parcours de l'exposition - Agenda
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DOSSIER DE PRESSE<br />
YINKA<br />
LOOKING UP...<br />
SHONIBARE, MBE<br />
TM<br />
Villa Sauber 8 juin 2010 - 16 janvier 2011<br />
17, avenue Princesse Grace - Monaco - TRAINING FOR A MUSEUM (TM) - www.nmnm.mc<br />
La Méduse, 2008 (détail), Yinka Shonibare, MBE - Conception : Colibri - Crédit photo: Mauro Magliani et Barbara Piovan, Padova
LOOKING UP... TM<br />
INKA 8 juin 2010 - 16 janvier 2011<br />
HONIBARE,<br />
BE<br />
COMMUNIQUÉ<br />
DE<br />
PRESSE<br />
Maquettes, sculptures, photographies et vidéo,<br />
les œuvres <strong>de</strong> Yinka Shonibare, MBE (“Member<br />
of the British Empire”) sont le fil d’Ariane qui<br />
nous conduit à travers <strong>de</strong>s collections jamais<br />
ou rarement montrées, appartenant à l’histoire<br />
artistique <strong>de</strong> la Principauté. Les collections<br />
“art et scène” du NMNM seront régulièrement<br />
revisitées dans le cadre du projet ”Looking<br />
up...“.<br />
Issu <strong>de</strong> ce multiculturalisme qui constitue notre<br />
mon<strong>de</strong> d’aujourd’hui, Yinka Shonibare, MBE,<br />
artiste d’origine nigériane, vivant à Londres<br />
où il est né, aime les associations improbables.<br />
Sa réflexion sur l’i<strong>de</strong>ntité et la mémoire mélange<br />
ses <strong>de</strong>ux cultures d’appartenance sous un mo<strong>de</strong><br />
esthétique inédit. Quand il introduit au début<br />
<strong>de</strong>s années 90 le pagne wax - tissu africain<br />
emblématique - dans l'univers victorien et en<br />
habille l’aristocratie qu'il représente par <strong>de</strong>s<br />
mannequins sans tête, il trouve le geste artistique<br />
qui le rend immédiatement reconnaissable.<br />
L’œuvre <strong>de</strong> Yinka Shonibare, MBE vient<br />
<strong>de</strong> faire l’objet d’une rétrospective au Brooklyn<br />
Museum <strong>de</strong> New York puis au Simthsonian<br />
Institute <strong>de</strong> Washington et son projet Nelson's<br />
Ship in a Bottle a été inauguré à Trafalgar Square<br />
le 24 mai 2010.<br />
Monte-Carlo fut et reste le foyer d’une vie artistique<br />
particulièrement fécon<strong>de</strong> pour les arts <strong>de</strong><br />
la scène. On découvrira la “maquettothèque”<br />
Visconti <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Monte-Carlo, les sculptures<br />
et gravures <strong>de</strong>s frères Bosio, les fabuleux<br />
décors lumineux d’Eugène Frey, l’étrange collection<br />
<strong>de</strong> tableaux transparents du Marquis<br />
du Périer du Mouriez, les boîtes religieuses issues<br />
<strong>de</strong> la collection <strong>de</strong> Galéa, et autres artifi-<br />
cialia découvertes dans les réserves du musée.<br />
Un atelier <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s costumes fonctionnera<br />
pendant toute la durée <strong>de</strong> l’exposition<br />
et permettra au public d’appréhen<strong>de</strong>r les faces<br />
cachées d’un Musée.<br />
* Save the date 18 septembre 2010 :<br />
Ouverture Villa Paloma<br />
Informations pratiques<br />
Directrice du NMNM :<br />
Marie-Clau<strong>de</strong> Beaud,<br />
assistée <strong>de</strong> Cristiano Raimondi<br />
Commissaire <strong>de</strong> l’exposition :<br />
Nathalie Rosticher Giordano,<br />
Conservateur du patrimoine<br />
Commissaire adjoint :<br />
Béatrice Blanchy,<br />
Curateur <strong>de</strong>s collections arts et traditions<br />
Lumière :<br />
Dominique Drillot<br />
Designer muséographique :<br />
Adrien Rovero<br />
Chargée <strong>de</strong> production :<br />
Emmanuelle Capra<br />
Renseignements<br />
Élodie Biancheri, communication - presse<br />
Tél : + 377 98 98 20 95<br />
e.biancheri@nmnm.mc<br />
www.nmnm.mc
INKA<br />
HONIBARE,<br />
BE<br />
BIOGRAPHIE<br />
Yinka Shonibare, MBE est né à Londres en 1962<br />
et c’est à l’âge <strong>de</strong> trois ans qu’il part vivre à<br />
Lagos, au Nigeria. Il revient à Londres pour étudier<br />
les beaux-arts au Central Saint Martins College,<br />
puis au Goldsmiths College où il obtient son<br />
MFA. Il appartient à la génération <strong>de</strong>s Young<br />
British Artists. Il vit et travaille aujourd’hui dans<br />
l’East End <strong>de</strong> Londres.<br />
Au cours <strong>de</strong>s dix <strong>de</strong>rnières années, Shonibare<br />
s’est fait connaître en interrogeant les pério<strong>de</strong>s<br />
coloniale et post-coloniale en regard du contexte<br />
actuel <strong>de</strong> la mondialisation. Il explore dans<br />
son travail les questions <strong>de</strong> races et <strong>de</strong> classes<br />
sociales, et ce au moyen d’un large éventail <strong>de</strong><br />
techniques : peinture, sculpture, photographie<br />
et, plus récemment film. Shonibare examine<br />
en particulier la construction <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité dans<br />
une interdépendance complexe entre Afrique<br />
et Europe, ainsi que l’histoire politique et économique<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux continents. Il puise dans l’art<br />
et la littérature occi<strong>de</strong>ntale pour mieux poser<br />
la question <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité africaine contemporaine.<br />
En se décrivant lui-même comme un “hybri<strong>de</strong><br />
post-colonial” Shonibare s’interroge sur la signification<br />
<strong>de</strong>s définitions culturelles et nationales.<br />
Shonibare a été nominé pour le Turner Prize en<br />
2004 et a été décoré et fait Membre du “Most<br />
Excellent Or<strong>de</strong>r of the British Empire”, MBE. Il a<br />
ajouté ce titre à son nom d’artiste. Okwui Enwezor,<br />
commisaire général <strong>de</strong> la Documenta 10 en<br />
2002, lui passe comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> “Gallantry and<br />
Criminal Conversation”, œuvre qui a lancé Shonibare<br />
sur la scène internationale.<br />
Depuis, il a exposé à la Biennale <strong>de</strong> Venise et<br />
dans d’importants musées internationaux. En<br />
septembre 2008 débute au MCA <strong>de</strong> Sydney une<br />
gran<strong>de</strong> exposition monographique itinérante.<br />
Elle est présentée ensuite au Brooklyn Museum<br />
<strong>de</strong> New-York en juin 2009, et enfin au Museum<br />
of African art, Smithsonian Institution, Washington<br />
DC, en octobre 2009. Son projet pour la<br />
Fourth Plinth Commission à Trafalgar Square,<br />
“Nelson’s Ship in a Bottle”, a été dévoilé par le<br />
maire <strong>de</strong> Londres, Boris Jonshon, le 24 mai 2010.<br />
L’artiste participera prochainement à une gran<strong>de</strong><br />
exposition collective d’Art contemporain africain<br />
“Who Knows Tomorrow” dans quatre musées<br />
berlinois. Il assurera par ailleurs le commissariat<br />
d’une exposition en sélectionnant 300 objets<br />
appartenant aux collections du Musée d’Israël<br />
