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Veille thématique Agroalimentaire Technologiques Bonduelle introduit l’ouverture-refermeture facile sur ses emballages de salades La praticité des emballages n’est pas un vain mot chez Bonduelle qui a décidé de l’adopter pour plusieurs gammes de ses salades. La marque répond ainsi aux attentes des consommateurs. La praticité est de loin la première raison d’achat des salades en sachet ou en barquette. La marque qui fait référence à des enquêtes Secodip (Fev. Et juin 2007) avance que 83% des consommateurs consomment leur salade en plusieurs fois.Aussi, souhaitent-ils disposer d’emballages qu’ils pourraient ouvrir et refermer facilement ... Bonduelle a donc décidé d’introduire l’ouverture-fermeture facile sur huit de ses références du rayon salade.Les sachets sont ainsi prédécoupés et équipés sur toute leur largeur d’une languette autocollante qu’il suffit de détacher pour ouvrir le sachet.Pour le refermer,il faut replier l’emballage et y apposer la languette.Elle est repositionnable à volonté assure la marque. Le système est également sur les barquettes. D’un seul geste l’étiquette se décolle et la barquette s’ouvre sur les 2/3 de la surface. Pour refermer la barquette,il faut repositionner l’étiquette. http://www.emballagedigest.fr/blog.php?2008/04/22/7183 Mélangeur biodégradable à partir d’algues Les algues vertes qui se répandent sur les côtes françaises et méditerranéennes en été sont devenues un grand problème. Un projet européen intitulé PRO- TOP a mis au point un protocole permettant d’utiliser cette marée pour la production d’agents biosurfactants à des fins d’émulsification. Les partenaires du projet d’une compagnie de cosmétiques,dont le siège se trouve en Bretagne (France), ont tenté de déterminer s’ils pouvaient remplir deux objectifs “verts” simultanément. Autrement dit, s’ils pouvaient utiliser les algues pour fabriquer, à l’échelle commerciale, un agent surfactant biodégradable. Le processus qu’ils ont développé impliquait la transestérification d’esters méthyliques avec des polysaccharides. Fondamentalement, cela implique le remplacement d’une partie clé de la molécule d’ester par des polysaccharides de l’algue.Aucun solvant n’a été utilisé dans le processus; cependant, certains solvants spécifiques ont été utilisés en tant qu’extracteurs lors des dernières étapes. Un mélange de savons a été utilisé pour accélérer le processus. Durant le processus, les paramètres tels que la température, le temps de réaction et la quantité de catalyseur ont été étroitement surveillés et optimisés.Le produit final est un produit de type gel de polysaccharide greffé biodégradable disposant d’une couleur acceptable et de propriétés adéquates pour une utilisation commerciale. Les molécules tensio-actives d’origine biologique peuvent ensuite être produites à partir d’ulves,un substrat renouvelable et peu onéreux. Cet agent biosurfactant est biodégradable et pourrait bien remplacer son homologue chimique. Le produit développé est désormais breveté et prêt pour une utilisation dans les industries cosmétique et pharmaceutique. http://www.infos-industrielles.com/dossiers/1520.asp L’huile d’olive Soléou conditionnée dans un emballage de Tetra-Pak C’est un véritable emballage de rupture qu’a choisi la société Soléou pour conditionner son huile d’olive biologique labellisée AB.Une démarche qui se veut moderne et innovante,indique la société.Plusieurs raisons justifient l’adoption de la brique alimentaire, dit-elle. D’une part,cet emballage est jugé comme la meilleure solution pour préserver les qualités nutritionnelles et le goût de l’huile qui se trouve ainsi à l’abri de la lumière et de l’air. D’autre part, cette solution est en cohérence avec le savoir-faire de la société spécialiste des huiles biologiques et des huiles à goût, et engagée dans le développement durable. Car ce packaging est considéré comme offrant le moins d’impacts négatifs sur l’environnement.