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2009 - CARE Canada

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Un aperçu<br />

de la vie sur<br />

le terrain<br />

Le président Kevin McCort se rend sur place au Kenya<br />

et au Zimbabwe pour voir <strong>CARE</strong> <strong>Canada</strong> à l’œuvre<br />

L’histoire de <strong>CARE</strong> débute et<br />

se termine sur le terrain. Ce<br />

sont les femmes, les enfants et<br />

les familles des communautés<br />

appauvries qui nous poussent<br />

à l’action, et ce sont ceux<br />

qui dirigent nos programmes<br />

qui nous aident à faire<br />

l’attribution des ressources et<br />

qui initient les changements.<br />

C’est la raison pour laquelle<br />

je me suis rendu au Kenya et au<br />

Zimbabwe en juin – pour voir ce<br />

que <strong>CARE</strong> accomplit de près.<br />

Samedi 13 juin <strong>2009</strong>—Nairobi, Kenya<br />

J’arrive sur place. Il fait chaud, humide et commence à faire noir et, alors que j’essaie rapidement<br />

de me ressaisir après avoir été quelque peu désorienté, je suis frappé par le fait que le monde<br />

devienne à la fois de plus en plus petit et de plus en plus grand. Bien que nous puissions être<br />

rapidement en contact par le biais de nos modes de transport et de communication modernes,<br />

nos réalités ne pourraient être plus éloignées les unes des autres.<br />

Dimanche 14 juin <strong>2009</strong>—Nairobi, Kenya<br />

Je me lève tôt. Que ce soit en raison du décalage horaire ou d’un trop plein d’excitation, j’ai<br />

hâte de débuter ma journée et de voir <strong>CARE</strong> <strong>Canada</strong> à l’œuvre. Le directeur du pays, Stephen<br />

Gwynne Vaughan, et les agents sur le terrain sont exceptionnels. Ils ont de la compassion, sont<br />

motivés et comprennent très bien les objectifs de <strong>CARE</strong> <strong>Canada</strong>—renforcer l’autonomie des<br />

femmes, des filles et, par le fait même, des communautés entières. Quelle façon de débuter<br />

ma visite !<br />

Lundi 15 juin <strong>2009</strong>—Nairobi, Kenya<br />

J’ai passé la journée d’aujourd’hui au bureau national. Je ne vous fatiguerai pas par tous les<br />

détails administratifs, mais laissez-moi dire ceci : l’équipe ici a pris soin de faire les choses à<br />

la lettre. Les ressources se rendent vraiment là où elles doivent aller—et dans les plus brefs<br />

délais. Demain, ma journée ressemblera beaucoup à celle d’aujourd’hui, alors j’écrirai à<br />

nouveau mercredi.<br />

Mercredi 17 juin <strong>2009</strong>—Dadaab, Kenya<br />

Aujourd’hui, j’ai rencontré Kadija, une femme qui venait tout juste d’arriver dans les camps<br />

de réfugiés de Dadaab quand je les ai visités pour la première fois en 1993. À cette époque,<br />

les camps lui offraient un refuge loin de la violence qui sévissait dans son pays d’origine.<br />

Toutefois, après 15 ans passés ici, elle ne peut toujours pas retourner chez elle car elle n’y<br />

serait pas en sécurité.<br />

Contrairement à beaucoup d’autres camps de réfugiés du monde, le personnel et les<br />

personnes qui vivent ici se font mutuellement confiance—le lien qui les unit a permis à<br />

<strong>CARE</strong> <strong>Canada</strong> de réduire l’incidence de la mutilation génitale des femmes à Dadaab. Il faut<br />

reconnaître que les changements sociaux sont lents et qu’ils demeurent fragiles, mais je<br />

suis encouragé par l’engagement des femmes et des discussions honnêtes qui prennent<br />

place au sujet de cette problématique.<br />

Jeudi 18 juin <strong>2009</strong>—Kibera, Kenya<br />

Ici, les gens travaillent dur. Les rues sont pleines d’ouvriers travaillant le métal, de<br />

fabricants de meubles, de coiffeurs et de vendeurs de produits alimentaires - des gens<br />

qui s’efforcent d’améliorer leur vie. Les femmes que j’ai rencontrées aujourd’hui sont<br />

tout aussi ambitieuses. Elles ont même trouvé un moyen pour échapper au cercle<br />

vicieux de la pauvreté.<br />

En mettant en commun leur argent par l’entremise du programme d’Épargne et de<br />

crédit à base communautaire de <strong>CARE</strong> <strong>Canada</strong> à Kibera, elles n’ont plus besoin de vendre<br />

leurs machines à coudre, de retirer leurs enfants de l’école ou de se priver de nourriture quand<br />

un membre de leur famille tombe malade. Bien sûr, la cohésion sociale et le sentiment de<br />

solidarité que suscitent le groupe est un aspect additionnel des plus appréciés.<br />

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