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Nouvelle structure, mission inchangée - ALD-Automotive

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FLEET PARTNER<br />

<strong>ALD</strong> AUTOMOTIVE<br />

<strong>Nouvelle</strong> <strong>structure</strong>,<br />

<strong>mission</strong> inchangée<br />

<strong>ALD</strong> <strong>Automotive</strong> possède depuis le 1 er mai une <strong>structure</strong> Benelux régionale dirigée par le<br />

Néerlandais Carel Bal. Ce dernier succède aussi à Bruno Arnould en tant que General<br />

Manager d'<strong>ALD</strong> <strong>Automotive</strong> Belgique mais toute crainte d'invasion batave semble infondée.<br />

"En effet", sourit Carel Bal. “Il est<br />

faux de penser qu'<strong>ALD</strong> <strong>Automotive</strong><br />

place soudainement ses pions<br />

néerlandais dans toute l'Europe.”<br />

■ Vous êtes depuis le 1 er mai à la fois<br />

Regional Director Benelux et General<br />

Manager Pays-Bas et Belgique. Quelle<br />

est exactement la différence entre ces<br />

deux fonctions ?<br />

Carel Bal : “En tant que Directeur<br />

Régional, je supervise tout ce qui<br />

concerne l'ensemble des trois pays, de<br />

façon à optimiser les synergies. Cette<br />

fonction signifie que nous considérons le<br />

Benelux comme une région essentielle,<br />

pas comme un seul pays car cela est<br />

impossible. Il existe en effet des différences<br />

importantes entre les Pays-Bas<br />

et la Belgique. Les clients sont différents,<br />

la culture également, la vision de la location<br />

à long terme aussi, sans oublier la<br />

<strong>structure</strong> du marché. Plusieurs sociétés<br />

couvrent donc ces marchés et il en ira<br />

encore ainsi à l'avenir. Nous avons créé<br />

de nombreux hubs au niveau du Benelux<br />

pour des fonctions de support telles que<br />

Finance, ICT&Quality et HR. Tout ce qui<br />

touche au marché reste local et le reste<br />

est pris en considération pour des synergies.<br />

Il s'agit là d'une évolution et non<br />

d'une révolution; nous vérifions systématiquement<br />

les avantages éventuels<br />

d'une collaboration pour les trois pays. En<br />

tant que General Manager, je m'occupe<br />

des lignes directrices globales des Pays-<br />

Bas et de la Belgique, avec Matthys<br />

Hoffmann en tant que Deputy General<br />

Manager pour la Belgique. C'est lui qui<br />

répercute notre vision stratégique globale<br />

en Belgique."<br />

■ Pourquoi n'êtes-vous pas General<br />

Manager Luxembourg ?<br />

C. Bal : “Dominique Roger est un<br />

Country Manager dirigeant bien le marché<br />

luxembourgeois et il n'est pas nécessaire<br />

de créer une fonction complémentaire.”<br />

Carel Bal (à gauche)<br />

et Matthys Hoffmann<br />

(à droite) ne pensent<br />

pas que les valeurs<br />

résiduelles des<br />

véhicules de leasing<br />

vont à nouveau<br />

atteindre le niveau<br />

d'avant la crise.<br />

■ Pourquoi <strong>ALD</strong> a-t-il opté pour une<br />

approche régionale ?<br />

C. Bal : "Le recours à des hubs est une<br />

tendance existant depuis longtemps chez<br />

<strong>ALD</strong> <strong>Automotive</strong>, bien avant la crise économique.<br />

