“VOLONTAIRE AU LIBAN” - fncv.com
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L’escadron de vedettes du RICM (suite)<br />
cadron des vedettes. Si vous êtes dans<br />
ce cas là, ou membre de la famille, ou<br />
ami d’un de ces anciens, n’hésitez pas,<br />
prenez contact et envoyez vos renseignements.<br />
Le recueil de souvenirs est en phase<br />
terminale chez l’éditeur. Pour tous renseignements,<br />
s’adresser par courriel à<br />
georges.goret@wanadoo.fr ou à la FNCV<br />
info@<strong>fncv</strong>.<strong>com</strong> ou bien encore consulter<br />
le site Internet de la FNCV sur<br />
www.<strong>fncv</strong>.<strong>com</strong><br />
Georges DUCROCQ<br />
Ancien au RICM<br />
Adhérent FNCV - Section 1300<br />
Préparatifs à l’accostage<br />
Pour <strong>com</strong>pléter les souvenirs de l’auteur de l’article ci-dessus, la rédaction<br />
des « Volontaires », a retrouvé dans la revue de l’Arme blindée « Avenir et<br />
Traditions », datée de 1998, un chapitre consacré aux vedettes blindées en<br />
Indochine. En voici quelques extraits :<br />
L’armée française tenait les routes, plus ou moins, et les<br />
ponts. Le Vietminh privilégiait donc tout naturellement la voie<br />
d’eau, à la fois pour assurer sa<br />
logistique et ses liaisons, et<br />
pour déplacer ses unités. Il<br />
connaissait <strong>com</strong>me sa poche<br />
le dédale des rivières, canaux<br />
et arroyos, et utilisait au mieux<br />
ce terrain très particulier. Fin<br />
1949, le colonel inspecteur de<br />
l’Arme blindée en Extrême-<br />
Orient écrivait : « en Indochine,<br />
la voie de <strong>com</strong>munication<br />
naturelle est l’eau ; c’est<br />
celle qu’utilisent les viets.<br />
Nous n’aurons jamais trop<br />
d’unités susceptibles de se<br />
déplacer sur l’eau ».<br />
La Marine manquait d’effectifs<br />
et était absorbée par<br />
ses missions prioritaires<br />
qu’étaient la surveillance maritime<br />
et côtière ainsi que le<br />
transport et l’appui des unités<br />
terrestres sur les fleuves des<br />
deltas du Tonkin et de<br />
Cochinchine à l’aide de ses « Dinassaut » (divisions navales<br />
d’assaut)<br />
Alors l’armée de terre décida de créer un matériel adapté<br />
au <strong>com</strong>bat fluvial et d’en confier l’emploi et la doctrine à<br />
l’Arme blindée. L’on aboutit, en 1949, à un engin rustique et<br />
bon marché, dit vedette « huit<br />
mètres ».<br />
Seul matériel fabriqué spécialement<br />
par les Français pour<br />
ce type de théâtre d’opérations,<br />
bien adaptées au pays,<br />
les vedettes se sont révélées<br />
de précieux atouts.<br />
Assez rapidement, l’arme<br />
blindée mit au point une vedette<br />
plus puissante, dite “onze<br />
mètres”.<br />
Plus spacieuses, ces vedettes<br />
permettaient d’embarquer<br />
un petit élément de <strong>com</strong>mando<br />
de 8 à 10 hommes.<br />
A la fin de la guerre<br />
d’Indochine, on avait au total :<br />
45 onze-mètres et 44 huitmètres<br />
réparties dans les uni-<br />
Vedette de (8 mètres)<br />
tés suivantes : R.I.C.M. au<br />
Nord-Vietnam, R.E.C. au Centre-Annam, 4 ème Dragons et 2 ème<br />
Spahis marocains au Sud-Vietnam et 5 ème Spahis marocains<br />
au Cambodge.<br />
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