informatique, investissements en
faveur du développement des nouvelles énergies en dehors des investissements inscrits dans la
mesure 121 C1 et des cultures non alimentaires ou encore investissements ou accessoires
concourant à des pratiques innovantes ou à la protection de l’environnement.
La démarcation entre le dispositif 121 C2 et le PMBE et le PVE est précisée dans le paragraphe
« Articulation du dispositif ».
Eligibilité des CUMA
- Agrément coopératif, preuve de l'existence légale de la CUMA.
- Pouvoir habilitant le signataire à engager la CUMA.
- Attestation de régularité vis à vis des obligations fiscales et sociales
Le taux de subvention tous financeurs confondus est fixé dans le respect des taux communautaires
prévus par le Règlement (CE) n°1698/2005 à 40% maximum tous financeurs confondus et ce quel
que soit la zone concernée
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est
jointe.
Ces engagements (notamment respect des normes minimales attachées à l’investissement concerné,
maintien en bon état fonctionnel et pour un usage identique l’investissement pendant au moins 5
ans, maintien de l’activité liée aux investissements financés pendant 5 ans après la date de
notification de l’aide.…) seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le
bénéficiaire de l’aide.
Contrôles et sanctions : voir fiche « chapeau »
Le bénéficiaire doit adhérer aux engagements pour le développement durable de l’agriculture
explicitées dans la délibération n°93-01 du 28 octobre 2005
Nombre de CUMA soutenues : 50
Nombre de nouvelles CUMA crées : 30
Nombre d’agriculteurs utilisateurs de CUMA aidés :250
Volume total des financements publics : 1,2 M€
Volume total des investissements : 3 M€
Dépôt des dossiers : Conseil régional de Picardie
DRDR – V5 29/05/2012 87/282

gestion
Articulation
avec les autres
mesures
Respect des
normes
Instruction : Services du Conseil régional de Picardie
Programmation : Comité Agricole du Conseil Régional ou sous-comité spécifique
La liste des dépenses éligibles au titre des dispositifs 121 C exclut celles éligibles au titre du PVE
et du PMBE. Pour ce qui concerne les dispositifs 121 C, l’instruction des dossiers devra permettre
de s’assurer qu’un bénéficiaire donné pour un investissement donné ne sera aidé qu’au titre d’un
seul dispositif 121 C. Un bénéficiaire peut accéder à plusieurs mesures 121 C, pour des objets
différents
Respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif. Le contrôle se fait tout au long de la vie du dossier .
DRDR – V5 29/05/2012 88/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif 121 C3-1 : Aide aux projets innovants Jeunes agriculteurs
Références • Article 26 du Règlement (CE) n°1698/2005 du Conseil du 20 septembre 2005 modifié,
nationales • Articles 17, 43 et 55 du Règlement (CE) n°1974/2006 de la Commission du 15 décembre
2006 modifié,
• Article 55 de la Loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010,
• Décret n°99-1060 du 16 décembre 1999 modifié relatif aux subventions de l'État pour des
projets d’investissement,
• Décret n°2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural,
• Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3078 du 12 octobre 2011 relative au financement de
projets innovants déposés par les jeunes agriculteurs dans le cadre de leur démarche
d'installation. Appel à projets national 2011 « J'INNOVATIONS » (hors Corse et Outre
Mer).
Enjeux de L'article 55 de la Loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche (LMAP) du 27 juillet 2010
l’intervention instaure une taxe sur la cession à titre onéreux des terrains nus rendus constructibles du fait de leur
classement à la suite de la révision des Plans Locaux d'Urbanisme (PLU). Le produit de cette taxe,
qui concerne les mutations foncières intervenues depuis le 13 janvier 2010, doit être affecté à un
fonds dédié aux jeunes agriculteurs afin de soutenir des projets innovants.
Objectifs Le soutien accordé dans le cadre de ce dispositif vise à accroître la compétitivité des exploitations
agricoles nouvellement créées ainsi que leur adaptation au marché et à faire émerger des projets
d'investissements innovants individuels ou en partenariat avec d'autres structures portés par les
jeunes agriculteurs et générateurs d'emplois et de valeur ajoutée dans les territoires ruraux.
Bénéficiaires Les bénéficiaires pouvant accéder à l’aide sont :
- Les jeunes agriculteurs qui satisfont aux conditions d'attribution des aides à l'installation (DJA
et prêts MTS-installation) prévues par les articles D.343-3 et suivants du code rural et de la
pêche maritime, durant les 5 années de leur engagement.
- Les JA peuvent déposer une demande d'aide au titre d'un projet individuel ou d'un projet
en partenariat. Sont qualifiés de « projets en partenariat » les projets portés par un JA
participant à un regroupement de plusieurs structures ou à une démarche collective sous
certaines conditions figurant dans la circulaire relative au dispositif 121 C3-1. La demande de
subvention est obligatoirement déposée par le JA qui percevra l’aide.
Champ et
actions
L'aide aux projets innovants JA concerne l'ensemble du secteur agricole, au sens de l'article
L.311-1 du code rural et de la pêche maritime.
Toutefois, une priorité sera accordée aux projets s’inscrivant dans les plans stratégiques de
soutien aux filières animales (bovins, porcins, aviculture).
Les projets entrant dans le champ du dispositif doivent également s’intégrer dans la démarche
d’installation du jeune agriculteur et être cohérents avec le plan de développement de
l’exploitation du JA .
Le mode de sélection des dossiers se fait sur la base d’un appel à candidatures dans les
conditions fixées au niveau national.
L’aide est versée sous forme de subvention.
DRDR – V5 29/05/2012 89/282

Description des
opérations
Eligibilité des
projets
Intensité de
l’aide
L’aide concerne les projets innovants à caractère agricole réalisés par les jeunes agriculteurs
bénéficiaires des aides nationales à l’installation.
Ces projets s’inscrivent dans une logique territoriale correspondant à des stratégies individuelles
et collectives permettant d'accroître la compétitivité des exploitations agricoles et leur
adaptation au marché.
Ils peuvent porter sur l'autonomie énergétique et/ou alimentaire des exploitations, le
développement de nouvelles productions, la réduction et la maîtrise des coûts de production, la
diversification des modes de production en introduisant par exemple de nouvelles méthodes
culturales.
L’innovation peut concerner un produit ou un procédé (introduction de nouvelles ou différentes
techniques de production), l’organisation (nouvelles méthodes de travail, partenariat avec
d’autres organismes), les manières de valoriser les ressources disponibles et les produits issus
de l'exploitation. Une attention particulière sera apportée aux projets économes en matière de
gestion du foncier.
Pour être éligibles, les projets doivent remplir les critères suivants :
- -être innovant,
- -avoir un caractère agricole,
- -de façon plus générale, répondre aux conditions de l’appel à projets national.
- -Le projet doit également être cohérent avec le PDE du JA et peut dans certains cas nécessiter
un avenant de ce PDE, notamment si le projet innovant n’était pas prévu dans le plan initial.
Le dispositif est « multi-financeurs »: État, collectivités territoriales…
Aucun crédit FEADER ne peut être mobilisé pour ce dispositif qui sera uniquement financé en
top up.
Pour les projets individuels, le montant d'aide minimum retenu pour le MAAPRAT est fixé à 2
500 euros, le montant d'aide maximum retenu est fixé à 25 000 euros.
Pour les projets en partenariat, le montant d'aide minimum retenu pour le MAAPRAT est fixé à
4 000 euros, le montant d'aide maximum retenu est fixé à 40 000 euros.
Projet individuel
Montant éligible plafonné
MAAPRAT (€) 208 333 €
Projet en partenariat
Montant éligible plafonné
MAAPRAT (€) 250 000 €
Taux d’aide maximal
MAAPRAT (%)
Montant d’aide
MAAPRAT maximal (€)
Intervention des
autres financeurs (€)
12 %
25 000 €
Taux d’aide maximum
MAAPRAT (%)
Montant d’aide maximal
MAAPRAT (€)
Dans la limite du taux maximal d’aide publique
16 %
40 000 €
L’intervention éventuelle des autres financeurs se fait dans la limite du taux maximal d’aide
publique, soit 50% (40% + 10% Jeune Agriculteur) auquel s'ajoute une majoration de 10% si le
projet est situé en zone défavorisée.
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Les autres financeurs que le MAAPRAT peuvent retenir comme assiette éligible des montants
subventionnables différents ou retenir la totalité du montant des dépenses éligibles.
Les candidats s’engagent à :
- Réaliser le projet innovant pour lequel ils ont reçu une subvention,
- Informer la DDT/DDT-M de toute modification éventuelle pouvant modifier la réalisation de
leurs projets, (incidences sur la mise en œuvre, l'organisation, le financement, le délai imparti
...),
- Ne pas commencer les travaux avant la décision d'attribution de l'aide,
- Commencer le projet dans un délai d’un an à compter de la date de la première décision
d'attribution de la subvention et à réaliser les travaux dans un délai maximal de 3 ans après le
commencement du projet,
- Poursuivre leur activité agricole et tout particulièrement l'activité ayant bénéficié de l’aide
pendant cinq ans à compter de la date,
DRDR – V5 29/05/2012 90/282

- Maintenir en bon état fonctionnel et pour un usage identique les investissements ayant
bénéficié des aides pendant une durée de cinq ans à compter de la date de la décision d’octroi
de l’aide.
- Accepter de fournir les informations nécessaires au suivi, à l'évaluation et la vulgarisation de
l’opération "projet innovant" par le MAAPRAT et tout autre financeur public. A ce titre, le
candidat retenu fournira obligatoirement un bilan dans les 3 ans qui suivent le démarrage du
projet. Ce bilan doit détailler les résultats et les ratios technico-économiques du projet :
investissements réels, coûts de fonctionnement, recettes et charges, modifications intervenues,
perspectives d’évolution du projet, améliorations obtenues par rapport aux pratiques
traditionnelles... ,
- Accepter de participer, selon ses disponibilités, à des opérations de communication du projet
innovant qui pourraient être organisées par les financeurs.
- Les cofinanceurs qui apporteraient une aide à l'investissement complémentaire à celle du
MAAPRAT veilleront à assurer une rentabilité suffisante des projets sans créer d'effet
d'aubaine.
Les contrôles administratifs et/ou sur place portent sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus et afférents aux opérations.
Ces éléments sont précisés dans les documents administratifs fournis au bénéficiaire.
En cas d’anomalie constatée, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée.
La nature des sanctions sera précisée dans un texte ultérieur. Néanmoins, les sanctions prévues
au niveau communautaire par le règlement (UE) n°65/2011 (et notamment celles figurant à
l’article 30, cf. annexe 2 de la circulaire) s’appliquent.
Circuits de
gestion
Procédure
Trois niveaux d’intervention sont sollicités au cours de la procédure de traitement des dossiers.
1- La DDT/DDTM, guichet unique, réceptionne les dossiers, les instruit et les transmet à la
DRAAF.
2- Après réception des dossiers, la DRAAF organise le Comité régional d'évaluation des
dossiers "J'innovations" qui assure une présélection des dossiers au niveau régional. Ce comité :
- - évalue la pertinence des projets,
- - les classe selon les critères techniques et financiers présentés dans la circulaire de cadrage de
l'appel à projets,
- - établit une liste des dossiers retenus en priorisant les projets concernant les filières éligibles
aux plans stratégiques (bovins, porcins, aviculture).
- Les projets retenus, classés et accompagnés d'un avis sont transmis au ministère chargé de
l’agriculture, dans le but de préparer le comité de sélection national.
3 - Le comité de sélection national :
- - prend l'avis d'un comité national d'experts extérieurs, réuni avant la tenue du comité de
sélection.
- - examine l'ensemble des dossiers retenus et classés par les DRAAF,
- propose une liste classant par ordre de priorité les projets à financer.
La DDT/DDTM établit l'arrêté d'attribution . Si le montant de la subvention est supérieur à 23
000 euros, une convention entre le ministère et le porteur du projet devra être établie, elle devra
en définir l'objet, le montant et les conditions d'utilisation de la subvention attribuée.
Les autres financeurs émettent leurs décisions indépendamment de celles émises par le
MAAPRAT.
Articulation avec
les autres
mesures
Sont éligibles les investissements matériels et immatériels qui améliorent le niveau global des
résultats de l’exploitation et respectent les normes communautaires applicables à
l’investissement concerné.
Les investissements immatériels sont éligibles, dans la limite de 10% du coût éligible de
l'opération (le montant s'effectue sur la bases d'un calcul réalisé sur présentation de justificatifs).
Ils concernent par exemple les études techniques préalables, les prestations relatives à la
conception du projet, à sa maîtrise d’œuvre, aux études conduisant à la réorganisation du travail,
aux études de faisabilité (éléments comptables, investissements, pérennité, ...).
Ne sont pas éligibles :
Les investissements non liés aux activités de production agricole et aux activités de
transformation se situant dans le prolongement des activités de production,
DRDR – V5 29/05/2012 91/282

Le matériel d'occasion, les frais d'entretien,….
Cas particulier de l'autoconstruction :
Les projets éligibles au dispositif 121 C3-1 JA doivent obligatoirement être réalisés par des
entreprises qualifiées. Toutefois, l’autoconstruction peut constituer sous certaines conditions
une dépense éligible pour tous les travaux qui ne présentent pas un risque pour l’éleveur, son
exploitation et l’environnement. Dans ce cas, la main d'œuvre est prise en compte pour le calcul
de l'aide, dans la limite de 50% du coût HT des matériaux et de la location de matériel
nécessaires aux travaux relevant de l'autoconstruction.
Des règles d’articulation très claires au niveau des dépenses éligibles devront être respectées
pour éviter tout double financement irrégulier.
Ainsi les dépenses éligibles au titre du dispositif 121-C3-1 excluent les investissements éligibles
au titre des dispositifs 121-A (PMBE), 121-B (PVE), 121-C-1 (PPE et autres dispositifs 121C).
Toutefois, certaines dépenses prévues par le programme au titre des dispositifs 121-A et 121-B
peuvent relever des déclinaisons régionales du dispositif 121-C du DRDR, à condition que ce
dernier exclue les dépenses concernées des dispositifs 121-A, 121-B (idem pour 121C-1).
L'articulation entre le présent dispositif et les autres dispositifs 121C est fixée au niveau régional
et doit permettre d'éviter tout double financement irrégulier. Il est recommandé que les projets
innovants réalisés par les jeunes agriculteurs soient prioritairement ciblés sur le dispositif
121C3-1
1 JA ne peut, pour un même projet comprenant les mêmes investissements, déposer deux
demandes d'aides, l'une au titre du dispositif 121C3-1 national et l'autre au titre du dispositif
régional pré-existant, désormais dénommé 121C3-2.
L’aide au titre du dispositif 121C3-1 JA est cumulable avec une aide accordée sous forme de
bonification d’intérêts, telle que prévue par la mesure 112, dans la limite d'encadrement des
taux communautaires.
Respect des
normes
Respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif. Le contrôle se fait tout au long de la vie du dossier.
DRDR – V5 29/05/2012 92/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Références
régionales
Enjeux de
l’intervention
121 C3-2 : Aide aux investissements des nouveaux installés
Délibérations n° 93-03 de la Commission Permanente du 25 janvier 2008, du 24 octobre 2008 et du
18 décembre 2009 relatives à la politique régionale en faveur de l’installation
- Favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs (cf; enjeux de la mesure 112 du DRDR),
- Améliorer les revenus agricoles en augmentant notamment la valeur ajoutée,
- Améliorer les conditions de vie, de travail et de production,
- Accroître la compétitivité et le caractère de durabilité des exploitations agricoles et leur
adaptation au marché,
- Assurer le maintien de l’activité agricole et la diversité des productions sur l’ensemble des
zones rurales de la région.
Objectifs - Assurer le maintien de l’activité agricole en Picardie,
- Assurer la diversité des productions sur l’ensemble des zones rurales et notamment, favoriser
les installations dans des productions telles que l’élevage, le maraîchage,
Bénéficiaires
Champ et
actions
Description des
opérations
Intensité de
l’aide
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Les jeunes agriculteurs au sens de la mesure 112 du PDRH dont le siège social est situé en
Picardie.
Dispositif financé uniquement par la Région Picardie
Financer l’investissement lié à l’installation de jeunes agriculteurs ou d’exploitants qualifiés
installés depuis moins de 5 ans pour renforcer l’effort en faveur du renouvellement des générations
traduit dans les mesures 112 et 121 A et B.
Investissements des nouveaux installés liés notamment à :
- la construction et l’aménagement de bâtiments hors bâtiment d’élevage, (production,
stockage),
- l’équipement individuel de matériel neuf autre que le renouvellement (matériel de récolte, de
production, matériel de fabrication d’intrants)
Le taux de subvention tous financeurs confondus est fixé dans le respect des taux communautaires
prévus par le Règlement (CE) n°1698/2005 et par le régime des aides exemptées du PIDIL sous le
numéro XA 25/2007. Dans ce cadre, les taux d’intervention pour les aides aux investissements
réalisés par les nouveaux installés sont définis comme suit : plafonnement de l’aide à 50%
maximum tous financeurs confondus pour les bénéficiaires en Agriculture Biologique et à 40 %
pour les autres bénéficiaires
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est
jointe.
Ces engagements (notamment respect des normes minimales attachées à l’investissement concerné,
maintien en bon état fonctionnel et pour un usage identique l’investissement pendant au moins 5
ans , maintien de l’activité agricole pendant 5 ans après la date de notification de l’aide.…) seront
adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique
passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Les contrôles porteront sur la réalité et la conformité des opérations soutenues ainsi que le respect
des engagements afférents aux opérations.
Contrôles et sanctions : cf. fiche « chapeau ».
Objectifs
quantifiés
Circuits de
gestion
Articulation avec
les autres
mesures
Respect des
normes
Le bénéficiaire doit également adhérer aux engagements pour le développement durable de
l’agriculture explicitées dans la délibération n°93-01 du 28 octobre 2005.
Nombre d’agriculteurs aidés : 200
Volume total des financements publics : 0,50 M€
Volume total des investissements : 1 M€
Dépôt des dossiers : Conseil Régional de Picardie
Instruction : services du Conseil régional de Picardie
Programmation : Comité Agricole du Conseil Régional ou sous-comité spécifique
La liste des dépenses éligibles au titre des dispositifs 121 C exclut celles éligibles au titre du PVE
et du PMBE. Pour ce qui concerne les dispositifs 121 C, l’instruction des dossiers devra permettre
de s’assurer qu’un bénéficiaire donné pour un investissement donné ne sera aidé qu’au titre d’un
seul dispositif 121 C. Un bénéficiaire peut accéder à plusieurs mesures 121 C, pour des objets
différents.
respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif. Le contrôle se fait tout au long de la vie du dossier.
DRDR – V5 29/05/2012 93/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Références
régionales
121 C4 : Transformation des produits à la ferme
Pour 121-C4 (si transformation de produits annexe I en produits hors annexe I) : régime notifié XR
61/2007 et X 68/2008 (aides à finalité régionale)
Délibération n° ECO 103-2 de la Commission Permanente du Conseil régional du 29 octobre 2004
relative au dispositif «Aide à la diversification et investissements spécifiques à l’Agriculture
Biologique » ;
Délibération n°93-1 du Conseil Régional du 28 janvier 2005 relative à la charte d’accès aux aides
régionales agricoles à l’investissement ;
Délibération n°93-1 de la Commission Permanente du Conseil Régional du 11 juillet 2005 relative
à la modification de la charte d’accès aux aides régionales agricoles à l’investissement ;
Délibération n°93-01 du Conseil Régional de Picardie en date du 28 octobre 2005 relative à
l’adoption du Plan agricole régional ;
Délibération n° 93-02-1 de la Commission permanente du 11 juillet 2008, relative aux aides aux
investissements pour l’amélioration de la valeur ajoutée et la qualité des productions agricoles
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Délibération n°9-2 du 31 mars 2006 relative au FRAC agricole
Depuis 1990, la valeur ajoutée produits sur les exploitations picardes stagne. La valorisation des
produits de la ferme et leur transformation permettent de créer de la valeur ajoutée et s’inscrivent
pleinement dans les priorités du Conseil Régional,
Ce dispositif régional vise à soutenir des types d’investissements spécifiques, indispensables en
termes de production et de durabilité des systèmes d’exploitation.
Favoriser la transformation de produits à la ferme qu’ils soient destinés à une consommation
humaine ou animale favorisant l'autonomie des systèmes d'élevage.
Bénéficiaires - Les exploitants agricoles individuels ;
- Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole ;
- Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole ;
- Les fondations, associations, établissements d’enseignement et de recherche agricoles et
organismes de réinsertion sans but lucratif mettant en valeur une exploitation agricole ;dont le
siège social est situé en Picardie.
Champ et
actions
Les CUMA sont exclues de ce dispositif.
Soutien des investissements liés à la création ou la rénovation d’ateliers de transformation à la
ferme de produits fermiers.
Pour le Conseil Régional, les secteurs prioritaires sont l’élevage, le maraîchage, les petits fruits et
les vergers, sans exclusive d’autres secteurs.
DRDR – V5 29/05/2012 94/282

Description des
opérations
Investissement liés à la transformation et la commercialisation de produits agricoles destinés à la
consommation humaine :
- Création ou rénovation d’ateliers de transformation, (abattage, découpe, atelier fromagers),
- Atelier de conditionnement,
- Atelier de stérilisation,
- Atelier de stockage en chambre froide, atelier d’affinage,
Investissements liés aux projets d’autonomie alimentaire avec une priorité pour les matériels à
caractère innovant destinés à la consommation animale
- fabrication d’aliments à la ferme issus de production de l’exploitation
- stockage,
- aplatissage de céréales et/ou de protéagineux.
Ce dispositif ne peut financer que la transformation de produits agricoles issus de l’exploitation.
Intensité de
l’aide
Seuls les matériels et les équipements spécifiquement liés à l’activité de transformation (y compris
ceux liés au contrôle et à la conservation des produits) sont pris en considération. Toutefois, les
investissements liés à la commercialisation des produits issus de la transformation fermière peuvent
être pris en considération sous réserve que les dits investissements soient minoritaires par rapport
au total des investissements au sein de dossiers mixtes ou dossiers intégrés.
Ainsi, si le projet comporte à la fois des investissements de transformation de produits de la ferme
et des investissements de diversification de type commercialisation, accueil à la ferme… (relevant
de la mesure 311), l’opération sera fléchée sur le dispositif présentant les dépenses dont le montant
est le plus élevé. Dans ce cas, les dépenses sont soumises aux règles (éligibilité, taux d’aide,…) du
dispositif 121 C4 ou 311 dont elles relèveraient en cas de projet séparé..
Dispositif financé uniquement par la Région Picardie (donc sans FEADER, en top up pur).
Le taux de subvention tous financeurs confondus est fixé dans le respect des taux communautaires
prévus par le Règlement (CE) n°1698/2005 à 40% maximum tous financeurs confondus et ce quel
que soit la zone concernée
La modulation du taux d’aide peut être réalisée en fonction de l’engagement du bénéficiaire dans
des démarches d’Agriculture Biologique, si l’installation date de moins de 5 ans.
Elle sera précisé dans une délibération à venir.
Le plafond des investissements éligibles est fixé à 100 000€
Les plafonds d’investissements éligibles, et donc d’aide peuvent être multipliés par 2 en cas de
structures sociétaires avec plusieurs associés exploitants.
Sont également éligibles les frais directement liés à un investissement physique et nécessaires
à sa préparation ou à sa réalisation (études préalables, analyses de sols, honoraires
d'architecte, frais d'expertise juridique, technique ou financière, frais de notaire…). Ces frais
sont éligibles dans la limite de 10% du coût éligible de l'opération. Ces frais sont rattachés au
dossier comprenant les investissements matériels.
Les investissements immatériels (études de marché, études de faisabilité, études stratégiques,
diagnostics, conseil externe dans tout domaine pertinent, acquisition de brevets et licences,
participation à des foires et salons…) non liés à un investissement physique peuvent être
retenus comme éligibles s’ils sont prévus en cohérence avec une opération (réalisée ou
envisagée) comportant un investissement physique. Ils seront autant que possible précédés ou
suivis d'un investissement physique ou d'une modification de pratique.
Pour des opérations de transformation de produits agricoles en produits ne relevant pas de
l’annexe I : aide dans la limite d’un montant total d’aide publique de 200 000 euros sur 3 ans, sous
réserve du respect des conditions du règlement R (CE) de la Commission concernant l’application
des articles 87 et 88 CE du Traité CE aux aides de minimis et sauf dispositions plus favorables
relevant d’un régime notifié approuvé par la Commission. Ce plafond peut temporairement être
porté à 500 000 € dans les conditions prévues par le régime temporaire relatif aux aides
compatibles d’un montant limité N 7/2009.
Engagements
des
bénéficiaires,
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est
jointe.
DRDR – V5 29/05/2012 95/282

points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Ces engagements (notamment respect des normes minimales attachées à l’investissement concerné,
maintien en bon état fonctionnel et pour un usage identique l’investissement pendant au moins 5
ans, maintien de l’activité liée aux investissements financés pendant 5 ans après la date de
notification de l’aide.…) seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le
bénéficiaire de l’aide.
Contrôles et sanctions : voir fiche « chapeau ».
Le bénéficiaire doit également adhérer aux engagements pour le développement durable de
l’agriculture explicitées dans la délibération n°93-01 du 28 octobre 2005.
Objectifs
quantifiés
Circuits de
gestion
Articulation
avec les autres
mesures
Respect des
normes
Nombre d’agriculteurs aidés : 150
Volume total des financements publics : 2,10 M€
Volume total des investissements : 5 M€
Dépôt des dossiers : le Conseil régional de Picardie
Instruction : services du Conseil régional de Picardie
Programmation : Comité Agricole du Conseil Régional ou sous-comité spécifique
La liste des dépenses éligibles au titre des dispositifs 121 C exclut celles éligibles au titre du PVE
et du PMBE. Pour ce qui concerne les dispositifs 121 C, l’instruction des dossiers devra permettre
de s’assurer qu’un bénéficiaire donné pour un investissement donné ne sera aidé qu’au titre d’un
seul dispositif 121 C. Un bénéficiaire peut accéder à plusieurs mesures 121 C, pour des objets
différents.
respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif. Le contrôle se fait tout au long de la vie du dossier.
DRDR – V5 29/05/2012 96/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Références
régionales
121 C5 : Aide aux investissements en lien avec une démarche qualité
Délibération n° ECO 103-2 de la Commission Permanente du Conseil régional du 29 octobre 2004
relative au dispositif «Aide à la diversification et investissements spécifiques à l’Agriculture
Biologique » ;
Délibération n°93-1 du Conseil Régional du 28 janvier 2005 relative à la charte d’accès aux aides
régionales agricoles à l’investissement ;
Délibération n°93-1 de la Commission Permanente du Conseil Régional du 11 juillet 2005 relative
à la modification de la charte d’accès aux aides régionales agricoles à l’investissement ;
Délibération n°93-01 du Conseil Régional de Picardie en date du 28 octobre 2005 relative à
l’adoption du Plan agricole régional ;
Délibération n° 93-02-1 de la Commission permanente du 11 juillet 2008, relative aux aides aux
investissements pour l’amélioration de la valeur ajoutée et la qualité des productions agricoles
Enjeux de
l’intervention
Délibération n°9-2 du 31 mars 2006 relative au FRAC agricole
Ce dispositif régional vise à soutenir des types d’investissements spécifiques, indispensables en
termes de production et de durabilité des systèmes d’exploitation. La démarche de production en
Agriculture Biologique est visée par ce dispositif, mais des investissements en lien avec d’autres
démarches de qualité de la production peuvent être soutenues.
Objectifs
Accroître la compétitivité des exploitations agricoles en fonction de stratégies locales et d’enjeux
de territoires et assurer le maintien de l’activité agricole et la diversité des productions sur
l’ensemble des zones rurales
Permettre aux éleveurs de s’orienter vers une autonomie alimentaire dans leur exploitation
Favoriser l’utilisation de l’herbe dans les systèmes fourragers
Accompagner et encourager le développement de l’agriculture biologique en Picardie
Bénéficiaires - Les exploitants agricoles individuels ;
- Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole ;
- Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole ;
- Les fondations, associations, établissements d’enseignement et de recherche agricoles et
organismes de réinsertion sans but lucratif mettant en valeur une exploitation agricole ; dont le
siège social est situé en Picardie.
Les CUMA sont exclues de ce dispositif.
Champ et actions
Accompagner des démarches de qualité par un soutien aux investissements rendus nécessaires par
les cahiers des charges et les chartes de qualité de la production et des produits.
Description des
opérations
Aide aux investissements pour le développement de l’agriculture biologique, dans ce cadre une
aide pourra être également apportée aux investissements dans les élevages herbivores, visant à
valoriser l’herbe et à améliorer l’autonomie des systèmes de production. .
Investissements liés aux projets d’autonomie alimentaire en privilégiant les matériels à caractère
innovant :
Matériels spécifiques à l’entretien et à la gestion des surfaces en herbe (matériel d’implantation,
semis, entretien des prairies, de récolte, matériels de reprise et de distribution, équipement et
aménagement des pâturages, matériel de compostage, matériel de traitement des céréales à la
ferme, …),
Matériels liés à l’agriculture biologique pendant et après la conversion
Les matériels de substitution à l’usage de produits phytosanitaires éligibles au PVE (121B) sont
exclus de ce dispositif.
DRDR – V5 29/05/2012 97/282

Intensité de l’aide
Dispositif financé uniquement par la Région Picardie (donc sans FEADER, en top up pur).
Le taux de subvention tous financeurs confondus est fixé dans le respect des taux communautaires
prévus par le Règlement (CE) n°1698/2005 à 40% maximum tous financeurs confondus et ce quel
que soit la zone concernée. Le plafond des investissements éligibles est fixé à 100 000€.
La modulation du taux d’aide peut être réalisée en fonction de l’engagement du bénéficiaire dans
des démarches d’Agriculture Biologique, si l’installation date de moins de 5 ans.
Elle sera précisé dans une délibération à venir.
Les plafonds d’investissements éligibles, et donc d’aide peuvent être multipliés par 2 en cas de
structures sociétaires avec plusieurs associés exploitants.
Sont également éligibles les frais directement liés à un investissement physique et
nécessaires à sa préparation ou à sa réalisation (études préalables, analyses de sols,
honoraires d'architecte, frais d'expertise juridique, technique ou financière, frais de
notaire…). Ces frais sont éligibles dans la limite de 10% du coût éligible de l'opération. Ces
frais sont rattachés au dossier comprenant les investissements matériels.
Les investissements immatériels (études de marché, études de faisabilité, études stratégiques,
diagnostics, conseil externe dans tout domaine pertinent, acquisition de brevets et licences,
participation à des foires et salons…) non liés à un investissement physique peuvent être
retenus comme éligibles s’ils sont prévus en cohérence avec une opération (réalisée ou
envisagée) comportant un investissement physique. Ils seront autant que possible précédés ou
suivis d'un investissement physique ou d'une modification de pratique.
Les dépenses ne peuvent être éligibles seulement s’il existe un lien entre la dépense et la
démarche de qualité en question.
Engagements des
bénéficiaires,
points de contrôle
des engagements et
régimes de
sanction
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est
jointe.
Ces engagements (notamment respect des normes minimales attachées à l’investissement
concerné, maintien en bon état fonctionnel et pour un usage identique l’investissement pendant au
moins 5 ans, maintien de l’activité liée aux investissements financés pendant 5 ans après la date de
notification de l’aide.…) seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le
bénéficiaire de l’aide.
Contrôles et sanctions : cf. fiche « chapeau ».
Le bénéficiaire doit également adhérer aux engagements pour le développement durable de
l’agriculture explicitées dans la délibération n°93-01 du 28 octobre 2005
Objectifs quantifiés Nombre d’agriculteurs bénéficiaires : 250
Evolution du nombre d’hectares conduits en Agriculture Biologique : 5000 ha supplémentaires
Volume total du financement public : 2,1
Volume total des investissements : 5 M€
Circuits de gestion Dépôt des dossiers : Conseil régional de Picardie
Instruction : services du Conseil régional de Picardie
Programmation : Comité Agricole du Conseil Régional ou sous-comité spécifique
Articulation avec
les autres mesures
Respect des
normes
La liste des dépenses éligibles au titre des dispositifs 121 C exclut celles éligibles au titre du PVE
et du PMBE. Pour ce qui concerne les dispositifs 121 C, l’instruction des dossiers devra permettre
de s’assurer qu’un bénéficiaire donné pour un investissement donné ne sera aidé qu’au titre d’un
seul dispositif 121 C. Un bénéficiaire peut accéder à plusieurs mesures 121 C, pour des objets
différents.
Respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif. Le contrôle se fait tout au long de la vie du dossier.
DRDR – V5 29/05/2012 98/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Références
régionales
Enjeux de
l’intervention
121 C6 : Cultures spécialisées
Circulaire DGPAAT/C2010-3094 du 13/10/2010 relative à l’aide aux investissements pour les
exploitations et CUMA tabacoles
Délibération n°93-1 du Conseil Régional du 28 janvier 2005 relative à la charte d’accès aux aides
régionales agricoles à l’investissement ;
Délibération n°93-01 du Conseil Régional de Picardie en date du 28 octobre 2005 relative à
l’adoption du Plan agricole régional ;
Délibération n°9-2 du 31 mars 2006 relative au FRAC agricole
Ce dispositif régional vise à soutenir la diversification de l’agriculture picarde en vue de créer de la
valeur ajoutée sur les exploitations
Objectifs Favoriser le développement de l’horticulture, du maraîchage, de l’arboriculture, de la production
de biomasse en Picardie via le développement de cultures telles que le miscanthus, le Switch
grass, le sorgho fourrager,…
Bénéficiaires - Les exploitants agricoles individuels ;
- Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole ;
- Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole ;
- Les fondations, associations, établissements d’enseignement et de recherche agricoles et
organismes de réinsertion sans but lucratif mettant en valeur une exploitation agricole ; dont le
siège d’exploitation est situé en Picardie.
Les CUMA sont exclues de ce dispositif.
Champ et actions
Développer des cultures régionales spécialisées. notamment les productions légumières et
fruitières, la production de biomasse cultures telles que le miscanthus, le Switch grass, le sorgho
fourrager,… et les cultures spécialisées (horticulture (arboriculture, maraîchage, cultures
légumières de plein champ, petits fruits)).
Description des
opérations
–matériel végétal pérenne, matériel spécifique de récolte et d’entretien, investissements liés au
stockage et à la conservation
- tunnels dédiés aux cultures spécialisées, matériel spécifique pour la culture, la récolte, l’entretien
(irrigation exclue) le stockage, et la conservation des productions spécifiques.
Sont également éligibles les frais directement liés à un investissement physique et
nécessaires à sa préparation ou à sa réalisation (études préalables, analyses de sols,
honoraires d'architecte, frais d'expertise juridique, technique ou financière, frais de
notaire…). Ces frais sont éligibles dans la limite de 10% du coût éligible de l'opération. Ces
frais sont rattachés au dossier comprenant les investissements matériels.
Les investissements immatériels (études de marché, études de faisabilité, études stratégiques,
diagnostics, conseil externe dans tout domaine pertinent, acquisition de brevets et licences,
participation à des foires et salons…) non liés à un investissement physique peuvent être
retenus comme éligibles s’ils sont prévus en cohérence avec une opération (réalisée ou
envisagée) comportant un investissement physique. Ils seront autant que possible précédés ou
suivis d'un investissement physique ou d'une modification de pratique.
Intensité de l’aide
Dispositif financé uniquement par la Région (donc sans FEADER, en top up pur.)
Le taux de subvention tous financeurs confondus est fixé dans le respect des taux communautaires
prévus par le Règlement (CE) n°1698/2005 à 40% maximum tous financeurs confondus et ce quel
que soit la zone concernée
Le plafond des investissements éligibles est fixé à 100 000€ et avec un plancher minimum
d’investissements de 2 000 €.
Les plafonds d’investissements éligibles, et donc d’aide peuvent être multipliés par 2 en cas de
structures sociétaires avec plusieurs associés exploitants.
La modulation du taux d’aide peut être réalisée en fonction de l’engagement du bénéficiaire dans
des démarches d’Agriculture Biologique, si l’installation date de moins de 5 ans. Elle sera précisé
dans une délibération à venir.
DRDR – V5 29/05/2012 99/282

Engagements des
bénéficiaires,
points de contrôle
des engagements et
régimes de
sanction
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est
jointe.
Ces engagements (notamment respect des normes minimales attachées à l’investissement concerné,
maintien en bon état fonctionnel et pour un usage identique l’investissement pendant au moins 5
ans, maintien de la production pendant 5 ans à compter de la date de notification de l’aide. …)
seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Contrôles et sanctions : se reporter à la fiche « chapeau ».
Le bénéficiaire doit également adhérer aux engagements pour le développement durable de
l’agriculture explicitées dans la délibération n°93-01 du 28 octobre 2005
Objectifs quantifiés Nombre d’agriculteurs aidés : 50
Volume total de financement public : 1M€
Volume total des investissements : 2 M€
Circuits de gestion Dépôt des dossiers : Conseil régional de Picardie
Instruction : services du Conseil régional de Picardie
Programmation : Comité Agricole du Conseil Régional ou sous-comité
Articulation avec
les autres mesures
Respect des
normes
La liste des dépenses éligibles au titre des dispositifs 121 C exclut celles éligibles au titre du PVE
et du PMBE. Pour ce qui concerne les dispositifs 121 C, l’instruction des dossiers devra permettre
de s’assurer qu’un bénéficiaire donné pour un investissement donné ne sera aidé qu’au titre d’un
seul dispositif 121 C. Un bénéficiaire peut accéder à plusieurs mesures 121 C, pour des objets
différents.
- les producteurs qui adhèrent à une (ou plusieurs) organisation(s) de producteurs restent éligibles
au titre du dispositif 121 C si l’investissement projeté n’est pas inscrit dans le programme
opérationnel agréé mis en place dans le cadre de l’OCM fruits et légumes.
Respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif Le contrôle se fait tout au long de la vie du dossier.
DRDR – V5 29/05/2012 100/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Références
régionales
121 C7 : Diversification de la production
Délibération n° ECO 103-2 de la Commission Permanente du Conseil régional du 29 octobre
2004 relative au dispositif «Aide à la diversification et investissements spécifiques à
l’Agriculture Biologique » ;
Délibération n°93-1 du Conseil Régional du 28 janvier 2005 relative à la charte d’accès aux
aides régionales agricoles à l’investissement ;
Délibération n°93-1 de la Commission Permanente du Conseil Régional du 11 juillet 2005
relative à la modification de la charte d’accès aux aides régionales agricoles à l’investissement ;
Délibération n°93-01 du Conseil Régional de Picardie en date du 28 octobre 2005 relative à
l’adoption du Plan agricole régional ;
Délibération n° 93-02-1 de la Commission permanente du 11 juillet 2008, relative aux aides aux
investissements pour l’amélioration de la valeur ajoutée et la qualité des productions agricoles
Enjeux de
l’intervention
Délibération n°9-2 du 31 mars 2006 relative au FRAC agricole
Ce dispositif régional vise à soutenir les initiatives de développement de productions nouvelles
sur le territoire picard dans le domaine de l’élevage et des productions végétales
Objectifs - Encourager le développement et la diversification de la production agricole,
- Créer de la valeur ajoutée sur les exploitations,
- Améliorer et réorientation de la production,
- Améliorer la qualité de la production,
- Diversifier les activités agricoles de l’exploitation
Bénéficiaires - Les exploitants agricoles individuels ;
- Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole ;
- Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole ;
- Les fondations, associations, établissements d’enseignement et de recherche agricoles et
organismes de réinsertion sans but lucratif mettant en valeur une exploitation agricole ; dont
le siège d’exploitation est situé en Picardie.
Les CUMA sont exclues de ce dispositif.
Champ et actions Favoriser la diversification de la production agricole, dans les domaines de l’élevage et végétale,
la création de valeur ajoutée et le développement de circuits courts.
Description des
opérations
Intensité de l’aide
Dépenses liées à la mise en place, sur l'exploitation de nouveaux systèmes de production.
Investissements spécifiques aux élevages spécialisés : apiculture, cuniculture, héliciculture, ….
Aménagement de parcours, matériel spécifique lié à la reproduction, au soin, à l’alimentation, à
la contention des élevages spécialisés.
-Développement de nouvelles productions (matériel, bâtiments non éligibles au PMBE…)
Dispositif financé uniquement par la Région (donc sans FEADER, en top up pur.)
Le taux de subvention tous financeurs confondus est fixé dans le respect des taux
communautaires prévus par le Règlement (CE) n°1698/2005 à 40% maximum tous financeurs
confondus et ce quel que soit la zone concernée
Le plafond des investissements éligibles est fixé à 100 000€ et avec un plancher minimum
d’investissements de 2 000 €.
Les plafonds d’investissements éligibles, et donc d’aide peuvent être multipliés par 2 en cas de
structures sociétaires avec plusieurs associés exploitants.
La modulation du taux d’aide peut être réalisée en fonction de l’engagement du bénéficiaire dans
des démarches d’Agriculture Biologique, si l’installation date de moins de 5 ans. Elle sera
précisée dans une délibération à venir.
DRDR – V5 29/05/2012 101/282

Engagements des
bénéficiaires,
points de contrôle
des engagements et
régimes de
sanction
Articulation avec
les autres mesures
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est
jointe.
Ces engagements (notamment respect des normes minimales attachées à l’investissement
concerné, maintien en bon état fonctionnel et pour un usage identique l’investissement pendant
au moins 5 ans, maintien de l’activité de diversification pendant 5 ans à partir de la date de
notification de l’aide.…) seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec
le bénéficiaire de l’aide.
Contrôles et sanctions : voir la fiche « chapeau ».
Le bénéficiaire doit également adhérer aux engagements pour le développement durable de
l’agriculture explicitées dans la délibération n°93-01 du 28 octobre 2005
La liste des dépenses éligibles au titre des dispositifs 121 C exclut celles éligibles au titre du
PVE et du PMBE. Pour ce qui concerne les dispositifs 121 C, l’instruction des dossiers devra
permettre de s’assurer qu’un bénéficiaire donné pour un investissement donné ne sera aidé qu’au
titre d’un seul dispositif 121 C. Un bénéficiaire peut accéder à plusieurs mesures 121 C, pour des
objets différents.
La mesure 121 C7 vise à financer des investissements permettant de diversifier la production
agricole alors que la mesure 311 vise à financer des investissements permettant de diversifier les
sources de revenus de l’exploitation agricole par le développement d’autres activités (hors
agriculture)
Objectifs quantifiés Nombre d’agriculteurs aidés : 100
Volume total de financement publics 1,1 M€
Volume total des investissements : 2 M€
Circuits de gestion Dépôt des dossiers à la Région Picardie
Instruction : services du Conseil régional de Picardie
Programmation : Comité Agricole du Conseil Régional
Respect des
normes
Respect des normes minimales requises (NMR) attachées aux investissements aidés au titre du
dispositif Le contrôle se fait tout au long de la vie du dossier.
DRDR – V5 29/05/2012 102/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
122A- Amélioration des peuplements existants
Article 27 du Règlement CE 1698/2005.
Article 18 du Règlement (CE) 1974/2006 annexe II, point 5.3.1.2.2.
Pour le financement national additionnel :
Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité
Décret n° 1060/99 du 16 décembre 1999 modifié par le décret n° 367-2003 du 18 avril 2003 relatif
aux subventions de l'Etat pour des projets d'investissements ;
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Décret n° 2007-951 du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l’Etat accordées en matière
d’investissement forestier
Arrêté du 16 décembre 2009 relatif aux subventions de l’Etat accordées en matière d’investissement
forestier
Circulaire DGPAAT/C2011-3009 du 22/02/2011 relative à l’aide à l’amélioration de la valeur
économique des forêts
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et
actions
Travaux
éligibles
Arrêté préfectoral du 11 février 2010 relatif à l’appel à projet lancé en 2010 dans le cadre de l’aide
conjointe de l’Etat et de l’Europe à l’amélioration des peuplements forestiers
Arrêté préfectoral du 31 janvier 2011 relatif à l’appel à projet lancé en 2011 dans le cadre de l’aide
conjointe de l’Etat et de l’Europe à l’amélioration des peuplements forestiers
Améliorer la forêt en soutenant les investissements dans des peuplements existants en difficulté
Améliorer la qualité et la stabilité des peuplements
- les propriétaires de forêts privées et leurs associations,
- les communes ainsi que les établissements publics communaux,
- les groupements de communes,
- les structures de regroupement des investissements : OGEC, ASA, coopératives, ASL.
L’aide est accordée aux projets dépassant un seuil de surface de 2 ha et présentant des garanties de
gestion durable.
Les interventions sur les projets de moins de 2 ha sont exclues du dispositif d’aides à
l’investissement. En effet, ces interventions ne présentent que peu de garanties de pérennité, la
mécanisation des travaux sylvicoles et de récolte y étant rendue plus aléatoire.
L’exclusion de ces parcelles du bénéfice des aides doit constituer, par ailleurs, une incitation à
l’amélioration du foncier forestier en vue de constituer des unités de gestion viables.
Les travaux suivants sont éligibles sur la base de devis
- Travaux de balivage
- Travaux d’élagage
- Travaux de nettoiement – dépressage des gaulis
- maîtrise d’œuvre des travaux et leur suivi par un expert forestier ou un homme de l’art agréé
Les investissements immatériels liés à la maîtrise d’œuvre sont éligibles dans la limite de 12% du
montant hors taxes des travaux.
La subvention est accordée sur la base de devis et le paiement s’effectue sur la base de factures
acquittées ou d’autres pièces comptables de valeur probante.
DRDR – V5 29/05/2012 103/282

Taux d'aide
publique
Le soutien est accordé sous forme de subvention.
Taux maximal d’aides publiques de 50% dans le cas général
Taux maximal d’aides publiques de 60% en zone Natura 2000
Le montant minimal de l’aide est fixé à 1 000€ par opération
En cas de financement additionnel, l’octroi de l’aide est subordonné, dans le cadre du règlement (CE)
n° 1998/2006, au respect du plafond de 200 000 € toutes aides de minimis cumulées perçues sur les 3
derniers exercices fiscaux, comprenant celui de l’année de l’aide octroyée. Ce plafond peut
temporairement être porté à 500 000 € dans les conditions prévues par le régime temporaire relatif
aux aides compatibles d’un montant limité N 7/2009.
Les conditions de subvention (taux, en tant que de besoin critères de modulation des taux, plafond
par type de travaux, .plafonds des aides..) sont fixés dans l’arrêté préfectoral régional.
territoires visés Ensemble de la région.
Conditions
spécifiques
d'éligibilité
L’existence d’une garantie de gestion durable constitue un préalable à l’attribution d’une aide à
l’investissement de production.
Sont considérées comme présentant des garanties de gestion durable les forêts privées gérées
conformément à l’article L8 du code forestier.
S’agissant de forêts publiques relevant du régime forestier (article L111-1 du code forestier), elles
relèvent d’un aménagement forestier ou d’un règlement type de gestion.
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront notamment sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental,
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies au niveau national et pour
la région
- le respect de l’organisation administrative définie pour la région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place....
- - Dépressage : respect de la densité objectif
- - Elagage : présence du nombre minimal d’essences objectif élaguées
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un bénéficiaire
a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du soutien du
FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré. Le bénéficiaire sera en outre exclu du bénéfice de
l’aide au titre de la même mesure pendant l’année FEADER concernée et pendant la suivante.
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Les critères de sélection des dossiers sont définis dans un arrêté préfectoral, pris après avis de la
CRFPF.
Nombre de propriétaires forestiers aidés : 50
Volume total d’investissements : 300 000 €
DRDR – V5 29/05/2012 104/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
122B- Travaux de reboisement d’anciens taillis, taillis sous futaie, ou de futaies de qualité
médiocre, travaux de conversion de taillis ou taillis sous futaie en futaie
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
Article 27 du Règlement CE 1698/2005,
Article 18 du Règlement (CE) 1974/2006 annexe II, point 5.3.1.2.2.
Pour le financement national additionnel :
Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité
Décret n° 1060/99 du 16 décembre 1999 modifié par le décret n° 367-2003 du 18 avril 2003 relatif
aux subventions de l'Etat pour des projets d'investissements ;
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Décret n° 2007-951 du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l’Etat accordées en matière
d’investissement forestier
Arrêté du 16 décembre 2009 relatif aux subventions de l’Etat accordées en matière d’investissement
forestier
Circulaire DGPAAT/C2011-3009 du 22/02/2011 relative à l’aide à l’amélioration de la valeur
économique des forêts
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Arrêté préfectoral du 10 octobre 2008, relatif aux conditions générales de financement par des aides
publiques des investissements forestiers de production liés à l’amélioration des peuplements
existants et à la conversion ou transformation d’anciens taillis, taillis sous futaie ou de futaies de
qualité médiocre
L’adaptation de la sylviculture par la poursuite des investissements productifs en forêt est la
condition indispensable pour répondre aux enjeux suivants:
- l’optimisation de la production sylvicole des peuplements d’un point de vue économique et
écologique afin de développer une économie forestière structurée pouvant offrir une contribution
concrète au développement rural,
- l'adaptation de la sylviculture au changement climatique par des techniques propres à offrir une
réponse adéquate dans ce nouveau contexte.
Améliorer la valeur économique et écologique par une orientation des techniques sylvicoles ver la
production de bois d’œuvre de qualité en lieu et place de petits bois d'industrie ou de chauffage de
très faible valeur et en incitant les propriétaires forestiers à entreprendre le renouvellement de ces
peuplements en futaie.
- les propriétaires de forêts privées et leurs associations,
- les communes ainsi que les établissements publics communaux,
- les groupements de communes,
- les structures de regroupement des investissements: OGEC, ASA, coopératives, ASL.
DRDR – V5 29/05/2012 105/282

Champ et
actions
La mesure vise strictement les peuplements de faible valeur économique compte tenu d’une
composition en espèces inadaptée à la station forestière ou d’une inadaptation de leur structure.
Cette inadaptation sera appréciée au regard des connaissances scientifiques en la matière par un
expert avant toute acceptation de la demande d’aide
Les investissements liés au strict renouvellement des peuplements à l’état de futaie adaptés aux
conditions de sol et de climat ne sont pas éligibles à ce dispositif
L’aide est accordée aux projets dépassant un seuil de surface de 2 ha (avec dérogation 1 ha pour le
noyer pour la régénération artificielle) et présentant des garanties de gestion durable.
La surface minimale des massifs constituée de la plantation et des boisements attenants est fixée à 10
hectares afin d’éviter une dispersion préjudiciable à l’aménagement du territoire. Toutefois, des
dérogations sont prévues en Picardie pour les zones à faible taux de boisement.
Les interventions sur les parcelles de moins de 2 ha sont exclues du dispositif d’aides à
l’investissement, sauf exceptions sus-mentionnées. En effet, ces interventions ne présentent que peu
de garanties de pérennité, la mécanisation des travaux sylvicoles et de récolte y étant rendue plus
aléatoire.
L’exclusion de ces parcelles du bénéfice des aides doit constituer, par ailleurs, une incitation à
l’amélioration du foncier forestier en vue de constituer des unités de gestion viables.
Travaux
éligibles
Sont éligibles, sur la base de devis, tous travaux visant au renouvellement de peuplements de faible
valeur économique compte tenu de leur composition en espèces ou d’une inadaptation de leur
structure et notamment
toutes dépenses liées à la régénération, soit artificielles, soit naturelle assistée
création et entretien de cloisonnements,
travaux annexes indispensables (protection contre le gibier, lutte contre la clématite…), dans la limite
des plafonds fixés au niveau régional
maîtrise d’œuvre des travaux et leur suivi par un expert forestier ou un homme de l’art agréé
Les investissements immatériels liés à la maîtrise d’œuvre sont éligibles dans la limite de 12% du
montant hors taxes des travaux.
La subvention est accordée sur la base de devis et le paiement s’effectue sur la base de factures
acquittées ou d’autres pièces comptables de valeur probante.
Les demandes d'aide portant exclusivement sur les entretiens sont inéligibles.
Taux d'aide
publique
Le soutien est accordé sous forme de subvention.
Taux maximal d’aides publiques de 50% dans le cas général
Taux maximal d’aides publiques de 60% en zone Natura 2000
Le montant minimal de l’aide est fixé à 1 000€ par opération
En cas de financement additionnel, l’octroi de l’aide est subordonné, dans le cadre du règlement (CE)
n° 1998/2006, au respect du plafond de 200 000 € toutes aides de minimis cumulées perçues sur les 3
derniers exercices fiscaux, comprenant celui de l’année de l’aide octroyée. Ce plafond peut
temporairement être porté à 500 000 € dans les conditions prévues par le régime temporaire relatif
aux aides compatibles d’un montant limité N 7/2009.
Les conditions de subvention (taux, en tant que de besoin critères de modulation des taux, plafond
par type de travaux, plafonds des aides...) sont fixés dans l’arrêté préfectoral régional.
territoires visés Ensemble de la région.
Conditions
spécifiques
d'éligibilité
L’existence d’une garantie de gestion durable constitue un préalable à l’attribution d’une aide à
l’investissement de production.
Sont considérées comme présentant des garanties de gestion durable les forêts privées gérées
conformément à l’article L8 du code forestier.
S’agissant de forêts publiques relevant du régime forestier (article L111-1 du code forestier), elles
relèvent d’un aménagement forestier ou d’un règlement type de gestion.
DRDR – V5 29/05/2012 106/282

Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies au niveau national et en
région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
- le respect de l’engagement à 5 ans du nombre minimum de plants à l’hectare précisé dans
l’arrêté
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un bénéficiaire
a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du soutien du
FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré. Le bénéficiaire sera en outre exclu du bénéfice de
l’aide au titre de la même mesure pendant l’année FEADER concernée et pendant la suivante.
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Les critères de sélection des dossiers sont définis dans un arrêté préfectoral, pris après avis de la
CRFPF.
Nombre de propriétaires forestiers aidés : 50
Volume total d’investissements : 300 000 €
DRDR – V5 29/05/2012 107/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif du
PDRH
Bases
réglementaires
communautaires
et Références
réglementaires
nationales
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
123-A : Investissements matériels et immatériels dans les industries agroalimentaires
Article 28 du règlement (CE) N° 1698/2005.
Article 19 du règlement d’application n° 1974/2006 et point 5.3.1.2.3 de l'annexe II.
Pour le financement national additionnel des opérations de transformation en produits
relevant de l’annexe I du traité :
Régime N215/2009 relatif aux aides aux entreprises de commercialisation/transformation du secteur
agricole.
Régime XR 61/2007 relatif aux aides à l’investissement à finalité régionale.
Régime X 68/2008 AFR relatif aux aides à l’investissement à finalité régionale.
Régime N2/99 relatif à l’aide à l’emploi des cadres et au conseil externe.
Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis.
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité.
Pour le financement (cofinancement du FEADER ou financement national additionnel) des
opérations de transformation en produits ne relevant pas de l’annexe I du traité :
Régime XR 61/2007 relatif aux aides à l’investissement à finalité régionale.
Régime X 68/2008 AFR relatif aux aides à l’investissement à finalité régionale.
Régime cadre exempté X65/2008 relatif aux aides aux PME.
Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis.
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité.
Délibération n° 9-1 de la Session du Conseil régional de Picardie relative à la réforme des aides
régionales aux entreprises en date du 27 juin 2008.
Délibération n° 93 - 1 de la Commission permanente du Conseil régional de Picardie en date du 9
juillet 2010 approuvant l’avenant n°1 à la convention du 1er décembre 2008 relative à la délégation
de certaines missions de l’autorité de gestion du Programme de Développement Rural Hexagonal à la
Région Picardie pour la période de programmation 2007 – 2013.
Délibération n° 93-06-02 de la Session du Conseil régional de Picardie en date du 20 mai 2011
approuvant les dispositifs pour le lancement du 1er appel à projets pour les investissements dans les
industries agroalimentaires de Picardie et son avenant n°1 en date du 8 juillet 2011.
Délibération n° 9-1 de la Session du Conseil régional de Picardie en date du 17 décembre 2010
relative au Contrat d’Appui au Développement (CAD).
Les IAA transforment globalement les 2/3 de la matière première agricole. Leurs débouchés
conditionnent ceux des agriculteurs. Aussi, pour favoriser le développement rural, est-il nécessaire de
renforcer l’efficacité des secteurs de la transformation et de la commercialisation par un soutien
financier aux projets des entreprises des secteurs concernés.
L’industrie agroalimentaire picarde est diversifiée. Ses spécialités demeurent surtout végétales :
transformation et conservation de légumes et fabrication de sucre. En nombre de salariés travaillant
dans l’agroalimentaire, la Picardie occupe le dixième rang des régions françaises. Les établissements
sont importants. Le secteur agroalimentaire compte peu de sièges en Picardie ; de ce point de vue,
c’est la région française la plus dépendante de l’extérieur.
Objectifs
L’objectif de la mesure est l’amélioration de la compétitivité des IAA. Cela passe d’abord par un
soutien aux investissements indispensables à l’amélioration des performances en privilégiant les
projets associant l’aval agricole et l’ancrage sur le territoire régional.
DRDR – V5 29/05/2012 108/282

Bénéficiaires Peuvent bénéficier de ce soutien :
• les PME et les entreprises non PME dites « médianes », dont les effectifs sont inférieurs à 750
salariés ou dont le chiffre d’affaires est inférieur à 200 M€, y compris les entreprises de
transformation et/ou de commercialisation de produits d’origine biologique,
• les investisseurs publics (collectivités locales et leurs groupements). Dans ce cas, les critères
de taille sont mesurés conformément à la lecture combinée de l’article 28 du R(CE)
1698/2005 et de l’article 2 de l’annexe de la recommandation 2003/361/CE :
- Entreprises de transformation ou de commercialisation de produits agricoles dont le nombre de
salariés est inférieur à 250 et le chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros et appartenant
directement ou indirectement à plusieurs collectivités publiques :
1) dont aucune ne dépasse 5000 habitants et 10 millions d’euros de budget et ne détient
plus de 50% de participation ou des droits de vote ;
ou
2) ne répondant pas individuellement au critère de taille (5000 habitants et 10 M€ de
budget) et dont aucune ne détient 25 % ou plus des participations ou des droits de
vote.
Ces entreprises sont assimilées à des PME en ce qui concerne les plafonds d’aides publiques.
- Entreprises de transformation ou de commercialisation de produits agricoles dont le nombre de
salariés est compris entre 250 et 750 ou le chiffre d’affaires compris entre 50 et 200 millions d’euros
et appartenant directement ou indirectement à plusieurs collectivités publiques :
1) dont aucune ne dépasse 5000 habitants et 10 millions d’euros de budget et ne détient plus
de 50% de participation ou des droits de vote ;
ou
2) ne répondant pas individuellement au critère de taille (5000 habitants et 10 M€ de budget)
et dont aucune ne détient 25 % ou plus des participations ou des droits de vote.
Ces entreprises sont alors éligibles dans la limite maximale d’aides publiques prévue pour les
entreprises « médianes ».
Les entreprises de transformation ou de commercialisation de produits agricoles, partenaires ou liées
à des collectivités publiques, et ne répondant pas aux critères définis ci-dessus sont inéligibles aux
interventions du FEADER dans le cadre de la présente mesure.
• les opérateurs mettant en œuvre des dispositifs collectifs d’investissements immatériels à
l’usage des PME et entreprises intermédiaires (service subventionné).
DRDR – V5 29/05/2012 109/282

