Épreuve E 4 Session 1999 Unité U 4 - Bts Tourisme

Épreuve E 4 Session 1999 Unité U 4
MERCATIQUE, GESTION, ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET JURIDIQUE
DU TOURISME
Durée : 5 heures Coefficient : 5
L'usage de la calculatrice est autorisé.
L'annexe 3.3 page 9 / 12 est à compléter et à rendre avec la copie.
AUTOCARS JAMMET ET AGENCE 2000
Monsieur Jammet Bernard a repris l'entreprise familiale de taxi et de ramassage scolaire en 1980.
Installée dans la région lyonnaise, cette entreprise s'est développée et compte actuellement 3 taxis et
7 autocars. Les 2 activités sont bien séparées.
Dans un souci de diversification Monsieur Jammet envisage de créer sa propre agence de voyages :
l'Agence 2000. Son fils est titulaire du BTS Tourisme-Loisirs depuis 3 ans et a travaillé dans une
grande agence lyonnaise. Il sera chargé de l'ouverture de cette nouvelle activité.
Les 5 parties sont indépendantes.
PREMIÈRE PARTIE : GESTION (30 points) - Annexes 1-1, 1-2, 1-3.
1. Analyse du bilan de la société et de sa capacité à développer une nouvelle activité.
1.1. À partir de l'annexe 1.1, présenter le bilan fonctionnel condensé en valeurs brutes
(rubriques et montants) de l'entreprise Jammet.
1.2. Calculer le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement et la
trésorerie.
1.3. Commenter la situation de l'entreprise.
2. Pour la première fois depuis la création de son entreprise, Monsieur Jammet envisage l'acquisition
d'un autocar grand tourisme neuf pour développer son secteur étranger.
2.1. Citer les possibilités de financement des investissements pour une entreprise.
2.2. L'investissement prévu par Jammet se monte à 1 447 200 francs TTC (TVA 20,60 %).
La situation financière de l'entreprise permet-elle de recourir à l'emprunt ? Justifier votre
réponse.
2.3. Présenter les 2 premières lignes du tableau de remboursement d'un emprunt de 1 000 000 F
remboursable en 7 ans, par annuités constantes, au taux de 4,25 %, en utilisant l'extrait de
table financière en annexe 1.2. L'emprunt sera contracté le 01/01/1999.
3. Monsieur Jammet souhaite obtenir rapidement son agrément IATA pour sa nouvelle entreprise
"Agence 2000". Vous disposez en annexe 1.3 d'un extrait de bilan de création et du compte de
résultat prévisionnel de l'agence 2000 et des conditions d'agrément IATA.
3.1. Pourra-t-il obtenir cet agrément ? Justifier votre réponse en reprenant point par point les
conditions décrites dans l'annexe 1.3.
3.2. Évaluer le montant de la caution que l'entreprise sera amenée à constituer.
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DEUXIÈME PARTIE : DROIT (15 points) Annexe 2
1. Monsieur Jammet estime que les activités liées à son agence de voyages devraient très rapidement
représenter 60 % du chiffre d'affaires de son entreprise.
1.1. À partir de l'annexe 2 indiquer si une simple habilitation suffira pour mener à bien son
projet.
1.2. La loi précise quels organismes peuvent prétendre commercialiser des produits touristiques
et a mis en place 4 régimes distincts.
Préciser auquel de ces 4 régimes Monsieur Jammet devra satisfaire pour créer son agence.
(utiliser l'annexe 2).
1.3. Donner les conditions à remplir pour obtenir ce régime. Expliquer de façon succincte ce
que signifie chacune de ces conditions.
2. Avec la création d'une agence de voyages, l'entreprise JAMMET prend de l'importance. Il y a donc
nécessité d'adapter son régime juridique à la nouvelle situation. Monsieur Jammet décide de
donner à son entreprise le statut de S.A.R.L.
2.1. Rappeler les caractéristiques juridiques de ce statut.
2.2. Mettre en évidence les avantages que présente une S.A.R.L. par rapport à une entreprise
individuelle.
