2009 - CARE Canada

CARE Canada est membre de CARE International,
qui œuvre dans près de 70 pays.
Canada
Choisir d’aimer à
travers CARE
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El Salvador
Cuba
Honduras
Haïti
Sénégal
Nicaragua
Colombie
Cote
d’Ivoire
Vision
Nous désirons un monde fait d’espoir, de tolérance et de justice sociale, où
la pauvreté aura été éliminée et où les gens vivront dans la dignité et dans la
sécurité.
CARE Canada se veut une force globale et un partenaire de choix, au sein d’un
mouvement mondial voué à l’élimination de la pauvreté. Nous serons connus
partout pour notre engagement inébranlable à défendre la dignité des gens.
Pérou
Mission
La mission de CARE Canada est de servir les individus et les familles des
communautés les plus pauvres du monde. Forts de notre diversité globale,
de nos ressources et de notre expérience, nous encourageons des solutions
innovatrices et la responsabilité globale. Nous facilitons le changement
durable en :
• Renforçant l’autonomie;
• Influençant la prise de décision à tous les niveaux;
• Fournissant des opportunités économiques;
• Combattant la discrimination sous toutes ses formes;
• Apportant du secours en cas d’urgence.
Guidés par les aspirations des communautés locales, nous poursuivons notre
mission à la fois avec excellence et compassion, parce que les gens que nous
servons ne méritent rien de moins.
Si nous travaillons
tous ensemble, nous
sommes plus forts
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Pays bénéficiant des projets menés par CARE Canada
Afghanistan • Bangladesh • Cambodge • Cameroun • Colombie • Côte d’Ivoire • Cuba • République démocratique du Congo • Egypte • El Salvador •
Éthiopie • Ghana • Haïti • Honduras • Inde • Indonésie • Kenya • Laos • Lesotho • Madagascar • Malawi • Mali • Mozambique • Myanmar •
Népal • Nicaragua • Nigéria • Pakistan • Pérou • Rwanda • Sénégal • Sri Lanka • Soudan • Tanzanie • Tchad • Zambie • Zimbabwe
Des raisons de
se réjouir
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Egypte
Afghanistan
Pakistan
Népal
Mali
Tchad
Soudan
Inde
Bangladesh
Myanmar
Laos
Nigéria
Éthiopie
Cambodge
Ghana
Cameroun
République
démocratique
du Congo
Kenya
Tanzanie
Rwanda
Malawi
Un aperçu de la vie sur
le terrain
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Sri Lanka
Indonésie
Zambie
Zimbabwe
Madagascar
Faire obstacle à une
maladie mortelle
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Mozambique
Lesotho
Table des matières
2 CARE vu de près
14 Message du président du conseil d’administration
15 Conseil d’administration
16 Message du chef de la direction
17 Nos partenaires
18 Personnel CARE Canada
20 Projets de CARE
22 Donateurs
24 Dons planifiés
25 États financiers
30 Agent de changement
32 Comment puis-je appuyer CARE?
1

2
Un coup d’oeil sur les divers visages
de CARE en 2009.

Considérez ce qui suit. L’an dernier, CARE International aidait à renforcer l’autonomie de plus de
59 millions de personnes démunies. Parmi elles se trouvaient d’innombrables femmes et enfants vulnérables, victimes
d’inégalité et d’injustice, que CARE Canada soutient par l’entremise de ses programmes innovateurs.
Toutefois, l’histoire ne s’arrête pas là. Si vous y regardez de plus près, vous verrez le pouvoir que ces femmes et ces
enfants détiennent pour changer leur monde. Vous verrez les partenariats que ces femmes forment avec leur famille,
leur communauté et les personnes qui soutiennent CARE. Vous verrez l’espoir qui les anime lorsque nous œuvrons
ensemble à défendre le droit de chacun à vivre dans la dignité.
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Un aperçu
de la vie sur
le terrain
Le président Kevin McCort se rend sur place au Kenya
et au Zimbabwe pour voir CARE Canada à l’œuvre
L’histoire de CARE débute et
se termine sur le terrain. Ce
sont les femmes, les enfants et
les familles des communautés
appauvries qui nous poussent
à l’action, et ce sont ceux
qui dirigent nos programmes
qui nous aident à faire
l’attribution des ressources et
qui initient les changements.
C’est la raison pour laquelle
je me suis rendu au Kenya et au
Zimbabwe en juin – pour voir ce
que CARE accomplit de près.
Samedi 13 juin 2009—Nairobi, Kenya
J’arrive sur place. Il fait chaud, humide et commence à faire noir et, alors que j’essaie rapidement
de me ressaisir après avoir été quelque peu désorienté, je suis frappé par le fait que le monde
devienne à la fois de plus en plus petit et de plus en plus grand. Bien que nous puissions être
rapidement en contact par le biais de nos modes de transport et de communication modernes,
nos réalités ne pourraient être plus éloignées les unes des autres.
Dimanche 14 juin 2009—Nairobi, Kenya
Je me lève tôt. Que ce soit en raison du décalage horaire ou d’un trop plein d’excitation, j’ai
hâte de débuter ma journée et de voir CARE Canada à l’œuvre. Le directeur du pays, Stephen
Gwynne Vaughan, et les agents sur le terrain sont exceptionnels. Ils ont de la compassion, sont
motivés et comprennent très bien les objectifs de CARE Canada—renforcer l’autonomie des
femmes, des filles et, par le fait même, des communautés entières. Quelle façon de débuter
ma visite !
Lundi 15 juin 2009—Nairobi, Kenya
J’ai passé la journée d’aujourd’hui au bureau national. Je ne vous fatiguerai pas par tous les
détails administratifs, mais laissez-moi dire ceci : l’équipe ici a pris soin de faire les choses à
la lettre. Les ressources se rendent vraiment là où elles doivent aller—et dans les plus brefs
délais. Demain, ma journée ressemblera beaucoup à celle d’aujourd’hui, alors j’écrirai à
nouveau mercredi.
Mercredi 17 juin 2009—Dadaab, Kenya
Aujourd’hui, j’ai rencontré Kadija, une femme qui venait tout juste d’arriver dans les camps
de réfugiés de Dadaab quand je les ai visités pour la première fois en 1993. À cette époque,
les camps lui offraient un refuge loin de la violence qui sévissait dans son pays d’origine.
Toutefois, après 15 ans passés ici, elle ne peut toujours pas retourner chez elle car elle n’y
serait pas en sécurité.
Contrairement à beaucoup d’autres camps de réfugiés du monde, le personnel et les
personnes qui vivent ici se font mutuellement confiance—le lien qui les unit a permis à
CARE Canada de réduire l’incidence de la mutilation génitale des femmes à Dadaab. Il faut
reconnaître que les changements sociaux sont lents et qu’ils demeurent fragiles, mais je
suis encouragé par l’engagement des femmes et des discussions honnêtes qui prennent
place au sujet de cette problématique.
Jeudi 18 juin 2009—Kibera, Kenya
Ici, les gens travaillent dur. Les rues sont pleines d’ouvriers travaillant le métal, de
fabricants de meubles, de coiffeurs et de vendeurs de produits alimentaires - des gens
qui s’efforcent d’améliorer leur vie. Les femmes que j’ai rencontrées aujourd’hui sont
tout aussi ambitieuses. Elles ont même trouvé un moyen pour échapper au cercle
vicieux de la pauvreté.
En mettant en commun leur argent par l’entremise du programme d’Épargne et de
crédit à base communautaire de CARE Canada à Kibera, elles n’ont plus besoin de vendre
leurs machines à coudre, de retirer leurs enfants de l’école ou de se priver de nourriture quand
un membre de leur famille tombe malade. Bien sûr, la cohésion sociale et le sentiment de
solidarité que suscitent le groupe est un aspect additionnel des plus appréciés.
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Vendredi 19 juin 2009—Nairobi, Kenya
Une visite à Opportunity Kenya était une façon idéale de conclure
mon séjour au Kenya. Ici, les entrepreneurs comme Pauline Muthoni
sont responsables de leur propre succès. Pauline achète des feuilles
de métal mises au rebut dans la ville portuaire de Mombasa pour
en faire des roues, des barils, des boîtes destinées aux écoles et des
mangeoires pour les poules. Avec l’aide de CARE Canada qui lui a
prêté un petit montant d’argent (environ 130 $ US) et des conseils
d’affaires avisés, elle a su faire grandir son entreprise et emploie
aujourd’hui plus de six personnes et vend même certains matériaux
bruts à d’autres commerçants.
Samedi 20 juin 2009—En route du Kenya vers le Zimbabwe
Aujourd’hui était une journée forte en émotions. Il y a près de vingt
ans, je visitais le Zimbabwe pour la première fois.
À première vue, la ville de Harare ne semble pas avoir beaucoup
changé. Les grands boulevards sont toujours parés d’acacias et de
palmiers, et les boutiques s’alignent le long des rues. Toutefois, la
population est dans le dénuement en raison d’une inflation galopante.
La bonne nouvelle, c’est que Harare possède tous les éléments qui lui
permettront de s’en sortir : la connaissance et la détermination.
Dimanche 21 juin 2009— Zimbabwe
J’ai passé la journée en compagnie du personnel du bureau ici,
au Zimbabwe. Inspirant ! Après les avoir écoutés parler de leurs
accomplissements et des défis auxquels ils font face, j’ai hâte de voir
les projets sur lesquels ils travaillent.
Lundi 22 juin 2009—Harare, Zimbabwe
Le choléra est un bon indicateur de la présence d’une pauvreté
extrême, et l’hiver dernier, une épidémie de choléra a frappé cette
région. Plus de 4000 personnes en sont mortes. Toutefois, ce qui
m’encourage, c’est de penser que pour les gens de Harare, le pire
est passé. Avec l’aide de CARE Canada, ils remettent en fonction des
latrines, utilisent des pastilles pour purifier l’eau et ont adopté des
mesures d’hygiène importantes.
Mercredi 24 juin 2009—Masvingo, Zimbabwe
Je suis au Zimbabwe depuis quelques jours et j’ai découvert que les
connexions à Internet sont lentes et que l’on ne peut s’y fier. Le travail
qu’accomplit le personnel de CARE Canada est très exigeant dans le
meilleur des cas. Cependant, quand des conditions comme celles
d’aujourd’hui prévalent, je me rappelle que les agents sur le terrain
continuent à accomplir leur travail sans pouvoir bénéficier de plusieurs
choses que nous considérons comme normales au Canada.
Jeudi 25 juin 2009—Nyimai, Zimbabwe
Dès l’instant où je suis parvenu au sommet de la colline et que j’ai
vu le jardin qui subvient aux besoins de 87 familles, je savais que le
programme d’agriculture de CARE Canada avait franchi une nouvelle
étape. Non seulement le jardin a-t-il amélioré la nutrition de ces
familles, mais il améliore la santé et stimule l’économie du district
tout entier. Plusieurs fermiers m’ont raconté comment les habitants
des autres districts venaient voir le jardin par eux-mêmes, voir le jardin
par eux-mêmes, alors que la nouvelle de la communauté—et de la
grande qualité de ses fruits et légumes—commençait à se répandre !
Vendredi 26 juin 2009—En route du Zimbabwe vers le Canada
Cette fois-ci, je ne prends pas l’avion seul. Malheureusement, j’ai
trouvé le moyen d’adopter une petite compagne de voyage : une
fièvre transmise par les tiques africaines ! J’ai dû rester alité pour plus
de la moitié d’une semaine, mais le traitement par antibiotique est
facile—du moins au Canada. Je ne peux m’empêcher de penser aux
millions de personnes à travers le monde qui n’ont pas accès aux
médicaments et soins de santé les plus élémentaires. Comme je suis
privilégié...
Mardi 23 juin 2009—Harare, Zimbabwe
1,5 million de femmes issues de 10 pays africains différents
sont inscrites aux programmes d’Épargne et de crédit à base
communautaire de CARE Canada. Le fait de côtoyer l’un des diplômés
d’un de ces groupes a suffit pour me prouver l’importance de rendre
ce programme disponible au plus grand nombre de communautés
possible. Actuellement, notre objectif est d’atteindre 30 millions de
femmes dans 30 pays à l’aide des programmes d’Épargne et de crédit
à base communautaire.
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Dini Kusumawadini est une jeune femme d’affaires
sûre d’elle originaire de Legoso Permai, en Indonésie.
Elle n’a que vingt-huit ans et toute la vie devant elle.
C’est-à-dire que c’est le cas, maintenant. Il n’y a pas si
longtemps, Dini avait peine à respirer. Chaque souffle
lui était pénible et elle doutait constamment d’avoir
un futur.
Ce qui avait débuté par un inconfort agaçant et un souffle
court avait évolué en toux chronique. Dini était devenue
fiévreuse et faible. Elle était loin de se douter que la maladie
que son frère avait combattue menaçait maintenant sa vie.
En réalité, elle souffrait d’un cas avancé de tuberculose (TB),
une maladie contagieuse qui tue plus de 140 000 personnes
chaque année en Indonésie.
« Je prenais des médicaments sans ordonnance que l’on
trouve dans les petits magasins, mais la toux refusait de
me quitter » raconte Dini en parlant de son
combat pour vaincre la maladie. « Tous les
matins, je me levais en grelottant. Je me
sentais si faible. Bien souvent, je me disais
que je ne passerais pas la journée. »
Le manque d’énergie et son piètre état
général finirent par la forcer à donner sa
démission.
Enfin, le soulagement
Comme il ne semblait plus y avoir
d’autre option, Dini se rendit au
Centre de santé communautaire
Puskesmas de son quartier. On
la référa à un pneumologue qui lui
apprit la triste nouvelle.
« Quand j’ai su que je souffrais de
tuberculose, je me suis sentie si seule, se
souvient-elle. Je me sentais isolée de ma
communauté, de mes amis, de mes
voisins. »
Elle ressentait le poids du regard
désapprobateur des autres qui la
considéraient comme incurable,
héritière d’une tare génétique
fatale ou victime sans défense
d’une cruelle malédiction. Fort
heureusement, le médecin de Dini
La maladie que son
frère avait combattue
menaçait maintenant la
vie de Dini.
savait ce que peu d’Indonésiens savent : il est possible de
traiter la tuberculose.
Une carrière à la clinique communautaire de CARE
Aujourd’hui, Dini travaille au sein de la clinique même
de CARE Canada où elle a trouvé du soutien, subit un
traitement de chimiothérapie et osé croire qu’elle pouvait
avoir un futur prometteur. C’est à cet endroit qu’elle aide
d’innombrables personnes, incluant plusieurs de ses voisins,
à subir des tests de dépistage de la tuberculose, à recevoir
des soins et à suivre les ordonnances médicales qui leurs
sont prescrites. Dini participe aussi aux groupes de soutien
animés par CARE que l’on appelle Paguyuban qui offrent des
informations précises sur la tuberculose aux patients et à
leurs familles, de même qu’au personnel de santé, aux leaders
religieux et leaders de la communauté.
« Quand vous êtes atteint de TB, vous avez tendance à
penser que vous n’êtes plus d’aucune utilité pour les autres.
Grâce au fait que je sois devenue conseillère en tuberculose,
je sens que j’ai le pouvoir d’aider les autres » dit Dini en
parlant de sa passion pour son travail à la clinique. « Je veux
que les gens sachent que même s’ils sont malades, certaines
personnes se soucient toujours d’eux. »
Préserver le bien-être physique et émotionnel des étudiantes au Malawi
L’éducation signifie d’encourager de nouvelles perspectives. Pourtant, la seule leçon que bien des
filles du Malawi apprennent à l’école est de craindre la violence et le VIH/Sida. Plus de la moitié
des étudiantes de ce pays, l’un des plus pauvres d’Afrique, subissent du harcèlement sexuel, de
l’abus verbal, sont violées ou agressées physiquement par leurs professeurs, les dirigeants de
l’école ou des compagnons de classe. Pire encore, la probabilité que ces victimes soient infectées
par le VIH est très élevée, si l’on considère la prévalence de cette maladie dans le pays.
Avec votre aide, CARE Canada équipe et forme les groupes communautaires, les autorités locales
et les parents à agir immédiatement pour mettre fin à la victimisation des filles dans 100 écoles,
et pour s’assurer que ces fillettes aient également un accès sécuritaire à une éducation de qualité.
CARE Canada amène aussi les clubs contre le VIH et le Sida à se mobiliser pour conscientiser la
population à l’égard de la maladie, et à renforcer l’autonomie des enfants en développant leur
estime de soi.
7