Champ de la
mesure et actions
Secteurs
concernés
Description des
opérations
La mesure est principalement ciblée sur les entreprises de commercialisation et de transformation de
produits agricoles ayant un fort lien avec le monde rural.
Compte tenu du tissu agro-industriel très large de la Région Picardie, aucune filière agricole n’est
privilégiée. Un traitement projet par projet sera envisagé, avec une attention particulière au maintien
des activités et des emplois industriels en zone rurale.
Le soutien peut accompagner :
- des projets structurants, innovants, susceptibles de développer de nouveaux marchés plus
rémunérateurs et d’accroître la valeur ajoutée globale de la filière par un entraînement sur
l’amont, en prenant en compte les différentes composantes nécessaires à leur réalisation.
- des projets permettant un développement économique du territoire (nouveaux débouchés ou
débouchés mieux valorisés pour l’agriculture, emplois créés….) ou privilégiant des processus
et des itinéraires techniques respectueux de l’environnement, permettant de dépasser les
exigences réglementaires.
C’est l’objectif du projet qui doit justifier l’intervention publique et non la seule compatibilité avec
les critères réglementaires d’éligibilité, même si ils doivent être respectés.
Sont concernés les secteurs :
de la transformation des produits agricoles tels que définis à l'annexe I du traité de l'Union,
que le résultat de cette transformation soit un produit de l'annexe I ou hors annexe I, ainsi
que la commercialisation de ces produits lorsque celle-ci fait partie intégrante de l'activité de
transformation.
de la commercialisation (stockage, conditionnement et mise en marché) des produits
agricoles de l'annexe I.
Les aides aux investissements sont interdites dans le secteur du sucre et dans celui des substituts des
produits laitiers.
L’ensemble des investissements doivent avoir un effet direct sur l’amélioration des performances de
l’entreprise et du niveau global de ses résultats. Ils doivent respecter les normes communautaires
applicables à l’investissement concerné (en application de l’article 28 du règlement (CE)
n°1698/2005).
1. Description des conditions et des objectifs au regard de l’amélioration de la performance des
entreprises
Les investissements éligibles doivent concerner des créations d’activités (construction et/ou
extension d’un établissement), la modernisation des outils de production intégrant de nouvelles
technologies et de l’innovation et permettant :
- l’amélioration de la productivité (réduction des coûts de production) et l’adaptation aux
évolutions du marché (ouverture de nouveaux débouchés commerciaux).
- l’amélioration des conditions de travail et la réduction de la pénibilité, des conditions
d’hygiène et de la qualité.
- la préservation et l’amélioration de l’environnement naturel (réduction des nuisances
industrielles afin d’améliorer l’insertion des entreprises dans l’environnement).
Sur le plan de l’amélioration de l’efficacité énergétique notamment, les gains en efficacité
énergétique reposent sur :
- l’amélioration de l’existant (réglages optimisés, limitation des pertes, process performants..) ;
- l’investissement dans du matériel innovant (moteurs et éclairages performants, récupération
de chaleur, meilleures techniques...) ;
- la meilleure gestion de l’énergie (régulation et supervision énergétique…).
Et se traduisent pour les entreprises :
- la réduction des coûts d’exploitation ;
- la réduction de l’impact des augmentations des coûts de l’énergie ;
- la compétitivité accrue ;
- la réduction des gaz à effet de serre ;
- l’amélioration de la productivité et de la durée de vie des équipements ;
- l’amélioration de l’image de l’entreprise…
DRDR – V5 29/05/2012 110/282

Description des
opérations
2. Types d’investissements éligibles
Les dépenses admissibles à l’aide sont notamment celles liées aux investissements matériels et
immatériels des entreprises de transformation et/ou commercialisation du secteur agricole, c’est-àdire
les investissements productifs, et les équipements liés au process. Sont également éligibles les
frais directement liés à un investissement physique et nécessaires à sa préparation ou à sa réalisation
(études préalables, analyses de sols, honoraires d'architecte, frais d'expertise juridique, technique ou
financière, frais de notaire…). Ces frais sont éligibles dans la limite de 10% du coût éligible de
l'opération. Ces frais sont rattachés au dossier comprenant les investissements matériels.
Peuvent être aidés les investissements concourant à l’amélioration de l’efficacité énergétique, que ce
soit au niveau des procédés de fabrication (chauffage, cuisson, séchage…) qu’au niveau des utilités
(thermique ou électrique) : éclairage, chauffage, moteurs, production d’air comprimé ; également
dans le cadre des processus de stockage, de conditionnement, de transformation et/ou de
commercialisation.
Les investissements relatifs à l’amélioration de l’efficacité énergétique peuvent bénéficier d’un
abondement de FEADER issu des effets du bilan de santé de la PAC sur le deuxième pilier. Ce
nouveau montant de FEADER est affecté aux opérations listées par l’Union Européenne dans le
Règlement 74/2009.
Les points principaux d’amélioration et d’action se trouvent essentiellement au niveau des procédés
de fabrication. Il est possible d’économiser de l’énergie dans tous les postes énergétiques de
l’entreprise : l’air comprimé, le froid, le chaud, le process, la ventilation, le pompage, le
management, la logistique, la filtration et la ventilation des process.
Dans le cadre de ce dispositif régional, les dépenses éligibles sont *:
les dépenses d’acquisition d’équipements et de matériels neufs liées au projet :
- l’amélioration de l’existant (réglages optimisés, limitation des pertes, process performants..) ;
- l’investissement dans du matériel innovant (moteurs et éclairages performants, récupération de
chaleur, meilleures techniques...)
- une meilleure gestion de l’énergie (régulation et supervision énergétique…).
* Liste non exhaustive des types d’équipements éligibles
(à titre d exemple) :
Production de vapeur :
- Equipements liés à la récupération de la chaleur sur les fumées de chaudière vapeur (la chaleur récupérée peut
être utilisée pour préchauffer l'eau d'appoint, l'air comburant, l'eau chaude sanitaire...) ;
- Equipements permettant de maximiser le retour des condensats de vapeur autant que possible dans la bâche
alimentaire de la chaudière…
Four de cuisson :
- Equipements liés à la récupération de chaleur (l'air extrait des fours peut être réutilisé pour chauffer les
locaux environnants afin de réduire les consommations en chauffage) ;
- Equipements liés aux nouvelles technologies plus récentes et moins consommatrices telles que les microondes
industriels (peuvent remplacer dans certains cas des fours de cuisson classique ou des autoclaves)
- Matériaux pour l'isolation des fours…
Production de froid :
- Matériaux d'isolation pour les chambres froides ;
- Equipements liés à la "haute pression flottante". La mise en place d'un système de Haute Pression
Flottante permet d'adapter automatiquement la température du condensateur en fonction de la température
extérieure…
Air comprimé :
- Equipements liés à l'aménagement d'une prise d'air extérieure (le rendement des compresseurs est
meilleur quand la température de l'air aspirée est basse. Cette prise d'air extérieure doit être de préférence
située au nord et à l'ombre, loin de tout extraction d'air chaud et humide) ;
- Soufflettes basses pression : soufflettes à effet venturi, soufflettes avec buses réductrices de pression,
aspirateurs industriels… ;
- Equipements liés à la récupération de la chaleur
- Mise en place d'un compresseur à Variation Electronique de Vitesse (VEV). Lors d'un remplacement d'un
compresseur, il est particulièrement rentable d'opter pour ce type de technologie…
Eclairage :
- Minuterie, détecteur de présence ou un éclairage programmable ;
- Tubes fluorescents T8 et T5 et les ballats électroniques en remplacement des tubes fluorescents
classiques ;
- Lampes à vapeur de sodium et à iodure métallique en remplacement des lampes à vapeur de mercure…
DRDR – V5 29/05/2012 111/282

Les investissements immatériels (études de marché, études de faisabilité, études stratégiques,
diagnostics, conseil externe dans tout domaine pertinent, acquisition de brevets et licences,
participation à des foires et salons…) non liés à un investissement physique peuvent être retenus
comme éligibles s’ils sont prévus en cohérence avec une opération (réalisée ou envisagée)
comportant un investissement physique. Ils seront autant que possible précédés ou suivis d'un
investissement physique ou d'une modification de pratique.et on ne voit pas la suite à revoir…Les
équipements de renouvellement et matériels d’occasion sont en revanche exclus ainsi que les
investissements de mise aux normes déjà en vigueur.
Les coûts salariaux des emplois directement créés ou nécessaires dans le cadre d’un projet global
seront retenus comme éligibles s'ils sont prévus en cohérence avec une opération (réalisée ou
envisagée) comportant un investissement physique. Ils seront autant que possible précédés ou suivis
d'un investissement physique ou d'une modification de pratique. Seront privilégiés les projets visant à
améliorer la qualité ou la prise en compte de l'environnement ou correspondant à un objectif de
stratégie ou d'action commerciale. Ces coûts salariaux recouvrent essentiellement le premier
recrutement de cadres ou de techniciens, en dehors des dirigeants. Sont exclus les recrutements de
simple remplacement ou ceux liés au renforcement d'une fonction déjà suffisamment pourvue au sein
de l'entreprise ou d'une fonction « support » (les fonctions « support » correspondent aux domaines
suivants : administratif, financier, juridique, gestion des ressources humaines...).
Le seuil minimum d’investissements matériels éligibles est de 50 000 €.
Enfin, les investissements et programmes de recherche et développement ne sont pas éligibles au titre
du dispositif 123 A. Seul les investissements de pré-industrialisation (essais pilote par exemple)
réalisés par ou pour des entreprises de transformation et de commercialisation de produits agricoles
pourraient être pris en compte.
Nouveaux défis
Ce dispositif bénéficie d’un abondement de FEADER issu des effets du bilan de
santé de la PAC sur le deuxième pilier. Ce nouveau montant de FEADER est affecté
aux opérations listées par l’Union Européenne dans le Règlement 74/2009. Il répond
principalement à l’enjeu « énergie renouvelable ».
Intensité de l’aide Taux d’aides publiques maxima : 40% pour les PME et 20% pour les « médianes ».
Les modulations régionales éventuellement pratiquées seront précisées ultérieurement, dans le
respect des taux précisés ci-dessus.
Pour des opérations de transformation de produits agricoles en produits ne relevant pas de l’annexe I
- Régime d’aide de minimis, dans la limite d’un montant total d’aide publique de 200 000 € sur
3 ans, sous réserve du respect des conditions du règlement (CE) N° 1998/2006 de la
Commission concernant l’application des articles 87 et 88 CE du Traité CE aux aides de
minimis, et sauf dispositions plus favorables relevant d’un régime notifié approuvé par la
Commission. Ce plafond peut temporairement être porté à 500 000 € dans les conditions
prévues par le régime temporaire relatif aux aides compatibles d’un montant limité N 7/2009.
- Régime général déclaré au titre des zones AFR, (PAT et autres aides à l’emploi notamment).
Le soutien est, le plus souvent, accordé sous forme d’avances remboursables à taux zéro, avec ou
sans différé d’amortissement, l’intensité de l’aide étant calculée sur la base d’Equivalent Subvention
Brut. Il pourra cependant également consister en subvention en capital, - notamment dans le cadre de
co-financement avec le FEADER sur le thème de l’amélioration de l’efficacité énergétique, ou de
tout autre thématique privilégiée par la Région Picardie -, en mise à disposition de terrains ou
d’équipements à un coût inférieur à la valeur d’aménagement, en garanties de prêts, etc…
Territoires visés
Ensemble de la région Picardie.
DRDR – V5 29/05/2012 112/282

Engagements des
bénéficiaires,
points de contrôle
des engagements
et régimes de
sanction
1. Engagements
Les bénéficiaires des aides publiques devront respecter un certain nombre d’engagements :
le maintien de l’activité et de l’investissement aidé, sans modification significative, pendant une
période minimum de 5 ans à compter de la date d’octroi de l’aide ;
le respect de l’ensemble des contraintes réglementaires liées aux obligations fiscales, sociales,
sanitaires, environnementales, et s’il y a lieu, au bien-être animal, ainsi que celles relatives à
l'information et publicité à l'attention du public
l’engagement à se soumettre à des contrôles administratifs et sur place,
l’engagement de présenter l’attestation de création d’emplois dans un délai de 5 ans à compter de la
date de notification de l’aide publique,
2. Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Les contrôles administratifs de demande d’aide porteront notamment sur l’éligibilité des
bénéficiaires, l’éligibilité des dépenses, le respect des taux d’intervention et des plafonds, la
conformité de l’opération motivant la demande d’aide vis à vis des réglementations en vigueur.
Les contrôles administratifs sur les demandes de paiement porteront sur la réalité des dépenses par la
production et la vérification des factures et décomptes de travaux acquittés ou certifiés par
l’organisme comptable habilité, sur la réalité des investissements, par une visite des lieux effectuée
lors de la demande de versement du solde de la subvention, sur la comparaison entre les
investissements prévisionnels et les investissements effectivement réalisés, sur la réalité des
versements de subventions émanant des co-financeurs publics.
3. Sanctions
En cas d’anomalie dans la conduite du projet une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée.
La nature des sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur.
Circuits de
gestion
Dépôt des dossiers en Région
Instruction par les services de la Région
Programmation : Comité régional des aides agricoles (se reporter au point 6.2. du DRDR). Ce
comité, après instruction par les services techniques de la Région, a pour vocation de prioriser les
dossiers, de valider les critères de modulation retenus pour chaque dossier et d’approuver le plan de
financement retenu.
Analyse des débouchés
L’existence de débouchés pour les produits reste un garant essentiel de l’amélioration de la
rentabilité des entreprises considérées. La description des marchés visés et des conditions d’accès à
ces marchés constitue donc un élément de la description du projet.
Dans le cadre d’une programmation concernant des PME intervenant sur des marchés plus limités, le
dispositif devrait pouvoir être allégé par rapport à des productions de masse nécessitant des analyses
de marché au niveau communautaire voire international.
Pour les secteurs où les PME sont majoritaires bien qu’elles visent des marchés communautaires ou
internationaux fortement concurrentiels, la mise en oeuvre du PDRH, dans le cadre de plans de
restructuration de la filière établis au niveau national, devrait permettre de rationaliser les
investissements.
DRDR – V5 29/05/2012 113/282

Articulation avec
les autres fonds
Le dispositif 123 A concerne :
- les industries de transformation des produits de l’annexe I du Traité de l'Union : investissements
dans les industries et programmes collectifs.
- les entreprises agro-industrielles de transformation-commercialisation.
- les industries de transformation hors produits finis de l’annexe I du traité de l’Union.
Par ailleurs, le FEDER soutiendra la contribution de ce secteur à la compétitivité régionale sur un
même plan que les autres secteurs industriels. Le FEDER interviendra sur les projets d'innovation et
de recherche développement :
-Aide aux investissements matériels sur des projets innovants.
-Aide aux investissements immatériels sur des projets innovants
-Aide aux projets de recherche : investissements matériels et immatériels.
-Réalisation de diagnostics de filières et élaboration de projets stratégiques de développement de ces
filières,
-Démarches d’amélioration de la qualité, management environnemental…
Cohérence avec le
1er pilier
Objectifs
quantifiés
Pour les projets mixtes (susceptibles de relever par exemple du FEADER et du FEP) il est proposé de
retenir le principe suivant :
• pour être éligible, un projet devra concerner un minimum de 50 % en volume de matière
première éligible à une procédure
• la procédure retenue sera déterminée en fonction du volume majoritaire de matière
première traitée, (par exemple : 60 % de produits agricoles et 40 % de poissons = FEADER,
45 % de produits agricoles et 55 % de poisson = FEP)
• dans la mesure où l’investissement n’est pas destiné à traiter des produits non autorisés
(substituts du lait ou produits hors annexe 1, par exemple) il est proposé de ne pas appliquer
d’abattement. Dans le cas contraire, et sous réserve que le volume de produit non autorisé
soit supérieur à 10%, il sera procédé à un abattement au prorata des produits non autorisés.
Les programmes opérationnels de l’OCM Fruits et légumes peuvent, dans certaines organisations de
producteurs, prévoir des aides aux investissements collectifs dont la nature des postes est identique à
celle de la mesure 123 – dispositif A.
En conséquence, la règle d’articulation entre l’aide accordée au titre de la présente mesure et certains
soutiens envisagés dans le cadre de l’OCM Fruits et Légumes est définie de la manière suivante :
Lorsque l’entreprise n’est pas une organisation de producteurs ou une filiale d’organisation de
producteurs, elle est éligible sans restriction à la présente mesure.
Lorsque l’entreprise est une organisation de producteurs ou une filiale d’organisation de producteurs,
deux cas de figure se présentent :
le programme opérationnel ne prévoit pas d’aide aux investissements : l’organisation de producteurs
ou sa filiale est éligible sans restriction à la présente mesure,
le programme opérationnel prévoit des aides aux investissements : si l’investissement projeté est
inscrit dans le programme opérationnel de l’organisation de producteurs, il ne peut pas être retenu au
titre de la présente mesure (règle d’exclusion).
Nombre de projets d’investissement aidés : 160
Volume total des investissements : 120 M€
Volume des investissements aidés : 9 M€
Nombre d’emplois créés : 500
DRDR – V5 29/05/2012 114/282

Respect des
normes
Respect des normes minimales applicables à l’investissement aidé dans le domaine de
l’environnement, de l’hygiène et le cas échéant du bien-être animal.
- Ne sont pas financées les mises aux normes minimales
Toutefois les micro-entreprises pourront être aidées afin de se conformer à une nouvelle norme
présentée par la Communauté pendant 36 mois maximum à compter de la date à laquelle cette norme
devient obligatoire
En référence à l’article 28 (soutien aux IAA) du règlement (CE) n°1698/2005, l’aide prévue n’est
accordée que pour les investissements qui respectent les normes communautaires applicables à
l’investissement concerné. Les investissements éligibles sont ainsi regroupés en catégories pour
chacune desquelles les normes pertinentes applicables sont définies au niveau national.
1. Engagements
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements :
le maintien de l’activité et de l’investissement aidé, sans modification significative, pendant une
période minimum de 5 ans à compter de la date d’octroi de l’aide ;
le respect de l’ensemble des contraintes réglementaires liées aux obligations fiscales, sociales,
sanitaires, environnementales, et s’il y a lieu, au bien-être animal, ainsi que celles relatives à
l'information et publicité à l'attention du public
l’engagement à se soumettre à des contrôles administratifs et sur place,
l’engagement de présenter l’attestation de création d’emplois dans un délai de 5 ans à compter de la
date de notification de l’aide publique,
2. Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Les contrôles administratifs de demande d’aide porteront notamment sur l’éligibilité des
bénéficiaires, l’éligibilité des dépenses, le respect des taux d’intervention et des plafonds, la
conformité de l’opération motivant la demande d’aide vis à vis des réglementations en vigueur.
Les contrôles administratifs sur les demandes de paiement porteront sur la réalité des dépenses par la
production et la vérification des factures et décomptes de travaux acquittés ou certifiés par
l’organisme comptable habilité, sur la réalité des investissements matériels et/ou immobiliers par une
visite des lieux effectuée lors de la demande de versement du solde de la subvention, sur la
comparaison entre les investissements prévisionnels et les investissements effectivement réalisés, sur
la réalité des versements de subventions émanant des co-financeurs publics.
3. Sanctions
Les constats d’anomalie entraînent un ajustement de l’aide et une réfaction proportionnée à
l’importance de l’écart.
Circuits de
gestion
Dépôt des dossiers en Région
Instruction par les services de la Région
Programmation : Comité régional des aides agricoles (se reporter au point 6.2. du DRDR).
DRDR – V5 29/05/2012 115/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
123B- Aide à l'équipement des entreprises d’exploitation forestière
Article 28 du Règlement (CE) N°1698/2005
Article19 du Règlement (CE) N°1974/2006, annexe II, point 5.3.1.2.3
Régime XR 61/2007 relatif aux aides à l’investissement à finalité régionale.
Régime X 68/2008 AFR relatif aux aides à l’investissement à finalité régionale.
Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis.
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité.
Décret n° 1060/99 du 16 décembre 1999 modifié par le décret n° 367-2003 du 18 avril 2003 relatif
aux subventions de l'Etat pour des projets d'investissements ;
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Décret n° 2007-952 du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l’Etat accordées en matière
d’investissement des entreprises d’exploitation forestière
Arrêté du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l’Etat accordées an matière d’investissement à
l’exploitation forestière
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Circulaire DGFAR/SDFB/C2007-5055 du 10 octobre 2007 : aides en matière d’investissement des
entreprises d’exploitation forestière
Arrêté préfectoral du 2 mars 2010 relatif aux conditions générales de financement par des aides
publiques des investissements à l’exploitation forestière
Délibérations du Conseil Régional du 27 juin 2008 relative à la réformes des aides régionales aux
entreprises
Les difficultés d'approvisionnement de la filière proviennent de la difficulté de mobiliser les bois en
raison des problèmes de modernisation rencontrés par les entreprises.
Le secteur des entreprises d'exploitation forestière est en effet un secteur particulièrement atomisé,
constitué pour l'essentiel de micro-entreprises. Les matériels d'exploitation étant particulièrement
coûteux, nombre d’entreprises forestières sont dans l’incapacité de faire évoluer leur outil de
production. Il est donc indispensable de les soutenir afin de leur permettre d’accroître leur
productivité et de les mettre ainsi en situation de répondre aux demandes du marché.
L'objectif est de :
- encourager l'emploi et améliorer l'ergonomie et la sécurité des travaux forestiers de récolte,
- améliorer le niveau global des résultats des entreprises du secteur,
- développer la mobilisation des bois par des techniques respectueuses de l'environnement,
- favoriser la création de filières locales d'approvisionnement en bois énergie.
L’aide est réservée aux micro-entreprises répondant aux critères posés par la recommandation
2003/361/CE de la Commission, c’est-à-dire aux entreprises de moins de 10 salariés et dont le chiffre
d’affaires annuel n’excède pas 2 millions d’euros et restreinte aux bénéficiaires suivants :
- entreprises prestataires de travaux forestiers (ETF),
- exploitants forestiers,
- coopératives forestières répondant aux critères de la définition des micro-entreprises.
Champ et
actions
L’aide est destinée à moderniser les équipements et à améliorer la mécanisation des entreprises
d’exploitation forestière.
Elle vise à garantir le développement de la mobilisation du bois dans le respect de la sécurité au
travail et des préoccupations environnementales.
Seules les opérations d’exploitation précédant la transformation industrielle sont concernées.
DRDR – V5 29/05/2012 116/282

Investissements
éligibles et
critères
d'éligibilité
Investissements éligibles :
- Machine combinée d’abattage et de façonnage et tête d’abattage (dépense éligible plafonnée à
320 000 euros),
- Porteur (dépense éligible plafonnée à 230 000 euros),
- Matériels de débardage (dépense éligible plafonnée à 200 000 euros),
- câbles aériens de débardage de bois à l’exception des câbles d’implantation permanente ou semipermanente
(dépense éligible plafonnée à 300 000 euros),
- Broyeur à plaquettes automoteur ou tracté (dépense éligible plafonnée à 200 000 euros),
- Machine combinée de façonnage de bûches (dépense éligible plafonnée à 150 000 euros),
- Matériel informatique embarqué (GPS, transcodeur pour envoi de données chantier géoréférencées,
ordinateur embarqué) et logiciel (dépense éligible plafonnée à 3 500 euros),
- Equipement forestier pour tracteur agricole (dépense éligible plafonnée à 60 000 euros),
- Dispositif de franchissement des cours d’eau (dépense éligible plafonnée à 10 000 euros), et,
- cheval et équipements divers liés à la traction animale (dépense éligible plafonnée à 15 000 euros).
- machine de mobilisation des rémanents d’exploitation forestière ou de souches (compacteur de
branches, extracteurs de souches et engins de dessablage).
Le matériel roulant devra être équipé de pneus basse pression ou de tout autre dispositif réduisant
l’impact au sol.
Critères de
priorité
Taux d'aide
publique
NB : Les équipements des parcs à grumes sont exclus du présent dispositif. Les matériels d’occasion
ou ne présentant pas tous les dispositifs de sécurité requis par la législation en vigueur ne sont pas
éligibles Ne sont pas éligibles les investissements de simple renouvellement de matériel
subventionné
Les investissements doivent contribuer à l'amélioration du niveau global des résultats de l'entreprise.
La subvention est accordée sur la base de devis et le paiement s’effectue sur la base de factures
acquittées.
Dans le cadre de l’augmentation de la capacité de l’entreprise avec une machine supplémentaire,
priorité sera donnée aux dossiers créant un nouvel emploi en contrat à durée indéterminée CDI. Pour
les crédits Etat et FEADER, il sera aussi donné priorité aux dossiers d’inscrivant dans une stratégie
locale de développement en forêt (Axe 3 – dispositif 341A).
Le soutien est accordé sous forme de subvention.
Le taux d’aide publique est fixé à 40 % maximum.
Taux de base Etat – FEADER pour tous les dossiers : 20 %
+ 5 % en cas de première demande d’aide présentée par l’entreprise à compter de la date de signature
de l’arrêté préfectoral
+ 5 % en cas de création d’un nouvel emploi CDI
Le montant minimal de l’aide est fixé à 1 000€ par dossiessL’octroi de l’aide est subordonné,
dans le cadre du règlement (CE) n° 1998/2006, au respect du plafond de 200 000 € toutes aides de
minimis cumulées perçues sur les 3 derniers exercices fiscaux, comprenant celui de l’année de l’aide
octroyée. Ce plafond peut temporairement être porté à 500 000 € dans les conditions prévues par le
régime temporaire relatif aux aides compatibles d’un montant limité N 7/2009.
La Région Picardie intervient dans ce dispositif selon des modalités conformes au PDRH et à la
réglementation nationale précisées dans une délibération.
territoires visés Ensemble de la région Picardie
DRDR – V5 29/05/2012 117/282

Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui sont précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront notamment sur :
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies au niveau national et en
région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
- Maintien de la fonctionnalité et conservation des équipements à 5 ans
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Les principaux points de contrôle sont les suivants :
Présence effective du matériel et état de marche,
Vérification de l’éligibilité du bénéficiaire et du matériel par rapport au devis et aux factures.
Vérification de conformité au type de matériel du devis
Conformité du numéro de série (moteur ou châssis)
Respect des dispositifs de sécurité requis par la réglementation
Vérification de l’emploi créé le cas échéant
Amélioration du niveau global des résultats de l’entreprise
Conservation du matériel en état de marche pendant 5 ans à compter de la décision attributive de
subvention
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un bénéficiaire
a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du soutien du
FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré. Le bénéficiaire sera en outre exclu du bénéfice de
l’aide au titre de la même mesure pendant l’année FEADER concernée et pendant la suivante.
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Dépôt : DRAAF
Instruction : DRAAF
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Des critères de sélection seront définis en tant que de besoin.
Nombre d’engagements aidés : 40
Volume total des investissements 2.26M€
DRDR – V5 29/05/2012 118/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
Références
réglementaires
nationales
125A- Soutien à la desserte forestière
Article 30 du Règlement CE 1698/2005
Règlement (CE) N° 1974/2006-Annexe II, point 5.3.1.2.5.
Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis.
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité.
Décret n° 1060/99 du 16 décembre 1999 modifié par le décret n° 367-2003 du 18 avril 2003 relatif
aux subventions de l'Etat pour des projets d'investissements ;
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Décret n° 2007-951 du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l’Etat accordées en matière
d’investissement forestier
Arrêté du 16 décembre 2009 relatif aux subventions de l'Etat accordées en matière d'investissement
forestier
Circulaire DGPAAT/SDFB/C2011-3008 du 22/02/2011 relative aux aides à l'amélioration la desserte
forestière dans le cadre de la mesure 125 dispositif A du Plan de développement rural hexagonal
(PDRH)
Références
réglementaires
locales
Arrêté préfectoral du 11 février 2010 relatif à l’appel à projet lancé en 2010 dans le cadre de l’aide
conjointe de l’Etat et de l’Europe à la réalisation de travaux de desserte forestière
Arrêté préfectoral du 31 janvier 2011 relatif à l’appel à projet lancé en 2011 dans le cadre de l’aide
conjointe de l’Etat et de l’Europe à la réalisation de travaux de desserte forestière
Délibération du Conseil régional du 30 mai 2008 relatif au dispositif d’aide aux propriétaires
forestiers
Enjeux de
l’intervention
La Picardie souffre d'un déficit de mobilisation du bois, souvent par manque d'accessibilité des
parcelles forestières. Le développement de la desserte forestière constitue donc un enjeu majeur pour
permettre de “sortir“ le bois et améliorer l'approvisionnement de la filière aval.
Il faudrait pouvoir disposer d’une place de dépôt pour 80 ha de forêt (on compte environ 500 m de
rayon autour d’une place) pour un débardage rentable et de qualité. Si l’on ne retient que les surfaces
concernées par un Plan Simple de Gestion, qui sont généralement les moins morcelées et les mieux
gérées, cela revient à disposer de 1 100 places de dépôt sur l’ensemble des forêts picardes dotées
d’un PSG.
La grande majorité des forêts ne dispose pas de cet équipement.
S’il existe déjà un réseau de chemins en forêt, ceux-ci sont souvent difficiles à emprunter car la
plupart ne sont pas empierrés ou ne sont pas assez larges pour permettre le passage d’engins lourds.
On considère qu’une forêt est sous équipée en voirie de desserte avec moins de 100 m de route pour
10 ha et moins de 250 m de piste de débardage pour 10 ha, ce qui est probablement le cas d’une forêt
sur cinq en Picardie.
Objectifs
Amélioration de la desserte interne des massifs forestiers et intervention ponctuelle sur l’accès aux
massifs dans une perspective de mobilisation immédiate d’une ressource actuellement non accessible
dans des conditions économiquement supportables.
DRDR – V5 29/05/2012 119/282

Bénéficiaires propriétaires forestiers privés et leurs associations ;
syndicats intercommunaux lorsque leurs statuts prévoient que leur domaine de compétence
comprend la création et/ou l'entretien des chemins forestiers et la mise en valeur des massifs
forestiers,
structures de regroupement des investissements à condition qu'ils soient titulaires des engagements
liés à la réalisation de l'opération :
- OGEC ;
- ASA ;
- ASL ;
- coopératives forestières ;
- communes lorsqu'elles interviennent comme maître d'ouvrage délégué pour plusieurs
propriétaires de forêt dont la leur éventuellement ; communes et leurs groupements ainsi que les
établissements publics communaux intervenant sur leur voirie privée ou dans les forêts
communales.
Champ et
actions
La mesure doit favoriser la desserte interne des massifs en ciblant les actions sur la voirie privée
communale et sur la desserte des forêts propriétés de particuliers ou de leurs groupements.
Les forêts propriétés de l’Etat ne sont pas éligibles à cette mesure.
Investissements
éligibles
Les travaux suivant sont éligibles sur la base de devis et dans la limite des plafonds fixés par
l’arrêté (20€/m2 pour les places de dépôt et de retournement et les routes empierrées et de 5€/m2
pour les pistes non empierrées) :
étude d’opportunité écologique, économique et paysagère préalable
travaux sur la voirie interne aux massifs
- création, mise au gabarit des routes forestières accessibles aux camions grumiers, places de
dépôt, places de retournement ainsi que leurs équipements annexes indispensables
- ouverture de pistes accessibles aux engins de débardage
- travaux d’insertion paysagère
travaux de résorption de « points noirs » sur les voies communales et chemins ruraux d’accès aux
massifs
maîtrise d’œuvre par un maître d’œuvre autorisé
Les investissements sont réalisés sur devis/factures acquittées
Les devis devront détailler les sous postes de dépenses suivants :
- Pistes non empierrées
- Routes empierrées
- Places de dépôt et de retournement
- Points noirs
- Investissements immatériels liés à la maîtrise d’œuvre et/ou à l’étude préalable
Les travaux d’entretien courant sont exclus
Ainsi que les revêtements bitumeux les barrières et la signalisation routière
N.B: la subvention est accordée sur la base de devis et le paiement s’effectue sur la base de factures
acquittées ou d’autres pièces comptables de valeur probante, à l’exclusion des forfaits.
Les investissements immatériels liés à la maîtrise d’œuvre et/ou à l’étude préalable (écologique,
économique ou paysagère) sont éligibles dans la limite de 12% du montant hors taxes des travaux.
La Région Picardie pourra intervenir dans ce dispositif selon des modalités conformes au PDRH et à
la réglementation nationale selon des modalités précisées dans une délibération.
DRDR – V5 29/05/2012 120/282

Taux d'aide
publique
Le soutien est accordé sous forme de subvention.
L’aide publique est plafonnée à :
40 % pour les dossiers individuels.
60 %, pour les dossiers portés par un groupement forestier ;
80 % pour les dossiers s'inscrivant dans un schéma directeur de desserte, les dossiers présentés dans
le cadre d'une stratégie locale de développement de l’axe 3 ou les dossiers portés par une structure de
regroupement.
Le montant minimal de l’aide publique est fixée à 1 000€ par opération
Un arrêté préfectoral régional précise les conditions de subvention pour la région (taux, plafonds et
critères de modulation en tant que de besoin...).
Dans la mesure où l'aide entre dans le champ concurrentiel, l’octroi de l’aide est subordonné au
respect du plafond de 200 000€ toutes aides de minimis cumulées perçues sur les trois derniers
exercices fiscaux, comprenant celui de l’année de l’octroi de l’aide. Ce plafond peut temporairement
être porté à 500 000 € dans les conditions prévues par le régime temporaire relatif aux aides
compatibles d’un montant limité N 7/2009.
territoires visés Ensemble de la région.
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Contrôle des devis et factures.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un bénéficiaire
a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du soutien du
FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré. Le bénéficiaire sera en outre exclu du bénéfice de
l’aide au titre de la même mesure pendant l’année FEADER concernée et pendant la suivante.
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Des critères de sélection seront définis en tant que de besoin.
Nombre d’opérations aidées : 30
Volume total des investissements : 300 000 €
DRDR – V5 29/05/2012 121/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif 131 : Nouvelle norme « identification électronique des ovins et caprins »
Base Article 31 du Règlement (CE) n°1698/2005
réglementaire Article 21 du Règlement (CE) n°1974/2006 et annexe II, point 5-3-1-3-1
communautaire
règlement (CE) n°1560/2007 du Conseil du 17 décembre 2007 (modifiant le règlement (CE) n°
21/2004
Références
réglementaires
nationales
Enjeux de
l’intervention
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Note de service DGAL/SDSPA/N2011-8049 / DGPAAT/SDDRC/SDG/N2011-3011 du 23/02/2011
relatif au protocole relatif au financement du surcoût des repères électroniques de première
identification des petits ruminants
Note de service DGAL/SDSPA/N2011-8093 du 18/04/2011 modifiant la note de service
DGAL/SDSPA/N2011-8049 du 23 février 2011 - Protocole relatif au financement du surcoût des
repères électroniques de première identification des petits ruminants.
La mise en oeuvre du règlement (CE) n°1560/2007 du Conseil du 17 décembre 2007 (modifiant le
règlement (CE) n° 21/2004 en ce qui concerne la date d'introduction de l'identification électronique
des animaux des espèces ovine et caprine) implique d'identifier tous les animaux nés à partir du 1er
janvier 2010 à l'aide d'une boucle électronique.
L'utilisation de ce type de repère d'identification génèrera un surcoût par animal que la France désire
compenser dans un premier temps pour favoriser la bonne mise en oeuvre de cette réforme
importante.
Objectifs
Cette mesure a pour objectif de favoriser la mise en œuvre en France d’une mesure relative à la santé
des animaux et par conséquent favorable à la qualité des productions animales concernées. A cette
fin, il est nécessaire qu’un soutien financier soit apporté aux éleveurs concernés par la mise en œuvre
de cette nouvelle norme, à hauteur du nombre d’animaux concernés par les opérations de débouclage
et rebouclage
Bénéficiaires
Sont éligibles les exploitants agricoles pratiquant l’élevage d’ovins et caprins et les structures
collectives agissant au profit de ces exploitants.
Champ et actions L’aide ne porte que sur le surcoût entraîné par l’opération de débouclage et rebouclage de petits
ruminants effectuée conformément au règlement (CE) n°1560/2007 du Conseil du 17 décembre 2007
(modifiant le règlement (CE) n° 21/2004 en ce qui concerne la date d'introduction de l'identification
électronique des animaux des espèces ovine et caprine).
Dépenses
éligibles
La nouvelle norme « identification électronique », est obligatoire pour tous les petits ruminants nés à
partir du 1 er janvier 2010. Les références réglementaires fixant cette nouvelle obligations sont :
- L’article 9 du règlement (CE) n° 21/2004 du Conseil du 17 décembre 2003 établissant un
système d’identification et d ‘enregistrement des animaux des espèces ovine et caprine.
- L’article 1 du règlement (CE) n° 1560/2007 du Conseil du 17 décembre 2007 modifiant le
règlement (CE) n° 21/2004 en ce qui concerne la date d’introduction de l’identification
électronique des animaux des espèces ovine et caprine.
La nouvelle norme « identification électronique » des animaux concerne tous les détenteurs sans
exception détenant au moins un petit ruminant (chèvre ou mouton) né à partir du 1 er janvier 2010.
Sont éligibles les surcoûts entraînés par les opérations des animaux concernés par l’identification
électronique. Ces animaux sont ceux nés à partir de janvier 2010, à l'exception des chevreaux de
moins de 12 mois non destinés aux échanges intra-communautaires. Par ailleurs, les éleveurs
pourront, pendant 1 an, déboucler et reboucler les animaux nés avant janvier 2010.
DRDR – V5 29/05/2012 122/282

Intensité de l’aide L’aide est forfaitaire et compense à hauteur de 0,80 € par animal débouclé et rebouclé les surcoûts
liés à cette opération. Le soutien est apporté à chaque éleveur de 2010 à 2012, selon un principe de
dégressivité annuelle de l’aide.
L’aide est plafonnée à 10 000 € par exploitation.
territoires visés
Engagements des
bénéficiaires,
points de contrôle
des engagements
et régimes de
sanction
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Toute la région Picardie
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe.
Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans
l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
En cas d’anomalie constatée, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur.
Dépôt des dossiers : DDT
Instruction : DDT
Nombre de bénéficiaires : 3 EDE
DRDR – V5 29/05/2012 123/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
132 : Encourager les agriculteurs à participer à des régimes de qualité alimentaire
Règlement (CE) n°1698/2005 articles 20 c ii et 32.
Règlement (CE) N°1974/2006 article 22 et annexe II point 5.3.1.3.2.
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Délibérations du Conseil Régional à venir
La région Picardie est caractérisée par une faible implantation des signes de qualité et notamment de
l’agriculture biologique. Or l’agriculture biologique est l’expression d’une relation entre
environnement, aménagement du territoire, emploi et économie.
Un accompagnement de l’ensemble des régimes de qualité alimentaire, y compris de l’Agriculture
Biologique est donc nécessaire. .
Cette mesure d’aide aux agriculteurs qui participent aux régimes de qualité alimentaire
communautaires ou nationaux a pour objectifs :
- - de fournir au consommateur des garanties quant à la qualité du produit ou du processus de
- production utilisé dans le cadre de ces régimes,
- - d’accroître la valeur ajoutée des produits agricoles primaires,
- - de renforcer les débouchés commerciaux.
La participation aux régimes de qualité pouvant entraîner des coûts et des contraintes
supplémentaires qui ne sont pas totalement rémunérés par le marché, il convient d’encourager les
agriculteurs à participer à ces régimes.
En région Picardie, la mesure a plus particulièrement pour objectifs :
- - de soutenir une agriculture respectueuse de l’environnement et de faire progresser les
- productions « biologiques »
- - de favoriser le développement des productions régionales sous signe de qualité.
Bénéficiaires - Les exploitants agricoles (individuels ou en sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe
d’une exploitation agricole );
- en conversion ou en mode de production en agriculture biologique dont le siège social
d’exploitation se situe en Picardie.
- ou qui participent à des régimes de qualité alimentaire tels que tels que définis ci-dessous
- Sont éligibles au titre des régimes communautaires : l’appellation d’origine contrôlée,
l’appellation d’origine protégée et l’indication géographique protégée (règlement (CE) n°510/2006 du
Conseil en matière agro-alimentaire et règlement (CE) n° 1234/2007 du Conseil modifié par le
règlement (CE) n°491/2009 du Conseil en matière vitivinicole, la spécialité traditionnelle garantie
(règlement (CE) n° 509/2006 du Conseil) et l’agriculture biologique (règlement (CE) n° 834/2007 du
Conseil ayant abrogé le règlement (CE) n° 2092/1991 du Conseil).
- Est également aidé, au titre des régimes de qualité agréés au niveau national, le Label rouge. Ce
mode de valorisation de la qualité supérieure est défini aux articles L 641-1 à L 641-4 du code rural et
repose sur une certification par un organisme certificateur accrédité agréé par les pouvoirs publics.
- Par ailleurs, la démarche de certification des produits, définie aux articles L 641-20 à L 641-24 du
code rural, qui conforte une démarche d’assurance qualité complétée de deux caractéristiques
certifiées mises en avant par le demandeur est également concernée.
- En revanche, les autres démarches, comme l’agriculture raisonnée, les mentions valorisantes
(« montagne » et produits « fermiers »), les marques « parc naturel régional » ainsi que les marques de
distributeurs, ne sont pas éligibles en tant que telles à la mesure.
DRDR – V5 29/05/2012 124/282

Champ et
actions
En Picardie, l'aide ne porte que sur les produits agricoles destinés à la consommation humaine.
Elle à pour objet :
- d'accompagner et encourager le développement de l’Agriculture Biologique en Picardie.
- d'encourager les agriculteurs à participer aux régimes de qualité alimentaire : les AOC moutons de
prés salés, Maroilles, Champagne, Calvados, Neuchâtel,l’Agriculture Biologique, les CCP Agneau. ;
Cette liste n’est pas figée et pourra évoluer au fur et à mesure de la reconnaissance de nouveaux
produits sous SOQ durant la période de programmation.
Il est possible d'octroyer l'aide pour les produits de qualité transformés dans les deux cas suivants :
- soit la production et la transformation ont lieu sur l'exploitation
- soit il existe des exigences au niveau de la production primaire impliquant une démarche de
certification même si la transformation n'a pas lieu sur l'exploitation
Dans tous les cas de figure l'aide doit être accordée au producteur et non au transformateur
Dépenses
éligibles
L’aide est accordée sous la forme d’une incitation financière annuelle, pendant une durée maximale
de 5 ans. Son montant est fixé en fonction des charges fixes résultant de la participation à un régime
de qualité.
Les charges fixes sont :
- - les coûts supportés par le bénéficiaire pour entrer dans le régime de qualité
- - la cotisation annuelle de participation au régime
- - le coût des contrôles visant à vérifier le respect par le bénéficiaire des obligations liées au dit
régime de qualité, lorsque ces coûts sont supportés par le bénéficiaire (exemple : coût de la
certification).
Intensité de
l’aide
Dispositif financé uniquement par la Région Picardie (donc sans FEADER, en top up pur.)
Le taux de subvention tous financeurs confondus est fixé dans le respect des taux communautaires
prévus par le Règlement (CE) n°1698/2005 à 100% maximum quel que soit la zone concernée
Plafond des dépenses éligibles : 1 000 euros HT par an
territoires visés Toute la région Picardie
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe.
Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans
l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Parmi ces engagements figure notamment celui de rester dans le régime de qualité pendant au moins
cinq ans, à compter de la date de notification de l'aide .
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Les points de contrôle sont notamment les suivants :
- Lors de l’instruction de la demande : vérification des conditions d’éligibilité du demandeur et
de l’exploitation, attestation de participation au régime de qualité, éligibilité des dépenses envisagées
...
Lors du paiement : effectivité de la dépense (.justificatifs des coûts fixes supportés du fait de la
participation aux régimes de qualité), effectivité qualité pour lequel l’exploitant bénéficie de l’aide,
l’engagement lié à la durée....
En cas d’anomalie constatée, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur.
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Dépôt des dossiers : Conseil régional de Picardie
Instruction : services du Conseil régional de Picardie
Des critères de sélection seront fixés en tant que de besoin au niveau régional.
Nombre d’exploitations agricoles aidées qui participent à un régime de qualité : 150
DRDR – V5 29/05/2012 125/282

Articulation
avec les autres
dispositifs
Articulation avec le dispositif D « conversion à l’agriculture biologique » de la mesure 214 : pour les
produits biologiques, l’aide accordée au titre de la participation à un régime de qualité alimentaire est
cumulable avec celle accordée au titre du dispositif D « conversion à l’agriculture biologique ». En
effet, l’aide accordée au titre de la mesure agro-environnementale ne prend pas en compte, dans sa
base de calcul, le coût de participation à ce régime de qualité, c’est-à-dire les coûts supportés par le
bénéficiaire pour entrer dans le régime de qualité, la cotisation annuelle de participation au régime et
le coût des contrôles visant à vérifier le respect par le bénéficiaire des obligations liées au dit régime
de qualité, lorsque ces coûts sont supportés par le bénéficiaire (exemple : coût de la certification). Par
contre, elle prend en compte les contraintes liées au respect du cahier des charges de l’AB (règlement
(CE) n° 834/2007 du 28 juin 2007 remplaçant le règlement (CE) n° 2092/1991 du Conseil à compter
du 1 er janvier 2009 et cahier des charges national complétant la réglementation
communautaire) durant 5 ans à compter de la prise d’effet de la mesure.
Conditionnalité Dispositif non concerné : il n’existe pas d’aide à la qualité au titre du premier pilier de la PAC.
Les bénéficiaires devront prendre des engagements pour une agriculture durable. Ils seront définis
par la Région ultérieurement.
DRDR – V5 29/05/2012 126/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 1
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
Références
réglementaires
nationales
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et
actions
Description des
opérations
133 : Information et promotion des produits faisant l’objet de régimes de qualité alimentaire
Règlement (CE) n°1698/2005 articles 20 c iii et 33.
Règlement (CE) N°1974/2006 article 23 et annexe II point 5.3.1.3.3.
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Délibération du Conseil Régional de Picardie à venir
Accompagner des actions collectives afin de renforcer le tissu de l’agriculture biologique local, et
des autres signes de qualité (AOC, CCP,…) d’améliorer les performances et les marchés, de
développer des démarches de promotion et de soutien aux productions agricoles biologique, de
favoriser la prise en compte collective de l’environnement, de permettre l’organisation d’opérations
exemplaires, de développer les regroupements existants.
Promotion des produits agricoles de qualité relevant du Signe d’Identification de la Qualité et de
l’Origine, selon les termes de la LOA du 5 janvier 2006, et Agriculture biologique
Seuls les groupements de producteurs sont éligibles. Un « groupement de producteurs » est toute
organisation, qu’elle qu’en soit la forme juridique, qui réunit des opérateurs participant à une
démarche de qualité éligible au soutien au titre de la mesure 132. Les organisations de producteurs
reconnues au titre de l’article L551-1 du Code Rural, les organismes de défense et de gestion (ODG)
des SIQO définis dans l’ordonnance pris en application de l’article 73 de la Loi d’Orientation
Agricole du 6 janvier 2006 sont éligibles.
Les groupements réunissant des opérateurs de l’AB sont également éligibles
Les organisations professionnelles ou interprofessionnelles représentatives d’un ou plusieurs secteurs
ne peuvent être considérées comme un « groupement de producteurs ». En revanche, les
interprofessions « mono-produit » sont éligibles à cette mesure.
Dispositif financé uniquement par le Conseil Régional de Picardie (donc sans FEADER, en top up
pur.)
Une aide est accordée aux groupements de producteurs dans leurs activités d’information et de
promotion pour les produits faisant l’objet de régimes de qualité alimentaire retenus au titre de la
mesure 132.
Les actions de conception des démarches de promotion, de communication et d’informations visant
la promotion des produits selon le cahier des charges retenus dans le dispositif 132 et soutenus dans
ce même dispositif sont éligibles.
Pour un produit donné, l'aide aux groupements de producteurs ne peut être activée que si ,pour le
même produit la mesure 132 a été retenue.
Les dépenses éligibles sont les opérations :
- d’information, de sensibilisation, de promotion des produits concernés.
- l’organisation de manifestations et colloques.
Ainsi, par exemple, l’organisation, la participation à des salons, des foires ou la réalisation de
publicité sur divers supports de communication ou dans des points de vente sont éligibles.
Intensité de
l’aide
Taux maximum d’aide plafonné à 70 % du coût éligible de l'action.
Les critères de modulation du taux seront fixés dans la délibération à venir.
territoires visés Toute la région Picardie
DRDR – V5 29/05/2012 127/282

Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui
seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe.
Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans
l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Le groupement de producteurs bénéficiaire de l’aide s’engage, entre autre, à :
- - se soumettre à l’ensemble des contrôles administratifs et sur place qui pourraient résulter de
l’octroi d’aides nationales et européennes,
- - ne pas solliciter à l’avenir, pour le même projet, d’autres crédits (nationaux ou européens), en
plus de ceux mentionnés dans la demande d’aide,
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Les principaux points de contrôle sont notamment les suivants :
- Lors de l’instruction de la demande : vérification des conditions d’éligibilité du demandeur et
des dépenses envisagées, vérification de l’inscription du produit faisant l’objet de la demande,
au sein de la liste des produits éligibles à la 132 et suivi des aides versées -133 et 132- par
rapport au produit.
- Lors du paiement : effectivité de la dépense, justificatifs correspondants aux dépenses,
vérification des taux...
La vérification ex-ante des matériels de promotion, de communication et de publicité doit être
effectuée par le Conseil régional.
Sanctions
En cas d’anomalie constatée, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur.
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Cohérence avec
le premier pilier
Conditionnalité
Dépôt des dossiers à la Région Picardie
Instruction : services du Conseil régional de Picardie
La sélection des dossiers est effectué par le comité des aides agricoles
Des critères de sélection seront fixés en tant que de besoin au niveau régional
Nombre d’actions de promotion et/ou d’informations aidées : 30
Pas de risque de recouvrement entre le champ de la mesure 133 du développement rural et celui du
Règlement (CE) de la Commission n° 501/2008 « Pays tiers et Marché intérieur ».
En ce qui concerne le champ du règlement (CE) n°3/2008 du Conseil : la ligne de partage est
déterminée de la manière suivante :
Promotion générique et promotion multi-pays : éligible à l’aide premier pilier (cf. lignes directrices
présentées dans le règlement (CE) n° 501/2008)
Promotion de produits issus d’une même région : éligible au titre de la mesure 133 du Règlement
n°1698/2005.
Les bénéficiaires devront prendre des engagements pour une agriculture durable. Ils seront définis
par la Région ultérieurement.
DRDR – V5 29/05/2012 128/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
214 : Cadrage des mesures agro-environnementales (MAE)
La mesure 214 comporte 6 dispositifs.
Dispositif national :
Dispositif A : PHAE2
Dispositifs déconcentrés à cahier des charges national :
Dispositif D - Conversion à l’agriculture biologique
Dispositif F - Protection des races menacées
Dispositif I - MAE territorialisées
I.1 : enjeu Natura 2000
I.2. : enjeu Directive Cadre sur l’Eau
I.3 : autres enjeux environnementaux
Base réglementaire
Communautaire
Référence
réglementaire nationale
Références
réglementaires locales
Article 39 du Règlement (CE) No 1698/2005.
Article 27 Règlement (CE) No 1974/2006, et Annexe II, point 5.3.2.1.4.
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application
du décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements
agroenvironnementaux et modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures
agroenvironnementales »
Le décret ne s’applique pas aux mesures surfaces
Arrêté du Préfet de région du 1er octobre 2007 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesure agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 9 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 8 février 2010 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie
en date du 29 février 2008 relative au financement des Mesures Agroenvironnementales,
et au dispositif Gestions de Territoire®
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie
en date du 26 septembre 2008 relative à Gestion de Territoire® et communication sur les
MAE
Enjeux de l’intervention Orienter les exploitations vers une agriculture durable et multifonctionnelle
Il s’agit d’accompagner les exploitations dans l’objectif d’une agriculture plus
respectueuse de l’environnement et répondant au besoin social de qualité et de sécurité
sanitaire, au travers de dispositifs contractuels d’engagement sur 5 ans
L’enjeu essentiel est de promouvoir les pratiques permettant de préserver et d’améliorer
l’état des ressources pour une agriculture durable.
DRDR – V5 29/05/2012 129/282

Objectifs En Picardie quatre objectifs sont visés :
1. Atteindre les objectifs de conservation et de bonne gestion des sites du réseau
Natura 2000, établis par les directives Habitats (92/43/CEE) et Oiseaux (97/49/CEE) :
pour les surfaces agricoles des sites Natura 2000, les MAE permettront de mettre en
œuvre les mesures de bonne gestion définies dans le document d’objectifs de chaque
site ;
2. Atteindre les objectifs de bon état des masses d’eau établis par la directive cadre sur
l’eau (2000/60/CE) par des MAE dans les bassins d’alimentation des captages et des
MAE dans les bassins versants prioritaires au titre de la pollution des eaux superficielles
par les produits phytosanitaires ;
3. Lutter de façon concertée contre l’érosion des sols est également retenu en troisième
priorité. Dans le cadre du programme, des MAE pertinentes seront mises en œuvre sur un
certain nombre de parcelles dans le cadre de l’aménagement des bassins versants. Ceci
sera complété par de petits aménagements sous maîtrise d’ouvrage publique (fossés,
diguettes …) sur le programme opérationnel « compétitivité » (FEDER) ;
4. Maintenir les effectifs d’animaux de races françaises menacées de disparition.
5. Augmenter la biodiversité en dehors des zones Natura 2000 par la mise en œuvre de
pratiques d’exploitation et de production agricoles compatibles avec la conservation des
habitats et espèces.
Modalités de mises en
oeuvre
Le pilotage des dispositifs MAE, notamment la détermination des mesures accessibles,
des zones de leur application ou encore des plafonds et planchers éventuels à appliquer,
relève du préfet de région (DRAAF), qui prend un arrêté précisant ces éléments.
Le préfet de région (DRAAF), après avis de la commission régionale agroenvironnementale
(CRAE), arrête le choix des mesures accessibles sur tout ou partie du
territoire régional.
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Bénéficiaires
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
Critères d’éligibilité du
demandeur
- les personnes physiques exerçant des activités agricoles, âgées de plus de 18 ans et
de moins de 60 ans au 1er janvier de l’année en cours, à jour de leurs redevances
environnementales auprès de l’Agence de l’Eau (« redevance élevage » et
« redevance irrigation ») ;
- les personnes morales exerçant des activités agricoles : GAEC et autres formes
sociétaires (à condition qu’au moins un des associés exploitants ou assimilé soit âgé
de plus de 18 ans et de moins de 60 ans au 1er janvier de l’année en cours, et que les
associés exploitants ou assimilés détiennent 50% au-moins du capital social de la
société), à jour de leurs redevances environnementales auprès de l’Agence de l’Eau ;
- les autres personnes morales exerçant une activité agricole : fondations, associations
sans but lucratif, établissements d’enseignement et de recherche agricoles lorsqu’ils
mettent en valeur directement une exploitation agricole, à jour de leurs redevances
environnementales auprès de l’Agence de l’Eau ;
- les gestionnaires de personnes morales mettant à disposition d’exploitants des terres
de manière indivise (« entités collectives », groupements pastoraux,…). Ils ont alors
obligation de reverser les sommes perçues aux utilisateurs éligibles des surfaces.
DRDR – V5 29/05/2012 130/282

Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de
l’exploitation les exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du
règlement (CE) n°1782/2003 et aux annexes III et IV de ce règlement.
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
Articulation entre les exigences relevant des bonnes conditions agricoles et
environnementales (BCAE) et les mesures agroenvironnementales (MAE)
o Mise en place d’une superficie minimale en couvert
environnemental (SCE), en priorité en bordure de cours d’eau
Cette exigence est susceptible d’avoir une interaction indirecte avec les engagements
unitaires de transformation de couvert COUVER05 à 08, plus particulièrement avec
COUVER06 (transformation d’une culture arable en prairie) et COUVER08
(amélioration d’une jachère et localisation pertinente de celle-ci).
Afin d’éviter toute rémunération d’une exigence réglementaire déjà existante, ces
engagements ne peuvent être souscrits par les exploitants que sur des superficies non
comptabilisées au titre des SCE (c’est-à-dire au-delà du seuil de 3 % de la sole en
céréales et oléagineux imposé par la réglementation actuelle). En outre, si suite à une
évolution la surface sous engagement devenait comptabilisée au titre des SCE
(évolution du parcellaire de l’exploitant, renforcement de l’exigence réglementaire,
etc.), alors elle serait systématiquement désengagée et ne bénéficierait plus d’un
paiement au titre de la mesure concernée.
o Non brûlage des résidus de récolte et irrigation : disposer d’une
autorisation de prélèvement et d’un compteur aux normes
Ces exigences n’ont pas d’interaction particulière avec les différentes mesures
agroenvironnementales du programme.
o Diversité de l’assolement
Cette exigence BCAE a une interaction directe avec la mesure de
diversification des assolements (dispositif 214 B) et une interaction indirecte avec les
mesures pour lesquelles un assolement de référence intervient dans le calcul des
surcoûts et manque à gagner.
Pour l’ensemble de ces mesures, la ligne de base a été fixée à un niveau supérieur aux
BCAE, elle prend comme référence l’assolement à trois cultures « Colza-Blé-Orge-
Blé ».
o Entretien minimal des terres
Cette exigence est susceptible d’avoir une interaction indirecte avec les mesures de
maintien de l’ouverture dans les territoires à très forte dynamique d’enfrichement
(mesures OUVER).
Cette BCAE et ces mesures sont complémentaires. En effet, la BCAE porte sur les
superficies effectivement exploitées et déclarées régulièrement, alors que les mesures
OUVER portent sur des parcelles ou des parties de parcelles gagnées par l’enfrichement
et à ce titre retirées progressivement de leurs déclarations surface par les exploitants
concernés, de sorte qu’elles ne sont plus alors soumises à l’obligation BCAE d’entretien
des terres.
Exigences complémentaires relatives aux pratiques de fertilisation et
d’utilisation de produits phyto-pharmaceutiques
Outre la conditionnalité de base, le règlement du Conseil prévoit, au titre des exigences
propres aux MAE, le respect d’exigences appropriées dans les domaines de la
fertilisation et de l’utilisation de produits phyto-pharmaceutiques.
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
Il s’agira pour le bénéficiaire de respecter, sur l’ensemble de son exploitation, les
obligations suivantes :
DRDR – V5 29/05/2012 131/282