à Jérusalem.<br />
www.nmnm.mc
Portrait <strong>de</strong> Yinka Shonibare, MBE - Courtesy of Charlotte Player
LOOKING UP... TM<br />
INKA DU 8 JUIN AU 16 JANVIER 2011<br />
HONIBARE,<br />
BE<br />
PARCOURS<br />
DE<br />
L’EXPOSITION<br />
1<br />
1<br />
REZ-DE-CHAUSSÉE<br />
SALLE 1<br />
Un Ballo in Maschera<br />
Dans la première salle, l’Opéra Garnier en<br />
miniature (2) joue le troisième acte <strong>de</strong><br />
l’Aiglon en 1937. Impuissants face au <strong>de</strong>stin<br />
inéluctable <strong>de</strong> Napoléon II, les spectateurs <strong>de</strong><br />
dos sont les bustes <strong>de</strong>s Napoléoni<strong>de</strong>s sculptés<br />
par le Monégasque François Joseph Bosio.<br />
Le jeu <strong>de</strong> faux-semblants <strong>de</strong> la série photographique<br />
<strong>de</strong> Un Ballo in Maschera (1), inspirée<br />
<strong>de</strong> l’opéra <strong>de</strong> Giuseppe Verdi, dont l’argument<br />
relate l’assassinat du roi Gustave III <strong>de</strong> Suè<strong>de</strong><br />
au cours d’un bal masqué à l’Opéra Royal, s’oppose<br />
au mur <strong>de</strong> portraits <strong>de</strong>s Napoléoni<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> Jean-François Bosio, frère du sculpteur,<br />
celui qui écrivait, dans son Traité <strong>de</strong>s règles<br />
du <strong>de</strong>ssin, que le portrait, pour être réussi, “doit<br />
être vrai”.<br />
1. Yinka Shonibare, MBE<br />
Un Ballo in Maschera II, 2004-2005<br />
Édition 7 sur 10 + 2 EA<br />
Tirage photographique, impression à jet d'encre<br />
sur papier Hahnemühle, 51 x 76cm<br />
Coll. particulière<br />
Crédit line : ©the Artist. Courtesy the Artist,<br />
Stephen Friedman Gallery (London) and James<br />
Cohan Gallery (New York)<br />
2. Charles Garnier<br />
Maquette d'étu<strong>de</strong> pour l'Opéra <strong>de</strong> Monte-Carlo,<br />
1878<br />
Maquette en plâtre polychromé et doré, bois,<br />
carton, métal, 83,5 x 89 x 90,5 cm<br />
Dépôt permanent <strong>de</strong>s Archives SBM au NMNM<br />
n° inv. : D.2010.2.71<br />
Crédit photo : Mauro Magliani & Barbara Piovan,<br />
2010<br />
SALLE 2<br />
Diary of a Victorian Dandy<br />
L’aristocratie <strong>de</strong>s XVIII e siècle et XIX e est plus<br />
qu’une véritable source d’inspiration pour<br />
Shonibare : elle <strong>de</strong>vient sujet d’observation au<br />
même titre que l’Afrique, ses sujets, ses ressources<br />
et ses productions l’étaient pour les<br />
élites <strong>de</strong> l’époque. La série <strong>de</strong> photographies<br />
Diary of a Victorian Dandy (3), suite <strong>de</strong> tableaux<br />
à la manière <strong>de</strong> William Hogarth, met en scène<br />
cinq moments <strong>de</strong> la journée d’un dandy à l’époque<br />
victorienne. Une évocation cohérente et soignée<br />
rendue finalement impossible par la présence<br />
du dandy noir placé au centre <strong>de</strong> l’image et<br />
<strong>de</strong> l’attention <strong>de</strong>s autres personnages.<br />
L’incarnation <strong>de</strong> cet archétype aristocratique<br />
par l’artiste lui-même<br />
www.nmnm.mc<br />
2
PARCOURS<br />
DE<br />
L’EXPOSITION<br />
3<br />
4<br />
transforme la scène <strong>de</strong> genre en œuvre pamphlétaire,<br />
distanciée et teintée <strong>de</strong> dérision,<br />
dimension que l’on retrouve vaguement dans<br />
les gravures légères, satyriques et quelque peu<br />
grivoises que Jean-François Bosio publie dans<br />
Le Bon genre (4).<br />
3. Yinka Shonibare, MBE<br />
Diary of a Victorian Dandy : 03.00 hours, 1998<br />
EA 1 sur 1, édition <strong>de</strong> 3<br />
Tirage photographique C-type<br />
183 x 228,6 cm<br />
Courtesy of the Gordonschachatcollection,<br />
South Africa<br />
Crédit line : ©the Artist. Courtesy the Artist, Stephen<br />
Friedman Gallery (London) and James Cohan<br />
Gallery (New York)<br />
4. Jean-François Bosio<br />
Le Lever <strong>de</strong>s ouvrières en linge, 1817<br />
Gravure à l'eau-forte sur papier vélin<br />
30,6 x 37,1 cm<br />
Coll. NMNM n° inv. 1936.188<br />
Crédit photo : Marcel Loli<br />
SALLE 3<br />
Odile and O<strong>de</strong>tte<br />
Dans la citation à la culture classique occi<strong>de</strong>ntale,<br />
Shonibare <strong>de</strong>vient historien et nous tend<br />
un miroir pour méditer sur les clichés d’une<br />
pensée ethnocentriste. Dans Odile and O<strong>de</strong>tte<br />
(5), référence directe au Lac <strong>de</strong>s cygnes, l’artiste<br />
fait jouer par <strong>de</strong>ux danseuses les <strong>de</strong>ux<br />
rôles <strong>de</strong> cygnes traditionnellement joués par<br />
une seule ballerine. L’une est blanche, l’autre<br />
est noire. Ce geste simple nous renvoie à l’imaginaire<br />
occi<strong>de</strong>ntal colonial sur le noir, couleur<br />
métaphorique d’un être malfaisant et diabolique.<br />
5. Yinka Shonibare,MBE<br />
Odile and O<strong>de</strong>tte IV, 2005-2006<br />
EA 2 sur 2, édition <strong>de</strong> 5<br />
Tirage photographique C-type<br />
161,3 x 124 cm<br />
Coll. NMNM n° inv.2010.4.4<br />
Crédit line: ©the Artist. Courtesy the Artist, Stephen<br />
Friedman Gallery (London) and James Cohan<br />
Gallery (New York)<br />
www.nmnm.mc<br />
5
PARCOURS<br />
DE<br />
L’EXPOSITION<br />
2<br />
6<br />
SALLE 4<br />
La Méduse<br />
La Méduse maquette magistrale <strong>de</strong> la frégate<br />
au célèbre ra<strong>de</strong>au, contient d’autres clés <strong>de</strong><br />
l’œuvre <strong>de</strong> Shonibare. Un objet qui flatte le<br />
regard <strong>de</strong> prime abord, <strong>de</strong> loin un fier navire<br />
affrontant les éléments, <strong>de</strong> près une œuvre<br />
débordant d’autres lectures. L’artiste choisit<br />
le moment <strong>de</strong> la tempête où le navire, vidé <strong>de</strong><br />
ses occupants, est inexorablement échoué<br />
sur le sable, punition divine pour un bateau<br />
français qui s’en allait récupérer, à la Restauration,<br />
les concessions sénégalaises confisquées<br />
par les Britanniques. La Méduse <strong>de</strong>vient<br />
la métaphore <strong>de</strong>s pays africains, objets <strong>de</strong><br />
toutes les convoitises. Les voiles sont en wax,<br />
tissu qui, aux yeux <strong>de</strong> l’artiste, illustre l’interdépendance<br />
<strong>de</strong>s cultures du mon<strong>de</strong> : ces imprimés<br />
indonésiens, fabriqués par <strong>de</strong>s industriels<br />
hollandais à la fin du XIX e siècle, sont<br />
pourtant considérés aujourd’hui comme<br />
typiquement africains.<br />
La Méduse <strong>de</strong> Shonibare fait écho aux maquettes<br />
puisées dans le fonds Visconti. L’Africaine (6),<br />
opéra <strong>de</strong> Meyerbeer mis en scène par Raoul<br />
Gunsbourg à Monte-Carlo en 1905 est inspiré<br />
librement <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> Vasco <strong>de</strong> Gama. La<br />