Faire l’élevage des cochons d’inde à grande échelle ?
Investir dans la production de yogourt et de fromage ?
Faire une reproduction intensive de cochons d’Inde ?
Irriguer les champs ?
Ces nouvelles idées étaient intéressantes,
mais seraient-elles profitables ?
Au Pérou, les
partenariats
à la maison
favorisent le
développement
économique
Au début de l’année 2009, Exportation et
développement Canada (EDC) affichait une offre d’emploi
unique sur son réseau intranet. L’emploi : un engagement
de quatre mois au sein du programme Alli Allpa de CARE
Canada afin d’aider les fermiers péruviens et les associations
d’agriculteurs à faire grandir leurs entreprises.
Naturellement, ce poste suscita un vif intérêt. Les quatre
candidats choisis cette année-là visiteraient les nouveaux
bureaux EDC à Lima, seraient présentés à l’ambassade du
Canada au Pérou et interviewés pour des articles à paraître en
ligne et dans des journaux locaux. De plus, tous les employés
EDC pouvaient soumettre leur candidature. Tim Steed,
Analyste principal des systèmes de gestion, et Marie-Ève
Varin-Lacasse, alors tarificatrice, sautèrent sur l’occasion et
soumirent leur candidature.
« J’ai immédiatement mis mon nom dans le chapeau, dit
Tim. J’adorais l’idée de pouvoir faire une réelle différence à
l’aide de mes connaissances et de mon expérience. »
Ils furent tous deux sélectionnés. Tim et Marie-Ève
s’intéressaient depuis longtemps à l’Amérique du Sud. Après
ses études universitaires, Tim avait parcouru la région avec
son sac à dos et, plus tard, était retourné en Équateur pour
apprendre l’espagnol, alors que Marie-Ève avait vécu au
Mexique un certain temps, non seulement pour faire une
immersion dans la langue du pays, mais pour en connaître la
culture et l’histoire. L’offre d’emploi de quatre mois d’EDC
représentait une occasion idéale pour renouer avec une partie
du monde qu’ils avaient tous deux appris à aimer.
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Un potentiel inexploité
Dans les villages éloignés des montagnes andines, les fermiers
font pousser du maïs, prennent soin des vaches et élèvent
des cochons d’Inde pour nourrir leur famille. Pourtant, ils
ne sont pas conscients de la grande demande qui existe pour
des produits comme les leurs dans leur pays. Ils ont donc très
peu d’argent pour survivre. En partenariat avec EDC, CARE
Canada s’est engagé à changer tout cela.
Grâce aux contacts communautaires fournis par CARE
Canada et au sens aigu des affaires d’EDC, les deux
organismes aident les fermiers à être en contact direct avec les
revendeurs et les acheteurs. Une fois présents dans ces chaînes
d’approvisionnement, les agriculteurs péruviens deviennent
plus que des fermiers de subsistance. Ils deviennent des
entrepreneurs capables d’augmenter leur production, de
mettre sur pied des entreprises viables et qui créent des
économies locales à long terme.
Un futur incertain
Toutefois, le changement – même quand il est positif – peut
s’avérer difficile.
« Les gens du Pérou doivent faire face à plusieurs des
mêmes défis que doivent relever et affronter les petites et
moyennes entreprises canadiennes, dit Marie-Ève. Beaucoup
d’entrepreneurs ont tout simplement besoin d’aide pour
trouver du financement, des sources de revenus et identifier
des marchés potentiels. »
Et c’est exactement pour cela que Tim et Marie-Ève ont
passé des heures à bord du camion de CARE Canada à
parcourir des routes cahoteuses, à visiter des communautés
locales, à répondre aux questions et aux préoccupations
des gens, à offrir des conseils pratiques et pertinents sur la
gestion et le développement de l’agriculture.
Les fermiers étaient excités, mais prudents. Faire l’élevage
des vaches pour produire plus de lait ? Investir dans la
production de yogourt et de fromage ? Faire l’élevage des
cochons d’inde à grande échelle ? Irriguer les champs ?
Ces nouvelles idées étaient intéressantes, mais seraient-elles
profitables ?
Le succès engendre le succès
Au cours des quatre petits mois où Tim et Marie-Ève ont
conseillé les fermiers sur des façons de faire croître leurs
entreprises, ils ont non seulement découvert que l’intérêt
à l’égard du développement économique, au sein des
organismes d’aide internationaux, est intéressant, mais qu’il
repose sur des bases solides. Ils ont vu des gens adopter
avec enthousiasme les techniques de l’agriculture moderne,
s’approprier les connaissances nécessaires pour la mise en
marché de leurs produits et de leurs fruits et légumes, et
triompher dans la gestion de leur entreprise.
Les fermiers péruviens ne sont pas les seuls à profiter des
fruits de leur labeur. De retour au Canada, Tim et Marie-Ève
mettent déjà en application les compétences en mentorat
qu’ils ont développées lors de leur séjour à l’étranger pour
faire progresser leur carrière ici, et EDC profite de l’énergie,
des connaissances et des talents nouveaux de deux de ses
employés globetrotteurs.
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La veille de leur 25 e anniversaire de mariage, Sujata et Shodhan Trivedi partagèrent à leurs
deux enfants l’idée qu’ils avaient eue pour célébrer cette occasion spéciale. Le couple expliqua qu’il désirait
faire un don spécial qui aiderait à améliorer la vie d’autres personnes. Les enfants furent emballés quand
leurs parents leurs firent l’honneur de trouver la cause parfaite à laquelle offrir ce don commémoratif.
Les parents de Rohan, 21 ans, et de Rhyia, 19 ans, avaient bien su leur communiquer l’esprit philanthropique.
Grâce aux encouragements de leurs parents, ils trouvaient depuis longtemps des façons de faire des
contributions au sein de leur communauté élargie. Au lieu d’accepter les cadeaux d’anniversaires chaque
année, par exemple, les enfants Trivedi amassaient des denrées et des biens au profit de la banque alimentaire
de leur région et aidaient à servir des repas. Rohan et Rhiya prenaient soin des jouets et des vêtements
qu’ils recevaient afin de pouvoir ensuite les donner aux enfants plus démunis qu’ils rencontraient lors de
leurs voyages en Inde d’où leur mère Sujata est originaire.
Aux yeux de Rohan et Rhiya, les noces d’argent de leurs parents ne représentaient qu’une occasion de plus
pour faire une différence. Afin d’en tirer avantage au maximum, le frère et la sœur songèrent à s’inspirer de
l’histoire de leurs parents.

