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Cap sur l'international - Axema

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le journaldes industriels de l’agroéquipementN°3trimestrielMai 2013© DRPORTRAITAlain Savary,délégué générald’<strong>Axema</strong>,évoque la premièrebiennale d’<strong>Axema</strong> quidevrait marquer uneétape importante. p. 2LA PAROLE ÀRaphaël Lucchesi,nouveau présidentdu Sedima, expliqueses priorités et savolonté de développerles relations avec<strong>Axema</strong>. p. 6DÉBAT SUR...Les VIEpermettent auxPME de renforcerleur présence àl’international. p. 7DossierLE POINT SUR...L’Union Européenne reste de loin le premier marché à l’exportation des entreprises françaises d’Agroéquipement.Mais la croissance des échanges est plus forte hors d’Europe. Panorama de l’activité internationaledes agroéquipements.70 % de la production desentreprises françaises d’Agroéquipementest exportée. C’estdire l’importance de l’activitéinternationale du secteur. En2012, les exportations ont globalementprogressé de 9,1 % parrapport à 2011, davantage quela moyenne de l’industrie mécaniquefrançaise (+ 1,8 %). Principauxproduits exportés depuisl’Hexagone : les tracteurs agricoles,le matériel de fenaison,les semoirs et les équipements deprotection des cultures.L’Union européenne, 66 %des exportations françaisesPour autant, la balance commercialefrançaise des agroéquipementsreste déficitaire d’1 milliardd’euros, un chiffre en hausse de20 % par rapport à 2011. Principaleraison de ce déficit : leséchanges avec l’Allemagne, terred’élection des grands tractoristeset de certains équipements qui nesont pas produits en France tellesles moissonneuses batteuses.L’Union européenne demeure lepremier marché à l’internationaldes entreprises françaises<strong>Cap</strong> <strong>sur</strong> l’internationald’Agroéquipement avec près de2 milliards d’euros de chiffre d’affaires(66 % des exportations), encroissance de 6,2 % par rapportà 2011. À noter, la hausse deprès de 40 % des exportationsà destination de la Pologne, 4 émepays client de la France derrièrel’Allemagne, la Grande-Bretagneet l’Italie. « La Pologne est ungrand marché agricole qui investitbeaucoup, souligne ElodieDessart, responsable du PôleEconomique d’<strong>Axema</strong>. Il ne fautpas oublier que 17 % de la populationactive est employée dansle secteur agricole (contre 3,8 %en France).L’essentiel de la croissance àl’exportation se situe néanmoinshors de l’Union Européenne,notamment en Asie et l’Océanie(+ 50 %), au Moyen-Orient(+ 25 %) et en Afrique (+ 17 %),avec des progressions en Algérieet en Afrique du Sud.© Photodiscvoir p. 4


4dossierLE POINT SUR...<strong>Cap</strong> <strong>sur</strong> l’internationalDes gisements de croissancedans les pays émergentsQuelles sont les perspectives de développementà l’exportation dans lesannées à venir ? Pour Valérie Lescaut,responsable du Pôle Internationald’<strong>Axema</strong>, « il existe des gisements decroissance importants pour nos industriesdans les pays émergents, notammentl’Ukraine et <strong>sur</strong>tout la Russie etla Chine. Le Brésil devient l’une desplus grandes puissances agricoles mondiales,mais les droits de douane trèsélevés compliquent l’exportation. Autrepays émergent, l’Inde est également unpays complexe, car ses terres agricolessont morcelées (en moyenne moins de5 hectares) et l’État protège son industrielocale. »<strong>Axema</strong> accompagne le développementinternational des entreprisesd’Agroéquipement. Ainsi, le syndicatas<strong>sur</strong>e une veille internationale et informeles adhérents <strong>sur</strong> les tendancesdes différents marchés mondiaux ou<strong>sur</strong> les salons importants à l’étranger.Cet accompagnement est encadré parla Commission Export (voir encadré)qui se réunit régulièrement. Parmi sesrôles, « elle crée des liens entre lesindustriels », souligne Valérie Lescaut.« C’est essentiel, car si nos entreprisessavent innover et rester près des réalitésdu terrain pour mieux exporter,la notion d’entraide si importante àl’international reste à développer ».