découverte récente <strong>de</strong>s côtes africaines pousse<br />
les portugais à l’exploration systématique <strong>de</strong><br />
nouveaux mon<strong>de</strong>s. L’acte III nous emmène sur<br />
le navire <strong>de</strong> Don Pedro, rival <strong>de</strong> Vasco <strong>de</strong> Gama,<br />
qui s’échouera lui aussi...<br />
Yinka Shonibare, MBE a aussi réalisé une édition<br />
photographique (7), <strong>de</strong> la maquette <strong>de</strong> la Méduse<br />
en la situant dans un ciel zébré d’éclairs,<br />
pendant que l’orage, le clair <strong>de</strong> lune, les changements<br />
d’atmosphère présents dans la nature<br />
ont souvent été utilisés par Eugène Frey. Sa<br />
dramatisation <strong>de</strong> scènes du répertoire lyrique<br />
laissèrent les spectateurs du théâtre <strong>de</strong> Monte-<br />
Carlo durablement impressionnés. Ces procédés<br />
sont encore visibles sur les maquettes<br />
<strong>de</strong> la Damnation <strong>de</strong> Faust, <strong>de</strong> Guillaume Tell<br />
(8), <strong>de</strong> Méphistophélès et <strong>de</strong> la Walkyrie. Le<br />
rétro éclairage animant les tableaux d’optique<br />
du Marquis du Perier du Mouriez, dont la collection<br />
nous vient certainement d’Eugène Frey,<br />
rappelle les mêmes artifices, en miniature, que<br />
ses effets lumineux utilisés sur scène.<br />
6. Alphonse Visconti<br />
L'Africaine, acte III, “Sur le navire amiral <strong>de</strong> Don<br />
Pedro”, 1905<br />
Maquette <strong>de</strong> décor montée en volume, gouache<br />
sur papier découpé, bois, fil <strong>de</strong> lin et tulle<br />
96 x 90 x 71 cm<br />
Dépôt permanent <strong>de</strong>s Archives SBM au NMNM<br />
n° inv. D.2010.2.5<br />
Crédit photo : Mauro Magliani & Barbara Piovan,<br />
2010<br />
www.nmnm.mc<br />
7<br />
8
PARCOURS<br />
DE<br />
L’EXPOSITION<br />
9<br />
7. Yinka Shonibare, MBE<br />
La Méduse, 2008<br />
Photographie sur aluminium, 183 x 239 cm<br />
Coll. NMNM n°inv.2009.25.1<br />
Crédit photo : Mauro Magliani & Barbara Piovan,<br />
2010<br />
8. Alphonse Visconti<br />
Guillaume Tell, acte II, “Dans une vallée près<br />
d'un lac”, 1914<br />
Maquette <strong>de</strong> décor montée en volume, gouache<br />
sur papier découpé, bois<br />
50,6 x 65,6 x 55,6 cm<br />
Dépôt permanent <strong>de</strong>s Archives SBM au NMNM<br />
D.2010.2.1<br />
Crédit photo : Mauro Magliani & Barbara Piovan,<br />
2010<br />
SALLE 5<br />
Ora et Labora<br />
D’autres boîtes (9/10), <strong>de</strong> dévotion, imaginées<br />
par <strong>de</strong>s religieuses et puisées dans la collection<br />
Ma<strong>de</strong>leine <strong>de</strong> Galéa, inversent la notion <strong>de</strong>s<br />
maquettes <strong>de</strong> décor où l’univers monumental<br />
est d’abord pensé en réduction. Ici, c’est le<br />
mon<strong>de</strong> fantasmé qui est rapporté à une échelle<br />
miniature. Un mon<strong>de</strong> inaccessible pour <strong>de</strong>s carmélites<br />
cloîtrées, peut-être pensé <strong>de</strong> la sorte<br />
pour se l’approprier. L’idée <strong>de</strong> réduction se<br />
retrouve dans un Intérieur bourgeois époque<br />
Restauration confronté à la Doll House créée<br />
par Shonibare pour la Norton Family Collection,<br />
réplique <strong>de</strong> sa propre maison victorienne à<br />
Londres et dont le mobilier d’époque est revêtu<br />
du fameux wax.<br />
9 et 10. Annonciation, XVIII e siècle<br />
Boîte <strong>de</strong> dévotion en cuir recouverte <strong>de</strong> papier<br />
et fermée par une vitre. Figurines en cire mo<strong>de</strong>lée<br />
et peinte avec perruque <strong>de</strong> soie. Textile en soie,<br />
<strong>de</strong>ntelle.<br />
Encadrée d'une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> cuir dorée au fer<br />
27 x 41 x 18 cm<br />
Coll. NMNM, ancienne collection <strong>de</strong> Mme Ma<strong>de</strong>leine<br />
<strong>de</strong> Galéa, 1972 n° inv. 1972.3.10<br />
Crédit photo : Mauro Magliani & Barbara Piovan,<br />
2010<br />
10<br />
www.nmnm.mc
PARCOURS<br />
DE<br />
L’EXPOSITION<br />
3<br />
11<br />
À L’ÉTAGE<br />
L’étage, semi-permanent, est organisé en<br />
atelier costumes, maquettothèque, showroom<br />
et vi<strong>de</strong>oroom. Les sculptures <strong>de</strong> Shonibare,<br />
personnages désincarnés, têtes absentes,<br />
tentent un dialogue impossible avec les mannequins<br />
en attente <strong>de</strong> costumes.<br />
La réception d’artistes, d’artisans du patrimoine<br />
et d’experts participe au croisement<br />
<strong>de</strong>s regards. Pendant plusieurs mois, un laboratoire<br />
pluridisciplinaire installé Villa Sauber,<br />
a produit un travail fondamental en conservation<br />
préventive sur les collections, parallèlement<br />
à la préparation <strong>de</strong> l’exposition Looking<br />
up... TM<br />
SALLE A<br />
L’Atelier Costumes<br />
En 2001, l’expertise <strong>de</strong> 30 000 costumes <strong>de</strong><br />
scène, témoins <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> activité <strong>de</strong> l’Opéra<br />
<strong>de</strong> Monte-Carlo géré par la Société <strong>de</strong>s Bains<br />
<strong>de</strong> Mer entre 1879 et les années 40, fut suivie<br />
<strong>de</strong> cinq années consacrées au nettoyage et au<br />
stockage <strong>de</strong>s 4 000 costumes et 2 500 accessoires<br />
sélectionnés. Pour Looking up... TM , un<br />
pilote <strong>de</strong> traitement complet, offert au regard<br />
du public, fonctionne grâce à l’équipe du NMNM<br />
et <strong>de</strong>s intervenants indépendants.<br />
11. Training for a Museum, février - mai 2010<br />
L’Atelier costumes<br />
Crédit photo : Courtesy Philippe Jusforgues, 2010<br />
SALLE S<br />
Showroom<br />
Cette salle sera renouvelée pendant l’exposition.<br />
Elle permettra d’expérimenter <strong>de</strong>s dispositifs<br />
muséographiques associant plusieurs<br />
œuvres issues <strong>de</strong>s collections <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> la<br />
scène. Pour inaugurer ce cycle, nous avons<br />
choisi Neigil<strong>de</strong>, ballet créé en 1909, avec une<br />
Robe du 3 e tableau.<br />
Cette pièce permet d’apprécier toute la virtuosité<br />
<strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> costumes : exécutée en<br />
satin <strong>de</strong> filé métallique argenté, ornée <strong>de</strong> sequins<br />
variés et <strong>de</strong> perles tubulaires argentées, la<br />
robe est parsemée et bordée <strong>de</strong> duvet <strong>de</strong> cygne<br />
blanc. La maquette <strong>de</strong> la Mer <strong>de</strong> glace, découverte<br />
dans les pochettes <strong>de</strong> maquettes d’étu<strong>de</strong><br />
donne les couleurs <strong>de</strong> la photographie en<br />
12<br />
13<br />
www.nmnm.mc
PARCOURS<br />
DE<br />
L’EXPOSITION<br />
14<br />
15<br />