“ Il est issu à 75 % de matériaux renouvelables, il est recyclable. Comparé à un emballage en verre, il est également économe en énergie et émet peu de gaz à effet de serre “ justifie la société.Son coût transport est aussi moins élevé, fait observer Soléou en précisant “ qu’il faut 3 palettes de bobines de carton alimentaire contre 33 palettes de verre pour conditionner le même volume d’huile “. Pour son huile biologique qui est conditionnée dans le pays européen où elle est produite, Soléou a sélectionné l’emballage Tetra Prisma. Outre la réponse au plan environnemental, cette solution répond aux attentes de praticité du consommateur.L’emballage est plus léger à transporter, il est aussi plus sûr. En outre, Soléou a choisi de le doter d’un bouchon verseur anti-goutte. La société fait aussi remarquer le design impactant de la brique alimentaire en carton qui permet une bonne visualisation de l’huile en linéaires. Un design réalisé par l’agence Lonsdale. La commercialisation de l’huile Soléou dans cet emballage de rupture sur le segment de l’huile,et de l’huile d’olive en particulier,est annoncée pour juin.Si ce conditionnement rencontre l’adhésion du consommateur,Soléou pourrait envisager de l’adopter pour ses autres huiles d’olive, à l’exception de celles aromatisées qui vont conserver le verre car “ le consommateur a besoin de voir les aromates “. Ce conditionnement pourrait aussi intéresser certains distributeurs, sachant que Soléou produit essentiellement pour les marques MDD. En effet, la société déclare une pdm de 30% du marché de l’huile d’olive bio MDD qui, lui, représente 5% de l’huile d’olive MDD. Sur le marché des huiles,l’huile d’olive représente 20% en volume (55 millions de litres). Et sur ces 20%, les MDD captent 30% (chiffres Soléou). http://www.emballagedigest.fr/blog.php?2008/03/27/7056 Les fabricants d’emballages vont nous débarrasser du sac plastique La flambée du pétrole,matière première du plastique, rend compétitif le “bioemballage” qui,issu de végétaux, Par la cellule veille de l’API : Mongia MESSAOUD / Zohra BRAHIM s’autodétruit.Une révolution écologique. De la fabrication à la date de péremption, un yaourt reste emballé quatre semaines. Pourtant, le pot, lui, dure quatre siècles ! “De la fécule de pomme de terre,on tire une matière première semblable aux granulés de polyéthylène issus du pétrole, explique le Patron du groupe français Sphère,leader européen de l’emballage ménager. Ensuite, le processus de fabrication d’un emballage est le même.” Le résultat présente les mêmes qualités (résistance,transparence...) que les emballages d’origine chimique.Avec un atout en plus : sous l’action des micro-organismes bactériens, ils disparaissent purement et simplement en quelques mois. Fécule de pomme de terre, amidon de maïs, céréales diverses:les matières végétales offrent enfin une alternative crédible au pétrole, dont 4% de la production mondiale sert aujourd’hui à fabriquer des sacs, pots et autres films plastique. Certes, en 2006, seules 42 000 tonnes de bio ont été commercialisées dans le monde (contre environ 2 millions de tonnes d’emballages plastique consommées par la France).Mais les ventes 30 milliards de dollars d’alicaments vendus en Europe et aux Etats-Unis en 2008 20 000 arômes de synthèse stockés par le groupe suisse Givaudana 114 millions d’hectares occupés par des cultures OGM 300 000 hectares déjà passés à l’agriculture de grande précision en France 116 000 de tonnes d’emballages biodégradables vendues dans le monde en 2011 augmentent de 22% par an, et l’on devrait atteindre les 120 000 tonnes en 2011. La hausse continue des prix du pétrole et le progrès technique rendent les nouveaux matériaux presque compétitifs.“Le prix de revient de d’un kilo d’acide polylactique d’origine végétale est maintenant de 2 euros, contre 1,20 euro pour le polyéthylène chimique. Contrairement aux biocarburants, dont la production de masse exigerait la reconversion de vastes surfaces agricoles, le pari n’a rien d’irréaliste.“Avec seulement 4% des terres arables françaises, on peut faire pousser de quoi produire tout l’emballage consommé en France”. Bref, il ne manque plus qu’un coup de pouce. Les industriels souhaiteraient une taxe sur le plastique d’emballage, identique à celle qui devrait frapper les “sacs de caisse” non dégradables à partir du 1 er janvier 2009. Aujourd’hui, il reste à régler le problème de la résistance à la cuisson : avec son “ point de ramollissement “ situé à 60 degrés, contre environ 100 degrés pour le plastique classique, le bio sied mal aux plats cuisinés à cuire au micro-ondes. Source : Capital N°199, avril 2008 Un nouveau logiciel pour le contrôle acoustique de la qualité des fromages Des chercheurs de l’institut de technologie et de chimie des aliments de l’université technologique de Graz et de l’institut d’acoustique et de musique électronique de l’université artistique de Graz ont associé leurs compétences pour réaliser un logiciel visant à optimiser les processus de production des divers fromages en réalisant un meilleur contrôle de la qualité du produit par voie acoustique.Alors que les maîtres fromagers continuent de se fier à leur oreille pour appré- 44 LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 111 - OCTOBRE 2008