Connaître le besoin
Sujata avait grandi au sein d’une famille de classe moyenne à Mumbai, en Inde. Elle n’avait jamais
manqué de rien. Pourtant, conformément à la parole et à la volonté de son père, elle avait appris
à connaître ce qu’était la privation. Dès son jeune âge, on lui avait inculqué des valeurs telles que
la gratitude, le partage et la compassion. Elle avait poursuivi des études en protection de l’enfance
et de la famille, et avait vu de première main la vie de ceux qui n’étaient pas aussi choyés qu’elle – la
vie des démunis.
Trouver les moyens
De son côté, Shodhan, né au sein d’une famille modeste de Tanzanie, avait parcouru le monde afin de
parfaire son éducation. Dans sa jeunesse, il avait compris que la connaissance donnait le pouvoir de
relever des défis et qu’elle offrait plus de possibilités. Il était donc parti à sa recherche. Il était déterminé
à réussir – il avait résolu de gagner suffisamment d’argent pour soutenir non seulement sa propre famille,
mais aussi des efforts d’aide humanitaire honorables en Afrique et partout dans le monde.
Redonner
Au cours des premières années de mariage de Sujata et de Shodhan, le couple visita plusieurs pays. Parmi
eux se trouvait la Zambie, où Sujata tomba malade et serait morte si elle n’avait reçu les soins médicaux
dont elle avait besoin dans un petit hôpital. En dépit des installations restreintes, des technologies désuètes
et des pénuries chroniques de fournitures et de médicaments essentiels, la compétence et l’engagement des
professionnels de la santé de Zambie lui avaient permis de s’en sortir.
Reconnaissants pour l’aide que le peuple de Zambie avait offert à leur mère, Rohan et Rhiya pensèrent que
le don spécial à l’occasion du 25 e anniversaire de mariage de leurs parents devait aller pour soutenir le travail qui
était accompli dans ce pays. Le projet éducatif en Zambie de CARE Canada leur semblait le choix parfait.
700 raisons de plus de se réjouir
En raison du généreux don de la famille Trivedi, 700 enfants peuvent maintenant fréquenter l’école au sein
de leur propre communauté. Le don de cette famille a permis à CARE de construire deux écoles, d’acheter des
bureaux, des chaises et des fournitures scolaires, de former des professeurs et de faire connaître aux leaders de
la communauté les rudiments de la gestion d’une école. Leur don a aussi permis à CARE de creuser et bâtir des
latrines appropriées, d’ériger une pompe à eau centrale et de conscientiser la communauté sur le VIH pour que
les enfants aient de meilleures chances de grandir en santé, tout en bénéficiant d’une bonne éducation.
L’importance de l’engagement de Sujata et de Shodhan envers le renforcement de l’autonomie des démunis
a influencé la vie d’au moins deux personnes ici aussi, au Canada. Trois ans après le premier don de la famille
à CARE Canada, Rohan et Rhiya ont trouvé leurs propres façons de combattre la pauvreté dans le monde.
Une vedette de CTV devient porteparole
de la campagne « J’ai le
pouvoir » de CARE Canada
Tanya Kim, qui anime l’émission anglophone
eTalk, le magazine d’actualités le plus
regardé sur le monde du spectacle, a aidé à
médiatiser le pouvoir des femmes partout
dans le monde pour vaincre la pauvreté.
En tant qu’ambassadrice de la campagne
J’ai le pouvoir de CARE, elle s’est rendue
en Zambie, a été témoin de la force et de
la résilience des femmes des régions du
monde en développement et a partagé
avec le monde entier son expérience par
l’entremise de son blogue.
« L’Afrique n’est pas seulement une
question de pauvreté et de désespoir,
écrit-elle. On y TROUVE la joie, on y VOIT
aussi une beauté pure… Je les ai vus de
mes propres yeux et, aujourd’hui, j’en ai
fait l’expérience au niveau de mon âme. »
11

Des raisons
de se réjouir
Trouver un futur
au sein d’un pays en état de siège
Un succès
retentissant
Lors d’une soirée joyeusement animée
de musique Big Band et de danse swing, la section
de Perth de la Fédération canadienne des femmes
diplômées des universités amassait 6000 $
en vue de l’éducation et du renforcement de
l’autonomie des femmes afghanes.
Plus de 300 personnes participaient à
l’événement « Accueillez le printemps » du
groupe qui visait à soutenir le Programme de
formation professionnelle des femmes afghanes
de CARE Canada. Par la suite, le gouvernement
canadien remettait une contribution équivalente
pour chacun des dollars recueillis par l’entremise
du Défi Afghanistan, permettant de doubler
l’argent amassé pour un impact deux fois plus
grand.
Cet événement s’inscrivait dans le cadre d’un
partenariat avec l’ensemble de la Fédération
canadienne des femmes diplômées des
universités à travers le pays. Collectivement,
les membres de cette association ont recueilli
près de 12 000 $ pour soutenir la formation
12

Aujourd’hui, Zahara ne possède pas seulement les
compétences dont elle a besoin pour gagner sa vie,
mais elle dispose d’un certificat d’études pour le
prouver.
Zahara Fathi est originaire de l’Afghanistan, un pays qui est en guerre depuis des
décennies. Depuis peu, cependant, elle trouve continuellement des raisons de se
réjouir. Zahara est enfin revenue à la maison. En 2005, après 20 ans passés en Iran,
Zahara est retournée chez elle, avec sa famille, à Kaboul.
Elle demeurait toutefois perplexe. Que devait-elle faire maintenant ? « Je n’avais pas pu compléter mes
études avant de fuir, explique Zahara. Par conséquent, quand nous sommes revenus, personne ne voulait
m’offrir d’emploi. Je ne pouvais rien faire, si ce n’est de rester assise chez moi à attendre. »
C’est ce qu’elle fit jusqu’à ce qu’un cours de formation en esthétique soit offert dans le cadre du Projet
de formation professionnelle des femmes afghanes de CARE Canada. Ce projet offre des cours aux femmes
démunies qui leurs permettent d’acquérir des compétences professionnelles, telles que l’alphabétisation,
le câblage de maison, la réparation de téléphones cellulaires, la transformation des aliments et la broderie.
Zahara fut immédiatement acceptée.
Pendant cinq mois et demi, Zahara fit l’apprentissage des techniques reliées au domaine de l’esthétique—
coupe et mise en pli des cheveux, maquillage et manucure. Aujourd’hui, non seulement possède-t-elle
les compétences dont elle a besoin pour gagner sa vie, mais elle dispose d’un certificat d’études pour le
prouver.
Lorsqu’elle a présenté son certificat au propriétaire d’une salle de mariage, ce dernier a immédiatement
compris l’avantage que Zahara pouvait représenter pour son entreprise et lui a dit qu’elle pouvait
commencer le jour suivant. Zahara gagne aujourd’hui 200 $ et plus chaque mois, en aidant des mariées
à se sentir belles.
« J’ai tant appris lors de ma formation, mais maintenant que je travaille, j’en apprends encore davantage,
dit Zahara. Pour la première fois, je sais que j’ai quelque chose d’important à offrir à ma famille et à ma
communauté. »
Doubler la valeur de chaque dollar
En partenariat avec l’Agence canadienne de développement international et
d’autres organismes non gouvernementaux du même genre, CARE Canada
lançait le Défi Afghanistan et encourageait les Canadiens à en apprendre
davantage sur l’Afghanistan, à soutenir le Projet de formation professionnelle
des femmes afghanes et à aider à reconstruire ce pays déchiré par la guerre.
Chaque dollar recueilli fut apparié par le gouvernement canadien, ce qui permit
de doubler l’impact des dons généreusement offerts par les donateurs.
professionnelle des femmes qui vivent dans la
pauvreté en Afghanistan.
Grâce à ces efforts, les femmes afghanes
issues de familles qui gagnent moins de 1 $
par jour pourront dorénavant bénéficier de
compétences professionnelles comme la
couture, la boulangerie et la pâtisserie, et la
réparation de téléphones cellulaires, et d’autres
notions importantes comme la nutrition, la
gestion de l’argent et les droits des femmes.
La FCFDU fait partie du Réseau des femmes, un
partenariat entre CARE Canada et des groupes
pour femmes partout dans le pays. Le Réseau
permet à ces groupes d’avoir accès à des ressources
concernant les femmes des pays en développement,
et offre aux entreprises canadiennes des moyens
pour faire une différence dans la vie des femmes
et des filles partout dans le monde. Pour plus
d’informations, écrire à iampowerful@care.ca.
13

Message du président du conseil
d’administration
Dans mon message de l’an dernier, je mentionnais que CARE Canada avait émergé d’une année
pleine de défis pour entrer dans une année de vive croissance et de renouveau. Un an plus tard, je suis
heureux de dire que cette tendance vers la croissance s’est poursuivie.
Au cours de l’année qui vient de passer, les gens du monde entier ont dû affronter les répercussions d’une
récession mondiale sévère. CARE Canada n’a pas fait exception. Toutefois, je peux dire en toute confiance
que grâce au personnel dévoué, au soutien continu des Canadiens, et aux changements survenus au niveau
de la gouvernance de CARE Canada, cette organisation a su se positionner de façon exceptionnelle afin de
surmonter la crise. En 2008-2009, CARE Canada a réussi à consolider sa situation financière et sa gestion.
Mais plus important encore, nous avons continué à offrir des programmes innovants et de qualité, à
répondre aux besoins et à renforcer l’autonomie des communautés en développement pour lutter contre
la pauvreté. Je suis extrêmement fier des efforts admirables du personnel de notre siège social et du
personnel CARE qui dirige nos bureaux et nos projets partout dans le monde.
Je suis aussi terriblement fier de nos donateurs, grands et petits. En dépit de la morosité du contexte
économique actuel, la générosité des entreprises, des organisations et des Canadiens n’a pas diminué
de manière significative. Je désire souligner particulièrement les Fondations Mastercard et Lundin. Des
dons importants offerts par Mastercard et Lundin permettent à CARE Canada d’étendre la portée des
programmes efficaces d’épargne et de crédit conçus pour les villages respectivement au Rwanda et au
Lesotho. Cette année, j’ai eu le privilège de visiter le Lesotho, de voir de mes propres yeux les besoins et les
réalisations de CARE pour y répondre.
CARE Canada continue à jouer un rôle prépondérant au sein de la famille de CARE International.
Tout comme au sein de CARE Canada, CARE International a également procédé à des changements de
gouvernance qui ont déjà porté beaucoup de fruit et permis à CARE d’étendre sa portée et de devenir une
force mondiale encore plus efficace dans la lutte à la pauvreté.
Bien sûr, je dois aussi mentionner les membres exceptionnels du conseil d’administration de CARE
Canada. Leur leadership est ce qui motive et inspire cette organisation. Mes remerciements les plus sincères
à Lise Douville, Carol Honey et Marc Lachance qui ont pris leur retraite en 2008-2009. Leurs compétences
et leur expérience fut des plus bénéfiques à la mission de CARE.
Je siège sur le conseil d’administration de CARE Canada depuis plusieurs années, dont les deux dernières
à titre de président du conseil. J’ai vu de près le travail immense accompli par cette organisation. Je vous
encourage à lire ce rapport annuel pour y découvrir les témoignages personnels de son personnel, de
ses donateurs et de ceux qui bénéficient de ses nombreux programmes. Votre lecture vous permettra de
découvrir la puissance que nous avons tous quand nous œuvrons ensemble.
Paul Drager
Président du conseil d’administration
14