noir et blanc provenant du fonds <strong>de</strong>s plaques<br />
<strong>de</strong> verre <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Bains <strong>de</strong> Mer.<br />
Le corpus documentaire permet <strong>de</strong> replacer<br />
les œuvres dans leur contexte et le dispositif<br />
scénographique fera revivre le conte norvégien.<br />
12 et 13. Neigil<strong>de</strong>, costume <strong>de</strong> la Mer <strong>de</strong> glace,<br />
acte III, 1909<br />
Robe en satin <strong>de</strong> fil métallique argenté ornée <strong>de</strong><br />
sequin et perles tubulaires parsemées et brodée<br />
<strong>de</strong> duvet <strong>de</strong> cygne blanc<br />
Dépôt permanent <strong>de</strong>s Archives SBM au NMNM.<br />
n° inv. D.2002.2718.1<br />
Crédit photo : Mauro Magliani & Barbara Piovan,<br />
2010<br />
14. Alphonse VISCONTI<br />
Neigil<strong>de</strong>, la Mer <strong>de</strong> glace, acte III, 1909<br />
Maquette d'étu<strong>de</strong>, gouache sur papier avec tulle<br />
Coll. Dépôt permanent <strong>de</strong>s Archives SBM au NMNM,<br />
n° inv. D.2010.1.53<br />
Crédit Photo : Mauro Magliani & Barbara Piovan,<br />
2010<br />
15. Alphonse VISCONTI<br />
Côte d'Azur, acte II, “Le Printemps”<br />
Maquette <strong>de</strong> décor montée en volume, gouache<br />
sur papier découpé<br />
Dépôt permanent <strong>de</strong>s Archives SBM au NMNM,<br />
n° inv. D.2010.2.52<br />
Crédit photo : Mauro Magliani & Barbara Piovan,<br />
2010<br />
SALLE M<br />
La Maquettothèque Visconti<br />
Cette salle est le fruit d’un travail <strong>de</strong> conservation<br />
et <strong>de</strong> restauration intense réalisé à la<br />
Villa Sauber entre les mois <strong>de</strong> novembre et mai<br />
avec le restaurateur d’art graphique Vincent<br />
Farelly, épaulé ponctuellement par Lucille<br />
Dessesnes, restauratrice à la Bibliothèque<br />
Nationale <strong>de</strong> Paris, l’équipe <strong>de</strong> conservation<br />
du NMNM et <strong>de</strong> la SBM, <strong>de</strong>s stagiaires et une<br />
mise en lumière réalisée par Dominique Drillot.<br />
La collection avait été jusqu’alors conservée<br />
à la Société <strong>de</strong>s Bains <strong>de</strong> Mer et a fait l’objet d’un<br />
dépôt permanent cette année. Le fonds, qui<br />
comprend 133 maquettes construites et 290<br />
pochettes d’étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> maquettes planes,<br />
permet d’appréhen<strong>de</strong>r toutes les étapes du<br />
processus créatif <strong>de</strong>s décors <strong>de</strong> la salle Garnier<br />
<strong>de</strong> Monte-Carlo réalisé entre la création <strong>de</strong><br />
l’Opéra et les années 50. Seul le fonds dû au<br />
décorateur Alphonse Visconti sera exposé ici.<br />
Modèles réduits <strong>de</strong>s décors commandés par<br />
Raoul Gunsbourg, directeur <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> 1892<br />
à 1951, les maquettes sont composées <strong>de</strong><br />
feuilles <strong>de</strong> carton souples disposées à la verticale<br />
pour représenter un décor en perspective,<br />
concrétisation en volume <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s menées<br />
sous forme d’esquisses, et projet définitif du<br />
futur décor.<br />
Malgré la disparition <strong>de</strong>s décors monumentaux,<br />
nous pouvons découvrir aujourd’hui l’univers<br />
sceénique <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Monte-Carlo, qui fait<br />
revivre les plus grands mythes en un extraordinaire<br />
voyage dans le temps.<br />
16. Training for a Museum, février - mai 2010<br />
La maquettothèque Visconti<br />
Crédit photo : Courtesy Philippe Jusforgues, 2010<br />
16<br />
www.nmnm.mc
PARCOURS<br />
DE<br />
L’EXPOSITION<br />
4<br />
SALLE V<br />
VIDEOROOM<br />
La Vi<strong>de</strong>oroom diffusera les <strong>de</strong>ux films Un Ballo<br />
in Maschera et Odile and O<strong>de</strong>tte <strong>de</strong> Yinka<br />
Shonibare, MBE en alternance.<br />
Un Ballo in Maschera (2004)<br />
Un Ballo in Maschera est le premier film réalisé<br />
par Yinka Shonibare, MBE. Il explore le concept<br />
d’un tableau mouvant, une peinture animée<br />
par d’importantes surfaces lumineuses, une<br />
somptueuse attention du détail et <strong>de</strong> puissants<br />
effets dans la composition.<br />
L’artiste y renouvelle son intérêt pour la structure<br />
narrative, puisant son inspiration dans<br />
la Nouvelle Vague française, comme Jean-Luc<br />
Godard ou Alain Resnais. Il va plus loin ici, en<br />
utilisant une approche non plus linéaire mais<br />
circulaire du temps. Après sa mort, le roi se<br />
relève et danse à nouveau, l’événement est joué<br />
en arrière et en avant avec d’infimes variations,<br />
il est pris dans une sorte <strong>de</strong> boucle temporelle,<br />
comme lorsque <strong>de</strong>s acteurs réexécutent leurs<br />
gestes <strong>de</strong>vant la caméra.<br />
Vi<strong>de</strong>o digital HD, en couleur et sonore, 32’ en<br />
boucle.<br />
Odile and O<strong>de</strong>tte (2005)<br />
Le second film <strong>de</strong> Yinka Shonibare, MBE, Odile<br />
and O<strong>de</strong>tte est inspiré par le ballet composé<br />
en 1876 par Peter Illich Tchïkovski, Le Lac <strong>de</strong>s<br />
Cygnes.<br />
Le ballet raconte l’histoire d’amour malheureuse<br />
entre le Prince Siegfried et O<strong>de</strong>tte, condamnée<br />
à se transformer en cygne dès le lever du jour<br />
et qui ne peut rompre le sort que par un mariage.<br />
Le sorcier responsable <strong>de</strong> la malédiction présente<br />
sa propre fille Odile, parfait sosie d’O<strong>de</strong>tte, au<br />
Prince qui lui déclare aveuglément son amour,<br />
condamnant sa bien-aimée pour toujours.<br />
Dans le ballet, les rôles d’Odile et O<strong>de</strong>tte sont<br />
généralement interprêtés par une seule ballerine<br />
avec <strong>de</strong>ux costumes, l’un blanc et l’autre<br />
noir. Dans l’œuvre <strong>de</strong> Shonibare, une ballerine<br />
noire et une autre blanche, se font face et<br />
reproduisent à l’i<strong>de</strong>ntique la même chorégraphie.<br />
Un cadre doré, disposé entre elles, fait office<br />
<strong>de</strong> miroir factice.<br />
Comme à son habitu<strong>de</strong>, en citant une culture<br />
classique occi<strong>de</strong>ntale consacrée, l’artiste interroge<br />
la notion d’i<strong>de</strong>ntité, d’altérité et <strong>de</strong> global<br />
culture comme vecteur possible d’i<strong>de</strong>ntification.<br />
Vidéo Digital HD, en couleur et sonore, 14’28 ‘’<br />
en boucle.<br />
www.nmnm.mc
Boy Girl Ballerina (détail), 2007, Yinka Shonibare, MBE - Mannequins, wax imprimé sur coton et pistolets, 123 x 47 x 58 cm et 119 x 47 x 52 cm - Coll. Particulière, Suisse - Crédit line: © the Artist - Crédit photo : Stephen White
LOOKING UP... TM<br />
INKA 8 juin 2010 - 16 janvier 2011<br />
HONIBARE,<br />
