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ghid mare an IV fr - UMF

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GUIDE D’ETUDESRADIOLOGIE - IMAGERIE MEDICALEMédicine Générale 2009-2010<strong>IV</strong>ème <strong>an</strong>néeTitulaires du cours:Prof. Dr. Silviu S<strong>fr</strong><strong>an</strong>geuProf. Dr. Sorin DudeaConf. Dr. Steli<strong>an</strong> PetcuSef L. Dr. Anca ButnaruSef L. Dr. Anca CiureaSef L. Dr. Angelica Chiore<strong>an</strong>Responsable du cours pour la section <strong>fr</strong><strong>an</strong>çaise – As. Univ. Dr. Simona M<strong>an</strong>ole1. Le cours de radio-imagerie médicale a une durée de 7 semaines, selon le programmesuiv<strong>an</strong>t:• 1 cours de 2 heures/semaine + 1 sé<strong>an</strong>ce de travaux pratiques/semaine2. Les travaux pratiques:• Conditions:o Ponctualité (les retards ne sont pas permis; chaque retard sera marque comme uneabsence)o Cahier de stage• Activités:o Travaux pratiques obligatoires, avec une durée de deux heures, dont:• Pend<strong>an</strong>t la première sé<strong>an</strong>ce la présentation de la clinique et la descriptionde l’appareillage (on note que la loi interdit l’exposition des étudi<strong>an</strong>ts auxrayonnements ionis<strong>an</strong>ts, donc les démonstrations seront strictementdescriptives);• La présentation de clichés radiologiques, des images digitales, sur lesconsoles des appareils radiologiques;• Projections de cas cliniques représentatifs pour la thématique du cours;• Discussions au sujet des cas cliniques;• Discussion détaillée du diagnostic différentiel, pour mieux corréler avecles cours <strong>an</strong>térieurs.3. La présence aux cours et aux travaux pratiques:• Un nombre d'absence jusqu'à 30% du total des cours sera permis (2 absences). Lesétudi<strong>an</strong>ts qui ont plus de 2 absences ne peuvent pas passer l'examen avec leur série etperdent donc une occasion de passer l'examen de radiologie.• La présence aux travaux pratiques est obligatoire en proportion de 100%.4. Le rattrapage des absences:• Deux absences motivées et rattrapées sont admises. Le rattrapage doit être fait soit avecun autre module/une autre série, soit pend<strong>an</strong>t les sé<strong>an</strong>ces de rattrapage org<strong>an</strong>isées par ladiscipline. D<strong>an</strong>s ce cas l’étudi<strong>an</strong>t devra payer la valeur des absences.5. Objectifs du cours:


R. Badea, S. Dudea, P.A. Mircea,F. Stamati<strong>an</strong>, Tratat de Ultrasonografie Clinica,vol.I, Ed. Medicala Buc. 2007R. Badea, S. Dudea, P.A. Mircea,D. Zdrenghea, Tratat de UltrasonografieClinica,vol. II, Ed. Medicala Buc. 2004R. Badea, S. Dudea, P.A. Mircea,M. Stamate , Tratat de Ultrasonografie Clinica,vol.III, Ed. Medicala Buc. 2008http://www.radiologyeducation.comhttp://www.med.ufl.edu/medinfo/rademo/raintro.htmlhttp://www.martindalecenter.com./http://www.vh.org/Providers/Textbooks/ElectricGiNucs/GINucs.htmlhttp://www.jpnm.org/http://www.uhrad.com/http://www.netmedicine.com/xray/xr.htmhttp://www.med.univ-rennes1.<strong>fr</strong>/cerf/edicerf/index.htmlhttp://www.vh.org/Providers/TeachingFiles/MultimediaTeachingFiles.htmlhttp://www.uams.edu/CHRP/nuc_med.htmhttp://www.netmedicine.com/xray/xr.htmhttp://brighamrad.harvard.edu/education/online/Cardiac/Cardiac<strong>fr</strong>ame.htmlhttp://brighamrad.harvard.edu/education/online/Cardiac/Cardiac<strong>fr</strong>ame.htmlhttp://gamma.wustl.edu/home.htmlhttp://alpha.science.unitn.it/~fisica1/raggi_x/siti/xraywwwserver/xray%20wwwserver.htmhttp://home.earthlink.net/~terrass/radiography/medradhome.htmlhttp://www2.astate.edu/conhp/radsci/http://www.dip.ee.uct.ac.za/imageproc/medical/http://www.medbioworld.com/MedBioWorld/ResourceLinks.aspx?http://www.geocities.com/Hollywood/Highrise/1713/mfile.htmlhttp://www.radiologist.com/http://www.radiologyweb.com/http://www.neuroimaging.theclinics.com/1. LA PHYSIQUE DES RAYONS XSOMMAIREI. Définitions. Principes. Méc<strong>an</strong>ismes de production des rayons XII. Caractéristiques des rayons XIII. Les effets des rayons X<strong>IV</strong>. Principes de formation de l’image radiologique. La qualité de l’image radiologique.V. Questions de révision.OBJECTIFS EDUCATIONNELS• L’étudi<strong>an</strong>t doit connaître:o La structure de la matière


• La structure de l’atome – le modèle Rutherford• Nombre atomique: Z – charges électriques• Nombre de masse: A - particules du noyau• Isotopes – même Z, A différent• Le modèle et les postulats de Bohr:- Les électrons se déplacent sur des orbites circulaires, stationnaires,s<strong>an</strong>s perte ou acquisition d’énergie- Le passage d’une orbite à l’autre se fait par émission ou absorptiond’énergie sous forme de qu<strong>an</strong>ta: E=hν (h= la const<strong>an</strong>te de Pl<strong>an</strong>ck,ν=la <strong>fr</strong>équence du rayonnement émis ou absorbé)- Nombres qu<strong>an</strong>tiques:- n - nombre qu<strong>an</strong>tique principal (le nombre de la couche)- l - nombre qu<strong>an</strong>tique secondaire- m - nombre qu<strong>an</strong>tique magnétique- s - nombre de spin• Le principe de Pauli: d<strong>an</strong>s un atome il ne peut pas exister deux électronsavec les quatre nombres qu<strong>an</strong>tiques identiqueso La dualité onde-corpuscule: le principe DeBroglie (plus une particule est gr<strong>an</strong>de,plus l’onde associée est petite):• E=hν• ν=c/λ• E=mc²• λ=h/mcE= énergie, h= const<strong>an</strong>te de Pl<strong>an</strong>ck, m= masse,ν=<strong>fr</strong>équence, λ=longueur d’onde, c=vitesse de la lumière•o La notion de radioactivité• Radionuclides – noyaux instables qui émettent de l’énergie et/ou desparticules pou devenir stables;• Désintégration α (ex: hélium – émission de particules α - ionisationmassive à petite dist<strong>an</strong>ce);• Désintégration β (émission de positrons);• Rayonnements électromagnétiques - exemples: la lumière, les rayonsin<strong>fr</strong>arouges, les ondes radio, les ultraviolettes, les rayons X et γ.• Import<strong>an</strong>t:o Définition des rayons X: rayonnements électromagnétiques avec l’énergie € entre150 et 200KeV et la longueur d’onde (λ) entre 0.05 et 10 Å• Molles: λ=1-5Å, E basse (pénétrabilité faible)• Dures: λ=0.01Å, E haute (pénétrabilité forte)o Connaître les méc<strong>an</strong>ismes de production des rayons X• Le rayonnement de <strong>fr</strong>einage: l’électron incident à gr<strong>an</strong>de vitesse est déviéau passage près du noyau - rayonnements X de <strong>fr</strong>einage avec un spectrecontinu de valeurs de l’énergie• Le rayonnement X caractéristique: l’électron incident <strong>fr</strong>appe un électronde l’atome et le déplace de l’orbite – redistribution électronique avecémission de rayons X avec E et λ caractéristiques (qui correspondent à la