TROISIÈME PARTIE : MERCATIQUE (28 points) Annexes 3.1, 3.2, 3.3.
1. Les autocars JAMMET, dans un souci de développement, vont adhérer au système "WINCAR".
À partir de l'annexe 3.1 et de vos connaissances, détailler en une dizaine de lignes les
avantages et les inconvénients liés à une telle adhésion.
2. L'ouverture de l'agence 2000 sera accompagnée d'un publipostage massif et d'une promotion
exceptionnelle sur 1 séjour aux U.S.A. Vous êtes chargé(e) de la "stratégie-prix" de cette
opération.
2.1. Calculer à partir de l'annexe 3.3 le prix psychologique d'un séjour aux USA.
2.2. Indiquer les limites du prix psychologique et donner les autres facteurs intervenant dans la
fixation du prix en détaillant pour chaque facteur un exemple concret lié au tourisme.
2.3. Le séjour revient pour l'agence à 4 468 F ; elle applique normalement un taux de marge de
12 %. Calculer le prix de vente dans cette hypothèse.
2.4. Le chef d'agence propose un prix promotionnel d'environ 5 000 F. Apprécier la cohérence
de cette proposition avec les informations dont vous disposez. (Rappel : cette promotion
s'adresse aux clients des autocars Jammet).
2.5. Conclure en quelques lignes sur l'intérêt pour le groupe Jammet de lancer une opération
promotionnelle, malgré le risque d'un coût supérieur au chiffre d'affaires généré.
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QUATRIÈME PARTIE : ÉCONOMIE (15 points) Annexes 4.1, 4.2, 4.3, 4.4.
1. L'Agence 2000 se propose de développer son activité en offrant des séjours aux États-Unis.
Pour cela, elle devra travailler avec des prestataires de services américains : hôteliers,
restaurateurs, transporteurs...
Monsieur Jammet n'est pas sans savoir que le cours du dollar est soumis au régime des changes
flottants. Il a chuté entre août et octobre 1998, mais il peut très bien retrouver au mois de juillet
1999 son cours d'août 1998. Monsieur Jammet sait que de telles fluctuations ne vont pas sans
poser de problèmes (voir annexe 4.1.).
1.1. Identifier les risques encourus par l'entreprise en cas de hausse du dollar entre le moment
de la vente du séjour au client et le règlement aux prestataires qui a toujours lieu après le
voyage (répondre en utilisant des exemples chiffrés très simples de votre choix).
1.2. Utiliser l'annexe 4.2 et vos connaissances pour montrer succinctement comment l'entreprise
pourra se prémunir contre ces risques.
2. Le tourisme a un impact important sur la balance des transactions courantes.
À partir de vos connaissances personnelles et des annexes 4.3 et 4.4, rappeler en quelques lignes
les apports du tourisme réceptif à l'économie française.
CINQUIÈME PARTIE : INFORMATIQUE (12 points) Annexes 5.1, 5.2.
1. Vous avez utilisé un micro-ordinateur pour mettre en place la "stratégie-prix".
1.1. Quel type de logiciel permet de calculer le tableau de l'annexe 3.3 ?
1.2. Donner les formules de calcul utilisées dans l'annexe 3.3 (en fonction de votre réponse à la
question précédente) pour les colonnes 3 et 4.
2. L'Agence 2000 va être équipée de matériel informatique performant.
2.1. À partir de l'annexe 5.1, donner les avantages pour l'Agence 2000 d'être équipée de la
nouvelle station de travail ProTempo Concerto.
2.2. À partir de l'annexe 5.2 indiquer quels seraient les atouts et les limites pour le groupe
Jammet (taxis, autocars, agence de voyages) de créer son propre site INTERNET.
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LISTE DES ANNEXES
PARTIE GESTION
ANNEXE 1.1. : Bilan.
ANNEXE 1.2. : Table financière.
ANNEXE 1.3. : Agrément IATA.