BE<br />
NMNM avec le soutien<br />
du Gouvernement Princier <strong>de</strong> Monaco<br />
INSTITUTIONS PARTENAIRES<br />
(prêteurs)<br />
Archives SBM, Monaco<br />
PARTENAIRES<br />
Courtesy the artist, Stephen Friedman Gallery<br />
(London) and James Cohan Gallery (New York)<br />
The Gordonschaschatcollection, Afrique du Sud<br />
Collection particulière, Italie<br />
Collection particulière, Londres<br />
Collection particulière, Monaco<br />
Collection particulière, Suisse<br />
PARTENAIRES INSTITUTIONNELS<br />
Archives Audiovisuelles Monaco<br />
Centre <strong>de</strong> Presse<br />
Direction <strong>de</strong>s Affaires Culturelles<br />
Direction du Tourisme et <strong>de</strong>s Congrès<br />
Grimaldi Forum Monaco<br />
PARTENAIRES PRIVES<br />
Association <strong>de</strong>s Amis<br />
du Nouveau Musée National <strong>de</strong> Monaco<br />
Le Méridien Beach Plaza<br />
Groupe Monte-Carlo SBM<br />
Lull<br />
Pringle of Scotland<br />
Royale<br />
www.nmnm.mc
Yinka Shonibare,MBE, Boy With Bow and Arrow on Stilts, 2006 - Mannequin sur échasse, wax imprimé sur coton, 227 x 100 x 100 cm - Coll. particulière -Crédit line : © the Artist. Courtesy the Artist, Stephen Friedman Gallery (London) and James Cohan Gallery (New York) - Crédit photo : Stephen White
LOOKING UP... TM<br />
INKA<br />
HONIBARE,<br />
BE<br />
SOMMAIRE<br />
DU<br />
CATALOGUE<br />
Éditions Cinq Continents<br />
Francais/ Anglais<br />
Format 21 x 21 cm<br />
180 pages illustrées<br />
PRÉFACE<br />
S.A.R. la Princesse <strong>de</strong> Hanovre<br />
Training for a museum<br />
Marie-Clau<strong>de</strong> Beaud<br />
Sauber, histoire d’une villa<br />
Béatrice Blanchy<br />
Looking up... Yinka Shonibare, MBE<br />
Nathalie Rosticher Giordano<br />
Yinka Shonibare, MBE le masque transparent<br />
Simon Njami<br />
Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’outil<br />
La Maquette au Théâtre<br />
Conversation entre Guillaume Gallienne<br />
et Éric Ruf<br />
Sociétaires <strong>de</strong> la Comédie Française<br />
Propos recueillis par Björn Dahlström<br />
Eugène Frey et la mo<strong>de</strong>rnité<br />
Dominique Drillot<br />
Ora et Labora<br />
Béatrice Blanchy<br />
L’Atelier costumes<br />
Abigaël David<br />
Ceci n’est pas un costume<br />
Carmen Lucini<br />
La Maquettothèque Visconti<br />
Vincent Farelly<br />
www.nmnm.mc
Alphonse Visconti (1850-1941) - Maquette d'étu<strong>de</strong> pour L'Africaine (détail), 1905 - Encre sur papier - Coll. Archives SBM, dépôt permanent au NMNM (D.2010.1.) Crédit photo : Mauro Magliani et Barbara Piovan, Padoue
IOGRAPHIE<br />
MARIE-CLAUDE BEAUD<br />
DIRECTEUR DU NOUVEAU MUSÉE NATIONAL DE<br />
MONACO<br />
Marie-Clau<strong>de</strong> Beaud est née en 1946 à Besançon<br />
en France. Refusant les cloisonnements, elle<br />
s’intéresse autant à l’art contemporain qu’aux<br />
arts appliqués, à la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinée, au graphisme,<br />
à l’architecture, à la musique, à la mo<strong>de</strong>,<br />
ou encore à la photographie, domaine qu’elle<br />
affectionne particulièrement. Durant toute sa<br />
carrière, elle a favorisé les mélanges, les confrontations<br />
et les rencontres.<br />
Après une maîtrise en Histoire <strong>de</strong> l’Art et d’Archéologie<br />
à l’Université <strong>de</strong> Besançon, elle entame<br />
une thèse sur La notion <strong>de</strong> simultané dans l’art<br />
français à la veille <strong>de</strong> 1914. En 1969, elle<br />
enseigne à l’Université <strong>de</strong> Grenoble et prend<br />
le poste <strong>de</strong> Conservateur adjoint au Musée <strong>de</strong><br />
Grenoble aux côtés <strong>de</strong> Maurice Besset, qui lui<br />
transmet son intérêt pour la culture contemporaine<br />
qui ne se limite pas aux arts plastiques<br />
et qui trouve tout son essor dans la ville dynamique<br />
<strong>de</strong> Grenoble dont la culture est <strong>de</strong>venue<br />
un enjeu politique au sortir <strong>de</strong>s jeux olympiques<br />
<strong>de</strong> 1968.<br />
En 1976, elle obtient la direction du Musée <strong>de</strong><br />
Grenoble et y développe, avec Thierry Raspail<br />
et Christine Breton, un département éducatif<br />
très actif dans les écoles et les lycées.<br />
De 1978 à 1984, elle est Conservateur <strong>de</strong>s<br />
Musées <strong>de</strong> Toulon, où elle fait <strong>de</strong> la réinterprétation<br />
<strong>de</strong>s collections locales - archéologie et<br />
beaux-arts - son cheval <strong>de</strong> bataille, en les réorientant<br />
vers une collection d’art contemporain et<br />
en travaillant à la fois avec <strong>de</strong>s artistes locaux<br />
et internationaux. Elle ancre son action, avec<br />
l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s enseignants et <strong>de</strong>s artistes, dans<br />
les écoles <strong>de</strong>s beaux-arts et les universités.<br />
En parallèle, elle enseigne à l’École d’Art et<br />
d’Architecture <strong>de</strong> Marseille et à l’Université d’Aix-<br />
Marseille.<br />
En 1984, elle quitte les institutions publiques<br />
et <strong>de</strong>vient Directrice <strong>de</strong> la Fondation Cartier<br />
pour l’art contemporain à Jouy-en-Josas, en<br />
banlieue parisienne, créée à l’initiative d’Alain<br />
Dominique Perrin, PDG <strong>de</strong> Cartier International.<br />
Elle y met en place <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces d’artistes,<br />
présente un programme pointu <strong>de</strong> spectacles<br />
vivants et organise d’importantes expositions<br />
thématiques, comme, par exemple, l’exposition<br />
en 1990 sur les liens entre Andy Warhol et le<br />
Velvet Un<strong>de</strong>rground, ce <strong>de</strong>rnier se reformant<br />
pour l’occasion.<br />
Au tournant <strong>de</strong>s années 1980, elle commence<br />
à repenser la Fondation Cartier dans le cadre<br />
d’une capitale culturelle forte - Paris - et travaille<br />
avec l’architecte Jean Nouvel sur l’implantation<br />
<strong>de</strong> celle-ci dans un nouveau bâtiment<br />
boulevard Raspail, qui ouvrira en 1994.<br />
Afin <strong>de</strong> pouvoir programmer toute catégorie<br />
confondue - théâtre, cinéma, mo<strong>de</strong>, art, etc. -,<br />
Marie-Clau<strong>de</strong> Beaud accepte en 1994 le poste<br />
<strong>de</strong> Directrice générale <strong>de</strong> l’American Center à<br />
Paris, dont la mission est le soutien et le<br />
financement d’activités culturelles, éducatives<br />
et artistiques, dans l’équipement exceptionnel<br />
<strong>de</strong> Frank O. Gehry. Marie-Clau<strong>de</strong> Beaud y apprend<br />
à manier l’économie <strong>de</strong> la culture, les lobbies,<br />
et le reclassement <strong>de</strong> ses employés à la suite<br />
<strong>de</strong> la fermeture, décidée en 1996 pour <strong>de</strong>s<br />
raisons budgétaires par son Conseil d’administration,<br />