Conseil d’administration
Président du conseil
Paul Drager, Q.C.
Associé, Département des lois
commerciales internationales
Macleod Dixon LLP
Co-présidente du comité des
programmes internationaux
Janice Gross Stein
Directrice
Munk Centre for International Studies
Université de Toronto
Co-président du comité des
programmes internationaux
L’hon. John P. Manley, P.C., O.C.
Président
Conseil canadien des chefs
d’entreprise (CCCE)
Ancien vice-premier ministre
du Canada
Président du comité de finance,
vérification et de gestion des
risques
Denis Durand
Associé principal
Jarislowski Fraser Limitée
Président du comité des
opérations internationales
L. Denis Desautels, O.C., F.C.A.
Administrateur de sociétés
Ancien vérificateur général du Canada
C0-président du comité des
communications et de
la levée de fonds
Anthony Miller
Directeur associé
ThunderHouse Canada
C0-présidente du comité des
communications et de
la levée de fonds
Laura A. Edwards
Directrice du marketing et
du développement
York House School
Vancouver
Président du comité de
gouvernance, de nomination et
des ressources humaines
Richard J. Mahoney
Directeur, Président et
Chef de la direction
HousAll Systems Corp.
Conseiller honoraire
David W. Scott
Associé
Borden Ladner Gervais
Directeurs et directrices
Patricia M. Close, Ph.D.
Ancienne vice-présidente
Tribunal canadien du commerce
Extérieur
Piers Cumberlege
Responsable du partenariat
World Economic Forum
Lise Douville
Vice-présidente directrice
L’Industrielle Alliance Valeurs
mobilières inc.
Louise Fréchette, O.C.
Associée distinguée
Centre pour l’innovation dans
la gouvernance internationale,
Ancienne Vice-Secrétaire générale des
Nations-Unies
Carol Honey
Directrice
International Education and Resource
Network (iEARN)
Marc Lachance
Vice-président
Développement des affaires
(region de l’Est) région de l’est
BFL Canada
Aldéa Landry
Présidente de LANDAL Inc.
Ancienne vice-première ministre
du Nouveau-Brunswick
L’hon. Charles James Mayer
Homme d’affaires
Ancien ministre de l’agriculture
Martha C. Piper, Ph.D., O.C.,
O.B.C.
Ancienne Présidente et Vice-chancelière
Université de Colombie Britannique
Naju B. Shroff
Associée retraité
Arthur Andersen LLP
Susan Smith
Ancienne première vice-présidente
RBC Banque Royale
Nizar Somji
Chef de la direction
Président du conseil
Matrikon Inc.
Robert J. Tweedy
Président
Useppa Holdings
15

Message du chef
de la direction
Cette année, vous verrez que le rapport annuel de CARE Canada a légèrement changé. Dans les
pages de ce rapport, vous découvrirez des témoignages provenant de la famille élargie de CARE : son
personnel, ses donateurs, ses partenaires et les femmes avec lesquelles nous travaillons. Il s’agit d’un
compte-rendu intime qui vous amènera au cœur-même des efforts de CARE, où vous pourrez voir de près
l’impact que cette famille a à travers le monde.
L’inspiration de cette nouvelle approche s’est concrétisée lorsque j’ai visité les projets de CARE au Kenya
et au Zimbabwe cet été. Il s’agissait d’un voyage bien spécial pour moi, puisque j’avais le rare privilège de
me rendre sur le terrain et de rencontrer les personnes avec lesquelles CARE travaille. Je me suis assis avec
des femmes de Dadaab pour laver du plastique destiné au recyclage ; j’ai discuté avec une entrepreneure
de Nairobi de l’utilisation des déchets métalliques que son entreprise en pleine croissance transforme ;
j’ai dansé aux côtés de centaines de diplômées du programme d’épargne et de crédit communautaire au
Zimbabwe. Toutes ces femmes ont dû affronter des défis personnels et ont su dépasser toutes les attentes.
Quand je songe à ce que j’ai vu, je réalise que c’était là pour moi la façon idéale de conclure une année où
CARE Canada a dû faire face à ses propres défis et aller au-delà de ce qu’il était possible d’espérer.
En dépit du ralentissement économique mondial, CARE Canada a réussi à augmenter ses réserves en
2009 grâce à une gestion prudente de ses fonds. De plus, en raison du puissant soutien de nos donateurs,
CARE Canada a pu réaliser beaucoup plus que ce qui avait été anticipé et avoir un impact positif dans la
vie d’un plus grand nombre de gens.
Nous avons dû relever des défis ; les besoins humanitaires étaient nombreux cette année. Des tempêtes
majeures ont frappé Cuba, Haïti, l’Inde et le Bangladesh. Un nouveau tremblement de terre a frappé le
Pakistan. Une épidémie de choléra a ravagé le Zimbabwe. De nouvelles vagues de violence survenues en
Géorgie, à Gaza, au Sri Lanka, en R.D.C. et au Pakistan ont forcé des millions de personnes à fuir leur
foyer. Chaque fois, CARE était là pour répondre aux besoins.
Heureusement, l’année ne fut pas seulement marquée par des désastres. Alors que vous lisez les
rubriques de ce rapport annuel, vous en verrez des preuves : des témoignages inspirants des bénéficiaires,
des donateurs et des membres du personnel. Tous liés les uns aux autres. Tous partenaires dans ce que
CARE accomplit. Des témoignages qui démontrent l’impact puissant qu’il est possible d’avoir quand
plusieurs personnes s’unissent pour faire une différence. Vous y trouverez aussi des informations sur
une nouvelle initiative des plus excitantes de CARE Canada : le programme Agent de changement. Cette
nouvelle occasion de partenariat offre aux donateurs la possibilité de s’impliquer intimement auprès des
personnes avec lesquelles CARE travaille et de lire les témoignages d’un nombre encore plus grand de
femmes, de filles et de familles que vous aidez à travers le monde. Tout comme pour les personnes qui vous
sont présentées dans ce rapport, ce programme leur offre l’occasion de devenir un puissant agent pour un
changement à l’échelle mondiale.
Kevin McCort
Chef de la direction
16

Nos partenaires
CARE International
CARE International oeuvre dans plus de 70 pays en
développement. CARE International est une fédération
de 12 membres : CARE Australia, CARE Canada, CARE
Danmark, CARE Deutschland-Luxembourg, CARE France,
CARE Japan, CARE Nederland, CARE Norge, CARE
Österreich, CARE Raks Thai, CARE UK et CARE USA.
CARE Canada et l’ACDI
Partenariat canadien
Pour chaque dollar affecté à un projet relevant de la direction
générale de l’ACDI, celle-ci contribue trois dollars. Ces
projets, conçus par des organismes sans but lucratif nongouvernementaux
comme CARE Canada, encouragent
la coopération entre les Canadiens et les pays en voie de
développement participants, de même que l’autonomie des
populations et l’utilisation optimale des ressources locales
dans le pays bénéficiaire.
Programmes bilatéraux
Selon la pratique courante au sein de cette direction
générale, l’ACDI défraie la majorité des coûts, tandis
que CARE Canada et ses partenaires apportent une
contribution substantielle en nature. Ces projets, qui
découlent d’une entente entre le gouvernement du Canada
et le gouvernement bénéficiaire, sont généralement de
grande envergure. Les activités de développement supposent
souvent d’importantes mises de fonds et le développement
d’infrastructures, par exemple la construction de routes,
d’entrepôts, de systèmes d’approvisionnement en eau
et de systèmes sanitaires ou des activités intégrées de
développement communautaire.
Programmes multilatéraux
Les projets en matière d’aide humanitaire, de paix et de
sécurité relatifs à ce chapitre, pallient aux besoins immédiats
des victimes de sinistres, grâce au financement de l’ACDI
défrayant jusqu’à 100 % des coûts. La direction générale de
la santé et de la nutrition appuie la prestation de services de
santé dont les programmes sont la clé de la lutte contre la
maladie et la malnutrition.
CARE Canada et la coopération multilatérale
La famille des agences spécialisées de l’ONU comprend le
Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
(HCR), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF),
et le Programme alimentaire mondial (PAM). CARE Canada
établit également des partenariats avec des organismes
d’aide comme l’Agence américaine pour le développement
international (USAID), le ministère du développement
international britannique (DFID), l’Office d’aide humanitaire
de la commission européenne (ECHO) et l’Agence suédoise
pour le développement international (SIDA).
Le conseil consultatif (Québec)
Le conseil consultatif est un regroupement de professionnels
et de gens d’affaires du Québec qui d’appuie les activités et les
collectes de fonds de CARE Canada, tout spécialement auprès
des entreprises et des fondations.
Président fondateur
Gilles Varin
Président
Varcan Communications
Membres
Claude Duhamel
Président et chef de la direction
Réseau Prospector Inc
Pierre F. Gaston
Président
Karaka Inc.
Richard Giroux
AdM.A, Pl.Fin
Président
Option Fortune
Président
Terry Soucy
Conseiller en placements
CIBC Wood Gundy
Jean Serge Grisé
Directeur, Communications
et affaires publiques
Fondation Lucie et
André Chagnon
Marc Lachance
Vice-Président
Adelson & Associés Inc. AAIC
Pierre Léger
Président
Communications DaVinci Inc.
17