Á l’image de ce qui se passe enAllemagne.L’Europe à l’heure de l’harmonisationLes organisations professionnelles européennes veillent à ce que les spécificités des produits d’Agroéquipementsoient prises en compte dans les réglementations européennes.Agroéquipement : Échanges commerciaux de la France 2012/2011Exportations de la France par zonegéographique en 2012 en millions d'eurosÉvolution 2012/20119,9%0,4%États-Unis213,29,4%Amériques306,6Brésil26,2134,1%-439,2Belgique13,2%166,5Royaume-Uni279,6-99,4-115,81-170,5-816,0Allemagne20122011 Suisse522010-800 -600 -400 -200 0 40 80 120En Mn € - Source : <strong>Axema</strong>/GTA (Douanes françaises)Comment vendre dans les pays del’Union européenne des produits quirépondent partout aux mêmes exigencestechniques réglementaires(sécurité, bruit, pollution moteur…),tout en respectant les spécificités desdits produits ? C’est notamment pourrépondre à cet enjeu que les industriesde l’Agroéquipement se sont regroupéesau sein d’organisations professionnelleseuropéennes : le CEMA(Comité Européen du MachinismeAgricole) pour les tracteurs et les machinesagricoles et l’EGMF (EuropeanGarden Manufacturers Federation)pour les espaces verts. « Souvent parméconnaissance de notre activité, lesautorités européennes transposent desréglementations utilisées pour l’automobileou la machine outil, sans tenircompte des réalités de nos matériels »,explique Jean-François Goupillon, responsabledu Pôle Technique d’<strong>Axema</strong>.« Le CEMA et l’EGMF veillent à ceque les particularités de nos produitssoient prises en compte ».Allemagne607,1UnionEuropéenne1 970,5Pologne170,939,5%Pays-BasChineAutricheItalieEurope(hors U.E.)311,713,3%Moyen-OrientEspagne 6,2%17,2 24,9%Arabie112,6Saoudite16,8% AfriqueÉmirats6,7 Arabes Unis-9,0%118Algérie94,6% 3,323,1% 16,515,2%Afrique du SudLes 5 premiers déficits24,1% 33,1Suisse69,15,1%Asie - Océanie274,1PologneRussieAustralieNorvègeRussie75,8-0,5%50%-4,2%Australie42,4% 67,6Nouvelle-Zélande43,9Les 5 premiers excédents75,467,152,3S’appuyer <strong>sur</strong> des normesAinsi, le CEMA a proposé des textes<strong>sur</strong> l’éclairage, la signalisation ou lefreinage des machines agricoles différentsde ceux appliqués aux automobiles.De même, en matière de pollutionmoteur, son intervention a permisd’introduire davantage de flexibilitédans l’application des règles tout enmaintenant les objectifs de lutte contrela pollution. Autre exemple, l’EGMF aproposé des valeurs et des méthodesde me<strong>sur</strong>e du bruit qui permettent de73,5%109,3mettre en œuvre la réglementation, sans pourautant condamner tous les produits existants.« D’une manière générale, nous suggéronsà l’Union européenne de s’appuyer <strong>sur</strong> desnormes qui valent présomption de conformitéà la réglementation », indique Jean-FrançoisGoupillon. « En effet, la normalisation estun processus qui permet de s’adapter rapidementaux évolutions techniques, d’autantplus que le secteur de l’Agroéquipement réagittraditionnellement très vite. À l’inverse, laréglementation, dépendante d’une décisionpolitique, est toujours plus longue à mettreen œuvre ».Si la réglementation européenne doit leverles entraves au marché, encore faut-il qu’ellereste cohérente avec les pratiques desgrandes zones d’exportation, à l’heure oùles produits s’internationalisent. Le CEMAet l’EGMF restent vigilants <strong>sur</strong> ce point,notamment vis-à-vis de l’Amérique du Nordqui représente 25 % des exportations européennes.Ainsi, les deux organisations ontveillé à ce que le calendrier d’applicationdes normes antipollution soit coordonnéavec celui élaboré outre-Atlantique.La Commission ExportDepuis 2010, la Commission Exportd’<strong>Axema</strong> a accompagné ses membres<strong>sur</strong> des marchés à fort potentiel : Chine,Inde, Kazakhstan, Ukraine, Australie, Nouvelle-Zélande,Mexique, Turquie, Iraq,Algérie, Maroc... Aujourd’hui, 73 sociétésdébutantes ou aguerries à l’export en sontmembres, elles n’étaient que 25 en 2010.Pilotées par <strong>Axema</strong> et