PARTIE DROIT
ANNEXE 2 : La réglementation de l'activité des vendeurs et organisateurs de
voyages ou de séjours.Loi 13 juillet 92.
PARTIE MERCATIQUE
ANNEXE 3.1 : "Wincar".
ANNEXE 3.2 : Concurrence.
ANNEXE 3.3 : Prix psychologique. À rendre avec la copie.
PARTIE ÉCONOMIE
ANNEXE 4.1 : Dollar contre Franc.
ANNEXE 4.2 : Élément de stabilité dans le tourisme.
ANNEXE 4.3 : Compte des relations avec le reste du monde.
ANNEXE 4.4 : Classement des vingt principaux pays (arrivées et recettes).
PARTIE INFORMATIQUE
ANNEXE 5.1 :
ANNEXE 5.2 :
ProTempo.
Internet.
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ANNEXE 1.1
ANNEXE 1.2
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Agrément IATA - Critères définis pour le programme de gestion des agences de voyages.
Les agences de voyages agréées doivent présenter un bilan ayant une structure équilibrée
garantissant aux compagnies aériennes le règlement régulier des ventes qu'elles réalisent pour leur
compte. Des normes définissent le niveau de certains postes du bilan et les rapports qui doivent
exister entre eux afin que cette condition soit satisfaite.
Normes financières :
1. Les capitaux propres (capital social + réserves + report à nouveau + résultat de l'exercice)
doivent être positifs.
2. Le rapport entre les capitaux propres inscrits au bilan et le montant annuel des ventes
réalisées pour le compte des compagnies aériennes membres de l'IATA doit être supérieur
à 1 %.
3. Le rapport capitaux permanents (capitaux propres + emprunt à plus d'un an) sur les valeurs
immobilisées doit être au moins égal à 1 (un rapport de 0,75 est admis sous certaines
conditions).
Mises en oeuvre des normes financières :
1. L'agence de voyages candidate à l'agrément doit produire une situation financière couvrant
un an d'exploitation et conforme à chacune des normes fixées ci-dessus.
2. L'agence de voyages créée depuis moins d'un an peut demander son agrément. Elle doit
produire à l'appui de sa demande :
- le bilan établi lors de sa création. Ce bilan doit répondre aux normes financières
fixées ci-dessus.
- et un compte de résultat prévisionnel.
Dans le cas d'une nouvelle agence une caution bancaire d'un montant égal à celui des
ventes qu'elle compte réaliser durant 60 jours pour le compte des compagnies aériennes membres de
l'IATA sera demandée. Cette caution sera valable jusqu'à la production d'un bilan arrêté après la clôture
du premier exercice social ; son montant pourra être réajusté à tout moment en fonction du chiffre
d'affaires mensuel réalisé.
EXTRAITS DU BILAN DE CRÉATION ET DU COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISONNEL
Capital 200 000
Immobilisations 482 600
Emprunts (à plus d'un an) 290 000
Stocks 13 000
Disponibilités 7 000
Fournisseurs d'immobilisations 22 000
Autres dettes 81 600
Résultat 70 000
Chiffre d'affaires (IATA) 3 000 000
Chiffre d'affaires (autre que IATA) 1 500 000
ANNEXE 1.3
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ANNEXE 2
La réglementation de l'activité des vendeurs et organisateurs
de voyages ou de séjours
(Loi n° 94.645 du 13 juillet 1992 et Décret n° 94.490 du 15 juin 1994)
La loi précise clairement quels organismes peuvent prétendre commercialiser des produits touristiques et met en
place quatre régimes distincts :
- la licence pour les agents de voyages soumis au principe d'exclusivité (obligation de se consacrer
exclusivement à cette activité), responsables d'entreprises commerciales pouvant disposer de succursales
ou
de points de vente et faire travailler pour leur compte des entreprises conventionnées, appelées
mandataires ;
- l'agrément pour les associations ou les organismes sans but lucratif qui ne peuvent effectuer les
opérations mentionnées à l'article 1 er de la loi que pour leurs membres, ne pouvant eux-mêmes diffuser à
l'adresse de tout public qu'une information générale sur leurs activités et leurs buts, assortie de quatre
exemples de destinations programmées dans leurs brochures, avec une échelle de prix ;
- l'autorisation pour les organismes locaux de tourisme qui peuvent commercialiser dans l'intérêt
général des prestations relevant du tourisme d'accueil, dans une zone géographique déterminée par leurs
statuts ;
- l'habilitation (une innovation de la loi de 1992) pour les prestataires touristiques énumérés à l'article 12
de la loi qui peuvent commercialiser des produits touristiques complémentaires ou accessoires organisés
autour de leur prestation principale.