Conditionnalité (suite)
PRATIQUES DE FERTILISATION
Quatre points sont vérifiés :
o L’existence d’un plan prévisionnel de fumure
Pour l’ensemble des îlots, qu’ils soient situés en zone vulnérable ou hors
zone vulnérable, ce plan doit comprendre les données relatives aux prévisions d’apports
azotés organiques et minéraux ainsi qu’aux prévisions d’apports en phosphore
organique. C’est la présence et la complétude de ce document qui seront vérifiées.
o L’existence d’un cahier d’enregistrement des pratiques
d’épandage
Pour l’ensemble des îlots, qu’ils soient situés en zone vulnérable ou hors
zone vulnérable, il doit comprendre les données relatives aux apports azotés organiques
et minéraux ainsi qu’aux apports en phosphore organique. C’est la présence et la
complétude de ce document qui seront vérifiées.
o L’absence de pollution des eaux par les nitrates
Tous les points d’eaux sont concernés, qu’ils soient de surface (cours d’eau,
rivière, étang…) ou souterrains (captage d’eau potable…).
Il s’agit d’un contrôle documentaire qui s’appuie sur la recherche de procès
verbaux dressés à partir du 1 er janvier de l’année civile par les autorités habilitées à
constater l’infraction au titre de la police des eaux et des milieux aquatiques.
Ce point de contrôle complète les points 1,2 et 4 pour permettre de vérifier
l’ensemble du code des bonnes pratiques, en zone vulnérable mais également hors zone
vulnérable, pour les titulaires d’engagements agroenvironnementaux.
o En zone vulnérable, l’existence d’un bilan global de la
fertilisation azotée
Il est établi à partir du cahier d’enregistrement des pratiques d’épandage.
Il s’agit de comparer les « entrées », sous forme d’azote minéral et organique, et les
« sorties », sous forme d’exportations par les productions végétales. Il s’agit d’un
calcul simple, fondé à la fois sur les données du cahier d’enregistrement et sur les
références du CORPEN (Comité d’ORientation pour des Pratiques agricoles
respectueuses de l’ENvironnement). Toute autre méthode de calcul reconnue comme
permettant l’établissement d’un bilan global azoté fiable est admise.
PRATIQUES D’UTILISATION DES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES
Cinq points sont vérifiés :
1. L’extension aux cultures non alimentaires de l’exigence de tenue d’un
registre phytopharmaceutique pour la production végétale telle que
prévue dans la conditionnalité
Ce registre doit comporter les données suivantes :
• L’enregistrement de toutes les utilisations de produits phytopharmaceutiques
;
• L’enregistrement de toute apparition d’organismes nuisibles ou de
maladies ;
• Les résultats de toute analyse d’échantillons prélevés sur des végétaux ;
• L’utilisation de semences génétiquement modifiées pour les
agriculteurs exerçant des activités de production primaire d’aliments
pour animaux.
Le registre est considéré très incomplet si au moins 50% des données relatives aux
cultures non alimentaires sont manquantes. Le caractère « incomplet » sera vérifié
sur la base de l’analyse exhaustive des informations relatives aux traitements phytopharmaceutiques
inscrites dans le registre pour 3 parcelles de l’exploitation prises au
hasard.
DRDR – V5 29/05/2012 132/282

Conditionnalité (suite)
2. La remise des emballages vides et des restes non utilisés de produits
phyto-pharmaceutiques aux circuits de récupération adaptés
Il est vérifié qu’ont été remis
• d’une part les produits phyto-pharmaceutiques non utilisés (PPNU) :
produits en mauvais état, interdits d’emploi…
• et d’autre part les emballages vides de produits phyto-pharmaceutiques
(EVPP) : bidons, fûts, boîtes, sacs…
soit à une collecte ADIVALOR, lorsqu’elle est mise en place, soit à un collecteur
autorisé (coopérative, négociant…). Dans les deux cas, un justificatif de remise doit
être fourni. C’est la présence ou l’absence de ce justificatif qui sera vérifié.
3. Le contrôle périodique du pulvérisateur
En application de la Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Loi n°2006-1772 du 30
décembre 2006), publiée au JORF du 31 décembre 2006, le contrôle des matériels
de pulvérisation en service devra être réalisé au moins une fois tous les 5 ans. La
mise en oeuvre de ce point de contrôle relève d’un décret d’application de la Loi.
4. Respect des dispositions réglementaires en matière de zone non traitée
(ZNT) en bordure des points d’eau pour les produits dont l’étiquette ne
comporte pas de préconisations spécifiques
Le respect d’une zone non traitée (ZNT) est une des exigences définies par
l’autorisation de mise sur le marché (AMM) d’un produit phytopharmaceutique. Elle
figure sur l’étiquette de celui-ci. Selon les produits, elle est de 5, 20, 50 ou 100
mètres. En l’absence d’une prescription relative à la ZNT sur l’étiquette d’un produit
phytopharmaceutique, une zone non traitée d’un minimum de 5 mètres doit être
respectée lors de l’usage de ce produit par pulvérisation ou poudrage.
Le respect de la prescription figurant sur l’étiquette du produit est contrôlé dans le
cadre de la conditionnalité. Il est ici contrôlé le respect d'une zone non traitée d’au
minimum 5 mètres lors de l’usage de produits ne portant aucune prescription
relative à la ZNT sur l’étiquette.
5. Le recours à des distributeurs agréés pour l’achat des produits phytopharmaceutiques
et, si recours à des applicateurs extérieurs pour les
traitements phyto-pharmaceutiques, agrément obligatoire de ces derniers
L’objectif est de s’assurer que la manipulation des produits phyto-pharmaceutiques
respecte des pratiques maîtrisées.
La vente et la distribution des produits phytophamaceutiques doivent être assurées
par des distributeurs disposant d’une autorisation à cet effet délivrée par le service
régional de la protection des végétaux (SRPV).
De même, en cas d’application de produits phyto-pharmaceutiques par une
entreprise prestataire de services, cet opérateur doit disposer d’un agrément.
La référence à ces agréments doit figurer obligatoirement sur les factures remises
aux exploitants. Ce sont ces factures qui leur seront demandées lors du contrôle.
Niveau d’aide
Le taux d’aide publique est de 100%. Les niveaux d’aide ont été définis à partir
d’estimations des surcoûts et/ou pertes de revenus engendrés par les pratiques
agroenvironnementales.
Aide communautaire : 55 % pour tous les dispositifs pour les campagnes MAE 2007 à
2009, 75% pour le dispositif 214-A (PHAE) et les MAE territorialisées à enjeu
biodiversité pour les campagnes 2010 à 2015, 55% pour les autres dispositifs pour les
campagnes 2010 à 2015.
DRDR – V5 29/05/2012 133/282

Articulation entre les
dispositifs
De manière générale, plusieurs dispositifs peuvent être contractualisés sur une même
exploitation agricole, mais uniquement sur des parcelles différentes. Ainsi est-il possible
de souscrire un contrat « conversion à l’agriculture biologique » sur une partie de
l’exploitation tout en bénéficiant d’un contrat de « maintien en agriculture biologique »
sur une autre partie.
Une même parcelle culturale ne peut être engagée que dans un seul dispositif et une seule
mesure agroenvironnementale comprenant des engagements surfaciques.
Le dispositif « Protection des races menacées » (dispositif F) n’est pas rattaché à des
parcelles identifiées, il est donc cumulable sur une même exploitation avec les autres
dispositifs.
Les nouveaux dispositifs de la mesure 214 peuvent être classés en 2 niveaux, du moins
contraignant au plus contraignant d’un point de vue environnemental :
Niveau 1 Prime herbagère agroenvironnementale 2 (dispositif A)
Niveau 2 Conversion à l’agriculture biologique (dispositif D)
Mesures territorialisées (dispositif I)
Pour une parcelle donnée, le passage d’un engagement, avant son terme des 5 ans, d’un
dispositif à un autre dispositif de niveau inférieur (moins exigeant) n’est pas autorisé. Le
régime de sanction défini s’applique.
Le passage d’un engagement avant son terme vers un dispositif de même niveau n’est en
règle générale pas autorisé ; il pourra être autorisé dans certains cas spécifiques définis
par l’Etat-membre.
Par contre le passage d’un engagement avant son terme vers un dispositif de niveau
strictement supérieur est autorisé, sans application du régime de sanction.
Une même parcelle culturale ne peut être engagée que dans un seul dispositif comprenant
des engagements surfaciques.
Comme pour les différents dispositifs de la mesure 214, plusieurs dispositifs de la
mesure f de la programmation 2000-2006 et de la mesure 214 de la programmation 2007-
2013 peuvent être contractualisés sur une même exploitation, mais uniquement sur des
parcelles différentes.
Les dispositifs de la mesure f de l’ancienne programmation pouvant être classés en 2
niveaux, du moins contraignant au plus contraignant d’un point de vue environnemental,
le passage d’un dispositif de l’ancienne programmation, avant que l’engagement ne soit
arrivé à son terme, à un dispositif de la nouvelle programmation n’est possible que si ce
dernier est de niveau supérieur ou égal au premier. Dans le cas contraire, le régime de
sanction défini s’applique .
DRDR – V5 29/05/2012 134/282

Niveau 1
Niveau 2
Prime herbagère agroenvironnementale (Règlement
n°1257/1999)
MAE dite « rotationnelle » (Règlement n°1257/1999)
Autres dispositifs agroenvironnementaux du Règlement
n°1257/1999, en particulier contrats territoriaux d’exploitation
et contrats d’agriculture durable
Trois cas de figure sont possibles pour un bénéficiaire engagé dans un dispositif de la
programmation 2000-2006. En fonction du dispositif dans lequel le bénéficiaire est
engagé au titre de la programmation 2000-2006, il pourra :
maintenir ses engagements jusqu’au terme de son contrat sans engager de nouvelles
parcelles dans un dispositif de la programmation 2007-2013
et/ou
maintenir ses engagements jusqu’au terme de son contrat et engager de nouvelles
parcelles dans un dispositif de la programmation 2007-2013
et/ou
basculer ses parcelles engagées dans un dispositif 2007-2013, en respectant les règles
d’articulation ci-dessus.
Territoires visés
Compatibilité avec le
premier pilier
Les dispositifs nationaux s’appuient sur un cahier des charges national. Ces dispositifs
ont pour objectif l’amélioration de la biodiversité et la préservation de la qualité de l’eau
sur l’ensemble du territoire. Ils s’adressent à des systèmes d’exploitation que la France a
jugé prioritairement concernés.
Les dispositifs déconcentrés sont définis au niveau régional, en concertation étroite avec
les acteurs locaux.
L’ouverture à la contractualisation des dispositifs déconcentrés à cahier des charges
national et leur zonage éventuel sont laissés au choix de chaque région. Il s’agit de
dispositifs visant des systèmes d’exploitation favorables à la préservation de la
biodiversité y compris domestique et de la qualité de l’eau, définis au niveau national
avec une marge d’adaptation locale, dont le choix de mise en œuvre relève du niveau
déconcentré, en fonction des priorités et des enjeux de la région.
En ce qui concerne la mobilisation du FEADER, le dispositif déconcentré zoné est un
dispositif agroenvironnemental territorialisé qui a vocation à s’appliquer sur des
territoires à enjeux dûment ciblés au sein de zones d’action prioritaires définies
localement. Il repose sur des cahiers des charges agroenvironnementaux à la parcelle
ou appliqués à des éléments structurants de l’espace agricole (haies, bosquets, fossés,
mares et plans d’eau…), définis de façon spécifique en fonction des enjeux
environnementaux du territoire considéré. Les mesures agroenvironnementales
territorialisées, ciblées et exigeantes, permettent de répondre correctement à des menaces
localisées ou de préserver des ressources remarquables, en priorité dans les sites Natura
2000 et les bassins versants prioritaires définis au titre de la directive cadre sur l’eau
(DCE) mais également sur d’autres zones à enjeux spécifiques (zones reconnues d’intérêt
régional pour la biodiversité, érosion, paysage, défense contre les incendies). Elles visent
essentiellement à préserver ou rétablir la qualité de l’eau et à limiter l’érosion de la
biodiversité.
Toutefois, la mise en place de mesures dans le cadre du dispositif I financées sans
FEADER reste possible sans zonage particulier (y compris hors des zones d’action
prioritaire retenues pour l’utilisation des crédits FEADER), à condition que ces mesures
soient construites selon les modalités décrites dans la fiche dispositif I : combinaison
des engagements unitaires notifiés dans le PDRH ; une seule mesure par type de
couvert, dans le cas général ; validation des mesures par la commission régionale de
l’agroenvironnement.
Pour les engagements unitaires dont le montant de l’aide fait intervenir une perte de
marge brute, celle-ci est calculée en tenant compte de l’éventuelle variation du montant
des droits à paiement unique activables sur la surface engagée, avant et après
engagement, ainsi que de l’éventuelle perte d’aide couplée aux céréales, oléagineux et
protéagineux.
DRDR – V5 29/05/2012 135/282

Circuit de gestion
Dépôt des dossiers : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Points de contrôle Les contrôles porteront notamment :
• à l’instruction de la demande, sur :
• l’éligibilité des bénéficiaires,
• l’éligibilité de l’exploitation (suivant les cas : zonage, taux de
spécialisation et autres critères structurels …)
• le respect des règles d’articulation entre dispositifs 214 et avec ceux de la
programmation 2000-2006 (PHAE1, CTE/CAD…)
• le respect des éventuels plafonds à l’exploitation,
• la conformité du projet vis à vis des dispositions particulières du dispositif
(localisation des engagements, participation à une formation…)
• le respect de la réglementation et de la conditionnalité
• chaque année, en vue du paiement, sur :
• le respect des engagements (pratique, localisation, quantité…), à la fois en
contrôle administratif, notamment via la déclaration de surfaces et en
contrôle sur place (sur échantillon)
• le respect de la conditionnalité et des exigences minimales spécifiques aux
MAE (sur échantillon)
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 2 500
Surface totale engagée : 69 500 ha
Nombre total de contrats : 2 500
Surface en agriculture biologique : 1 % de la SAU
DRDR – V5 29/05/2012 136/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs du socle national
Dispositif 214-A : Prime herbagère agroenvironnementale (PHAE 2)
Références
réglementaires
nationales
- Décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux et
modifiant le code rural.
- Arrêté interministériel du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux.
- Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du décret n°
2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux et modifiant le code
rural
- Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Référence
réglementaire
locale
Circulaire préfectorale relative à la mise en œuvre de la prime herbagère agro-environnementale 2
(PHAE2) dans le département de la Somme
Arrêté du Préfet de l’Aisne relatif à la mise en œuvre de la PHAE 2 du 30 avril 2008
Arrêté du Préfet de l’Oise relatif à la mise en œuvre de la PHAE 2 du 21 mars 2008
Arrêté du préfet de département de la Somme relatif à la mise en œuvre de la PHAE 2 du 28 avril 2008
En 2007 le dispositif n’est ouvert que dans le département de la Somme. Néanmoins l’Aisne et l’Oise
bénéficient de ce dispositif depuis 2008.
Enjeux de
l’intervention
Les systèmes d'élevage à base d'herbe offrent à la société, en plus des biens de consommation produits,
un certain nombre de services :
maintien de l'ouverture de milieux à gestion extensive,
entretien de prairies dont le rôle est important pour l'écosystème (en particulier pour la biodiversité et la
qualité de l'eau),
protection contre l'érosion des sols en assurant un couvert végétal permanent,
maintien d'un paysage (prairies, éléments fixes du paysage tels que les haies, ouverture et entretien de
milieux).
Par ailleurs, les prairies implantées pour une durée de plus de deux ans sont généralement économes en
intrants (engrais, produits phytosanitaires et énergie) et participent à la durabilité économique des
exploitations. Elles contribuent également à donner aux produits une image de qualité.
Objectifs
Ce dispositif est destiné à faciliter la souscription par un grand nombre d'agriculteurs de mesures
agroenvironnementales visant à la préservation des prairies et au maintien de l'ouverture des espaces à
gestion extensive. L'objectif est de stabiliser les surfaces en herbe, en particulier dans les zones
menacées de déprise agricole et d'y maintenir des pratiques respectueuses de l'environnement. Le
dispositif s’appuie sur un chargement optimal au vu des caractéristiques locales, sur des éléments de
biodiversité et sur une gestion économe en intrants.
Bénéficiaires
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
Champ et
actions
La prime pourra être versée aux exploitants agricoles dont l’exploitation :
justifie d’une part minimale d’herbe dans sa SAU : le taux de spécialisation herbagère doit être
supérieur ou égal à 75%. Ce taux peut être fixé par arrêté préfectoral départemental et doit être compris
entre 50% et 75% en conformité avec le PDRH.
respecte un taux de chargement inférieur à 1,4 UGB/ha pour les nouveaux entrants et supérieur à 0.1
UGB /Ha
Peuvent bénéficier de ce dispositif les prairies permanentes ou temporaires. Les surfaces en landes,
estives, parcours et bois pâturés sont éligibles, assorties d’un coefficient de productivité fixé au niveau
local.
DRDR – V5 29/05/2012 137/282

Intensité de
l’aide
Dispositif du socle national
Le montant des mesures que peut solliciter un demandeur individuel est de :
76 euros/an par hectare engagé dans la mesure PHAE2, réservée aux couverts herbagers
normalement productifs.
61 euros/an par hectare engagé dans la mesure PHAE2-ext, réservée aux herbages peu
productifs (pelouses sèches ou prairies de zones humides, telles que définies dans la notice
spécifique PHAE2).
Pour les entités collectives, il est de :
61 euros/an par hectare engagé dans la mesure PHAE2-GP1
territoires visés
(éventuellement)
Le total des aides versées à un exploitant individuel dont le siège d’exploitation est situé dans le
département de la Somme?au titre de la PHAE2, ne pourra dépasser 7600 euros par an.
Pour les groupements agricoles d’exploitation en commun résultant de la fusion d’exploitations
autonomes préexistantes, le montant maximum des aides défini ci-dessus peut être multiplié par le
nombre d’exploitations regroupées, dans la limite du nombre d’associés éligibles et dans la limite
maximale de trois.
Les engagements dont la contrepartie financière annuelle serait inférieure à 300 euros ne seront pas
acceptés.
Tout le territoire
DRDR – V5 29/05/2012 138/282

Engagements
des bénéficiaires
PHAE
E1 : maintien de la quantité de surfaces engagées pendant 5 ans
Le labour des prairies permanentes engagées est interdit. Seul un renouvellement au cours des 5 ans
est autorisé, par travail superficiel du sol.
Le retournement ou le déplacement des prairies temporaires engagées est autorisé une fois au plus au
cours des 5 ans de l’engagement, dans la limite de 20% de la surface engagée.
E2 : Maintien de la totalité des éléments de biodiversité de l’exploitation.
Obligation d’existence d’éléments de biodiversité à hauteur d’au moins 20% de la surface engagée.
Ceux-ci doivent être déclarés et localisés.
Une liste des éléments comptabilisés au titre des éléments de biodiversité, ainsi que leur coefficient
d’équivalence en surface de biodiversité, a été établie au niveau national et repris localement.
Il s’agit de :
Type de surface de biodiversité
Equivalence en surface de biodiversité (SB)
Prairies permanentes, landes, parcours,
situés en zone Natura
2000
1 ha de surfaces herbacées en
Natura 2000 = 2 ha de SB
1 ha de SB = 0,5 ha d’herbe en
Natura 2000
Surface en couvert environnemental
(SCE), fixe au cours des 5 ans, implantée
au titre des BCAE, dans la limite de 3% de
la SCOP+gel
1 ha de SCE = 1 ha de SB 1 ha de SB = 1 ha de SCE
Jachère fixe (hors gel industriel), en
bandes de 10 à 20 m de large
Zones herbacées mises en défens et
retirées de la production
1 ha de jachère = 1 ha de SB 1 ha de SB = 1 ha de jachère
1 m de longueur = 100 m² de SB
1 ha de SB = 100 m de longueur
mise en défens
Vergers haute-tige
Tourbières
1 ha de vergers haute-tige = 5
ha de SB
1 ha de tourbières = 20 ha de
SB
1 ha de SB = 0,2 ha de vergers
haute-tige
1 ha de SB = 5 ares de
tourbières
Haies
1 mètre linéaire = 100 m² de SB 1 ha de SB = 100 m de haies
Alignements d’arbres
1 mètre linéaire = 10 m² de SB
1 ha de SB = 1 km d’alignement
d’arbres
Arbres isolés 1 arbre = 50 m² de SB 1 ha de SB = 200 arbres isolés
Lisières de bois, bosquets
1 mètre de lisière = 100 m² de
SB
1 ha de SB = 100 m de lisières
forestières
Fossés, cours d’eau 1 mètre linéaire = 10 m² de SB 1 ha de SB = 1 km de fossés
Mares
1 mètre de périmètre = 100 m²
de SB
1 ha de SB = 100 m de
périmètre
Certains types de landes, parcours, définis
au niveau départemental
1 ha de surface herbacée = 1 ha
Certaines prairies permanentes définies au
de « surface biodiversité » (SB)
niveau départemental (par exemple
prairies humides, prairies littorales, etc.)
1 ha de SB = 1 ha de surface
herbacée
DRDR – V5 29/05/2012 139/282

E3 : pour chaque parcelle engagée, respecter les conditions suivantes :
- fertilisation totale en N limitée à 125 unités/ha/an, dont au maximum 60 unités/ha/an en
minéral.
- fertilisation totale en P limitée à 90 unités/ha/an, dont au maximum 60 unités/ha/an en
minéral
- fertilisation totale en K limitée à 160 unités/ha/an, dont au maximum 60 unités/ha/an en
minéral
La restitution au pâturage n’est pas prise en compte.
Les apports de fertilisation sont enregistrés dans un document précisant au moins, pour chaque
parcelle engagée, la date, la nature et la quantité de l’apport.
E4 : désherbage chimique interdit, à l’exception des traitements localisés visant :
- A lutter contre les chardons et rumex,
- A lutter contre les adventices et plantes envahissantes conformément à l’arrêté préfectoral
de lutte contre les plantes envahissantes et à l’arrêté DGAL « zones non traitées »
- A nettoyer les clôtures.
E5 : maîtrise mécanique ou manuelle des refus et des ligneux, par gyrobroyage, ou selon les
préconisations départementales, de manière à assurer le respect du taux d’embroussaillement
maximal autorisé au niveau départemental
E6 : écobuage dirigé suivant les prescriptions départementales, ou, en l’absence de telles
prescriptions, écobuage interdit.
E7 : Interdiction de nivellement et de nouveau drainage
Ces éléments (cf. tableau suivant) seront précisés. Points de contrôle : voir PDRH et fiche cadre
MAE et références nationales du dispositif
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental,
d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
DRDR – V5 29/05/2012 140/282

POINTS de CONTROLE SANCTIONS
Modalités de contrôle
Eléments techniques
Administratif Pièces à
annuel demander à
l'exploitant
Sur place
Caractère
de
Sanctions
Niveau de gravité
Pièces à l'anomalie
demander
Importance Importance
à
l’exploitant de de
l'obligation
l'anomalie
La destruction des prairies permanentes Demande
engagées, notamment par le labour ou
à
l'occasion de travaux lourds (pose de
drain,
unique : RPG et
DARE
nivellement…), est interdite. Seul un
renouvellement par travail superficiel du
sol
est autorisé.
Néant Contrôle visuel Néant Définitive Principale Totale
Déclarer le retournement ou le
déplacement des prairies temporaires
engagées
Contrôle visuel Néant Réversible Secondaire Totale
Le retournement ou le déplacement des Calcul d’après
prairies temporaires engagées est
autorisé
la déclaration
une fois au plus au cours des 5 ans de
l’engagement, dans la limite de 20% de
la
surface engagée.
Obligation d’existence d’éléments de
biodiversité à hauteur de l'équivalent
d’au
moins 20% de la surface engagée.
Néant Contrôle visuel Néant Définitive Principale Totale
Notice
explicative
renseignée
(non
obligatoire)
Mesurage Réversible Principale
Spéciale
Circuits de
gestion
Maintien de la totalité des éléments de
biodiversité présents sur les surfaces
engagées.
Pour chaque parcelle engagée,
respecter
les pratiques de fertilisation
Sur les parcelles engagées, le
désherbage
chimique est interdit, à l’exception des
traitements localisés
Maîtrise des refus et des ligneux, selon
les
préconisations départementales.
Ecobuage dirigé suivant les
prescriptions
départementales, ou, en l’absence de
telles
prescriptions, écobuage interdit.
Contrôle visuel
spontané
de destruction
(flagrant
Spéciale
délit) allant audelà
de
Néant
l'équivalent de
Réversible Principale
1 ha de SB
Calcul +
Principale (N)
Cahier de
contrôle visuel
fertilisation
(cohérence
Secondaire
avec les
+ documents
enregistrement
(P, K)
s)
permettant la
vérification
de la
Réversible
comptabilité
Seuils
matière
Visuel :
absence de
traces
de produits
phytosanitaires Néant Définitive Principale Totale
Contrôle visuel Néant Réversible Secondaire Totale
Contrôle visuel Néant Réversible Secondaire Totale
Dépôt des dossiers : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
DRDR – V5 29/05/2012 141/282

Objectifs
quantifiés
Nombre d’exploitations bénéficiaires : 7
Surface totale engagée : 700 ha
Conditionnalité Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation les
exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE) n°1782/2003 et aux
annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2).
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations s’imposant à
l’exploitant.
DRDR – V5 29/05/2012 142/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Référence
réglementaire
nationale
Références
réglementaires
locales
214-D : Conversion à l’agriculture biologique
Il n’y a plus de programmation possible sur ce dispositif depuis le 1 er janvier 2011
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux
et modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Arrêté du Préfet de région du 1 er octobre 2007 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesure agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 9 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Délibération n° 93-01 – 1 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
30 novembre 2007 relative au dispositif Gestions de Territoire®, au Plan Végétal
Environnement
Délibération n° 93 – 01 -2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
29 février 2008 relative au financement des mesures agroenvironnementales, au dispositif
Gestions de Territoire® et aux aides aux investissements non-productifs
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie en
date du 26 septembre 2008 relative à Gestion de Territoire® et communication sur les
MAE
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Du fait des contraintes liées à leurs itinéraires techniques (interdictions d'emploi de
traitements phytosanitaires et de fertilisation minérale), les productions en agriculture
biologique contribuent à répondre à des objectifs de protection des eaux et de maintien de la
biodiversité.
Encourager le développement durable des zones rurales et répondre à la demande
grandissante de la société envers l’environnement.
Introduire ou poursuivre le recours à des pratiques agricoles compatibles avec la protection
et l’amélioration de l’environnement, en particulier la préservation de la ressource en eau,
de la biodiversité remarquable et ordinaire mais aussi du paysage, du sol et de la diversité
génétique.
Convertir au mode de production biologique de nouvelles surfaces
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
DRDR – V5 29/05/2012 143/282

Champ et actions
Mesure agro environnementale « Conversion à l’Agriculture Biologique » dont le cahier
des charges est établi au niveau national
Ce dispositif vise à l’accompagnement des exploitations s’engageant pour partie ou en
totalité dans une démarche de conversion à l’agriculture biologique.
Eligibilité du demandeur
Fournir une étude des perspectives sur les débouchés envisagés.
Lorsque la date de dépôt de la demande au titre du dispositif « conversion à l’agriculture
biologique » est postérieure de moins d’un an à la date de début de conversion (date
d’engagement auprès de l’organisme certificateur), le demandeur est éligible au titre du
dispositif « conversion à l’agriculture biologique ».
Eligibilité des surfaces
Surface n’ayant pas bénéficié des aides à la conversion à l’agriculture biologique au cours
des 5 années précédant la demande
Et
Surface en période de conversion (en C1, en C2)
Et
N’étant pas engagée dans une autre mesure agroenvironnementale.
Cas particulier des prairies : pour bénéficier de l’aide à la conversion, il faut également
respecter un seuil minimum d’animaux de 0,2UGB/ha d’herbage, calculé sur l’ensemble des
prairies exploitées.
Intensité de l’aide Le taux d’aide publique est de 100%.
Type de culture et montant unitaire annuel
- Maraîchage et arboriculture : 900 €/ha
- Cultures légumières de plein champ, viticulture et PPAM (plantes à parfum, aromatiques
et médicinales) : 350 €/ha
- Cultures annuelles : 200 €/ha
- Prairies et châtaigneraies : 100 €/ha
Montant plafond : 7 600€ par exploitation et par an
Montant plancher : 100€ par exploitation et par an
territoires visés
(éventuellement)
Description des
engagements
Tout le territoire
S’engager à respecter les exigences de la conditionnalité et les exigences complémentaires
relatives aux pratiques de fertilisation et d’utilisation de produits phyto-pharmaceutiques
S’engager à respecter le cahier des charges de l’AB (règlement CE n° 834/2008, règlement
CE n°889/2008 et cahier des charges national homologué par l’arrêté interministériel du
28 août 2000 et modifié) durant 5 ans à compter de la prise d’effet de la mesure.
S’engager à notifier chaque année son activité auprès des services de l’Agence Bio.
Voir fiche cadre MAE
DRDR – V5 29/05/2012 144/282

Engagements des
bénéficiaires,
points de contrôle
des engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant
dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions
conduites et seront mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de
l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront
fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question
sera exclue du soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Modalités de contrôle
Eléments techniques Administratif Pièces à Sur place Pièces à
annuel demander à demander à
l'exploitant
l’exploitant
Respecter le cahier des
copie du dernier contrôle
charges de l’AB
(règlement rapport de documentaire
CEE n°2091/92 et
cahier des
contrôle réalisé
charges national
homologué
par l’organisme
par l’arrêté
interministériel du
certificateur
28 août 2000 et modifié) Documentaire Certificat de
Notifier chaque année Vérification sur le
l’OC
activité auprès des
services de
internet de
l’Agence
l’Agence Bio
Bio
Case cochée sur
Contrôle
formulaire de
documentaire
(registre
demande
d’étable) et
visuel
Pour un engagement en d’engagement
CAB Prairies et
(vérification
de présence)
châtaigneraies :
Respecter le
seuil minimum
d’animaux de
0,2 UGB/hectare Registre
DRDR – V5 29/05/2012 145/282

Sanctions
Eléments techniques
Niveau de gravité
Caractère de Importance de Importance de
l'anomalie l'obligation l'anomalie
Respecter le cahier des
charges de l’AB (règlement
CEE n°2091/92 et cahier des
charges national homologué
par l’arrêté interministériel du
28 août 2000 et modifié) Réversible Principale Totale
Notifier chaque année son
activité auprès des services de
l’Agence Bio Réversible Principale Totale
Pour un engagement en CAB Prairies
et châtaigneraies :
Respecter le
seuil minimum d’animaux de
0,2 UGB/hectare Réversible Principale Totale
Circuits de gestion Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 200
Surface totale engagée : 8 000 ha
Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation
les exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE)
n°1782/2003 et aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2).
Remarque : les exigences conditionnalité figurent déjà dans la fiche cadrage
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
Articulation autre
dispositif
Articulation avec la mesure 132 (soutien aux régimes de qualité) : le dispositif « conversion
à l’agriculture biologique » est cumulable avec la mesure 132. En effet, les montants du
dispositif « conversion à l’agriculture biologique » ne pas prennent pas en compte les coûts
supportés par le bénéficiaire pour entrer dans le régime de qualité, la cotisation annuelle de
participation au régime et le coût des contrôles visant à vérifier le respect par le bénéficiaire
des obligations liées au dit régime de qualité, lorsque ces coûts sont supportés par le
bénéficiaire (exemple : coût de la certification). Ces coûts sont pris en charge par la mesure
132.
DRDR – V5 29/05/2012 146/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Bases réglementaires
214-E : Maintien de l’agriculture biologique
Il n’y a plus de programmation possible sur ce dispositif depuis le 1 er janvier 2010
Article 39 du règlement (CE) N°1698/2005.
Article 27 du Règlement (CE) N°1974/2006 et Annexe II, point 5.3.2.1.4.
Enjeux
Du fait des contraintes liées à leurs itinéraires techniques (interdictions d'emploi de
traitements phytosanitaires de synthèse et de fertilisation minérale), les productions en
agriculture biologique contribuent à répondre à des objectifs de protection des eaux et de
maintien de la biodiversité.
Objectifs
Ce dispositif vise à l’accompagnement des exploitations pratiquant l’agriculture
biologique.
Ce mode de production présente en effet un intérêt majeur pour l’environnement. Il
convient donc d’en favoriser la présence en compensant les surcoûts et manques à gagner
qu’il entraîne et qui sont insuffisamment pris en charge par le marché.
Ligne de base
La ligne de base de la mesure correspond aux bonnes pratiques habituelles en agriculture
conventionnelle (fertilisation y compris minérale, utilisation de produits phytosanitaires
de type herbicides, insecticides et fongicides, en quantité adaptée par rapport aux besoins
des cultures).
Le montant de la mesure est calculé à partir des différences de marges brutes entre
production conventionnelle et production biologique, en prenant en compte pendant les
cinq années de contrat la meilleure valorisation économique des produits bio (en
considérant que l’exploitant est déjà reconnu producteur bio dès le début du contrat).
Bénéficiaires
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole
territoires visés
Champ et actions
Tout le territoire de la région Picardie
Parcelles engagées
Surface conduite dans le respect du cahier des charges de l’AB et ne bénéficiant pas
d’un dispositif de soutien à la conversion à l’agriculture biologique (programmations de
développement rural 2000-2006 ou 2007-2013).
Et
N’étant pas engagée dans une autre mesure agroenvironnementale.
Description des engagements
S’engager à respecter les exigences de la conditionnalité et les exigences
complémentaires en terme d’utilisation de produits phytopharmaceutiques et de
fertilisants.
S’engager à respecter le cahier des charges de l’AB (règlement CE n°834/2007,
règlement CE n° 889/2008 et cahier des charges national homologué par l’arrêté
interministériel du 28 août 2000 et modifié) durant 5 ans à compter de la prise d’effet
de la mesure.
S’engager à notifier chaque année son activité auprès des services de l’Agence Bio.
Type de culture
Maraîchage et arboriculture
Cultures légumières, viticulture et PPAM
Cultures annuelles
Prairies et châtaigneraies
590 €/ha
150 €/ha
100 €/ha
80 €/ha
Montant unitaire annuel
DRDR – V5 29/05/2012 147/282

Maraîchage et arboriculture
Eléments techniques Méthode de calcul Formules de calcul Surcoûts et
manques à
gagner
annuels
Montant
annuel
Respecter le cahier des
charges de l'agriculture
biologique (règlement
communautaire + arrêté
interministériel)
Différence moyenne de
marge brute entre une
conduite en agriculture
conventionnelle et une
conduite en agriculture
biologique
= Marge brute moyenne (hors
primes)
- marge brute moyenne bio (hors
primes) = 390,55 €
Charges de main d’œuvre
supplémentaire (rapportées à
l’hectare) : 200 €
590,55 €
Notifier chaque année
son activité à l’Agence Non rémunéré -
Bio
Total 590,55 € 590,00 €
Sources marges brutes: assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA)
Cultures légumières de plein champ, viticulture et PPAM
Eléments techniques Méthode de calcul Formules de calcul Surcoûts et
manques à gagner
annuels
Montant
annuel
Respecter le cahier des
charges de l'agriculture
biologique (règlement
communautaire + arrêté
interministériel)
Différence moyenne de
marge brute entre une
conduite en agriculture
conventionnelle et une
conduite en agriculture
biologique
= Marge brute moyenne (moyenne
cultures légumières de plein
champ, viticulture et PPAM)
(hors primes)
- marge brute moyenne (moyenne
cultures légumières de plein
champ, viticulture et PPAM) bio
(hors primes) = 63 €
Charges de main d’œuvre
supplémentaire (rapportées à
l’hectare) : 100 €
163,00 €
Notifier chaque année
son activité à l’Agence Non rémunéré -
Bio
Total 163,00 € 150,00 €
DRDR – V5 29/05/2012 148/282

Sources marges brutes: experts nationaux
Cultures annuelles
Eléments techniques Méthode de calcul Formules de calcul Surcoûts et
manques à gagner
annuels
Montant
annuel
Respecter le cahier des
charges de l'agriculture
biologique (règlement
communautaire + arrêté
interministériel)
Différence moyenne de
marge brute entre une
conduite en agriculture
conventionnelle et une
conduite en agriculture
biologique
= Marge brute moyenne grande
cultures (hors primes)
- marge brute moyenne grande
culture bio (hors primes) = 45 €
Charges de main d’œuvre
supplémentaire (rapportées à
l’hectare) : 70 €
115,00 €
Notifier chaque année
son activité à l’Agence Non rémunéré -
Bio
Total 115,00 € 100,00 €
Source marges brutes : Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB)
Prairies et châtaigneraies
Eléments techniques Méthode de calcul Formules de calcul Surcoûts et
manques à
gagner
annuels
Montant
annuel
Respecter le cahier des
charges de l'agriculture
biologique (règlement
communautaire + arrêté
interministériel)
Différence moyenne de marge
brute entre une conduite en
agriculture conventionnelle et
une conduite en agriculture
biologique
= Marge brute moyenne (moyenne
prairies et châtaigneraies) hors
primes (294 €)
- marge brute moyenne (moyenne
prairies et châtaigneraies) bio hors
primes (271 €) = 23 €
Charges de main d’œuvre
supplémentaire (rapportées à
l’hectare) : 50 €
83,00 €
Notifier chaque année son
Non rémunéré -
activité à l’Agence Bio
Total 83,00 € 80,00 €
Sources marges brutes: experts nationaux
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 100
Surface totale engagée : 4 000 ha
DRDR – V5 29/05/2012 149/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Référence
réglementaire
nationale
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
214-F : Protection des races menacées de disparition
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux et
modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures agroenvironnementales
»
Arrêté du Préfet de région du 1 er octobre 2007 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesure agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 9 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Il s’agit de préserver la diversité animale à usage agricole. La Picardie qui n’est pas le berceau
de races menacées mais qui est dans la continuité de berceaux de races concernées (Races
bovines : Flamande et Bleue du Nord, races équines : Boulonnais et Trait du Nord, race
ovine : Boulonnaise, …) doit contribuer à la conservation de ces races à faibles effectifs.
Ce dispositif vise à inciter les agriculteurs à conserver des animaux (bovins, ovins, équidés)
appartenant à des races françaises à faible effectif (notamment les races bovines : Flamande,
Bleue du Nord ; la race ovine : Boulonnais ; les races équines : Trait du Nord et Boulonnais).
Néanmoins toutes les races listées dans le PDRH sont retenues en Picardie.
Ce dispositif vise à conserver sur les exploitations des animaux des espèces bovine, équine et
ovine appartenant à des races locales menacées de disparition (liste en annexe du PDRH) et
conduits en race pure. Les juments inscrites au registre du cheval de trait peuvent être
engagées et conduites en croisement d’absorption.
DRDR – V5 29/05/2012 150/282

Bénéficiaires
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole
Champ et actions
Détenir un cheptel appartenant à des races locales menacées de disparition. En Picardie,
l’ensemble de la liste des races menacées (bovines, ovines, porcines, équines) annexée au
PDRH est concerné par le dispositif.
Conduite en race pure :
1- Détenir un cheptel appartenant à des races locales menacées de disparition 14
• Espèces équines et asines : détention d’au moins 1 UGB mâle ou femelle de race
pure. Les mâles ne sont éligibles que s’ils ont au moins un descendant de race
pure ; les femelles ne sont éligibles que si elles sont âgées d’au moins 6 mois.
• Espèces bovine, ovine, caprine et porcine : détention d’un nombre de femelles de
la race protégée, par espèce, au moins égal au nombre suivant.
• Espèce porcine : un équivalent d’1 UGB, soit 3 truies reproductrices
• Espèces bovine, ovine et caprine : un équivalent de 3 UGB reproductrices, soit 3
vaches de plus de 2 ans ou 20 brebis ou 20 chèvres
Le montant unitaire de l’aide sera calculé par UGB.
2- Etre répertorié par l’organisme chargé de la conservation ou de sélection de la race,
permettre l’expertise des animaux détenus, et la collecte de l’état civil des animaux engagés et
de leurs produits le cas échéant.
Conduite en croisement d’absorption:
Détenir et engager au moins 3 juments inscrites au registre du cheval de trait et âgées
d’au moins 6 mois.
Intensité de l’aide Ce dispositif comprend trois mesures :
• PRM 1 : conduites d’animaux des espèces bovine, caprine, porcine et ovine
appartenant à des races locales menacées de disparition. Montant unitaire annuel :
50 €/UGB/an.
• PRM 2 : conduite en croisement d’absorption de juments inscrites au registre du
cheval de trait. Montant unitaire annuel : 107 €/UGB/an.
• PRM 3 : conduite en race pure d’équidés appartenant à des races locales
menacées de disparition. Montant unitaire annuel : 153 €/UGB/an.
Plancher : 100€ par exploitation et par an
Plafond : 7 600€ par exploitation et par an
14 Voir liste des races menacées (bovines, ovines, caprines, porcines, équines, asines)
et des organismes de sélection ou associations d’éleveurs en annexe du PDRH.
DRDR – V5 29/05/2012 151/282

territoires visés Tout le territoire
(éventuellement)
Engagements des
bénéficiaires PRM PRM 1 :
- Etre répertorié par l’organisme de sélection compétent ou à défaut par l’organisme
gestionnaire du fichier des animaux de la race, et donc permettre l’expertise de ses
animaux et la collecte de l’état civil desdits animaux et de leurs produits le cas
échéant.
- Détenir en permanence un nombre minimum de femelles reproductrices de chaque
race au moins égal au nombre de femelles reproductrices engagées de chaque race.
- Faire reproduire chaque année en race pure au moins 50 % des femelles engagées.
PRM2 :
- Détenir en permanence un nombre de juments répondant aux critères d’éligibilité au
moins égal au nombre de juments engagées.
- Utiliser pour les saillies uniquement des reproducteurs mâles inscrits au livre
généalogique de leur race et approuvés pour produire dans leur Stud Book. Ces
reproducteurs doivent en outre être issus d’une des races pures menacées de
disparition suivantes : Ardennais, Auxois, Boulonnais, Breton, Cob Normand,
Comtois, Percheron, Trait du Nord, Trait Poitevin Mulassier.
- Faire enregistrer les saillies et les naissances conformément à la législation en vigueur.
- Obtenir au cours des 5 ans une moyenne15 d’au moins 2 naissances par femelle
engagée (cette moyenne est calculée sur l’ensemble des femelles engagées).
PRM 3 :
- Adhérer à l’association ou à l’organisme agréé de la race et à son programme
technique.
- Détenir en permanence un nombre de mâles et de femelles, de la race menacée et
répondant aux critères d’éligibilité, au moins égal au nombre de mâles et de femelles
engagés de la race menacée.
- Obtenir au cours des 5 ans une moyenne16 d’au moins 2 naissances par femelle
engagée (cette moyenne est calculée sur l’ensemble des femelles engagées).
- Inscrire cette descendance au livre généalogique de la race.
- Les femelles engagées doivent n’être mises à la reproduction qu’en race pure au cours
des 5 ans d’engagement.
- Les mâles engagés doivent être utilisés pour la monte en race pure au moins une fois
par année d’engagement.
15 Selon l’âge des juments engagées, le nombre de naissances pris en compte pourra être inférieur à 2 pour les plus jeunes juments, et supérieur à ce chiffre pour celles plus
âgées.
16 Selon l’âge des animaux engagés, le nombre de naissances pris en compte pourra être inférieur à 2 pour les plus jeunes juments, et supérieur à ce chiffre pour celles plus
âgées.
DRDR – V5 29/05/2012 152/282

Engagements des
bénéficiaires, points
de contrôle des
engagements et
régimes de sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant
dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites
et seront mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis
au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera
exclue du soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
DRDR – V5 29/05/2012 153/282

SANCTIONS
PRM 1
PRM 2
PRM 3
Circuits de gestion
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 70
Nombre d’UGB primés sur la période de programmation : 670
DRDR – V5 29/05/2012 154/282

Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation les
exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE) n°1782/2003 et
aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2) et les exigences complémentaires relatives aux
pratiques de fertilisation et d’utilisation de produits phytopharmaceutiques.
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
DRDR – V5 29/05/2012 155/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Référence
réglementaire nationale
Références
réglementaires locales
214-H : Amélioration du potentiel pollinisateur des abeilles domestiques pour la
préservation de la biodiversité
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux et
modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures agroenvironnementales
»
Arrêté du Préfet de région du 9 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 8 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés – dispositif 214 H : Amélioration du potentiel
pollinisateur des abeilles domestiques pour la préservation de la biodiversité
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie en
date du 29 février 2008 relative au financement des Mesures Agroenvironnementales, et au
dispositif Gestions de Territoire®
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie en
date du 26 septembre 2008 relative à Gestion de Territoire® et communication sur les MAE
Enjeux de l’intervention La présence d’une entomofaune pollinisatrice active est particulièrement favorable à la
biodiversité, en favorisant la reproduction de nombreuses espèces végétales participant ellesmêmes
à des chaînes biologiques complexes. Cette présence est encore plus utile dans les
zones spécialement intéressantes du point de vue de la biodiversité, telles que les zones
Natura 2000 ou les ZNIEFF (zones naturelles d’intérêt écologique, floristique et faunistique).
Objectifs
Le dispositif a pour objectif de modifier sensiblement les pratiques apicoles pour mieux
mettre cette activité au service de la biodiversité. En particulier, il s’agit d’étendre les zones
habituelles de pollinisation et d’y inclure des zones intéressantes pour la biodiversité, même si
les rendements en production de miel y sont inférieurs aux autres zones.
Bénéficiaires
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole
DRDR – V5 29/05/2012 156/282

Champ et actions
Disposer d’au moins 75 colonies.
Chaque exploitant engagé devra situer au moins un emplacement d’au moins 25 ruches par
tranche de 100 colonies entre les mois d’avril et octobre pendant 3 semaines au moins sur une
des communes dont la liste figure en annexe 1 de l’arrêté.
Les communes éligibles au titre de la biodiversité figurent sur la carte ci-dessous
Commune éligibles au titre de la biodiversité
Dispositif 214 H – apiculture
Communes éligibles
Intensité de l’aide
territoires visés
Engagements
Le niveau d’aide est de 17 €/ruche/an pendant les 5 années de l’engagement.
Le total des aides versées à un exploitant individuel ne pourra dépasser 7 600 € par
an .
Le plancher est fixé à 1 275 €/an (soit 75 ruches).
Tout le territoire. Toutes les exploitations dont le siège d’exploitation est situé dans la région
Picardie peuvent déposer une demande d’engagement.
Détenir en permanence un nombre de colonies au moins égal au nombre de colonies
engagées.
Enregistrement des emplacements des colonies engagées : description de l’engagement
(commune, lieu dit le cas échéant, situé ou non sur une zone intéressante au titre de la
biodiversité), nombre de colonies par emplacement, date d’implantation de la colonie, date de
déplacement de la colonie.
Présence d’au minimum 25 colonies engagées sur chaque emplacement.
Respect d’une durée minimale d’occupation de 3 semaines sur chaque emplacement.
Respect d’une distance minimale de 1000 mètres entre 2 emplacements sauf obstacles
naturels (lignes de crête et bosquets) : distance minimale portée à 500 mètres.
Respect d’un emplacement d’au moins 25 ruches par tranche de 100 colonies engagées sur
une zone intéressante au titre de la biodiversité (pendant au moins 3 semaines), entre les mois
d’avril et d’octobre par année d’engagement.
Présence d’au moins 1 emplacement par tranche de 25 colonies engages, sur une année
DRDR – V5 29/05/2012 157/282

Contrôles
Concernant les modalités de contrôle de la mesure : se référer à la circulaire
DGFAR/SDEA/C/2008-5026 du 26 mai 2008, page 97.
Le contrôle administratif des dossiers est effectué à partir des déclarations de respect des
engagements agroenvironnementaux, des déclarations de surface et d’autres éléments dont
dispose la DDT-DDTM, conformément aux points de contrôle spécifiés dans le cadrage
général de la mesure 214.
De plus, des contrôles sur place sont effectués, chaque année chez 5 % des bénéficiaires de
MAE.
Le contrôleur vérifie la cohérence entre les informations contenues dans les formulaires
renseignés (décision juridique d’engagement environnemental, déclaration des surfaces,
déclaration annuelle de respect des engagements…) et la réalité. Toute anomalie constatée sur
le terrain peut entraîner des sanctions financières pouvant aller jusqu’à la rupture du ou des
engagements et le remboursement des sommes perçues au titre de la ou des mesures
concernées, assorties des intérêts au taux légal.
Circuits de gestion
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 30
Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation les
exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE) n°1782/2003 et
aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2) et les exigences minimales en terme
d’utilisation de produits phytosanitaires et de fertilisants.
DRDR – V5 29/05/2012 158/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif 214-I1 : Préservation de la bio-diversité en zone Natura 2000
Référence
réglementaire
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
nationale Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux et
modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures agroenvironnementales
»
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Arrêté du Préfet de région du 1 er octobre 2007 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesure agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 9 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Délibération n° 93-01 – 1 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
30 novembre 2007 relative au dispositif Gestions de Territoire®, au Plan Végétal
Environnement
Délibération n° 93 – 01 -2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
29 février 2008 relative au financement des mesures agroenvironnementales, au dispositif
Gestions de Territoire® et aux aides aux investissements non-productifs
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie en
date du 26 septembre 2008 relative à Gestion de Territoire® et communication sur les MAE
Orienter les exploitations vers une agriculture durable et multifonctionnelle
Il s’agit d’accompagner les exploitations dans l’objectif d’une agriculture plus respectueuse
de l’environnement et répondant au besoin social de qualité et de sécurité sanitaire, au travers
de dispositifs contractuels d’engagement sur 5 ans.
La démarche Natura 2000 est une occasion donnée aux acteurs locaux de réfléchir ensemble à
l'avenir de leur patrimoine naturel et de leur cadre de vie. C'est également une formidable
opportunité de développement local.
Les acteurs locaux, notamment les communautés de communes, identifiant et choisissant euxmêmes
les règles d'encadrement et de soutien des activités agricoles pour la gestion de ces
espaces à grande richesse patrimoniale, peuvent trouver là des opportunités de valorisation à
bénéfices en matière agricole.
En Picardie les mesures territorialisées seront mobilisées pour atteindre les objectifs de
conservation et de bonne gestion des sites du réseau Natura 2000, établis par les directives
« Habitats » (92/43/CEE) et « Oiseaux » (97/49/CEE) : pour les surfaces agricoles des sites
Natura 2000, les MAE permettront de mettre en œuvre les mesures de bonne gestion définies
dans le document d’objectifs de chaque site.
Bénéficiaires
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
L’aide est attribuée aux exploitants agricoles dont la/les parcelles en question sont strictement
situées en zone NATURA 2000.
DRDR – V5 29/05/2012 159/282

Champ et actions
Mesures agro environnementales adaptées au territoire, à l’enjeu et au couvert végétal dont
le cahier des charges est établi par combinaison d’engagements unitaires notifiés à l’UE.
Financement des mesures agro-environnementales prévues dans le DOCOB de chaque site
Natura 2000 en zone agricole, sur les parcelles situées en zone Natura 2000 ou pour les
parcelles situées en périphérie du site mais dont une gestion environnementale particulière a
été identifiée dans le Docob comme pouvant participer à l’amélioration de l’état de
conservation des habitats du site.
Mesures agro-environnementales définies dans le document d’objectifs dont le cahier des
charges est établi par combinaison d’engagements unitaires notifiés à l’UE.
Les collectivités territoriales et les agences de l’eau pourront intervenir dans ce dispositif
MAE avec ou sans co-financement FEADER de la façon suivante :
-Dans le zonage Natura 2000 en complément de financement (une partie de l’aide occtroyée
peut être apportée par la collectivité territoriale ou l’agence d’eau) ;
La coordination, la complémentarité, le respect des règles communautaires et surtout la nonconcurrence
des MAE seront assurées, dans le cadre d’une approche globale, par :
• La construction des MAE à l’aide des engagements unitaires inscrits dans le PDRH ;
• Un comité de pilotage unique auquel participeront les financeurs potentiels
• Un instructeur unique : la DDT-DDTM ;
• Un organisme de contrôle unique : l’ASP
L’intervention de la Région se fera notamment au travers de son dispositif Gestions de
Territoire®.
Intensité de l’aide Le taux d’aide publique est de 100%.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux
pratiques de gestion habituelles.
territoires visés
Projets
agroenvironnementaux
- 2007
Projets
agroenvironnementaux
- 2008
La rémunération est égale, pour chaque MAE, par type de couvert, à la somme des
rémunérations des engagements unitaires de la MAE dont les modalités de calcul figurent
dans le PDRH.
Zones Natura 2000 définies conformément aux directives habitat et oiseaux.
Territoire
Code du
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Moyenne Vallée de l'Oise PI_MVO1
Conservatoire des
Sites Naturels de
Picardie I1 - Natura 2000
Code du
Territoire
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Conservatoire des
Sites Naturels de
« Moyenne vallée de l’Oise » PI_MVO2 Picardie I1 - Natura 2000
syndicat mixte baie de
« Estuaires, marais et littoral
Somme – grand
picards »
PI_EML1 littoral picard I1 - Natura 2000
Projets
agroenvironnementaux
- 2009
Territoire
Code du
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Conservatoire des
Sites Naturels de
« Moyenne vallée de l’Oise » PI_MVO3 Picardie I1 - Natura 2000
syndicat mixte baie de
« Zones Natura 00 de la
plaine maritime picarde » PI_NAT2
Somme – grand
littoral picard I1 - Natura 2000
« Zones Natura 00 de la
moyenne Vallée de la
Somme » »
PI_VSN11
Conseil général de la
Somme I1 - Natura 2000
DRDR – V5 29/05/2012 160/282

Projets
agroenvironnementaux
- 2010
Projets
agroenvironnementaux
- 2011
Territoire
Code du
territoire Opérateur Enjeu environnemental
« Collines du Laonnois
Oriental »
PI_CLO1
Conservatoire des
Sites Naturels de
Picardie I1 - Natura 2000
« Bocage du Franc Bertin » PI_FBE1
Communauté de
Communes des Portes
de Thiérache I1 - Natura 2000
« Zones Natura 2000 de la
Vallée de la Bresle » PI_NVB1
Institution
Interdépartementale
pour la gestion et la
valorisation de la
Bresle I1 - Natura 2000
« Zones Natura 2000 de la
Vallée de l’Authie »
PI_NVA1
« Moyenne vallée de l’Oise » PI_MVO4
Institution
Interdépartementale
Pas de Clais-Somme
pour l’Aménagement
de la Vallée de
l’Authie I1 - Natura 2000
Conservatoire des
Sites Naturels de
Picardie I1 - Natura 2000
syndicat mixte baie de
Somme – grand
littoral picard I1 - Natura 2000
« Zones Natura 00 de la
plaine maritime picarde » PI_NAT3
« Zones Natura 00 de la
Moyenne Vallée de la
Conseil général de la
Somme » »
PI_VSN2 Somme I1 - Natura 2000
Code du
Territoire
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Conservatoire des
« Collines du Laonnois
Sites Naturels de
Oriental »
PI_CLO1 Picardie I1 - Natura 2000
Communauté de
Communes des Portes
« Bocage du Franc Bertin » PI_FBE1 de Thiérache I1 - Natura 2000
Institution
Interdépartementale
pour la gestion et la
« Zones Natura 2000 de la
valorisation de la
Vallée de la Bresle » PI_NVB1 Bresle I1 - Natura 2000
« Zones Natura 2000 de la
Vallée de l’Authie »
PI_NVA1
« Moyenne vallée de l’Oise » PI_MVO4
« Zones Natura 00 de la
plaine maritime picarde »
« Zones Natura 00 de la
Moyenne Vallée de la
Somme » »
PI_NAT3
PI_VSN2
Prairies humides de la Thève PI_THE1
Côteaux calcaires du
Tardenois
PI_CCT1
Institution
Interdépartementale
Pas de Clais-Somme
pour l’Aménagement
de la Vallée de
l’Authie I1 - Natura 2000
Conservatoire des
Sites Naturels de
Picardie I1 - Natura 2000
syndicat mixte baie de
Somme – grand
littoral picard I1 - Natura 2000
Conseil général de la
Somme I1 - Natura 2000
Parc naturel régional
Oise-Pays de France I1 - Natura 2000
Conservatoires des
Espaces Naturels de
Picardie I1 - Natura 2000
DRDR – V5 29/05/2012 161/282

Engagements des
bénéficiaires, points
de contrôle des
engagements et
régimes de sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant
dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites
et seront mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Circuits de gestion
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis
au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera
exclue du soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Voir la fiche cadre MAE et la circulaire MAE du 5/10/07
Pour prétendre bénéficier des aides du dispositif Gestions de Territoire® de la Région, les
demandeurs devront souscrire des « Engagements pour un développement durable de
l'agriculture ». Ces engagements, intégrés dans les délibérations référencées ci-dessus portent
notamment sur le maintien des prairies permanentes et des structures fixes du paysage de
l'exploitation.
Dépôt du dossier : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 350
Surface totale engagée : 10 000 ha
Nombre de contrats : 400
Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation les
exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE) n°1782/2003 et
aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2).
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
DRDR – V5 29/05/2012 162/282