différence d’énergie cinétique entre les deux niveaux énergétiques) et dechaleur.o Connaître les PROPRIETES des rayons X• Se rép<strong>an</strong>dent de m<strong>an</strong>ière sphérique à partir du point d’origine• Sont invisibles et se propagent en ligne droite avec la vitesse de la lumière• Leur intensité diminue avec le carré de la dist<strong>an</strong>ce• Leur pénétrabilité est inversement proportionnelle à la longueur d’onde• Elles sont absorbées et émises en qu<strong>an</strong>tas caractéristiques pour chaqueélément chimique (la dualité onde-corpuscule - photon)• Elles sont absorbées par les objets traversés• Elles produisent l’effet de luminescence (photoélectrique), photochimique(photosensible), effets de ionisation et biologiques• Elles ne sont pas déviées par les champs électriques ou magnétiques (ellesn’ont pas de charge électrique, ni de masse)• Elles peuvent être sujet à des phénomènes optiques de type ré<strong>fr</strong>action,dif<strong>fr</strong>action et polarisationo Les effets des rayons X:• Chimiques- La radiolyse de l’eau- Effet photochimique – interruption de la liaison de la molécule debromure d’argent(AgBr)- Ionisation directe (par collision et <strong>fr</strong>einage)- Ionisation indirecte:o Effet Compton = tr<strong>an</strong>sfère d’énergie entre un photon (RXdures avec E haute) et un électron cible de l’environnementtraversé (RX à énergie plus faible)o Effet Thompson= apparait qu<strong>an</strong>d les rayons molles<strong>fr</strong>appent un électron de l’environnement cible, qui n’est pasexpulsé de son orbite, mais entre en oscillation d<strong>an</strong>s saposition, avec l’émission de rayonnements secondaire avecune E=E incidenteo Effet photoélectrique - tr<strong>an</strong>sfère total de l’énergie duphoton à l’électron cible – émission de rayonnements d<strong>an</strong>sle domaine visible (lumière)o Effet de matérialisation: électron+proton=neutron• Biologiques: cellulaires, tissulaires, somatiques, génétiques, foetoembrionnaires,carcinogéniqueso La formation de l’image radiologique – principes• Principes géométriques:- Si la source des rayons X est ponctiforme (le foyer) l’image seraclaire, avec des contours nets- La forme du faisceau est conique – l’image radiologique seratoujours un peu agr<strong>an</strong>die et déformée par rapport à la taille réelle- La déformation est minime au niveau du rayon central et maximalevers la périphérie de l’image- Propagation en ligne droite


- Le rayon central est perpendiculaire au centre de la structure/larégion à examiner- La région à examiner doit être parallèle au pl<strong>an</strong> du film• A retenir- La projection d’un objet sur le film est plus gr<strong>an</strong>de que l’objet- La taille de la projection croît avec la croiss<strong>an</strong>ce de la dist<strong>an</strong>ceobjet-film- Les objets obliques par rapport au film vont avoir une imagedéformée- Si le faisceau de rayons X est t<strong>an</strong>gent à la surface de l’objet lecontour sera net- Deux objets superposés localisés à dist<strong>an</strong>ces différentes de lasource et du film vont produire un effet de sommation- L’effet de paralaxe: si l’objet est stationnaire et la source sedéplace d<strong>an</strong>s un sens, l’image de l’objet se déplacera d<strong>an</strong>s l’autresenso La qualité de l’image radiologique dépend de:• La qualité du contraste• La définition de l’image: clarté, nettetéo Les facteurs qui influencent le contraste:• Kilovoltage (gr<strong>an</strong>d - contraste faible)• Miliampérage – influence la luminosité de l’image (gr<strong>an</strong>d - contrastefaible)• La qualité du film• Le développement du film• La région à examiner – les différences d’absorption des rayonnementsincidents au passage par l’objet cible- L’absorption des rayons X d<strong>an</strong>s un corps est proportionnelle avec:o Le nombre atomiqueo La densité de l’objeto L’épaisseur de l’objeto Le temps de passageo La définition de l’image est en fonction de:• La netteté des contours (l’idéal – la source ponctiforme)• Le flou radiographique:- Géométrique (qu<strong>an</strong>d la source n’est pas ponctiforme)- Cinétique (produit par les mouvements de l’objet pend<strong>an</strong>tl’exposition)- De diffusion – conséquence des rayonnements secondaires(générées par l’emploie des rayonnements molles, évité par l’usagedes grilles <strong>an</strong>tidiffusion)- D’écr<strong>an</strong> (en raison des écr<strong>an</strong>s renforceurs)• La résolution – paires de lignes perçues comme séparées/unité de surface


Exemples de questions pour l’épreuve écrite de radiologie :1. Z représente:a. Le nombre de neuronesb. Le nombre d’électronsc. Le nombre de massed. Le nombre atomiqueRéponse: b, d2. Lesquelles des affirmations suiv<strong>an</strong>tes sont vraies:a. Les rayons X sont des rayonnements électromagnétiques caractérisés par des hautes énergieset de petites longueurs d’ondeb. Les rayons X se propagent en ligne droite avec la vitesse du sonc. Les rayons X sont caractérisés par le phénomène de dualité onde-corpusculed. Les rayons X peuvent être déviés par un champ magnétiquee. Les rayons X peuvent être polarisésRéponse: a, c, e3. Les effets suiv<strong>an</strong>t ne font pas partie des effets d’ionisation indirecte:a. L’effet Thompsonb. L’effet Comptonc. La matérialisationd. L’effet photochimiquee. L’effet photoélectriqueRéponse: dSOMMAIRE2. L’APPAREIL RÖENTGENI. Compos<strong>an</strong>tes principales. Principes de fonctionnement.II. Types spécifiques d’appareils Roentgen.III. Questions de révisionOBJECTIFS EDUCATIONNELS• L’étudi<strong>an</strong>t devra connaître:o La construction de l’appareil Roentgen• Le tube de rayons X = enceinte vidée avec deux électrodes:- La cathode (-) – productrice d’électrons: molybdène, tungstène- L’<strong>an</strong>ode (+) - wol<strong>fr</strong>am, tungstène• Circuits électriques: de basse et de haute tension• Le système de comm<strong>an</strong>de/contrôle• Le système de réception- Modalités de réception:o Fluoroscopie - principe de fluorescenceo Radiographie – principe de phosphorescence- Types de récepteurs:


o Analogueso Digitauxo Le principe de fonctionnement• La cathode est connectée à un circuit électrique de basse tension qui a lerôle de réchauffer le filament cathodique (2700K). Par réchauffement –nuage d’électrons autour de la cathode• Le circuit électrique de haute tension produit l’accélération de ce nuageélectronique vers l’<strong>an</strong>ode• L’<strong>an</strong>ode est représentée par un matériel qui contient des atomes avec un Zélevé, ce qui favorise l’interaction entre le faisceau incident et lesélectrons des orbites atomiques cibles, avec la formation de rayons X• Les phénomènes ont lieu d<strong>an</strong>s une enceinte en verre, vidée, avec les paroiscouvertes en plomb et avec une petite fente non-plombée = la fenêtred’émission du tube• Import<strong>an</strong>t:o La fluoroscopie <strong>an</strong>alogique• Le récepteur direct: l’écr<strong>an</strong> (sulfure de zinc, iodure de césium)• Le principe de la fluorescence : l’émission de lumière a lieu t<strong>an</strong>t quel’atome est exposé au rayonnement incident- La tr<strong>an</strong>sparence = bl<strong>an</strong>che (les rayons arrivent à l’écr<strong>an</strong> - émissionde lumière- effet photoélectrique)- Opacité = noire (les rayons n’arrivent pas à l’écr<strong>an</strong>)• Amplificateurs de luminescence• Tr<strong>an</strong>sformation du signal lumineux en signal électrique - formation depoints conjugués optique• Tr<strong>an</strong>sfère sur l’écr<strong>an</strong> TVo La radiographie <strong>an</strong>alogique• Le récepteur a plusieurs parties compos<strong>an</strong>tes- La grille <strong>an</strong>tidiffusion: lamelles de plomb qui empêchent lesrayonnements secondaires- La cassette qui contient:o Des écr<strong>an</strong>s renforceurso Le film radiologique couvert par une fine pellicule debromure d’argent (émulsion photographique)• Le principe de la phosphorescence: est basé sur l’effet photochimique dedissociation de la molécule de bromure d’argent (effet utilisé d<strong>an</strong>s ledéveloppement du film: l’argent noircit le film)- La tr<strong>an</strong>sparence = noire (les rayons incidents ne sont pas absorbéset arrivent au film d<strong>an</strong>s la cassette, à l’émulsion photographique, etproduisent la dissociation de la molécule de bromure d’argent)- L’opacité = bl<strong>an</strong>che (les rayons incidents sont absorbés, n’arriventpas au film)• Invisibleso Récepteurs digitaux