Le personnel de CARE Canada
Les personnes suivantes ont travaillé pour CARE à un moment ou un autre de l’année 2008–2009.
OTTAWA
Bureau de la direction
Belisle, Michel
Kaiman, Jennifer
McCort, Kevin
Smart, Pamela
Développement et
communications
Backs, Gerald
Beavis, Todd
Bocking, Emily
Boubane, Marie-Hélène
Brewster, Claire
Campbell, Amy
Girouard, Julie
Green, Kieran
Gunn, Hana
Lanthier-Seymour, Andrea
Luciano, Joanna
Mutoni, Marcel
Nicolini, Melissa
Scherling, Aline
Tassie, Rosemary
Thomas, Christopher
Tomlin, Jessica
Trepanier Van Rens, Diane
Services corporatifs
Abboud, John
Agharazi, Niloufar
Brunet, Christopher
Correia, Nancy
Craig, Jamie
Dora, Priti
Gingras, Laura
Grenon, Suzanne
Lin, Michelle
McCormick, Kimberly
McNeil, Dianne
Peake, Maria
Wolff, Brian
Ressources humaines
et gestion de
l’information
Ayre, Nick
Fu, Tieming
Garcia, José
Gaumond, Jennifer
Guillaume, Yasmine
Israel, Bedy
Kornish, Madina
Kozub, Sylvia
Prince, Robyn
Watkins, Melissa
Opérations
internationales
Barth, Gillian
Campos, Xiomara
Furany, Kadry
Khalil, Muhammad
Koehler, Anita
Kibui, Mwaura
Lataille, Susan
McRae, Alan
Nightingale, Wayne
Singh, Amarinder
Programmes
internationaux
Abdulla, Shameza
Ambrose, Kaia
Bhuiyan, Jalal
Chiesa, Teresa
Cornish, Stephen
DeGuire, Lynda
Dufresne, Eve
Dumitru, Bogdan
Elmi, Mohamed
Iyengar, Ramanujam
Isaac, Cindy
Jiwa, Farouk
Kifleyesus, Almaz
Langille, Allison
Lapierre, Alain
Machakaire, Victoria
Marrs, Caroline
Moyer, Nicolas
Nychyperovych, Tatyana
Ortega-Alarie, Gioconda
Palanque, Nicolas
Paterson, Richard
Perreault, Carole
Polzot, Christina
Rashid, Jawwad
Rost Van Tonningen, Leslye
Saidou Kindo, Hadjia
Saint-Mleux, Caroline
Sandoval Rodriguez, Irene
Shariff, Masood
Tanner, Philip
Tremblay, Marie-Christine
Vijayasekaran, Kowshalya
QUÉBEC
Aubin, Daniel
Bertrand, Marie-Eve
CARE Canada aimerait rendre hommage aux membres de la famille CARE qui nous ont quittés cette année. Ils
resteront à jamais gravés dans nos cœurs. Voici les noms des employés CARE qui furent tués dans l’exercice de
leurs fonctions ou lors de conflits :
Lucy Mwango Sakwa – Kenya
Brighton Fuwa – Zimbabwe
Esmort Mushore – Zimbabwe
Rueben Ziki – Zimbabwe
18

à l’étranger
Plus de 2500 membres de la famille de CARE Canada combattent la pauvreté à travers le monde.
La majorité des membres de notre personnel sont originaires des communautés et des pays où ils
œuvrent. Ces ouvriers nationaux sont toutefois complétés par plusieurs membres internationaux
déployés vers ces régions du monde. Les personnes suivantes font partie du personnel international
de CARE Canada :
Afghanistan
Ahluwalia, Jasveen
Dupuis, Sylvie
Rahimi, Asif
Cuba
Country Representative
Poussart, Caroline
Ghana
Angie Dazé
Haïti
Montpetit, Audrée
Honduras
Charpentier, Patrice
Indonésie
Country Director
Bayombong, Teresa
Staff
Assi, Ramadan
Callarec, Jean-François
De Groot, Robert
Gurung, Yam
Khantadze, Mamuka
Page, Frank
Van Sice, Heather
Swaleh, Abdulmalik
Kenya
Country Director
Bud Crandall
(Until May 2009)
Gwynne-Vaughan, Stephen
Staff
Bialik Van Wees, Miriam
Feldmann, Juergen
Gwynne-Vaughan, Stephen
Helz, Kristin
Korus, Agnieszka
Odo, George
Stockman, Jane
Mozambique
Mispelaar, Michael
Peham, Andreas
Pelaez, Paula
Nicaragua
Lantagne, Serge
Tremblay, Claude Joseph
Pakistan
Helal, Ahsan ul Haque
Sénégal
Flament, Sadrine
Tchad
Country Directors
Namanga, Kinge
(until October 2008)
Wood, Anne
Staff
Baron, Olivier
Bizimana, Richard
Burger, Albert-Philip
Bushiri Lukale, Adolf
Coulibaly, Jean Paul
De Saba, Théophile
Diallo, Fily
Gasana, Jean-Claude
Jaribu, Anastase
Karuru, Valentine
Kiboukiyoulou, Morel
Kinyoma, Stéphanie
Lefcourt, Lucien
Maximin, Hervé
Mirasano, Joseph Mukasa
Mvuyekure, Damien
Nikobamye, Christiane
Nkurunziza, Prime
Pinard, Renée
Rowell, Jennifer
Sautie Martinez, Ana
Sieyadji, Olivier
Uwumuremyi, Laurent
Valiquette, Pierre
Yacoubi, Rachid
Zambie
Country Director
Vander Vort, Mark
Staff
Adams, Michael
Banda, Emmanuel
Fuhrer, Michael
O’Brien, Kathleen
Power, Steve
Schroll, Michael
Zimbabwe
Country Director
Gwynne-Vaughan, Stephen
(until May 2009)
Sherman, Carol
Staff
Al-Alawi, Nadia
Hoque, Mohammad
Enamul
Hunt, Mary
Kalumba, Fridah
Mathew, Brian
Ndungu, Patrick
Ngai, Eliphas
Prabhu, Govindaraj
Rukundo, Yves
Saha, Benoy Bhushan
Sanchez, Walter
19

Projets de CARE
Jens Mennicke
Ce ne sont que quelques exemples des nombreux projets que CARE Canada mène à travers le monde.
Gestion de l’environnement et des ressources naturelles
Marchés communautaires pour la conservation
(COMACO) – Zambie
Pendant de nombreuses années, la population des animaux
sauvages de la vallée Luangwa de Zambie, riche en gibier, déclinait
en raison de l’importance du braconnage par les fermiers de
la région qui étaient incapables de produire suffisamment de
nourriture pour subvenir aux besoins de leur famille. Grâce
au projet COMACO, CARE aide à mettre fin au braconnage en
améliorant la sécurité alimentaire et les revenus des fermiers
locaux. Les fermiers apprennent à améliorer leur rendement et
peuvent vendre leurs excédents auprès des comptoirs de brousse
COMACO pour le double du prix qui leur serait offert ailleurs.
Stratégie d’adaptation pour l’utilisation des terres
communautaires face au changement climatique
(CLURCC) – Ghana
Dans le nord du Ghana, le changement climatique provoque de
plus en plus la désertification des terres arables. Les résidents locaux
dépendent de l’agriculture non irriguée et 88 pour cent d’entre eux
vivent dans la pauvreté. CARE oeuvre auprès des communautés
pour leur enseigner les conséquences du changement climatique et
les former pour qu’ils puissent développer leurs propres stratégies
d’adaptation face aux changements. Comme les femmes sont celles
sur qui l’impact est le plus grand, CARE s’efforce particulièrement
de les guider pour les aider à jouer un rôle prépondérant dans le
développement de la stratégie d’adaptation de leur communauté.
Développement d’entreprises
Exportation de café San Luis – Honduras (1)
Avant 2000, les intermédiaires du Honduras réduisaient
artificiellement les prix du café, et l’impact sur les fermiers de
café démunis était significatif. Grâce au partenariat Exportation
de café San Luis, les fermiers ont créé une coopérative et reçu
le financement nécessaire à l’achat d’équipement de traitement
du café à la fine pointe de la technologie, ce qui leur a permis
d’outrepasser les intermédiaires et d’exporter eux-mêmes le café.
Leurs revenus ont augmenté et la communauté s’est développée.
Van Houtte Inc., un partenaire du projet, vend le café San Luis
par l’entremise de ses bistros et au sein de bureaux partout au
Canada. Une partie de ces ventes est remise à CARE.
Épargne et crédit à base communautaire – Kenya
Le projet d’Épargne et de crédit à base communautaire permet
de révolutionner la vie de ceux qui y participent, car ils n’avaient
auparavant aucun crédit et se retrouvaient dans l’impossibilité
d’emprunter de l’argent auprès des banques à distance. Au moins
une fois par mois, les participants, principalement des femmes,
contribuent des petits montants d’argent au compte collectif
géré par leur groupe. Au fur et à mesure que le solde du compte
grandit, les femmes peuvent emprunter de l’argent au moment où
elles en ont besoin, soit en général pour l’investir dans leur petite
entreprise ou pour envoyer leurs enfants à l’école. Les prêts sont
remboursés avec intérêts, ce qui permet au compte de grandir.
En bout de ligne, les économies communes sont distribuées de
façon équitable entre les membres, et l’ensemble du processus
recommence. Avec un taux de remboursement étonnamment
élevé et un investissement extérieur minime, le programme
d’Épargne et crédit à base communautaire est une expérience
réussie qui a fait ses preuves
20