DRDR – V5 29/05/2012 163/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
214-I2 : Enjeu Directive cadre sur l’eau
Référence
réglementaire nationale
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux
et modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures agroenvironnementales
»
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures
agroenvironnementales »
Références
réglementaires locales
Enjeux de
l’intervention
Arrêté du Préfet de région du 1 er octobre 2007 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesure agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 9 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Délibération n° 93-01 – 1 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
30 novembre 2007 relative au dispositif Gestions de Territoire®, au Plan Végétal
Environnement
Délibération n° 93 – 01 -2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
29 février 2008 relative au financement des mesures agroenvironnementales, au dispositif
Gestions de Territoire® et aux aides aux investissements non-productifs
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie en
date du 26 septembre 2008 relative à Gestion de Territoire® et communication sur les
MAE
Orienter les exploitations vers une agriculture durable et multifonctionnelle
Il s’agit d’accompagner les exploitations dans l’objectif d’une agriculture plus respectueuse
de l’environnement et répondant au besoin social de qualité et de sécurité sanitaire, au
travers de dispositifs contractuels d’engagement sur 5 ans.
Objectifs
Bénéficiaires
Contribuer à l’atteinte des objectifs de la Directive Cadre sur l’eau en incitant à modifier
les pratiques agricoles par l’application de mesures agro-environnementales territorialisées
sur :
des bassins d’alimentation des captages pour l’alimentation en eau potable, dont l’état se
dégrade - ou est d’ores et déjà dégradé - sous l’effet de pollutions diffuses d’origine agricole
(nitrates et/ou pesticides).
des bassins versants identifiés et suivis par le groupe régional contre les pollutions par les
produits phytosanitaires,
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
L’aide est attribuée aux exploitants agricoles dont les parcelles sont situées en zone
d’actions prioritaires (étendue au territoire de la commune concernée)
DRDR – V5 29/05/2012 164/282

Champ et actions
Mesures agro environnementales adaptées au territoire, à l’enjeu et au couvert végétal
dont le cahier des charges est établi par combinaison d’engagements unitaires notifiés à
l’UE.
MAE adaptées à l’enjeu qualité des eaux
Mesures agro environnementales adaptées au territoire, à l’enjeu et au couvert végétal dont
le cahier des charges est établi par combinaison d’engagements unitaires notifiés à l’UE.
Le cahier des charges doit aller au-delà de la réglementation vis à vis de la préservation de
la qualité de l’eau .
Pour les territoires à enjeu eau concernés par diverses sources de pollution liées aux
pratiques agricoles (pollution par l’azote et pollution par les pesticides (herbicides et/ou hors
herbicides)), il sera possible de proposer trois mesures afin de répondre a minima à l’un des
enjeux du territoire tout en proposant 1 mesure répondant à l’ensemble des enjeux.
Les collectivités territoriales et/ou les agences de l’eaupourront intervenir dans ce dispositif
MAE sans co-financement FEADER de plusieurs manières :
Dans le zonage « enjeu eau », sur des parcelles de moindre enjeu non retenues par
les autres financeurs;
En dehors du zonage, pour « l’enjeu eau » ,
La coordination, la complémentarité, le respect des règles communautaires et surtout la nonconcurrence
des MAE seront assurées, dans le cadre d’une approche globale, par :
La construction des MAE à l’aide des engagements unitaires inscrits dans le
PDRH ;
Un comité de pilotage unique ; auquel participeront les financeurs potentiels
Un instructeur unique : la DDT-DDTM ;
Un organisme de contrôle unique : l’ASP.
L’intervention de la Région se fera notamment au travers de son dispositif Gestions de
Territoire®.
Intensité de l’aide Le taux d’aide publique est de 100%.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux
pratiques de gestion habituelles.
territoires visés
(éventuellement)
En Picardie (cf. carte) :
- les bassins d’alimentation des captages prioritaires cartographiés des Agences de l’Eau
quand ils sont cartographiés et à défaut d’une cartographie les communes où se situent les
captages.
- les bassins versants prioritaires au titre des risques de contamination superficielle proposés
par le Groupe régional contre les Pollutions par les Produits Phytosanitaires
Projets
agroenvironnementaux
- 2007
Territoire
Bassin d’Alimentation de
Captage d'Avrechy - Saint-
Rémy en l'Eau
Bassin d’Alimentation de
Captage d’Ecuvilly
Code du
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Communauté de
Communes du Plateau
PI_AVR1 Picard
I2 - Eau
Communauté de
Communes du Pays
PI_ECU1 des Sources I2 - Eau
DRDR – V5 29/05/2012 165/282

Projets
agroenvironnementaux
- 2008
« Avrechy - Saint Rémy en
l’Eau »
PI_AVR2
« Essuiles » PI_ESS1
« Saint Just » PI_JUS1
« Reuil sur Brêche » PI_REU1
« Breteuil - Saint André
Farivillers »
PI_BRE1
« Maisoncelle Tuilerie » PI_MAI1
« Bassin de la Verse amont » PI_VER1
« Guiscard » PI_GUI1
« Bassin versant des Trois
Doms »
PI_3DO1
Ecuvilly
Gournay sur Aronde
PI_ECU2
PI_GOU1
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
I2 - Eau
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
I2 - Eau
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
I2 - Eau
Communauté de
Communes Brêche et
Noye
I2 - Eau
Communauté de
Communes Brêche et
Noye
I2 - Eau
Communauté de
Communes Brêche et
Noye
I2 - Eau
Communauté de
Communes du Pays
Noyonnais I2 - Eau
Communauté de
Communes du Pays
Noyonnais I2 - Eau
Commune de
Montdidier I2 - Eau
Communauté de
communes du Pays
des Sources I2 - Eau
Communauté de
communes du Pays
des Sources I2 - Eau
DRDR – V5 29/05/2012 166/282

Projets
agroenvironnementaux
- 2009 Territoire
BAC de Baugy (60)
Code du
territoire
PI_BAU1
Opérateur
Agglomération de la région de
Compiègne
Enjeu
environnemental
I2 DCE
BAC Breteuil – St André
Farivilelers (60)
PI_BRE2 CC de la Brèche et de la Noye I2 DCE
BAC Maisoncelle-Tuileries
(60)
PI_MAI2 CC de la Brèche et de la Noye I2 DCE
BAC de Reuil sur Brèche
(60)
PI_REU2 CC de la Brèche et de la Noye I2 DCE
Picardie Verte Enjeu Eau
Artois-Picardie (60)
PI_PVA1 CC de la Picardie Verte I2 DCE
Picardie Verte Enjeu Eau
Agence Seine-Normandie PI_PVS1 CC de la Picardie Verte I2 DCE
(60)
Bassin versant du Ru de
CC de la Région de Château-
PI_BR09
Brasles (02)
Thierry
I2 DCE
Pays de Bray enjeu zones
humides (60)
PI_PBS1 CC du Pays de Bray I2 DCE
Bassin versant de l’Avre
enjeu eau (60)
PI_BVA1 CC du Pays des Sources I2 DCE
BAC Ecuvilly Candor (60) PI_ECU3 CC du Pays des Sources I2 DCE
BAC Gournay sur Aronde :
Neufvy sur Aronde (60)
PI_GOU2 CC du Pays des Sources I2 DCE
BAC de Guiscard (60) PI_GUI2 CC du Pays Noyonnais I2 DCE
Bassin versant amont de la
Verse (60)
PI_VER2 CC du Pays Noyonnais I2 DCE
BAC d’Avrechy – St Rémy
en l’eau (60)
PI_AVR3 CC du plateau picard I2 DCE
BAC d’Essuiles St Rimault
(60)
PI_ESS2 CC du plateau picard I2 DCE
BAC de l’Hospice (60) PI_HOS1 CC du plateau picard I2 DCE
BAC de St Just (60) PI_JUS2 CC du plateau picard I2 DCE
Bassin versant des trois
Doms (80)
BAC de Charly sur Marne
(02)
BAC de Chaumont en
Vexin(60)
BAC de Montcornet (02)
BAC de Morgny en
Thiérache (02)
Bassin d’alimentation de
Montagny en Vexin -
Monjavoult (60)
BAC de Ons en Bray (60)
BAC de Coupigny (02)
BAC d’Epaux-Bezu (02)
PI_3DO2 Commune de Montdidier I2 DCE
PI_CH09
PI_CEV1
PI_MT09
PI_MO09
PI_MVM1
PI_ONS1
PI_CP09
PI_EP09
Commune de Charly sur
I2 DCE
Marne
Commune de Chaumont en
I2 DCE
Vexin
Syndicat des eaux de la région
I2 DCE
de Montcornet
Syndicat des eaux de la vallée
I2 DCE
de la Brune
Syndicat des eaux de
Montagny en Vexin - I2 DCE
Monjavoult
Syndicat intercommunal d’eau
I2 DCE
potable de Ons en Bray
Union des Services de l’Eau
I2 DCE
du Sud de l’Aisne
Union des Services de l’Eau
I2 DCE
du Sud de l’Aisne
DRDR – V5 29/05/2012 167/282

Projets
agroenvironnementaux
- 2010
Opérateur
Communauté de
Communes du Pays des
Trois Rivières
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
Communauté
d'Agglomération de la
Région de Compiègne
Communauté de
Communes Brêche et
Noye
Commune de Buyères et
Montbérault
Communauté de
Communes du Pays des
Trois Rivières
Communauté de
Communes du Pays des
Trois Rivières
Communauté de
Communes du Pays des
Sources
Commune de Chaument
en Vexin
Commune de Charly sur
Marne
Union des Services de
l'Eau du Sud de l'Aisne
Communauté des
Communes de Pays des
Sources
Union des Services de
l'Eau du Sud de l'Aisne
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
Communauté de
Communes du Pays
Noyonnais
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
Communauté de
Communes du Pays des
Sources
Communauté de
Communes Brêche et
Noye
Syndicat des Eaux de la
Région de Montcornet
Syndicat des Eaux de la
Vallée de la Brune
Territoire
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'AUBENTON
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'AVRECHY - ST
REMY EN L'EAU
BAC DE BAUGY,
DE L'HOSPICE
ET DE GOURNAY SUR
ARONDE
BAC BRETEUIL – ST ANDRE
FARIVILLERS
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE BRUYERES
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE BUCILLY-
EPARCY
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE BUIRE
BASSIN VERSANT DE L'AVRE
AMONT
Code du
territoire
PI_AUB1
PI_AVR4
PI_BBH2
PI_BRE3
PI_BRU1
PI_BUC1
PI_BUI1
PI_BVA2
BAC DE CHAUMONT EN VEXIN PI_CEV2
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE CHARLY SUR
MARNE
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE COUPIGNY
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'ECUVILLY
CANDOR
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'EPAUX-BEZU
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'ESSUILES-SAINT
RIMAULT
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE FERRIERES
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE GUISCARD
PI_CHA2
PI_COU2
PI_ECU4
PI_EPA3
PI_ESS3
PI_FER1
PI_GUI3
Enjeu
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
BAC DE SAINT JUST PI_JUS3 I2 DCE
BAC DE LASSIGNY PI_LAS1 I2 DCE
BAC DE MAISONCELLE –
TUILERIES
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE MONTCORNET
BASSIN D'ALIMENTATION DU
CAPTAGE DE MORGNY EN
THIERACHE
Syndicat Intercommunal BASSIN D'ALIMENTATION DE
en eau potal de Montagny- MONTAGNY EN VEXIN -
Montjavoult
MONJAVOULT
Syndicat Intercommunal
d'adduction d'eau portale
d'On-en-Bray
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE ONS EN BRAY
PI_MAI3
PI_MON2
PI_MOR2
PI_MVM2
PI_ONS2
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
DRDR – V5 29/05/2012 168/282

Communauté de
Communes des Trois
Rivières
Communauté de
Communes du Pays de
Bray
Communauté de
Communes du Pays de
Bray
Communauté de
Communes de la Picardie
Verte
Communauté de
Communes de la Picardie
Verte
Communauté de
Communes de la Picardie
Verte
Communauté de
Communes Brêche et
Noye
Communauté de
Communes du Pays
Noyonnais
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'ORIGNY EN
THIERACHE
PI_ORI1
I2 DCE
PAYS DE BRAY - PRAIRIES PI_PBP2 I2 DCE
PAYS DE BRAY - ZONES
HUMIDES
PICARDIE VERTE - EAU
ARTOIS PICARDIE
PI_PBS2
PI_PVA2
I2 DCE
I2 DCE
PICARDIE VERTE - PRAIRIES PI_PVP2 I2 DCE
PICARDIE VERTE - EAU
AGENGE SEINE NORMANDIE
PI_PVS2
I2 DCE
BAC DE REUIL SUR BRECHE PI_REU3 I2 DCE
BASSIN VERSANT AMONT DE
LA VERSE
PI_VER3
I2 DCE
DRDR – V5 29/05/2012 169/282

Projets
agroenvironnementaux
- 2011
Opérateur
Chambre Régionale
d'Agriculture de Picardie
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
Communauté
d'Agglomération de la
Région de Compiègne
Communauté de
Communes Brêche et Noye
Commune de Bruyères et
Montbérault
Communauté de
Communes du Pays des
Sources
Commune de Chaumonten-Vexin
Commune de Charly sur
Marne
Union des Services de
l'Eau du Sud de l'Aisne
Communauté de
Communes du Pays des
Sources
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
Communauté de
Communes du Pays
Noyonnais
Syndicat Mixte
d'Aménagement
Hydraulique du Bassin
Versant de la Somme
(AMEVA)
Communauté de
Communes du Plateau
Picard
Syndicat Intercommunal
des Eaux de Landifay-La-
Hérie
Communauté de
Communes du Pays des
Sources
Syndicat des Eaux de la
Région de Montcornet
Syndicat des Eaux de la
Vallée de la Brune
Syndicat Intercommunal en
Eau Potable de Montagny-
Montjavoult
Syndicat Intercommunal
d'Adduction d'Eau Potable
d'Ons-en-Bray
Territoire
AUXILIAIRES DE
PRODUCTION
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'AVRECHY - ST
REMY EN L'EAU
BAC DE BAUGY,
DE L'HOSPICE
ET DE GOURNAY SUR
ARONDE
BAC BRETEUIL – ST ANDRE
FARIVILLERS
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE BRUYERES
BASSIN VERSANT DE L'AVRE
AMONT
BAC DE CHAUMONT EN
VEXIN
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE CHARLY SUR
MARNE
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'EPAUX-BEZU
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'ECUVILLY
CANDOR
Code du
territoire
PI_AUX1
PI_AVR5
PI_BBH3
PI_BRE4
PI_BRU2
PI_BVA3
PI_CEV3
PI_CHA3
PI_EBC3
PI_ECU5
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'ESSUILES-SAINT PI_ESS4
RIMAULT
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE FERRIERES
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE GUISCARD
PI_FER2
PI_GUI4
Enjeu
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
BV DE LA HAUTE SOMME PI_HSO1 I2 DCE
BAC DE SAINT JUST PI_JUS4 I2 DCE
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE LANDIFAY
PI_LAN1
I2 DCE
BAC DE LASSIGNY PI_LAS2 I2 DCE
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE MONTCORNET PI_MON3
BASSIN D'ALIMENTATION DU
CAPTAGE DE MORGNY EN
THIERACHE
BASSIN D'ALIMENTATION DE
MONTAGNY EN VEXIN -
MONJAVOULT
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE ONS EN BRAY
PI_MOR3
PI_MVM3
PI_ONS3
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
I2 DCE
DRDR – V5 29/05/2012 170/282

Communauté de
Communes du Pays de
Bray
PAYS DE BRAY - PRAIRIES PI_PBP3 I2 DCE
Communauté de
Communes de la Picardie
Verte
BAC DE LA PICARDIE VERTE -
PI_PVA3
AEAP
I2 DCE
Conseil Régional de
Picardie
REGION PICARDIE PI_REG1 I2 DCE
Communauté de
BAC DE REUIL SUR BRECHE PI_REU4
Communes Brêche et Noye
Communauté de
Communes du ays des
Trois Rivières
Communauté de
Communes du Pays
Noyonnais
I2 DCE
BAC DE LA THIÉRACHE PI_RIV2 I2 DCE
BASSIN VERSANT AMONT DE
LA VERSE
PI_VER4
I2 DCE
Engagements des
bénéficiaires, points de
contrôle des
engagements et
régimes de sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant
dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions
conduites et seront mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de
l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront
fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question
sera exclue du soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Voir circulaire MAE du 5/10/07 et fiche de cadrage MAE
Pour prétendre bénéficier des aides du dispositif Gestions de Territoire® de la Région, les
demandeurs devront souscrire des « Engagements pour un développement durable de
l'agriculture ». Ces engagements, intégrés dans les délibérations référencées ci-dessus
portent notamment sur le maintien des prairies permanentes et des structures fixes du
paysage de l'exploitation.
Circuits de gestion Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 1 800
Surface totale engagée : 52 000 ha
Nombre de contrats : 2 000
Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation
les exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE)
n°1782/2003 et aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2).
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
DRDR – V5 29/05/2012 171/282

DRDR – V5 29/05/2012 172/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
214-I3-1 : MAE autres enjeux – pelouses calcicoles
Référence
réglementaire nationale
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux
et modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures agroenvironnementales
»
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures
agroenvironnementales »
Références
réglementaires locales
Arrêté du Préfet de région du 1 er octobre 2007 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesure agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 9 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Délibération n° 93-01 – 1 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
30 novembre 2007 relative au dispositif Gestions de Territoire®, au Plan Végétal
Environnement
Délibération n° 93 – 01 -2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
29 février 2008 relative au financement des mesures agroenvironnementales, au dispositif
Gestions de Territoire® et aux aides aux investissements non-productifs
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie en
date du 26 septembre 2008 relative à Gestion de Territoire® et communication sur les
MAE
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et actions
Orienter les exploitations vers une agriculture durable et multifonctionnelle
Il s’agit d’accompagner les exploitations dans l’objectif d’une agriculture plus respectueuse
de l’environnement et répondant au besoin social de gestion de l’espace et de la biodiversité,
au travers de dispositifs contractuels d’engagement sur 5 ans.
La problématique environnementale de préservation des pelouses sèches représente un enjeu
de conservation de la biodiversité.
L’objectif général est de mettre en œuvre des pratiques d’exploitation compatibles avec le
maintien des pelouses calcicoles.
En effet, les pelouses sèches abritent des unités de végétation inscrites à la directive «
Habitats, faune, flore » qui ont souvent justifié la désignation de sites pour constituer le
réseau Natura 2000 en Picardie. Une flore et une faune diversifiées et originales dont
certaines espèces ne vivent que sur les pelouses sèches se développent en leur sein.
Avec l’extension des cultures et de l’urbanisme, les pelouses sèches constituent désormais
assez souvent le seul élément d’hétérogénéité dans le paysage et sont devenues des zones
refuges pour de nombreuses espèces autrefois répandues.
Ce patrimoine naturel est aujourd’hui fortement menacé et on estime qu’il reste
actuellement moins de 5% des espaces en nature de pelouse qui existaient au début du
XXème siècle en Picardie.
La continuité, l’adaptation ou le rétablissement d’un pâturage adapté est essentiel à la
préservation et la restauration de ces espaces (en terme de chargement instantané, de période
de pâturage, d’état de conservation de la pelouse, de stations d’espèces remarquables…).
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
L’aide est attribuée aux exploitants agricoles dont une ou plusieurs parcelles sont situées
strictement dans une zone d’actions prioritaires
Mesures agro environnementales adaptées au territoire, à l’enjeu et au couvert végétal
dont le cahier des charges est établi par combinaison d’engagements unitaires notifiés à
DRDR – V5 29/05/2012 173/282

l’UE.
MAE territorialisées adaptées à l’enjeu identifié.
Mesures agro environnementales dont le cahier des charges est établi par combinaison
d’engagements unitaires notifiés à l’UE.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux
pratiques de gestion habituelles.
Le cahier des charges doit aller au-delà de la réglementation en vigueur.
Les collectivités territoriales et les agences de l’eau pourront intervenir dans ce dispositif
MAE sans co-financement FEADER de plusieurs manières :
Avec des enjeux différents, dans le zonage « pelouses calcicoles », sur des
parcelles de moindre enjeu non retenues par les autres financeurs La coordination,
la complémentarité, le respect des règles communautaires et surtout la nonconcurrence
des MAE seront assurées, dans le cadre d’une approche globale, par :
La construction des MAE à l’aide des engagements unitaires inscrits dans le
PDRH ;
Un comité de pilotage unique ; auquel participeront les financeurs potentiels
Un instructeur unique : la DDT-DDTM ;
Un organisme de contrôle unique : l’ASP.
L’intervention de la région se fera notamment au travers de son dispositif Gestions de
Territoire®.
Intensité de l’aide Le taux d’aide publique est de 100%.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux
pratiques de gestion habituelles.
territoires visés
(éventuellement)
Pelouses calcicoles de Picardie (cf. carte)
Seules les parcelles partiellement inclues dans le zonage sont concernées.
Projets
agroenvironnementaux
- 2007
Projets
agroenvironnementaux
- 2008
Projets
agroenvironnementaux
- 2009
Projets
agroenvironnementaux
- 2010
Territoire
Code du
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Pelouses de Le Quesne,
Grattepanche, Bouchon et
Villers-sous-Ailly
PI_PEA1
Conservatoire des
Sites Naturels de
Picardie
I3 - Pelouses calcicoles
Pelouses de Inval-Boiron, St-
Aubin-Riviere, St-Aubin-
Montenoy et la Chaussee-
Tirancourt
PI_PEB1
Conservatoire des
Sites Naturels de
Picardie
I3 - Pelouses calcicoles
Pelouses de Hangest-sur-
Somme et Conde-Folie PI_PEC1
Conservatoire des
Sites Naturels de
Picardie
I3 - Pelouses calcicoles
Code du
Territoire
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Conservatoire des
Sites Naturels de
« Pelouse calcicole A» PI_PEA2 Picardie
I3 - Pelouses calcicoles
« Pelouse calcicole B» PI_PEB2
« Pelouse calcicole C» PI_PEC2
Code du
Territoire
territoire
Pelouses Picardie (02-60-80)
Territoire
Pelouses Sèches (02-60-80)
PI_PE09
Code du
territoire
PI_PE10
Conservatoire des
Sites Naturels de
Picardie
Conservatoire des
Sites Naturels de
Picardie
Opérateur
Conseil régional
de Picardie
Opérateur
Conseil régional de
Picardie
I3 - Pelouses calcicoles
I3 - Pelouses calcicoles
Enjeu
environnemental
I3 - Pelouses calcicoles
Enjeu
environnemental
I3 - Pelouses calcicoles
DRDR – V5 29/05/2012 174/282

Projets
agroenvironnementaux
- 2011
Engagements des
bénéficiaires, points de
contrôle des
engagements et
régimes de sanction
Territoire
Code du
territoire Opérateur
Enjeu
environnemental
Pelouses régionales
PI_PEL5
Conservatoire des Espaces
I3 - Pelouses calcicoles
Naturels de Picardie
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant
dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions
conduites et seront mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de
l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront
fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question
sera exclue du soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Voir circulaire MAE du 5/10/07 et fiche de cadrage MAE
Pour prétendre bénéficier des aides du dispositif Gestions de Territoire® de la Région, les
demandeurs devront souscrire des « Engagements pour un développement durable de
l'agriculture ». Ces engagements, intégrés dans les délibérations référencées ci-dessus
portent notamment sur le maintien des prairies permanentes et des structures fixes du
paysage de l'exploitation.
Circuits de gestion Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 50
Surface totale engagée : 1 000 ha
Nombre de contrats : 60
Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation
les exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE)
n°1782/2003 et aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2).
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
DRDR – V5 29/05/2012 175/282

DRDR – V5 29/05/2012 176/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Référence
réglementaire
nationale
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et actions
214-I3-2 : MAE autres enjeux – érosion
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux et
modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures agroenvironnementales
»
Arrêté du Préfet de région du 1 er octobre 2007 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesure agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 9 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Orienter les exploitations vers une agriculture durable et multifonctionnelle
Il s’agit d’accompagner les exploitations dans l’objectif d’une agriculture plus respectueuse
de l’environnement et répondant au besoin social de préservation des ressources naturelles
(eau, sols), au travers de dispositifs contractuels d’engagement sur 5 ans.
Limiter l’érosion des sols agricoles et le ruissellement (objectif principal)
Réduire la pollution des eaux par les matières en suspension, les produits phytosanitaires et
les engrais (objectif secondaire)
Favoriser l’infiltration et la recharge des nappes (objectif secondaire)
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
L’aide est attribuée aux exploitants agricoles dont une partie de l’exploitation est située en
zone d’actions prioritaires idem
Mesures agro environnementales adaptées au territoire, à l’enjeu et au couvert végétal dont
le cahier des charges est établi par combinaison d’engagements unitaires notifiés à l’UE.
Les collectivités territoriales et les agences de l’eaupourront intervenir dans ce dispositif
MAE sans co-financement FEADER de la façon suivante :
Dans le zonage « érosion », sur des parcelles de moindre enjeu non retenues par les
autres financeurs.
La coordination, la complémentarité, le respect des règles communautaires et surtout la nonconcurrence
des MAE seront assurées, dans le cadre d’une approche globale, par :
La construction des MAE à l’aide des engagements unitaires inscrits dans le PDRH ;
Un comité de pilotage unique ;
Un instructeur unique : la DDT-DDTM ;
Un organisme de contrôle unique : l’ASP.
Intensité de l’aide Le taux d’aide publique est de 100%.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux
pratiques de gestion habituelles.
territoires visés
Ce dispositif n’est pas financé par la Région Picardie.
En Picardie (cf. carte), les bassins versants où des études ont été conduites ou sont en cours
pour déterminer les aménagements nécessaires et les MAE d’accompagnement pour lutter
contre l’érosion des sols.
DRDR – V5 29/05/2012 177/282

Projets
agroenvironnementau
x - 2007
Projets
agroenvironnementau
x - 2008
Projets
agroenvironnementau
x - 2009
Projets
agroenvironnementau
x - 2010
Projets
agroenvironnementau
x - 2011
Engagements des
bénéficiaires, points
de contrôle des
engagements et
régimes de sanction
Territoire
Code du
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Bassins versants de la Trie et
de Mareuil Caubert PI_ERO1
Communauté de
Communes du Vimeu
Vert
I3 - Erosion
Code du
Territoire
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Communauté de
Bassins versants de la Trie et
Communes du Vimeu
de Mareuil Caubert PI_ERO2 Vert
I3 - Erosion
Enjeu
Territoire
Code du territoire Opérateur
environnemental
Bassins versants de la Trie et de
PI_ERO3
Mareuil-Caubert (80)
CC du Vimeu Vert I3 Erosion
Bassins versants de la Nièvre
Chambre d’Agriculture de la
PI_NIE1
I3 Erosion
amont (80)
Somme
Bassins versants de l’Amboise et
PI_AMB1
de l’Avalasse (80)
SIAEEV I3 Erosion
Enjeu
Territoire
Code du territoire Opérateur
environnemental
Bassins versants de la Trie et de
PI_ERO4
Mareuil-Caubert (80)
CC du Vimeu Vert I3 Erosion
Bassin versant de la Nièvre
Chambre d’Agriculture de la
PI_NIE2
I3 Erosion
amont (80)
Somme
Bassins versants de l’Amboise et
PI_AMB2
de l’Avalasse (80)
SIAEEV I3 Erosion
Bassin versant d’Essômes sur
Commune d’Essômes sur
PI_ESM1
Marne
Marne
I3 Erosion
Syndicat Intercommunal
Bassin versant du ru de Nesles PI_NES1
d’Aménagement du ru de I3 Erosion
Nesles
Enjeu
Territoire
Code du territoire Opérateur
environnemental
Bassins versants de la Trie et de
PI_ERO4
Mareuil-Caubert (80)
CC du Vimeu Vert I3 Erosion
Bassin versant de la Nièvre et du
Chambre d’Agriculture de la
PI_NIE2
I3 Erosion
Scardon(80)
Somme
Bassins versants de l’Amboise et
PI_AMB2
de l’Avalasse (80)
SIAEEV I3 Erosion
Bassin versant d’Essômes sur
Commune d’Essômes sur
PI_ESM1
Marne
Marne
I3 Erosion
Bassin versant de la Nonette
Parc naturel régional Oise-
PI_NON1
Aval
Pays de France
I3 Erosion
Syndicat Intercommunal
Bassins versants de l’Authie, de
pour l’Aménagement
PI_SIA1
la Maye, du Dien et du Pendé
Hydraulique du
I3 Erosion
Marquenterre (SIAHM)
Bassins versants de la Poix et du
PI_POI1
Liger
Bassin versant de la Noye
Auxiliaires de production
PI_NOY1
PI_AUX1
Communauté de
communes du Sud-Ouest
Amiénois
I3 Erosion
association Agri Avenir Val
I3 Erosion
de Noye
Chambre Régionale
I3 Erosion
d’Agriculture de Picardie
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant
dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites
et seront mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis
DRDR – V5 29/05/2012 178/282

au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera
exclue du soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Respect des engagements contractuels liés au cahier des charges voir circulaire MAE du
5/10/07 et la fiche de cadrage MAE
Circuits de gestion Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 200
Surface totale engagée : 4500 ha
Nombre de contrats : 200
Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation les
exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE) n°1782/2003 et
aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2).
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
DRDR – V5 29/05/2012 179/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif 214-I3-3 : MAE autres enjeux - enjeux biodiversité et paysage – hors Natura 2000
Référence
réglementaire
nationale
Références
réglementaires
locales
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux et
modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures agroenvironnementales
»
Arrêté du Préfet de région du 1 er octobre 2007 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesure agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 9 avril 2008 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Délibération n° 93-01 – 1 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
30 novembre 2007 relative au dispositif Gestions de Territoire®, au Plan Végétal
Environnement
Délibération n° 93 – 01 -2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
29 février 2008 relative au financement des mesures agroenvironnementales, au dispositif
Gestions de Territoire® et aux aides aux investissements non-productifs
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie en
date du 26 septembre 2008 relative à Gestion de Territoire® et communication sur les MAE
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Orienter les exploitations vers une agriculture durable et multifonctionnelle
Il s’agit d’accompagner les exploitations dans l’objectif d’une agriculture plus respectueuse
de l’environnement et répondant au besoin social de qualité et de sécurité sanitaire, au travers
de dispositifs contractuels d’engagement sur 5 ans.
Mettre en œuvre des pratiques d’exploitation et de production agricoles compatibles avec la
conservation des habitats et espèces en dehors des zones Natura 2000.
Augmenter la biodiversité.
Préservation et renforcement des corridors biologiques (Identification et études en cours).
Protéger des sites remarquables (zones tampons)
Restauration et maintien des paysages.
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
Champ et actions
Mesures agro environnementales adaptées au territoire, à l’enjeu et au couvert végétal dont
le cahier des charges est établi par combinaison d’engagements unitaires notifiés à l’UE.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux
pratiques de gestion habituelles.
Le cahier des charges doit aller au-delà de la réglementation.
Seules les collectivités territoriales pourront intervenir dans ce dispositif avec leur propres
MAE sans co-financement FEADER
La coordination, la complémentarité, le respect des règles communautaires et surtout la nonconcurrence
des MAE seront assurées, dans le cadre d’une approche globale, par :
La construction des MAE à l’aide des engagements unitaires inscrits dans le PDRH ;
Un comité de pilotage unique ; auquel participeront les financeurs potentiels
Un instructeur unique : la DDT-DDTM ;
DRDR – V5 29/05/2012 180/282

Un organisme de contrôle unique : l’ASP.
Ce dispositif n’est pas co-financé par du FEADER.
L’intervention de la Région se fera notamment au travers de son dispositif Gestions de
Territoire®.
Intensité de l’aide Le taux d’aide publique est de 100%.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux
pratiques de gestion habituelles.
territoires visés
(
Projets
agroenvironnementaux
- 2008
Toute la Picardie en dehors de la zone Natura 2000.
Territoire
Région Picardie
Code du
territoire Opérateur Enjeu environnemental
Conseil Régional de
PI_GT08 Picardie I3. enjeu biodiversité
Projets
agroenvironnementaux
- 2009
Territoire
Région Picardie (02-60-80)
Code du
territoire Opérateur Enjeu environnemental
PI_GT09
Conseil régional de
Picardie
I3. enjeu biodiversité
Projets
agroenvironnementaux
- 2010
Engagements des
bénéficiaires, points
de contrôle des
engagements et
régimes de sanction
Territoire
Région Picardie (02-60-80)
Code du
territoire Opérateur Enjeu environnemental
PI_GT10
Conseil régional de
Picardie
I3. enjeu biodiversité
Engagements
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements
qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la notice qui y
est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront mentionnés
dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis
au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera
exclue du soutien public et tout montant déjà versé sera recouvré.
Voir la circulaire MAE du 5/01/07et la fiche de cadrage MAE
Pour prétendre bénéficier des aides du dispositif Gestions de Territoire® de la Région, les
demandeurs devront souscrire des « Engagements pour un développement durable de
l'agriculture ». Ces engagements, intégrés dans les délibérations référencées ci-dessus portent
notamment sur le maintien des prairies permanentes et des structures fixes du paysage de
l'exploitation.
Circuits de gestion Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 100
Surface totale engagée : 2 000 ha
Nombre de contrats : 200
DRDR – V5 29/05/2012 181/282

Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation les
exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE) n°1782/2003 et
aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2).
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
DRDR – V5 29/05/2012 182/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Référence
réglementaire
nationale
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
214-I3-4 : MAE autres enjeux - enjeux prairies et paysages
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux et
modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures agroenvironnementales
»
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Délibération n° 93-01 – 1 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
30 novembre 2007 relative au dispositif Gestions de Territoire®, au Plan Végétal
Environnement
Délibération n° 93 – 01 -2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
29 février 2008 relative au financement des mesures agroenvironnementales, au dispositif
Gestions de Territoire® et aux aides aux investissements non-productifs
Orienter les exploitations vers une agriculture durable et multifonctionnelle
Il s’agit d’accompagner les exploitations dans l’objectif d’une agriculture plus respectueuse
de l’environnement et répondant au besoin social de qualité et de sécurité sanitaire, au travers
de dispositifs contractuels d’engagement sur 5 ans.
Le bocage et ses réseaux de haies, mares, fossés, pré-vergers qui demandent un entretien
constant, sont un patrimoine semi-naturel en nette régression. Celle-ci est étroitement liée à la
régression des prairies. Il en est de même pour les paysages de la plaine maritime picarde
Maintenir des paysages caractéristiques de Picardie (zones de bocage et plaine maritime) en
incitant à modifier les pratiques agricoles par l’application de mesures agroenvironnementales
territorialisées sur :
- la restauration et le maintien de prairies,
- le maintien et l’entretien des éléments structurants des paysages (haies, alignements
d’arbres, prés-vergers…)
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
Champ et actions
Mesures agro environnementales adaptées au territoire, à l’enjeu et au couvert végétal dont
le cahier des charges est établi par combinaison d’engagements unitaires notifiés à l’UE.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux
pratiques de gestion habituelles.
Le cahier des charges doit aller au-delà de la réglementation.
La coordination, la complémentarité, le respect des règles communautaires et surtout la nonconcurrence
des MAE seront assurées, dans le cadre d’une approche globale, par :
La construction des MAE à l’aide des engagements unitaires inscrits dans le PDRH ;
Un comité de pilotage unique ; auquel participeront les financeurs potentiels
Un instructeur unique : la DDT-DDTM ;
Un organisme de contrôle unique : l’ASP.
L’intervention de la Région se fera notamment au travers de son dispositif Gestions de
Territoire®.
Ce dispositif est financé notamment par du Feader.
DRDR – V5 29/05/2012 183/282

Intensité de l’aide Le taux d’aide publique est de 100%.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux
pratiques de gestion habituelles.
territoires visés
Projets
agroenvironnementaux
2009
Projets
agroenvironnementaux
2010
Projets
agroenvironnementaux
2011
Engagements des
bénéficiaires, points
de contrôle des
engagements et
régimes de sanction
- Pays de Thiérache
- Territoire de la CC du Pays de Bray
- Territoire de la CC de Picardie Verte
- Territoire du syndicat mixte de baie de Somme
Code du
Territoire
territoire Opérateur
Picardie Verte enjeu eau Prairies et
Paysages (60)
Pays de Bray enjeu Prairies et
Paysages (60)
Enjeu
environnemental
PI_PVP1 CC de la Picardie Verts I3 Paysage
PI_PBP1 CC du Pays de Bray I3 Paysage
Pays de Thiérache (02) PI_TH09 Pays de Thiérache I3 Paysage
Territoire
Code du
territoire Opérateur
Enjeu
environnemental
Picardie Verte enjeu eau Prairies et
Paysages (60)
PI_PVP2 CC de la Picardie Verts I3 Paysage
Pays de Bray enjeu Prairies et
Paysages (60)
PI_PBP2 CC du Pays de Bray I3 Paysage
Pays de Thiérache (02) PI_THI2 Pays de Thiérache I3 Paysage
Territoire
Code du
territoire Opérateur
Enjeu
environnemental
Picardie Verte enjeu eau Prairies et
Paysages (60)
PI_PVP3 CC de la Picardie Verts I3 Paysage
Pays de Bray enjeu Prairies et
Paysages (60)
PI_PBP3 CC du Pays de Bray I3 Paysage
Pays de Thiérache (02) PI_THI2 Pays de Thiérache I3 Paysage
Engagements
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements
qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la notice qui y
est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront mentionnés
dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis
au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera
exclue du soutien public et tout montant déjà versé sera recouvré.
Voir la circulaire MAE du 5/01/07et la fiche de cadrage MAE
Pour prétendre bénéficier des aides du dispositif Gestions de Territoire® de la Région, les
demandeurs devront souscrire des « Engagements pour un développement durable de
l'agriculture ». Ces engagements, intégrés dans les délibérations référencées ci-dessus portent
notamment sur le maintien des prairies permanentes et des structures fixes du paysage de
l'exploitation.
Circuits de gestion Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 200
Surface totale engagée : 4 000 ha
Nombre de contrats : 200
DRDR – V5 29/05/2012 184/282

Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation les
exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE) n°1782/2003 et
aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2).
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
DRDR – V5 29/05/2012 185/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Référence
réglementaire
nationale
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
214-I3-5 : MAE autres enjeux - enjeux zones humides
Décret n°2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux
Arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agro-environnementaux,
Arrêté du 18 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2007 pris en application du
décret n° 2007-1342 du 12 septembre 2007 relatif aux engagements agroenvironnementaux et
modifiant le code rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5026 du 26 mai 2008 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3124 du 7 décembre 2009 « mesures
agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3059 du 7 juin 2010 « mesures agroenvironnementales »
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3030 du 22 avril 2011 « mesures agroenvironnementales »
Arrêté du Préfet de région du 26 janvier 2009 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Arrêté du Préfet de région du 21 mars 2011 relatif à la mise en œuvre des dispositifs
agroenvironnementaux régionalisés et des mesures agroenvironnementales territorialisées
Orienter les exploitations vers une agriculture durable et multifonctionnelle
Il s’agit d’accompagner les exploitations dans l’objectif d’une agriculture plus respectueuse de
l’environnement et répondant au besoin social de qualité et de sécurité sanitaire, au travers de
dispositifs contractuels d’engagement sur 5 ans.
Les zones humides, en particulier les fonds de vallée et les bas champs de la plaine maritime,
sont un véritable réservoir pour la biodiversité. Il faut donc à tout prix les préserver. D’autres
part ces zones ont un impact très important sur la qualité des eaux de surface.
Préserver les zones humides de Picardie (vallées et bas champs) en incitant à modifier les
pratiques agricoles par l’application de mesures agro-environnementales territorialisées sur :
- la restauration et le maintien de prairies,
- le maintien et l’entretien des éléments structurants des paysages (haies, alignements d’arbres,
mares, fossés…)
Personne physique ou morale exerçant une activité agricole.
Champ et actions
Mesures agro environnementales adaptées au territoire, à l’enjeu et au couvert végétal dont le
cahier des charges est établi par combinaison d’engagements unitaires notifiés à l’UE.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux pratiques
de gestion habituelles.
Le cahier des charges doit aller au-delà de la réglementation.
La coordination, la complémentarité, le respect des règles communautaires et surtout la nonconcurrence
des MAE seront assurées, dans le cadre d’une approche globale, par :
La construction des MAE à l’aide des engagements unitaires inscrits dans le PDRH ;
Un comité de pilotage unique ; auquel participeront les financeurs potentiels
Un instructeur unique : la DDT-DDTM ;
Un organisme de contrôle unique : l’ASP.
Ce dispositif n’est pas financé par du Feader.
Intensité de l’aide Le taux d’aide publique est de 100%.
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux pratiques
de gestion habituelles.
territoires visés
DRDR – V5 29/05/2012 186/282

Projets
agroenvironnementaux
2009
Projets
agroenvironnementaux
2010
Projets
agroenvironnementaux
2011
Engagements des
bénéficiaires, points
de contrôle des
engagements et
régimes de sanction
Code du
Enjeu
Territoire
territoire Opérateur
environnemental
Haute Vallée de l’Oise (02) PI_HV09 Conseil régional de Picardie I3 Zones Humides
ZH en plaine maritime picarde (80) PI_PMP2 Synd mixte baie Somme I I3 Zones Humides
Territoire
Code du
territoire Opérateur
Enjeu
environnemental
Haute Vallée de l’Oise (02) PI_HVO3 Conseil régional de Picardie I3 Zones Humides
ZH en plaine maritime picarde (80) PI_PMP3
Syndicat mixte baie Somme –
grand littoral picard
I3 Zones Humides
Zones humides du Pays de Bray PI_PBS2 CC du Pays de Bray I3 Zones Humides
Zones humides de la moyenne
vallée de la Somme
PI_VSZ2 Conseil général de la Somme I3 Zones Humides
Code du
Enjeu
Territoire
territoire Opérateur
environnemental
Haute Vallée de l’Oise (02) PI_HVO3
Conservatoire des espaces
I3 Zones Humides
ZH en plaine maritime picarde (80) PI_PMP3
naturels de Picardie
Syndicat mixte baie Somme –
grand littoral picard
I3 Zones Humides
Zones humides du Pays de Bray PI_PBS3 CC du Pays de Bray I3 Zones Humides
Zones humides de la moyenne
vallée de la Somme
PI_VSZ2 Conseil général de la Somme I3 Zones Humides
Engagements
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements
qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la notice qui y
est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront mentionnés
dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux
opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au
bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera
exclue du soutien public et tout montant déjà versé sera recouvré.
Voir la circulaire MAE du 5/01/07et la fiche de cadrage MAE
Pour prétendre bénéficier des aides du dispositif Gestions de Territoire® de la Région, les
demandeurs devront souscrire des « Engagements pour un développement durable de
l'agriculture ». Ces engagements, intégrés dans les délibérations référencées ci-dessus portent
notamment sur le maintien des prairies permanentes et des structures fixes du paysage de
l'exploitation.
Circuits de gestion Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombre d’exploitations bénéficiaires : 100
Surface totale engagée : 2000 ha
Nombre de contrats : 100
Conditionnalité
Les bénéficiaires de ces dispositifs sont tenus de respecter sur l’ensemble de l’exploitation les
exigences de la conditionnalité prévues aux articles 4 et 5 du règlement (CE) n°1782/2003 et
aux annexes III et IV de ce règlement (cf. 5.2).
Les MAE ne peuvent rémunérer que des engagements allant au-delà de ces obligations
s’imposant à l’exploitant.
DRDR – V5 29/05/2012 187/282

DRDR – V5 29/05/2012 188/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif 216 : Utilisation durable des terres agricoles – Investissements non productifs :
Base réglementaire
communautaire
Référence
réglementaire
nationale
Références
réglementaires
locales
• Règlement concernant le soutien au développement rural par le FEADER adopté le 19
septembre 2005, R (CE) n° 1698/2005 du 20 septembre 2005, articles 36 a)vi) et 41.
• Article 29 Règlement (CE) No 1974/2006, et Annexe II, point 5.3.2.1.6.
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Arrêté du 21 juin 2010 relatif au plan végétal pour l'environnement
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2010-3072 du 20 juillet 2010 relative au plan végétal pour
l'environnement
Circulaire DGPAAT/SDEA/C2011-3006 du 15 février 2011 relative au plan végétal pour
l’environnement
Délibération n° 93 – 01 -2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie
du 29 février 2008 relative au financement des mesures agroenvironnementales, au
dispositif Gestions de Territoire® et aux aides aux investissements non-productifs
Délibération n° 93-01 – 2 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie en
date du 26 septembre 2008 relative à Gestion de Territoire® et communication sur les
MAE
Délibération n°93-01-1 de la Commission permanente du conseil régional de Picardie du 8
juillet 2011
Arrêté préfectoral relatif à l’appel à candidature en 2011 pour la mesure intégrée 121B
(Plan Végétal pour l’Environnement) / 216 INP pour l’enjeu « qualité de l’eau » du 12 mai
2011
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Il s’agit de financer des investissements non productifs (mares, bordure de cours d’eau,
mise en défens de zones sensibles, haies, bosquets) lorsqu’ils sont nécessaires à la
réalisation des dispositifs agroenvironnementaux ou d’autres objectifs
agroenvironnementaux, ou pour renforcer l’utilité publique d’une zone Natura 2000 ou
d’autres zones agricoles à haute valeur naturelle.
Les activités aquacoles ne peuvent être financées dans ce cadre.
Ces investissements non productifs visent essentiellement à concourir en zone agricole à la
conservation de sites naturels spécifiques.
Bénéficiaires Sont éligibles comme bénéficiaires :
- les personnes physiques ou morales exerçant une activité agricole.
- les CUMA
Champ et actions
Description des
opérations
La coordination, la complémentarité, le respect des règles communautaires et surtout la
non-concurrence des dispositifs seront assurées, dans la cadre d’une approche globale, par :
Un comité de pilotage intégrant entres autres les financeurs des autres dispositifs
MAE ;
Un instructeur unique : la DDT-DDTM ;
Un organisme de contrôle unique : l’ASP.
Cette mesure est zonée. Les zones éligibles sont définies au niveau régional parmi les zones
suivantes :
- zones humides telles que définies au niveau national,
- d’autres milieux d’intérêt écologique. Exemples : mares, prairies d’altitude, fossés, , zones
à enjeu environnemental visant la réduction des pollutions par les produits
phytopharmaceutiques....
Description des dépenses éligibles
Les investissements envisagés sont notamment :
• matériel lié à l’entretien et la restauration de milieux spécifiques : chenillettes, pneus
DRDR – V5 29/05/2012 189/282

asse pression, matériel de colmatage de drains de zone humide.
• achat de clôtures pour la mise en défens de zones sensibles.
• restauration et création de mares
• les dépenses d’implantation de haies et d’éléments arborés, l’investissement (matériel
végétal, paillage, protection des plants, main d’œuvre et matériel
d’implantation et d’entretien).
Sont également éligibles les investissements non productifs nécessaires pour la prise en
compte de l'enjeu qualité de l'eau, s'accompagnant d'une modification de pratique agricole
et effectués dans le cadre d'une démarche intégrée. L’objectif environnemental spécifique
des investissements pour l’enjeu « qualité de l’eau » est la prévention vis à vis des
pollutions ponctuelles par les pesticides, par :
- évitement des écoulements accidentels lors des étapes de remplissage ou de
nettoyage du pulvérisateur, de préparation des bouillies de produits phytosanitaires,
ou lors du stockage de ces produits ;
- protection de la source d'alimentation en eau lors du remplissage du pulvérisateur,
en évitant les retours de produits pesticides vers cette source ;
- traitement préalable des effluents phytosanitaires, avant leur épandage ou leur
vidange… :
Dans ce cadre, la liste des matériels éligibles est la suivante :
- Dispositifs de traitement des eaux phytosanitaires (correspondant aux références
retenues par le ministère en charge de l’écologie) : dispositifs de traitement
biologique, ultrafiltration, lit biologique, photocatalyse, osmose inverse et
filtration ;
- Equipements sur le site de l’exploitation : aménagement de l’aire de remplissage et
de lavage étanche avec système de récupération de débordements accidentels,
potence, réserve d’eau surélevée, plateau de stockage avec bac de rétention pour le
local phytosanitaire, aménagement d’une paillasse ou plate-forme stable pour
préparer les bouillies, matériel de pesée et outils de dosage, réserves de collecte des
eaux de pluie et réseau correspondant (équipements à l’échelle des bâtiments de
l’exploitation), volu-compteur programmable non embarqué pour éviter les
débordements de cuve.
Articulation avec les
autres mesures
Articulation avec le Plan Végétal pour l’Environnement (dispositif B, mesure 121 :
modernisation des exploitations) et le dispositif 323D1 :
Concernant l’implantation de haies ou d’éléments arborés (matériel végétal, paillage,
protection des plants, main d’oeuvre et matériel acquis lié à l’implantation et à l’entretien),
les investissements sont accompagnés selon la ligne de partage suivante entre dispositif
121-B et mesure 216 :
- Lorsqu’il est prévu de financer l’implantation de haies ou d’élément arborés dans une
zone définie au niveau régional dont il s’agit de préserver la valeur patrimoniale naturelle
dans le cadre d’une démarche environnementale globale faisant intervenir plusieurs types
d’acteurs, alors l’investissement est financé au titre de la mesure 216.
- En dehors de telles zones, si l’implantation de haies par un exploitant agricole s’inscrit
dans un projet d’exploitation comportant d’autres investissements relevant de la seule
sphère de l’exploitation agricole, alors l’investissement est financé au titre du dispositif
121-B (PVE).
- La création et la reconstitution de haies bocagères, de talus, de petits bosquets, etc.,
dans le cadre de programmes collectifs ayant pour objectifs la restauration du paysage rural
et la préservation de l’environnement (biodiversité, qualité de l’eau…) sont soutenues au
titre du dispositif 323-D lorsque le bénéficiaire n’exerce pas d’activités agricoles.
- Les « investissements non productifs » (INP) pour l’enjeu « qualité de l’eau » sont
financés dans le cadre de cette mesure 216. Le zonage sera défini dans l’arrêté préfectoral
régional.
Intensité de l’aide Taux maximum d’aides publiques :
80% pour les investissements liés à une mesure agroenvironnementale,
75% sinon en zones Natura 2000 et DCE et en zone agricole défavorisée,
DRDR – V5 29/05/2012 190/282

60% sinon.
territoires visés
(éventuellement)
Engagements des
bénéficiaires, points
de contrôle des
engagements et
régimes de sanction
Pour les « investissements non productifs » (INP) pour l’enjeu « qualité de l’eau », le
dispositif est « multifinanceurs » : Etat, Collectivités territoriales, Agences de l’eau.
Les modalités d’intervention des différents financeurs sont détailles dans l’arrêté
préfectoral référencé ci-dessus.
Ensemble du territoire de la région Picardie.
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant
dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions
conduites et seront mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de
l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents
aux opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront
fournis au bénéficiaire.
Circuits de gestion
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question
sera exclue du soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Objectifs quantifiés Nombre d ’exploitations aidées : 60
Volume total des investissements : 2 M€
DRDR – V5 29/05/2012 191/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
222 : Première installation de systèmes agroforestiers sur des terres agricoles
Base réglementaire
communautaire Articles 36 (b) (ii),et 44 du Règlement (CE) No 1698/2005.
Articles 30 et 32 du Règlement d’application (CE) No 1974/2006, et Annexe II, point
5.3.2.2.2.
Règlement (CE) n°1998/2006 (de minimis)
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité
Référence
réglementaire
nationale
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et actions
Description des
opérations
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Circulaire DGPAAT/SDBE/SDFB/C2010-3035 du 6 avril 2010 relative à l’Agroforesterie:
- ensemble des règles actuelles qui concernent l'agroforesterie pour faciliter la mise en place
de tels systèmes - présentation de la nouvelle mesure 222 du PDRH et les modalités de sa
mise en œuvre.
Délibération n° 93 – 01 de la Commission Permanente du Conseil régional de Picardie du
28 octobre 2005 relative au plan régional agricole
Délibération n°93-01-1 de la Commission permanente du conseil régional de Picardie du 8
juillet 2011
Il s’agit de contribuer au respect des engagements de la France en matière de lutte contre
l'effet de serre, de développement des énergies renouvelables, de protection des sols, de
l'eau en qualité et en quantité, de préservation de la biodiversité et de l’entretien du
paysage.
Les investissements doivent viser à soutenir l’installation de systèmes agroforestiers pour
leur haute valeur écologique et sociale résultant de la combinaison d’une production
agricole et de plantation d’arbres visant à la production de bois de valeur et d’autres
produits forestiers.
Sont éligibles les personnes physiques ou morales exerçant un activité
agricoles.
Les coûts d’installation des arbres sont éligibles à cette mesure.
Le cahier des charges pour la mise en œuvre de la mesure et notamment les espèces et les
provenances éligibles à ce dispositif sont précisés dans la délibération n°93 01 1 de la
Commission permanente du Conseil Régional de Picardie du 8 juillet 2011 et figurent sur
les formulaires de demande d’aides.
Les coûts d’installation des arbres comprend notamment :
La conception du projet,
L’élimination de la végétation préexistante,
La préparation du sol,
La fourniture et la mise en place de plants d'une espèce ou d'une provenance génétique
adaptée,
La protection et le paillage des plants,
L’entretien de la plantation et le regarni.
Les frais liés à la conception du projet sont éligibles à hauteur de 10% du coût total HT du
projet.
Les investissements immatériels liés à la maîtrise d’œuvre sont éligibles dans la limite de
30% du montant des travaux.
NB: Les sapins de Noël et les espèces à croissance rapide cultivées à court terme sont
exclus du bénéfice de cette aide.
DRDR – V5 29/05/2012 192/282

Surfaces éligibles
Densité de plantation
Dispositions et critères
de sélection des
surfaces à boiser
Intensité de l’aide
Il s’agit de terres non boisées qui ont fait l'objet d'une exploitation agricole pendant au
moins deux années consécutives au cours des cinq dernières années précédant la demande.
La densité de plantation sera comprise entre 30 et 200 arbres/ha.
Afin de garantir que les mesures envisagées sont adaptées aux conditions locales et
compatibles avec les exigences environnementales, notamment la biodiversité,
conformément à l'article 50 (6) du règlement 1698/2005 et à l'article 34 du règlement
d'application, l’éligibilité du projet est subordonnée aux finalités suivantes:
Contribution à la lutte contre l'effet de serre et à l'atténuation du changement
climatique (stockage de carbone)
Contribution à la diversité paysagère et au renforcement de la biodiversité
Protection des sols et renforcement de la qualité de l'eau
Le taux de subvention est de 70% au maximum et pourra être porté à 80% pour les zones à
enjeux Natura 2000 et directive cadre sur l’eau.
Le montant subventionnable des investissements réalisés est compris entre 2 000 € et 50
000 €.
Dans la mesure où l’aide entre dans le champ concurrentiel, son octroi est subordonné ,
dans le cadre du règlement (CE) n° 1998/2006, au respect du plafond de 200 000 € toutes
aides de minimis cumulées perçues sur les 3 derniers exercices fiscaux, comprenant celui
de l’année de l’aide octroyée. Ce plafond peut temporairement être portée à 500 000 € dans
les conditions prévues par le régime temporaire relatif aux aides compatibles d’un montant
limité N 7/2009.
territoires visés
(éventuellement)
Engagements des
bénéficiaires, points
de contrôle des
engagements et
régimes de sanction
Ensemble du territoire de la région Picardie.
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant
dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions
conduites et seront mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de
l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire,
environnemental, d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies par la Région
Picardie. Le bénéficiaire doit notamment adhérer aux engagements pour le
développement durable de l’agriculture explicités dans la délibération 93-01 du 28
octobre 2005.
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Circuits de gestion
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des
opérations soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents
aux opérations. Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront
fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi
qu’un bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question
sera exclue du soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Objectifs quantifiés Nombre de bénéficiaires recevant une aide à l’agroforesterie : 30
Nombre d'hectares installés en agroforesterie : 200
DRDR – V5 29/05/2012 193/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiche descriptive – dispositif du socle national
Dispositif
Base
réglementaire
Références
réglementaires
nationales
226A - Aide aux travaux de reconstitution des peuplements forestiers sinistrés par des
événements naturels
Ce dispositif ne fait plus l’objet de programmation depuis le 1er janvier 2010
Article 48 du Règlement CE 1698/2005
Articles 30 et 33 du Règlement (CE) No1974/2006, et Annexe II, point 5.3.2.2.6.
Décret n° 2007-951 du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l’Etat accordées en matière
d’investissement forestier
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Arrêté ministériel du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l’Etat accordées en matière de
nettoyage, de reconstitution et de lutte phytosanitaire dans les peuplements forestiers sinistrés par
des phénomènes naturels exceptionnels.
Circulaire DGFAR/SDFB/C2007-5057 relative à l’Aide aux travaux de nettoyage et de
reconstitution des parcelles sinistrées par les tempêtes dans le cadre de la mesure 226 dispositif A
du Plan de développement rural hexagonal (PDRH).
Références
réglementaires
locales
Arrêté préfectoral du 14 novembre 2007 relatif aux conditions générales de financement par des
aides publiques des investissements forestiers liés à la reconstitution des peupleraies sinistrées à la
suite d’une contamination de rouille
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Il s’agit d’aider la filière de production de bois de peuplier de qualité, fortement affectée par la
perte de nombreuses peupleraies affectées par une virulente contamination par la rouille
(melampsora larici-populina) . Cette maladie, signalée dès 1997, a contaminé massivement la
Picardie durant les trois années suivantes. La surface régionale de peupleraies condamnés est
estimée à 4 000 hectare.
Ce dispositif vise à contribuer à la reconstitution des peupleraies sinistrées.
Bénéficiaires • les propriétaires forestiers privés et leurs associations,
• les structures de regroupement des investissements (OGEC, ASA) à condition qu'elles
soient titulaires des engagements liés à la réalisation de l'opération,
• les collectivités publiques et leurs groupements, les établissements publics propriétaires de
forêts relevant du régime forestier.
Champ et
actions
L’aide est accordée aux opérations dépassant un seuil de surface de 1 ha.
Les subventions sont accordées sur la base d’un barème forfaitaire et sous réserve du respect des
conditions techniques précisées dans l’annexe de l’arrêté sus-visé.
L’aide est réservée aux opérations concernant des peupleraies gérées dans le cadre d’un document
de gestion durable. Si le projet concerne un site Natura 2000 disposant d’un document d’objectif,
l’opération devra être compatible avec ses préconisations et le propriétaire devra avoir conclu un
contrat Natura 2000 ou adhéré à la charte Natura 2000.
Les conditions d’octroi de l’aide sont précisées dans l’arrêté préfectoral.
Description
des opérations
Les montants forfaitaires de travaux pris en compte, en Euros hors taxes par hectare, sont :
Fournitures des plants, mise en place des plants, travaux connexes, y compris la protection
contre le gibier :1 380,00 euros
Option 1 : Frais d’expertise et de maîtrise d’œuvre : 150,00 euros
Option 2 : Nettoyage et préparation du sol : 470,00 euros
DRDR – V5 29/05/2012 194/282