• Méc<strong>an</strong>isme: le scintillement des détecteurs - lumière - converteurs<strong>an</strong>alogue-digital – impulsion électrique – traitement digital - reconversiondigital-<strong>an</strong>alogue - affichage de l’image• Types de détecteurs:- Plaques photostimulables en phosphore- Cristaux de scintillemento Types particuliers d’appareils Roentgen:• Mammographe• Angiographe• L’appareil de radiologie dentaire• L’ortop<strong>an</strong>tomographeExemples de questions pour l’épreuve écrite de radiologie :1. Lesquelles des affirmations suiv<strong>an</strong>tes sont vraies:a. La cathode est connectée à un circuit de haute tensionb. La phosphorescence est basée sur l’effet photochimique des Rxc. La fluoroscopie est à la base de la formation de l’image radiologiqued. Les rayonnements secondaires peuvent être empêchés avec les grilles <strong>an</strong>tidiffusione. L’<strong>an</strong>ode contient d’habitude des éléments avec un nombre atomique basRéponse: b, dSOMMAIRE4. NOTIONS DE RADIOPROTECTIONI. Sources d’irradiation.II. Systèmes de mesure. Notions de dosimétrie.III. Types d’irradiation.<strong>IV</strong>. Les effets majeurs des rayonnements ionis<strong>an</strong>ts. La maladie aigüe d’irradiation.V. La radioprotection prophylactique et curative.VI. Questions de révisionOBJECTIFS EDUCATIONNELS• L’étudi<strong>an</strong>t doit connaître:o Les sources d’irradiation• Naturelles- Rayonnement cosmique- Rayonnement tellurique (bâtiments inclus)- Rayonnement org<strong>an</strong>ique- Radon• Artificielles• Médicaleso Systèmes de mesure:


• Maladie qui débute immédiatement ou au maximum quelques semainesaprès une irradiation massive• La dose minime d’exposition: > 50 rad• Début immédiat à une dose supérieure à 400 rad• M<strong>an</strong>ifestations:- Système hémato-formateur: <strong>an</strong>émie, leuco-lymphopénie, syndromehémorragique- Système digestif: douleurs abdominales, diarrhée, déshydratation,infections- Système cut<strong>an</strong>éo-muqueux: atrophie cut<strong>an</strong>éo-muqueuse, épilation,perte des ph<strong>an</strong>ères, érythème, ulcérations, stomatites, épistaxis- Système nerveux: asténie – coma- Gonades: stérilité- Système cardio-vasculaire: hypotension, insuffis<strong>an</strong>ce cardiaque parcardiomyopathieo Classification des org<strong>an</strong>es critiques du point de vue de l’irradiation (premièreplace: gonades, système hémato-formateur)o Irradiation médicale:• Utile• Inutile- Techniques qui irradient trop: kimographie, ortodiagraphie,radiofotographie- Examens excessifs- Défauts techniques – répétition de l’examen- Diagnostic présomptif faux/examen clinique du patient non fait cequi produit des examens supplémentaires inutiles- Excès de dem<strong>an</strong>des de la population/les systèmes administratifso La radioprotection prophylactique et curative• Prophylactique:- Physique - écr<strong>an</strong>age (tabliers plombés, protège-cou, lunettes,protection gonadique etc)- Chimique : ex cysteamine- Biologique (ACTH)• Curative – le traitement de la maladie d’irradiation- Chimique – médicamenteuse- Biologique – greffe de peauo Modalités de réalisation de la radioprotection:• Constructives des installations: filtres, coupoles, collimateur• De technique• Tabliers, écr<strong>an</strong>s• Films, cassettes• Législatives: niveaux de référence, restrictions de dose, surveill<strong>an</strong>ceo A retenir: les règles principales de la radioprotection• Le rôle import<strong>an</strong>t de la collimation et de la filtration des rayons X(diaphragme, grille <strong>an</strong>tidiffusion)


• Réduction des examens à rayons mous, qui produisent des rayonnementssecondaires, surtout chez l’enf<strong>an</strong>t• Le maintient d’une gr<strong>an</strong>de dist<strong>an</strong>ce entre le tube et le patient• Le rayon central perpendiculaire sur la région à examiner et sur le film• L’emploie des écr<strong>an</strong>s et des tabliers de protection• Temps d’examen court• Favoriser la radiographie par rapport à la fluoroscopie• Limiter le nombre d’expositionsExemples de questions pour l’épreuve écrite de radiologie:Le Gray est l’unité de mesure pour:a. La dose d’irradiationb. La dose absorbéec. La dose biologiqued. La radioactivitéRéponse: b5. PRINCIPES PHYSIQUES DE L’EXAMEN ECHOGRAPHIQUEConnaître les principes physiques qui sont à la base des techniques échographiques d’examenessentiel pour comprendre l’apport diagnostic des applications échographiques et les limites de laméthode.L’étudi<strong>an</strong>t devra connaître:- des notions de base d’acoustique: la source sonore, l’onde sonore, l’environnement detr<strong>an</strong>smission, l’interaction entre l’onde et l’environnement;- le comportement des ultrasons d<strong>an</strong>s le corps humain: réflexion, tr<strong>an</strong>smission,dif<strong>fr</strong>action, ré<strong>fr</strong>action, absorption, atténuation, pénétration;- la formation et la représentation graphique de l’information échographique: principes,modalités de représentation de l’information: mode A, M, bidimensionnel, en tempsréel;- l’image écographique: structure, résolution, format;- terminologie spécifique d<strong>an</strong>s l’exploration échographique;- l’effet Doppler – principes physiques, applications en médicine, informations offertes;- modalités d’inscrire l’information Doppler: continu, spectral, couleur, puiss<strong>an</strong>ceLes travaux pratiques vont inclure:- des exemples des différents types d’examen échographiques- exemples de la terminologie échographique spécifiqueL’étudi<strong>an</strong>t sera capable de:- reconnaître une technique échografique- utiliser les termes spécifiques de l’échographie


A retenir:L’échographie est une des méthodes d’imagerie de première intention pour l’évaluation de lamajorité des org<strong>an</strong>es et systèmes du corps humain, parce qu’elle est : peu couteuse, nonirradi<strong>an</strong>te,rapide, largement accessible, en temps réel. Les techniques échographiques sontindispensables d<strong>an</strong>s la pathologie biliaire, cardiaque, obstétricale et des veines périphériques.Exemples de questions pour l’épreuve écrite de radiologie:1. En échographie l’interface est définie comme la surface de séparation de deux environnementsqui sont différents du point de vue de :a) l’épaisseurb) les caractéristiques moléculairesc) la structure histologiqued) l’impéd<strong>an</strong>ce acoustiquee) la conductivité électriqueRéponse: d2. D<strong>an</strong>s le corps humain les ultrasons ne sont pas atténués par:a) l’airb) les liquidesc) la graissed) le parenchyme hépatiquee) l’osRéponse: bSOMMAIRE6. LES BASES PHYSIQUES DE LA TOMODENSITOMETRIE (TDM)I. PrincipeII. Composition d’un tomographe. Générations de tomographes.III. Le système d’acquisition spirale.<strong>IV</strong>. Terminologie en TDM. Unités de mesure. Fenêtres TDM.V. Artéfacts.VI. Questions de révision.OBJECTIFS EDUCATIONNELS• L’étudi<strong>an</strong>t doit connaîtreo Le principe de fonction de la méthode :• Mesures individuelles de l’atténuation des rayons X le long d’une ligne del’espaceo Macro-components TDM• G<strong>an</strong>try: tube, détecteurs, table• Console de comm<strong>an</strong>de – les paramètres d’acquisition• L’ordinateuro Components de base d’un système TDM


• Générateurs de haute tension (150 Kv, 500 mA)• Tubes• Systèmes de re<strong>fr</strong>oidissement• Filtres• Collimateurs – focalisation du faisceau de rayons X (épaisseur dufaisceau)• Collimation d’émission – détermine la taille du voxel• Collimation de réception – déterminée par la taille des détecteurs• Détecteurs: tr<strong>an</strong>sforment le rayonnement résiduel en signal électrique• Solides:o Cristaux d’iodure de césiumo Gr<strong>an</strong>de efficacité de détectiono Usure rapide• Gazeux: xénono Sensibles aux doses résiduelles plus gr<strong>an</strong>des de Rxo Fonctionnent comme une chambre de ionisation• Import<strong>an</strong>t:o Générations d’appareils TDM• I: type tr<strong>an</strong>slation - rotation (1 source, 1 détecteur)• II: type tr<strong>an</strong>slation – rotation avec détecteurs multiples• III: type rotatif – rotatif (la source et les détecteurs sont en rotation)• <strong>IV</strong>: type rotatif - fixe (détecteurs stationnaires, source rotative)• Electron beam CT (système à flux d’électrons)o L’acquisition spirale – définie par trois paramètres principaux• Le volume couvert pend<strong>an</strong>t une spire• Le nombre de rotations complètes pend<strong>an</strong>t une acquisition• Le pitch (p):• Définition (TDM mono-barrette) = déplacement de la table (d)pend<strong>an</strong>t une rotation par rapport à l’épaisseur (g) nominale de lacoupe (épaisseur du faisceau = beam width)o d>g - p >1 – il reste des espaces non couvertso d


