Consulter les actes du séminaire - Région Guyane

‣ Mettre en place un comité local d’experts pour étudier l’adaptation des droits coutumiers
et des populations locales concernant leurs besoins en ressources biologiques et les utilisations
qu’ils en font ; privilégier la négociation.
‣ Développer les formations (prospecteurs, chercheurs…), notamment au niveau du Pôle
Universitaire Guyanais, qui pourrait intégrer de manière pérenne les recherches sur la
biodiversité
‣ Développer des outils accessibles au public (maison de la biodiversité, conservatoire, jardin
botanique, …). L’objectif ici est de pouvoir décentraliser l’offre vers les communes (notamment
celles de l’intérieur), les quartiers, etc…, voire de favoriser la coopération régionale
‣ Organiser et mutualiser les moyens de protection de la biodiversité, notamment sur les aires
protégées. Ce partenariat serait l’occasion de faire connaître et de clarifier les compétences des
différents acteurs de l’environnement auprès du public et d’améliorer l’existant (Parc Naturel
Régional, Centre de soins pour la faune)
b. Atelier Patrimoine culturel
‣ Créer un guichet unique sur le patrimoine culturel en ce qui concerne la protection juridique
(Convention de partenariat entre la Région, le PNR et d’autres). Ses missions pourraient être
l’établissement d’inventaire, la protection des droits et l’assistance technique au montage des
dossiers.
‣ Créer une politique visant à la mise en place de bases de données accessibles par type de
public.
‣ Réaliser des équipements de proximité, lieux d’échanges et de transmission au niveau de
chaque quartier, commune (cahier des charges des maisons de quartier, ateliers …).
‣ Reconnaître et valoriser sur le plan local du patrimoine culturel guyanais dans sa diversité.
Cela est possible notamment en privilégiant le label ou la marque pour une inscription sur le
territoire et une meilleure valorisation économique. En effet, breveter des savoirs est une
démarche coûteuse et limitée dans le temps, néanmoins l’usage de la brevetabilité à titre défensif
permet de se prémunir contre les détenteurs de brevets industriels.
‣ S’inspirer des règlementations internationales type UNESCO ou OMPI pour poser les bases
d’une reconnaissance des cultures et des patrimoines des communautés autochtones, en
prenant en compte le problème de la ratification des différents traités par la France. Ces
organismes internationaux pourront être avantageusement sollicités.
‣ S’inspirer des pays voisins pour l’élaboration, la mise en œuvre et le fonctionnement
d’outils de valorisation culturelle : mise en place de boutiques artisanales à l’aéroport de
Rochambeau ou encore d’un musée du développement durable comme cela existe à Macapa,
échanges et recueil de données à l’instar du Musée des Cultures Guyanaises avec les musées du
Surinam et de Hollande, etc…
c. Atelier Ressources minières
‣ Accélérer la définition de règles relatives à la réhabilitation des sites miniers, notamment
concernant le choix des espèces végétales à réintroduire.
‣ Mettre en place des moyens pour prouver l’exploitation sur un site anciennement occuper
par les illégaux. Si le site minier est encore rentable, il pourra alors être proposé d’installer un
opérateur légal ; dans le cas contraire, la réhabilitation du site pourrait être prise en charge par
l’Etat.
‣ Mettre en place des outils d’accompagnement techniques et financiers pour les opérateurs
miniers.
‣ Introduire dans le schéma régional des formations, des cursus dédiés à la filière
‣ Renforcer et développer les moyens (moyens humains ; moyens douaniers ; coopération
régionale avec les pays voisins sous la forme d’un guichet unique ; surveillance satellitaire).
Séminaire préservation et valorisation des ressources locales de la Guyane - 25 et 26 février 2005 28