Le départ de Bruno Arnould a<br />

toutefois permis d'accélérer les choses<br />

pour le Benelux. Si Bruno Arnould était<br />

resté, je ne pense pas que nous aurions<br />

aujourd'hui une <strong>structure</strong> régionale car les<br />

Fleet&business I 174 I AOÛT-SEPTEMBRE 2009 I<br />

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FLEET PARTNER<br />

<strong>ALD</strong> AUTOMOTIVE<br />

affaires sont prospères aux Pays-Bas et<br />

au Belux; ce n'était donc pas une obligation."<br />

M. Hoffmann : ''Nos clients n'ont pas de<br />

soucis à se faire. Pour eux, rien ne<br />

change. Nous restons complètement<br />

belges en termes de services et de<br />

contacts. Nous reprenons simplement<br />

ce qui est mieux aux Pays-Bas et laissons<br />

le reste (rires)."<br />

C. Bal : “Idem pour les clients néerlandais."<br />

■ Quels seront les principaux points<br />

forts pour la Belgique ?<br />

M. Hoffmann : "A court terme, l'installation<br />

et l'implémentation de la nouvelle<br />

plate-forme IT seront essentiels. C'est<br />

l'un des plus grands investissements<br />

jamais réalisés en termes de développement<br />

d'un nouveau modèle business.<br />

Cela requiert l'énergie de tous les collaborateurs<br />

et nous souhaitons être opérationnels<br />

début 2010, de façon à envisager<br />

l'avenir de façon aussi saine et<br />

compétitive."<br />

C. Bal : "Nous avons implémenté la<br />

même plate-forme IT voici trois ans aux<br />

Pays-Bas. Le Luxembourg suivra bientôt<br />

et nous espérons générer certains avantages<br />

d'échelle."<br />

D'autres points d'attention ?<br />

M. Hoffmann : "Vous savez que nous<br />

veillons en permanence à l'aspect humain<br />

de notre organisation. Cela restera à<br />

l'avenir l'un de nos fondements essentiels."<br />

C. Bal : "S'il on veut exceller en termes de<br />

services, on a besoin de gens excellents.<br />

Nous les avons et nous continuerons à<br />

les avoir, aussi bien en termes d'attitude,<br />

de connaissances, de formation que de<br />

personnalité. Chez <strong>ALD</strong>, nous tentons<br />

de faire participer chaque collaborateur<br />

au maximum et de l'impliquer à nos projets<br />

d'innovation. Notre slogan ‘Let’s<br />

drive together’ n'est pas dû au hasard.”<br />

A l'avenir, <strong>ALD</strong> <strong>Automotive</strong> se profilera aussi comme prestataire de services de mobilité.<br />

2009, ANNÉE DE TRANSITION<br />

"2009 est une année de transition. Notre nouvelle plate-forme doit tout d'abord prendre forme<br />

et nous pourrons ensuite à nouveau croître. Il n'est actuellement pas opportun d'annoncer de<br />

grands chiffres de croissance car le marché ne suit pas et nous ne sommes pas une société<br />

faisant n'importe quoi. Nous préservons une vision stable à long terme. Il s'est passé des<br />

choses incroyables sur le marché fleet belge et il faut tout d'abord le corriger. Mais ne vous<br />

méprenez pas : nous allons toujours aussi bien, nous faisons des bénéfices et nous avons un<br />

actionnaire (Société Générale, ndlr) aux fondations solides, nous avons une nouvelle plateforme<br />

et des collaborateurs motivés; notre avenir est donc très prometteur."<br />

■ La crise économique a avivé le problème<br />

de la valeur résiduelle en<br />

Belgique, le client payant aujourd'hui<br />

un tarif sensiblement supérieur que<br />

voici quelques années pour un même<br />

véhicule. Le client l'accepte-t-il ?<br />

M. Hoffmann : "Oui, et ceux qui ne l'acceptent<br />

pas vont faire un tour ailleurs et<br />

constatent que les autres sociétés appliquent<br />

la même politique. Le secteur du<br />

leasing belge n'a pas bien abordé la stratégie<br />

de la valeur résiduelle. Certes, la<br />

crise constitue un facteur mais ce n'est<br />

pas le seul. La Belgique est un pays où les<br />

valeurs résiduelles des véhicules en fin de<br />

contrat ont toujours été supérieures à<br />

celles du reste de l'Europe. C'est dû à la<br />

teneur "exportation" de la Belgique. Plus<br />

de 80% des occasions du marché du<br />

leasing sont destinées à l'étranger et ce<br />

marché connaît aujourd'hui un creux, ce<br />

qui implique des corrections. Je ne pense<br />

que les valeurs résiduelles reviendront<br />

au niveau de ces dernières années.<br />

L'avantage de la Belgique, c'est que nos<br />

voitures sont bien équipées et entretenues,<br />

nos valeurs résiduelles se situant<br />

toujours quelques pour cent au-dessus<br />

de celles d'autres pays, par ex. la France,<br />

l'Espagne ou l'Italie. Je conseille aux<br />

clients de diversifier leur flotte au maximum,<br />

selon les modèles, les couleurs,<br />

les carrosseries, etc. C'est la clé du succès<br />

futur du remarketing."<br />

■ L'<strong>ALD</strong> Matrix est l'un des chevaux de<br />

bataille d'<strong>ALD</strong> <strong>Automotive</strong>. Cette<br />

matrice, supposée garantir la transparence<br />

aux clients, a été conçue en<br />

période d'économie forte. Pouvez-vous<br />

encore l'appliquer aujourd'hui ?<br />

M. Hoffmann : "Absolument. Le but de<br />

Matrix est de positionner le produit de<br />

leasing de façon plus transparente. Non<br />

seulement notre produit de leasing mais<br />

le produit de manière générale. On parle<br />

beaucoup de transparence mais on l'applique<br />

rarement. Nous nous engageons<br />

à l'avenir sur tous nos contrats de leasing.<br />

Savez-vous que bon nombre de clients<br />

récupèrent même de l'argent en cas<br />

d'adaptation de leur contrat de leasing en<br />

cours ? Quelles société de leasing peut<br />

en dire autant aujourd'hui ?"<br />

C. Bal : "Au niveau international aussi,<br />

notre <strong>ALD</strong> Matrix nous avantage de plus<br />

en plus. Les clients internationaux la réclament<br />

dans leur contrat-cadre et cela<br />

génère de la transparence et donc de la<br />

confiance. Son succès dépend évidemment<br />

d'une évaluation correcte et honnête<br />

des valeurs résiduelles mais c'est<br />

quelque chose que nous avons toujours<br />

fait et continuons à faire. Nous sommes<br />

le facteur stable, aussi bien en termes de<br />

politique de clientèle que de tarification."<br />

Steven SCHOEFS<br />

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