• Exemples: densité tissulaire, liquidienne, hématique, aérique, osseuse• Densité tissulaire - unités Hounsfield (UH)• Fenêtres TDM: de parties molles, cérébrale, pulmonaire, osseuse• Pl<strong>an</strong> d’acquisition: axial• Reconstructions d<strong>an</strong>s le pl<strong>an</strong> coronal et sagittal• Examen à bl<strong>an</strong>c et avec produit de contraste oral ou i.v.o Unités de mesure• Unité Hounsfield (UH) = exprime l’atténuation d<strong>an</strong>s un voxel par rapportà l’atténuation de l’eau• A retenir:• Sur l’écr<strong>an</strong> de la TDM (bidimensionnel), 1 pixel exprimel’atténuation d<strong>an</strong>s un voxel• Le pixel est conditionné par la matrice• Le voxel est conditionné par la collimation (d’émission) ou del’épaisseur de la coupe• L’eau: 0 UH• L’air: -1000 UH• La graisse: -100 UH• Les muscles/le foie: 40-50 UH• Le s<strong>an</strong>g: 80 UH• L’os: 1000 UHo Fenêtre TDM = intervalle de nu<strong>an</strong>ce de gris d<strong>an</strong>s lequel est représentéel’information• Largeur de la fenêtre• Fenêtre largeo Fenêtre osseuse ou pulmonaireo Utilise beaucoup de nu<strong>an</strong>ces de gris, mais seulement lesplus contrast<strong>an</strong>tes sont perçueso Contraste réduit• Fenêtre étroiteo Fenêtre de parties molles (médiastinale/abdominale) oucérébraleo Utilise peu de nu<strong>an</strong>ces de gris, mais elles sont perçues defaçon séparéeo Contraste haut• Le niveau de la fenêtre est donné par les tissus dont les valeursd’atténuation sont représentées au centre de l’échelle• Exemples:• Fenêtre pulmonaireo Largeur: 2000 (-1000 - +800 UH)o Niveau: 50 UH• Fenêtre cérébraleo Largeur: 80-100 (-15 - +85 UH)o Niveau: 35 UHo Artefacts en TDM• Liés aux défauts de fonction ou les mauvais réglages


• Liés au patient: métalliques, de mouvement, de respiration, de pulsation• Artefacts de contraste• Artefacts spécifiques aux acquisitions spirales• Volume partiel• Photopénique et bruit• Artefacts de mouvement• Durcissement du faisceau• Artefacts de fenêtrage• A retenir:• L’effet de volume partielo Lié à une mauvaise collimationo Si l’épaisseur de la coupe est trop gr<strong>an</strong>de – le coefficientd’atténuation moyenne ne permet pas de distinguer lesdifférents éléments qui entrent d<strong>an</strong>s l’épaisseur de la coupe• Durcissement du faisceau (beam hardening artefact)o Apparait lors du passage des rayons par des structuresdenses, comme l’oso Exemples: artefacts de fosse postérieure entre les deuxpyramides pétreuses du crâneo Minimisation: lors de l’emploie d’un kilovoltage élevéExemples de questions pour l’épreuve écrite de radiologie:1. La collimation du faisceau de rayons Xa. Donne l’épaisseur de la coupeb. Peut être d’émissionc. Peut être conditionnée par l’aperture du récepteurd. Plus elle est petite, plus l’irradiation est gr<strong>an</strong>dee. Plus elle est petite, plus la résolution est meilleure.Réponse: a, b, c, e2. La fenêtre osseuse:a. Est une fenêtre étroiteb. Est une fenêtre largec. Son niveau est à 0 UHd. Utilise peu de nu<strong>an</strong>ces de grise. A un haut contrasteRéponse: b3. Sur l’echelle Hounsfield, de -1000 à +1000, le s<strong>an</strong>g est situé à :a. 30b. 0c. 80d. 800e. -10


Réponse: c4. Sur une TDM cérébrale à bl<strong>an</strong>c les structures suiv<strong>an</strong>tes sont hyperdenses :a. L’osb. Le s<strong>an</strong>gc. Les calcifications pinéalesd. Le produit de contrastee. Toutes les réponses sont bonnesRéponse: e7. LES BASES PHYSIQUE DE L’IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE(IRM)SOMMAIREI. Principes de base.II. Séquences de base.III. Artefacts.<strong>IV</strong>. Contre-indications.V. Questions de révision.OBJECTIFS EDUCATIONNELS• L’étudi<strong>an</strong>t doit connaître:o Le principe de fonction• Description des étapes à suivre lors d’un examen par IRM :• le patient est positionné d<strong>an</strong>s un champ magnétique• une onde de radio<strong>fr</strong>équence est émise• l’onde de radio<strong>fr</strong>équence revient• le patient est émetteur d’un signal qui est reçu et utilisé pour lareconstruction de l’imageo Notions de base:• La magnétisation• Condition fondamentale: l’existence d’un atome aux propriétésmagnétiques (nombre impaire de nucléons)• D<strong>an</strong>s le corps humain le plus représentée est le proton H+ (H2O)• L’introduction de H+ d<strong>an</strong>s un champ magnétique extérieur – l’alignementdu moment magnétique avec la direction du vecteur magnétique du champextérieur:• Parallèle (population de protons à énergie basse)• Antiparallèle (population de protons à énergie haute)• NMV= vecteur net de magnétisation• Chaque noyau d’hydrogène décrit une ellipsoïde autour de son axe =mouvement de précession• La <strong>fr</strong>équence de précession est donnée par la formule de Larmor.ώ 0 = B 0 x γ


ώ 0 = la <strong>fr</strong>équence de précession (Hz)B 0 = le champ magnétique externe (Tesla)• A retenir:• Les protons ont une charge positive et un mouvement de spin. Celafait qu’ils aient un champ magnétique propre• Qu<strong>an</strong>d les protons sont mis d<strong>an</strong>s un champ magnétique externe, ilsvont s’aligner à celui-ci, de façon parallèle et <strong>an</strong>tiparallèle• Les protons bougent autour des lignes du champ magnétique et unchamp magnétique plus fort produit une <strong>fr</strong>équence de mouvementplus gr<strong>an</strong>de (relation décrite par la formule de Larmor)• Les protons parallèles et <strong>an</strong>tiparallèles peuvent s’<strong>an</strong>nuler, maiscomme il existe plus de protons parallèles sur les niveauxénergétiques inférieurs, il restent des forces magnétiques qui nesont pas <strong>an</strong>nulées. Tous ces protons alignent leurs forces d<strong>an</strong>s ladirection du champ magnétique externe ce qui fait que qu<strong>an</strong>d onmet le patient d<strong>an</strong>s le champ magnétique de l’IRM, il a son proprechamp magnétique qui est parallèle au champ magnétique externede la machine. Et<strong>an</strong>t donné qu’il est parallèle, il ne peut pas êtremesuré de façon directe.o Réson<strong>an</strong>ce• Apparait à l’application d’une impulsion radio avec la même <strong>fr</strong>équenceque la <strong>fr</strong>équence de précession de la cible• Au moment de réson<strong>an</strong>ce les protons gagnent de l’énergie et passent surun niveau énergétique supérieur (BAISSE de la magnétisationlongitudinale)• Le résultat de la réson<strong>an</strong>ce = magnétisation tr<strong>an</strong>sversale en phase• L’impulsion de radio<strong>fr</strong>équence synchronise les mouvements desprotons, ce qui fait que leurs mouvements ne soient pas aléatoires –ils sont en phase. Les protons bougent donc d<strong>an</strong>s la mêmedirection, au même temps et leurs vecteurs magnétiques sesomment d<strong>an</strong>s cette direction, qui est tr<strong>an</strong>sversale – magnétisationtr<strong>an</strong>sversale• A retenir:• L’impulsion de radio<strong>fr</strong>équence produit une baisse de lamagnétisation longitudinale et l’apparition d’une nouvellemagnétisation tr<strong>an</strong>sversale• La magnétisation tr<strong>an</strong>sversale produit un signal (courentélectrique) reçu par une <strong>an</strong>tenne spéciale et tr<strong>an</strong>sformé en imagedigitaleo Les temps de relaxation• A l’arrêt de l’onde de radio<strong>fr</strong>équence NMV s’aligne de nouveau avec B 0• Le temps de récupération de la magnétisation longitudinale = T1 ou tempsde relaxation spin-matrice (de l’énergie est émise d<strong>an</strong>s l’environnement)