Intensité de
l’aide
Dispositif du socle national
Le taux de l’aide est fixé à 50% du montant hors taxes résultant de l’application du barème.
La contribution de l’Etat s’élève à 45% de cette aide, celle du FEADER à 55%.
Le taux cumulé, toutes aides publiques confondues, ne peut en aucun cas dépasser 80%.
Le montant minimal de l’aide publique est fixé à 1 000 euros par opération.
territoires visés Ensemble de la région.
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental,
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Ces éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Le contrôle portera notamment sur les conditions techniques d’éligibilité figurant dans l’annexe à
l’arrêté préfectoral, sur la contamination par la rouille et sur l’adaptation de la parcelle à la
populiculture.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Obligation de résultat du bénéficiaire :
Le nombre minimal de plants à l’hectare à cinq ans à compter de la notification de la décision est
fixé à 140.
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Nombre d’actions de prévention et de reconstitution : 400
Surfaces aidées de forêts endommagés : 2 000 ha
DRDR – V5 29/05/2012 195/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 2
DRDR – fiche descriptive – dispositif du socle national
Dispositif
Base
réglementaire
Références
réglementaires
nationales
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et
actions
227 - Investissements non productifs en milieux forestiers
Article 49 du Règlement CE 1698/2005,
Articles 29 et 30 du Règlement (CE) 1974/2006, et annexe II, point 5.3.2.2.7
Circulaire DNP/SDEN n°2004-3 du 24 décembre 2004 relative à la gestion contractuelle des sites
Natura 2000
Circulaire DNP/SDEN N2007-3 / DGFAR/SDER/C2007-5068 du 21 novembre 2007 relative à la
gestion contractuelle des sites Natura 2000 en application des articles R414-8 à 18 du code de
l'environnement
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Arrêté Préfectoral du 28 novembre 2007, fixant des règles de mesures applicables en milieu
forestier sur les sites Natura 2000
Le dispositif d’aide vise à l’amélioration et au développement du rôle écologique des forêts situées
sur des sites Natura 2000 (proposés ou désignés).
Il permet de mettre en œuvre les préconisations de gestion des sites Natura 2000 définies dans le
document d’objectif de chaque site.
Même si des mesures réglementaires sont proposées localement, la France n’a pas choisi de mettre
en place un dispositif pérenne de compensation environnementale, afin d’intégrer Natura 2000
dans les politiques sectorielles et faciliter l’appropriation des enjeux par les divers acteurs. En
outre, la France a développé historiquement des pratiques de gestion durable des ressources
forestières. Les exigences environnementales sont intégrées dans le panel de ses outils de
planifications forestières et dans les pratiques sylvicoles. Il n’est donc pas apparu pertinent de
mobiliser des paiements sylvo-environnementaux.
Ce dispositif permet le financement des investissements spécifiquement destinés à conserver les
espèces et habitats naturels ayant justifié la proposition d’un site Natura 2000. Il s’agit
d’investissements à vocation non productive.
Sont éligibles les personnes physiques ou morales (telles que propriétaires privés, groupement
forestier, SCI, association, commune, groupement de communes, établissement public de
coopération intercommunale, département, région, établissement public 17 …) qui disposent de
droits réels ou personnels sur les espaces sur lesquels s’appliquent les actions.
Ces investissements non productifs seront financés dans le cadre de contrats Natura 2000, signés
entre un titulaire de droits réels et personnels de terrains situés dans un site Natura 2000 (proposé
ou désigné) et l’Etat. Ces contrats sont signés pour une durée de cinq ans minimum. Les actions
engagées sont réalisées pendant la durée du contrat.
17 liste non exhaustive
DRDR – V5 29/05/2012 196/282

Description
des opérations
Surfaces éligibles
Les actions portent sur les surfaces forestières (forêt et surfaces boisées), conformément à l’article
30 du projet de règlement d’application, lorsqu’elles font l’objet d’un contrat Natura 2000 signé
entre l’Etat et le propriétaire forestier ou son ayant droit, par lequel ce dernier s’engage à respecter
et à mettre en oeuvre les prescriptions du document d’objectifs du site concerné. Tous les types de
forêts sont éligibles en application de l’article 42 du règlement 1698/2005 du Conseil.
Actions éligibles
Le dispositif mis en place s’inscrit dans la continuité de celui installé sur la programmation 2000-
2006 et reprend les éléments de doctrine établis pour cette programmation, notamment sur le type
d’interventions éligibles (par exemple, la création ou rétablissement de clairières ou de landes,
chantier lourd d’élimination d’une espèce végétale indésirable, opération innovante au profit
d’espèces ou d’habitats, investissement visant à informer les usagers de la forêt…. Sont éligibles
les interventions visant à restaurer ou conserver les habitats ou les espèces ayant justifié la
proposition d’un site Natura 2000 et figurant dans le document d’objectifs du site validé par le
préfet. Dans le document d’objectifs du site, chaque opération est définie par un cahier des
charges.
Dépenses éligibles
Les règles suivantes, qui reprennent celles arrêtées sur la programmation 2000-2006,
s’appliquent :
Pour les opérations non standardisables : Les montants éligibles sont les coûts réels afférents à la
mise en œuvre des actions éligibles engagées. Ils sont établis au moment de l’instruction du contrat
Natura 2000 sur la base de devis et en cohérence avec le document d’objectif.
Pour les opérations standardisables : Comme sur l’actuelle programmation, le préfet de région
examine, avec le concours des DDT-DDTM et des représentants des maîtres d’œuvre potentiels, la
possibilité de recourir à une forfaitisation sur barème réglementé régional, pour des itinéraires
techniques bien éprouvés, pour lesquels il existe une base technique et financière solide satisfaisant
aux conditions de fiabilité recherchées par les services de contrôle de la Commission européenne.
Le mode de calcul des barèmes sera explicité par écrit de façon très détaillée, en référence à toutes
les informations régionalement disponibles en matière de coûts. Le barème réglementé sera établi
par le préfet de région. Une fois le barème établi, il n’y a pas de pièces justificatives à fournir par
le bénéficiaire du contrat Natura 2000.
Descriptions du lien avec les opérations relevant de l’article 36(b)(v) du règlement (CE)
1698/2005 -paiements sylvo-environnementaux- ou autres objectifs environnementaux
Le dispositif d’aide vise à l’amélioration et au développement du rôle écologique des forêts situées
sur des sites Natura 2000 (proposés ou désignés).
Descriptions du renforcement de l’utilité publique des forêts ou des surfaces boisées
concernées
Le dispositif d’aide vise à la conservation des habitats et des espèces ayant justifiés la désignation
(ou proposition) d’un site Natura 2000 en milieu forestier.
Lien de la mesure proposée avec le programme forestier national ou instrument équivalent
et avec la stratégie communautaire pour la forêt
Le programme forestier national : Il indique que « la montée des préoccupations
environnementales au sein de la société a fait de la protection de la biodiversité un enjeu majeur de
la politique forestière nationale. […] Le déploiement du réseau Natura 2000 et la prise en compte
croissante de la biodiversité dans la gestion forestière courante témoignent de cette orientation ». Il
prévoit d’ « attacher une attention particulière aux éléments remarquables de la biodiversité », […]
notamment en « axant la priorité sur la mise en oeuvre de Natura 2000 par la contractualisation de
mesures spécifiques de gestion des habitats forestiers. »
Le plan d’action forêt de la stratégie nationale pour la biodiversité : les actions en faveur de Natura
2000 font partie des actions phares de ce plan d’action. Il prévoit de concourir à la gestion des sites
Natura 2000 forestiers par voie contractuelle.
La stratégie forestière pour l’Union Européenne :
« La stratégie souligne l'importance du rôle multifonctionnel des forêts et d'une gestion durable des
forêts fondée sur le rôle social, économique, environnemental, écologique et culturel qu'elles
jouent pour le développement de la société et en particulier de l'espace rural, et souligne la
contribution que les forêts et la sylviculture peuvent apporter aux politiques communautaires
existantes », dont le réseau Natura 2000 fait partie. diversité biologique des forêts comme un
élément fondamental pour leur gestion durable […] et constate que la Communauté peut
apporter une valeur ajoutée par le biais de mesures forestières dans le cadre du
développement rural […] et considère que ces activités et cette valeur ajoutée contribuent
à répondre au cadre d'action requis par la stratégie communautaire sur la biodiversité. La
stratégie reconnaît qu’ « il est nécessaire de conserver et protéger des zones
représentatives de tous les types d'écosystèmes forestiers et présentant un intérêt
DRDR – V5 écologique spécifique » et note 29/05/2012 que la Communauté contribue, par le biais 197/282 du réseau
écologique Natura 2000, à la création de zones protégées […] compte tenu des

« Elle détermine comme éléments fondamentaux de cette stratégie forestière commune
l'importance que revêt une gestion durable des forêts pour le maintien et l'amélioration de la
diversité biologique et des conditions de vie des animaux et des plantes, ainsi que le fait que cette
gestion durable des forêts est un des nombreux moyens permettant de lutter contre les changements
climatiques. »
Intensité de
l’aide
Le taux d’aide publique est de 100 % maximum
Rémunération correspondant aux surcoûts et/ou aux manques à gagner par rapport aux pratiques de
gestion habituelles.
Les coûts sont définis spécifiquement dans chaque site Natura 2000 par le document d’objectifs.
territoires visés Site Natura 2000 de la Région Picardie
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental,
d’exercice de l’activité agricole et s’il y a lieu, au bien-être animal
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
Dépôt : DDT-DDTM
Instruction : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Nombre de propriétaires forestiers aidés : 100
Volume total des investissements : 1.06 M€
DRDR – V5 29/05/2012 198/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaires
Références
réglementaires
nationales
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
311 : Diversification vers des activités non agricoles
• Règlement concernant le soutien au développement rural par le FEADER adopté le 19
septembre 2005, R (CE) n° 1698/2005 du 20 septembre 2005, articles 52 a)i) et 53.
• Article 35 du Règlement (CE) No 1974/2006, (définition du ménage agricole).
• Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis
• Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité
• Régime cadre exempté X63/2008 relatif aux aides pour la protection de l’environnement
• Régime XR 61/2007 relatif aux aides à l’investissement à finalité régionale.
• Régime cadre exempté X 68/2008 AFR relatif aux aides à l’investissement à finalité
régionale.
• Régime cadre exempté X 65/2008 relatif aux aides à l’investissement et à l’emploi en faveur
des PME
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Note service DGPPAT/SDRRC/N2012-3006 du 16 févirer 2012: activités équestres et mesure 311,
diversification vers des activités non agricoles du PDRH
Délibération n° ECO 103-2 de la Commission Permanente du Conseil régional du 29 octobre 2004
relative au dispositif «Aide à la diversification et investissements spécifiques à l’Agriculture
Biologique » ;
Délibération n°93-1 du Conseil Régional du 28 janvier 2005 relative à la charte d’accès aux aides
régionales agricoles à l’investissement ;
Délibération n°93-1 de la Commission Permanente du Conseil Régional du 11 juillet 2005 relative
à la modification de la charte d’accès aux aides régionales agricoles à l’investissement ;
Délibération n°93-01 du Conseil Régional de Picardie en date du 28 octobre 2005 relative à
l’adoption du Plan agricole régional ;
Délibération n° 93-02-1 de la Commission permanente du 11 juillet 2008, relative aux aides aux
investissements pour l’amélioration de la valeur ajoutée et la qualité des productions agricoles
Délibération n°9-2 du 31 mars 2006 relative au FRAC agricole
Délibération du Conseil Régional de Picardie n°93-03-1 relative à la mobilisation du FEADER
dans le cadre de la délégation de l’autorité de gestion – mesures 311, 313, 323D1, et 341B du
DRDR
Cette mesure s’inscrivant dans la logique de diversification économique des zones rurales vise à
créer, maintenir et développer les activités économiques et à favoriser l’emploi en milieu rural.
Cette mesure vise la création d’activités nouvelles et le renforcement d’activités par des ménages
agricoles hors production et transformation agricole. Elle permet de diversifier les sources de
revenus des ménages agricoles et de lutter ainsi contre la tendance à la réduction du nombre
d’exploitations agricoles.
Cette action permet de valoriser les ressources locales et de trouver de nouveaux débouchés. Cette
diversification peut également contribuer au maintien de la population rurale en évitant la
disparition des services à la population.
DRDR – V5 29/05/2012 199/282

Bénéficiaires
Seuls les membres d’un « ménage agricole » sont éligibles à cette mesure, c’est-à-dire toute
personne physique ou morale ou groupe de personnes physiques ou morales exerçant une activité
agricole (hormis les salariés agricoles).
Si un membre du ménage agricole est une personne morale ou d’un groupement de personnes
morales, il doit exercer une activité agricole sur l’exploitation au moment de la demande de
soutien.
Sont considérées exercer une activité agricole les personnes affilées à l’Assurance maladie des
Exploitants Agricoles (AMEXA) en qualité de non salariées agricoles réalisant les activités visées
au 1° de l’article L.722-1 du code rural et dont l’importance de l’entreprise répond aux conditions
posées par l’article L.722-5 du code rural.
Sont éligibles à cette mesure, les personnes physiques et les personnes morales qui exercent une
activité agricole telle que définie ci-dessus :
le chef d'exploitation ou d'entreprise agricole, à titre exclusif ou principal, bénéficiaire des
prestations de l’AMEXA (les co-exploitants, les chefs d’exploitation en GAEC…),
le chef d’exploitation à titre secondaire affilié à l’AMEXA ou rattaché au régime de
protection sociale de son activité principale non salariée non agricole,
les personnes morales de formes civile ou commerciale (EARL, SCEA, SARL…)., quand
la majorité des parts représentatives du capital de la société est détenue par des membres
de ménage agricole affiliés à l'AMEXA. Dans ce cas là, la dépense éligible sera calculée
en appliquant au montant de l'investissement réalisé le pourcentage que représentent les
parts détenues par des membres de ménage agricole.
Les conjoints collaborateurs d'une personne éligible sont éligibles à cette mesure. Mais, un simple
conjoint ayant droit, ne participant pas aux travaux sur l'exploitation, n'est pas éligible.
Les regroupements de membres de ménages agricoles tels que définis ci-dessus (associations,
GIE, ...) sont également éligibles.
En revanche, les coopératives agricoles ne sont pas éligibles à cette mesure.
Les aquaculteurs ne peuvent être financés dans ce cadre. Toutefois, sur un territoire de GAL où le
FEP n’est pas mobilisable pour financer les actions de diversification, les aquaculteurs (qui
satisfont aux critères d’éligibilité définis ci-dessus) peuvent bénéficier de la mesure 311
uniquement quand elle est mise en œuvre via l’axe 4.
Ne sont éligibles à la mesures que des personnes morales ou physiques exerçant une activité
agricole, comme expliqué précédemment. Ainsi les personnes physiques ou morales exerçant une
activité équestre ne sont éligible à cette mesure que si elles peuvent être considéré comme exerçant
une activité agricole. Seul l’activité d’élevage équestre peut être considéré comme une activité
agricole. Un centre équestre sans activité d’élevage ne peut donc pas être éligible à cette mesure.
Champ et
actions
La note de service DGPPAT/SDRRC/N2012-3006 du 16 févirer 2012, explicite les critères de
détermination de l’existence d’une activité d’élevage équin.
Les actions financées par cette mesure peuvent être de différentes natures : accueil, hébergement à
la ferme, agri-tourisme, activités équestres hors élevage, services en milieu rural (déneigement,
entretien de l’espace, pension pour animaux, entretien de résidence…), accueil en forêt, point de
vente directe (individuel ou collectif), …
Du fait du lien étroit entre la vente directe et l’attractivité des territoires ruraux, l’ensemble des
activités de commercialisation (de produits transformés ou non) réalisées sur une exploitation
agricole relèveront de cette mesure 311, y compris les points de vente collectifs portés par un
groupe d’agriculteurs ou des membres de plusieurs ménages agricoles.
Sont exclus le soutien au :
• développement de filières de production agricoles comme par exemple : volailles, petits fruits,
• l’acquisition de matériel concourant à la mise en œuvre de mesures agro-environnementales,
• la transformation des productions agricoles, y compris les produits hors annexe I
• la promotion des productions agricoles bénéficiant des mesures 132 et 133.
• les activités liées à l’aquaculture, à la pisciculture et à la pêche comme activités professionnelles
Par ailleurs les projets d’action culturelle type festivals sont exclus de l’éligibilité de la mesure
311.
DRDR – V5 29/05/2012 200/282

Description
des opérations
Exemples d’investissements matériels :
travaux de réhabilitation de bâtiments existants non dédiés à la production ou à la transformation
de produits agricoles,
aménagements extérieurs améliorant l’accessibilité des personnes à mobilité réduite
matériels et / ou équipements pour la création d’une activité de diversification non dédiée à la
production ou à la transformation de produits agricoles,
travaux de création ou amélioration d’hébergement pour chambres d’hôtes, hôtellerie, et hôtellerie
de plein air (campings, résidences mobiles…), (y.c travaux paysagers, bâtiments et aménagement
extérieurs améliorant l’accessibilité)
création et / ou aménagement de tables d’hôtes, ferme auberge,
création et / ou aménagement d’équipements d’accueil notamment dans le domaine social
(personne âgée, public en insertion) ou accueil pédagogique,
création et / ou aménagement d’équipement ou infrastructures de loisirs (centre équestre hors
élevage),
création et / ou aménagement d’hébergement étudiant sur une exploitation agricole,
équipements liés à des services rendus aux collectivités ou aux privés (déneigement, balisage,
sécurisation, entretien de chemins ruraux…),
création et / ou aménagements, sur ou hors de l’exploitation, de points de vente directe pour des
produits provenant ou non de l’exploitation
création et/ou aménagement de pensions pour animaux,
installation en vue de la commercialisation de la biomasse,
…
Exemples de dépenses immatérielles :
études préalables (études de marché ou de faisabilité) d’opérations de diversification non agricole,
communication sur un projet spécifique de diversification non agricole (acquitté par le
bénéficiaire),
contrôle qualité des prestations liées à l’investissement (acquitté par le bénéficiaire),
…
Les investissements immatériels liés à un investissement physique (études préalables, analyses de
sols, honoraires d'architecte, frais d'expertise juridique, technique ou financière, frais de notaire…)
sont éligibles dans la limite de 10% du coût éligible de l’opération.
Les investissements immatériels non liés à un investissement physique (études de marché, études
de faisabilité, études stratégiques, diagnostics, conseil externe dans tout domaine pertinent,
acquisition de brevets et licences, participation à des foires et salons…) seront retenus comme
éligibles s’ils sont prévus en cohérence avec une opération (réalisée ou envisagée) comportant un
investissement physique. Ils seront autant que possible précédés ou suivis d'un investissement
physique ou d'une modification de pratique.
Les coûts salariaux des emplois directement créés ou nécessaires dans le cadre d’un projet global
seront retenus comme éligibles s'ils sont prévus en cohérence avec une opération (réalisée ou
envisagée) comportant un investissement physique. Ils seront autant que possible précédés ou
suivis d'un investissement physique ou d'une modification de pratique. Seront privilégiés les
projets visant à améliorer la qualité ou la prise en compte de l'environnement ou correspondant à
un objectif de stratégie ou d'action commerciale. Ces coûts salariaux recouvrent essentiellement le
premier recrutement de cadres ou de techniciens, en dehors des dirigeants. Sont exclus les
recrutements de simple remplacement ou ceux liés au renforcement d'une fonction déjà
suffisamment pourvue au sein de l'entreprise ou d'une fonction « support » (les fonctions « support
» correspondent aux domaines suivants : administratif, financier, juridique, gestion des ressources
humaines...).
Pour les investissements (matériels et immatériels) dans la filière vitivinicole, les dépenses
éligibles dans le cadre du PDRH seront conformes à la ligne de partage indiquée au chapitre 10-1-
4-1.
DRDR – V5 29/05/2012 201/282

Intensité de
l’aide
Intensité de l’aide publique :
Dépenses matérielles : 40 % d’aide publique sur le montant des investissements éligibles.
Dépenses immatérielles : jusqu’à 80 % d’aide publique du montant des investissements éligibles
dans la limite d’un montant total d’aide publique de 200 000 euros sur 3 ans, sous réserve du
respect des conditions du règlement (CE) n° 1998/2006 de la Commission concernant
l’application des articles 87 et 88 CE du Traité CE aux aides de minimis et sauf dispositions plus
favorables relevant d’un régime notifié approuvé par la Commission.
Plafond d’investissements éligibles : 100 000 €. Ce plafond peut être multiplié par 2 en cas de
structure sociétaire comprenant au moins deux associés exploitants.
territoires visés Tous les espaces ruraux et périurbains de Picardie
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Circuits de
gestion et
programmation
Objectifs
quantifiés
Les engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
Le bénéficiaire devra notamment s’engager, à
- se soumettre à l’ensemble des contrôles administratifs et sur place qui pourraient résulter de
l’octroi d’aides nationales et européennes,
- détenir, conserver, fournir tout document ou justificatif demandé par l’autorité compétente,
pendant 5 années,
- conserver pendant 5 années l’investissement dans sa destination finale et maintenir l’activité
liée aux investissements financés pendant 5 ans après la date de notification de l’aide
- présenter des factures acquittées
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Les points de contrôle sont notamment les suivants :
- Lors de l’instruction de la demande : vérification des conditions d’éligibilité du demandeur et
du projet proposé.
- Lors du paiement : effectivité de la dépense, éligibilité des dépenses.
Les sanctions
En cas d’anomalie constatée, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des
sanctions sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré.
Le bénéficiaire sera en outre exclu du bénéfice de l’aide au titre de la même mesure pendant
l’année FEADER concernée et pendant la suivante.
Guichet unique et Service instructeur : Service de la Région Picardie
Programmation : Comité régional des aides agricoles (se reporter au point 6.2. du DRDR).
Nombre de bénéficiaire : 50
Volume total des investissements : 2.6 M€
Conditionnalité Les bénéficiaires devront prendre des engagements pour une agriculture durable. Ils seront définis
par la Région ultérieurement.
articulation
OCM vitivicole, articulation avec 121C4 : prévoir un paragraphe qui explique un dossier mixte
lorsque projet est à la fois sur transfo et commercialisation
La mesure 311 permet de soutenir des actions de diversification économique jors secteur agricole,
alors que la mesure 121C4 permet de soutenir des actions de diversification de la production
agricole de l’exploitation.
Si le projet comporte à la fois des investissements de transformation de produits de la ferme et des
investissements de diversification de type commercialisation, accueil à la ferme… (relevant de la
mesure 311), l’opération sera fléchée sur le dispositif présentant les dépenses dont le montant est le
plus élevé. Dans ce cas, les dépenses sont soumises aux règles (éligibilité, taux d’aide,…) du
dispositif 121 C4 ou 311 dont elles relèveraient en cas de projet séparé.
DRDR – V5 29/05/2012 202/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
313 : Aide à la création, au développement et à la promotion des activités touristiques
Base
réglementaire
communautaire
Articles 52.a.iii, 55.a, 55.b et 55.c du Règlement CE 1698/2005
Règlement (CE) n° 70/2001 de la Commission du 12 janvier 2001 modifié concernant l'application des
articles 87 et 88 du traité CE aux aides d'État en faveur des petites et moyennes entreprises
Règlement n° 1998/2006 de la Commission du 15 décembre 2006, concernant l'application des
articles 87 et 88 du traité CE relatif aux aides de minimis.
Règlement (CE) n°1628/2006 de la Commission du 24 octobre 2006 concernant l'application des
articles 87 et 88 du traité aux aides nationales à l'investissement à finalité régionale.
Règlement (CE) n°800/2008 n° d'enregistrement X 68/ 2008
Régime cadre exempté relatif aux aides à l’investissement et à l’emploi en faveur des PME X
65/2008, pris sur la base du règlement général d'exemption par catégorie n°800/2008
Régime cadre exempté relatif aux aides aux services de conseil en faveur des PME et aides à la
participation des PME aux foires X 66/2008, pris sur la base du règlement général d'exemption par
catégorie n°800/2008
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité
Références
réglementaires
nationales
Entre autre :
Régime cadre d’aides publiques à finalité régionale n°XR 61/2007 FR dès lors qu'il est applicable
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Délibération du Conseil Régional de Picardie n°93-03-1 relative à la mobilisation du FEADER
dans le cadre de la délégation de l’autorité de gestion – mesures 311, 313, 323D1, et 341B du
DRDR
Cette mesure s’inscrivant dans la logique de diversification économique des zones rurales vise à
créer, maintenir et développer les activités économiques et à favoriser l’emploi en milieu rural. Il
s’agira essentiellement d’accompagner les politiques territoriales dans l’organisation, la mise en
place et la promotion des filières et destinations touristiques, dans le respect des politiques et
orientations de l’Etat, des stratégies inscrites dans le schéma régional de développement
économique, le schéma régional touristique actualisé et les schémas départementaux de
développement touristique.
La mesure vise à renforcer l’attractivité touristique des zones rurales de manière à maintenir et
développer le tissu économique de ces espaces, favorisant ainsi les créations d’emplois et la
croissance. Il apparaît essentiel de développer les synergies, les réflexions et les actions
transversales. Il s’agit :
• de renforcer la professionnalisation de l’accueil (investissement TIC, ...). La formation à
l’accueil et aux langues étrangères relève de la mesure 331.
• de créer des métiers en lien avec les sports de nature et le tourisme de découverte,
respectueux d’un environnement protégé (guide nature, accompagnateur équestre ...).
• d’encourager les synergies, les réflexions et actions transversales, ainsi que l’observation
pour une meilleure anticipation.
• de favoriser les interconnexions entre produits touristiques et la valorisation des produits
issus du secteur primaire, des produits du terroir (restaurant du terroir, repas à la ferme,
promotion et vente des produits de la ferme), cette valorisation devant être concrétisée pour
les restaurants, par l'affiliation à une démarche qualité reconnue par le Plan Qualité Tourisme.
• d’accompagner les investissements matériels et immatériels touristiques faisant partie d’un
projet de territoire, de la structuration d’une filière, de la promotion d'une destination
touristique, de l’accompagnement d’un grand projet ou d’un schéma régional d’organisation
touristique du territoire.
DRDR – V5 29/05/2012 203/282

• de promouvoir une image dynamique du tourisme rural en améliorant, au delà des actions
citées ci-dessus, la communication et la promotion des sites touristiques et des destinations,
ainsi que le développement et/ou la commercialisation de services touristiques en zones
rurales, dans le cadre de stratégies globales intégrées.
D’un point de vue opérationnel, les priorités d’intervention en investissement matériel concerneront
la création, la rénovation, la réhabilitation la requalification, l’extension des structures
d’hébergement, de restauration, d’unité de sports et loisirs, la création ou le développement de
produits touristiques complétant l’offre.
Les projets devront :
• s’inscrire dans une logique de développement durable : intégration paysagère, utilisation des
énergies propres et matériaux renouvelables… Ce critère s'impose à tous les projets de
création, et dans la mesure du possible, aux opérations de rénovation, réhabilitation et
qualification.
• prendre en compte la dimension sociale : accès aux vacances et loisirs pour le plus grand
nombre, respect des populations résidentes…
Les porteurs devront s'engager dans une démarche de labellisation Tourisme et Handicap, dès lors
que celle-ci est envisageable. De manière générale, le projet global devra intégrer la notion
d'accessibilité aux personnes à besoin spécifique.
• adhérer aux démarches qualité reconnues par le Plan Qualité Tourisme, lorsqu'elles existent
dans le métier ou la filière concernée par le projet.
La Picardie réserve l’accès à cette mesure en faveur d’initiatives s’inscrivant dans les stratégies de
développement des territoires, de filières et de mises en réseau, d’accompagnement de grand projet
structurant et d’accompagnement de mise en œuvre de schémas régionaux, notamment le schéma
régional de développement du tourisme et des loisirs et le schéma régional véloroutes et voies vertes.
.
Cette orientation pourra s’inscrire dans le cadre d’une mise en œuvre coordonnée sur un territoire de
plusieurs mesures de l’axe 3.
Bénéficiaires Le public éligible comporte :
…
• les collectivités territoriales 18 ,
• les associations,
• les particuliers,
• les entreprises,
• les territoires de projet, par exemple les pays, dont la structure porteuse peut être
une association, un syndicat mixte, une fédération d’Etablissements Publics de
Coopération Intercommunale ou un Groupement d’Intérêt Public , ainsi que les
parcs naturels régionaux, sont éligibles dans le cadre de démarches collectives.
• les établissements publics (ONF…),
• les organismes consulaires,
Les activités touristiques mises en œuvre par des membres du ménage agricole sont traitées dans la
mesure 311, ceux-ci sont donc exclus du public éligible à la mesure 313.
Champ et actions La mesure vise à créer, développer, organiser et promouvoir les activités touristiques, c’est-à-dire à
valoriser et faire connaître les activités ou ressources qui servent de support au tourisme. Le
financement de l’activité en soi ne relève pas de la mesure 313 mais d’une autre mesure appropriée
de l’axe 3.
Par exemple, les projets d’action culturelle type festivals sont exclus de l’éligibilité de la mesure
313.
18
Le terme « collectivité territoriale » inclut les communes et leurs groupements, les
départements et les régions.
DRDR – V5 29/05/2012 204/282

Description des
opérations
Toutefois, les activités d’hébergement et de restauration (hors mesure 311) relèvent bien de la
mesure 313.
Les opérations doivent s'inscrire dans un schéma global.
Investissements matériels :
Il s’agit d’investissements répondant à une demande touristique structurée.
- les hébergements tels que :
• L'hôtellerie rurale « de petite capacité », les campings ruraux, centres de vacances, et
structures de tourisme social à but non lucratif, sont éligibles, ainsi que les gîtes,
gîtes de groupe et chambres d’hôtes, lorsque ceux-ci apparaissent comme
indispensables au développement d'une filière ou à l'accompagnement d'un grand
projet.(de type développement du tourisme et des loisirs : base de loisirs, base
nautique, équipement muséographique et/ou pôle culturel, qui peuvent générer une
capacité d’hébergement connexe). Les opérations éligibles sont la création, la
modernisation ou l’extension de bâtiments, les équipements pour l’amélioration des
structures d’hébergement.
L’hébergement « de petite capacité », correspond à un maximum de 40 chambres et 80 lits, après
travaux d’extension éventuels, de façon à ne pas exclure la petite hôtellerie indépendante qui cherche
à atteindre cette taille critique pour la viabilité de l’activité en milieu rural.
Il peut également s’agir de développer des hébergements novateurs tels que ceux qui présenteraient
un caractère innovant dans le domaine de l’environnement (économie d’énergie, matériaux
renouvelables...).
- Les équipements de circuits de randonnée, instruments de découverte de sites naturels
(voies vertes, vélo-routes, équestres, pédestres..)
- Les équipements de pleine nature ou de loisirs destinés à un public touristique dans les
zones rurales qui s’organisent afin de mettre en place ou de soutenir l’économie touristique.
- Les investissements liés à l’accueil des publics dans les entreprises rurales faisant partie
d’une démarche globale ou collective de développement d’une filière « Tourisme
industriel ».
- Les investissements en vue d'obtenir une labellisation reconnue par le Plan Qualité
Tourisme ou une labellisation tourisme et handicap.
-
- La conception, l'animation, la signalétique de routes thématiques (randonnées équestres,
pédestres…).
- La signalétique des infrastructures d’information et d’accès aux sites.
- Les équipements liés à la création de système d’information locaux en réseaux (TIC).
Investissement immatériels : actions collectives
Seront éligibles les études contribuant au renforcement de « destinations », par filières ou par
territoire, cohérentes avec les politiques régionales et schéma régionaux à vocation touristique. Ces
études et animations seront autant que possible précédées ou suivies de la mise en œuvre concrète
d’actions. Il s’agira :
• de travaux d’observation pour mieux connaître les caractéristiques du secteur afin d’orienter
la décision.
• d’étude de faisabilité ou de marché, d’analyse d’impact et de résultat
• de travaux d’étude et d’animation accompagnant la constitution de réseaux
• de montage de produits touristiques répondant à des objectifs commerciaux (secteur
marchand) ou socio-économiques (secteur non marchand)
• d’accompagnement des démarches qualité et particulièrement des démarches de labellisation
de l’offre
• d’ingénierie, d’animation des réseaux (constitués à travers un label, une filière, une
destination), d’assistance technique, de mise en œuvre, de suivi et d'évaluation de l’action
DRDR – V5 29/05/2012 205/282

collective, de communication et de promotion.
• du développement d’application pour des systèmes d’information (TIC).
Intensité de
l’aide
Les plans ou sessions de formation et de sensibilisation relèvent de la mesure 331.
Type de maître d’ouvrage
Secteur
concurrentiel
(1)
Maître
d’ouvrage
privé
Secteur non concurrentiel
Zone AFR
(2)
Hors zone
AFR
Taux d’intervention d’aides publiques selon le
type d’investissement
Matériel
Immatériel
Grandes entreprise : 15% 50%
Moyennes entreprises : 25%
Petites entreprises : 35%
Dans la limite d’un montant de
FEADER de 200 000€ par projet
Grandes entreprise : 0% 50%
Moyennes entreprises : 20%
Petites entreprises : 20%,
Dans la limite d’un montant de
FEADER de 200 000€ par projet
50%
Maître d’ouvrage public 35%
Dans la limite d’un montant de
FEADER de 200 000€ par projet
50 à 80 % (selon critères de la
grille d’analyse(3))
80%
(1) En termes d’économie, lorsqu’une activité peut générer de la concurrence, elle est admise comme
entrant dans « le champ concurrentiel ». La finalité de l’activité est le seul critère permettant de
qualifier ou non le projet de concurrentiel. La qualité publique de la maîtrise d’ouvrage ne modifie
pas cette appréciation.
Un projet à la finalité potentiellement concurrentielle peut être considéré comme n’entrant pas dans
« le champ concurrentiel ». Pour ce faire, l’activité proprement dite devra être comparée à l’offre
locale existante, la zone de chalandise a étudié dépend du type d’activité et du contexte local.
Un avis des services de la concurrence de la DIRECCTE de Picardie sera systématiquement
demandé sur le classement concurrentiel ou non des projets soutenus par des maîtres d’ouvrage
publics.
(2) Liste des communes en zone d’aide à finalité régionale permanentes à taux normal en annexe 1
au Décret n° 2007-732 du 7 mai 2007 relatif aux zones d’aide à finalité régionale et aux zones d’ide
à l’investissement des petites et moyennes entreprises
(3) le taux sera variable à l’examen de critères tels que:
• l’impact de l’opération sur l’emploi, la qualité de l’emploi ;
• l’impact de l’opération sur l’environnement et le respect des mesures en faveur du
tourisme durable ;
• l’impact de l’opération sur l’accès aux vacances au plus grand nombre.
territoires visés Tous les espaces ruraux et périurbains de Picardie, à l'exception des agglomérations de plus de
50 000 habitants.
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, les engagements du bénéficiaire, porteront sur :
• le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, ,
environnemental et s’il y a lieu, sanitaire
• le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général ;
• le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en
région ;
• le respect de l’organisation administrative définie en région ;
• l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place.
DRDR – V5 29/05/2012 206/282

Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un bénéficiaire
a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du soutien du
FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré. Le bénéficiaire sera en outre exclu du bénéfice de
l’aide au titre de la même mesure pendant l’année FEADER concernée et pendant la suivante.
Circuits de
gestion et
programmation
Objectifs
quantifiés
Guichet unique la Région Picardie
Service Instructeur : services du Conseil régional de Picardie
Programmation : Comité de programmation inter-programmes (se reporter au point 6.2. du DRDR).
Nombre de nouvelles infrastructures touristiques et activités aidées : 40
Volume total des investissements : 15,7 M€
Respect des
normes
Respect des législations et normes nationales dans le cas de création, extension, rénovation
d’équipements destinés à recevoir du public. Respects des normes de comptabilité et de gestion des
structures d’exploitation (privées ou publiques).
Ligne partage FEDER
En Picardie, le développement touristique en milieu rural est fléché vers cette mesure 313. Le
FEDER n’intervient pas en milieu rural sur le tourisme mais sur les services aux populations, ce qui
explique l’absence de mesure 321 du PDRH dédiée au développement des services de base à la
population dans le DRDR de Picardie.
DRDR – V5 29/05/2012 207/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales et
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et
actions
321 : Développement des infrastructures Internet à haut débit dans les zones rurales
Articles 52.b.i et 56 du Règlement CE 1698/2005
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Circulaire DGPAAT-DIACT du 23 octobre 2009 relative à l’appel à projets national concernant le
soutien du FEADER au développement des infrastructures Internet à haut débit dans les zones
rurales
La mise en oeuvre d’un soutien spécifique pour ces infrastructures dans les zones rurales vise, en
cohérence et en complément du plan France Numérique 2012, à rattraper leur retard de
couverture par l’Internet à haut débit et, le cas échéant, à préparer le passage vers le très haut
débit. Les ressorts de la croissance économique et de l’attractivité des territoires ruraux dépendent
désormais en grande partie de leur capacité à saisir les opportunités offertes par les technologies
de l’information et de la communication.
L’objectif de l’appel à projets national, lancé en octobre 2009 est d’identifier les opérations
destinées à couvrir les zones rurales déficitaires en couverture par internet à haut débit par la mise
en oeuvre d’infrastructures entrant dans le cadre décrit par l’annexe III du règlement (CE) n°
1698/2005 du Conseil concernant le soutien au développement rural par le FEADER (modifié par
le règlement CE n°473/2009).
Cette mesure constitue le support de mise en œuvre du volet rural du plan européen de relance
économique en ce qui concerne la priorité "Développement des infrastructures haut débit dans les
zones rurales", qui vise à combler le retard des zones rurales en matière d'accès aux réseaux
Internet à haut débit. A cette fin, un appel à projets national est mis en œuvre afin de sélectionner
les opérations qui bénéficieront du soutien de l'enveloppe de FEADER spécifiquement dédiée à
cette priorité.
Les modalités de mise en œuvre du soutien du FEADER aux opérations entrant dans le champ de
la priorité "Développement des infrastructures haut débit dans les zones rurales" sont définies dans
l'appel à projets national publié le 23 octobre 2009.
Sont éligibles, les collectivités territoriales et leurs groupements.
Pour l’appel à projet TIC, seul le syndicat mixte « Somme numérique » est éligible.
L’appel à projets national publié le 23 octobre 2009 a pour objet d’identifier les projets de
développement d’infrastructures pour l’Internet à haut débit présentant le plus d’intérêt dans
l’objectif de rattrapage des zones rurales en matière de couverture par l’Internet à haut débit.
Cet objectif implique, en priorité, de soutenir des opérations visant à couvrir les « zones blanches »
par la mise en œuvre d’infrastructures mutualisables et neutres du point de vue technologique.
DRDR – V5 29/05/2012 208/282

Description
des opérations
Les opérations éligibles à cette mesure sont comme dans le cadre de l'appel à projets national pour
la mise en œuvre du volet rural du plan européen de relance économique, le développement
d'infrastructures pour l'internet à haut débit dans les zones rurales, qu'il s'agisse de nouvelles
infrastructures ou du développement d'infrastructures déjà existantes.
Les dépenses éligibles rentrent dans le cadre des grands types d’opérations désignées par l’annexe
III du règlement (CE) n° 1698/2005 du Conseil.
Ils comprennent les investissements suivants :
- Investissements de raccordement (collecte) en fibre optique, et le cas échéant de desserte interne,
de sites excentrés situés en zone rurale (zones d’activités, entreprises ou sites industriels,
exploitations agricoles, hameaux, bâtiments publics, sites de défense en restructuration,
installations touristiques, etc ;), ou de mise en place des infrastructures d’accueil permettant de
préparer un tel raccordement ;
- Investissements de collecte fibre des répartiteurs existants ou créés, ou de mise en place des
infrastructures d’accueil permettant de préparer un tel raccordement ; - Investissements de
construction d’équipements et de collecte fibre des points hauts pour la couverture haut débit
hertzienne, ainsi que financement des terminaux d’abonnés correspondants le cas échéant.
Intensité de
l’aide
Seules les dépenses d’investissement liées aux infrastructures passives ou actives sont
éligibles. Les dépenses liées à l’équipement des bénéficiaires en ordinateur, en abonnement à un
fournisseur d’accès, en formation à l’usage de ces technologies, les points service Internet, etc. ne
sont pas éligibles au titre du plan européen de relance économique.
- Seuils d’éligibilité du projet
Le montant total d’investissements éligibles à une subvention cofinancée par le FEADER ne peut
excéder 4 000 000 €.
- Taux de cofinancement du FEADER
Le taux de participation du FEADER à la dépense publique cofinancée est de 50%.
Le taux maximum d’aide publique s’établit à 100% .
Le cofinancement national du FEADER sera apporté par les maîtres d’ouvrage publics des projets
ou d’autres financeurs publics nationaux.
S’agissant de la conformité aux règles de concurrence des aides attribuées via l’appel à projets
national, celles-ci sont de nature à répondre au cadre défini par la jurisprudence de la Cour de
justice des Communautés européennes en matière de Service d’intérêt économique général :
• les bénéficiaires de l’aide (collectivités territoriales et leurs groupements) sont clairement
chargés d’obligations de service public (définies dans l’appel à projets et dans le dossier
sélectionné) ;
• le montant de la subvention est établi de manière transparente sur la base d’éléments
objectifs (coûts du projet) ;
• le montant de la subvention ne peut excéder 100% des coûts éligibles ;
• les opérations bénéficiaires ont été sélectionnés à l’issue d’une procédure d’appel à
projets permettant une sélection sur la base de critères connus de tous.
territoires visés Ensemble de la Picardie. Les investissements à soutenir doivent bénéficier aux territoires des zones
rurales telles que définies dans le plan stratégique national de développement rural pour 2007-
2013, même si pour des raisons techniques ils peuvent se situer en partie en dehors de ces
territoires.
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements :
De façon générale, ils porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental,
urbanistique,
- l’engagement à se soumettre à des contrôles y compris sur place.
Contrôle :
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide et le recouvrement du montant déjà versé pourront être
pratiqués.
DRDR – V5 29/05/2012 209/282

Circuits de
gestion
Lancée le 23 octobre 2009, la phase de sélection nationale s’est achevée le 30 avril 2010. A l’issue
de cette phase d’examen détaillée, les projets qui bénéficient du soutien du FEADER au titre du
plan européen de relance économique sont désignés et le 23 juin 2010 ont fait l’objet d’une
décision conjointe du ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, du ministre de
l’espace rural et de l’aménagement du territoire et de la secrétaire d’Etat chargée du
développement de l’économie numérique.
Les lauréats en sont informés et peuvent alors procéder aux démarches nécessaires au traitement
administratif du dossier de demande d’aide FEADER..
Dépôt : DRAAF
Instruction : DRAAF
Articulation et
lignes de
démarcation
Objectifs
quantifiés
Il ne peut y avoir de financement cumulé du FEDER et du FEADER sur une même opération. La
vérification de l'exclusion mutuelle du FEDER et du FEADER sera effectuée au niveau régional,
projet par projet (dans le cadre des instances régionales de programmation) et/ou au moyen de
lignes de partage qui seront formalisées dans les différents documents de programmation des fonds
(DRDR et PO FEDER).
Nombre d’actions aidées : 1
Volume total des investissements : 2 M€
DRDR – V5 29/05/2012 210/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif 323A : Animation des DOCOB sur tous sites Natura 2000
Base Articles 52.b.iii, 57.a et 57.b du Règlement CE 1698/2005
réglementaire Annexe VIII du règlement (CE) N° 1974/2006 du 15 décembre 2006
communautaire
Directive 92/43/CE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels
ainsi que de la faune et de la flore sauvages, modifiée
Références
réglementaires
nationales
Entre autre :
Code de l’Environnement articles L 414-2 et R 414-9 à 11 ;
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Décret n°2006-922 relatif à la Gestion des sites Natura 2000
Circulaire DNP/SDEN n°2004-3 du 24 décembre 2004 relative à la gestion contractuelle des sites
Natura 2000
Circulaire DNP/SDEN N2007-3 / DGFAR/SDER/C2007-5068 du 21 novembre 2007 relative à la
gestion contractuelle des sites Natura 2000 en application des articles R414-8 à 18 du code de
l'environnementmodifiée par la circulaire DGALN/DGPAAT du 30/07/2010
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et
actions
Description
des opérations
Intensité de
l’aide
Afin de préserver la biodiversité dans les sites Natura 2000, il est indispensable de mettre en place
des actions d’animation permettant de promouvoir les mesures de gestion préconisées dans les
documents d’objectifs.
Le dispositif vise la préservation et la valorisation des sites Natura 2000 et plus spécifiquement le
soutien à l’animation des plans de gestion de sites Natura 2000 (proposés ou désignés). Il permet
d’assurer l’animation du site nécessaire à la mise en oeuvre du document d’objectifs.
Cette action a pour but de contribuer à la conservation ou la restauration des habitats et des espèces
ayant justifié la proposition d’un site Natura 2000. La préservation de la diversité biologique et la
valorisation de ces sites sont des éléments déterminants pour la qualité de vie des résidents et pour
l’attractivité touristique des espaces ruraux..
Articulation FEDER, l’élaboration des DOCOB est soutenue en Picardie par le FEDER par le
sous-axe 2-4 « préservez la biodiversité ». Une fois le document d’objectif réalisé, l’animation est
éligible à cette mesure du DRDR.
Sont éligibles les structures désignées pour animer (structures animatrices) les documents
d’objectifs, telles que
• les collectivités territoriales et leurs groupements,
• les syndicats (intercommunaux, mixtes…)
• les établissements publics,
• les pays dont la structure porteuse peut être une association un syndicat mixte, une
fédération d’Etablissements Publics de Coopération Intercommunale ou un Groupement
d’Intérêt Public (GIP),
• les Parcs Naturels Régionaux,
• les associations,
• les services de l’Etat,
• les bureaux d’étude privés lorsqu’il sont opérateurs de sites NATURA 2000.
Pour les sites disposant d’un DOCOB approuvé, il s’agit de soutenir la mise en œuvre de celui-ci :
animation du DOCOB et actions de sensibilisation.
La formation est exclue des dépenses éligibles liées à cette mesure étant donné qu’elle est possible,
pour les acteurs des secteurs agricole et forestier, dans la mesure 111 de l’axe 1 et, pour les acteurs
ruraux, dans la mesure 331 de l’axe 3.
Sont éligibles les dépenses d’animation nécessaires à mise en oeuvre des documents d’objectifs,
telles que les démarchages auprès des propriétaires ou gestionnaires pour la mise en oeuvre des
mesures contractuelles, les actions de sensibilisation, le suivi de la mise en oeuvre, les appuis
techniques aux montages de contrats, l’évaluation et le suivi de la mise en œuvre des documents
d’objectifs,
Taux d’aide : 100 % d’aide publique
territoires visés Les sites Natura 2000 (carte des Sites d’Intérêt Communautaire (SIC),
: Zones de Protection Spéciales (ZPS)en vigueur à la date de l’intervention).
Zone spéciale de conservation
(ZSC),
DRDR – V5 29/05/2012 211/282

Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative à NATURA 2000.
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré. Le bénéficiaire sera en outre exclu
du bénéfice de l’aide au titre de la même mesure pendant l’année FEADER concernée et pendant
la suivante.
Circuits de
gestion et
programmation
Objectifs
quantifiés
Respect des
normes
Lieu de dépôt du dossier et service instructeur: DREAL
Voir les parties 6.2 et 6.3 du DRDR relatives à la programmation et au circuit de gestion
Nombre d’actions aidées : 30
Volume total des investissements : 1,4 M€
Dispositif non concerné
Conditionnalité Dispositif non concerné
DRDR – V5 29/05/2012 212/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
323 B : Contrats de gestion NATURA 2000 dans les milieux non forestiers et non agricoles
Articles 52.b.iii, 57.a et 57.b du Règlement CE 1698/2005
Article 30 du Règlement d’application (CE) 1974/2006
Article 53 du Régime cadre exempté X63/2008
Annexe VIII du règlement (CE) N° 1974/2006 du 15 décembre 2006
Directive 92/43/CE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels
ainsi que de la faune et de la flore sauvages, modifiée
Références
réglementaires
nationales
Entre autre :
Code de l’Environnement articles L 414-3 et R 414-13 à 18.
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Décret n°2006-922 relatif à la Gestion des sites Natura 2000
Circulaire DNP/SDEN n°2004-3 du 24 décembre 2004 relative à la gestion contractuelle des sites
Natura 2000
Circulaire DNP/SDEN N2007-3 / DGFAR/SDER/C2007-5068 du 21 novembre 2007 relative à la
gestion contractuelle des sites Natura 2000 en application des articles R414-8 à 18 du code de
l'environnementmodifiée par la circualire DGALN/DGPAAT du 30/07/2010
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Ce dispositif favorisant les investissements liés à l’entretien ou à la restauration des sites Natura
2000 s’intègre dans la logique de cette mesure relative à la conservation et à la valorisation du
patrimoine rural naturel.
Le dispositif vise à conserver ou restaurer les habitats et les espèces ayant justifié la proposition
d’un site Natura 2000. Il permet de mettre en œuvre les préconisations de gestion des sites Natura
2000 définies dans le document d’objectif de chaque site. Il s’agit d’investissements liés à
l’entretien ou à la restauration des sites Natura 2000 (proposés ou désignés) à vocation non
productive, mis en place hors milieux forestiers (au sens de l’article 30 du projet règlement
d’application), par des acteurs du monde rural (hors d’une activité agricole, ces actions relevant
alors des mesures de l’axe 2). Le dispositif finance des interventions sur des milieux très divers :
zones humides, milieux aquatiques, landes, friches, broussailles, espaces littoraux…
Bénéficiaires Sont éligibles comme bénéficiaires les personnes physiques ou morales telles que :
Les propriétaires privés,
Les associations,
Les communes et les groupements de communes,
Les établissements publics de coopération intercommunale,
Les collectivités telles que les Conseils généraux et les Conseils Régionaux,
Les établissements publics
…etc… (liste non exhaustive)
qui disposent de droits réels ou personnels sur les espaces (non forestiers au sens de l’article 30 du
Règlement (CE) n°1974/2006 de la Commission du 15 décembre 2006 portant modalités
d’application du règlement (CE) n° 1698/2005 du Conseil concernant le soutien au développement
rural par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) sur lesquels s’appliquent
les actions contractuelles. Il peut s’agir du propriétaire ou de ses ayants-droits.
DRDR – V5 29/05/2012 213/282

Champ et
actions
Pour ce dispositif, les opérations éligibles sont les interventions liées à l’entretien ou à la
restauration d’habitats ou d’espèces ayant justifié la proposition d’un site Natura 2000 et figurant
dans le document d’objectifs du site validé par le préfet. Dans le document d’objectifs du site,
chaque action contractuelle est définie par un cahier des charges. Ces investissements seront
financés dans le cadre de contrats Natura 2000, signés entre un titulaire de droits réels et
personnels de terrains situés dans un site Natura 2000 (proposé ou désigné) et l’Etat. Ces contrats
sont signés pour une durée de cinq ans minimum. Les travaux contractualisés sont réalisés pendant
la durée du contrat.
Dans ce contrat, le propriétaire ou l’ayant droit s’engage à respecter et à mettre en oeuvre les
prescriptions du document d’objectifs du site concerné. Tous les types de surfaces -publiques ou
privées- sont éligibles. Les montants éligibles sont les coûts réels afférents aux actions éligibles
contractualisées ou sont établis sur base de barèmes de coûts conformément aux dispositions de
l’article 53 paragraphe 1 du règlement (CE) n° 1974/2006 modifié par le règlement (CE) n°
482/2009.
La formation est exclue des dépenses éligibles liées à cette mesure étant donné qu’elle est possible,
pour les acteurs des secteurs agricole et forestier, dans la mesure 111 de l’axe 1 et, pour les acteurs
ruraux, dans la mesure 331 de l’axe 3.
Les investissements productifs des entreprises siégeant dans ces zones ne seront pas pris en charge.
Intensité de
l’aide
Taux d’aide : 100 % d’aide publique
territoires visés Les sites Natura 2000
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative à NATURA 2000
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré. . Le bénéficiaire sera en outre exclu
du bénéfice de l’aide au titre de la même mesure pendant l’année FEADER concernée et pendant
la suivante.
Circuits de
gestion et
programamtion
Objectifs
quantifiés
Lieu de dépôt du dossier et service instructeur : DDT-DDTM
Voir les parties 6.2 et 6.3 du DRDR relatives à la programmation et au circuit de gestion
Nombre d’action aidées : 200
Volume total des investissements : 5,72 M€
Articulation FEDER, l’élaboration des DOCOB est soutenue en Picardie par le FEDER par le
sous-axe 2-4 « préservez la biodiversité ». Une fois le document d’objectif réalisé, les actions
décrites précédemment (restauration, entretien…) listée dans le document d’objectif sont éligible à
cette mesure du DRDR 323B., .
DRDR – V5 29/05/2012 214/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
Références
réglementaires
nationales et
régionales
323 D1 : Conservation et mise en valeur du patrimoine naturel
Articles 52.b.iii, 57.a et 57.b du Règlement CE 1698/2005
Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité
Régime cadre exempté X63/2008 relatif aux aides pour la protection de l’environnement
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Délibération du Conseil Régional de Picardie n°93-03-1 relative à la mobilisation du FEADER
dans le cadre de la délégation de l’autorité de gestion – mesures 311, 313, 323D1, et 341B du
DRDR
Délibération n° 76-02-1 de la session du Conseil régional de Picardie du 30 janvier 2009
approuvant l’adoption de la stratégie régionale pour le patrimoine naturel de Picardie.
Enjeux de
l’intervention
Les enjeux liés à la conservation et la mise en valeur du patrimoine naturel ont une valeur
particulièrement importante en vue d’un développement durable et harmonieux du territoire picard,
notamment en termes de :
- biodiversité (amélioration de la continuité écologique des territoires, entretien des milieux
remarquables comme pelouses, landes et zones humides, éléments arborés et arbustifs…)
- paysage (bocage, maillage du territoire par des éléments arborés et arbustifs, par des
milieux naturels réaménagés),
- valorisation du patrimoine naturel (sensibilisation et éducation du grand public, ouverture
du patrimoine naturel au public, signalétique, documents supports de communication, …)
Objectifs
Sensibiliser et inciter les différents acteurs picards (propriétaires privés, syndicats professionnels,
association, établissements publics et collectivités territoriales) aux pratiques de protection et de
gestion du patrimoine naturel.
Bénéficiaires Sont éligibles comme bénéficiaires les personnes physiques ou morales telles que :
Champ et
actions
Les propriétaires privés, groupements forestiers, Société Civile Immobilière
Les associations ;
Les syndicats professionnels ;
Les collectivités territoriales telles que les conseils généraux, les conseils régionaux, les
communes, et leurs groupements (EPCI, en particulier), les syndicats mixtes ;
Les établissements publics ;
Les pays dont la structure porteuse peut être une association, un syndicat mixte, une fédération
d’Etablissements Publics de Coopération Intercommunale ou un Groupement d’Intérêt Public ;
Les Parcs Naturels Régionaux.
Ce dispositif vise à soutenir les initiatives des bénéficiaires susvisés en faveur de la protection, de
la préservation, de la réhabilitation et de la valorisation d’espaces naturels.
La réalisation d’une expertise ou d’un diagnostic écologique et environnemental préalable est
nécessaire en vue de l’élaboration d’un plan d’action pour la protection et la gestion d’un
patrimoine naturel remarquable. L’efficacité et la pertinence de ces actions dépendent d’un
diagnostic fiable réalisé par un organisme spécialisé et compétent pour les enjeux
environnementaux identifié.
Dans ce cadre, la réalisation d’études et l’ingénierie nécessaire à l’élaboration de diagnostic sont
éligibles à ce dispositif.
Après réalisation des diagnostics requis sont éligibles :
- Les investissements liés à la préservation et à la valorisation du patrimoine naturel,
- Les actions de sensibilisation et de conseil pour la préservation du patrimoine naturel,
- Les actions d’entretien, de restauration et d’amélioration des sites qui en découlent.
DRDR – V5 29/05/2012 215/282

Description
des opérations
-
Des études ou des opérations d’animation liées au thème de cette mesure sont éligibles. Ces études
ou animation seront autant que possible précédées ou suivies de la mise en œuvre concrète
d’actions.
Exemples non exhaustifs de dépenses admissibles au titre du dispositif 323 D1 :
Exemples d’investissements non matériels :
Elaboration de documents de gestion (Plan de gestion d’un milieu particulier tels
que des landes ou zones humides, Plan Simple de Gestion forestière non obligatoire,
annexes au Plan Simple de Gestion visant la réalisation d’actions environnementales
dépassant le cadre réglementaire,…). La cohérence avec la charte Natura 2000 sera
recherchée.
Expertises écologiques, sanitaires, cynégétiques et paysagères d’un patrimoine
naturel réalisées par un organisme compétent ;
Diagnostic de territoire ;
Elaboration de plans ou de chartes de paysage ;
Montage et animation de projets territoriaux de restauration et de valorisation du
patrimoine naturel ;
Observatoires de la biodiversité…
Intensité de
l’aide
Exemples d’investissements matériels (nécessitant pour être éligible une expertise au préalable)
Réalisation de travaux à vocation écologique ou paysagère (restauration et
réhabilitation de milieux forestiers, arborés, arbustifs, landes, zones humides ou
herbagères, traitements de foyers de plantes invasives existants…),
Achat de matériel spécifique pour la réalisation de travaux à vocation écologique
ou paysagère pour des milieux naturels sensibles, dans la mesure du possible, la
mutualisation des outils entre les acteurs susceptibles d’intervenir sera recherchée.
Réalisation de travaux pour l’accueil du public au sein d’espaces naturels
(aménagement de sentiers ou chemins, panneaux d’information et signalisation…),
Achat de matériel spécifique pour la réalisation de travaux visant à
l’aménagement et l’entretien des infrastructures d’accueil du public,
Création et reconstitution de milieux naturels particuliers ayant pour enjeux le
maintien de la biodiversité, la continuité écologique des territoires ou la restauration du
paysage rural (corridor écologique, haies, boisement, zones humides, mares, landes…),
Achat de matériel spécifique à la préservation et la valorisation, y compris le
matériel lié à la reconstitution de milieux naturels particuliers nécessaires à la
valorisation du patrimoine naturel (clôtures par exemple).
La formation est exclue des dépenses éligibles liées à cette mesure étant donné qu’elle est possible,
pour les acteurs des secteurs agricole et forestier, dans la mesure 111 de l’axe 1 et, pour les acteurs
ruraux, dans la mesure 331 de l’axe 3.
Articulation avec le dispositif 121-B (plan végétal pour l’environnement) et la mesure 216
(investissements non productifs)
La création et la reconstitution de haies bocagères, de talus, de petits bosquets, etc., dans le cadre
de programmes collectifs ayant pour objectifs la restauration du paysage rural et la préservation de
l’environnement (biodiversité, qualité de l’eau…) sont soutenues au titre du dispositif 323-D1
lorsque le bénéficiaire n’exerce pas d’activités agricoles.
Le taux maximum d’aide publique est fixé à 100 % que le maître d’ouvrage soit privé ou public.
Une délibération du Conseil régional précisera la modulation du taux d’aide public, selon les
investissements et les bénéficiaires éligibles. Cette délibération s’appuiera notamment sur les taux
pratiqués pour des objets similaires financés par le FEDER.
territoires visés Ensemble de la Picardie
Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
Engagements :
Les bénéficiaires des subventions s’engageront à respecter le plan de protection et de gestion
réalisé au préalable pour toute opération sur le patrimoine naturel considéré.
Ces engagements (notamment respect de normes environnementales et paysagères) seront
également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
DRDR – V5 29/05/2012 216/282