Articles
de référence
Loi art. 4 et s. Décret
art. 4 et s.
Loi art. 7 et s.
Décret art. 36 et s.
Loi art. 11
Décret art. 51 et s.
Loi art. 12
Décret art. 65 et s.
Personnes
physiques
et morales concernées
Agents de voyages,
producteurs de forfaits,
organisateurs de congrès.
(principe de l'activité
exclusive).
Associations organismes
à but non lucratif. ex :
comité d'entreprise.
Organismes locaux de
tourisme. ex : CDT,
SRLA, OTSI.
Professionnels autres
qu'agents de voyages : ex :
transporteurs de voyageurs,
gestionnaires d'hébergements
classés, gestionnaires
d'activités de loisirs, agents
immobiliers ou
administrateurs de biens.
Le régime LICENCE AGRÉMENT AUTORISATION HABILITATION
Les activités
concernées, par
rapport à
l'article 1 de la loi
Article 1 de la loi :
- vente de voyages et
séjours
- services à l'occasion de
ces voyages
- services liés à l'accueil
touristique
- congrès et assimilés.
Activités de l'article 1
quand elles font partie
de l'objet de l'association
au seul profit des
adhérents ou des
ressortissants de
l'organisme sans but
lucratif.
Opérations visées à
l'article 1 facilitant
l'accueil et améliorant le
séjour dans leur zone
géographique respective.
Activités de l'article 1 si ces
activités sont accessoires
(moins de 50 % du prix) ou
complémentaires
(le "forfait" tout compris ne
dépassant pas alors un
montant fixé par arrêté).
Activités non soumises
à ce régime ou régimes
particuliers
Conditions
Les agents de voyages
peuvent, en dehors du
cadre de l'article 1, louer
des meublés et vendre
des places de spectacles.
Activités de l'article 1
- si ce n'est pas l'objet
même de l'association,
- si l'association est
intégrée à une fédération
agréée ou ,
- si centre de vacances.
Activités de l'article 1 si
les organismes se limitent
à vendre ou organiser des
services dont ils sont euxmême
producteurs.
Dans certaines gares,
connexion TGV aéroport, la
SNCF peut vendre tous titres
de transport aérien dans le
cadre de services
complémentaires.
- Capacité juridique - aptitude professionnelle - qualité spécifique - garantie financière - assurance responsabilité
civile professionnelle.
CRITTER, Délégation Régionale au Tourisme Alsace.
La Gazette Oficielle du Tourisme
N° 1284 – 10 juillet 1995.
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Du nouveau dans le réceptif pour autocars
"Wincar" gagne
Rhône-Alpes
ANNEXE 3.1
À l'actif d'un tour-opérateur réceptif varois, le système "Wincar" tisse sa toile dans l'hexagone. D'un côté,
des autocaristes prescripteurs de voyages et de l'autre, une sélection de prestataires touristiques regroupés
dans un guide dont la première sortie est prévue cet automne.