• Le temps de perte de la magnétisation tr<strong>an</strong>sversale = T2 ou temps derelaxation spin-spin, générée par les interactions individuelles des atomesvoisins• A retenir: les temps de relaxation sont plus longs d<strong>an</strong>s les liquides et pluscourts d<strong>an</strong>s le tissu adipeuxo Localisation spatiale:• C’est-à-dire, d’où vient le signal• Peur être réalisée par l’utilisation d’un champ magnétique d’une intensitédifférente de celle du patient d<strong>an</strong>s chaque section• Pourquoi? – la <strong>fr</strong>équence de précession du proton est en fonction del’intensité du champ magnétique. Si cette intensité est différente d<strong>an</strong>schaque point du patient, les protons bougent avec des <strong>fr</strong>équencesdifférentes; le signal IRM qui en résulte aura des <strong>fr</strong>équences différentes,qui nous permettra de localiser et d’apprécier le signal d<strong>an</strong>s chaque pointo Le contraste en IRM est en fonction de:• Paramètres intrinsèques (tissulaires): temps de relaxation, la densité deprotons, le coefficient de diffusion• Paramètres extrinsèques (d’acquisition): le temps de répétition del’impulsion de radio<strong>fr</strong>équence (TR), le temps d’écho (TE), l’<strong>an</strong>gle debascule, le temps d’inversion (TI)• Séquences fondamentales (pondération des images)o Pondération T1• Conditionnée par le TR• TR court: 400-600 ms• TE court: 20 ms• Liquides = hyposignal (foncés, vers noir)• Graisse = hypersignal (claire, bl<strong>an</strong>c)• Contenu protéique riche (mucine) = hypersignal• Mél<strong>an</strong>ine = hypersignal• Hématomes subaigües (méthémoglobine) = hypersignalo Pondération T2• Conditionnée par le TE• TR long: 2000 ms• TE long: 120 ms• Liquides = hypersignal• Graisse = hypersignal moins intense par rapport au T1• Mucine = hyposignalo Pondération PD• Conditionnée par la densité de protons• Caractérisée par un TR long et un TE court• Artefacts en IRMo Métalliques – m<strong>an</strong>que de signal (signal void) de gr<strong>an</strong>de taille, avec renforcementpériphériqueo De troncature = fausses b<strong>an</strong>des d’hyper ou d’hyposignal qui apparaissent lors destr<strong>an</strong>sitions subites du signal – ex: LCR – moelle épinière (faux aspect desyringomyélie)


o Le repliement: l’objet est plus gr<strong>an</strong>d que la FOV (field of view)o Artefact de déplacement chimique (chemical shifting artifact) = b<strong>an</strong>ded’hyposignal à l’interface eau-graisseo De susceptibilité magnétique: zones étendues d’hyposignal générées parl’apparition d’un gradient de champ magnétique à l’interface de deux structuresavec susceptibilité magnétique très différente : ex air – eau• Contre-indications:o Absolues:• Stimulateur cardiaque• Corps étr<strong>an</strong>gers ferromagnétiqueso Relatives:• Femmes enceintes pend<strong>an</strong>t le premier trimestre• La claustrophobie• Patients intubés, ventilésExemples de questions pour l’épreuve écrite de radiologie-imagerie1. D<strong>an</strong>s les séquences st<strong>an</strong>dards un lipome sous-cut<strong>an</strong>é produit:a. Hypersignal T1b. Hypersignal T2c. Hyposignal T1 et T2d. Couleur bl<strong>an</strong>che d<strong>an</strong>s les séquences pondérées en T1 et T2e. Un aspect de signal voidRéponse: a, b, d2. La pondération T1 est:a. Conditionnée par le TRb. Conditionnée par le TEc. Conditionnée par la densité de protons de la région examinéed. Caractérisée par des TR et TE longse. Caractérisée par des TR et TE courtsRéponse: a, e3. Les affirmations suiv<strong>an</strong>tes sont vraies, à l’exception de :a. La magnétisation tr<strong>an</strong>sversale peut être mesuréeb. La magnétisation longitudinale croît lors de l’application d’une impulsion de radio<strong>fr</strong>équencec. Les temps de relaxation sont longs pour les liquides, par rapport aux solidesd. Le tissu graisseux a des temps de relaxation relativement longse. La localisation spatiale du signal RM est obtenue en utilis<strong>an</strong>t un champ magnétique avec uneintensité différente d’une section à l’autreRéponse: b4. Le contraste en IRM est influencé par:a. Exclusivement les paramètres tissulairesb. Exclusivement les paramètres d’acquisition (extrinsèques)c. TRd. TEe. T1 et T2Réponse: c, d, e


8. L’IMAGE DIGITALESOMMAIREI. Définitions.II. Traitement d’image.III. Formats d’image.<strong>IV</strong>. Questions de révisionOBJECTIFS EDUCATIONNELS• L’étudi<strong>an</strong>t doit connaître:o La définition du pixel• Elément de l’image bidimensionnelle (carré monochromatique)o La définition du voxel• Elément de volume qui correspond à un pixelo La définition de l’image digitale• Image qui a été discrétisée au niveau des coordonnées spatiales (pixel-x, y,voxel – x, y, z) et de l’intensité• Par la digitisation l’image réelle est convertie d<strong>an</strong>s une image composéede pixels pour l’espace 2D et de voxels pour l’image 3D, qui ont associéune valeur de gris (d’habitude entre 0 et 255) qui représente l’intensité duspot lumineux convertito Les étapes de traitement des images• Acquisition des images• Prétraitement (amélioration de l’acquisition primaire):• Nettoyage du bruit• Isolation des régions dont la structure des pixels indique un aspectsimilaire au celui de l’information alph<strong>an</strong>umérique d’intérêt• Segmentation de l’image• Identification et interprétation des donnés• Stockage – mémorisation des images digitaleso Les formats d’image• L’image binaire – la couleur de chaque pixel est exprimée par une valeur(bit), 1 ou 0. Si elle est monochrome chaque pixel aura une intensitéd’habitude entre 0 et 255.• L’image True Color – la couleur de chaque pixel est exprimée commeintensité RGB - rouge, vert et bleu• L’image basée sur une palette de couleurs (Colormap) – la valeur dechaque pixel est interprétée comme un index d<strong>an</strong>s un tableau de valeursRGB• Formats habituels:• BMP• TIFF• GIF• JPEG


o Méthodes de compression des images• Lossy compression – produit la dégradation des informations nonessentielleset redond<strong>an</strong>tes (non-perçues par l’œil humain) lors de ladécompression• Lossless compression – ne produit pas la dégradation de l’information lorsde la décompression; moins utilisé en raison de son inefficacitéExemples de questions pour l’épreuve écrite de radiologie-imagerie médicale :Lesquelles des affirmations suiv<strong>an</strong>tes sur l’image digitale sont fausses:a. L’élément de base d’une image bidimensionnelle est le voxelb. Le pixel est un carré monochrome caractérisé par 3 coordonnées: x, y, zc. L’image digitale est influencée exclusivement par la coordonnée d’intensité d’une scène réelled. La méthode la plus utilisée pour la compression des images est de type lossy compressione. Le fichier avec l’extension .JPEG est un des formats habituels de stockage/tr<strong>an</strong>smission desimages digitalesRéponse: a, b, c9-11 LA RADIO-IMAGERIE DE L’APPAREIL LOCOMOTEURCours 9 - Techniques d’examen (radiographie, échographie, CT, IRM)- L’<strong>an</strong>atomie en radio-imagerie de l’appareil locomoteur- La sémiologie radiologique élémentaire de la pathologie de l’appareil locomoteurCours 10 - Sémiologie radiologique élémentaire d<strong>an</strong>s la pathologie de l’appareil locomoteur- Notions élémentaires sur la pathologie infectieuse et tumorale de l’appareillocomoteurCours 11 - Notions élémentaires sur la pathologie inflammatoire poliarticulaire- Des processus dégénératifs de l’appareil locomoteur- Pathologie locomotrice spécifique pour les enf<strong>an</strong>ts (rachitisme, DDH)L’étudi<strong>an</strong>t doit connaître :1. Méthodes d’exploration1.1 La radiographie1.2 La tomographie pl<strong>an</strong>e1.3 L’artrographie1.4 La fistulographie1.5 La tomodensitométrie (TDM)1.6 L’imagerie par réson<strong>an</strong>ce magnétique1.7 L’ultrasonographie2. Anatomie radiologique2.1 La matrice osseuse2.2 Les sels minéraux