Santé et VIH
Spring Board – Éthiopie
La communauté de Bahir Dar, en Éthiopie, fait face à l’un des
taux de VIH et de SIDA les plus élevés du pays. Grâce au projet
Spring Board, les membres les plus vulnérables de la communauté—
les femmes et les enfants – ont accès aux outils nécessaires pour
combattre la propagation de la maladie. Ceux-ci incluent
les possibilités de microfinancement, les systèmes de soutien
communautaires et un partenariat avec les associations légales
locales pour femmes qui revendiquent leur protection contre
les abus sexuels et la violence fondée sur le genre. Grâce à Spring
Board, la communauté combat le VIH et le sida, et trouve des
moyens pour contrer ses effets dévastateurs.
Eau, assainissement et hygiène à Sulawesi (SWASH) –
Indonésie (2)
L’Indonésie est affligée par une contamination généralisée de
ses eaux de surface et souterraines, ce qui a pour conséquence
d’engendrer des maladies reliées à l’eau. Afin de promouvoir une
vie saine, CARE collabore avec les gouvernements locaux et la
communauté de Sulawesi à améliorer l’accès à de l’eau salubre et à
l’assainissement. Ce projet permettra non seulement d’améliorer
la santé de la communauté, mais moins de temps sera requis à
chercher de l’eau saine. Les familles auront un revenu potentiel
plus élevé, puisqu’elles pourront passer plus de temps à gagner
un salaire au lieu de l’employer à aller chercher de l’eau.
Aide humanitaire et d’urgence
Aide d’urgence en Haïti suite aux ouragans (3)
À l’automne de 2008, Haïti était frappé par deux tempêtes
tropicales sévères au cours de la même semaine—les ouragans
Gustav et Hanna. La ville la plus touchée était Gonaïves où
plus de 30 pour cent de la ville fut submergée. Immédiatement,
CARE y achemina des denrées et de l’eau potable. Suite aux
tempêtes, CARE travailla en collaboration avec les communautés
à restaurer les réseaux d’alimentation en eau, à reconstruire et
réapprovisionner les écoles, et à mieux se préparer à affronter les
tempêtes suivantes.
Conflit en République démocratique du Congo (RDC) (4)
En octobre 2008, des combats violents éclataient dans la région
Nord-Kivu de la RDC. Plus de 56 000 familles fuyaient le conflit
et beaucoup d’entre elles se retrouvaient dans la ville de Goma.
CARE vint en aide aux personnes déplacées en leur offrant des
abris, de l’eau et des installations sanitaires, des fournitures non
alimentaires et des soins pour le choléra. Lors du conflit, la violence
fondée sur le genre était répandue. De janvier à juin 2009, plus de
2200 cas de viols étaient rapportés. CARE s’impliqua en offrant
un soutien psycho-social et physique aux femmes concernées.
Programmes multisectoriels
Programme de renforcement de l’alphabétisation,
des connaissances pratiques et des moyens de
subsistance des adolescents pour le développement
(LEAD) – Cambodge
Chaque année, plus de 300 000 jeunes cambodgiens cessent l’école
pour intégrer le marché du travail. Le projet LEAD, initiative
pour le développement de l’alphabétisation et des moyens de
subsistance visant l’autonomie des adolescents, vise à améliorer
les conditions de vie des jeunes, en ciblant particulièrement les
jeunes femmes et les filles, en s’assurant qu’elles aient accès à
l’éducation et à l’acquisition de nouvelles compétences. L’objectif
final est de les encourager à contribuer activement au progrès de
leur pays. Le développement du Cambodge, qui possède l’une des
populations les plus jeunes de l’Asie du Sud, dépend largement de
l’éducation et de la participation des jeunes qui sont essentiels à
son succès en tant que pays.
Réhabilitation du secteur de l’éducation – Pakistan (5)
En 2005, le tremblement de terre qui frappait l’Asie du Sud
détruisait complètement et endommageait sévèrement des milliers
d’écoles du Pakistan. Suite au désastre et en raison de l’étendue de
la destruction, il était impossible d’éduquer les enfants et de leur
offrir une vie « normale ». CARE oeuvra auprès des communautés
à construire 40 écoles et à améliorer la qualité de l’éducation.
Comme le taux d’alphabétisation des femmes est faible au
Pakistan, le projet faisait également la promotion de l’éducation
des filles en sensibilisant la population sur l’importance de les
envoyer à l’école. Enfin, une meilleure formation était offerte aux
enseignants afin de les aider à améliorer la qualité de l’éducation
offerte à leurs élèves.
21

Donateurs
Nous sommes reconnaissants à tous nos donateurs de leur engagement
envers CARE Canada et de leur appui à notre travail partout dans le
monde. CARE Canada veut remercier publiquement un certain nombre
de donateurs qui ont fait un don majeur pour appuyer le travail de CARE
Canada en 2008-2009 :
Stephen Aikins
Antoine Albert
Amin Amershi
John Argast
Nancy L. Armstrong
Philip Augustine
Patrick Chi Keung Au-Ieong
Paul F. Moylan
et Sandra L. Ayoub
Harold Barclay
Shawn Barnes
Janine Baxter
Michel Beaulieu
Hans Benary
Robert C. Bennett
Colin B Bisset
Myrtle C Blair
Alison C Bogan
Thelma Boon
Yvonne Bosch
James Bourgeois
Gillian Boyd
John Braive
Eric Bremer
Lynne E. Brennan
David Brown
T. Bruseker
H. Bryan
Heather L Bryant
John W. Buchanan
Margaret Burkhart
Theresa Burns
John Burrell
David Burtnik
Neil et Jean Byers
Eleanor A. Caesar
Eleanor Caldwell
Patrick Callaghan
Daniel Campbell
Louise Casavant
Margaret Casey
J. Patrick Cashion
Mel et Donna Cescon
Nicolas Chagnon
Earl et Vera Cherry
Robert Clark
Bert et Hana Clark
Patricia Close
Norma Clouston
Joel et Patricia Cochrane
Susan Conner
Byron Corner
et Pat Robertson Corner
Benoit COTE
Charles et Barbara Coupal
Daniel Craig
Robert H J Creighton
Jacques Cyr
Eugene Daniels
Judith Daylen
Honor et Michael de Pencier
Alceo Deanna
Sophia Dinnissen
Donald J. Dodds
Geoff Doherty
Gary et Cornelia Duck
Don Duff
Alison Dugan
Denis Durand
William Dyck
Paul Ecclestone
J. A. Eckersley
Laura Edwards
Lyyli Elliott
Robert et Marianne Eng
Gilles et Vicki Fecteau
George Ferdinands
Ilay et Elizabeth Ferrier
Frank Finnie
Cynthia Fish
Axel Foght
Norah Foord
Harvey Ford
Christopher Ford
Peter Forristal
Real Fournier
John W Foxall
Gordon A. Frost
Shirley Gavlas
Jerry Joseph E. Girard
Susanna et Marc Glavin
David Glennie
Peter Gowans
Laura Grafton
Robert Graham
Jane E. Graham
John et Judith Grant
Jean et Brian Green
Stephen Gwynne-Vaughan
John D. Hall
Terence Hall
Margaret L. Hamilton
Chester L. Olson
et Gail Hamilton
Mary Haney
Maude Hanna
Robert Arthur Harpur
Chris Harrison
Robert Haskett
Marilyn Hassard
Joan Havelange
Barry Hawes
Glen A. Heatherington
Dave Heaton
Donald G Hedges
David Hellman
Mark Heule
Verna J. Higgins
The Hoang
Barbara Holmberg
Barry Holmes
William et Jessie Hope
Ida M. Hopkins
Jeffrey et Shannon Hord
Walter Peter
et Myra Hourihan
Bruce et Candice Howson
George A. Hoyte
Carol P. Huber
Eric Hunter
Farrukh Hussain
Kris et Margaret Isberg
Aleem et Fatima Israel
W. (Bill) Van Iterson
Glen W. Jackson
Catherine Jasmin
Rob Jaspar
Don Johnson
Richard W.
et Carolyn Johnston
Rosi et David Jory
Vaughn Junkin
Steffen et Anita Kampe
Mohammed Kanwal
Keyvan Karkouti
Rory T. Keilty
Keith Freeland et Mary Kelly
Tanis Kelly
Kathryn Kennedy
Mary Kennedy
David N. et Lis Ker
Michael Keyes
Akber Khimani
Ken Kingston
Hans Kirschbaum
Michael Klar
Fred Kleine
Alfred Knowles
Leslie Kovac
Nicolette Kovesi
Hendrik Kueck
Anton Kuerti
Hildegard Kurtz
Frank Lagrasse
Douglas Lamon
Aldéa Landry
Anita et Paul Lauzon
Marguerite Lavallée
Elinor Lawson
Branko Lebar
Cherry Lee
Catherine Lee
Jose Leon
Normand F Lépine
Mark Levesley
Daniel Levin
George Linton
W. Paul Loofs
Derek Lount
Ken P. Lynes
Juanita MacDonald
Chris et Karen MacDougall
Jane MacKenzie
Muriel Mackenzie
Ruth A. E. MacKenzie
J et Marion E Mackinnon
Christopher Macknight
Patrick M. Mahoney
Murray Main
Michael Malech
Shahrokh Peter Malek
John Manley
Auriel Manolson
Stan Piechocinski
et Margaret Blakeney
Harold Margles
Mary L. Martin
Habib Massoud
Neil Matheson
Karim Mattar
Susan et Dwayne Matthews
St. Clair McCabe
William et Catherine
McCloskey
Richard McCormick
J D et Reta McCort
Kevin McCort
Susan McEnery
Anna McNulty
Al Meghji
Elizabeth Metcalfe
Doreen J Micks-Kamal
et Syed S Kamal
Bill et Phyllis Middleton
John Millar
Alistair I. Miller
A. V. Lennox Mills
Marguerite Monastesse
Diane Morgan
Éphrem Morisod
Joy Morris
Robert et Denise Morrison
C B Moulds
Ann Mully
Mashkoor Munim
Anne Murray
Delford Nadon
Luchendra Naidoo
Kevin Nazareth
Colin Nelson
Regina Nenniger
Rudolf Neumann
Quynh Phuong Vu Ngoc
Colin Northway
Sandra Nymark
Ann And John Ogilvy
22