L'idée est à l'initiative de Sylvie Perrier. Passée successivement du métier d'accompagnatrice à
celui d'agent de voyages (d'abord avec la société Roybon de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, puis avec
Voyages Michel, plus précisément sa centrale de réservation Euresa), elle crée en 1992 à Bandol,
"Mondoramas", un producteur spécialisé dans la fourniture de programmes réceptifs pour autocars. Sylvie
Perrier constate rapidement dans ce secteur d'activité, l'absence de liens entre prescripteurs et
fournisseurs : "J'ai voulu créer un cadre propice à l'échange et à la réflexion, pallier l'isolement et le
manque de communication qui règne dans ce métier", précise-t-elle. C'est ainsi qu'après quelques années
d'expérience, elle lance en 1997 le projet de fédérer les premiers dans un club et de sélectionner les
seconds dans un guide. La première démarche concrète a eu lieu sur l'île de Bendor en décembre, au cours
d'une première réunion à laquelle 30 sociétés autocaristes ont répondu favorablement, constituant ainsi le
noyau de départ du Club Wincar. Six mois après, ce groupe a plus que triplé de taille, intégrant de
nouveaux adhérents, pour la plupart des indépendants de tous gabarits, venus d'horizons divers. Pour cela,
Sylvie Perrier n'a pas hésité à battre la campagne (Nice, Avignon, Marseille, Grenoble et Lyon), autant à
la recherche d'adhérents autocaristes (le montant de l'adhésion est assez modeste : 250 FRF quelle que soit
la taille de la société), que de partenaires Wincar. En échange, Wincar garantit la participation de ses
clubistes à un nombre d'éductours compris entre 2 et 5 par an, à des "workshops" spécifiques aux
autocaristes, à l'organisation d'un salon spécialisé et décentralisé (le premier se tiendra au Mercure Euro
Centre de Marseille du 15 au 17 janvier prochains). Wincar tiendra un stand au prochain Mitcar. Sont
également prévus l'abonnement au bulletin trimestriel d'information Wincar News et la remise du guide
Wincar dont la première édition sortira pour le Mitcar. Pour Dominique Ribeiro, l'une des responsables de
cette première mouture, "chaque annonceur sera évalué par les membres du club, ainsi que par le retour
des fiches remplies par les clients à l'issue de leurs voyages". Chaque partenaire, pour avoir le droit
d'afficher le logo Wincar, doit impérativement assurer une prise en charge personnalisée du groupe,
disposer d'un parking, pratiquer des tarifs groupes et assurer la gratuité du conducteur pour 20 personnes
et de l'accompagnateur pour 40 personnes. Enfin, pour figurer dans le guide, il devra s'acquitter d'un droit
variant entre 4 500 FRF HT et 8 000 FRF HT, selon la taille de l'annonce. L'affaire se présente bien :
Mondoramas, qui emploie sept personnes à Bandol sur 120 m 2 , réfléchit d'ores et déjà à une possible
extension de ses locaux pour faire face à son développement.
L'Esprit du voyage - Août 1998
Relevé de prix de vente pour 1 séjour aux États-Unis (mêmes conditions, même période) :
ANNEXE 3.2.
Agence A :
Agence B :
Agence C :
Agence D :
5 800 F
7 000 F
7 200 F
5 200 F
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ANNEXE 3.3
Annexe à rendre avec la copie
Calcul du prix psychologique
A. À quel prix n'achèteriez vous pas ce voyage, car vous le trouveriez trop cher ?
B. À quel prix n'achèteriez vous pas ce voyage , car vous le trouveriez de mauvaise qualité ?
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ANNEXE 4.1
DOLLAR CONTRE FRANC
Source : Bloomberg
LE MONDE / JEUDI 1 er OCTOBRE 1998
Un élément de stabilité dans le tourisme
ANNEXE 4.2
PETITS OU GROS, les voyagistes ont l'habitude de jongler avec les taux de change et l'euro ne va pas, semble-t-il,
bouleverser leur quotidien. "Le dollar demeure la première monnaie avec laquelle nous travaillons, tout particulièrement pour
Corsair, notre compagnie aérienne", souligne Jacques Maillot, PDG de Nouvelles frontières (7,8 milliards de francs de chiffre
d'affaires et 2,5 millions de clients en 1996). Le constat est similaire pour Arvel Voyages, implanté à Villeurbanne (60 millions
de francs de chiffre d'affaires et près de 20 000 clients en 1996) : la devise américaine sert de référence pour payer fournisseurs
locaux, hôteliers et restaurateurs dans bon nombre de pays.