2.3 Les cellules osseuses2.4 Le tissu osseux compact2.5 Le tissu osseux spongieux2.6 Les os longs2.7 Les os plats2.8 Les os courts2.9 La croiss<strong>an</strong>ce et modélisation osseuse2.10 L’évaluation de la maturité osseuse2.11 L’exploration par imagerie des articulations2.12 Les synarthroses2.13 Les amphiarthroses2.14 Les diarthroses3. Sémiologie ostéo-articulaire3.1 Modification des dimensions- congénitales : aplasie, hypoplasie, hyperplasie- acquises : <strong>an</strong>ostose, hypostose, hyperostose3.2 Modifications de la forme : scoliostose, oedostose3.3 Modifications de la structure :- destructives :- l’ostéoporose : aiguë, chronique, localisée, régionale, généralisée- l’ostéolyse : circonscrite, diffuse, l’acro-ostéolyse- l’ostéonécrose : septique, aseptique- constructives :- l’ostéosclérose : non-tumorale, tumorale- la réaction périostée : continue, discontinue, complexe- des ossifications et calcifications hétérotopiques : ostéophytes,syndesmophytes, calcifications musculaires, enthésophytes, calcifications ligamentaires,calcifications dystrophiques4. Les inflammations du système ostéo-articulaire4.1 L’ostéomyélite- définition- étiologie- voie d’infection- localisation- clinique- pathogénie- signes radiologiques : au début de la maladie, d<strong>an</strong>s l’état de maladie, d<strong>an</strong>s la période deguérison- formes cliniques et radiologiques spéciales : l’ostéomyélite de l’enf<strong>an</strong>t, le p<strong>an</strong>aris osseux,l’ostéomyélite subaigüe, l’abcès de Brodie, l’ostéomyélite chronique4.2 Les arthrites4.2.1 Arthrites bactériennes - purulentes : voies d’infection, l’aspect en imagerie


- la tuberculose ostéo-articulaire : l’aspect en imagerie, desformes spéciales de la maladie (spina ventosa, la carie sèche, la troch<strong>an</strong>térite tuberculeuse)- l’ostéoarthrite tuberculeuse : des aspects radiologiques ensyphilis (congénital précoce, congénital tardif et acquise)4.2.2 Arthrites des maladies du collagène : - arthrites rhumatismales : l’arthrite rhumatoïde,l’arthrite chronique juvénile, la sclérodermie- spondylarthropathies séro-négatives : laspondylite <strong>an</strong>kylos<strong>an</strong>te, l’arthrite psoriasique, le syndrome Reiter4.2.3 Maladies métaboliques et maladies de dépôt : - l’arthrite goutteuse- arthrites causées par le stockage descristaux de pyrophosphate : la chondrocalcinose, l’arthropathie pyrophosphatique, lapseudogoutte5. Les arthroses5.1. L’arthrose de la colonne vertébrale5.1.1 La spondylose5.1.2 L’<strong>an</strong>kylose hyperostos<strong>an</strong>te (hyperostose <strong>an</strong>kylos<strong>an</strong>te)5.1.3 La discarthrose5.1.4 L’hernie discale : aspect CT, IRM5.2 L’arthrose de l’articulation coxo-fémorale5.2.1 Aspects radiologiques : - encapsulée- sublux<strong>an</strong>te- destructive5.3 L’arthrose du genou5.4 L’arthrose des mains6. Les tumeurs du système ostéo-articulaire6.1 Diagnostic d’imagerie- la détection des lésions- la description des lésions- la stadialisation6.2 Tumeurs d’origine osseuse6.2.1 Bénignes : - l’ostéome- l’ostéome ostéoïde- l’ostéoblastome6.2.2 Malignes : - l’ostéosarcome6.3 Tumeurs d’origine cartilagineuse6.3.1 Bénignes : - le chondrome- l’ostéochondrome- le chondroblastome- le fibrome chondromyxoïde6.3.2 Malignes : - le chondrosarcome6.4 Tumeurs d’origine fibroblastique6.4.1 Bénignes : - le défaut fibreux cortical- le fibrome non ossifi<strong>an</strong>t


- le fibrome desmoplastique6.4.2 Malignes : - le fibrosarcome et l’histiocytome malin6.5 Tumeurs à cellules rondes- la tumeur Ewing- le lymphome osseux- le myélome6.6 Tumeurs vasculaires6.6.1 Bénignes : - l’hém<strong>an</strong>giome6.7 Tumeurs d’origine incertaine6.7.1 Bénignes : - la tumeur a cellules gé<strong>an</strong>tes (la tumeur a myéloplaxes)- le kyste osseux6.8 Métastases7. La pathologie de l’enf<strong>an</strong>t7.1 La croiss<strong>an</strong>ce et le développement osseux7.2 Le rachitisme7.3 La dysplasie de la h<strong>an</strong>cheL’étudi<strong>an</strong>t assistera à des démonstrations pratiques ou on présentera :- des images obtenues par différentes techniques d’examen- l’<strong>an</strong>atomie radiologique par chaque technique d’examen- des images avec des modifications radiologiques élémentaires et des modificationspathologiques- examens des cas des différentes pathologies, contenues par le thème de sémiologie du cours,présent<strong>an</strong>t les aspects caractéristiques, les critères de diagnostique positif et différentiel- l’identification, par la radiographie, l’échographie, la TDM et l’IRM, des structures<strong>an</strong>atomiques normales et leur description- l’identification, par les images présentées, des modifications sémiologiques élémentaires- discuter certains cas avec l’assist<strong>an</strong>t du groupe ou avec le chef de cours.L’étudi<strong>an</strong>t devra :- reconnaître et décrire la technique utilisée- reconnaître la région <strong>an</strong>atomique explorée- identifier et décrire sémiologiquement l’aspect pathologique : le siège, la forme, lesdimensions, le contour, la structure, les rapports avec les org<strong>an</strong>es voisins et les modificationsde fonction de l’org<strong>an</strong>e touché et aussi des org<strong>an</strong>es voisins- intégrer la lésion d<strong>an</strong>s un syndrome, corrél<strong>an</strong>t l’aspect radiologique, les données cliniques etles données de laboratoire- formuler le diagnostic positif et différentiel- recomm<strong>an</strong>der d’autres examens utiles pour le diagnosticA retenir :La radiographie :- la radiographie conventionnelle représente encore l’étalon-or des investigations, ét<strong>an</strong>tutilisée comme première méthode pour presque toutes les maladies du système ostéoarticulaire


- on doit faire les clichés osseux d<strong>an</strong>s au moins deux incidences perpendiculaires AP et LLpour éviter le phénomène de sommation- les clichés osseux doivent contenir au moins une articulation pour pouvoir <strong>an</strong>alyserl’alignement osseux- les régions symétriques sont examinées bilatéralement pour identifier des minimes lésions audébut des maladies- pour éviter l’irradiation inutile on doit diaphragmer le fascicule des rayons X, pour que lasurface irradiée soit minime- la qualité de la radiographie doit être optimale ; les éléments électriques sont adaptés selonchaque région examinée et chaque malade, pour que sur le cliché on puisse identifier lastructure osseuse, les compartiments fasciaux des parties molles et la structure aréolaire dutissu cellulaire sous-cut<strong>an</strong>éL’IRM- c’est la méthode de choix pour examiner les ostéonécroses, la moelle osseuse, lesnéoplasmes du tissu osseux- très utile pour examiner la colonne vertébrale- le diagnostic des <strong>fr</strong>actures de stress- on peut examiner le disque intervertébral, les tendons, les ménisques, les ligaments croisésdu genou, ay<strong>an</strong>t une meilleure résolution que les autres techniquesL’échographie- pauvre utilité d<strong>an</strong>s l’examen de l’os- indications : exploration des parties molles, muscles et tendons en temps réel- le diagnostic de la dysplasie de la h<strong>an</strong>che, particulièrement av<strong>an</strong>t de visualiserradiologiquement le noyau de la tête fémorale- l’examen des ligaments, tendons, ménisques et ép<strong>an</strong>chements liquidiensLa TDM- permet de faire la différence entre muscles, graisse, liquide, tumeurs, par l’atténuation desrayons x- permet de mieux visualiser des régions <strong>an</strong>atomiques complexes et mieux différencier lesparties molles para-osseuses et péri-articulaires- indiquée pour le diagnostic des tumeurs osseuses et des parties molles : l’origine, l’extensionlocale, le type, des rapports et des métastases- indispensable pour le diagnostic des os du crâne, du basin et de la colonne vertébraleExemples des questions pour l’épreuve écrite de radiologie :1. Le signe radiologique caractéristique pour l’ostéomyélite est :a. l’exostoseb. le séquestre osseuxc. l’ostéoporosed. l’hypoplasiee. la scoliostose