Cornelius Olsthoorn
Ismail Omran
Mary O’Neill
Harry Oussoren
Catherine Parsons
Dennis Passerini
James N. Paterson
Al Pearlstein
W. Pegg
Susan Pepper
Charles Philion
Herbert M. Pickard
Marie Plante
Andreas Pohle
Steve J. Polacko
Diane Pomerleau
Margaret Popovitch
Bernard Potvin
Michel Predy
David Proud
Marjorie Putt
Reginald E. Quinton
Robert Regular
David Reist
Edward Richardson
Ronald Richardson
Mary F. Richardson
John Rideout
Daniel Robert
Gerard Rocchi
Louis Roy
Marguerite Rueb
Roy Rushworth
Doreen E. Rutherford
Jean Saint-Jacques
Jim Salmon
J. Douglas Sanderson
Margaret E. Saxby
John et Margaret Schapansky
Bernhard Schwab
Peter et Nancy Scott
Dan Scott
John M. Sehmer
Satyendra Sharma
Paul M. Sherk
Naju Shroff
Reginald Shuker
Ronald Sigal
Anderson Silber
Thomas Simons
MacNiven et Helen Sinclair
M. J. Smith
Roger W Smith
Andrew Smyth
Terry Soucy
Ann Southam
G. Spacil
C I Spence
Christopher et Nancy Sproule
Glen Squires
Emily Stamp
Allan Steckly
Bruce Towler et Judy Steele
Benoit Ste-Marie
Denise G. Stocco
Uwe Storjohann
Maura Sullivan
James Sutherland
Gerry et E W Sweezey
Michael Sylvester
Henry Szyszko
Elizabeth Taylor
Walter Taylor
Klaus, Gerri, Lisa, Sara Then
Maria Thomas
Christopher Thomas
Mary M. Thomson
Sam Tiller
Famille Trivedi
Ronald Trojcak
George Tsougrianis
Robert Tweedy
Gerda Uderstadt
Linda Ulrich
John Uppington
Henry Van Dodewaard
Jacqueline Vézina
Robert Vipond
Edward F. Walters
William Wark
Gord Warrenchuk
Phyllis J Waters
Douglas Watson
William Webb
Ernest J. Wesolowski
Judith R. Wilder
Fay Wood
Steve Woodside
Ji-He Yang
Tony Yue
Joe et Paula Yurkovich
Angela Zakary
Sociétés
Banque de Montréal
Bell Canada - Employee
Giving Program
Bosch Rexroth Group
CAF America
Computershare Trust
Company Of Canada
Conte Financial Services Inc
Duca Financial Services
Credit Union Ltd.
Gap Inc.
Glen Bernard Camp Inc
Group International Inc
Haywood Securities Inc.
Heenan Blaikie, avocats
Howson et Howson Ltd.
IA Clarington
Investments Inc
IBM Employees’ Charitable
Fund
Imaginus Canada Limited
Island Dream Investment Inc.
J. S. Cheng and Partners Inc
Karaka Inc
La Maison Ogilvy Inc
Link Charity Canada Inc
Manulife Financial
Marbek Resource
Consultants Ltd.
Matte Bouchard
MBNA Canada
Médias Transcontinental
S.E.N.C
OPG Employees’ et
Pensioners’ Charity Trust
Option Fortune Inc
Prospector Network Inc.
Restaurants Giorgio
(Amérique) ltée
Riyaz Govani Consulting
Services
Société des casinos du
Québec inc
Stroh Health Care
Consulting Corp.
Telus
The Brick
The Rix Family Foundation
Transcontinental Media G.P.
Van Houtte S.E.C.
Virgin Unite (Canada) Inc.
Groupes
All Charities Campaign
Amnistie Internationale-
Faculté de droit
Congrégation des Filles
de la Providence
CUT Foundation
EnCana Cares Foundation
Fleming Foundation
Florence Nightingale
Elementary School
Fondation Boucher Lambert
Fondation Denise
et Robert Gibelleau
Fondation Edward Assh
Fondation Paul A. Fournier
George F Wade Foundation
Global Poverty Relief
Foundation (Canada) Inc.
La Fondation
Pierre Elliot Trudeau
Lundin For Africa Foundation
McMillan Family Foundation
Multiple District 19,
Lions Clubs International
Old Colony Mennonite
Church
Orville and Alvera Woolacott
Foundation
Pirie Foundation
Private Giving Foundation
Scott Island Foundation
Soeurs de Notre-Dame
du St-Rosaire
Soeurs St Joseph St Vallier
Sommerfeld Mennonite
Church
The Calgary Foundation
The Carmen et Frances
D’Intino Charitable Trust
The Case Family
The Charitable Gift Funds
Canada Foundation
The Community Foundation
of Greater Kingston
The Hylcan Foundation
The MasterCard Foundation
Toronto Community
Foundation
Trent African and Caribbean
Student Union
Trottier Family Foundation
United Way of Calgary
and Area
United Way of Greater
Toronto
United Way of Ottawa
Carleton
United Way of the Lower
Mainland
University of Saskatchewan
CARE Canada souhaite
également remercier
ceux qui nous aident à
communiquer l’importance
du renforcement de
l’autonomie des femmes
dans la lutte à la pauvreté.
Les noms ci-dessous ne
représentent que quelquesuns
des organismes qui
ont apporté un soutien
significatif à cette cause.
Advantage Media
Astral Media Inc.
Calgary Airport Authority
Canadian Family magazine
and St. Joseph Media
Canwest Broadcasting
CBC/Radio-Canada
Chatelaine
Corus Entertainment Inc.
CTS TV Crossroads
Television System
CTVglobemedia
Greater Moncton
International Airport
HEART Business Journal
for Women
Homemakers magazine
and Transcontinental
Open Text Corporation
Optimum Public Relations
Ottawa International Airport
Authority
Outpost Magazine
Sparks Productions
SUN TV
23

Dons de legs
Un don planifié est un moyen significatif pour soutenir CARE, que ce soit par un legs
testamentaire, un testament, le don d’une police d’assurance-vie, d’un montant placé en
fiducie ou d’une rente charitable. En faisant un don planifié à CARE, vous nous permettez
de continuer à aider les gens dans le besoin partout au monde.
Les personnes suivantes sont quelques-uns des généreux donateurs qui se sont engagés
à faire un don planifié à CARE :
Succession de George A. Bayley
Succession de Kenneth Ian Birt
Succession d’Albert Brown
Succession de Thomas Bocking
Succession de Marie Bourguignon
Succession de Klaus Buehrer
Succession de Barbara Cassidy
Succession d’Anne Clune
Succession d’Antonio Courtemanche
Succession de Mary Wylie Cooke
Succession de Doreen Crook
Succession de Ruth Cruikshank
Succession de Charles Bernard Freyseng
Succession de Robert Dods
Succession de Mary Dillon
Succession de Marion Rose Duncanson
Succession de Laurence Neal Gilbert
Succession de Samuel Reason Goodson
Succession de Violetta Halpert
Succession de Jadwiga Henoch
Succession de Lewis Wilkinson Hunter
Succession de William J. Johnstone
Succession de Jacqueline Leclerc
Succession de Ruth Mechanicus
Succession de William O’Brien
Succession de Florence Elizabeth Pennington
Succession d’Edwin Joseph Pinson
Succession de Lucy May Robertson
Succession de Miriam Sarasus
Succession de Mary Lesingham Shortt
Succession de Mary Simpson
Succession d’Ethel Jean Southworth
Succession de Lois Stevens
Succession de Phyllis Stoessl
Succession d’Anne Hewitt Torrance
Succession de Peter Visser
Succession de Helen Pauline Wattie
Succession de Lillian E. White
Pour de plus amples renseignements sur les legs, veuillez communiquer avec Jana L. Rand au 613-228-5654 ou par courriel
à jana.lee.rand@care.ca
24

Responsabilité en matière
d’information financière
Les états financiers afférents de CARE Canada ont été préparés par la direction conformément aux
principes comptables généralement reconnus au Canada et comprennent quelques éléments qui reflètent
les meilleurs estimés et opinions de la direction. L’intégrité et la fiabilité des données figurant sur ces états
financiers relèvent de la responsabilité de la direction. La direction est responsable de s’assurer que tous
les renseignements inscrits dans le présent Rapport annuel sont conformes aux états financiers.
Dans le cadre de sa responsabilité relative à l’intégrité et à la fiabilité de ces états financiers et des
systèmes comptables desquels celles-ci découlent, la direction a établi et gère un système de contrôles
internes destiné à garantir raisonnablement que : les transactions sont autorisées et enregistrées de
façon conforme; l’information financière est fiable; l’actif est protégé; le passif est reconnu, et enfin, les
opérations sont exécutées efficacement.
Le Conseil d’administration est responsable de s’assurer que la direction honore ses responsabilités
relatives à l’information financière et aux contrôles internes et exerce cette responsabilité par le biais du
Comité de finances, de vérification et de gestion des risques du Conseil. Ce comité est composé de membres
qui ne sont ni des administrateurs ni des employés de CARE Canada et qui sont érudits en matière de
finance. Le Comité de finances, de vérification et de gestion des risques a donc la compétence requise pour
procéder à l’examen des états financiers annuels de CARE Canada, et recommande leur approbation par
les membres du conseil de l’organisme. Le comité se réunit avec la direction et les vérificateurs externes de
CARE Canada, et recommande aux membres du conseil de l’organisme la nomination ou la reconduction
des vérificateurs externes. Le Comité de finances, de vérification et de gestion des risques a établi des
procédés visant à évaluer l’indépendance des vérificateurs externes de CARE Canada et examine tous les
services fournis par ces professionnels. Le Comité de finances, de vérification et de gestion des risques a le
devoir de passer en revue l’adoption et la modification des principes et directives comptables qui peuvent
avoir des conséquences importantes sur les états financiers, et d’évaluer les éléments des estimés et des
opinions majeures de la direction sur l’information financière établie.
Ces états financiers ont été vérifiés par les vérificateurs externes de CARE Canada, en l’occurrence
Deloitte & Touche s.r.l., comptables agréés, et leur rapport figure aux présentes. Les vérificateurs externes
consultent le Comité de finances, de vérification et de gestion des risques, pleinement et sans restriction,
afin de discuter de la vérification qu’ils mènent et des constatations qu’ils effectuent. Vous trouverez les
états financiers complets sur le site Web de CARE Canada: www.care.ca
Kevin McCort
Chef de la direction
Jamie Craig
Vice-président, Services corporatifs
et Directeur financier
25

Rapport des vérificateurs
sur les états financiers condensés
Aux membres du conseil d’administration de
CARE Canada
Le bilan condensé ainsi que l’état des résultats et de l’évolution des soldes de fonds ci-joints ont été
établis à partir des états financiers complets de CARE Canada au 30 juin 2009 et pour l’exercice terminé
à cette date à l’égard desquels nous avons exprimé une opinion sans réserve dans notre rapport daté du
2 octobre 2009. La présentation d’un résumé fidèle des états financiers complets relève de la responsabilité
de la direction de l’entité. Notre responsabilité, en conformité avec la Note d’orientation pertinente
concernant la certification, publiée par l’Institut canadien des comptables agréés, consiste à faire rapport
sur les états financiers condensés.
À notre avis, les états financiers condensés ci-joints présentent, à tous les égards importants, un résumé
fidèle des états financiers complets correspondants selon les critères décrits dans la Note d’orientation
susmentionnée.
Les états financiers condensés ci-joints ne contiennent pas toutes les informations requises selon les
principes comptables généralement reconnus du Canada. Le lecteur doit garder à l’esprit que ces états
financiers risquent de ne pas convenir à ses fins. Pour obtenir de plus amples informations sur la situation
financière, les résultats d’exploitation et les flux de trésorerie de l’entité, le lecteur devra se reporter aux
états financiers complets correspondants.
Comptables agréés
Experts-comptables autorisés
Le 2 octobre 2009
26

Bilan
au 30 juin 2009
ACTIF À COURT TERME
Fonds d’aide aux
entreprises et
d’urgence Fonds annuel Total 2009 Total 2008
Encaisse et quasi-espèces – $ 26 110 775 $ 26 110 775 $ 21 902 225 $
Débiteurs – 6 550 373 6 550 373 7 409 192
Apports à recevoir des donateurs – 10 104 120 10 104 120 5 388 270
Frais payés d’avance – 406 065 406 065 539 919
– 43 171 333 43 171 333 35 239 606
PLACEMENTS AFFECTÉS – 229 794 229 794 229 794
PLACEMENTS À LONG TERME 659 868 18 519 678 387 721 245
FRAIS DE LA CAMPAGNE DE
CAPITALISATION PAYÉS D’AVANCE – – – 209 460
IMMOBILISATIONS CORPORELLES – 4 358 570 4 358 570 4 688 521
659 868 $ 47 778 216 $ 48 438 084 $ 41 088 626 $
PASSIF À COURT TERME
Solde interfonds 106 756 $ (106 756) $ – $ – $
Créditeurs et charges à payer 50 720 11 769 475 11 820 195 9 920 835
Apports reportés – 29 713 898 29 713 898 24 997 295
Portion à court terme de la dette
à long terme – 164 584 164 584 155 132
157 476 41 541 201 41 698 677 35 073 262
DETTE À LONG TERME – 1 768 713 1 768 713 1 933 297
APPORTS REPORTÉS – 229 794 229 794 229 794
APPORTS REPORTÉS AFFÉRENTS AUX
IMMOBILISATIONS CORPORELLES – 293 020 293 020 338 100
157 476 43 832 728 43 990 204 37 574 453
SOLDES DE FONDS
Administration générale - non affecté – 1 813 235 1 813 235 906 645
Administration générale - investi en
immobilisations corporelles – 2 132 253 2 132 253 2 261 992
Fonds d’aide aux entreprises et
d’urgence - grevé d’affectations
d’origine externe 502 392 – 502 392 345 536
502 392 3 945 488 4 447 880 3 514 173
659 868 $ 47 778 216 $ 48 438 084 $ 41 088 626 $
Les états financiers complets incluant les notes afférentes sont disponibles sur le site Web de CARE Canada au www.care.ca
Au nom du conseil
Paul Drager
Président du conseil
Denis Durand
Président du comité de finance, vérification
et de gestion des risques du conseil
27