égimes de
sanction
De façon générale, ces engagements porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental,
urbanistique,
- l’engagement à se soumettre à des contrôles y compris sur place.
Contrôle :
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Circuit de
gestion
Objectifs
quantifiés
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide et le recouvrement du montant déjà versé pourront être
pratiqués.
Guichet unique : la Région Picardie
Instruction et paiement : Région
Comité de programmation inter-programme
15 dossiers par an
Articulation
avec les autres
dispositifs
Sont éligibles à la mesure 323 D1 les investissements non matériel et matériels à caractère nonproductifs
réalisés en vue de préserver le patrimoine naturel, y compris sur des terres agricoles
lorsque ces investissements sont réalisés par des personnes physiques ou morales n’exerçant pas
d’activités agricoles ou forestières. Les dossiers dont le montant des investissements TTC sera
strictement inférieur à 50 000 € seront éligible à cette mesure du PDRH, par contre les dossiers
dont le montant sera supérieur à 50 000 € seront éligibles aux mesures 2.4.1 et 2.4.2 du PO
compétitivité (FEDER)
Lorsque les personnes physiques ou morales exercent une activité agricole, les investissements
réalisés peuvent être éligibles au titre des dispositifs 216 ou 214. Si les investissements sont situées
dans un zonage Natura 2000 et si ces actions sont prévues au DOCOB (Document d’objectif) alors
ces investissements seront soutenus par la mesure 323B et non par la mesure 323 D1.
Lorsque les personnes physiques ou morales exercent une activité forestière en zone Natura 2000,
les investissements réalisés peuvent être éligibles au titre des dispositifs 227.
Conditionnalité Les bénéficiaires devront s’engager à respecter les recommandations issues de l’expertise ou du
diagnostic écologique et environnemental visé dans la rubrique « Champ et actions »
DRDR – V5 29/05/2012 217/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base réglementaire
communautaire
Référence
réglementaire
nationale
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
323-D2 : animation des territoires pour la mise en œuvre de MAE
Articles 52.b.iii, 57.a et 57.b du Règlement CE 1698/2005
Règlement (CE) n° 1998/2006 relatif aux aides de minimis
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité
Régime cadre exempté X63/2008 relatif aux aides pour la protection de
l’environnement
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Circulaire DGFAR/SDEA/C2008-5004 du 4 février 2008 relative à l’ animation agriculture
biologique et à l’animation des MAE territorialisées
Ce dispositif vise la conservation et valorisation du patrimoine naturel rural. Il est ciblé en
complémentarité avec les autres dispositifs de cette mesure sur les espaces naturels (323A
et 323B).
Le dispositif vise la préservation de l’environnement et la valorisation du patrimoine
naturel. Il soutient l’élaboration, l’accompagnement et le suivi de la mise en place de
mesures agrienvironnementales à l’échelle d’un territoire aux enjeux environnementaux
prioritaires (hors dépenses liées au montage de projet individuel).
Les mesures agroenvironnementales territorialisées (MAET) sont définies par un opérateur
de territoire dans le cadre d’un projet agroenvironnemental de territoire. L’animation liée
aux mesures agroenvironnementales territorialisées contribue au développement et à
l’efficacité de projets agroenvironnementaux localement ciblés. Elle comporte deux
phases déterminantes pour leur réussite: le montage des projets par l’opérateur et
l’animation des projets retenus.
Bénéficiaires Les bénéficiaires sont :
Les associations,
Les communes et les groupements de communes,
Les établissements publics de coopération intercommunale,
Les collectivités telles que les Conseils généraux et les Conseils régionaux,
Les établissements publics
Les pays dont la structure porteuse peut-être une association, un syndicat mixte, une
fédération d’Etablissements publics de Coopération Intercommunale ou un Groupement
d’Intérêt Public,
Les Parcs Naturels Régionaux
Les syndicats professionnels
…
DRDR – V5 29/05/2012 218/282

Champ et actions Les actions envisagées sont notamment :
- les diagnostics de territoire et l’animation en vue de la mise en place de MAE
(agriculture bio, enjeu eau, biodiversité,…) sont éligibles à ce dispositif
- les actions de sensibilisation et de conseil pour la préservation du patrimoine
naturel
- l’animation globale préalable à la définition d’une MAE
- l’animation globale visant à faire connaître et souscrire une MAE déjà définie
- les projets agroenvironnementaux (PAE) visant la mise en place de mesures
(MAET) :
Le montage des projets devra être réalisé selon des critères précis définis par le préfet de
région (notamment numérisation des territoires, numérotation des mesures à partir des
règles nationales de nomenclature, préparation des notices sur la base des modèles
nationaux…) pour pouvoir bénéficier d’un financement.
Pour l’animation sur le terrain, sont éligibles notamment les actions collectives de
sensibilisation et de démarchage auprès des exploitants, ainsi que les actions d’information
concernant les mesures accessibles. Seuls les projets concernant des territoires retenus par
le préfet après avis favorable de la commission régionale agroenvironnementale (CRAE)
sont éligibles. Cela signifie notamment qu’une demande de financement pour le montage
d’un projet (déposée obligatoirement avant montage et a fortiori avant la CRAE) ne sera
éligible que si le projet est ultérieurement retenu.
Description des
opérations
Les diagnostics individuels d’exploitation sont pris en compte dans les coûts induits des
MAE qui les rendent obligatoires. Sinon, ils sont éligibles dans le cadre du PVE.
Des études ou des opérations d’animation liées au thème de cette mesure sont éligibles.
Elles seront autant que possible précédées ou suivies de la mise en œuvre concrète
d’actions.
Exemples de dépenses immatérielles :les diagnostics de territoire liés aux MAE,
l’animation accompagnant les mesures agroenvironnementales à l’échelle d’un territoire,
les dispositifs de suivi en lien avec les MAE
Intensité de l’aide
Le taux maximum d’aides publiques est de : 100 % du montant de l’assiette éligible pour
un maître d’ouvrage public, 80% pour un maître d’ouvrage privé.
Le montant maximum de l’aide publique est plafonné à 50 000 €.
Territoires visés
Les territoires retenus pour la mise en place de MAET (voir fiches 214I et les
cartographies). Toute la Picardie pour les autres MAE.
Engagements Le bénéficiaire s’engage :
A informer la DRAAF de toute modification de sa situation, de la raison sociale de sa
structure, des engagements ou du projet,
A permettre / faciliter l’accès à sa structure aux autorités compétentes chargées des
contrôles pour l’ensemble des paiements que je sollicite,
A ne pas solliciter à l’avenir, pour ce projet, d’autres crédits (nationaux ou européens), en
plus de ceux mentionnés dans le tableau « financement du projet »,
A détenir, conserver, fournir tout document permettant de vérifier la réalisation effective de
l’opération, demandé par l’autorité compétente pendant 10 années : factures et relevés de
compte bancaire pour des dépenses matérielles, tableau de suivi du temps de travail pour les
dépenses immatérielles visé par le maître d’ouvrage, comptabilité…
Circuits de gestion Dépôt : DRAAF
Instruction : DRAAF
Comité : avis de la CRAE
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs quantifiés Nombres de diagnostics de territoires et d’actions d’animation : 60
Volume total des investissements : 0.46 M€
DRDR – V5 29/05/2012 219/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
331 – Formation et information
Articles 52.c et 58 du Règlement CE 1698/2005
Règlement (CE) n° 1974/2006, annexe II point 9
Règlement (CE) n°68/2001 de la Commission du 12 janvier2001 concernant l'application des
articles 87 et 88 du traité CE aux aides à la formation
règlement (CE) n°1998/2006 de la Commission concernant l'application des articles 87 et 88 du
traité CE aux aides de minimis
Régime cadre exempté relatif aux aides à la formation, X 64/2008, pris sur la base du règlement
général d'exemption par catégorie n°800/2008
Références
réglementaires
nationales
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Champ de la
mesure
Régime N7/2009 relatif aux aides d’un montant limité
Entre autre :
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Arrêté préfectoral du 5 mai 2011 relatif à l’appel à projets pour la formation et l‘information des
actifs de l’économie rurale
La mesure vise à favoriser l’organisation d’une offre de formation et d’information cohérente en
direction des actifs du monde rural désireux d’acquérir ou d’accroître leurs compétences dans les
domaines d’activité couverts par l’axe 3. Elle contribue au double objectif de diversification
économique des zones rurales et d’amélioration de la qualité de vie. On y retrouvera plus
particulièrement des actions portant sur le développement d’activités de diversification non
agricole (agritourisme – gîte rural, accueil à la ferme, ferme auberge, service entretien de
l’espace, services en milieu rural notamment à la personne…), et contribuant à la qualité de vie
en milieu rural, au développement local…
L’objectif général de cette mesure est de développer la formation et l’information auprès des
acteurs ruraux dans les divers domaines d’activités qui rendent ces territoires vivants et
dynamiques. La formation joue, en effet, un rôle déterminant pour maintenir et développer
l’emploi et les conditions de la croissance en zone rurale.
Cet objectif intégrera plus spécifiquement les objectifs particuliers suivants :
- Favoriser plus particulièrement l’organisation de formations des acteurs du monde rural, y
compris membres d’un ménage agricole, contribuant aux activités spécifiques décrites
précédemment,
- Favoriser l’organisation de formations en lien avec la création et le développement de microentreprises
dans les secteurs mentionnés ci-dessus (à l’exception des formations relevant des
programmes ou systèmes d’enseignement relevant des niveaux secondaire ou supérieurs).
- Favoriser par l’insertion économique des publics spécifiques, tels les jeunes ou les femmes,
- Favoriser l’information (plaquette, exposition fixe ou itinérante, réunion d’information d’une
demi-journée maximum) sur les dispositifs de formation mentionnés ci-dessus.
Cette mesure vise la formation et l’information des acteurs économiques locaux (élus, décideurs,
autres acteurs ruraux) dans les domaines de l’axe 3. Les actions de formation et d’information
couvrent, entre autres, les besoins des actifs agricoles ou forestiers dans les domaines de l’axe 3,
des personnes souhaitant créer une micro-entreprise, des professionnels du tourisme, de toute
personne impliquée dans la création ou l’offre de services de base pour l’économie et la
population rurale, les besoins en formation liés à la conservation et la mise en valeur du
patrimoine rural.
DRDR – V5 29/05/2012 220/282

Sont exclus du bénéfice de cette mesure les cours ou formations relevant des programmes ou des
systèmes d’enseignement de niveaux secondaire ou supérieur ainsi que les programmes de
formations concernant les personnels des entreprises ne répondant pas à la définition des petites
et moyennes entreprises qui figure en annexe du Règlement 68/2001.
Modalités de
mise en oeuvre
Bénéficiaires de
la mesure
La ligne de partage entre la mesure 331 et la mesure 111 de formation des actifs agricoles et
forestiers est établie en fonction du thème de la formation. Si le thème correspond à une
problématique de l’axe 3 ouverte aux actifs agricoles et forestiers, ceux-ci pourront être éligibles
à cette formation. Dans les autres cas il faudra mobiliser la mesure 111 du FEADER.
Préalablement à l’organisation des formations, il faudra que soit défini au niveau régional un
cahier des charges. Seules les formations compatibles avec ce cahier des charges pourront être
financées. Les critères ci-dessous pourront être également pris en compte :
- appartenance à un projet territorial en ce qui concerne les actions d’information (les
actions de formation sur ce point relèvent des mesures 341A et 341B)
- appartenance à des structures labellisées
- prise en compte d’enjeux patrimoniaux
- impact sur le développement touristique
- impact sur l’attractivité pour les résidents
- pérennité du projet
Les actions de formation peuvent être réalisées sous la forme d'actions de formation ouverte et à
distance.
Les actions de formation peuvent également être individuelles (parcours individualisé après
positionnement)
Le Comité Régional Formation est le comité de programmation des dispositifs liés au domaine
de la formation - mesures 111 A, 111 B et 331. Il donnera un avis sur les conditions de
financement de ces programmes et actions de formations et d’information. Par programme, on
entend un dispositif de formation et d’information présenté par un bénéficiaire de la mesure sur
une année ou plusieurs décrivant : les objectifs de l’action, leurs relations avec d’autres mesures
de l’axe 3, les acteurs visés, les impacts attendus.
Une priorité pourra être accordée aux projets de formations ou d’informations favorisant la
mixité des publics.
Les actions de formation peuvent être réalisées sous la forme d'actions de formation ouverte et à
distance.
Le Comité de Programmation Inter-Programme sera informé des travaux du Comité Régional
Formation.
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Les bénéficiaires relèvent de deux grandes catégories.
o D’une part des organismes coordonnateurs qui mettent en oeuvre un programme de
formation en achetant des stages auprès d’organismes de formation. Le coût
d’acquisition de ces stages est calculé sur la base d’un coût unitaire à l’heure/stagiaire
fixé par l’autorité de gestion, sur la base des statistiques des coûts de formation
constatés au niveau local. Ces organismes coordonnateurs sont notamment les fonds
d’assurance formation, les organismes paritaires collecteurs (OPCA) agrées au sens de
l’article L 951-3 du code du travail, les organismes collecteurs agréés (OCA), les
organismes consulaires, les collectivités territoriales et leurs groupements, les
opérateurs territoriaux tels que les pays ou les parcs...,
o D’autre part les organismes de formation professionnelle continue publics et privés
déclarés auprès du ministère chargé de la formation professionnelle qui assurent euxmêmes
les sessions de formation ou tout autre organisme (les établissements publics,
les associations…) intervenant dans le champ de l’information et de la formation dans
les secteurs concernés qui déposent un projet auprès du comité de programmation. Au
cas où une même entité juridique intervient à la fois en formation initiale et en
formation continue la comptabilité doit permettre la séparation nette des deux activités.
Il conviendra de veiller à ce que les organismes de formation retenus participent à des
partenariats locaux afin de répondre au mieux aux besoins des territoires ruraux concernés sur
les thèmes ciblés.
Les destinataires de toutes ces actions sont les acteurs économiques dans les domaines couverts
par l’axe 3, c’est à dire toute personne résidant en zone rurale, impliquée dans la création ou
l’offre de services de base pour l’économie et la population rurale, ou impliqués dans les actions
visées dans l’axe 3, notamment via la création de micro-entreprises.
DRDR – V5 29/05/2012 221/282

Actions éligibles
Quatre types d’actions sont éligibles :
- des programmes de formation :
Les bénéficiaires sont des organismes coordonnateurs qui achètent auprès d’organismes de
formation des stages de formation correspondant aux priorités régionales, dans la limite du
coût unitaire fixé par l’autorité de gestion. Les actions de formation peuvent être réalisées
sous forme d’action de formation ouvertes à distance.
- des actions de formation :
Les bénéficiaires sont des organismes de formation qui proposent l’organisation d’action de
formation sur les thèmes d’un cahier des charges. Les actions de formation peuvent être réalisées
sous forme d’action de formation ouvertes à distance.
- des actions d’information :
Les bénéficiaires organisent des réunions d’information. L’objectif est de les sensibiliser à une
approche innovante ou thématique particulière et, si nécessaire, de les amener à participer
ensuite à une action de formation. Une action d’information comporte autant de réunions que
nécessaire pour toucher le public ciblé.
- des actions d’ingénierie et d’information :
Seules sont éligibles les actions en relation directe avec les thématiques retenues dans le cadre
d’un cahier des charges. Ces actions peuvent contribuer à la définition des problèmes de
compétence des actifs au regard des objectifs de la mesure, à la définition de démarches
pédagogiques adaptées à ceux-ci, à la capitalisation de bonnes pratiques en matière de formation,
à la conception de documents pédagogiques, dès lors que leur résultat sera valorisé dans le cadre
des actions de formation financées ultérieurement. Les actions d’études et de recherche
mentionnées au b) de l’article R 964-1 du Code du travail relèvent des actions d’ingénierie.
Exemples d’actions :
formation – action préalable ou concomitante de la mise en œuvre d’opérations de l’axe 3
(méthodologie de projet, …),
formation linguistique pour l’accueil des touristes étrangers,
formation pour créer et gérer des structures d’hébergement ou de loisirs,
formation contribuant à l’usage des TIC dans les TPE
formation de personnels salariées de structures de services aux publics mutualisés
informations sur les thématiques liées au développement durable ou aux actions
environnementales menées dans le cadre de la mesure 323.
Dépenses
éligibles
La mise en oeuvre des programmes de formation génère différents types de dépenses
susceptibles d’être éligibles au titre du dispositif
- le coût d’achat des sessions de formation supporté par les organismes coordonnateurs,
au prorata du nombre d’heures stagiaires assuré
- les dépenses directement et exclusivement rattachés aux actions de formation
(conception et impression de documents pédagogiques, rémunération des intervenants)
supportées par les organismes de formation bénéficiaires de subvention,;
- les dépenses directement et exclusivement liées aux actions d’ingénieries telles que
définies ci-dessus.
-
Dans tous les cas la liquidation de ces dépenses interviendra sur la base des dépenses
réellement encourues par le bénéficiaire ou par ses partenaires en cas de dossier concerté.
DRDR – V5 29/05/2012 222/282

Cofinanceurs
publics
Taux d’aide
Territoire visé
Engagements des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Circuits de
gestion et
programmation
Objectifs
quantifiés
Les cofinanceurs publics nationaux peuvent être, de façon non exhaustive :
les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ou organismes collecteurs agréés (OCA) de
fonds de la formation professionnelle,
les collectivités territoriales,
les établissements publics (établissements publics locaux d'enseignement et de formation
professionnelle agricoles, organismes consulaires, agences de l’eau…), au travers de leurs fonds
propres.
Pour des actions non ciblées sur les besoins propres d’une entreprise, Le taux d’aide publique est
fixé par l’autorité de gestion après avis du CRF.
Ce taux d’aide peut aller jusqu’à 100% du coût réel des actions de formation mais doit respecter
le cadre relatif aux aides d’Etat applicable à l’opération concernée
Ces taux pourront être modulés en fonction des priorités accordées aux différentes thématiques
et des publics cibles.
Ensemble de la Picardie
Engagement du bénéficiaire à réaliser l’action pour laquelle il a reçu une décision attributive de
subvention. Cet engagement est contrôlé au travers des statistiques et du rapport d’exécution,
dont la fourniture, à chaque demande de paiement, constitue un préalable indispensable à la mise
en paiement. Il est ainsi possible, le cas échéant, de réorienter l’action en cours de réalisation.
Toutes ces informations figureront de façon détaillée dans la notice explicative accompagnant le
formulaire de demande d’aide et seront reprises, en tant que de besoin, dans les décisions
attributives
Lieu de dépôt du dossier et service instructeur : DRAAF
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Nombre d’acteurs économiques participant à des actions aidées (objectif = 1 500)
Nombre de femmes participant (objectif = 20 % de l’ensemble des participants)
Nombre de jours de formation par participant (objectif = 2,5 jours par participant soit 3 750
journées)
DRDR – V5 29/05/2012 223/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiches descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
341A- Stratégies locales de développement de la filière forêt-bois
Articles 52.d, 59.a, 59.b, 59.c, et 59.d du Règlement CE 1698/2005
Article 36 du Règlement d’application CE 1974/2006
Entre autre :
Chartes forestières de territoire : Code Forestier (article L-12),
Circulaire MAP C2001-3004 du 15/02/2001
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Circulaire DGPAAT/SDFB/C2010-3079 du 09/08/2010 relative aux stratégies locales de
développement forestier
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Arrêté préfectoral du 2 mars 2010 relatif aux conditions d’éligibilité et de financement des
dépenses d’animation pour l’élaboration de stratégies locales de développement de la filière
forêt/bois
Arrêté préfectoral du 8 juillet 2011 relatif à l’appel à projets lancé en 2011 dans le cadre de l’aide
conjointe de l’Etat et de l’Europe à l’animation de l’élaboration de stratégies locales de
développement de la filière forêt/bois
Ce dispositif relatif aux stratégies locales de développement de la filière forêt-bois vise à ancrer la
forêt dans le territoire et promouvoir la forêt comme instrument d'aménagement durable de
l'espace.
Soutenir l’animation nécessaire à l’émergence de stratégies locales de développement (type charte
forestière de territoire, plan de développement de massif….)
Soutenir l’animation nécessaire à la mise en œuvre de cette stratégie sur le territoire concernée.
Ne sont pas éligibles les actions concrètes de la stratégie locale de développement, elles mêmes
éligibles pour parties à d’autres mesures du DRDR.
Bénéficiaires Pour l'émergence du projet : tout porteur de projet collectif tel que :
- établissements publics de coopération intercommunale (EPCI)
- association
- syndicat mixte de gestion forestière
- établissements publics type centre régional de la propriété forestière
- parc naturel régional
- pays dont la structure porteuse peut être une association, un syndicat mixte, une fédération
d’Etablissements publics de coopération intercommunale ou un groupement d’intérêt
public.
Pour l’animation de lamise en œuvre du projet : EPCI, Pays, PNR.
Concernant les groupes d’actions locales (GAL), les dépenses de fonctionnement et d’animation
globale supportées par une structure porteuse de GAL sont prises en charge au titre de la mesure
431 etne sont pas éligibles au présent dispositif.
Les structures porteuses de GAL sont éligibles au dispositif 341B pour les actions de stratégies
locales qui n’entrent pas dans la stratégie du GAL.
Dans le cas contraire ( action de stratégie locale entrant dans la stratégie du GAL), l’action est
éligible au titre du dispositif 413-341A aux conditions suivantes :
-elle n’est pas prise en charge au titre de la 431
-le poste d’animateur concerné n’est pas pris en charge par ailleurs partiellement au titre de la
mesure 431.
DRDR – V5 29/05/2012 224/282

Champ et
actions
Le dispositif permet de financer l’animation nécessaire à l’émergence et/ou à la mise en œuvre
d’une stratégies locale de développement, notamment celles d’une charte forestière de territoire,
d’un volet forestier d’un Parc Naturel Régional, d’un plan de développement de massif, de toute
démarche stratégique valorisant la multifonctionnalité de la forêt à l'échelle d'un massif en créant
des activités économiques (exploitation, commercialisation, débouchés…) et de services
(protection de l'eau, de l'air, de la biodiversité, accueil du public en forêt…).
Les conditions suivantes doivent être respectées pour pouvoir recourir à ce dispositif :
Instaurer des stratégies locales de développement par zone au niveau infra-régional
Etre représentatifs des opérateurs publics et privés identifiés au niveau géographique
Impliquer des partenaires publics et privés représentatifs des opérateurs locaux.
Une attention doit être portée à la taille du territoire. Il convient donc de privilégier les projets
portés par des territoires de type Intercommunalité ou Pays
Dans le cas de l’animation pour l’élaboration d’une stratégie locale de développement :
remettre un document décrivant une stratégie locale de développement intégrée (développement
économique, emploi, services rendus environnementaux ou sociaux) et présentant les différentes
opérations à mettre en œuvre.
La réalisation concrète des opérations découlant des stratégies locales de développement de la
filière bois n’est pas éligible à la mesure 341. Les autres mesures du FEADER peuvent y
contribuer.
La formation liée à l’émergence de stratégie locale de développement pour la filière bois ne peut
être financée que dans le cadre de cette mesure.
Description
des opérations
Dépenses immatérielles éligibles :
-formation et information destinées notamment aux propriétaires, élus, professionnels de la filière
et autres acteurs locaux,
-animation,
- conseil,
-études/diagnostic pour l’élaboration de la stratégie ou la mise en œuvre des actions,
- ….
Ces dépenses sont destinées au financement des actions menées au bénéfice des animateurs,
propriétaires, élus, professionnels de la filière et autres acteurs locaux impliqués dans une stratégie
locale de développement de la filière forêt-bois.
Les dépenses seront justifiées sur la base d’une comptabilité analytique et par la remise à l’autorité
administrative du document signé par le porteur de projet établissant la stratégie locale.
Elles feront apparaître le temps passé et seront accompagnées de justificatifs tels que la liste des
stagiaires (formation), les bulletins de salaire (animation) ou les factures et rapports d’exécution
(études)Les dépenses liées à la phase d’émergence doivent être dissociées des dépenses liées à la
phase de mise en œuvre et actualisation du projet de stratégie locale de développement.
Intensité de
l’aide
Taux maximum d’aide publique fixé à 100 % de la dépense éligible
Pour l’émergence du projet, la participation de l’Etat est plafonnée à 15 000 euros par dossier. Les
collectivités locales peuvent intervenir en complément ou à la place de l’Etat sans plafond
d’intervention. La contrepartie FEADER n’est pas plafonnée.
Concernant l’animation pour la mise en œuvre et l’actualisation du projet , le financement des
opérations provient principalement par les collectivités avec une contrepartie FEADER. La part
nationale et sa contrepartie FEADER n’est pas plafonnée pour la phase d’animation de la mise en
œuvre de la stratégie locale de développement de la filière Forêt-bois.
territoires visés Ensemble de la région Picardie
Conformément au règlement d’application, les stratégies locales doivent être instaurées par zone au
niveau infra-régional.
DRDR – V5 29/05/2012 225/282

Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Circuits de
gestion et
programmation
Objectifs
quantifiés
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
En particulier , les bénéficiaires s’engagent à :
- impliquer des partenaires publics et privés représentatifs des opérateurs locaux lors de
l’animation en vue de l’élaboration d’une stratégie locale de développement et lors de sa
mise en œuvre ;
- pour la phase d’élaboration de la stratégie locale de développement intégrée, remettre
un document décrivant celle-ci (développement économique, emploi, services rendus
environnementaux ou sociaux) et présentant les différentes opérations à mettre en
œuvre.
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
1) Contrôles avant engagement
- Pour l’émergence du projet : présentation d’un dossier de scenarii de projet de stratégie locale de
développement d’avant projet,
- Pour la mise en œuvre et l’actualisation du projet : existence du document de description de la
stratégie locale de développement présentant les différentes opérations à mettre en œuvre.
2) Contrôles avant paiement
. Formation : temps passé, liste stagiaires,
. Animation ; frais de personnel (comptabilité analytique ou bulletins de salaire),
. Etudes : factures, rapports d’exécution, études.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré. . Le bénéficiaire sera en outre exclu
du bénéfice de l’aide au titre de la même mesure pendant l’année FEADER concernée et pendant
la suivante.
Lieu de dépôt du dossier : DRAAF
Service instructeur : DRAAF en liaison avec les DDT-DDTM concernées.
Voir les parties 6.2 et 6.3 du DRDR relatives à la programmation et au circuit de gestion
Nombre d’actions d’acquisition de compétences et d’actions d’animation : 12
Nombre de participants dans les actions : 120
Nombre de partenariats publics-privés : 12
DRDR – V5 29/05/2012 226/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 3
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
Références
réglementaires
locales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
341 B : Acquisition de compétences, animation et mise en œuvre
Acquisition de compétences et animation en vue d’une stratégie locale de développement (hors
forêt)
Articles 52.d, 59.a, 59.b, 59.c et 59.d du Règlement CE 1698/2005
Entre autre :
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Délibération du Conseil Régional de Picardie n°93-03-1 relative à la mobilisation du FEADER
dans le cadre de la délégation de l’autorité de gestion – mesures 311, 313, 323D1, et 341B du
DRDR
Ce dispositif a pour principal enjeu de favoriser l’organisation des acteurs autour de projets de
territoires intégrés et partagés, en intervenant sur des projets ruraux à caractère transversal et
multipartenarial.
Le dispositif a pour objectif de permettre aux territoires et aux acteurs locaux de préparer et de
mettre en œuvre des stratégies locales de développement. Ce dispositif vise également à renouveler
des stratégies locales de développement existantes. Il s’agit donc d’aider les espaces ruraux à
s’organiser et à s’adapter aux évolutions qu’ils connaissent pour leur permettre d’y faire face,
notamment en mutualisant les compétences des territoires et en favorisant les travaux construits
dans la concertation entre différents acteurs. Des stratégies locales de développement qui s’initient
peuvent aussi devenir à terme des préfigurations pour des projets Leader.
Bénéficiaires
Le public éligible est tout porteur de projet collectif non sectoriel visant l’élaboration et la mise en
œuvre d’une stratégie locale de développement :
• une collectivité territoriale,
• un Etablissement Public de Coopération Intercommunale
• une association,
• un organisme professionnel,
• un établissement consulaire (pour des opérations multi-partenariales et multisectorielles),
• un établissement public,
• un PNR,
• un pays dont la structure porteuse peut être une association un syndicat mixte,
une fédération d’Etablissements Publics de Coopération Intercommunale ou un
Groupement d’Intérêt Public,
• un candidat à l’appel d’offre LEADER dans l’objectif de se constituer Groupe
d’Actions Locales,
Les dépenses de fonctionnement et d’animation globale supportées par une structure porteuse de
GAL sont prises en charge au titre de la mesure 431 et ne sont pas éligibles au dispositif 341B.
Les structures porteuses de GAL sont éligibles au dispositif 341B pour les actions de stratégies
locales qui n’entrent pas dans la stratégie du GAL.
Dans le cas contraire ( action de stratégie locale entrant dans la stratégie du GAL), l’action est
éligible au titre du dispositif 413-341B aux conditions suivantes :
-elle n’est pas prise en charge au titre de la 431
-le poste d’animateur concerné n’est pas pris en charge par ailleurs partiellement au titre de la
mesure 431.
DRDR – V5 29/05/2012 227/282

Champ et
actions
•
Une priorité est donnée aux opérations qui s’inscrivent dans les stratégies des territoires de projet
de type parcs ou pays.
Le dispositif finance :
• des études portant sur le territoire concerné,
• des actions d’information sur le territoire et les stratégies locales de
développement,
• la formation des personnes impliquées dans l’élaboration et la mise en œuvre
d’une stratégie locale de développement,
• des actions d’animation,
• la formation d’animateurs,
• l’animation nécessaire à l’émergence, à la mise en œuvre ou à l’actualisation des
stratégies locales de développement par des partenariats public-privé (autres que
les groupes d’action locale).
La réalisation concrète des opérations découlant des stratégies locales de développement, possible
au titre de l’article 59 e), n’est pas retenue comme éligible au dispositif 341 B. Les autres mesures
du FEADER peuvent y contribuer.
Les actions sectorielles sont exclues de cette mesure : elles relèvent des autres mesures de l’axe 3,
voire des axes 1 et 2.
Les études ou diagnostics et l’animation seront essentiellement menés à l’échelle de territoires de
projet (pays, PNR…). En complément, des études ou de l’animation à l’échelle départementale ou
régionale ne sont pas exclues, à condition qu’elles visent la préparation ou la mise en œuvre de
stratégies locales de développement.
La formation préalable ou concomitante de la mise en œuvre d’opérations de l’axe 3 n’est pas
éligible à ce dispositif, elle est éligible à la mesure 331 relative à la formation.
Description
des opérations
investissements matériels :
élaboration de documents de communication : publications, plaquettes,
petits équipements liés aux actions de communication et d’animation (équipements informatiques
exclus) ,
dépenses immatérielles :
salaires, charges directes et indirectes (frais de déplacement),
prestation externe : intervention de cabinet extérieur,
accompagnement méthodologique,
animation,
frais de fonctionnement directement liés aux actions,
Intensité de
l’aide Le taux maximal d’aides publiques pour cette mesure est fixé à 80 %.
Le montant plafond des dépenses subventionnables est fixé à 100 000 euros
territoires visés Toute la Picardie
DRDR – V5 29/05/2012 228/282

Engagements
des
bénéficiaires,
points de
contrôle des
engagements et
régimes de
sanction
Circuits de
gestion et
programmation
Objectifs
quantifiés
Engagements
Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre
d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant dans la
notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront
mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.
De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur :
- le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social,
- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général
- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région
- le respect de l’organisation administrative définie en région
- l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place
Points de contrôle
Les contrôles administratifs et/ou sur place porteront sur la réalité et la conformité des opérations
soutenues ainsi que sur le respect des engagements définis ci-dessus afférents aux opérations. Ces
éléments seront précisés dans les documents administratifs qui seront fournis au bénéficiaire.
Sanctions
En cas d’anomalie, une réduction de l’aide apportée pourra être pratiquée. La nature des sanctions
sera définie dans un texte réglementaire ultérieur. Quoi qu’il en soit, s’il est établi qu’un
bénéficiaire a délibérément effectué une fausse déclaration, l’opération en question sera exclue du
soutien du FEADER et tout montant déjà versé sera recouvré. Le bénéficiaire sera en outre exclu
du bénéfice de l’aide au titre de la même mesure pendant l’année FEADER concernée et pendant
la suivante.
Guichet unique : la Région Picardie
Service instructeur : services du Conseil régional de Picardie
Voir les parties 6.2 et 6.3 du DRDR relatives à la programmation et au circuit de gestion
Nombre d’actions d’acquisition de compétences et d’actions d’animation : 10
Nombre de participants dans les actions : 100
Nombre de partenariats publics-privés : 10
DRDR – V5 29/05/2012 229/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 4
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
AXE 4 : Mise en œuvre de l’approche LEADER
Mesure
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
Objectifs
411, 412 et 413 : Approche Leader
Mise en œuvre des stratégies locales de développement
Articles 63.a et 64 du Règlement (CE) N°1698/2005
Articles 37, 38 et 39 du Règlement d’application CE 1974/2006)
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Circulaire DGFAR/MER/C2007-5024 du 30 avril 2007
Circulaire DGFAR/MER relative aux instructions pour la gestion opérationnelle de l'axe
LEADER 2007-2013 du 28 novembre 2007
L’approche LEADER soutient des projets ayant un caractère « pilote » à destination des zones
rurales, c’est-à-dire fondés sur :
La définition d’une stratégie locale de développement conçue pour un territoire rural infra-régional
identifié au moyen d’une liste précise de communes ;
Un partenariat local public-privé chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie de
développement et rassemblé au sein du groupe d’action locale (GAL) ;
Une approche ascendante : le GAL est responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de la
stratégie, en particulier par l’intermédiaire d’un comité de programmation. La démarche ascendante
consistant à confier à des partenaires locaux le choix d’un ensemble cohérent de mesures adaptées
aux enjeux identifiés sur leur territoire doit leur permettre de tirer parti de leur potentiel de
développement endogène, tout en faisant le lien avec les objectifs généraux du développement rural.
Chaque stratégie devra être bâtie autour d’une priorité ciblée reflétant le caractère participatif et
multisectoriel de la stratégie, définie par les GAL eux-mêmes ;
Une approche globale "multisectorielle", qui présente une interaction entre acteurs et projets issus de
différents secteurs de l’économie des espaces ruraux ;
La mise en œuvre d’approches innovantes en termes de contenu et/ou de méthode ;
La mise en œuvre de projets de coopération : entre territoires, à l’intérieur de l’Etat membre
(coopération interterritoriale) ou entre des territoires de plusieurs Etat membres ou de pays tiers
(coopération transnationale) ;
La diffusion des projets exemplaires réalisés, notamment dans le cadre de la mise en réseau,
nationale et régionale.
L’approche LEADER vise également à améliorer la gouvernance locale. Une cohérence maximale a
été recherchée entre les territoires organisés existants dans l’hexagone et les GAL retenus au titre de
l’approche LEADER.
Compatibilité
avec les régimes
d'Etat
Les mêmes règles de compatibilité avec les régimes d'aides d'Etat que celles prévues pour les
mesures des axes 1, 2 et 3 seront appliquées aux actions mises en œuvre via LEADER.
territoires visés Tous les espaces ruraux et périurbains de Picardie, en visant prioritairement les territoires organisés
tels que les pays et les parcs naturels régionaux.
Les GAL doivent couvrir un périmètre comprenant une population entre 10 000 et 150 000 habitants.
.
Ligne de partage
avec les fonds
structurels
En général, les mêmes lignes de partage que celles prévues au niveau régional pour les mesures des
axes 1, 2 et 3 seront proposées aux territoires pour la mise en oeuvre de leurs stratégies. Sur cette
base, grâce aux capacités d’animation et d’ingénierie dont il dispose, chaque territoire doit pouvoir
mobiliser les différentes sources de financement communautaires et nationales lui permettant de
mettre en oeuvre sa stratégie. En tant que GAL, le territoire mobilise ainsi du FEADER pour mettre
en oeuvre la stratégie spécifique retenue au titre de LEADER (cette stratégie spécifique LEADER
présentant une valeur ajoutée par rapport à la stratégie d’ensemble du territoire). En complément, le
territoire peut mobiliser d’autres fonds communautaires pour mettre en oeuvre sa stratégie dans son
ensemble.
DRDR – V5 29/05/2012 230/282

Mesure
spécifique
LEADER
Néanmoins, si ces lignes de partage venaient à gêner les GAL dans la mise en oeuvre de leur
stratégie, les GAL peuvent eux-mêmes proposer des lignes de partage ad hoc. Dans tous les cas, les
lignes de partage identifiées devront respecter le champ d’intervention du FEADER posé par le
Règlement du Conseil 1698/2005. Ces exceptions feront l’objet d’une négociation entre le GAL et
les services chargés de la mise en oeuvre des autres fonds, d’un accord de l’autorité de gestion du
FEADER., et devront être intégrés dans les documents opérationnels concernés.
Les opérations mises en oeuvre via la méthodologie Leader peuvent s'inscrire soit dans le descriptif
des dispositifs définis au titre des axes thématiques du règlement n° 1698/2005 R. (CE) n° 1698/2005
du Conseil, soit dans le descriptif spécifique à la mesure 413, comme mentionné ci-après :
Cette mesure concerne les projets qui ne peuvent pas émarger à un des dispositifs décrits dans la
partie du PDRH relative à l'axe 3 mais qui concourent à la réalisation de l'objectif visé à l'axe 3, c'est
à dire l'amélioration de la qualité de la vie en milieu rural et la promotion de la diversification des
activités économiques.
Les objectifs
Les objectifs poursuivis par la mise en oeuvre de ce dispositif sont l'amélioration de la qualité de la
vie en milieu rural et la promotion de la diversification des activités économiques.
Ils concernent notamment (liste non limitative) :
• la diversification et le développement de l'économie rurale en dehors des activités agricoles
• l'organisation d'événements visant à animer le territoire du GAL
• l'amélioration de la qualité de la vie pour les populations vivant sur le territoire du GAL
• l'amélioration du cadre de vie sur le territoire du GAL
• les actions visant à une meilleure connaissance du territoire du GAL et à la mise en oeuvre
d'action visant au développement du territoire du GAL
Les objectifs poursuivis sont définis plus précisément dans les stratégies locales de développement
propres à chaque GAL.
Critères de sélection de projets
Le Comité de programmation du GAL établit une grille d'analyse des projets en fonction de sa
stratégie locale de développement qui lui permet de procéder à la sélection des projets.
L'Autorité de gestion procédera à la vérification de l'éligibilité de ces projets conformément aux
règles d'éligibilité prévues au R. (CE) n° 1698/2005 du Conseil et de son règlement d'application
n°1974/2006 c'est à dire :
• des articles 8 ( Egalité entre les hommes et les femmes et non discrimination), 71 (
Eligibilité des dépenses), 72 (Pérennité des opérations relatives à des investissements) , 76
(Information et publicité) du R. (CE) n° 1698/2005 du Conseil concernant le soutien au
développement rural par le Feader
• des articles 47 (Force majeure), 74 § 1 ( Caractère vérifiable et contrôlable des mesures), 54
(Contributions en nature), 55 (Investissements) du R.(CE) n° 1974/2006 portant modalités
d'application du R. (CE) n° 1698/2005 du Conseil concernant le soutien au développement
rural par le Feader.
De même les cours ou formation relevant des programmes ou des systèmes normaux d'enseignement
de niveau secondaire ou supérieur sont exclus du bénéfice de l'aide.
Les bénéficiaires
Le public éligible comporte :les collectivités territoriales, les associations, les particuliers, les
entreprises.....
Taux d'aide
Le taux d'aide sera fixé par le GAL dans la limite de l'encadrement communautaire des aides d'Etat.
Il pourra aller jusqu'à 100 %. Le plus souvent l'octroi de l'aide se fera dans la limite du plafond (200
000 euros sur trois ans) et des règles d'octroi prévu au R.(CE) n° 1998/2006 de la Commission
concernant l'application des articles 87 et 88 du Traité CE aux aides de minimis. Pour les autres cas,
l'Autorité de gestion vérifiera que le soutien octroyé se rattache à un régime d'aide d'Etat exempté ou
notifié.
Type d'aide
Les aides seront versées sous la forme de subventions.
DRDR – V5 29/05/2012 231/282

Procédure de
sélection des
opérations par
les GAL
L’usage de cette mesure sera strictement limité à des projets particulièrement contributeurs à
la mise en œuvre de la stratégie du GAL et à la plus-value du programme LEADER sur le
territoire.
Les GAL de Picardie pourront activer ce dispositif en intégrant une mesure 351 à leur
convention par voie d’avenant à leur convention cadre.
Les opérations retenues au titre de l'approche LEADER sont sélectionnées par les GAL eux-mêmes,
dans le cadre d'un comité de programmation local réunissant les partenaires locaux.
Le circuit de gestion des dossiers LEADER est décrit dans le tableau suivant :
Animation du territoire, appui à l’émergence et au Assurée par le GAL
montage de projets
Réception des demandes d’aide
Assurée par le GAL
Délivrance de l’accusé de réception
Instruction des dossiers Pertinence de l’opération Assurée par le GAL
Instruction réglementaire et
Service référent.
technique
Un (ou plusieurs) correspondant(s) par mesure sera(ont) identifié(s) au
démarrage du programme afin de pouvoir apporter directement aux GAL
un avis d’instruction sur l’éligibilité de l’opération.
programmation
Coordination de l’instruction
réglementaire et technique.
L’autorité de gestion veillera au respect de délais d’instruction
raisonnables.
Le coordinateur régional servira de relais entre le GAL et les référents
des services compétents sur l’opération considérée, et permettra de
garantir la fluidité des circuits.
Les opérations sont programmées par le comité de programmation du
GAL, sur la base de l’analyse de la pertinence et de l’avis d’instruction
réglementaire et technique.
L’autorité de gestion et l’organisme payeur participent à titre consultatif
au comité de programmation et peuvent donner leur avis (non bloquant)
sur la pertinence des opérations.
Notification de l’aide au bénéficiaire
Proposition d’engagement comptable
Engagement juridique
Certificat de service fait Constitution du dossier de
solde (regroupement des
pièces)
Visite sur place
Analyse technique et
réglementaire
Coordination
Ordonnancement
Paiement au bénéficiaire
Assurée par le GAL
Assurée par le service référent
Assurée par le service référent
Assurée par le bénéficiaire, avec l’appui du GAL
Assurée par le service référent, préparation par le GAL
Assurée par le service référent
Assurée par l’agent en charge de la coordination de LEADER au niveau
régional
Assurée par le service référent
Les paiements seront effectués par l’organisme payeur.
Description des
circuits
financiers
applicables aux
GAL
Objectifs
quantifiés
Les paiements aux bénéficiaires sont effectués directement par l'organisme payeur, après un travail
de certification du service fait préparé par le GAL et validé par le service instructeur approprié. Un
engagement de rapidité est demandé à l'autorité de gestion et à l'organisme payeur de façon à ce
que les paiements parviennent rapidement aux bénéficiaires.
Nombre de GAL soutenus : 4 GAL
Superficie totale de la zone couverte par les GAL : 18 000 km 2 maximum
Population totale de la zone couverte par les GAL : maximum 600 000
Nombre de projets financés par les GAL : 400
DRDR – V5 29/05/2012 232/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 4
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et
actions
421 : Projets de coopération inter-territoriale ou transnationale
Articles 63.b et 65 du Règlement (CE) N°1698/2005
Article 39 du Règlement d’application CE 1974/2006
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Circulaire DGFAR/MER/C2007-5024 du 30 avril 2007
Circulaire DGFAR/MER relative aux instructions pour la gestion opérationnelle de l'axe
LEADER 2007-2013 du 28 novembre 2007
Circulaire DGPAAT/SDDRC/C2009-3052 du 6 mai 2009 relative à « de l'idée au projet » au
sein de la mesure « coopération »
La coopération, qu’elle soit transnationale ou interterritoriale, permet une ouverture et des échanges
d’expérience très précieux ; elle est facteur de diffusion de la citoyenneté européenne dans sa
dimension transnationale, d’innovation et peut permettre de mener à bien certains projets, comme la
mise en marché de produits et services nouveaux, pour lesquels il est nécessaire d’atteindre une
masse critique dépassant le territoire. Elle fera pleinement partie des objectifs de l’approche
LEADER. Elle devra être intégrée à la stratégie des GAL. Elle sera facilitée par un accompagnement
méthodologique (qui s’appuiera en particulier sur le réseau rural français et le réseau européen) et
une grande souplesse de gestion.
Tout maître d'ouvrage porteur de projet en lien avec le plan de développement du GAL.
La coopération implique au moins un GAL sélectionné au titre de l’approche LEADER. Elle est mise
en œuvre sous la responsabilité d’un GAL agissant comme coordinateur.
Il existe deux types de coopération :
• la coopération « interterritoriale » entre des territoires au sein d’un même Etat membre ;
• la coopération « transnationale » entre des territoires relevant de plusieurs Etats membres
ainsi qu’avec des territoires de pays tiers.
Les dépenses concernant des territoires situés dans l’Union européenne sont admises au bénéfice de
l’aide. Dans le cas où le projet de coopération est réalisé avec un pays situé en dehors de l’Union
européenne, les dépenses en lien direct avec le projet peuvent être soutenues par le FEADER.
La coopération peut comporter l’échange d’expérience, plus particulièrement dans la perspective de
la mise en œuvre d’une action commune. Sont éligibles les dépenses liées :
• à cette action commune ;
• au fonctionnement d’éventuelles structures communes ;
• au support technique et à l’animation nécessaires dans les phases de préparation, de mise en
œuvre et de suivi du projet.
La coopération sera intégrée aux stratégies de développement local des GAL : les GAL qui
souhaiteront mener des opérations de coopération feront figurer une fiche coopération au sein de leur
stratégie. Cette fiche « coopération » fera l’objet d’une approbation par le comité de sélection
régional LEADER (voir description des mesures 411, 412 et 413).
Une fois qu’une fiche « coopération » aura été approuvée par le comité de sélection régional, le GAL
sélectionnera les opérations de coopération selon le même circuit que les opérations habituelles. Lors
des comités de programmation, l’autorité de gestion et ses partenaires veilleront au respect des
principes de la coopération.
Tous les GAL ne seront pas contraints à mener des actions de coopération.
L'assistance technique pour la coopération est éligible dans le cadre du réseau rural.
DRDR – V5 29/05/2012 233/282

Procédure,
calendrier et
critères objectifs
pour la sélection
des projets de
coopération
Circuits de
gestion
Objectifs
quantifiés
La coopération pourra être intégrée aux stratégies des GAL à deux occasions :
1. Au moment de la sélection initiale, une fiche « coopération » pourra faire partie de la candidature
du GAL. Le GAL pourra faire part de son intention d’intégrer la coopération dans sa stratégie, sans
que la fiche « coopération » soit totalement aboutie.
La fiche aboutie devra faire l’objet d’une validation par le comité de sélection régional lorsqu’elle
sera mûre.
2. Au cours du programme, si toute l’enveloppe FEADER dédiée à la coopération au niveau régional
n’a pas été répartie, un GAL qui n’aurait pas proposé de fiche de coopération au moment de sa
candidature pourra proposer d’ajouter une fiche « coopération » à sa stratégie. La proposition du
GAL sera examinée par le comité de sélection LEADER régional, et la dotation correspondante sera
attribuée au GAL en cas de sélection.
Décision en Comité de Programmation des GAL
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Nombre de projets de coopération : 8
Nombre de GAL engagés dans un projet de coopération : 4
DRDR – V5 29/05/2012 234/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AXE 4
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
Objectifs
Champ de la
mesure et
actions
431 : Fonctionnement du GAL, acquisition de compétences et actions d’animation sur le
territoire
Articles 63.c et 59 du Règlement (CE) N°1698/2005
Article 38 du Règlement d’application CE 1974/2006
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Circulaire DGFAR/MER/C2007-5024 du 30 avril 2007
Circulaire DGFAR/MER relative aux instructions pour la gestion opérationnelle de l'axe
LEADER 2007-2013 du 28 novembre 2007
L’élaboration et la mise en oeuvre des stratégies locales requièrent un travail d’ingénierie et
d’animation qui doit être soutenu
Cette mesure est réservée aux dépenses supportées par le GAL en terme
d’animation/fonctionnement, à savoir :
les coûts de fonctionnement des GAL, y compris les dépenses de gestion
les études et évaluations menées sur le territoire du GAL
les actions d’information sur la stratégie de développement locale du GAL
la formation des personnes participant à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie de
développement locale du GAL
les actions d’animation et la formation des animateurs du GAL
Les dépenses de fonctionnement et d’animation globale supportées par une structure porteuse de
GAL sont prises en charge au titre de la mesure 431 et ne sont pas éligibles aux dispositifs 341A et
B.
Des études ou des actions d’animation thématique multi-partenariales et à caractère transversal
réalisées par une structure porteuse de GAL sont éligibles à une aide au titre des dispositifs 341A et
B mobilisés via LEADER, à condition que ces actions s’inscrivent dans la stratégie du GAL et
qu’elles soient assurées par des personnes ne bénéficiant pas d’une prise en charge totale ou
partielle via la mesure 431. Les dépenses correspondantes sont alors cofinancées au titre de la
mesure 413-341A ou 413-341B.
Circuits de
gestion
Les coûts de fonctionnement de chaque GAL ne pourront dépasser 20% du montant total de la
dépense publique prévue dans la stratégie locale de développement.
Décision en Comité de Programmation des GAL
Voir les parties 6.2 et 6.3 relatives à la programmation et au circuit de gestion
Objectifs
quantifiés
Nombre d’actions soutenues : 4
DRDR – V5 29/05/2012 235/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AT
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
communautaire
Références
réglementaires
nationales
Enjeux de
l’intervention
511-1 : Assistance technique – Réseau rural régional
Articles 66 et 68 du Règlement (CE) N°1698/2005
Articles 40 et 41 du Règlement d’application CE 1974/2006
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Les finalités du réseau sont de :
- développer une approche partagée du monde rural par l’ensemble des acteurs du monde rural de
la région Picardie, notamment par une réflexion prospective ;
- favoriser l’émergence, la reconnaissance et la mise en valeur de projets territoriaux intégrés (et
par extension inter-territoriaux ou transnationaux) de même que les synergies d’acteurs autour de
ces projets ;
- contribuer à une meilleure mise en œuvre opérationnelle du FEADER en accompagnant
l’émergence de projets de qualité, notamment en améliorant et en favorisant l’ingénierie de projet
territoriale.
Objectifs le Réseau rural régional a pour objectif opérationnel de :
- identifier, capitaliser et diffuser des éléments d’information existants utiles aux acteurs du
développement rural ;
- mettre en relation les acteurs du monde rural ;
- mener une réflexion autour des problématiques inhérentes à la mise en oeuvre du FEADER avec
l’appui d’études si nécessaire ;
- apporter un appui à l’ingénierie sur des thèmes précis comme la coopération des GAL ;
- organiser des animations spécifiques pour les GAL ;
- s’articuler avec le Réseau rural français et européen.
A contrario, le Réseau n’est pas un lieu de décision sur les orientations stratégiques, la répartition
des financements ou les choix de programmation du FEADER, missions qui incombent notamment
au comité de suivi et au comité de programmation.
Sa mise en œuvre est basée sur une démarche de concertation et une valorisation des acteurs et
réseaux déjà existants, en particulier les territoires de projet, et de l’expérience LEADER. Le
réseau est ouvert et évolutif dans le temps, dans sa composition et ses actions.
Bénéficiaires
Les membres du réseau rural sont les acteurs des 4 axes du FEADER, soit les acteurs, publics et
privés, du monde agricole, sylvicole et industries agro-alimentaires, les acteurs de l'environnement,
les acteurs socio-économiques hors agriculture, forêt, industries agro-alimentaires, les territoires de
projets, les collectivités, et les acteurs de la recherche, formation et experts.
Le Réseau rural de Picardie est structuré autour de 3 niveaux :
- L’assemblée régionale des acteurs du développement rural de Picardie, cœur du Réseau, est
conçue comme la plus ouverte possible, tant du point de vue des types de structures associées que
de leurs domaines d’actions.
- Le comité de pilotage, co-présidé par le Préfet de région et le Président du Conseil régional fixe
les orientations opérationnelles du Réseau (thématiques de travail, priorités d’animation,
communication...) et en arrête le programme d’action. Il définit et valide les travaux de la cellule
d’animation. Il est le garant de la bonne marche du Réseau.
- La cellule d’animation met en œuvre le programme d’actions, favorise les relations et les
échanges entre les acteurs et facilite leur coordination. Elle rend compte au comité de pilotage en
lien avec le Réseau national et contribue aux comptes rendus annuels.
Champ et
actions
Les territoires ruraux et périurbains où existent des initiatives de développement local à
connotation « intégrée » et ceux où se dessinent des projets dont les acteurs envisagent une
dimension plus intégrée multipartenariale et où peuvent être identifier des « structurations »
territoriales dynamiques et des potentiels endogènes.
DRDR – V5 29/05/2012 236/282

Deux outils structurants, conçus pour répondre aux besoins exprimés par les acteurs pendant la
phase de préfiguration du réseau, sont mis en place dans le cadre du Réseau rural régional :
Une plate-forme collaborative reseau-rural-picardie.eu, ayant pour objectifs de :
• Valoriser les projets des acteurs
• Partager leur expérience
• Trouver et échanger des ressources
• Animer les réseaux
Les mardis du monde rural, ayant pour objectifs de :
• Faciliter l’accès aux expertises et ressources
• Croiser les expériences entre acteurs locaux et experts extérieurs
• Produire des références régionales
• Alimenter la connaissance
Description
des opérations
La cellule d’animation a en charge l’animation, la mise à jour et l’évolution de ces outils pour
répondre au mieux aux attentes des membres du réseau.
Dépenses éligibles :
-prestations de services (location de salles, restauration, etc..) ;
-dépenses d’équipement en petit matériel ou d’acquisitions diverses (petits équipements
informatiques ou pédagogiques, documentation, etc. ;
- frais de personnels;
- séminaires ;
- formations ;
- frais de publicité ;
- site Internet : création et maintenance de la plate-forme collaborative reseau-rural-picardie.eu
- base de données : création et entretien- Prestations intellectuelles : études, expertise, évaluation,
traduction, conception de documents, appels d’offre etc. ;
- Conception, réalisation et diffusion de documents d’information et de communication.
Intensité de
l’aide
100% DPN
FEADER : 50% de la dépense publique
DRDR – V5 29/05/2012 237/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AT
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
Références
réglementaires
nationales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Actions
éligibles
Intensité de
l’aide
Circuits de
gestion
511-2 : Assistance technique – Plan de communication
- R 1698/2005 FEADER : notamment les articles 76 et 82 c) iv
- Règlement d’application du FEADER n°1974/2006 du 15 décembre 2006, notamment dans les
articles 58, 59 et 60 et annexes II, VI et VII
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Circulaire du Premier Ministre du 12 février 2007 relative à la communication sur les projets
financés par l’Union européenne dans le cadre de la politique de cohésion économique et sociale,
JO 23 février 2007
Circulaire DGPAAT/SDDRC/C2009-3055 DICOM/MEDIAS/C2009-9501 du 12 mai 2009 relative
à la communication dans le cadre des programmes de développement rural (FEADER)
Faire connaître l'action conjointe de l'Union européenne et des pouvoirs publics nationaux en
matière de développement rural en région Picardie, en articulation avec les autres fonds européens.
Faire connaître au plus grand nombre possible de bénéficiaires potentiels les aides auxquelles ils
peuvent prétendre.
Cette mesure permet de contribuer au financement des actions afférentes à l’information sur le
Programme de Développement Rural Hexagonal et sur le DRDR , afin de :
−
−
−
−
valoriser le rôle de la Communauté Européenne auprès du grand public
accompagner les bénéficiaires des différentes aides
assurer une transparence accrue sur l’intervention du FEADER
accompagner et faciliter la mise en œuvre du FEADER
Les groupes cibles sont le grand public, les bénéficiaires potentiels, les organisations
professionnelles, les partenaires économiques et sociaux, les organismes oeuvrant en faveur de
l’égalité, les ONG.
Les relais d'information en région sont chargés de redéployer l’information vers les bénéficiaires
potentiels des aides du FEADER.
Services déconcentrés du ministère de l’agriculture et de la Pêche, Préfecture de Région,
Collectivités territoriales, Prestataires de services
Les actions financées par cette mesure :
- élaboration du plan de communication régional
- actions de communication sur la politique communautaire en faveur de l’agriculture et du
développement rural ( objectifs, résultats, impacts)
- actions d'information envers les groupes cibles sur les possibilités offertes par le programme et les
règles pour l’accès aux financements
Dépenses éligibles
Financement de dépenses matérielles :
- prestations de service (location de salles, restauration, etc.),
- dépenses d’équipement en petit matériel ou d’acquisitions diverses : petits équipements
informatiques ou pédagogiques, documentation, brochures, supports de communication ( site
internet, médias ), etc ….
- dépenses de personnel dédiées à la communication dont frais de déplacement
- séminaires , colloques,
- frais de publicité.
Financement de dépenses immatérielles :
- prestations intellectuelles : études, expertise, évaluation, traduction, conception de documents,
appels d’offre etc.
- conception, réalisation et diffusion de documents d’information et de communication ;
100% de subvention publique par rapport à la dépense totale (FEADER : 50% de la dépense
publique)
Service instructeur : DRAAF
DRDR – V5 29/05/2012 238/282