Réponse correcte : b2. Les modifications radiologiques de l’arthrose sont les suiv<strong>an</strong>tes, à l’exception de :a. la diminution de l’espace articulaireb. des kystes osseusesc. des ostéophytesd. ostéosclérose sous-chondralee. l’exostoseRéponse correcte : eBibliographie :1. Grainger <strong>an</strong>d Allison’s. Diagnostic Radiology. 5th ed. London: Churchill Livingstone; 2008,Volume 2,section V2. Steli<strong>an</strong> Petcu. Radiologie Imagistica medicala, Editura medicala universitara Iuliu Hatieg<strong>an</strong>u,Cluj Napoca,2001, pag. 59-204Des addresses utiles du web:http://radiology.rsna.org/content/by/yearhttp://radiographics.rsna.org/12. LES REINS ET LES VOIES URINAIRES SUPÉRIEURESLes explorations d-imagerie ont un rôle très import<strong>an</strong>t pour le diagnostic de la pathologie del’appareil urinaire et pour guider certaines m<strong>an</strong>oeuvres thérapeutiques. Pour entendre l’utilité del’imagerie d<strong>an</strong>s la pathologie urinaire il est nécessaire de revoir les notions élémentairesd’<strong>an</strong>atomie, revoir les méthodes d’exploration par radio-imagerie utilisées et présenter lesparticularités <strong>an</strong>atomo-radiologiques de l’appareil urinaire, et aussi présenter la sémiologie enradio-imagerie de l’appareil excrétoire et des principaux syndromes, mett<strong>an</strong>t l’accent sur : lesindications des techniques d’imagerie, les éléments de diagnostic positif et différentiel.L’étudi<strong>an</strong>t doit connaître :- des éléments d’<strong>an</strong>atomie descriptive et topographique de l’appareil urinaire- les méthodes d’exploration et l’<strong>an</strong>atomie radiologique spécifique pour chacune de cesméthodes :- méthodes radiologiques : - la radiographie rénale simple- l’urographie- la tomographie pl<strong>an</strong>e (rare)- la pyélographie et l’urétéropyélographie rétrograde- l’artériographie rénale- méthodes d’imagerie : - l’ultrasonographie- la scintigraphie rénale- la TDM


- l’IRM- les indications, les non-indications et les contre-indications des techniques d’imagerie d<strong>an</strong>sla pathologie urinaire- éléments de sémiologie radiologique et pathologie urinaireSémiologie générale. On peut grouper les modifications pathologiques des reins en plusieurssyndromes radiologiques:1. Modifications de l’opacité :1. En plus1. Des opacités calcaires1. Des calculs2. Des calcifications2. Excès de subst<strong>an</strong>ce de contraste1. Des cavernes2. Des diverticules3. Du reflux2. En minus (après injection de subst<strong>an</strong>ce de contraste)1. La lacune (absence de remplissage focale)2. L’amputation (focale)3. Le rein muet (absence globale d’opacification)2. Le déficit de la fonction rénale1. Absente2. Tardive1. Sécréteur2. Évacuateur3. La stase urinaire1. Aiguë2. Chronique4. L’hydronéphrose5. Le syndrome de petit rein1. Hypoxie2. Stase chronique3. Infections chroniquesLa pyélonéphrite chroniqueLa tuberculose4. Néphrosclérose5. Hypoplasie6. Le syndrome de gros rein1. Hyperplasie/hypertrophie2. Colique néphrétique3. Infections rénales aiguësLa pyélonéphrite aiguëL’abcès rénal et péri-rénal4. Thrombose de la veine rénale5. Hydronéphrose6. Rein polykystique


7. Tumeurs7. Le syndrome de masse (tumorale) rénale8. Les malformations1. Rénales2. UrétéralesLes travaux pratiques vont inclure:- L’urographie intraveineuse : technique d’exploration, mettre le film en position,identification des temps spécifiques, leur utilité- L’échographie : indications, <strong>an</strong>atomie, utilité- Le sc<strong>an</strong>ner(CT) rénal: technique d’examen, identification des temps spécifiques, leur utilité- Les aspects particulières, les critères de diagnostic positif et l’algorithme d’utilisation destechniques d’imagerie pour :- La lithiase urinaire et la néphrocalcinose; la colique néphrétique- La stase urinaire aiguë et chronique- L’hydronéphrose et l’obstruction des voies urinaires- L’hypoxie rénale, la pyélonéphrite chronique et la tuberculose urinaire- La pyélonéphrite aiguë, l’abcès rénal et péri-rénal- La maladie polykystique rénale ;le kyste simple du rein- Tumeurs rénales et des voies urinaires- Malformations réno-uréthérales- L’insuffis<strong>an</strong>ce rénale aiguë et chroniqueL’étudi<strong>an</strong>t sera capable de :- identifier la technique d’imagerie utilisée- mettre le film en position- reconnaître les org<strong>an</strong>es qu’on trouve d<strong>an</strong>s la région explorée- identifier et décrire les modifications pathologiques utilis<strong>an</strong>t la terminologie spécifique pourla technique utilisée- encadrer les modifications pathologiques d<strong>an</strong>s un syndrome radiologique- établir un diagnostic présomptif, l’<strong>an</strong>alyse des certains éléments de diagnostic différentiel- exprimer les observations personnels par une description (résultat), en utilis<strong>an</strong>t les termesspécifiques de l’imagerie- définir l’utilité des techniques d’imagerie, d<strong>an</strong>s une pathologie spécifique, par un algorithmede diagnosticA retenir:- L’urographie, l’échographie et le sc<strong>an</strong>ner (TDM) sont les méthodes principalesd’exploration morphologique de l’appareil urinaire- L’urographie intraveineuse et la TDM of<strong>fr</strong>ent des informations morphologiques et aussifonctionnelles de l’appareil urinaire


- il y a des risques qu<strong>an</strong>d on utilise des produits de contraste; il est donc nécessaire d’évalueren av<strong>an</strong>t le patient et de respecter strictement les contre-indications- l’échographie of<strong>fr</strong>e seulement des informations morphologiques, mais a l’av<strong>an</strong>tage de ne pasdépendre de la fonction rénale et d’éviter les risques d’utilisation des subst<strong>an</strong>ces de contraste- d<strong>an</strong>s presque tous les cas d’affections rénales et des voies urinaires supérieures(malformations, lithiase, hydronéphrose, infections, traumatismes, tumeurs, insuffis<strong>an</strong>cerénale) l’exploration morphologique en imagerie est indispensable pour établir le diagnosticet la conduite thérapeutiqueExemples des questions pour l’épreuve écrite de radiologie :1. Sur le cliché urographique à 5 minutes on apprécie :a. l’existence des calculs radio-opaquesb. la fonction sécrétrice et excrétrice rénalec. la morphologie des uretères et de la vessie urinaired. la morphologie de l’appareil pyélo-calicéele. chacun des temps artériel, parenchymateux et veineux du tr<strong>an</strong>sit du produit de contrasteRéponse correcte : b2. Le syndrome de petit rein n’est pas provoqué par :a. l’hypoxieb. la néphrosclérosec. la pyélonéphrite aiguëd. la stase chroniquee. l’hypoplasieRéponse correcte : c13. LA RADIO-IMAGERIE DU RETROPERITOINE ET DU PELVISL’<strong>an</strong>atomie complexe du rétropéritoine et du pelvis contient des éléments du tube digestif,appareil rénal, système vasculaire et nerveux, appareil génital, système gl<strong>an</strong>dulaire, ce quiexplique la vaste pathologie. Les techniques de diagnostic par radio-imagerie seront choisiesselon la pathologie et la complexité des cas, et sont représentées par : la radiologieconventionnelle, l’échographie, la tomodensitométrie et l’imagerie par réson<strong>an</strong>ce magnétique.L’étudi<strong>an</strong>t doit connaître :- l’<strong>an</strong>atomie descriptive et sectionnelle du rétropéritoine- l’<strong>an</strong>atomie descriptive et sectionnelle du pelvis- notions de physiologie des appareils : digestif, rénal, vasculaire- l’<strong>an</strong>atomie pathologique de ces régions


- les principes de la formation de l’image radiologique- la physique et les principes de fonctionnement de ces techniques d’imagerieLe contenu du cours :- rappel <strong>an</strong>atomique du rétropéritoine : contenu, délimitation, division <strong>an</strong>atomique- les techniques d’imagerie utilisées pour explorer le rétropéritoine- principes diagnostiques- <strong>an</strong>atomie en imagerie : ultrasonographique, du CT, de l’ IRM- la pathologie du rétropéritoine qui sera présentée- la pathologie des gl<strong>an</strong>des surrénales- pathologie g<strong>an</strong>glionnaire- des collections d<strong>an</strong>s l’espace rétropéritonéel- les gl<strong>an</strong>des surrénales :- rappel <strong>an</strong>atomique- l’<strong>an</strong>atomie radiologique- la pathologie non-tumorale- l’hyperplasie diffuse- les calcifications gl<strong>an</strong>dulaires suites aux hémorragies, aux kystes, à la tuberculose- les kystes: post-hémorragique, le lymph<strong>an</strong>giome- l’hémorragie- la pathologie tumorale :- tumeurs bénignes : l’adénome, le myélolipome, le phéochromocytome- tumeurs malignes : - primaires : le carcinome, le neuroblastome- secondaires- algorithme d’exploration en imagerie- les g<strong>an</strong>glions :- les groupes g<strong>an</strong>glionnaires- <strong>an</strong>atomie radiologique : l’aspect et les dimensions normales- la sémiologie radiologique des affections g<strong>an</strong>glionnaires- la pathologie qui implique les g<strong>an</strong>glions : infectieuse, auto-immune, tumorale- les collections liquidiennes :- aspect en radio-imagerie- reconnaiss<strong>an</strong>ce des localisations- déterminer l’origine des collections- des aspects particuliers- rappel <strong>an</strong>atomique du pelvis :- contenu- délimitation