État des résultats et
de l’évolution des soldes de fonds
de l’exercice terminé le 30 juin 2009
Soutien et revenus
Dons
Fonds d’aide aux
entreprises et
d’urgence Fonds annuel Total 2009 Total 2008
Non affectés – $ 5 838 890 $ 5 838 890 $ 5 362 147 $
Affectés 513 096 1 125 376 1 638 472 2 043 451
Apports canadiens – 25 924 825 25 924 825 17 974 131
Apports d’organismes multilatéraux – 66 839 684 66 839 684 37 869 182
Apports des membres de
Care International – 73 586 889 73 586 889 69 982 858
Autres apports – – – 3 102 991
Revenus de placements et d’intérêts 14 585 211 706 226 291 545 368
Gains (pertes) de change – (112 278) (112 278) 173 393
Amortissement des apports reportés
afférents aux immobilisations
corporelles – 45 080 45 080 45 080
Divers – 1 348 613 1 348 613 1 287 958
527 681 174 808 785 175 336 466 138 386 559
Dépenses
Activités des programmes (annexe)
Assistance humanitaire et d’urgence 101 269 115 983 657 116 084 926 86 179 749
Gestion de l’environnement et
ressources naturelles – 13 847 455 13 847 455 7 961 863
Santé et VIH – 13 056 402 13 056 402 10 124 570
Programmes d’intégration multisectoriel – 14 126 986 14 126 986 16 383 172
Développement d’entreprises – 8 877 791 8 877 791 9 446 378
Gestion des bureaux d’outre-mer – 722 352 722 352 664 786
Programmes internationaux – 821 031 821 031 1 268 231
Entreprises partenaires de CARE – 38 503 38 503 132 129
101 269 167 474 177 167 575 446 132 160 878
Services de soutien
Gestion et frais généraux 60 000 2 727 912 2 787 912 2 951 255
Campagnes de financement, relations
avec le public et les donateurs 209 556 3 327 236 3 536 792 2 723 430
Affiliation à CARE International – 502 609 502 609 462 814
269 556 6 557 757 6 827 313 6 137 499
Total des dépenses 370 825 174 031 934 174 402 759 138 298 377
EXCÉDENT DES REVENUS SUR
LES DÉPENSES 156 856 776 851 933 707 88 182
SOLDES DE FONDS AU DÉBUT 345 536 3 168 637 3 514 173 3 425 991
SOLDES DE FONDS À LA FIN 502 392 $ 3 945 488 $ 4 447 880 $ 3 514 173 $
Les états financiers complets incluant les notes afférentes sont disponibles sur le site Web de CARE Canada au www.care.ca
28

Activités des programmes selon les secteurs
de l’exercice terminé le 30 juin 2009
Assistance
humanitaire
et d’urgence
Gestion de
l’environnement
et ressources
naturelles
Santé et VIH
Programmes
d’intégration
multisectoriel
Développement
d’entreprises Total 2009 Total 2008
Services d’assistance judiciaire 574 367 $ – $ 14 771 $ 282 805 $ 822 365 $ 1 694 308 $ 1 746 443 $
Agriculture et ressources
naturelles 974 734 4 701 179 80 739 42 876 981 914 6 781 442 8 026 475
Santé de l’enfant 27 337 – 3 710 594 – – 3 737 931 2 263 955
Éducation 76 302 230 212 149 629 2 607 535 2 459 535 5 523 213 3 955 832
Infrastructure 9 014 894 – – 50 860 – 9 065 754 1 429 868
Services de santé intégrés
et autres 3 319 522 – 3 860 654 59 380 – 7 239 556 5 093 189
Projets multisectoriels 3 599 913 – – 396 453 1 331 978 5 328 344 3 406 859
Soutien nutritionnel 81 768 714 335 205 438 884 792 314 – 83 335 117 53 695 371
Autres 11 335 290 896 501 622 049 9 347 317 202 499 22 403 656 30 525 797
Gestion des programmes 16 907 – – 324 966 579 300 921 173 1 386 897
Santé génésique 85 707 23 847 2 110 406 – – 2 219 960 3 626 915
Développement d’activités
micro-économiques 340 633 2 377 627 104 283 5 770 2 500 200 5 328 513 3 957 661
Approvisionnement d’eau
et assainissement 4 950 606 5 282 884 1 964 393 216 710 – 12 414 593 10 980 469
116 084 926 $ 13 847 455 $ 13 056 402 $ 14 126 986 $ 8 877 791 $ 165 993 560 $ 130 095 731 $
Les états financiers complets incluant les notes afférentes sont disponibles sur le site Web de CARE Canada au www.care.ca
29

L’histoire d’Alice
En 1997, Alice apprenait qu’elle était infectée par le VIH.
Quand sa famille l’apprit, elle la renia. On l’accusa d’avoir fait entrer la maladie dans la
maison de son enfance. Pour survivre, elle dépendit de la nourriture que lui offrait un ami
dans un village voisin. Pendant trois ans, Alice ne retourna pas vers les siens.
Toutefois, beaucoup de choses ont changé depuis. Grâce au soutien offert par des agents
de changement comme vous, Alice a pu réintégrer sa famille et sa communauté. De plus,
elle prend des médicaments antirétroviraux, s’alimente bien et dirige un groupe de soutien
composé de 120 personnes, hommes et femmes, également aux prises avec le VIH ou le sida.
Cependant, parmi toutes les occupations d’Alice, le temps passé avec son fils de 11
mois Dickens est ce qui lui procure le plus de joie. Fort heureusement, il est séronégatif,
probablement parce qu’elle a suivi un régime de médicaments permettant de prévenir la
transmission de la maladie de la mère à l’enfant.
Alice s’est engagée à bâtir un futur meilleur, pour son enfant. Avec votre aide, elle a le
pouvoir d’y arriver.
30

À longueur de journée, les femmes et les filles
démunies doivent affronter les difficultés les
plus sévères auxquelles fait face l’humanité.
Offrez-leur votre soutien.
Devenez un
Agent de
Changement
Les femmes démunies sont les alliées les plus puissantes
qu’ait CARE Canada dans le combat pour mettre fin à la
pauvreté. Leur rêve d’un avenir meilleur pour elles et leur famille
est la base sur laquelle repose la santé, la paix et la prospérité non
seulement de leur foyer, mais aussi de l’ensemble de la communauté.
Ces femmes sont en réalité celles qui provoqueront le changement.
Pourtant, les obstacles auxquelles sont confrontées les femmes
semblent parfois presqu’insurmontables. Discrimination et répression,
indifférence et ignorance. À longueur de journée, ces femmes doivent
affronter les difficultés les plus sévères auxquelles fait face l’humanité.
Offrez-leur votre soutien. Pour seulement 1 $ par jour, vous pouvez
renforcer l’autonomie d’une femme et lui permettre de réussir.
Vous pouvez lui fournir de la nourriture, un toit, de l’eau propre,
une éducation et des soins de santé —toutes les choses dont elle a
urgemment besoin pour vivre, apprendre et gagner sa vie. Une chose
tout aussi importante : vous pouvez lui offrir un soutien moral. En tant
qu’agent de changement, vous aurez la possibilité de signer une carte
de partenariat où inscrire un message. Cette carte lui sera remise et
lui rappellera constamment la personne qui l’appuie à des milliers de
kilomètres de là.
Rejoignez ce partenariat. Aidez à renforcer l’autonomie des femmes
à travers le monde. Devenez un agent de changement. Pour en savoir
plus, visitez www.care.ca
Devenez agent de changement
aujourd’hui et recevez :
• les témoignages des femmes et des
filles qui bénéficient de votre soutien,
accompagnés de photos ;
• des nouveaux rapports de progrès
d’autonomie et des photos tous les
quatre mois vous informant de la
progression de la situation des femmes et
des filles que vous soutenez chaque jour ;
• ainsi qu’un cadre magnétique pour afficher
les photos qui vous sont envoyées.
• Vous aurez aussi l’occasion de faire
parvenir des cartes et des messages aux
femmes et aux filles dont l’autonomie est
renforcée grâce à votre soutien,
• vous recevrez une carte CARE
illustrant les endroits où des Agents
de changement comme vous font une
différence dans le monde.
31

Désirez-vous appuyer CARE?
CARE s’engage à être responsable et transparent envers tous ceux qui nous soutiennent. Nous sommes
efficaces et nous réussissons parce que les efforts que nous déployons dans chaque région répondent
aux besoins les plus critiques de chaque collectivité.
Comment puis-je appuyer CARE?
Il existe plusieurs façons d’appuyer CARE. Vous pouvez faire un don par chèque ou mandat-poste, ou à
l’aide de votre carte de crédit VISA, American Express ou MasterCard. Vous pouvez également appuyer
notre travail en autorisant des prélèvements mensuels de votre compte de banque ou de votre carte de
crédit (Plan CARE), ou à l’aide de legs testamentaires, de dons d’actions, d’assurances vie et d’annuités. On
peut également faire un don sécuritaire en ligne, à www.care.ca ou en composant le 1-800-267-5232.
Vous pouvez organiser votre propre événement pour CARE. Pour plus de détails, visitez le site
care.ca/evenements.
Soutenez CARE et vivez l’aventure de votre vie. Participez à notre escalade annuelle du Kilimandjaro :
www.ausommetpourcare.ca
Il vous est maintenant possible de nous faire un don en argent en utilisant les systèmes téléphoniques et
en ligne des principales banques canadiennes : la Banque de Montréal, la Banque Nationale du Canada, la
Banque Royale du Canada, la Banque Scotia, la Caisse Populaire, CIBC et TD Canada Trust.
Mon don me donne-t-il droit à un crédit d’impôt?
Oui. Tous les dons à CARE Canada sont admissibles à un crédit d’impôt sous le numéro d’enregistrement
11883 8333 RR0001.
32

CARE Canada est un organisme à but non-lucratif constitué
en société en vertu d’une charte accordée par le Ministre de
la Consommation et des Affaires commerciales et exonéré
d’impôts par l’Agence du revenu du Canada.
Numéro d’enregistrement : 11883 8333 RR0001
Ce rapport annuel couvre la période du 1 er juillet 2008
au 30 juin 2009.
This report is also available in English.
ISSN: 1201-3137
CARE Canada
9 chemin Gurdwara, bureau 200
Ottawa (Ontario)
K2E 7X6
Photos : CARE
Écriture : Stiff Sentences, Inc.
Conception graphique : Parable Communications, Ottawa, Canada
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Dons : 1-800-267-5232
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Courriel : info@care.ca
Site Web : care.ca