Les variations du dollar ont donc un impact sur les coûts de revient. Pourtant Arvel et Nouvelles Frontières garantissent leurs
prix catalogue quoi qu'il arrive. Pour se couvrir, l'un et l'autre achètent des dollars à terme au moment où ils fixent leurs prix.
Dominique Sicot,
La tribune, Hors série Euro - novembre - décembre 1997.
Compte des relations avec le reste du monde
(soldes en milliards de F)
1994 1995 1996 1997
Échange de biens (1) 26,5 45,6 65,7 149,7
Échanges de services hors tourisme (2) 75,2 80,5 85,8 104,6
dont : récupération 2,7 2,3 2,9 2,6
transports 28,3 27,3 26,0 27,6
télécommunications - 0,2 0,3 0,9 - 0,2
services rendus aux entreprises 35,4 41,8 51,1 61,1
enseignement, recherche 6,6 6,6 6,7 6,4
assurances - 1,5 - 0,8 - 4,1 - 2,6
organismes financiers 3,8 2,9 2,4 9,9
Tourisme (3) 59,4 55,5 54,0 66,2
Opérations de répartition (4) - 119,9 - 75,4 - 91,8 - 64,9
dont : rémunération des salariés -1,8 4,0 4,6 10,1
impôts sur la production et les importations - 60,4 - 63,8 - 55,1 - 56,4
subventions 53,7 53,5 53,5 52,9
intérêts - 57,9 - 40,5 - 41,6 - 14,4
revenus de la terre et des actifs incorporels - 4,3 - 2,4 - 1,5 - 0,1
dividendes 11,0 8,2 9,9 18,2
primes d'assurance - 3,2 - 2,2 - 3,4 - 4,9
indemnités d'assurance 11,0 10,0 12,1 11,4
coopération internationale courante - 67,2 - 60,4 - 65,6 - 70,6
transferts courants divers 36,8 38,3 14,3 9,2
autres transferts en capital - 24,7 - 2,9 - 1,2 0,2
ANNEXE 4.3
ANNEXE 2
TLABMGE
Capacité de financement de la Nation (1 + 2 + 3 + 4) 41,1 106,1 113,7 255,6
Source : Comptes de la Nation, 1997.
*
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Classement des vingt principaux pays selon leurs arrivées touristiques
Estimations révisées
Rang PAYS Arrivée de touristes internationaux
(milliers)
% Variation Part en % des arrivées mondiales
1990 1995 1996 1997 1990 1996 1997 97 / 96 1990 1997
1
2
3
4
7
12
27
8
10
16
5
6
9
-
11
19
13
14
24
21
1
2
3
4
5
8
9
7
11
12
6
10
13
18
14
15
16
17
20
21
1
2
3
4
5
6
9
7
10
12
8
11
13
14
16
15
18
17
19
20
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
France
États-Unis
Espagne
Italie
Royaume-Uni
Chine
Pologne
Mexique
Canada
Rép. Tchèque
Hongrie
Autriche
Allemagne
Féd. de Russie
Suisse
China, RAS-HK
Grèce
Portugal
Turquie
Thaïlande
52 497
39 363
34 085
26 679
18 013
10 484
3 400
17 176
15 209
7 278
20 510
19 011
17 045
-
13 200
6 581
8 873
8 020
4 799
5 299
62 406
46 489
40 541
32 853
25 293
22 765
19 410
21 405
17 329
17 000
20 674
17 090
15 205
14 587
10 600
11 703
9 233
9 730
7 966
7 192
66 800
49 038
43 403
34 087
25 960
23 770
19 514
18 667
17 610
17 400
17 248
16 642
15 828
15 530
11 077
10 406
10 246
10 100
9 040
7 263
7,04
5,48
7,06
3,76
2,64
4,41
0,54
- 12,79
1,62
2,35
- 16,57
- 2,62
4,10
5,23
4,50
- 11,08
Total 1 - 20 327 522 429 471 439 449 2,32 71,57 71,71
Total mondial 457 647 594 827 612 835 3,03 100,00 100,00
Source : Organisation mondiale du tourisme (OMT)
Classement des vingt principaux pays selon leurs recettes touristiques
Estimations révisées.