- les techniques d’imagerie utilisées pour investiguer le pelvis :- des principes diagnostiques- <strong>an</strong>atomie radiologique : radiographique, échographique (externe et endocavitaire), TDM,IRM- la pathologie pelvienne qui sera présentée :- pathologie de la vessie urinaire- pathologie génitale : prostate, utérus, ovaires- la vessie urinaire :- <strong>an</strong>atomie radiologique- la cystographie directe et indirecte – techniques, aspects normaux- l’échographie de la vessie urinaire :- <strong>an</strong>atomie échographique- technique d’exploration- l’aspect normal- évaluation du résidu post mictionnel- la pathologie non-tumorale :- la cystite- les hématomes intra-vésicaux- la stase vésicale : la phase compensée et la phase décompensée- les diverticules vésicaux- la vessie de lutte- les calculs de la vessie- le reflux vésico-urétéral- atteinte de la vessie urinaire d<strong>an</strong>s la pathologie de voisinage- la pathologie tumorale :- tumeurs primaires : l’urothéliome, tumeurs mésenchymales, autres- tumeurs secondaires : étendues des régions voisines, métastases- la prostate :- techniques de radio-imagerie – des aspects <strong>an</strong>atomiques : la cystographie, l’échographie(externe et endorectale), TDM, IRM- des aspects <strong>an</strong>atomiques- évaluation échographique des dimensions et du volume prostatique- l’hypertrophie bénigne de la prostate- le carcinome prostatique : des aspects CT et IRM- l’utérus et les ovaires :- techniques radiologiques – des aspects <strong>an</strong>atomiques : la cystographie, l’échographie (externeet endovaginale), TDM, IRM- la pathologie tumorale de l’utérus- le fibrome utérin- le carcinome endométrial- la pathologie tumorale des ovaires :- des tumeurs kystiques


- des tumeurs solides- les récidives tumorales- l’évaluation par imagerie des g<strong>an</strong>glions pelviensPend<strong>an</strong>t les travaux pratiques on présentera aux étudi<strong>an</strong>ts des images radiologiques etd’imagerie de l’archive de la clinique ou disponibles sur internet, concern<strong>an</strong>t le sujet du cours.L’étudi<strong>an</strong>t doit être capable, à la fin du cours et des travaux pratiques, de reconnaître lestechniques d’imagerie utilisées pour le diagnostic, reconnaître et décrire sémiologiquement lesprincipales pathologies, indiquer correctement et suivre l’algorithme d’exploration.Exemples des questions pour l’épreuve écrite de radiologie :1.L’examen de choix pour localiser les adénopathies rétropéritoneales est :a. l’IRM natifb. la TDM avec produit de contrastec. l’échographie endocavitaired. l’IRM avec produit de contrastee. l’échographie tr<strong>an</strong>s-abdominaleRéponse correcte : b2. L’aspect échographique du sédiment contenu par la vessie urinaire est :a. une magma hypoéchogène, avec un niveau liquide – liquide horizontal, qui ch<strong>an</strong>ge sa positionselon les mouvements du patientb. une magma hyperéchogène qui garde sa position qu<strong>an</strong>d le patient bougec. une magma hypoéchogène avec une position const<strong>an</strong>te d<strong>an</strong>s la vessied. une magma hypoéchogène, avec un niveau liquide – liquide vertical, qui ch<strong>an</strong>ge sa positionselon les mouvements du patiente. une magma hyperéchogène avec un niveau liquide – liquide horizontalRéponse correcte : a14. LES URGENCES MÉDICO – CHIRURGICALESLes urgences médico-chirurgicales consistent d’une série d’affections et conditions impliqu<strong>an</strong>ttoutes les org<strong>an</strong>es et systèmes. Leur traitement nécessite un diagnostic correct pour lequell’examen en radio-imagerie est extrêmement import<strong>an</strong>t. Pour un diagnostic correct il estnécessaire de connaître les méthodes d’imagerie, les indications et les limites de chaqueméthode, ainsi que l’aspect en radio-imagerie des multiples affections.L’étudi<strong>an</strong>t doit connaître :- des aspects de radio-imagerie d<strong>an</strong>s les urgences traumatiques cr<strong>an</strong>io-cérébrales: la radiologieconventionnelle, la TDM, des autres techniques d’imagerie (l’IRM, l’échographie crânienne,


la médecine nucléaire, l’<strong>an</strong>giographie) – les indications, la technique, le diagnostic positif etles différentiels.- les <strong>fr</strong>actures crâniennes et du viscéro-crâne- la lésion axonale diffuse- l’hémorragie épidurale- l’hémorragie sous durale- l’hémorragie arachnoïdienne- l’hémorragie intra-parenchymateuse- l-hygrome sous dural- des aspects radiologiques et d’imagerie d<strong>an</strong>s les urgences traumatiques de la colonnevertébrale – la radiologie conventionnelle, les examens par TDM et IRM - les indications, latechnique, le diagnostic positif et les différentiels.- les <strong>fr</strong>actures de la colonne vertébrale- des types de co-affection nerveuse- des aspects radiologiques et d’imagerie d<strong>an</strong>s les urgences non-traumatiques de la colonnevertébrale : la radiologie conventionnelle, les examens par TDM et IRM - les indications, latechnique, le diagnostic positif et les différentiels.- l’ostéomyélite- la discite- l’hernie discale- des aspects radiologiques et d’imagerie d<strong>an</strong>s les urgences abdominales post-traumatiques : -la radiologie conventionnelle, l’examen en imagerie (échographie, TDM, <strong>an</strong>giographie) - lesindications, la technique, le diagnostic positif et les différentiels.- le pneumopéritoine- l’hémopéritoine- la rupture des org<strong>an</strong>es- des aspects radiologiques et d’imagerie d<strong>an</strong>s les urgences abdominales non-traumatiques : laradiologie conventionnelle, l’imagerie (échographie, TDM, <strong>an</strong>giographie) - les indications,la technique, le diagnostic positif et les différentiels.- le pneumopéritoine/ hémopneumopéritoine- l’occlusion intestinale- la colique biliaire- la colique néphrétiqueLes travaux pratiques vont inclure :- l’aspect radiologique des <strong>fr</strong>actures crâniennes et du viscéro-crâne- l’aspect TDM et IRM des hémorragies crâniennes: l’hémorragie sousdurale, l’hémorragieépidurale, l’hémorragie arachnoïdienne, l’hémorragie intraparenchymateuse- l’aspect radiologique des <strong>fr</strong>actures de la colonne vertébrale- l’aspect TDM et IRM de l’hématome médullaire épidural, de la compression médullaire etde la section médullaire


- l’aspect radiologique de l’ostéomyélite médullaire- l’aspect radiologique et en imagerie de la discite- l’aspect radiologique et IRM de l’hernie discale- l’aspect radiologique et TDM du pneumopéritoine- l’aspect radiologique et TDM de l’occlusion intestinale- l’aspect radiologique et TDM de la rupture des org<strong>an</strong>es- l’aspect radiologique, TDM et échographique d<strong>an</strong>s la colique biliaire- l’aspect radiologique, TDM et échographique d<strong>an</strong>s la colique néphrétique- des algorithmes d’exploration d<strong>an</strong>s les urgences traumatiques crâniennes, vertébrales etabdominalesL’étudi<strong>an</strong>t doit reconnaître la technique d’exploration et les lésions pathologiques :- les <strong>fr</strong>actures osseuses- les hémorragies cérébrales- l’ostéomyélite- la discite- l’hernie discale- la section/ compression médullaire- le pneumopéritoine- l’occlusion intestinale- la rupture des org<strong>an</strong>es- la lithiase biliaire- la lithiase rénaleExemples des questions pour l’épreuve écrite de radiologie :1. La lithiase radio-tr<strong>an</strong>sparente peut être <strong>an</strong>alysée par :a. la radiographie rénale simpleb. l’échographiec. la scintigraphied. la TDMe. toutes ces techniques2. En cas d’abdomen aigu, l’examen de première intention est :a. la radiographie abdominale simpleb. le tr<strong>an</strong>sit barytéc. l’urographie i.v.d. l’échographiee. la TDM à bl<strong>an</strong>c

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