dix-neuf mois seulement après son<br />
ouverture. Pendant ces quelques mois, elle ancre<br />
la programmation dans la culture urbaine en<br />
co-produisant notamment avec RADIOFG le<br />
festival <strong>de</strong> musique électronique Global Tekno.<br />
De 1996 à 1999, elle est Conservateur général<br />
<strong>de</strong>s musées <strong>de</strong> l’Union Centrale <strong>de</strong>s Arts Décoratifs<br />
(Musée <strong>de</strong>s arts décoratifs, Musée Nissim<br />
<strong>de</strong> Camondo, Musée <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong> et<br />
du textile), où elle gère les impressionnantes<br />
collections. Elle y est confrontée à une struc-<br />
www.nmnm.mc
ture complexe, une association liée à l’État,<br />
dont le fonctionnement se révèle particulièrement<br />
difficile.<br />
En janvier 2000, la Fondation Musée d’Art Mo<strong>de</strong>rne<br />
Grand-Duc Jean lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> diriger le Mudam<br />
à Luxembourg, nouveau projet <strong>de</strong> musée ancré<br />
dans le contemporain, dans un pays au cœur<br />
<strong>de</strong> l’Europe, et pour lequel il y avait tout à<br />
développer - la collection -, voire à construire -<br />
une équipe et un réseau. Dès son arrivée, elle<br />
crée un comité scientifique qui la conseille<br />
dans les acquisitions d’œuvres, multiplie les<br />
partenariats avec les institutions internationales<br />
et du pays, et initie, avec les artistes,<br />
un programme <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s ouvert à tous<br />
les champs <strong>de</strong> la création. Intitulé “Be The<br />
Artists’ Guest”, ce programme <strong>de</strong>vient très vite<br />
le concept directeur du musée : un lieu <strong>de</strong> rencontre<br />
vivant, pensé <strong>de</strong> la cave au grenier par<br />
les artistes. Mudam a ouvert ses portes en<br />
juillet 2006 avec l’exposition Eldorado.<br />
Commissaire pour le Luxembourg en 2001 et<br />
2003 à la Biennale <strong>de</strong> Venise, elle remporte,<br />
pour l’édition 2003, le Lion d’Or <strong>de</strong> la meilleure<br />
participation nationale, premier <strong>de</strong> l’histoire à<br />
avoir été attribué à un pavillon hors <strong>de</strong>s Giardini,<br />
avec le travail <strong>de</strong> l’artiste luxembourgeoise<br />
Su-Mei Tse.<br />
En avril 2009, elle prend la direction du Nouveau<br />
Musée National <strong>de</strong> Monaco.<br />
Parcours en dates<br />
1963 - 1968 Étu<strong>de</strong>s à l’Université <strong>de</strong> Besançon,<br />
France<br />
1969 - 1975 Conservateur adjoint,<br />
Musée <strong>de</strong> Grenoble, France<br />
1976 - 1978 Directrice, Musée <strong>de</strong> Grenoble,<br />
France<br />
1978 - 1984 Conservateur,<br />
Musées <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Toulon, France<br />
1984 - 1994 Directrice, Fondation Cartier pour<br />
l’art contemporain, Jouy-en-Josas et Paris,<br />
France<br />
1994 - 1996 Directrice générale,<br />
American Center, Paris, New York<br />
1996 - 1999 Conservateur général,<br />
Union Centrale <strong>de</strong>s Arts Décoratifs, Paris,<br />
France<br />
2000 - 2008 Directrice générale,<br />
Musée d’Art Mo<strong>de</strong>rne Grand-Duc Jean,<br />
Mudam, Luxembourg<br />
2009 Nommée Directrice du Nouveau Musée<br />
National <strong>de</strong> Monaco, Monaco<br />
Conseils d’administration et comités<br />
- FFAI / American Center Foundation, New York,<br />
États-Unis (vice-prési<strong>de</strong>nte)<br />
- Fondation Cartier, Paris, France<br />
- Villa Noailles, Hyères, France<br />
- Palais <strong>de</strong> Tokyo, Paris, France<br />
- Fondation Boghossian, Bruxelles, Belgique<br />
- Fondation Prince Pierre <strong>de</strong> Monaco, Monaco<br />
- Comité d’acquisitions, Centre Pompidou /<br />
Musée national d’art mo<strong>de</strong>rne, Paris, France<br />
- Commission <strong>de</strong>s acquisitions, Louvre Abou<br />
Dhabi, Émirats<br />
- Commission artistique, Byrd Hoffman<br />
Watermill Foundation, New York, États-Unis<br />
- International advisory board, Atopos Athens,<br />
Grèce<br />
Divers<br />
- Distinctions : Chevalier <strong>de</strong>s Arts et Lettres<br />
(décerné par le Ministère <strong>de</strong> la culture, France)<br />
- Officier <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> mérite civil et militaire<br />
d’Adolphe <strong>de</strong> Nassau (décerné par le Grand-Duc<br />
Jean <strong>de</strong> Luxembourg, 2008)<br />
www.nmnm.mc
IOGRAPHIES<br />
NATHALIE ROSTICHER GIORDANO<br />
COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION<br />
ET CONSERVATEUR DU PATRIMOINE AU NMNM<br />
Entre 1995 et 1998 elle collabore aux éditions<br />
<strong>de</strong> la Revue Noire, consacrée à l’art contemporain<br />
en Afrique et sa diaspora (n° Paris, Zaïre, Mo<strong>de</strong>,<br />
Photographie).<br />
Diplômée <strong>de</strong> l’École du Louvre et <strong>de</strong> l’École<br />
Nationale du patrimoine, Nathalie Rosticher<br />
exerce son métier <strong>de</strong> conservateur <strong>de</strong>puis 1998.<br />
Elle a œuvré à la programmation culturelle du<br />
Grimaldi Forum (“Air-Air”, “Jours <strong>de</strong> Cirque”),<br />
puis a suivi toutes les étapes préalables à la<br />
création du NMNM : l’inventaire <strong>de</strong>s collections<br />
nationales, le lancement d’une politique <strong>de</strong><br />
conservation du patrimoine et l’expertise et<br />
le dépôt <strong>de</strong>s costumes <strong>de</strong> scène et maquettes<br />
<strong>de</strong> décors provenant <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Monte-Carlo.<br />
Elle a été notamment commissaire <strong>de</strong> l’exposition<br />
“Étonne-moi ! Diaghilev et les Ballets<br />
Russes” en 2009.<br />
BÉATRICE BLANCHY<br />
COMMISSAIRE ADJOINT DE L’EXPOSITION<br />
ET CURATEUR DES COLLECTIONS ARTS<br />
ET TRADITIONS AU NMNM<br />
Après une maîtrise en droit et une licence<br />
d’histoire <strong>de</strong> l’art à l’Université <strong>de</strong> Lyon III,<br />
Béatrice Blanchy passe une année en Écosse<br />
partageant son temps entre l’enseignement<br />
du français dans un lycée d’Edinbourg et <strong>de</strong>s<br />
stages à la Royal Scottish Aca<strong>de</strong>my.<br />
À son retour, après trois ans à Bruxelles où elle<br />
étudie l’art <strong>de</strong> la céramique au sein <strong>de</strong>s Ateliers<br />
<strong>de</strong> la rue Woot, elle passe les concours administratifs,<br />
qui mènent aux métiers <strong>de</strong> la conservation.<br />
Elle travaille alors pendant dix ans au<br />
sein <strong>de</strong> l’équipe du Musée International <strong>de</strong> la<br />
Chaussure en tant qu’ adjointe à la Direction,<br />
s’intéressant particulièrement à l’aspect ethnique<br />
<strong>de</strong> la Collection tout en participant à<br />
l’élaboration <strong>de</strong> nombreuses expositions avec<br />