PROGRAMMATION FEADER 2007-2013 : AT
DRDR – fiche descriptive des dispositifs
Dispositif
Base
réglementaire
Références
réglementaires
nationales
Enjeux de
l’intervention
Objectifs
Bénéficiaires
Champ et
actions
Description
des opérations
511-3 : Assistance technique – autres actions d’assistance technique
Articles 66 et 68 du Règlement (CE) N°1698/2005
Articles 40 et 41 du Règlement d’application CE 1974/2006
Circulaire DGFAR/MER/C 2008-5028 du 28 mai 2008 relative à la mise en oeuvre de la mesure
511 "Assistance technique" des programmes de développement rural
Décret n° 2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d’éligibilité des dépenses des
programmes de développement rural
Circulaire DGPAAT/SDDRC/C2010-3021 du 2 mars 2010
Accompagner la mise en œuvre du PDRH en Picardie
L’assistance technique permet de financer les actions afférentes à la préparation, la gestion, le
suivi, l’évaluation et le contrôle des interventions du volet régional du FEADER.
Services déconcentrés du ministère de l’agriculture et de la Pêche
Préfecture de Région
Collectivités territoriales
Prestataires de services
Suivi du DRDR
Suivi et gestion administrative des mesures du programme régional
Instruction des demandes individuelles de subvention
Suivi des GAL
Suivi des projets de coopération de l’axe LEADER
Les actions financées par cette mesure relèvent de la gestion du PDRH en particulier les coûts
relatifs à :
- la programmation, la gestion financière, le suivi technique et financier du programme
(animation,sensibilisation destinées à faire connaître le programme), y compris les formations y
afférentes ;
- la coordination générale des travaux des comités de suivi ;
- la réalisation des évaluations du programme ;
- l’approche LEADER.
Dépenses éligibles :
Financement de dépenses matérielles :
- prestations de service (location de salles, restauration, etc.) ;
- dépenses d’équipement en petit matériel ou d’acquisitions diverses : petits équipements
informatiques ou pédagogiques, documentation, brochures, supports de communication (site
Internet, médias … ),
- dépenses de personnel ;
- formation.
Financement de dépenses immatérielles :
- prestations intellectuelles : études, expertise, évaluation, traduction, conception de documents,
appels d’offre etc. ;
- conception, réalisation et diffusion de documents.
Intensité de
l’aide
Circuits de
gestion
100% de subvention publique par rapport à la dépense totale (FEADER : 50% de la dépense
publique)
Service instructeur : DRAAF
DRDR – V5 29/05/2012 239/282

4 Tableaux financiers
4.1 Maquette financière du volet régional
Le montant global de FEADER pour ce volet s’élève à 49 934 506 €
4.1.1 Ventilation du montant FEADER issu de l’OCM vin entre les dispositifs du DRDR
Axe 1 Mesure 121 Plan de Performance Energétique 601 200 601 200
C 1-1
Axe 3 Mesure 331 Formation/information 66 800 66 800
Total 668 000
4.1.2 Ventilation de l’abondement FEADER « nouveaux défis »
« Nouveau défi » concerné
montant de FEADER
affecté sur 2010-2015
X = principal (1 et 1 seul)
code du
(CP) à partir de la
dispositif
o = secondaire (facultatif)
dotation régionale
dans le détail des types d'opération Changement Energie Gestion de biodiversité supplémentaire
DRDR "nouveaux défis" climatique renouvelable l’eau
« nouveaux défis »
121-C11 PPE o X 500 000
123A
amélioration de l'efficacité
énergétique dans les IAA o X 500 000
214-D conversion bio o X 1 250 000
214-I MAE-T o X 1 420 000
111B information/diffusion o X o 200 000
Total 3 870 000
4.2 Indications sur les dispositifs du socle national
Le montant global indicatif de FEADER pour ce volet s'élève à 13 869 391M€ pour la période 2007-
2013
1. Le socle national (FEADER)
Ces estimations sont données à titre purement indicatif et ne sauraient lier le ministère de l'agriculture
et de la pêche. Ces montants indicatifs feront l’objet de mises à jour au fur et à mesure de
l’avancement du programme.
ventilation indicative pour la région Picardie du montant FEADER de la maquette du PDRH pour le
socle national
112 - DJA 7 193 511
112 - PB installation 5 583 271
214A - PHAE 350 352
226A - Plan chablis 742 257
Le montant des stocks 2000-2006 s’élève à 14 217 465 €
DRDR – V5 29/05/2012 240/282

2. La Région Picardie financera le dispositif 125 A Desserte forestière inscrit dans le socle national, à
hauteur de 500.000 euros pour des aires de stockage et la desserte correspondante dans le cadre de
démarches collectives favorisant la desserte forestière.
NOUVEAUX ENGAGEMENTS
Dispositif Desserte forestière
N°Dispositif 125
millions
d'euros
0.5
Ainsi le montant total du FEADER qu'il est prévu de consacrer au bénéfice de la région Picardie
(socle national,volet régional et stock) est de 78 021 362 M pour la période 2007-2013.
5 Articulation entre FEADER, FEDER, FSE,FEP et FEAGA
5.1 Complémentarité entre fonds en faveur du développement rural
Le FEADER pourra aider les projets touristiques intégrés, notamment les projets liés à la valorisation
du patrimoine naturel ou culturel. Il accompagnera également les démarches de développement local
partenariales portées par les groupes d’action locale (GAL), dans le cadre de la méthodologie
LEADER.
Par ailleurs, les axes 1 et 2 du PO Compétitivité (FEDER) pourront soutenir les démarches de
compétitivité (pôles technologiques, systèmes productifs locaux…) et les projets de valorisation
énergétique de la biomasse ou de développement des éco-technologies, même si ces projets se situent
en milieu rural. En ce qui concerne l’appui à l’entrepreneuriat, l’axe 1 sera mobilisé si cet appui est
généraliste et indépendant de la localisation des bénéficiaires. Par contre, la création et le
développement des micro-entreprises en milieu rural relève du PO compétitivité.
Le PO Compétitivité (FEDER) et la mise en valeur des territoires ruraux
Les espaces ruraux, nombreux en Picardie, présentent des spécificités, tant en termes d'activité
économique que de vie sociale, notamment sous l'angle de l'accès aux services de proximité. En
agissant sur les leviers du développement économique et de l’accès aux services, le PO Compétitivité
(FEDER) s'attachera à améliorer l’attractivité des territoires concernés, mais aussi leur plus grande
cohésion interne.
Parallèlement aux actions visant à renforcer la compétitivité de l’industrie, de l’agriculture et des
services aux entreprises et à faire émerger des projets touristiques intégrés, aussi bien dans le cadre
des axes 1 et 2 du PO Compétitivité (FEDER) que du PDRH (FEADER), la vitalité des territoires et
l'accroissement de leur performance passe par le soutien aux initiatives portées localement. A cet
égard, la dynamique des pôles d'excellence rurale et des micro-entreprises mérite plus
particulièrement l’appui du PO Compétitivité (FEDER).
L’offre de services de proximité, que les populations rurales ou néo-rurales désirent voir atteindre le
niveau de celle qui prévaut en ville, doit se développer sur la base du principe d’égalité d’accès et
d’une approche globale public-privé. Pour les services publics, ces objectifs se doublent du souci
d'une meilleure égalité des chances. Seront ainsi soutenus les projets innovants d'accès aux services
d'intérêt général en milieu rural, y compris les synergies entre secteurs public et privé, mais aussi
l’achèvement de la couverture des territoires ruraux pour l’accès aux communications électroniques à
haut débit.
Le PO Compétitivité (FEDER) cible les territoires ruraux situés au-delà des couronnes péri-urbaines.
Ces dernières bénéficient en effet de la proximité des centres urbains et témoignent fréquemment
d’une situation socio-économique plus favorable qu’en moyenne. Pourront ainsi être aidés les projets
portés par les acteurs locaux situés majoritairement hors des aires urbaines de plus de 30 000 habitants
ou dans les zones de revitalisation rurale, en cohérence avec l'action conduite par l'Etat pour ces
territoires dans le cadre des pôles d'excellence rurale. A titre exceptionnel, des projets qui seraient
DRDR – V5 29/05/2012 241/282

portés par des territoires dépassant les périmètres ainsi définis, pourraient être pris en considération
dès lors qu’ils présenteraient un intérêt majeur pour le développement rural, à l'appréciation des
instances de pilotage et de programmation.
Complémentarité entre le PO Emploi (FSE) et le PDRH
Le FEADER intervient dans une logique de cofinancement d’actions courtes de formation, portant sur
des sujets techniques ou économiques relatifs au développement de l’exploitation ou de l’entreprise, à
l’adaptation à leur environnement et à la politique agricole commune ainsi qu’à l’application de
méthodes de production propres à favoriser le développement d’une agriculture et d’une sylviculture
durables.
Le FSE intervient dans une logique de cofinancement d’actions visant notamment l’installation des
publics en agriculture, leur insertion, leur reconversion, l’acquisition de niveaux supplémentaires de
qualification. Il permet par ailleurs de cofinancer l’adaptation de l’appareil de formation à une
meilleure individualisation des parcours.
- L’articulation se fait tout d’abord sur une logique de public : les stagiaires qui sont en activité dans
les secteurs agricoles et sylvicole bénéficient des actions de formation cofinancées par le FEADER ;
ces actions sont en relation étroite avec leur activité. Les stagiaires qui ne sont pas encore en activité
dans les secteurs agricole et sylvicole et qui souhaitent y rentrer, notamment les jeunes qui veulent
s’installer en agriculture, bénéficient d’actions de formation cofinancées par le FSE.
De même, les actifs des secteurs agricole et sylvicole qui veulent se reconvertir dans d’autres secteurs
d’activité peuvent bénéficier de stages cofinancés par le FSE.
- L’articulation entre les deux fonds se fait également sur le type de stage. Comme indiqué ci-dessus,
le FEADER finance les stages de courte durée ; les actions de VAE et les périodes de
professionnalisation relèvent du FSE. L’ensemble du public concerné par le secteur agroalimentaire
relève du FSE.
Les actifs des secteurs agricole et sylvicole qui souhaitent se former sur des problématiques rurales
(ex : diversifier leurs activités en dehors des secteurs précités) peuvent bénéficier de la mesure 331 du
FEADER.
S’agissant d’actions de démonstration, d’information ou de diffusion des connaissances directement
liées aux activités agricoles ou sylvicoles et destinées aux seuls actifs de ces secteurs, le
cofinancement relève en totalité du FEADER
Les actions identiques concernant le secteur agroalimentaire relève du FSE.
Le volet territorial du CPER
Plusieurs des priorités du CPER 2007-2013 auront tendance à conforter le rayonnement des territoires
les mieux dotés, notamment au travers du développement du potentiel de recherche et d’enseignement
supérieur ou de l’amélioration des infrastructures de transport. Or un développement régional solidaire
est indispensable. Il participe doublement aux objectifs de développement durable (occupation
équilibrée de l’espace, mise en valeur des zones naturelles et agricoles…) et à la cohésion sociale, en
visant à éviter le décrochage des bassins les plus affectés par les mutations industrielles en cours, qui
affectent particulièrement la Picardie, et à répondre aux difficultés particulières rencontrées par les
Picardes et les Picards pour construire leur avenir.
Ces dernières années, l’Etat et la Région ont conjugué leurs efforts pour assurer le développement
d’un maillage complet du territoire régional par des pays et des agglomérations. Cet objectif est en
passe d’être atteint pour les pays.
La Région organise ses politiques d’aménagement et de développement territorial à ces échelles. Elle
met en œuvre sa politique de développement territorial et d’aménagement régional en veillant au
maintien de la cohésion régionale et à la réduction des disparités territoriales.
Sur la période 2007-2013, 299 millions d’euros seront consacrés par la Région à la politique régionale
d’appui aux pays de Picardie et de développement des agglomérations, à travers :
- 16 contrats régionaux d’appui aux pays de Picardie, annuels avec les pays en devenir, triennaux
avec les pays reconnus. Un potentiel de subvention régionale (FRAPP) est calculé pour chaque
DRDR – V5 29/05/2012 242/282

Pays qui tient compte de ses caractéristiques socio-économiques pour une péréquation de l’aide
régionale.
- 15 contrats régionaux d’agglomération (CRA) mis en œuvre sur la période 2008-2013 après une
année 2007 de transition.
Le grand projet « Cohésion régionale et attractivité des territoires » visera au rééquilibrage des
potentiels des territoires picards, en tenant compte des handicaps spécifiques à certains d’entre eux.
L’Etat mobilisera le FNADT dans cet objectif, en synergie avec les outils régionaux territorialisés
(FRAPP et CRA).
L’Etat et la Région conviennent qu’une attention particulière sera portée au développement du
département de l’Aisne au sein de l’ensemble régional.
Compte tenu du maillage du territoire en pays et en agglomérations, reconnus ou en devenir, c’est tout
naturellement sur ces deux types de structures que le présent grand projet s’appuiera. Deux opérations
(« Accroissement du potentiel de développement de l’Aisne » et « Attractivité et mise en valeur des
potentiels locaux des pays de la Somme et de l’Oise ») constituent le volet territorial stricto sensu du
CPER. Dans ce cadre, pays et agglomérations se verront proposer des conventions territoriales d’ici
fin 2007. Ces conventions pourront également reprendre des opérations relevant d’autres grands
projets par exemple les plans énergie-climat territoriaux ou le développement intégré de la Picardie
maritime.
Les priorités de l’action « Accroissement du potentiel de développement de l’Aisne » retenues sont
les suivantes, en cohérence avec celles figurant au PO Compétitivité (FEDER) et couvrant la même
période :
- favoriser l’attractivité des agglomérations et la montée en gamme des emplois offerts,
prioritairement par l’accompagnement des filières d’excellence (pôles de compétitivité, autres
pôles ou filières régionales prioritaires) et le développement des services aux entreprises ;
- mettre en valeur les potentiels économiques des territoires, au travers de l’accompagnement
des pôles de développement locaux (pôles d’excellence rurale, systèmes productifs locaux…) et
des projets touristiques des pays, notamment en lien avec le projet de Center Parcs (le financement
des projets relevant du schéma des de vélo-routes et voies vertes pourra entrer dans ce cadre) ;
- accroître l’accès aux services au public dans les territoires ruraux par des projets innovants
d’amélioration de l’offre, incluant l’accessibilité par les transports dans le cadre de réflexions à
l’échelle du Pays ;
- contribuer à la résorption des friches industrielles, dans un but d’attractivité des territoires
concernés et de réutilisation des sites existants à des fins économiques.
L’ensemble des pays et des agglomérations de l’Aisne pourront présenter des projets s’inscrivant dans
ces priorités.
Les territoires de l’Aisne ne sont pas les seuls à faire état de difficultés socio-économiques. D’autres
bassins d’emplois, pays labellisés ou en devenir, nécessitent un effort de solidarité régionale au sein
du volet territorial.
L’objet de l’opération « Attractivité et mise en valeur des potentiels locaux des pays de la Somme et
de l’Oise » est de développer, par quelques projets à fort effet de levier, l’attractivité et le
développement des potentiels locaux de la Picardie maritime, du Grand Amiénois (hors Amiens
Métropole, qui bénéficiera par ailleurs d’un contrat de territoire spécifique avec l’Etat pour le projet
Gare la Vallée), du Santerre-Haute-Somme, de Sources et Vallées, du Clermontois-Plateau Picard et
du Grand Creillois.
Les priorités retenues sont les mêmes que celles retenues pour le département de l’Aisne.
DRDR – V5 29/05/2012 243/282

5.2 Lignes de partage
Axe /
Mesure -
FEADER Action Ligne de partage
FEADER FEDER FSE
111 Formation, appui
technique et recherche
développement
123 - B Mécanisation de la
filière bois
les stagiaires qui sont en activité
dans les secteurs agricoles et
sylvicole bénéficient des actions de
formation cofinancées par le
FEADER ; ces actions sont en
relation étroite avec leur activité.
le FEADER finance les stages de
courte durée.
Actions de démonstration,
d’information ou de diffusion des
connaissances directement liées aux
activités agricoles ou sylvicoles et
destinées aux seuls actifs de ces
secteurs, le cofinancement relève en
totalité du FEADER
Aides aux entreprises de
sylviculture
Les entreprises de mobilisation du
bois et du secteur de l’industrie de
transformation.
Aide du FEADER réservée aux
micro-entreprises
Aides à l’utilisation de la
biomasse forestière et aides
aux entreprises d’exploitation
forestière (PME hors microentreprise
)
Les stagiaires qui ne sont pas
encore en activité dans les
secteurs agricole et sylvicole
et qui souhaitent y rentrer,
notamment les jeunes qui
veulent s’installer en
agriculture, bénéficient
d’actions de formation
cofinancées par le FSE.
De même, les actifs des
secteurs agricole et sylvicole
qui veulent se reconvertir dans
d’autres secteurs d’activité
peuvent bénéficier de stages
cofinancés par le FSE.
les actions de VAE et les
périodes de
professionnalisation relèvent
du FSE. L’ensemble du public
concerné par le secteur
agroalimentaire relève du
FSE.
312 Aide à la création et au
développement de
microentreprises
313 Promotion des activités
touristiques
323 A et B conservation et mise en
valeur du patrimoine
rural (natura2000)
Pas d'intervention
Développement touristique intégré
Petits investissements de mise en
valeur du patrimoine naturel ou
culturel local et liés aux sports de
nature
Petits hébergements de qualité
Contrats de gestion et actions de
sensibilisation environnementale.
Animation DOCOB
Aides directes aux entreprises
Démarches collectives
Pas d'intervention (mais GPEC et formation dans le
intervention sur d'autres projets cadre de démarches collectives
de développement en milieu de type contrats d'objectifs
rural tels que pôles
avec les branches
d'innovation technologique,
projets intégrés de valorisation
des bio-ressources et accès aux
services d'intérêt général)
Elaboration des DOCOB
323 D1 Conservation et mise en Dossiers de moins de 50 000 €
valeur du patrimoine naturel strictement hors dossiers de plantation
hors N2000
de haies et d’alignements d’arbres
Dossiers de plus de 50 000 €
demandés par des personnes physiques
strictement
ou morales non agricoles pour
lesquelles le dossier est financé
exclusivement par le FEADER
DRDR – V5 29/05/2012 244/282

331 formation et information Formation / information des acteurs Soutien aux investissements de
des acteurs
économiques dans les
domaines couverts par
l’axe 3
économiques et des acteurs du
monde rural
Information (sensibilisation et
accompagnement technique de
projets de diversification).
structure de développement
local
DRDR – V5 29/05/2012 245/282

Articulation entre le FEADER et le FEAGA concernant la filière viti-vinicole.
Jusqu’au 31 mars 2010, une aide aux investissements était possible à la fois au titre du Fonds
Européen Agricole de Garantie (FEAGA) dans le cadre de l’OCM vitivinicole et au titre de plusieurs
mesures du PDRH, selon la ligne de partage rappelée dans la première partie du tableau situé à la suite
de cette partie et intitulé « Articulation entre le FEADER et le FEAGA concernant la filière vitivinicole
». Le dépôt de dossiers de demande d’aide au titre du FEAGA n’est plus possible depuis le 31
mars 2010
A compter du 1er mars 2011, la ligne de partage FEAGA – FEADER est modifiée pour permettre aux
opérateurs de la filière viti-vinicole de bénéficier des possibilités d’accompagnement des projets
d’investissement et de modernisation prévus par le PDRH au même titre que pour les autres secteurs.
Ainsi, tous les dossiers déposés après le 1er mars 2011 (ou date ultérieure précisée dans les documents
régionaux de développement rural) seront instruits et engagés uniquement au titre des mesures d’aide
mises en oeuvre dans le cadre du PDRH. La nouvelle règle d’articulation est précisée dans la seconde
partie du tableau figurant ci-après.
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DRDR – V5 29/05/2012 247/282

DRDR – V5 29/05/2012 248/282

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Suivi et programmation
Le Préfet de Région est le représentant de l'autorité de gestion pour l'ensemble des dispositifs mis en
œuvre dans la région. Il est responsable de l'instruction, de la programmation, de l'engagement et du
service fait des opérations ainsi que des suites à donner aux contrôles. Il peut, si besoin est et dans les
limites autorisées par le ministère de l’Agriculture de l’Alimentation de la Pêche, de la Ruralité et de
l’Aménagement du Territoire (MAAPRAT), par convention, déléguer partie de ces tâches à d'autres
organismes. Le (MAAPRAT) pourra décider de procéder à des audits de l'autorité de gestion
déléguée. L’ASP est l'organisme payeur unique du programme. Il réalise les contrôles sur place et
procède, sur la base d'échantillons, à des contrôles de procédure. Un outil informatique intégré
dénommé OSIRIS piloté par l’ASP est mis en place pour permettre une gestion intégrée du
programme entre l'autorité de gestion, ses éventuels délégataires, les financeurs et l'organise payeur.
Afin d'assurer la cohérence entre les fonds, une visibilité globale sur leurs interventions et d'écarter les
risques de double financement, dès le démarrage des programmes, un système d'échanges
d'information approprié est mis en place.
Partenariat
La qualité du partenariat régional ne peut qu’influer positivement sur la bonne mise en oeuvre du
Programme de développement rural hexagonal et, plus généralement, des programmes européens en
Picardie. La mise en œuvre de ce partenariat sera étroitement coordonnée pour les trois programmes
« compétitivité », « emploi » et « développement rural ».
Lors de la préparation des programmes, les acteurs, élus, socio-professionnels et les représentants de
la société civile intéressés, à un titre ou à un autre, par les programmes européens ont été informés de
la démarche, ont pu participer au débat et ont pu fournir un avis écrit (forum et consultation écrite en
juin et juillet 2006, nouvelle consultation écrite en novembre-décembre 2006).
Au cours du déroulement des programmes, plusieurs actions sont envisagées, outre les réunions du
comité de suivi, dont la composition reflète une préoccupation d’ouverture sur les acteurs socioprofessionnels
:
- l’autorité de gestion ou son représentant interviendra régulièrement auprès des
instances consultatives régionales, notamment le Conseil économique et social régional (CESR),
les chambres consulaires et le Comité de coordination régional de l’emploi et de la formation
professionnelle (CCREFP), afin des les informer sur l’avancement des programmes et d’en
présenter les perspectives ;
- un forum régional inter-programmes sera organisé à mi parcours.
- d'autres actions pourront être organisées à la demande des acteurs socioprofessionnels
et de la société civile.
5.3 Suivi
5.3.1 Comité de suivi régional inter-programmes
Fonctions
Dans le but de coordonner la mise en œuvre de leur stratégie respective, un comité de suivi régional
commun aux trois programmes « compétitivité », « emploi » et « développement rural » est institué.
Le comité de suivi s'assure de l'efficacité et de la qualité de la mise en oeuvre de chacun des
programmes. Ce comité permet de :
- présenter aux principales parties prenantes des programmes européens, l’ensemble des interventions
des différents fonds ;
- débattre de la complémentarité et des lignes de partage entre les fonds pour adapter, le cas échéant,
les documents de programmation validés par la Commission ;
- mettre en lumière les approches innovantes, notamment en termes de partenariat et de mise en
œuvre, et faire émerger les bonnes pratiques.
Il se réunit 1 à 2 fois par an.
Ses missions sont détaillées dans le programme opérationnel « Compétitivité ».
Composition
DRDR – V5 29/05/2012 250/282

Le préfet de région, autorité de gestion du PO compétitivité, autorité de gestion déléguée du PO
emploi et représentant de l’autorité de gestion du PDRH, co-préside le comité de suivi interprogrammes
avec le président du conseil régional.
Ce comité se compose en outre des membres suivants :
• Représentants des instances européennes : DG Regio, DG Entreprises, DG Emploi, DG Agri,
DG Environnement,
• Représentants des instances nationales de l'Etat :DATAR , ministère de l'Intérieur, ministère
en charge de l'Emploi, ministère en charge de l'Agriculture, ministère en charge de
l'Environnement, ministère en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
• Représentants des instances régionales et départementales de l'Etat et de ses agences : préfets,
trésorier payeur général de région, autres membres du comité de l’administration régionale
(CAR) concernés, délégué régional à la recherche et à la technologie, directeur régional de
l’ADEME, déléguée régionale aux droits des femmes et à l'égalité des chances, directeur
régional de l’INSEE,
• Représentants des instances départementales et locales : Départements de l’Aisne, de l’Oise et
de la Somme, Communautés d’agglomération, trois représentants des Pays de Picardie
• Représentants des milieux socioprofessionnels : Conseil économique et social régional,
Chambre régionale de commerce et d’industrie, Chambre régionale d’agriculture, Chambre
régionale de métiers et de l’artisanat, partenaires sociaux siégeant au CCREFP 19 (employeurs
et salariés), Université de Picardie Jules Verne, Université de technologie de Compiègne,
Conférence permanente des coordinations associatives.
Organisation des réunions
Le préfet de région et le président du conseil régional, co-présidents du comité de suivi, se concertent
préalablement à la tenue des réunions afin d’en fixer d’un commun accord les dates ainsi que la liste
des points devant figurer à l’ordre du jour. Les invitations sont adressées par le Préfet de région.
L’Etat (préfecture de région) et la Région travailleront en étroite coopération pour assurer la
préparation et le bon fonctionnement des réunions du comité de suivi.
La co-présidence constate les décisions prises par les membres selon la règle du consensus, après
avoir pris l’avis de l’ensemble des membres du comité de suivi.
Règlement intérieur
Un règlement intérieur du comité de suivi fournit des indications sur les modalités de consultation du
comité, en détaillant pour les consultations par procédure écrite les délais à respecter. Il indique aussi
la façon par laquelle le comité prend ses décisions (majorité, majorité absolue, unanimité, etc.).
Le règlement intérieur du comité de suivi comporte les éléments suivants :
- composition du comité et présidence ;
- fréquence de réunions,
- attributions,
- modalités de consultation du comité (y compris procédure écrite),
- mode de décision (majorité, unanimité, voix consultatives / délibératives, …),
- dispositions liées à l'envoi des documents préparatoires,
- dispositions liées à rédaction/diffusion des conclusions du comité,
- durée de validité,
- organisation du chevauchement avec la période de programmation antérieure.
Les comptes-rendus du comité de suivi inter-programmes sont organisés de façon à ce que les
éléments respectifs de chaque programme puissent être identifiés.
5.3.2 Comité de suivi régional du PDRH
19 Comité de coordination régional de l’emploi et de la formation professionnelle
DRDR – V5 29/05/2012 251/282

Le préfet de région représentant de l’autorité de gestion du PDRH, co-préside le comité de suivi
régional du PDRH avec le président du conseil régional. L’un et l’autre peuvent se faire représenter.
Le comité de suivi régional du PDRH est informé de la programmation sur les axes 1, 2 et 3 ainsi que
de la programmation effectuée par les groupes d’action locale. Il recommande les inflexions
permettant d’améliorer l’efficacité des actions entreprises. Il s’assure de la cohérence entre les actions
mises en place dans les départements de la région au travers notamment d’indicateurs régionaux de
suivi et d’organisation régionale du réseau rural. Il propose au ministre en charge de l’agriculture toute
modification souhaitable quant à la programmation.
Il se réunit au moins une fois par an.
Ce comité se compose des membres suivants :
• Le préfet de Région ou son représentant
• Le président du Conseil Régional ou son représentant
• un représentant de la direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des
territoires;
• un représentant de la délégation interministérielle à l’aménagement des territoires et à
l’attractvité régionale;
• un représentant de la direction générale de l’agriculture de la Commission européenne ;
• un président du conseil régional ou son représentant;
• les présidents des conseils généraux de l’Aisne, de l’Oise et de la Somme ou leurs
représentants;
• trois représentants de l’Association des Maires de France (communes rurales) ;
• trois représentants des Pays de Picardie ;
• un représentant du Conseil Economique et Social Régional
• le directeur régional de l’agriculture et de la forêt ou son représentant ;
• le directeur régional de l’environnement ou son représentant;
• le directeur territorial de l’office national des forêts ou son représentant;
• le directeur régional du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle ou son
représentant;
• le directeur régional de l’équipement ou son représentant;
• un représentant de la délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité des
chances ou son représentant;
• le directeur régional du ministère en charge des petites et moyennes entreprises ou son
représentant;
• le Délégué Régional au Tourisme ou son représentant ;
• le Délégué Régional à la Recherche et à la Technologie ou son représentant ;
• le Directeur de l’Agence de l’Eau Artois Picardie ou son représentant ;
• le Directeur de l’Agence de l’Eau Seine Normandie ou son représentant ;
• un représentant par groupe d’action locale ;
• le délégué régional de l’ASP ou son représentant;
• un représentant des Directeurs d’Etablissement Public Local d’Enseignement et de
Formation Professionnelle Agricole (EPLEFPA) de Picardie ;
• un représentant de la Chambre Régionale d’Agriculture de Picardie ;
• un représentant de la Chambre Départementale d’Agriculture de la Somme ;
• un représentant de la Chambre Départementale d’Agriculture de l’Oise ;
• un représentant de la Chambre Départementale d’Agriculture de l’Aisne ;
• un représentant de la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie (CRCI) de
Picardie ;
• un représentant de la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat (CRMA) de
Picardie ;
• le représentant régional de la fédération nationale des communes forestières ;
• le Président du Centre régional de la propriété forestière Nord-Pas-de-Calais Picardie ou
son représentant;
• un représentant de la Fédération Régionale des Syndicats d’Exploitants Agricoles
DRDR – V5 29/05/2012 252/282

(FRSEA) ;
• un représentant des Jeunes Agriculteurs de Picardie ;
• un représentant de la Coordination Rurale de Picardie
• un représentant de l’Union Régionale des syndicats de propriétaires forestiers du Nord de
la France
• un représentant de l’Interprofession Nord Picardie Bois
• un représentant de UFC-Que Choisir;
• un représentant de Familles Rurales;
• un représentant de l’Association Picardie Nature ;
• un représentant du Conservatoire des Sites Naturels de Picardie ;
• un représentant du Fonds pour la Formation des Entrepreneurs du Vivant (VIVEA)
(exploitants agricoles) ;
• un représentant du Fonds d’Assurance Formation des Salariés des Exploitations et
Entreprises Agricoles (FAFSEA) ;
• un représentant de l’organisme paritaire collecteur agréé de la formation professionnelle
des industries agro-alimentaires (AGEFAFORIA) ;
• un ou des représentants régionaux des associations de lutte contre les discriminations ;
• un ou des représentants régionaux des associations œuvrant en faveur de la parité ;
Ce comité de suivi PDRH peut, sous réserve de l’avis du préfet de région et des partenaires, précéder
le comité de suivi régional commun.
5.3.3 Le groupe technique de suivi inter-programmes
Pour assurer un pilotage technique opérationnel des programmes dans l’intervalle des réunions du
comité de suivi inter-programmes et par délégation de celui-ci, un groupe technique de suivi Etat-
Région commun aux trois programmes est constitué.
Ce groupe s'appuie notamment sur des référents désignés pour chaque axe ou sous-axe de ces
programmes au sein des administrations de l’Etat, de ses agences ou du ou des délégataires de
subvention globale. Il se réunit autant que de besoin (au moins deux fois par an).
Il se compose du secrétaire général pour les affaires régionales, du directeur général des services de la
Région, des secrétaires généraux des préfectures et des référents des axes ou sous-axes. En fonction
des sujets traités, tout représentant d’un membre du comité de suivi peut être invité.
Ce groupe assure les missions suivantes :
- suivi de la mise en œuvre des trois programmes et préparation des réunions du comité
de suivi,
- organisation de l’animation et de la communication,
- propositions d'amélioration pour optimiser l'articulation entre les 3 programmes et
l’articulation entre ceux-ci et les programmes de coopération transfrontalière,
transnationale et interrégionale ( « coopération territoriale européenne »)
- suivi de la mise en œuvre des subventions globales,
- échanges d'expériences sur les pratiques propres aux 3 programmes,
- analyse des projets au regard des priorités transversales,
- suivi des indicateurs,
- suivi des évaluations.
5.4 Programmation
Un comité régional, commun à tous les fonds, est mis en place pour coordonner les travaux de
programmation liés aux différents fonds afin d’assurer la complémentarité et la cohérence de
l’intervention des fonds et la bonne information du partenariat. La programmation fait intervenir une
instance consultative, le comité de programmation inter-programmes, et une instance décisionnelle,
généralement le préfet ou la commission permanente du conseil régional, selon le cas. Ce comité est
co-présidé par le préfet et le président du conseil régional.
DRDR – V5 29/05/2012 253/282

Afin d’assurer le bon fonctionnement de ce comité, la programmation du FEADER repose sur des
formations réduites adaptées à un champ thématique et qui assurent le pilotage des dispositifs (P1 et
P2) et la programmation des projets (P3 et P4).
L’assistance technique des programmes européens fait l’objet d’une consultation du CPIP au moins
une fois par an.
5.4.1 Instances pour le pilotage des dispositifs et la sélection individuelle des projets
appelant du FEADER
Cinq types d'opérations peuvent être distingués :
P1. Mesures du socle national sans programmation
L’autorité de gestion (MAAPRAT - administration centrale) élabore et gère les dispositifs du socle
national . Ces dispositifs sont d’application directe pour les demandeurs : toute demande répondant à
l'ensemble des critères d'éligibilité est potentiellement recevable.
Ainsi, les demandes de subvention portant sur les mesures du socle national ne relèvent pas d’un
comité de programmation.
Pour ces mesures le lieu de dépôt du dossier est la DDT-DDTM. Le service instructeur est la DDT-
DDTM.
- Pour les dispositifs DJA, prêts bonifiés aux jeunes agriculteurs ou PHAE financés uniquement par
des crédits d'Etat et du FEADER, le préfet de département (DDT-DDTM) prend la décision après
examen en CDOA. La CDOA se réunit environ une fois par mois pour examiner les demandes
- Pour les dispositifs, plan chablis, financés uniquement par des crédits d'Etat et du FEADER, la phase
de programmation n'existe pas. Le préfet de département prend la décision après instruction de la
DDT-DDTM.
P2. Mesures du volet régional à pilotage régional
Certains dispositifs d'aides individuelles aux exploitants agricoles ou à d’autres catégories de
bénéficiaires sont à fort cadrage national. L’autorité de gestion (MAAPRAT - administration centrale)
définit les conditions de mises en œuvre de ces dispositifs d’aides. Ils sont financés aux moyens de
crédits de l’Etat, de collectivités territoriales, d'établissements publics (Agences de l'eau…) et/ou du
FEADER.
Pour les crédits d’Etat, ces dispositifs peuvent le cas échéant, dans le respect du cadrage national, faire
l’objet d’adaptations régionales et/ou départementales. Ces adaptations font l’objet d’un arrêté
préfectoral.
a) Les mesures agro-environnementales, les investissements non productifs agricoles et les contrats de
gestion Natura 2000
Le pilotage des dispositifs MAE à cahier des charges national (mesures 214 D et F ) et des MAE
territorialisées (Dispositifs 214 I1, I2, I3), notamment la détermination des mesures accessibles, des
zones de leur application ou encore des plafonds et planchers éventuels à appliquer, relève du préfet
de région (DRAAF), qui prend un arrêté précisant ces éléments. Par extension le pilotage de la mesure
216 relative aux investissements non productifs agricoles est effectué par les mêmes instances. La
gestion des dossiers individuels, en revanche, relève du préfet de Département (DDT-DDTM). Les
contrats de gestion Natura 2000 font l’objet d’une information des instances chargées du pilotage
régional des MAE.
Le pilotage régional des dispositifs MAE et des investissements non productifs agricoles
Et l’information des instances de pilotage régional sur les contrats de gestion Natura 2000.
Le préfet de région (DRAAF), après avis de la commission régionale agro-environnementale (CRAE),
arrête le choix des mesures accessibles sur tout ou partie du territoire régional.
DRDR – V5 29/05/2012 254/282

La CRAE est une commission spécifique issue du comité de suivi régional PDRH, sous présidence du
préfet de Région (DRAAF)
La CRAE se compose des représentants des institutions et organismes suivants :
• instances régionales et départementales de l'Etat et de ses agences : préfet de Région,
DRAAF, DREAL, DDT 02, DDT 60, DDTM 80, Agence de l’Eau Artois Picardie, Agence de
l’Eau Seine Normandie, DR ASP,
• collectivités territoriales : Région Picardie, Départements de l’Aisne, de l’Oise et de la
Somme, Communauté de Commune de Château Thierry
• chambres d’agriculture : Chambre régionale d’agriculture, Chambres départementales
d’Agriculture de l’Aisne, de l’Oise et de la Somme,
• organisations professionnelles agricoles représentatives :FRSEA, JA Picardie, Coordination
Rurale
• associations de protection de la nature : Agriculture Biologique de Picardie, Picardie Nature
• structures gestionnaires d’espaces naturels, Conservatoire des espaces Naturels de Picardie,
Parc Naturel Régional Oise Pays de France
• A titre d’expert : Fédération régionale des Chasseurs, CRPF,
En fonction des points à l’ordre du jour, la CRAE pourra également inviter à titre d’expert les
personnes ou organisations compétentes sur le sujet.
Pour chacun des dispositifs C à H, le Préfet de Région peut ou non procéder à un zonage afin d'en
limiter l'accès en fonction de la localisation du siège d'exploitation de chaque agriculteur. Pour le
dispositif I, il arrête la délimitation de chaque territoire à l'intérieur desquels un ensemble cohérent de
mesures est proposé aux agriculteurs.
La répartition des crédits issus du ministère en charge de l’agriculture et des crédits FEADER entre
dispositifs et entre départements relève également de la responsabilité du préfet de région, dans le
respect respectivement des crédits notifiés et de la maquette financière régionale.
Des mesures agroenvironnementales territorialisées peuvent être proposées en dehors des zones
d'action prioritaires à condition de ne mobiliser aucun financement Etat ou FEADER et de respecter
l'ensemble des règles de construction des mesures définies dans le PDRH. En outre, il appartiendra au
préfet de région (DRAAF), à travers la coordination des financeurs que doit permettre la CRAE, de
s'assurer de la cohérence des mesures ainsi proposées avec les autres mesures et de veiller à ce que
l'essentiel des crédits Etat et FEADER reste prioritairement affecté aux projets en zone d'action
prioritaire.
Quel que soit le mode de financement retenu finalement lors de la CRAE, tout projet
agroenvironnemental s'appliquant à un territoire ciblé doit suivre intégralement la procédure
d'élaboration fixée par l’autorité de gestion (MAAPRAT/AC), notamment :
• validation de l'opérateur par la DDT-DDTM pour assurer une cohérence dans la préparation
des différents projets de territoire,
• montage du projet agroenvironnemental par l'opérateur (délimitation précise du territoire,
diagnostic de territoire, cahiers des charges des mesures proposées sur la base d'une
combinaison d'engagements unitaires du PDRH, estimation des besoins de financement),
• présentation du projet par l'opérateur devant la CRAE, ou un comité technique issue de la
CRAE
• validation du projet par la CRAE sur la base des critères définis par elle, en concertation avec
les différents financeurs.
La CRAE retient prioritairement des projets à l'intérieur des zones d'action prioritaires (ZAP) de la
région - et définit alors leur financement et notamment la mobilisation ou non de crédits ministère de
l'agriculture et de crédits FEADER - mais peut également retenir, à la demande d'un des financeurs,
des projets agroenvironnementaux situés hors des ZAP. Dans ce dernier cas, cependant, l'intégralité du
financement devra être assuré par le financeur concerné, après décision formelle de celui-ci selon sa
procédure propre.
DRDR – V5 29/05/2012 255/282

Dans un souci de coordination et de complémentarité, la CRAE émet un avis sur les projets de
dossiers relevant de la mesure 216 – investissements non-productifs (mares et bordures de cours
d’eau) et de la mesure 222 agroforesterie.
Sans un souci de coordination, la CRAE est compétente pour la programmation des actions
d’animation des MAE territorialisées menées par les opérateurs (dispositif 323D2). Le Préfet de
Région prend la décision après l’avis de la CRAE. Le lieu de dépôt du dossier est la DRAAF. Le
service instructeur est la DRAAF.
Dans un souci de coordination et de complémentarité, la CRAE est informé par la DREAL des
dossiers relevant de la mesure 323 B, Natura 2000 hors agriculture et hors forêt (contrats de gestion),
au moins une fois par an.
Pour être examinées les demandes individuelles doivent entrer dans le cadre de l’arrêté préfectoral
régional.
La gestion départementale des dossiers individuels
La gestion des dossiers individuels (MAE, investissements non-productifs agricoles et Natura 2000
323B) relève de la responsabilité du préfet de département (DDT-DDTM).
Le préfet de département (DDT-DDTM) prend la décision après examen éventuel en CDOA (pas de
passage en CDOA pour le dispositif 323B Natura 2000). La CDOA se réunit environ une fois par
mois pour examiner les demandes.
Le lieu de dépôt du dossier est la DDT-DDTM. Le service instructeur est la DDT-DDTM.
b) Le Plan Végétal Environnement
Le pilotage du dispositif PVE notamment la détermination de priorités, relève du préfet de région
(DRAAF), qui prend un arrêté précisant ces éléments. La gestion des dossiers individuels, en
revanche, relève du Préfet de département (DDT-DDTM).
Le pilotage régional du PVE
Afin d’assurer l’efficacité du Plan, l’intervention doit être ciblée. Des priorités doivent être définies à
l’échelle de la région pour les seuls enjeux de lutte contre l’érosion, de réduction de la pollution des
eaux par les produits phytosanitaires, de réduction de la pollution par les fertilisants, de réduction de
l’impact des prélèvements sur la ressource en eau et de maintien de la biodiversité.
Les priorités d’intervention régionale sont précisées par arrêté du préfet de région, en concertation
avec les services déconcentrés de l’Etat, , les financeurs autres que l’Etat et des Organisations
Professionnelles Agricoles (OPA) locales et après avis de la commission régionale
agroenvironnementale (CRAE), commission spécifique issue du comité régional de suivi du PDRH.
Enfin, pour définir les priorités d’intervention, le Préfet de région peut fixer des critères plus restrictifs
d’accès à l’aide en fonction des revenus dégagés par l’exploitation agricole ou en fonction des
spéculations développées. Dans ce cas, ces critères devront être précisés au sein de l’arrêté préfectoral
et au niveau de la notice d’information adaptable localement.
Les financeurs autres que l’Etat ont la possibilité de fixer des critères de priorité spécifiques à leur
intervention.
Pour être examinées les demandes individuelles doivent entrer dans le cadre de l’arrêté préfectoral
régional.
La gestion départementale des dossiers individuels
DRDR – V5 29/05/2012 256/282

La gestion des dossiers individuels PVE relève de la responsabilité du préfet de département (DDT-
DDTM).
Le préfet de département (DDT-DDTM) prend la décision après examen éventuel en CDOA. La
CDOA se réunit environ une fois par mois pour examiner les demandes.
Le lieu de dépôt du dossier est la DDT-DDTM. Le service instructeur est la DDT-DDTM.
c) Le Plan de Modernisation des bâtiments d’Elevage et le Plan de Performance Enérgétique
Le pilotage du dispositif PMBE notamment la détermination de priorités, relève du préfet de région
(DRAAF), qui prend un arrêté précisant ces éléments. La gestion des dossiers individuels, en
revanche, relève du Préfet de département (DDT-DDTM).
Le pilotage régional du PMBE et du PPE
Afin d’assurer l’efficacité de ces deux Plans, l’intervention doit être ciblée. Des priorités doivent être
définies à l’échelle de la région.
Le préfet de région définit par arrêté préfectoral, les priorités locales d’intervention du plan au
regard des objectifs et du champ d’intervention de la mesure 121-A et 121 C-1-1 définis par le
Programme de développement rural hexagonal 2007-2013 (PDRH). Le préfet de région s’appuie sur la
stratégie régionale en faveur de l’élevage pour définir les objectifs régionaux du dispositif au regard
des besoins structurels et territoriaux qui ont été identifiés. Le cadre régional d’intervention du plan
fixe ainsi les critères de qualification des projets présentés en vue d’un appel à candidature envisagé à
partir de 2008.
Les priorités et modalités d’intervention du Plan de modernisation des bâtiments d’élevage et du Plan
de Performance Energétique sont fixées en cohérence avec celles retenues par les autres financeurs de
ce plan. Elles sont établies après concertation notamment avec ces financeurs, les organisations
professionnelles agricoles représentatives, la Direction régionale de l’agriculture et la forêt (DRAAF)
ainsi que les DDT-DDTM.
La structure de concertation est le comité PMBE-PPE, comité spécifique issu du comité régional de
suivi du PDRH.
Le comité spécifique PMBE comprend sous la présidence du préfet de région (DRAAF ):
o Un représentant du Conseil Régional de Picardie
o Un représentant de chaque Conseil Général (Aisne et Somme)
o Un représentant de la Direction régionale de l’ASP
o Un représentant de chaque DDT-DDTM (Aisne, Oise et Somme)
o Un représentant de chaque Chambre départementale d’Agriculture (Aisne, Oise,
Somme)
o Un représentant du GIE Lait Viande Nord Pas-de-Calais Picardie
Le cas échéants des représentants d’autres organismes peuvent être invités à titre d’expert en fonction
de l’ordre du jour du comité spécifique PMBE.
Si le représentant d’une Chambre départementale d’Agriculture est un élu, celui-ci peut être
accompagné de salariés techniques et/ou administratifs de la chambre départementale de
l’Agriculture.
Le comité spécifique PPE, comprend sous présidence du préfet de région (DRAAF) :
• Un représentant de chaque DDT-DDTM (Aisne, Oise et Somme)
• Un représentant de chaque Chambre départementale d’Agriculture (Aisne, Oise, Somme)
• Un représentant de la Direction régionale de l’ASP
• Un représentant de l’ADEME en région Picardie
DRDR – V5 29/05/2012 257/282

Si le représentant d’une Chambre départementale d’Agriculture est un élu, celui-ci peut être
accompagné de salariés techniques et/ou administratifs de la chambre départementale de
l’Agriculture.
Le cas échéants des représentants d’autres organismes peuvent être invités à titre d’expert en fonction
de l’ordre du jour du comité spécifique PPE.
L’arrêté préfectoral définit, le public cible, l’intensité de l’aide, les dépenses retenues au niveau
régional et les plafonds notamment, ainsi que les modalités d’examen des projets présentés par appel
à candidature prévu à l’article 2. Les subventions du ministère chargé de l’agriculture sont accordées
aux projets retenus dans la limite des enveloppes allouées.
Pour être examinées les demandes individuelles doivent entrer dans le cadre de l’arrêté préfectoral
régional.
La gestion départementale des dossiers individuels
La gestion des dossiers individuels PMBE et PPE relève de la responsabilité du préfet de département
(DDT-DDTM).
Le préfet de département (DDT-DDTM) prend la décision après examen éventuel en CDOA. La
CDOA se réunit environ une fois par mois pour examiner les demandes.
Le lieu de dépôt du dossier est la DDT-DDTM. Le service instructeur est la DDT-DDTM.
d) Natura 2000 en forêt
Le pilotage du dispositif Natura 2000 en forêt notamment la détermination de priorités, relève du
préfet de région (DREAL), qui prend un arrêté précisant ces éléments. La gestion des dossiers
individuels, en revanche, relève du Préfet de département (DDT-DDTM).
Le pilotage régional de Natura 2000 en forêt
Afin d’assurer l’efficacité de cette mesure, l’intervention doit être ciblée. Des priorités doivent être
définies à l’échelle de la région.
Les priorités d’intervention régionale sont précisées par arrêté du préfet de région, après avis de la
CRFPF.
Pour être examinées les demandes individuelles doivent entrer dans le cadre de l’arrêté préfectoral
régional.
La gestion départementale des dossiers individuels
La gestion des dossiers individuels Natura 2000 en forêt relève de la responsabilité du préfet de
département (DDT-DDTM).
Le préfet de département (DDT-DDTM) prend la décision.
Le lieu de dépôt du dossier est la DDT-DDTM. Le service instructeur est la DDT-DDTM.
Pour les MAE, les investissements non productifs, le PVE et le PMBE, une convention de délégation
d’instruction entre la DDT-DDTM et une collectivité fixe le cadre précis des conditions d’éligibilité
pour l’accès au financement de la collectivité. Ainsi, sur la base de l’avis d’un comité des financeurs
ad-hoc, c'est la décision préfectorale (DDT-DDTM) de financement de la part nationale (Etat,
collectivités ou autres) appelant éventuellement du FEADER qui validera l'intégration de l'opération
concernée dans le PDRH avec ou sans cofinancement européen.
DRDR – V5 29/05/2012 258/282

Les décisions prises sur ces demandes de subvention font l’objet d’une information en comité de
programmation inter-programmes, dans sa formation compétente, au moins une fois par an.
P3. Mesures programmées par un comité régional de programmation
a) Les dispositifs forêt-bois, formation et animation des MAE
Certains dispositifs forêt-bois et formation sont à fort cadrage national.
L’autorité de gestion (MAAPRAT - administration centrale) défini les conditions de mises en œuvre
de ces dispositifs d’aides.
Ainsi, les mesures suivantes du volet régional du PDRH sont programmées au niveau régional.
Il s’agit des mesures :
-111 A : Formation des actifs des secteurs agricole, sylvicole et agroalimentaire
-111 B : Information et diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques novatrices
-331 : Formation / information des acteurs économiques
-123 B : Accroissement de la valeur ajoutée des produits agricoles et sylvicoles - aide à l'équipement
des entreprises d'exploitation forestière – mécanisation récolte bois
-341 A : Acquisition de compétences, animation pour élaboration et mise en œuvre de stratégies
locales de développement - Stratégies locales de développement de la filière forêt-bois
Ces mesures sont financées par des crédits d’Etat, de collectivités locales ou d’autres financeurs
publics (VIVEA, FAFSEA …).
Le comité régional forêt-bois (comité spécialisé de programmation des dispositifs liés à la politique
forestière - mesures 123 B et 341 A) est composé d’une partie des membres de la CRFPF ou de leurs
représentants : préfet de région, DRAAF, DREAL, DDT(s), DDTM, Conseil régional, Conseils
généraux, délégation régionale de l’ASP, DRFIP. Le cas échéant des représentants d’autres
organismes ou personnalités qualifiées selon le sujet traité peuvent être invités.
Par souci d’efficacité et d’homogénéisation de la politique forestière, les aides aux scieries (BOP 149
sous actions 01-05) inscrites au CPER et les aides à l’animation (sous-mesure 03-06) sont aussi
programmées dans ce comité de programmation spécialisé.
Il se réunit au moins deux fois par an, sous la présidence du préfet de région (DRAAF).
Le lieu de dépôt du dossier est la DRAAF. Le service instructeur est la DRAAF.
-Le comité régional formation (comité spécialisé de programmation des dispositifs liés au domaine de
la formation) - mesures 111 A, 111 B et 331) est composé des représentants des institutions et
organismes suivant :
• instances régionales de l'Etat ; DRAAF qui en assure la présidence, DIRECCTE, DREAL,
ASP
• le Conseil Régional de Picardie
• les organismes de formations VIVEA et FAFSEA
• la chambre régionale d’agriculture de Picardie
• le centre régional de la propriété forestière
• un représentant des communes forestières de Picardie
• les organisations syndicales d’exploitant agricole à vocation générale représentative
• les organisations syndicales de salariés des secteurs agricoles et forestiers
• un représentant régional des associations de protection de l’environnement
Le cas échéant des représentants d’autres organismes ou personnalités qualifiées peuvent être invités
selon l’ordre du jour du comité régional formation.
Il se réunit au moins trois fois par an, sous la présidence du préfet de région (DRAAF).
Le lieu de dépôt du dossier est la DRAAF. Le service instructeur est la DRAAF.
DRDR – V5 29/05/2012 259/282

Les décisions prises sur ces demandes de subvention, liées à la politique forestière ou au domaine de
la formation, font l’objet d’une information en comité de programmation inter-programme, dans sa
formation compétente, au moins une fois par an.
b) Le dispositif diversification
L’autorité de gestion déléguée est la Région Picardie.
Les actions du dispositif 311 ‘diversification des exploitations agricoles vers des activités non
agricoles’ sont programmées dans un comité de programmation spécialisé.
Cette mesure est financée par des crédits du Conseil régional.
Le comité régional diversification des activités agricoles (comité spécialisé de programmation du
dispositif 311) est composé comme suit : Conseil régional, préfet de région, DRAAF, délégation
régionale de l’ASP.
Il se réunit au moins trois fois par an.
Le lieu de dépôt du dossier est le Conseil régional de Picardie. Le service instructeur est le Conseil
régional de Picardie.
c) La programmation de certaines mesures du PDRH intervient dans le cadre du comité de
programmation inter-programmes, dans sa formation compétente.
En effet, dans le cadre du PDRH, la définition de certaines mesures est entièrement laissée au niveau
régional ou local.
Dans un souci de cohérence entre les fonds structurels et le FEADER, certaines mesures du volet
régional du PDRH ont vocation a être directement programmées dans au sein du comité de
programmation inter-programmes.
Ces mesures sont financées par des crédits des collectivités territoriales et/ou du FEADER.
Il s’agit des mesures :
- 313 : Promotion des activités touristiques,
- 341 B : Acquisition de compétences, animation pour élaboration et mise en œuvre de stratégies
locales de développement - Stratégies locales de développement en dehors de la filière forêt-bois.
- 323 A, Natura 2000 hors agriculture et hors forêt (animation), financé uniquement par des crédits
d'Etat et du FEADER, le préfet de région prend la décision après instruction de la DREAL.
- 323 D1, Conservation et mise en valeur du patrimoine naturel.
Pour la promotion des activités touristiques, le lieu de dépôt du dossier est les services de la Région.
Le service instructeur est les services de la Région.
Pour l’animation des contrats Natura 2000 hors agriculture et hors forêt, le lieu de dépôt du dossier est
la DREAL. Le service instructeur est la DREAL.
Pour la conservation et la mise en valeur du patrimoine naturel, le lieu de dépôt du dossier est les
services de la Région. Le service instructeur est les services de la Région.
Pour les stratégies locales de développement. en dehors de la filière forêt-bois : le lieu de dépôt du
dossier est la les services de la région. Le service instructeur est les services de la région.
Lorsqu’il prend la décision de programmation, le préfet de région statue au vu du procès-verbal du
comité de programmation compétent. Il peut exceptionnellement s’écarter des conclusions du comité ;
dans ce cas il l’en informe à la prochaine séance.
P4. Opérations programmées par les GAL
La mise en place d’un appel à projets pour sélectionner les GAL est une obligation réglementaire
(Article 37 du règlement d’application 1974/2006 du 15/12/06 du Règlement 1698/2005). Ce
règlement précise qu’ « il convient que les groupes d’action locale soient sélectionnés selon des
procédures transparentes et compétitives, de manière à garantir qu’au niveau local, les stratégies de
développement retenues pour bénéficier d’une aide soient à la fois appropriées et de grande qualité ».
DRDR – V5 29/05/2012 260/282

La sélection régionale par appel à projets vise à retenir parmi les territoires candidats ceux qui
démontreront qu’ils répondent au mieux au caractère pilote de Leader.
L’élaboration de l’appel à projets et la sélection des GAL en région s’appuient sur les outils mis à
disposition au sein d’un document national intitulé : Cadre méthodologique pour élaborer l’appel à
projet régional en vue de la sélection des GAL .
L’appel à projets régional est rédigé à partir d’un cadre d’appel à projets type. Il précise les critères de
recevabilité d’une candidature.
La sélection régionale est effectuée par un comité de sélection coprésidé par le Préfet de région et le
Président du Conseil régional. Ce comité s’appuie sur une analyse technique des candidatures assurée
par un groupe régional d’experts, auquel participe également un expert national.
Pour tous les dispositifs retenus dans les plans de développement des GAL, les demandes d'aide sont
instruites par les services instructeurs désignés pour chaque mesure du PDRH et sont programmés par
le comité de programmation du GAL.
Le résultat de la programmation des GAL est présenté une fois par an pour information au comité de
suivi régional du PDRH et au comité de programmation inter-programmes.
P5. La programmation des dispositifs en top up pur
Certaines mesures du volet régional du PDRH sont financées uniquement par des crédits collectivités
territoriales (top up pur).
Il s’agit des mesures :
121 C1 Energies
121 C2 Aide CUMA
121 C3 Jeunes agriculteurs
121 C4 Investissement transformation à la ferme
121 C5 Investissement démarche de qualité
121 C6 Cultures spécialisées
121 C7 Aide à la diversification de production
123 A Aides aux IAA, si le projet ne concourre pas à la réduction de la consommation énergétique
132 Aide individuelle qualité des produits
133 Promotion de produits de qualité
L’intégralité du financement est assuré par le financeur concerné, après décision formelle de celui-ci
selon sa procédure propre.
Le lieu de dépôt du dossier est la collectivité financeur. Le service instructeur est la collectivité
financeur.
Le résultat de la programmation des mesures en top up pur est présenté par la collectivité concernée,
une fois par an pour information au comité de suivi régional du PDRH.
DRDR – V5 29/05/2012 261/282

5.4.2 Liste par dispositif des lieux de dépôt, des services instructeurs
Intitulé du dispositif
Guichet unique
(réception des dossiers
de demande d'aide) et
service instructeur Comité régional
P1. Mesures du socle national sans programmation
112 Installation JA DDT-DDTM
112 MTS JA DDT-DDTM
121 c31 J’Innovation DDT-DDTM
214A PHAE DDT-DDTM
P2. Mesures du volet régional à pilotage régional
121A PMBE DDT-DDTM
Comité régional
PMBE/PPE
121B PVE DDT-DDTM CRAE
121C-1-1
131
122A
Plan Performance
Energétique
DDT-DDTM
Comité régional
PMBE/PPE
Identification ovine et
caprine DDT-DDTM -
Amélioration des
peuplements existants DDT-DDTM Comité régional forêt bois
122B Travaux de reboisement DDT-DDTM Comité régional forêt bois
125A Desserte forestière DDT-DDTM Comité régional forêt bois
214F
214H
Protection des races
menacées DDT-DDTM CRAE
Amélioration du potentiel
pollinisateur des abeilles
domestiques DDT-DDTM CRAE
214I MAE territorialisées DDT-DDTM CRAE
Investissement non
216
productif (agricole) DDT-DDTM CRAE
222 Agroforesterie DDT-DDTM CRAE
227 Natura 2000 en forêt DDT-DDTM CRFPF
323B
Natura 2000 hors
agriculture et hors
sylviculture DDT-DDTM CRAE
DRDR – V5 29/05/2012 262/282