Rang PAYS Recette du tourisme international
(milliers $ EU)
10,97
3,80
13,48
0,99
11,47
8,60
7,45
5,83
3,94
2,29
0,74
3,75
3,32
1,59
4,48
4,15
3,72
-
2,88
1,44
1,94
1,75
1,05
1,16
10,90
8,00
7,08
5,56
4,24
3,88
3,18
3,05
2,87
2,84
2,81
2,72
2,58
2,50
1,81
1,70
1,67
1,65
1,48
1,19
% Variation Part en % des recettes
mondiales
1990 1995 1996 1997 1990 1996 1997 97 / 96 1990 1997
1
3
2
4
5
6
7
25
14
11
9
13
65
12
8
10
-
21
16
26
15
1
2
3
4
5
6
7
10
14
8
12
13
15
11
9
16
23
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15
16
17
18
19
20
États-Unis
Italie
France
Espagne
Royaume-Uni
Allemagne
Autriche
Chine
Australie
China, RAS-HK
Canada
Thaïlande
Pologne
Singapour
Suisse
Mexique
Féd. de Russie
Turquie
Pays-bas
Indonésie
Belgique
43 007
20 016
20 184
18 593
14 940
14 288
13 417
2 218
4 088
5 032
6 339
4 326
358
4 904
7 411
5 467
-
3 225
3 636
2 105
3 721
69 908
30 018
28 357
27 654
19 296
17 567
13 990
10 200
8 811
10 836
8 868
8 664
8 400
7 961
8 891
6 934
6 875
5 962
6 256
6 087
5 893
75 056
30 000
27 947
27 190
20 569
16 418
12 393
12 074
9 324
9 242
8 928
8 700
8 700
7 993
7 960
7 530
7 318
7 000
6 597
6 589
5 997
7,36
- 0,06
- 1,45
- 1,68
6,60
- 6,54
- 11,42
18,37
5,82
- 14,71
0,68
0,42
3,57
0,40
- 10,47
Total 1 - 20 197 275 317 428 323 525 1,92 73,53 72,90
8,60
6,44
17,41
5,45
8,25
1,76
16,03
7,46
7,52
6,93
5,57
5,33
5,00
0,83
1,52
1,88
2,36
1,61
0,13
1,83
2,76
2,04
-
1,20
1,36
0,78
1,39
ANNEXE 4.4
Total mondial 268 310 433 863 443 770 2,28 100,00 100,00
Source : Organisation mondiale du tourisme (OMT)
La Gazette officielle du Tourisme N° 1446 - 19 août 1998
TLABMGE
11 / 12
16,91
6,76
6,30
6,13
4,64
3,70
2,79
2,72
2,10
2,08
2,01
1,96
1,96
1,80
1,79
1,70
1,65
1,58
1,49
1,48
1,35

LE GDS EUROPÉEN PRÉCISE LE CALENDRIER DE LANCEMENT DE SES NOUVEAUTÉS
Amadeus installera ses terminaux ProTempo Concerto dans six mois
ANNEXE 5.1
La nouvelle station de travail sera présentée dans sa version définitive à Top Resa. Les agents intéressés pourront
passer commande.
La station de travail ProConcerto intègre à la fois le système de réservation et l'ensemble des logiciels bureautiques
sous Windows NT.
C'est sur le stand du salon Top Resa, à Deauville, qu'Amadeus fera la démonstration de la très prochaine
station de travail qui équipera toutes les agences, Amadeus ProConcerto, terminal intégrant le système de
réservation, les logiciels bureautiques (Word en traitement de texte et Excel en tableur) et le navigateur Internet.