les plus grands créateurs du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la<br />
chaussure comme Roger Vivier, Charles Jourdan,<br />
Andréa Pfister, Robert Clergerie etc..<br />
Début 2004, <strong>de</strong> retour à Monaco, elle est en<br />
charge <strong>de</strong> la Villa Sauber et <strong>de</strong> la Collection<br />
<strong>de</strong> Galéa, elle s’intéresse particulièrement à<br />
l’aspect Art et Tradition <strong>de</strong> la Collection.<br />
Elle est aujourd’hui chargée <strong>de</strong> la Collection<br />
Art et Tradition du Nouveau Musée National <strong>de</strong><br />
Monaco.<br />
DÉPARTEMENT DES COLLECTIONS DU NMNM<br />
ANGÉLIQUE MALGHERINI<br />
Attachée <strong>de</strong> conservation, elle est chargée <strong>de</strong><br />
l’inventaire et <strong>de</strong> la documentation <strong>de</strong>s œuvres<br />
et <strong>de</strong> sa numérisation.<br />
ÉMILIE TOLSAU<br />
Régisseur <strong>de</strong>s collections, elle est chargée <strong>de</strong><br />
la gestion <strong>de</strong>s réserves (organisation, conditionnement<br />
et logistique) et assure le suivi <strong>de</strong><br />
la restauration <strong>de</strong>s œuvres. Elle a coordonné<br />
l’atelier <strong>de</strong>s maquettes <strong>de</strong> décor.<br />
ANNE-SOPHIE LOUSSOUARN<br />
Elle assure la gestion <strong>de</strong>s collections costumes<br />
en qualité <strong>de</strong> régisseur. Artiste diplômée <strong>de</strong>s<br />
Beaux-arts, elle réalise également le mannequinage.<br />
Elle a coordonné l’atelier textile.<br />
SOCIÉTÉ DES BAINS DE MER<br />
CHARLOTTE LUBERT<br />
Responsable du service du patrimoine historique,<br />
elle a assuré la documentation et le<br />
dépoussiérage <strong>de</strong>s maquettes <strong>de</strong> décor au sein<br />
du personnel du NMNM.<br />
www.nmnm.mc
IOGRAPHIES<br />
ADRIEN ROVERO<br />
DESIGNER MUSÉOGRAPHIQUE<br />
Exposé dans les galeries Kreo (Paris), Libby<br />
Sellers (Londres) et Galerie Ormond (Genève),<br />
il collabore pour le Grand Hornu (Belgique), en<br />
France avec le 104, la Villa Noailles (Hyères)<br />
et Hermès (Paris).<br />
Il produit pour Droog Design, Campeggi ou Nanoo.<br />
Son travail repose sur une observation précise<br />
<strong>de</strong>s besoins élémentaires, où tout est prétexte<br />
à spéculations, hypothèses et imaginaire. Avec<br />
force détails, il fait se rejoindre l’usage, le banal<br />
et l’extraordinaire et apporte <strong>de</strong>s solutions à<br />
la fois inattendues, simples et pertinentes.<br />
Adrien Rovero a créé pour le NMNM / Villa Sauber<br />
la serre d’accueil et le mobilier muséographique<br />
et scénographique.<br />
DOMINIQUE DRILLOT<br />
SCÉNOGRAPHE ET CRÉATEUR LUMIÈRE<br />
Dominique Drillot poursuit une démarche personnelle<br />
entre scénographie, lumières et installations.<br />
Il a créé ou remonté plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cents<br />
pièces dans les plus prestigieuses compagnies<br />
du mon<strong>de</strong> entier en qualité <strong>de</strong> scénographe ou<br />
<strong>de</strong> créateur lumière.<br />
Depuis 2003, il enseigne la scénographie au<br />
Pavillon Bosio, École Supérieure d’Arts Plastiques<br />
<strong>de</strong> Monaco. Pour le Nouveau Musée<br />
National <strong>de</strong> Monaco, il a déjà signé la lumière<br />
<strong>de</strong> l’exposition “Étonne-moi ! Diaghilev et les<br />
Ballets Russes” en 2009. Cette année, il renouvelle<br />
l’expérience muséographique avec notamment<br />
l’éclairage <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> maquettes <strong>de</strong><br />
décor historiques <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Monte-Carlo.<br />
VINCENT FARELLY<br />
RESTAURATEUR ARTS GRAPHIQUES<br />
Vincent Farelly est restaurateur d'œuvres sur<br />
papier. Diplômé en 2006 <strong>de</strong> l'Institut National<br />
du Patrimoine, département <strong>de</strong>s restaurateurs,<br />
il s'est spécialisé dans les œuvres tridimensionnelles<br />
en papier et carton. Il a notamment<br />
restauré, monté et mis en lumière <strong>de</strong> nombreuses<br />
maquettes <strong>de</strong> décor appartenant à la<br />
Bibliothèque-Musée <strong>de</strong> l'Opéra <strong>de</strong> Paris. Il a<br />
animé l’atelier <strong>de</strong> conservation-restauration<br />
<strong>de</strong>s maquettes <strong>de</strong> décor <strong>de</strong> la SBM pendant<br />
<strong>de</strong>ux mois.<br />
ABIGAËL DAVID<br />
RESTAURATRICE TEXTILE<br />
Abigaël David est restauratrice <strong>de</strong> textiles et<br />
d'objets ethnographiques. Diplômée <strong>de</strong> l'Institut<br />
National du Patrimoine en 2007, elle a débuté<br />
sa carrière au sein du musée Galliera, musée<br />
<strong>de</strong> la mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Paris. Elle exerce aujourd'hui<br />
en qualité d’indépendante auprès<br />
<strong>de</strong> diverses institutions patrimoniales et <strong>de</strong>s<br />
particuliers.<br />
JEANNE CASSIER<br />
RESTAURATRICE SCULPTURE<br />
Jeanne Cassier est diplômée du département<br />
<strong>de</strong>s restaurateurs <strong>de</strong> l’INP, spécialité “Sculpture”.<br />
Elle restaure <strong>de</strong>s œuvres en pierre, bois<br />
et plâtre pour le Musée National <strong>de</strong>s Arts<br />
asiatiques Guimet, le Château <strong>de</strong> Versailles,<br />
le Centre Georges Pompidou..<br />
RAPHAËLLE DÉJEAN<br />
RESTAURATRICE TEXTILE<br />
Raphaëlle Déjean est restauratrice <strong>de</strong> textiles.<br />
Diplômée du Master Conservation-Restauration<br />
<strong>de</strong>s Biens Culturels <strong>de</strong> Paris en 2008, elle exerce<br />
en indépendante au sein d’institutions patrimoniales<br />
et en atelier pluridisciplinaire.<br />
www.nmnm.mc
IOGRAPHIES<br />
LUCILE DESSENNES<br />
RESTAURATRICE ARTS GRAPHIQUES<br />
Lucile Dessennes exerce à la Bibliothèque<br />
Nationale à Paris, en qualité <strong>de</strong> restauratrice<br />
et responsable <strong>de</strong> la conservation préventive<br />
<strong>de</strong>s collections, Elle est diplômée <strong>de</strong> l'Institut<br />
National du Patrimoine, département <strong>de</strong>s restaurateurs,<br />
spécialité arts graphiques et a<br />
notamment restauré <strong>de</strong>s maquettes <strong>de</strong> décor<br />
pour la Bibliothèque-Musée <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Paris.<br />
HÉLÈNE DREYFUS<br />
RESTAURATRICE SCULPTURE<br />
Hélène Dreyfus est diplômée <strong>de</strong> la Maîtrise<br />
<strong>de</strong> Sciences et Techniques en Conservation<br />
Restauration <strong>de</strong>s Biens Culturels <strong>de</strong> Paris. Elle<br />
restaure <strong>de</strong> sculptures en plâtre, béton, bois<br />
et pierre pour le Musée <strong>de</strong> Cluny, le Domaine<br />
<strong>de</strong> Versailles ou le Musée du Louvre et les<br />