Veille thématique Economiques Les nouvelles prouesses de l’agroalimentaire / L’innovation est au top, mais l’inflation menace Le top 6 des géants de l’alimentaire en 2007 Entreprise Chiffre d’affaires Budget Commentaire R & D Nestlé (Suisse) cier l’état de maturation de leur fromage,ils pourront désormais équiper un PC de poche avec ce nouveau logiciel pour s’assurer de leur intuition à partir de données objectives. Accompagné d’un marteau et d’un microphone, le logiciel interprète les propriétés sonores du fromage à l’aune des valeurs de paramètres psycho-acoustiques prédéfinis pour finalement informer l’utilisateur de son état d’avancement. L’invention a été brevetée.Elle pourrait outiller les fromagers pour leur faire gagner du temps en renforçant le degré de confiance dans leurs systèmes de contrôle de qualité. http://www.bulletinselectroniques.com/actualites/53443.htm 65milliards € 1,2 milliard € En pleine forme, Nestlé a quadruplé sa valeur en Bourse en dix ans Unilever (Pays-Bas) 40,2*milliards € 565**millions € Son plan de restructuration supprimera 20 000 emplois d’ici 2010 PepsiCo (Etats-Unis) 26,5milliards € 234***millions € Ses ventes à l’international sont en plein boom : + 21% en 2007 Kraft Foods (Etats-Unis) 25,3milliards € 285***millions € L’américain est devenu le n°1 mondial du biscuit en rachetant Lu à Danone Coca-Cola (Etats-Unis) 22,2milliards € ND Le géant du soda s’est relancé grâce à sa gamme élargie de Coca “ light “ Danone (France) 12,7milliards € 120millions € Le roi des produits laitiers réalise 5% de ses ventes avec les alicaments * Dont 21,7 milliards d’euros dans l’agroalimentaire. ** Pour le pôle alimentaire. *** 2006 Conversion (31/12/07) : 1 dollar = 0,68 euro et 1 franc suisse = 0,61 euro Source : Capital N°199, avril 2008 Bourg-Alimentec - Innovation : UV et cure d’ozone pour tomates fraîches Vos tomates flétrissent dès que vous les sortez du cabas et vos fraises virent à la bouillie de limaces au bout d’une heure ? Purvége va arranger ça. “ Purvége, pour purification des végétaux ” traduit Amandine Cottaz,assistante ingénieur au Laboratoire de recherche en génie industriel alimentaire (LRGIA) au technopôle Alimentec.Ce programme interrégional Rhône- Alpes/Suisse a débuté en octobre 2006 et vient d’être rendu cet été à Bourg-Alimentec. Pendant près de deux ans, chercheurs et industriels ont pioché les “procédés athermiques de décontamination et de conservation des fruits et légumes”.“ Il s’agit de trouver un système de traitement sans chauffage, susceptible d’augmenter la durée de conservation,de diminuer les pertes post-récoltes, sans altérer ni la qualité, ni la fraîcheur des végétaux ” poursuit Amandine Cottaz. Le travail a porté sur de simples tomates achetées au supermarché du coin. Sans ouvrir son cours de biochimie, il faut savoir que les tomates en question flétrissent à cause de la flore bactérienne.Pour l’instant,elles sont le plus souvent traitées par produits chlorés.Pas terrible pour l’environnement - (le “Cl” reste dans l’eau), le goût (ça sent l’eau de Javel) et la santé. Et le résultat est aléatoire quand les bactéries font de la résistance. Trouver un marché Purvége reprend deux procédés connus depuis le siècle dernier mais jamais associés : les rayons ultraviolets “ UV C” et l’ozone. Les premiers ne laissent aucun produit réminiscent. Le second se détruit rapidement dans l’eau comme dans l’air. Pas d’indice sur le goût, à peine “ un léger parfum d’orage ” remarque joliment Amandine Cottaz. Aucun impact sur la teneur en sucre, en vitamine C ou en polyphénol. Efficacité prouvée :sans donner de réponse sur l’augmentation de l’espérance de vie de la tomate, les expériences concluent à une réduction microbienne conséquente.“ Jusqu’à présent, on a surtout réfléchi entre scientifiques.Maintenant, il est important de connaître l’avis des industriels”. Positif, sans conteste. Conçu au départ pour les PME/PMI de la vallée du Rhône et de Suisse, Purvége s’adresse à tous les producteurs et distributeurs de fruits et légumes, de la grande industrie au petit maraîcher, y compris le bio, jusqu’aux pays en voie de développement.“ Sachant qu’une lampe UV et un générateur d’ozone ne coûtent pas forcément très cher ”, note Amandine Cottaz. Reste le plus difficile : mûrir le projet, trouver un marché à cette innovation capitale.“ L’enfant est là.Mais le programme de recherches doit déboucher sur du concret ”, estime Jean Berny, ancien conseiller au Cern.“ Il est temps de l’ouvrir aux entreprises. Ce seront elles qui donneront le tempo ”. http://www.ledauphine.com/index.jspz?chaine=19&article =29329 LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 111 - OCTOBRE 2008 45
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