P3. Mesures programmées par un comité régional de programmation
111A Formation DRAAF Comité régional formation
111B
Information / diffusion
des connaissances DRAAF Comité régional formation
123A Aides aux IAA Région Picardie
Comité régional des aides
agricoles
123B
Mécanisation de la
récolte de bois DRAAF Comité régional forêt-bois
311
Diversification vers des
activités non agricoles
Région Picardie*
Comité régional des aides
agricoles
313
Promotion d'activité
touristique
Région Picardie*
Comité de programmation
inter-programmes
323A
323D1
323D2
331
Animation des DOCOB
Natura 2000
DREAL
Comité de programmation
inter-programmes
Conservation et mise en
valeur du patrimoine
Comité de programmation
naturel
Région Picardie* inter-programmes
animation des territoires
pour la mise en œuvre de
MAE DRAAF CRAE
Formation /
information acteurs
économiques DRAAF Comité régional formation
341A
Stratégie locales de
développement en forêt DRAAF Comité régional forêt-bois
341B
Stratégie locales de
développement hors
forêt
Région Picardie*
Comité de programmation
inter-programmes
* : officiel après la signature de la convention de délégation de gestion
P4. Opérations programmées par les GAL
411
412
413
421
431
Stratégies locales de
développement
Stratégies locales de
développement
Stratégies locales de
développement
Coopération entre les
GAL
Animation/fonctionnem
ent
GAL
GAL
GAL
GAL
GAL
Rendu au Comité de
programmation interprogrammes
et au Comité
de suivi régional du PDRH
Rendu au Comité de
programmation interprogrammes
et au Comité
de suivi régional du PDRH
Rendu au Comité de
programmation interprogrammes
et au Comité
de suivi régional du PDRH
Rendu au Comité de
programmation interprogrammes
et au Comité
de suivi régional du PDRH
Rendu au Comité de
programmation interprogrammes
et au Comité
de suivi régional du PDRH
DRDR – V5 29/05/2012 263/282

P5. La programmation des dispositifs en top up pur
121C1 Energies Région Picardie
121C2 Aide CUMA Région Picardie
121C3-1
Aide aux projets
innovants Jeunes
agriculteurs
DDT-DDTM
121C3-2
121C4
121C5
Aide aux investissements
des nouveaux installés
Investissement
transformation à la
ferme
Investissement
démarche de qualité
Région Picardie
Région Picardie
Région Picardie
121C6 Cultures spécialisées Région Picardie
121C7
Aide à la
diversification de
production
Région Picardie
132
133
Aide individuelle
qualité des produits
Promotion de produits
de qualité
Région Picardie
Région Picardie
DRDR – V5 29/05/2012 264/282

5.5 Circuits de gestion
POUR LES AXES 1, 2, et 3 DU RDR2 HORS DISPOSITIF EN TOP UP PUR
Un seul dossier par projet quel que soit le nombre de financeur et quel que soit le mode de paiement
GUICHET UNIQUE (réception du dossier de demande d’aide) = SERVICE INSTRUCTEUR
= DDT-DDTM ou DRAAF pour les dispositifs des axes 1 et 2 et mesures 323A, 323B et 323C et
DREAL pour mesure 323A
= un service de l’Etat ou un conseil régional ou un conseil général, pour l’axe 3 (Un seul service
instructeur est désigné par dispositif).
Le service instructeur
reçoit le dossier de demande d’aide et envoi une copie systématiquement aux financeurs
le consulte afin d’identifier de quel dispositif d’aide il relève.
vérifie la présence des pièces / saisit la date de dépôt du dossier dans OSIRIS,
édite l’accusé de réception du dossier complet, via OSIRIS engageant la part Etat et la part
FEADER. Les autres financeurs émettront leur propre accusé réception.
Axes1, 2 et mesures 323A/BC :
La DDAF ou la DRAAF ou la
DREAL pour mesure 323 A instruit
dans OSIRIS : vérification de
l’éligibilité du demandeur et de la
demande au regard de la
réglementation communautaires.
Axe 3 :
Le service instructeur (Etat ou
conseil régional ou conseil général)
instruit dans OSIRIS : vérification de
l’éligibilité du demandeur et de la
demande au regard de la
réglementation communautaires.
Si le service instructeur est
différent de l’Etat, la validation de
l’instruction est effectuée par
l’Etat.
dossiers fournis par les financeurs.
Accès systématique à OSIRIS en
consultations aux différents
partenaires
Les autres financeurs (autres ministères, collectivités, agences …)
analysent le dossier et décision d’opportunité de financement.
(comité A =) Commissions décisionnelles de chaque autre
financeur
(ex. : commission permanente de collectivités territoriales) :
Décision sur l’opportunité de financer ou non le projet (1)
FACULTATIF (comité B = ) Comité consultatif / décisionnel
spécifique au FEADER : émet un avis formel
Le service instructeur
produit le rapport d’instruction complété après validation par le service de l’Etat
saisit dans OSIRIS l’avis du comité consultatif / décisionnel
saisit l’engagement comptable dans OSIRIS
Emission d’une décision juridique par financeur
Edition par le service de l’Etat et envoi à chaque partenaire pour signature sauf axe 3 où
c’est le service instructeur qui effectue cette tâche.
(1) Dans le cas où le comité A (comité décisionnel propre aux financeurs hors MAP) a lieu après la tenue du
comité B (comité propre au FEADER), les autres financeurs fourniront un avis technique. Par la suite, ils
confirmeront formellement leur participation financière après la tenue de leur propre comité.
DRDR – V5 29/05/2012 265/282

5.6 Outils de gestion
5.6.1 Un outil de gestion intégré des procédures : OSIRIS
OSIRIS (outil de saisie, d’instruction et de restitution Internet pour le secteur de développement rural)
est un outil informatique intégré unique de gestion et de suivi des aides attribuées au titre du
développement rural. Il est développé par l’organisme payeur et couvre en un système unique unissant
autorité de gestion, organisme payeur et ensemble des financeurs :
la gestion, c’est à dire le suivi de l’instruction des demandes d’aides et de paiement : réception
et enregistrement des données, contrôles administratifs automatisés, engagements comptables
et juridiques, liquidation et ordonnancement de l’aide, contrôles croisés entre les différentes
mesures ou dispositifs du programme de développement rural, contrôles sur place ;
le paiement : le système permet de s’assurer de la validation des contrôles nécessaires au
paiement ;
le suivi : suivi financier, suivi statistique, suivi des contrôles sur place, restitution des
indicateurs.
5.6.2 Des guides de gestion : les manuels de procédure du PDRH
Des manuels de procédure seront établis par types de mesures en lien avec l’organisme payeur. Ces
documents sont élaborés au niveau national, notamment pour assurer le lien avec l’outil informatique
OSIRIS et assurer une harmonisation des procédures. Ils seront éventuellement adaptés ou complétés
au niveau régional.
Pour LEADER un document intitulé « instructions pour la gestion opérationnelle de Leader »
précisera les circuits de gestion, les modalités de calcul du cofinancement sur la base de la dépense
publique, et indiquera les modalités de conventionnement entre l’autorité de gestion et le GAL.
5.7 La délégation de gestion
Champ de la délégation :
La délégation de certaines missions de l’autorité de gestion du FEADER peut concerner des
dispositifs de l’axe 1 et de l’axe 3 (dispositifs au sens du DRDR) pour lesquels le financement de la
part nationale provient des collectivités territoriales ou pour lesquels des financements de l’Etat ne
sont mobilisés que ponctuellement. Le périmètre de la délégation est arrêté par le Préfet de Région
qui, au vu des demandes locales, détermine les dispositifs de l’axe 1 et 3 pour lesquels une délégation
est mise en place. Pour un dispositif donné, un seul type de collectivité territoriale peut être
délégataire : soit le Conseil régional, soit un ou plusieurs Conseils généraux.
Lorsqu’un dispositif fait l’objet d’une délégation, cette délégation porte sur l’ensemble des opérations
relevant de ce dispositif. Le périmètre d’un dispositif est celui défini dans le document régional de
développement rural (DRDR). En tout état de cause, sur une zone géographique donnée et pour un
dispositif donné, seule l’autorité de gestion elle-même ou un unique délégataire peut être compétent.
La délégation recouvre nécessairement l’ensemble des tâches suivantes :
- animation pour le dispositif concerné et accompagnement des bénéficiaires ;
- réception des dossiers de demande d’aide ;
- instruction des dossiers ;
- sélection des dossiers pouvant bénéficier d’une aide ;
- engagement comptable et juridique ;
- suivi de la réalisation des projets ;
- certification du service fait, calcul du montant à verser, établissement de la demande de paiement ;
- archivage.
La collectivité délégataire signe les actes attributifs de subvention correspondants. Avant d’être
sélectionnées par la collectivité territoriale délégataire, les opérations sont présentées, pour avis
préalable consultatif, à la formation thématique compétente du comité de programmation.
Les tâches suivantes ne sont pas concernées par la délégation :
- le choix des mesures retenues et définition du cadre pour chaque mesure,
- l’affectation globale des moyens du FEADER entre les différentes mesures,
- le versement de l’aide au bénéficiaire et le contrôle, qui relèvent de l’organisme payeur, l’ASP.
DRDR – V5 29/05/2012 266/282

Toutes les demandes d’aide sont instruites via le logiciel OSIRIS, que le dispositif concerné fasse
l’objet d’une délégation ou non.
En région Picardie, les dispositifs délégués sont :
- A la promotion des activités touristiques (dispositif 313),
- Aux stratégies locales de développement hors forêt (dispositif 341 B),
- Diversification vers des activités non agricoles (dispositif 311),
- Conservation et mise en valeur du patrimoine naturel (dispositif 323 D 1)
Modalités de mise en oeuvre de la délégation :
Pour qu’une délégation puisse être mise en place au profit d’une collectivité territoriale pour un ou
plusieurs dispositifs, une convention doit être passée entre l’autorité de gestion et la collectivité
territoriale délégataire. En Picardie elle est signée entre le Préfet de Région et le Président du Conseil
régional le 1 er décembre 2008.
La convention précise les objectifs et résultats attendus et vise à garantir la complémentarité des
interventions, la visibilité des opérations par l’ensemble des partenaires, le respect des règles
d’instruction et la responsabilité financière de la collectivité territoriale délégataire.
Cette convention comporte l’ensemble des obligations auxquelles doit se soumettre la collectivité
territoriale délégataire, y compris les modalités de restitution, d’information et de compte-rendu aux
instances partenariales, notamment la Commission européenne dans le cadre des rapports annuels
d’exécution des programmes. Cette convention prévoit également les modalités du contrôle de la
bonne exécution des tâches déléguées.
La collectivité territoriale délégataire informe les bénéficiaires de l’ensemble des obligations
communautaires liées au bénéficie d’une aide communautaire et vérifie qu’ils les respectent dans le
cadre des missions qui lui sont confiées.
La convention de délégation prévoit que la responsabilité financière attachée aux fonctions de
l’autorité de gestion déléguées à la collectivité territoriale incombe à cette dernière. A ce titre, la
collectivité territoriale prend les décisions de déchéance totale ou partielle de droits résultant des
constats de contrôles de quelque niveau que ce soit et établit les demandes de recouvrement d’indus à
effectuer par l’ASP et l’ensemble des financeurs. Elle assume également la charge des corrections
financières liées à toute défaillance constatée dans le champ de sa délégation par tout organisme de
contrôle compétent et qui ne peuvent être répercutées sur les bénéficiaires.
DRDR – V5 29/05/2012 267/282

6 Réseau rural régional
Le règlement de développement rural (CE) n°1698/2005 demande dans son article 68 à tous les Etats
membres de mettre en place un réseau rural national. Ce réseau rassemble les acteurs (organisations et
administrations) du développement rural et doit constituer le lieu privilégié d'initiatives et d'échanges
sur les pratiques de mise en œuvre du FEADER.
Le plan stratégique national fixe au réseau rural les objectifs suivants :
• Appréhender les enjeux du développement rural de façon intégrée pour faciliter la
construction d’une stratégie globale et faciliter la mise en cohérence des différentes
interventions ;
• Améliorer l’ingénierie, notamment par un meilleur accompagnement des équipes projets dans
les territoires ruraux et des porteurs eux-mêmes pour favoriser la qualité des projets ;
• Renforcer l’inscription des projets soutenus par le FEADER dans les projets de territoires ;
• Renforcer les bonnes pratiques dans la mise en œuvre du FEADER, par la mise à disposition
d’informations appropriées.
La France a fait le choix d'une structuration du réseau rural à deux niveaux : national et régional. Le
réseau rural national est co-piloté par le Ministère de l’Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche
(MAP) et la Délégation Interministérielle à l'Aménagement des Territoires et à l’Attractivité
Régionale ( DATAR).
6.1 Les missions du Réseau rural régional
Les missions générales retenues pour le réseau sont :
L’identification, la capitalisation et la diffusion d’éléments d’information existants utiles aux acteurs
du développement rural,
L’échange et la mise en relation permettant de créer des liens entre acteurs,
La réflexion et les études autour des problématiques inhérentes à la mise en oeuvre du FEADER,
La réflexion transversale sur les éléments stratégiques nationaux du développement rural, qui pourra
revêtir un caractère prospectif,
L’appui à l’ingénierie sur des thèmes précis comme la coopération des GAL,
L’organisation d’animations spécifiques pour les GAL,
L’articulation avec le réseau rural européen
Les missions sont déclinées en actions qui seront mises en œuvre dans le cadre soit du socle national
du PDRH, soit des volets régionaux du PDRH. Le réseau rural régional est co-piloté par le préfet de
Région et le président du Conseil régional. La structuration du réseau est laissé à l’appréciation des
copilotes régionaux dans un soucis de favoriser une démarche ascendante, participative et
transversale.
En Picardie, une démarche partenariale entre les services de l’Etat et le Conseil régional a été amorcée
dès 2007 afin de mettre en place le réseau rural régional de Picardie.
Dans une démarche ascendante, une première phase a permis d’identifier les besoins des acteurs grâce
à une étude de préfiguration menée entre 2009 et 2009 et qui a permis de recueillir les besoins et les
attentes de près de 900 acteurs du monde rural picards.
Le besoin principal identifié par cette consultation est celui de la structuration d’un réseau rural
régional facilitant les mises en relations entre les différents acteurs du monde rural.
Un comité de pilotage multi-partenarial a été mis en place en 2009. Ce comité se réunit une fois par
an, il a pour mission de définir un plan d’action, d’établir des priorités et de définir les modalités de la
mise en œuvre du réseau rural régional. Le comité a donné les orientations pour la mise en place du
réseau rural en mettant l’accent sur une démarche transversale et décloisonnée.
DRDR – V5 29/05/2012 268/282

6.2 2 outils d’animations complémentaires au service du réseau rural de Picardie
Il a été choisi de structurer le réseau rural régional de Picardie autour de 2 outils d’animation
complémentaires :
• Une plate-forme collaborative virtuelle permettant aux acteurs du réseau rural de gagner en
efficacité en favorisant la connaissance mutuelle, l’échange d’informations et la diffusion des
connaissances. Un outil internet communautaire a été développé pour répondre à ces besoins
spécifiques. Un acteur du réseau peut ainsi via son profil personnalisé obtenir un panorama
des projets, des acteurs, des institutions présent sur la plate-forme. L’outil dispose de
fonctionnalités permettant l’échange de messages et le partage de ressources collaboratives.
La plate-forme collaborative est maintenant active et accessible à l’adresse internet suivante :
www.reseau-rural-picardie.eu/welcome
En un an, elle aura rassemblé près de 300 membres avec 70 000 pages lues et plus de 15 000
visites.
• Un cycle de conférences territoriales les « Mardis du monde rural » sont organisés en
complément, à l’initiative d’un territoire, dans le but de produire des références territoriales.
Ces rencontres suivent un format de base journalier et périodique permettant de réunir les
acteurs concernés sur une thématiques, ce qui permet de croiser les expériences et de produire
de l’intelligence collective.
Une cellule d’animation indépendante a été recrutée pour développer et animer la plate-forme
collaborative virtuelle mais également pour animer le cycle de conférences des « Mardis du monde
rural ». Elle assure la complémentarité entre l’animation virtuelle et territoriale.
Le séminaire de lancement du réseau rural régional de Picardie qui s’est tenu le 22 juin 2011 à
Amiens, marque le soutien des autorités compétentes à cette démarche innovante de mise en lien
des acteurs.8. Communication
L’autorité de gestion du programme est responsable de l’élaboration du plan de communication et de
sa mise en œuvre. Elle dispose d’un budget prévisionnel de 6 M€ de FEADER au niveau national et
régional, dont 500 K€ au niveau de la région Picardie.
Le plan de communication :
Enjeux de
l’intervention
Cibles
Messages à faire
passer
Faire connaître l’action conjointe de l’Union européenne et des pouvoirs publics
nationaux en matière de développement rural l’ensemble du territoire français, en
articulation avec les autres fonds européens.
Faire connaître au plus grand nombre possible de bénéficiaires potentiels les aides
auxquelles ils peuvent prétendre.
Renforcer la visibilité et la lisibilité de l’action communautaire
Diffuser une information claire et largement accessible
Assurer la continuité de l’information du public au cours des 7 années de
programmation dans un souci de transparence et de bonne utilisation des fonds publics
Le grand public
Les bénéficiaires potentiels : agriculteurs, sylviculteurs, entreprises IAA ou bois,
acteurs du monde rural
1. But recherché
Assurer la publicité des mesures contenues dans le DRDR
Informer sur le 2 ème pilier de la PAC et plus spécifiquement sur le soutien apporté aux
exploitations agricoles soucieuses du respect de l’environnement
Informer des possibilités d’aides au titre du FEADER, notamment en matière
d’amélioration de la qualité de la vie en milieu rural
2. L’opérationnel
Faciliter l’accès aux procédures administratives à suivre pour obtenir un financement
dans le cadre du programme ;
Fournir une description des procédures d’instruction des demandes de financement ;
Faire connaître les conditions d’admissibilité et/ou les critères de sélection et
d’évaluation des projets à financer ;
Indiquer les noms des personnes ou points de contacts au niveau régional ou local
DRDR – V5 29/05/2012 269/282

Relais d’information
Niveau approprié
pour diffuser
l’information
Actions prévues
pouvant fournir des explications sur le fonctionnement des programmes de
développement rural et sur les critères de sélection et d’évaluation des actions.
1) les autorités locales et régionales : services de l’Etat, services des collectivités
territoriales (Région Picardie et Conseils généraux), Pays, GAL
2) les organismes professionnels : organismes consulaires (CA, CCI, CMA)
3) les partenaires socio-économiques et sociaux : syndicats, organismes de formation,
établissements publics locaux d’enseignement, ADASEA
1) les organisations en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes
2) les organismes travaillant à la protection de l’environnement : Picardie Nature,
Conservatoire des sites
5) Info Point Europe
Région, département, arrondissements, Pays
1. Actions prévues pour informer les bénéficiaires potentiels et les organismes
intéressés à la mise en œuvre du programme
-Publication sur internet DRAAF du PDRH, du DRDR, de tous les arrêtés pris en
application des dispositifs du DRDR.
-Communiqués de presse dans les 3 journaux agricoles : description des dispositifs et
lancement des appels a projet notamment pour le PMBE et le PVE à partir de 2008.
-Plaquette MAE : généralités et application du dispositif en Picardie (les dispositifs
ouverts, les zones éligibles, les priorités des financeurs autres que l’Etat comme
« Gestion de territoire » de la Région Picardie)
-Diffusion des dépliants d’information à destination des bénéficiaires potentiels
communs à l’ensemble de l’hexagone ;
-Adaptation des dépliants d’information nationaux à la région Picardie et diffusion;
-Journée d’information MAE – début 2008 – informations réglementaire et technique,
témoignages, visites de terrain ;
2. L’information du bénéficiaire sur l’origine des fonds qu’il perçoit sera assurée :
- au moment de la décision d’octroi de l’aide par l’autorité de gestion ou son
délégataire.
- au moment du paiement de l’aide par l’organisme payeur ou son représentant. -
lorsque les bénéficiaires ultimes d’une aide ne sont pas les bénéficiaires directs du
soutien communautaire, par exemple pour les actions de formation, l’autorité de gestion
veillera à ce qu’ils soient informés de l’origine des fonds finançant la prestation dont ils
bénéficient.
3. Le grand public sera informé du rôle joué par l’Union européenne dans la mise
en œuvre du programme hexagonal de développement rural par :
- la publication en ligne du PDRH, du DRDR et des arrêtés préfectoraux pris pour
chaque dispositif ;
- la publication en ligne des rapports annuels du programme hexagonal de
développement rural ;
- la publication en ligne des rapports d’évaluation ;
- des campagnes publicitaires ad hoc : information à l’occasion de la journée de
l’Europe, du forum lycéen, du comité de suivi régional du PDRH
- des communiqués ad hoc auprès des journaux agricoles et de la presse régionale
généraliste (Courrier Picard, Parisien Libéré, Gazette de Picardie) ;
- les renvois des sites internet de l’autorité de gestion vers les sites internet de l’Union
européenne.
4. Depuis 2008, la liste des bénéficiaires ayant reçu une aide au titre du programme,
l’intitulé des actions et le montant des fonds publics alloués à ces actions est publiée
annuellement., uniquement au niveau national, sur le site INTERNET de l’agence de
services et de paiement (www.telepac.agriculture.gouv.fr )
5. Actions pour informer les relais institutionnels de la mise en œuvre du PDRH
Préfectures, DRAAF, DDT-DDTM, DREAL, DRT, collectivités territoriales, Chambre
d’agriculture, EPLE
-Information (DRAAF) du Pôle Economie Agricole et Monde Rural : février 2007
-Information (DRAAF) des directeurs des 4 chambres d’agriculture : mars 2007
-Information (DRAAF) des ADASEA de la nouvelle programmation : juin 2007
-Informations départementales (SGAR-Région Picardie-DRAAF) autour des trois
DRDR – V5 29/05/2012 270/282

appels d’offre territoriaux dont LEADER, à destination des élus locaux : juillet 2007
-Formation « appropriation du PDRH » avec les formateurs des services déconcentrés
du MAP : formations départementales et formation régionale à destination des
DRAAF, DDT-DDTM, autres SD de l’Etat, collectivités territoriales, organismes
consulaires, EPLE, agences de l’eau – début 2008
- Formation (DRAAF) « La politique agricole commune : le premier et le deuxième
pilier de la PAC » à destination des établissements d’enseignement agricole et des
organismes de formation agricole – avril 2008
Mentions obligatoires
Mentionner lors de la notification d’octroi de l’aide que l’action est financée au moyen
du FEADER et l’axe du programme de développement rural concerné
Moments forts de la
communication
Calendrier envisagé
Budget 500 K€
Services en charges de
la mise en œuvre du
plan de
communication
Critères pour évaluer
l’impact des actions
d’information et de
publicité
Lien avec les autres
actions de
communication
Affichage par le bénéficiaire, dans l’idéal, dès le début des travaux
a) pose d’une plaque explicative :
lorsque l’action implique un investissement (par exemple dans une exploitation
agricole ou dans une entreprise agroalimentaire) dépassant un montant total éligible de
50 000 euros
dans les bureaux des groupes d’action locale financés par l’axe 4
b) pose d’un panneau dans les sites des infrastructures dont le coût total éligible
dépasse 500 000 euros
- Journée lancement des programmes européens FEDER-FSE-FEADER (fin 2007)
- Comité de suivi : début 2008
- Journée d’information : MAE début 2008,
- Sélection des GAL : avril 2008
Evènements : forum lycéen (janvier 2008)
Evaluation à mi-parcours du programme : modification éventuelle du PDRH
La clôture
DRAAF
En lien avec les services de la Région pour les dispositifs du FEADER
En lien avec les services du SGAR pour les dispositifs du FEADER et la
communication inter-fonds
- nombre d’articles /an,
- qualité de la perception de l’intervention de l’Europe.
Le plan de communication régional sera mis en oeuvre de façon cohérente avec les
autres plans de communication sur les fonds européens (plan national de
communication FEADER, plan national de communication inter-fonds et plan régional
de communication inter-fonds notamment).
- plan national de communication FEADER : diffusion en région Picardie et adaptation
des supports aux spécificités du DRDR Picardie et diffusion de ces supports adaptés
- plan national de communication inter-fonds
- plan régional inter-fonds : liens avec la cellule d’animation inter-fonds notamment
pour la réalisation de note/plaquettes d’information grand public et pour la réalisation
de la journée de lancement des programmes européens de novembre 2007
7 Dispositions prises pour assurer l’égalité des chances
Le principe de non-discrimination est au cœur du système juridique français. L’égalité de tous les
citoyens devant la loi est inscrite dans la Constitution. La législation a progressivement réprimé les
agissements discriminatoires fondés sur la race, le sexe, la situation de famille, les mœurs,
l’appartenance ethnique, la religion, le handicap. La loi du 30 décembre 2004 a fixé le principe
général de non discrimination en raison de l’origine en matière civile et administrative et institué une
autorité administrative indépendante pour lutter contre les discriminations : la Halde (Haute autorité
de lutte contre la discrimination et pour l’égalité).
La Halde peut être saisie directement ou par l’intermédiaire d’un parlementaire ou d’une association.
Elle dispose également du droit d’auto-saisine et peut transmettre un dossier à l’autorité disciplinaire.
Elle a pour mission d’informer, de diffuser les bonnes pratiques, d’assurer une médiation, d’assister en
justice, de faire évoluer le droit.
DRDR – V5 29/05/2012 271/282

La législation nationale sera donc le premier outil pour lutter contre les discriminations sous toutes
leurs formes. L’autorité de gestion complètera ce dispositif de lutte contre les discriminations et pour
l’égalité par des actions spécifiques visant à s’assurer du respect de ces principes tout au long des
phases d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi du programme.
Egalité entre hommes et femmes
L’autorité de gestion veillera à ce que les services administratifs en charge de la parité et les
associations actives en ce domaine soient partie intégrante du partenariat chargé de l’élaboration, de la
mise en œuvre et du suivi du programme. Elle encouragera également, dans le respect de la législation
en vigueur, les candidatures féminines aux différentes instances de pilotage et de suivi.
Trois types d’action permettront en outre de promouvoir l’égalité entre hommes et femmes et de
s’assurer de leur mise en œuvre :
l’information : une information ad hoc permettra de cibler les bénéficiaires féminines potentiels ;
la formation : la formation visera d’une part à sensibiliser le personnel administratif et décisionnaire à
la problématique de l’égalité, et, d’autre part, à répondre aux besoins en formation spécifiques des
femmes, quand de tels besoins sont manifestes ;
l’évaluation : les évaluations in itinere, à mi-parcours et ex-post s’attacheront à dresser un bilan de
l’action entreprise au regard du principe d’égalité entre les hommes et les femmes. Sur la base des
conclusions rendues, des actions correctrices pourront être entreprises.
Ainsi, le représentant du ministère en charge de la promotion de l’égalité des chances a été consulté
lors de l’élaboration du volet régional du PDRH de la région Picardie. Le plan de communication
prévoit des dispositifs respectant les obligations de l’autorité de gestion en matière de d’égalité des
chances et de non discrimination de l’action communautaire. L’autorité de gestion associera au
partenariat chargé de la mise en œuvre et du suivi du programme les services administratifs en charge
de la promotion de l’égalité des chances ainsi que des associations actives en ce domaine.
Non discrimination
Les mêmes principes d’action seront retenus dans la lutte contre les discriminations. L’autorité de
gestion associera au partenariat chargé de l’élaboration, de la mise en œuvre et du suivi du programme
les services administratifs en charge de la promotion de l’égalité des chances ainsi que des
associations actives en ce domaine.
L’information, la formation et l’évaluation seront au cœur du dispositif mis en place pour faire
respecter le principe de non discrimination.
L’information sera conçue de façon à atteindre tous les bénéficiaires potentiels, sans distinction ;
La formation visera à sensibiliser le personnel administratif et décisionnaire à la législation en vigueur
en ce domaine. Elle cherchera également à répondre aux besoins spécifiques qui pourraient émerger ;
Les évaluations permettront de s’assurer de l’accès de chacun aux aides du programme de
développement rural, de dresser un bilan de l’action entreprise au regard du principe de non
discrimination et d’infléchir, si besoin est, la politique menée.
DRDR – V5 29/05/2012 272/282

8 Partenariat consulté :
Les partenaires associés autour du Préfet de région à l’élaboration du volet régional sont les suivants :
Secrétariat Général pour les Affaires Régionales
DDT de l’AISNE
DDT de l’OISE
DDTM de la SOMME
Direction régionale de la Jeunesse et des Sports
Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Egalité
Délégation Régionale au Tourisme de Picardie
DREAL
Direction régionale des Affaires Culturelles - DRAC
Direction Régionale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle - DRTEFP
Délégation régionale de l’ASP
Conseil Général de la Somme
Conseil Général de l'Aisne
Conseil Général de l'Oise
Conseil Régional de Picardie
Conseil Economique et Social de Picardie
Union des Maires de l'Aisne
Union des Maires de l'Oise
Association des Maires de la Somme
GAL Sources et Vallées
Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie
Chambre de Commerce et d’Industrie d’Amiens
Chambre de l'Agriculture de la Somme
Chambre de l'Agriculture de l'Aisne
Chambre de l'Agriculture de l'Oise
Chambre Régionale d'Agriculture de Picardie - CRAP
Chambre Régionale des Métiers
CEMAGREF
CFPPA de VERDILLY
CFPPA de la THIERACHE
CFPPA d'AIRION
CFPPA de RIBECOURT
CFPPA d'AMIENS-LE-PARACLET
CFPPA de la HAUTE-SOMME
CFPPA de la BAIE de SOMME
LEGTA de la THIERACHE
LEGTA de CREZANCY
LEGTA de l'OISE
LEGTA de l'OISE - Site de BEAUVAIS
LEGTA d’AMIENS - Lycée agricole du Paraclet
INRA
ISAB - IPLB
Office de l'Elevage
ONF - Agence Régionale de Picardie
ONIC / ONIGC
Agence de l’Eau Seine-Normandie
Agence de l'Eau Artois-Picardie
INAO
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Délégation Régionale des Haras - Compiègne
PNR Oise Pays-de-France
Jeunes Agriculteurs de Picardie
Confédération Paysanne
Union Régionale des Syndicats des Propriétaires Forestiers Sylviculteurs du Nord de la France
FRSEA
Fédérations Départementales des Chasseurs Aisne, Oise et Somme
Fédération Régionale des Chasseurs de Picardie
Fédération Régionale des Coopératives Agricoles
Interprofession Nord-Picardie Bois
Centre Régional de la Propriété Forestière du Nord-Pas-de-Calais – Picardie (CRPF)
SAFER
VIVEA
Fonds d'Assurance Formation des salariés des Exploitations et Entreprises Agricoles
AGEFAFORIA
Conservatoire des Sites Naturels de Picardie
UFC QUE CHOISIR
Picardie-Nature
ALTERNATECH – agro-transfert
Association de l’Agriculture Biologique de Picardie
ADASEA Aisne
ADASEA Oise
ADASEA Somme
L’ensemble de ces partenaires a été consulté de nombreuses manières depuis décembre 2005 :
16 Décembre 2005 : Séminaire sur les fonds européens (FEDER , FSE et FEADER) organisé
par le SGAR : présentation par la DRAAF du FEADER : cadre réglementaire et avis régional
sur le Plan Stratégique National (PSN).
18 mai 2006 : Séminaire PDRH organisé par la DRAAF, en présence de représentants de la
DGFAR : présentation de l’architecture de la programmation et premières réflexions sur le
volet régional du PDRH FEADER .
Entre le 18 mai 2006 et le 8 juin 2006 : réactions et contributions écrites des partenaires
8 juin 2006 : Comité de suivi du PDRN : premières orientations du volet régional du PDRH :
avis sur la stratégie régionale et précisions sur les mesures retenues.
8 Juin 2006 : forum régional sur les fonds européens (FEDER , FSE et FEADER ) organisé
par le préfet de région.
Jeudi 15 juin , mardi 20 juin et jeudi 22 juin : groupes de travail thématiques (axe 1, axe 2, axe
3 et 4) organisés par la DRAAF
Plusieurs réunions de travail entre juin et août 2006 avec les services de la Région Picardie
Rencontre du directeur général de la forêt et des affaires rurales / DGS du Conseil régional,
SGAR, DRAAF le 28 août 2006
Conformément au mandat donné au préfet de région le 15 mai 2006, un projet de PDRH/volet
régional incluant les fiches par mesure et par dispositif et une maquette financière ont été élaboré à la
suite de ces réunions de concertation et soumis à l’examen des partenaires du programme.
A partir de janvier 2007 conformément aux instructions de la circulaire MAP-DGFAR du 10 janvier
2007 : rédaction du DRDR (DRAAF) en lien avec les services de l’Etat (SGAR, DREAL, DRT, DDT-
DDTM, Agences de l’eau) et de la Région Picardie.
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9 Annexes :
Annexe 1 : projets agroenvironnementaux 2007 – notices de territoire
Opérateur Projet - Département Mesure Enjeu Montant total
CSNP
CC DU PLATEAU
PICARD
CC DU PAYS DES
SOURCES
MOYENNE VALLEE DE L'OISE (02 -
60)
PI_MVO1 I1 - Natura 2000 441 242,00 €
BAC AVRECHY (60) PI_AVR1 I2 - Eau
BAC ECUVILLY (60) PI_ECU1 I2 - Eau
22 038,00 €
CSNP
Pelouses de Le Quesne,
Grattepanche, Bouchon et Villerssous-Ailly
(80)
PI_PE1A
I3-1 - Pelouses
calcicoles
2 075,00 €
CSNP
Pelouses de Inval-Boiron, St-Aubin-
Riviere, St-Aubin-Montenoy et la
Chaussee-Tirancourt (80)
PI_PEB1
I3-1 - Pelouses
calcicoles
9 750,00 €
CSNP
Pelouses de Hangest-sur-Somme et
Conde-Folie (80)
PI_PEC1
I3-1 - Pelouses
calcicoles
14 500,00 €
CC DU VIMEU VERT
BV DE LA TRIE ET DE MAREUIL
CAUBERT (80)
PI_ERO1
I3-2 - Erosion
Annexe 2 : projets agroenvironnementaux 2008 – notices de territoire
Opérateur Projet - Département Mesure Enjeu Montant total
CSNP MOYENNE VALLEE DE L'OISE (02 - 60) PI_MVO2 I1 - Natura 2000 6 570,95 €
SYNDICAT MIXTE BAIE ESTUAIRES, MARAIS ET LITTORAL PICARDS
DE SOMME (80)
PI_EML1 I1 - Natura 2001 382 307,87 €
CC DU PAYS DES
SOURCES
BAC ECUVILLY (60) PI_ECU2 I2 - Eau 9 545,90 €
BAC GOURNAY SUR ARONDE (60) PI_GOU1 I2 - Eau - €
CC DU PLATEAU PICARD BAC AVRECHY (60) PI_AVR2 I2 - Eau 17 806,85 €
BAC ESSUILES (60) PI_ESS1 I2 - Eau 49 086,25 €
CC DU PLATEAU PICARD BAC SAINT JUST (60) PI_JUS1 I2 - Eau 10 912,54 €
CC BRECHE ET NOYE BAC REUIL SUR BRECHE (60) PI_REU1 I2 - Eau 50 966,33 €
CC DU PAYS
NOYONNAIS
COMMUNE
DE MONTDIDIER
CC DE CHÂTEAU-
THIERRY
CONSEIL REGIONAL DE
PICARDIE
CONSEIL REGIONAL DE
PICARDIE
BRETEUIL (60) PI_BRE1 I2 - Eau 12 900,00 €
BAC MAISONCELLE - TUILERIE (60) PI_MAI1 I2 - Eau 6 939,34 €
BAC GUISCARD (60) PI_GUI1 I2 - Eau - €
BASSIN DE LA VERSE AMONT (60) PI_VER1 I2 - Eau - €
BAC DES 3 DOMS (80) PI_3DO1 I2 - Eau
BAC EPAUX BEZU (02) PI_EPA1 I2 - Eau - €
RU DE BRASLES (02) PI_BRA1 I2 - Eau - €
HAUTE VALLEE DE L'OISE (02) PI_HV08 I3 Biodiversité 28 493,65 €
REGION PICARDIE PI_GT08 I3 Biodiversité 2 328 178,77 €
PELOUSES CALCICOLES (02 - 60 - 80) PI_PE08 I3 Biodiversité 11 347,95 €
CSNP PELOUSES CALCICOLES A, B, et C (80) PI_PEA2
I3-1 - Pelouses
calcicoles
4 367,50 €
CC DU VIMEU VERT BV DE LA TRIE ET DE MAREUIL CAUBERT (80) PI_ERO2 I3-2 - Erosion 128 072,14 €
Annexe 3 : projets agroenvironnementaux 2009 – notices de territoire
DRDR – V5 29/05/2012 275/282

Opérateur Projet - Département Mesure Enjeu Montant total
CG DE LA SOMME
VALLEE DE LA SOMME - ZONE NATURA
2000 (80)
PI_VSN1 I1 Natura 2000 24 068,70 €
CSNP MOYENNE VALLEE DE L'OISE (02-60) PI_MVO3 I1 Natura 2000 70 656,75 €
CSNP
ZONES NATURA 2000 EN PLAINE MARITIME
PI_NAT2
PICARDE (80)
I1 Natura 2000 604 642,30 €
AGGLOMERATION DE LA BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE DE
PI_BAU1
REGION DE COMPIEGNE BAUGY (60)
I2 DCE 117 828,30 €
CC DE LA BRECHE ET DE BAC BRETEUIL – ST ANDRE FARIVILLERS
LA NOYE
(60)
PI_BRE2 I2 DCE 15 105,60 €
CC DE LA BRECHE ET DE
BAC MAISONCELLE – TUILERIES (60)
LA NOYE
PI_MAI2 I2 DCE 7 748,60 €
CC DE LA BRECHE ET DE
BAC DE REUIL SUR BRECHE (60)
LA NOYE
PI_REU2 I2 DCE 4 050,80 €
CC DE LA PICARDIE PICARDIE VERTE ENJEU EAU ARTOIS
VERTE
PICARDIE (60)
PI_PVA1 I2 DCE 26 122,60 €
CC DE LA PICARDIE PICARDIE VERTE ENJEU EAU AGENGE
VERTE
SEINE NORMANDIE (60)
PI_PVS1 I2 DCE 71 341,25 €
CC DE LA REGION DE
CHÂTEAU THIERRY
BASSIN VERSANT DU RU DE BRASLES (02) PI_BR09 I2 DCE 28 873,85 €
PAYS DE BRAY ENJEU ZONES HUMIDES
(60)
PI_PBS1 I2 DCE - €
CC DU PAYS DES BASSIN VERSANT DE L'AVRE ENJEU EAU
SOURCES
(60)
PI_BVA1 I2 DCE 47 645,90 €
BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE
ECUVILLY CANDOR (60)
PI_ECU3 I2 DCE 14 959,00 €
BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE
GOURNAY SUR ARONDE / NEUFVY SUR PI_GOU2 I2 DCE 60 148,25 €
ARONDE (60)
CC DU PAYS DU BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE DE
PI_GUI2
NOYONNAIS
GUISCARD (60)
I2 DCE 68 911,25 €
BASSIN VERSANT AMONT DE LA VERSE
(60)
PI_VER2 I2 DCE 39 805,15 €
BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE
CC DU PLATEAU PICARD
D'AVRECHY - ST REMY EN L'EAU (60)
PI_AVR3 I2 DCE 13 920,20 €
BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE
D'ESSUILES ST RIMAULT (60)
PI_ESS2 I2 DCE - €
BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE DE
PI_HOS1
L'HOSPICE (60)
I2 DCE - €
BAC DE ST JUST (60) PI_JUS2 I2 DCE 2 164,60 €
COMMUNE
DE MONTDIDIER
BASSIN VERSANT DES TROIS DOMS (80) PI_3DO2 I2 DCE - €
COMMUNE DE CHARLY BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE DE
PI_CH09
SUR MARNE
CHARLY SUR MARNE (02)
I2 DCE - €
COMMUNE DE
CHAUMONT EN VEXIN
BAC DE CHAUMONT EN VEXIN (60) PI_CEV1 I2 DCE 2 028,50 €
SYNDICAT DES EAUX DE
BASSIN D'ALIMENTATION DU CAPTAGE DE
LA REGION DE
PI_MT09
MONTCORNET (02)
MONTCORNET
I2 DCE - €
SYNDICAT DES EAUX DE BASSIN D'ALIMENTATION DU CAPTAGE DE
PI_MO09 I2 DCE 6 178,80 €
LA VALLEE DE LA BRUNE MORGNY EN THIERACHE (02)
SYNDICAT DES EAUX DE
MONTAGNY EN VEXIN -
MONTJAVOULT
SYNDICAT
INTERCOMMUNAL D'EAU
POTABLE DE ONS EN
BRAY
UNION DES SERVICES
DE L'EAU DU SUD DE
L'AISNE
UNION DES SERVICES
DE L'EAU DU SUD DE
L'AISNE
CONSEIL REGIONAL DE
PICARDIE
CC DU VIMEU VERT
CHAMBRE
D'AGRICULTURE DE LA
SOMME
BASSIN D'ALIMENTATION DE MONTAGNY
EN VEXIN - MONJAVOULT (60)
PI_MVM1 I2 DCE 5 266,80 €
BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE DE
PI_ONS1 I2 DCE 8 549,10 €
ONS EN BRAY (60)
BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE DE
COUPIGNY (02)
BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE
D'EPAUX-BEZU (02)
VALLEE DE LA SOMME - ZONES HUMIDES
(80)
PI_CP09 I2 DCE 52 969,50 €
PI_EP09 I2 DCE 85 909,80 €
PI_VSZ1 I3 Biodiversité 140 983,15 €
REGION PICARDIE (02-60-80) PI_GT09 I3 Biodiversité 1 530 925,65 €
PELOUSES PICARDIE (02-60-80) PI_PE09 I3 Biodiversité 29 641,65 €
HAUTE VALLEE DE L'OISE (02) PI_HV09 I3 Biodiversité 77 826,65 €
PELOUSES DE HANGEST SUR SOMME ET
CONDE-FOLIE (80)
PI_PEC3_HE1 I3 Biodiversité 2 775,00 €
ZH EN PLAINE MARITIME PICARDE (80) PI_PMP2 I3 Biodiversité 430 012,75 €
BASSINS VERSANTS DE LA TRIE ET DE
MAREUIL-CAUBERT (80)
PI_ERO3 I3 Erosion 165 094,05 €
BASSINS VERSANTS DE LA NIEVRE AMONT
(80)
PI_NIE1 I3 Erosion 81 554,80 €
DRDR – V5 29/05/2012 276/282

SIAEEV
BASSINS VERSANTS DE L'AMBOISE ET DE
L'AVALASSE (80)
PI_AMB1 I3 Erosion 153 267,03 €
PICARDIE VERTE ENJEU EAU PRAIRIE ET
PAYSAGE (60)
PI_PVP1 I3 Paysage 763 118,05 €
CC DU PAYS DE BRAY
PAYS DE BRAY ENJEU PRAIRIES ET
PAYSAGES (60)
PI_PBP1 I3 Paysage 457 399,14 €
PAYS DE THIERACHE PAYS DE THIERACHE (02) PI_TH09 I3 Paysage 1 639 034,75 €
AUTRES REGIONS 57 765,00 €
DRDR – V5 29/05/2012 277/282

Annexe 4 : projets agroenvironnementaux 2010 – notices de territoire
Opérateur
Conservatoire des Sites Naturels de
Picardie
Communauté de Communes des
Portes de la Thiérache
Conservatoire des Sites Naturels de
Picardie
Syndicat Mixte Baie de Somme -Grand
Littoral Picard
Libellé territoire
COLLINES DU LAONNOIS
ORIENTAL
Code
mesure
Enjeux
Montant total
PI_CLO1 I1 Natura 2000 49 912,90 €
BOCAGE DU FRANC BERTIN PI_FBE1 I1 Natura 2000 24 326,10 €
MOYENNE VALLEE DE L'OISE PI_MVO4 I1 Natura 2000 1 140 185,90 €
ZONES NATURA 2000 EN PLAINE
MARITIME PICARDE
Institution Interdépartementale Pas de
VALLEE DE L'AUTHIE - ZONE
Calais-Somme pour l'Aménagement de
NATURA 2000
la Vallée de l'Authie
Institution Interdépartementale pour la
Gestion et la Valorisation de la Bresle
Conseil Général de la Somme
Communauté de Communes du Pays
des Trois Rivières
VALLEE DE LA BRESLE - ZONE
NATURA 2000
VALLEE DE LA SOMME - ZONE
NATURA 2000
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'AUBENTON
BASSIN D'ALIMENTATION DE
Communauté de Communes du Plateau
CAPTAGE D'AVRECHY - ST
Picard
REMY EN L'EAU
Communauté d'Agglomération de la
Région de Compiègne
Communauté de Communes Brêche et
Noye
Commune de Buyères et Montbérault
Communauté de Communes du Pays
des Trois Rivières
Communauté de Communes du Pays
des Trois Rivières
Communauté de Communes du Pays
des Sources
BAC DE BAUGY,
DE L'HOSPICE
ET DE GOURNAY SUR ARONDE
BAC BRETEUIL – ST ANDRE
FARIVILLERS
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE BRUYERES
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE BUCILLY-EPARCY
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE BUIRE
BASSIN VERSANT DE L'AVRE
AMONT
PI_NAT3 I1 Natura 2000 55 002,24 €
PI_NVA1 I1 Natura 2000 149 247,72 €
PI_NVB1 I1 Natura 2000 9 712,10 €
PI_VSN2 I1 Natura 2000 48 273,75 €
PI_AUB1
I2 DCE
PI_AVR4 I2 DCE 194 064,25 €
PI_BBH2 I2 DCE 3 917 119,60 €
PI_BRE3 I2 DCE 228 189,40 €
PI_BRU1 I2 DCE 14 745,40 €
PI_BUC1 I2 DCE 34 530,40 €
PI_BUI1 I2 DCE 950,00 €
PI_BVA2 I2 DCE 70 315,80 €
Commune de Chaument en Vexin BAC DE CHAUMONT EN VEXIN PI_CEV2 I2 DCE 119 663,20 €
Commune de Charly sur Marne
Union des Services de l'Eau du Sud de
l'Aisne
Communauté des Communes de Pays
des Sources
Union des Services de l'Eau du Sud de
l'Aisne
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE CHARLY SUR
MARNE
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE COUPIGNY
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'ECUVILLY CANDOR
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'EPAUX-BEZU
BASSIN D'ALIMENTATION DE
Communauté de Communes du Plateau
CAPTAGE D'ESSUILES-SAINT
Picard
RIMAULT
Communauté de Communes du Plateau BASSIN D'ALIMENTATION DE
Picard
CAPTAGE DE FERRIERES
Communauté de Communes du Pays
Noyonnais
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE GUISCARD
PI_CHA2 I2 DCE 95 176,25 €
PI_COU2 I2 DCE 59 516,40 €
PI_ECU4 I2 DCE 95 858,75 €
PI_EPA3 I2 DCE 126 549,30 €
PI_ESS3 I2 DCE 122 929,10 €
PI_FER1 I2 DCE 236 204,10 €
PI_GUI3 I2 DCE 92 436,70 €
Communauté de Communes du Plateau
BAC DE SAINT JUST PI_JUS3 I2 DCE 200 511,65 €
Picard
Communauté de Communes du Pays
des Sources
Communauté de Communes Brêche et
Noye
Syndicat des Eaux de la Région de
Montcornet
BAC DE LASSIGNY PI_LAS1 I2 DCE
BAC DE MAISONCELLE –
TUILERIES
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE MONTCORNET
PI_MAI3 I2 DCE 40 959,85 €
PI_MON2
I2 DCE
DRDR – V5 29/05/2012 278/282

Syndicat des Eaux de la Vallée de la
Brune
BASSIN D'ALIMENTATION DU
CAPTAGE DE MORGNY EN
THIERACHE
PI_MOR2 I2 DCE 4 035,80 €
Syndicat Intercommunal en eau potal
de Montagny-Montjavoult
Syndicat Intercommunal d'adduction
d'eau portale d'On-en-Bray
Communauté de Communes des Trois
Rivières
Communauté de Communes du Pays
de Bray
Communauté de Communes du Pays
de Bray
Communauté de Communes de la
Picardie Verte
Communauté de Communes de la
Picardie Verte
Communauté de Communes de la
Picardie Verte
Communauté de Communes Brêche et
Noye
Communauté de Communes du Pays
Noyonnais
BASSIN D'ALIMENTATION DE
MONTAGNY EN VEXIN -
MONJAVOULT
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE ONS EN BRAY
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'ORIGNY EN
THIERACHE
PI_MVM2 I2 DCE 27 147,25 €
PI_ONS2 I2 DCE 16 475,20 €
PI_ORI1 I2 DCE 72 068,75 €
PAYS DE BRAY - PRAIRIES PI_PBP2 I2 DCE 416 114,20 €
PAYS DE BRAY - ZONES
HUMIDES
PICARDIE VERTE - EAU ARTOIS
PICARDIE
PI_PBS2
I2 DCE
PI_PVA2 I2 DCE 346 847,40 €
PICARDIE VERTE - PRAIRIES PI_PVP2 I2 DCE 670 593,50 €
PICARDIE VERTE - EAU AGENGE
SEINE NORMANDIE
PI_PVS2 I2 DCE 104 155,25 €
BAC DE REUIL SUR BRECHE PI_REU3 I2 DCE 56 076,10 €
BASSIN VERSANT AMONT DE LA
VERSE
PI_VER3 I2 DCE 194 719,15 €
Conseil Régional de Picardie REGION PICARDIE PI_GT10 I3 Biodiversité
Conseil Régional de Picardie HAUTE VALLEE DE L'OISE PI_HVO3 I3 Biodiversité 319 273,70 €
Conseil Régional de Picardie PELOUSES SECHES PI_PE10 I3 Biodiversité 67 944,75 €
Syndicat Mixte Baie de Somme -Grand
Littoral Picard
ZH EN PLAINE MARITIME
PICARDE
PI_PMP3 I3 Biodiversité 927 172,40 €
Pays de Thiérache PAYS DE THIERACHE PI_THI2 I3 Biodiversité 2 088 125,00 €
Conseil Général de la Somme
Syndicat Intercommunal pour
l'Amélioration de l'Ecoulement des
Eaux du Vimeu (SIAEEV)
Communauté de Communes de la
Région de Château-Thierry
VALLEE DE LA SOMME - ZONES
HUMIDES
BASSIN VERSANT DE
L'AMBOISE ET DE L'AVALASSE
BASSIN VERSANT DU RU DE
BRASLES
PI_VSZ2 I3 Biodiversité 82 342,55 €
PI_AMB2 I3 Erosion 165 727,00 €
PI_BRA3 I3 Erosion 80 511,95 €
Communauté de Communes du Vimeu
Vert
BASSIN VERSANT DE LA TRIE
ET DE MAREUIL-CAUBERT
PI_ERO4 I3 Erosion 230 282,00 €
Commune d'Essômes sur Marne
Syndicat Intercommunal
d'Aménagement du Ru de Nesles
Chambre d'Agriculture de la Somme
BASSIN VERSANT D'ESSOMES
SUR MARNE
BASSIN VERSANT DU RU DE
NESLES
BASSIN VERSANT DE LA NIEVRE
AMONT
PI_ESM1 I3 Erosion 28 225,80 €
PI_NES1 I3 Erosion 29 028,00 €
PI_NIE2 I3 Erosion 90 871,00 €
DRDR – V5 29/05/2012 279/282

Annexe 5 : projets agroenvironnementaux 2011 – notices de territoire
Opérateur Libellé territoire Code mesure Enjeux Montant total
Conservatoire des Espaces
Naturels de Picardie
Conservatoire des Espaces
Naturels de Picardie
COTEAUX CALCAIRES DU
TARDENOIS
COLLINES DU LAONNOIS
ORIENTAL
PI_CCT1 I1 Natura 2000
PI_CLO1 I1 Natura 2000 695 €
Communauté de Communes des
Portes de la Thiérache
Conservatoire des Espaces
Naturels de Picardie
BOCAGE DU FRANC BERTIN PI_FBE2 I1 Natura 2000 15 986 €
MOYENNE VALLEE DE L'OISE PI_MVO5 I1 Natura 2000 571 854 €
Syndicat Mixte Baie de Somme -
Grand Littoral Picard
ZONES NATURA 2000 EN
PLAINE MARITIME PICARDE
PI_NAT3 I1 Natura 2000 4 728 €
Institution Interdépartementale Pasde-Calais-Somme
pour
VALLEE DE L'AUTHIE - ZONE
l'Aménagement de la Vallée de NATURA 2000
l'Authie
PI_NVA1 I1 Natura 2000
Institution Interdépartementale pour
la Gestion et la Valorisation de la
Bresle
VALLEE DE LA BRESLE - ZONE
PI_NVB1 I1 Natura 2000 18 482 €
NATURA 2000
Parc Naturel Régional Oise - Pays
de France
Conseil Général de la Somme
Chambre Régionale d'Agriculture
de Picardie
PRAIRIES HUMIDES DE LA
THEVE
VALLEE DE LA SOMME - ZONE
NATURA 2000
PI_THE1 I1 Natura 2000 19 895 €
PI_VSN2 I1 Natura 2000
AUXILIAIRES DE PRODUCTION PI_AUX1 I2 DCE 2 271 144 €
Communauté de Communes du
Plateau Picard
Communauté d'Agglomération de
la Région de Compiègne
Communauté de Communes
Brêche et Noye
Commune de Bruyères et
Montbérault
Communauté de Communes du
Pays des Sources
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'AVRECHY - ST
REMY EN L'EAU
BAC DE BAUGY,
DE L'HOSPICE
ET DE GOURNAY SUR
ARONDE
BAC BRETEUIL – ST ANDRE
FARIVILLERS
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE BRUYERES
BASSIN VERSANT DE L'AVRE
AMONT
PI_AVR5 I2 DCE 53 508 €
PI_BBH3 I2 DCE 1 830 218 €
PI_BRE4 I2 DCE 422 928 €
PI_BRU2 I2 DCE 16 518 €
PI_BVA3 I2 DCE 37 571 €
Commune de Chaumont-en-Vexin BAC DE CHAUMONT EN VEXIN PI_CEV3
I2 DCE
Commune de Charly sur Marne
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE CHARLY SUR
MARNE
PI_CHA3
I2 DCE
Union des Services de l'Eau du
Sud de l'Aisne
Communauté de Communes du
Pays des Sources
Communauté de Communes du
Plateau Picard
Communauté de Communes du
Plateau Picard
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'EPAUX-BEZU
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'ECUVILLY
CANDOR
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE D'ESSUILES-SAINT
RIMAULT
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE FERRIERES
PI_EBC3 I2 DCE 559 681 €
PI_ECU5 I2 DCE 59 543 €
PI_ESS4 I2 DCE 33 111 €
PI_FER2 I2 DCE 33 843 €
DRDR – V5 29/05/2012 280/282

Communauté de Communes du
Pays Noyonnais
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE GUISCARD
PI_GUI4 I2 DCE 84 506 €
Syndicat Mixte d'Aménagement
Hydraulique du Bassin Versant de
la Somme (AMEVA)
BV DE LA HAUTE SOMME PI_HSO1 I2 DCE 594 998 €
Communauté de Communes du
Plateau Picard
BAC DE SAINT JUST PI_JUS4 I2 DCE 261 126 €
Syndicat Intercommunal des Eaux
de Landifay-La-Hérie
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE LANDIFAY
PI_LAN1 I2 DCE 161 263 €
Communauté de Communes du
Pays des Sources
BAC DE LASSIGNY PI_LAS2 I2 DCE 43 175 €
Syndicat des Eaux de la Région de
Montcornet
Syndicat des Eaux de la Vallée de
la Brune
Syndicat Intercommunal en Eau
Potable de Montagny-Montjavoult
Syndicat Intercommunal
d'Adduction d'Eau Potable d'Onsen-Bray
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE MONTCORNET
BASSIN D'ALIMENTATION DU
CAPTAGE DE MORGNY EN
THIERACHE
BASSIN D'ALIMENTATION DE
MONTAGNY EN VEXIN -
MONJAVOULT
BASSIN D'ALIMENTATION DE
CAPTAGE DE ONS EN BRAY
PI_MON3 I2 DCE 1 149 €
PI_MOR3 I2 DCE
PI_MVM3 I2 DCE 156 534 €
PI_ONS3 I2 DCE 22 363 €
Communauté de Communes du
Pays de Bray
PAYS DE BRAY - PRAIRIES PI_PBP3 I2 DCE 321 762 €
Communauté de Communes de la
Picardie Verte
BAC DE LA PICARDIE VERTE -
AEAP
PI_PVA3 I2 DCE 962 084 €
Conseil Régional de Picardie REGION PICARDIE PI_REG1 I2 DCE 220 586 €
Communauté de Communes
Brêche et Noye
Communauté de Communes du
ays des Trois Rivières
BAC DE REUIL SUR BRECHE PI_REU4 I2 DCE 10 855 €
BAC DE LA THIÉRACHE PI_RIV2 I2 DCE 68 255 €
Communauté de Communes du
Pays Noyonnais
BASSIN VERSANT AMONT DE
LA VERSE
PI_VER4 I2 DCE 124 688 €
Conservatoire des Espaces
Naturels de Picardie
Conservatoire des Espaces
Naturels de Picardie
HAUTE VALLEE DE L'OISE PI_HVO4 I3 Biodiversité 335 486 €
PELOUSES REGIONALES PI_PEL4 I3 Biodiversité 58 310 €
Syndicat Mixte Baie de Somme -
Grand Littoral Picard
ZH EN PLAINE MARITIME
PICARDE
PI_PMP3 I3 Biodiversité 149 944 €
Pays de Thiérache PAYS DE THIERACHE PI_THI3 I3 Biodiversité 1 725 712 €
Conseil Général de la Somme
VALLEE DE LA SOMME -
ZONES HUMIDES
PI_VSZ2 I3 Biodiversité 24 004 €
Syndicat Intercommunal pour
l'Amélioration de l'Ecoulement des
Eaux du Vimeu (SIAEEV)
BASSIN VERSANT DE
L'AMBOISE ET DE L'AVALASSE PI_AMB2
I3 Erosion
Communauté de Communes du
Vimeu Vert
Commune d'Essômes sur Marne
BASSIN VERSANT DE LA TRIE
ET DE MAREUIL-CAUBERT
PI_ERO4 I3 Erosion 181 €
BASSIN VERSANT D'ESSOMES
PI_ESM2 I3 Erosion 4 838 €
SUR MARNE
DRDR – V5 29/05/2012 281/282

Chambre d'Agriculture de la
Somme
Parc Naturel Régional Oise - Pays
de France
Association Agri Avenir Val de
Noye
Communauté de Communes du
Sud Ouest Amiénois
BASSIN VERSANT DE LA
NIEVRE ET DU SCARDON
PI_NIE2
I3 Erosion
BV DE LA NONETTE PI_NON1 I3 Erosion 51 286 €
BV DE LA NOYE PI_NOY1 I3 Erosion 11 824 €
BV DE LA POIX ET DU LIGER PI_POI1 I3 Erosion 44 329 €
Syndicat Intercommunal pour
l'Aménagement Hydraulique du
Marquenterre (SIAHM)
BV DE L'AUTHIE, DE LA MAYE,
DU DIEN ET DU PENDE
PI_SIA1
I3 Erosion
DRDR – V5 29/05/2012 282/282