Monuments Historiques.<br />
BLANDINE DUROCHER<br />
RESTAURATRICE ARTS GRAPHIQUES<br />
Blandine Durocher est restauratrice du patrimoine,<br />
diplômée <strong>de</strong> l’INP, spécialisée dans les<br />
œuvres sur papier. Elle collabore avec le NMNM<br />
<strong>de</strong>puis 2006 pour le traitement du fonds arts<br />
graphiques du musée. Elle travaille régulièrement<br />
pour le Centre <strong>de</strong> Conservation et <strong>de</strong> Restauration<br />
<strong>de</strong>s Musées <strong>de</strong> France (C2RMF) à<br />
Versailles et diverses institutions comme le<br />
Musée Bour<strong>de</strong>lle à Paris ou les Archives <strong>de</strong>s<br />
Hauts-<strong>de</strong>-Seine.<br />
ANAÏS GAILHBAUD<br />
RESTAURATRICE SCULPTURE ETHNOLOGIQUE<br />
Anaïs Gailhbaud est restauratrice du patrimoine,<br />
diplômée <strong>de</strong> l’École du Louvre et du département<br />
<strong>de</strong>s restaurateurs <strong>de</strong> l’Institut National du Patrimoine.<br />
Elle travaille sur <strong>de</strong>s sculptures et <strong>de</strong>s<br />
objets composites issus <strong>de</strong> collections ethnographiques,<br />
notamment pour le centre d’étu<strong>de</strong><br />
et <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong> Karnak Louxor (Égypte),<br />
le musée <strong>de</strong>s civilisations d’Europe et <strong>de</strong> la<br />
Méditerranée, ... et pour les Monuments historiques.<br />
LAURENT JULLIARD<br />
RESTAURATEUR ARTS GRAPHIQUES<br />
ET ARCHIVES<br />
Laurent Julliard est restaurateur du patrimoine<br />
diplômé <strong>de</strong> l'INP, spécialiste <strong>de</strong>s livres, papiers<br />
et parchemins, du Moyen Âge à nos jours. Ancien<br />
chercheur à l'université <strong>de</strong> Kyoto (Japon), il a<br />
travaillé sur la numérisation <strong>de</strong>s objets patrimoniaux<br />
pour le Centre Georges Pompidou, le<br />
musée <strong>de</strong>s Arts Décoratifs, le musée Jean-<br />
Jacques Rousseau...<br />
PERRINE LENAERT<br />
COUTURIÈRE<br />
Perrine Lenaert est diplômée en styliste modéliste<br />
à l'Atelier Chardon Savard.<br />
Elle enseigne la couture tout en poursuivant<br />
une carrière en indépendante dans <strong>de</strong>s ateliers<br />
<strong>de</strong> bro<strong>de</strong>rie et <strong>de</strong> bijouterie pour la haute couture<br />
et réalise <strong>de</strong>s costumes pour <strong>de</strong>s compagnies<br />
théâtrales ou <strong>de</strong>s artistes plasticiens.<br />
www.nmnm.mc
Jean-François Bosio, Pauline Bonaparte, Princesse Borghèse, ca 1810 - Buste en marbre blanc, 65 x 34 x 25 cm - Coll. NMNM n° inv. 1958.267 - Crédit photo : Mauro Magliani & Barbara Piovan, 2010
ILLA<br />
AUBER<br />
La Villa Sauber est l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières villas Belle<br />
Époque <strong>de</strong> Monaco. Nous ne savons pas <strong>de</strong> manière<br />
précise la date <strong>de</strong> sa construction mais il est<br />
bien établi qu’au début <strong>de</strong>s années 1900 elle<br />
appartenait à la famille Blanc qui a joué un rôle<br />
fondamental dans l’essor <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Bains<br />
<strong>de</strong> Mer et du Casino <strong>de</strong> Monte-Carlo.<br />
HISTORIQUE<br />
À cette époque, le quartier qui longe le littoral<br />
est appelé Quartier <strong>de</strong>s Bas-Moulins et la plage<br />
du Larvotto n’existe pas encore. La propriété<br />
nouvellement acquise <strong>de</strong>scend jusqu’au chemin<br />
qui longe la mer.<br />
C’est en 1904 que le peintre Robert Sauber achète<br />
la villa à Edmond Blanc. Devant les similitu<strong>de</strong>s<br />
qu’elle présente avec l’Opéra construit à la même<br />
époque par Charles Garnier, il a souvent été tentant<br />
<strong>de</strong> l’attribuer au célèbre architecte <strong>de</strong> la Belle<br />
Époque.<br />
Le peintre londonien installe son atelier dans<br />
l’aile ouest <strong>de</strong> la Villa. Robert Sauber et sa femme<br />
vont gar<strong>de</strong>r la maison, dès lors appelée Villa<br />
Sauber, pendant dix ans. Peu <strong>de</strong> temps avant la<br />
déclaration <strong>de</strong> guerre, en 1914, ils la reven<strong>de</strong>nt,<br />
elle passera alors entre plusieurs mains avant<br />
que le couple Sauber la rachète en 1925.<br />
Au début <strong>de</strong>s années trente, les époux Sauber,<br />
alors âgés, lèguent la Villa aux Fonds <strong>de</strong> secours<br />
<strong>de</strong>s Tribunaux <strong>de</strong> simple Police <strong>de</strong> Londres.<br />
Les Tribunaux <strong>de</strong> police <strong>de</strong> Londres restent<br />
propriétaires <strong>de</strong> la Villa pendant une quinzaine<br />
d’années et en 1952 Ma<strong>de</strong>moiselle Nora Mac Caw<br />
en prend possession à son tour , elle la revendra<br />
en 1957 à la Société Immobilière <strong>de</strong> l’Avenue<br />
Princesse Grace.<br />
Enfin, en 1969, la “Société Immobilière Domaniale”<br />
<strong>de</strong> Monaco rachète la propriété à cette société.<br />
Dès lors la maison et son jardin <strong>de</strong>meurent la<br />
propriété <strong>de</strong> l’État monégasque.<br />
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La Villa Sauber vers 1920 DR - Fonds <strong>de</strong> la Bibliothèque Louis Notari - Mairie <strong>de</strong> Monaco
ILLA<br />
AUBER<br />
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> Corinne Estrada<br />
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+33 (0)6 82 01 94 43<br />
NMNM / VILLA SAUBER<br />
17, avenue Princesse Grace<br />
Monaco<br />
Accès bus :<br />
> ligne 6, arrêt “Musée National”<br />
Accès voiture / stationnement :<br />
> parking “Grimaldi Forum”<br />
avenue Princesse Grace<br />
> parking <strong>de</strong>s Moulins<br />
place <strong>de</strong>s Moulins<br />
Dates <strong>de</strong> l’exposition :<br />
> du 8 juin 2010 au 16 janvier 2011<br />
Horaires :<br />
> 11h-19h - du 8 juin au 17 septembre 2010<br />
(nocturne le jeudi jusqu’à 22h du 14 juillet<br />
au 12 septembre)<br />
> 10h-18h - du 18 septembre 2010<br />
au 16 janvier 2011<br />
Tarifs :<br />
> adultes 6 €<br />
> tarif groupe 4 € (min. 15 pers.)<br />
> gratuit pour les moins <strong>de</strong> 26 ans, groupes<br />
scolaires et groupes d’enfants, Monégasques,<br />
membres <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s Amis du NMNM,<br />
membres ICOM et CIMAM, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi<br />
sur justificatif, personnes en situation <strong>de</strong> handicap<br />
> Billet couplé avec l’exposition “Kyoto-Tokyo :<br />
<strong>de</strong>s Samouraïs aux Mangas” du Grimaldi Forum<br />
Monaco du 14 juillet au 31 août : 14 €<br />
Visites guidées gratuites :<br />
> individuels, tous les jours 14h30 et 16h30<br />
> groupes, réservation obligatoire<br />
c.landucci@nmnm.mc<br />
www.nmnm.mc
Villa Sauber