Le tout dans un univers Windows NT. Un accord avec le fournisseur de France Télécom, Wanadoo permettra aux
agents de bénéficier de tarifs d'abonnements préférentiels (pas encore communiqués). L'équipement passera en
phase pilote de décembre à février et sera commercialisé début mars. L'objectif est de remplacer l'ensemble des
terminaux en trois ans. Seront également présentées les solutions Internet, que le système de réservation avait
négligées jusqu'à ce jour. Amadeus propose 3 versions, la plus simple étant "e-page", juste un site vitrine
(2 000 francs la première année, 1 200 francs ensuite).
Dégriftour, premier client du GDS
Pour vendre de la billetterie sur Internet, il faudra s'équiper d'Amadeus Res, site standardisé sous le nom de
l'agence (disponible à la fin de l'année, le tarif reste à définir), ou d'Amadeus Res Plus, mis aux couleurs du
distributeur (40 000 francs pour l'installation, 10 000 francs par an pour la maintenance, 18 francs par dossier
réservé). Le principe est identique dans les deux cas : un client branché sur Internet achète ses prestations
touristiques, sur la base de données d'Amadeus, l'agence émet les billets et touche sa commission normalement.
Premier client du GDS : le soldeur Dégriftour, référence en matière de commerce électronique, qui utilisera
Amadeus pour compléter son offre sur Internet, où il réalise déjà 15 % de ses ventes.
D'ici le premier trimestre 1999, les agences trouveront aussi dans leur GDS Amadeus Tours, l'offre des
tour-opérateurs présentée de manière standardisée. La base est déjà prête, mais il faut que les voyagistes
l'alimentent, ce qui prendra quelques mois. Le produit Assurance-assistance, auquel participe AIG, Générali et
Contact Assistance entrera en service à la même période. Le voyage d'affaires n'est pas en reste avec le
développement de la gamme Corporate World. Grâce à "Corporate traveller", les voyageurs d'affaires peuvent
effectuer leurs réservations aux tarifs négociés qui leur ont été accordés par les compagnies aériennes sur site
spécifique, accessible par mot de passe. Émission et commission restent sous le contrôle de l'agence. L'alliance
avec SAP, société allemande leader mondial dans les logiciels de gestion intégrés, aboutira au lancement de Travel
Planning, un système de réservation similaire à Corporate Traveller, mais intégré dans le système de gestion global
de l'entreprise cliente. Ces deux produits seront disponibles au deuxième trimestre 1999.
Anissa Slimi-Demailly
ANNEXE 5.2
À entendre toutes les entreprises impliquées dans le développement d'Internet, le monde entier vivra par
ordinateurs interposés d'ici à quelques années. La réalité est évidemment plus nuancée. Les taux de croissance
actuels sont flatteurs : le commerce électronique part de rien. Mais ils ne conserveront pas toujours le même
rythme. Après tout, il existe depuis très longtemps un outil simplissime d'achat et de vente à distance :
le téléphone. Et il n'a pas supprimé les formes classiques de relations entre clients et agences.
Par ailleurs, Internet souffre encore de handicaps évidents :
• Par rapport à un Minitel gratuit, un ordinateur reste cher, compliqué à utiliser et fragile.
Les "plantages", avec perte du travail en cours, voire destruction du disque dur, sont encore trop fréquents.
• La transmission des informations est d'une exaspérante lenteur, surtout quand il s'agit de pages de
textes enrichies d'images. Après la surprise agréable d'écrans conviviaux, Internet fait bouillir les agents de
voyages habitués à la rapidité de leur GDS. France Telecom pose des câbles plus puissants, autorisant un meilleur
débit, mais leur installation prendra du temps.
• Contrepartie de la richesse des informations disponibles, Internet peut donner l'impression d'un
grand chaos touffu. Avant de maîtriser l'outil, savoir s'y retrouver dans les sites utiles et bien fait, il faudra accepter
de perdre du temps...
L'Écho Touristique 103, 25 septembre 1998 n° 2429
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