organisées parUbifrance et ses bureaux à l’étranger, cesopérations ciblées à l’export ont permisaux entreprises participantes de disposerd’une vision complète des marchés prospectéset de nouer des contacts commerciaux,de profiter de la synergie de groupeet d’échanger avec les industriels présents.La Commission Export organise égalementtrois réunions en moyenne par an au coursdesquelles les membres évoquent des problématiquescommunes et définissent les futuresactions en fonction de leurs priorités :marchés d’avenir, thèmes à aborder pourlever certains freins... Des experts extérieursinterviennent <strong>sur</strong> des sujets concrets :choix d’un incoterm, mise en œuvre d’uneLettre de Crédit, spécificités interculturellesd’un pays ciblé, financements OSEO...Enfin, une fois par an, la réunion se déroulechez un adhérent : l’occasion de découvrirla démarche industrielle d’un confrère.TÉMOIGNAGES<strong>Axema</strong>g n°3 - Mai 2013 <strong>Axema</strong>g n°3 - Mai 2013© DR© DR«Noussommesspécialisésdans lesdisques utilisésde façon saisonnière. En suivant lessaisons, l’exportation nous permet demaintenir nos carnets de commandetout au long de l’année.Notre activité à l’international a décollédans les années 90 avec l’ouverturede l’Europe de l’Est. Aujourd’hui, noustravaillons dans 65 pays par le biaisd’importateurs sélectionnés et suivispar trois commerciaux qui sillonnent© DR«En moinsde dix ans,nous avons doublénotre chiffre d’affaires à l’exportationqui constitue une formidableopportunité de développement.Berthoud travaille de longue date <strong>sur</strong>des marchés étrangers. Nous avonsd’ailleurs une filiale de distribution enGrande-Bretagne, une autre en Suisseet un site d’assemblage du groupeExel industries en Russie.Nous avons donné une nouvelle dynamiqueau début des années 2000,«Nousdémarronsnotre activité àl’internationalcar le développement de l’entreprisepasse par la case exportation. Parailleurs, travailler à l’étranger permetde rester à la pointe de la technologie.Notre objectif : atteindre 20 à 25 %du chiffre d’affaires à l’export d’ici cinqans. Pour l’instant, nous travaillons au“coup par coup”, la Belgique représentel’essentiel de nos exportations.Nous essayons de nous faire connaîtrepar le biais des salons internationaux,Benoît Lainé,Responsable export chez Forges de Niaux,70 % du chiffre d’affaires à l’exportle monde. Nos principaux marchésse situent en Allemagne et en Asie duSud Est.Je suis membre de la CommissionExport d’<strong>Axema</strong>. C’est intéressantde mutualiser l’information et il estimportant de disposer d’une représentationcollective à l’international. Jeparticipe à certains voyages pour bienconnaître le pays, son tissu économiqueet agricole. »CONTACTBenoît Lainéblaine@forgesdeniaux.comPatrick Denizet,Directeur commercial Berthoud, 40 % duchiffre d’affaires à l’exportationnotamment <strong>sur</strong> les nouveaux marchésd’Europe Centrale puis en CEI à partirde 2005. Nos équipes commercialesexport ont été renforcées avec 6 commerciauxmajoritairement étrangers.Les perspectives de développementsont nombreuses et s’inscrivent dansun projet à long terme. Aussi, nousparticipons activement aux missionsà l’étranger de la commission exportd’<strong>Axema</strong>. »CONTACTPatrick Denizetp.denizet@berthoud.comSylvain Carpentier,Co-dirigeant chez Dangreville, 5 à 10 % duchiffre d’affaires à l’exportationà commencer par Agritechnica à Hanovre(Allemagne). Nous envisageonsle recrutement d’un responsable exportpour trouver des partenaires locaux.Dans ce contexte, la CommissionExport se révèle très enrichissante,notamment pour mutualiser les informationset les expériences de chacun. Ellepeut également insuffler un étatd’esprit nous permettant d’unir nosefforts pour exporter. »CONTACTSylvain Carpentiers.carpentier@dangreville.fr5


adhérentsLA PAROLE ÀDÉBAT SUR...© AgrimediaRaphaël Lucchesi,nouveau président du Sedima (Syndicat national desEntreprises de services et Distribution du Matériel Agricole)Quelles sont vos priorités entant que nouveau Président duSedima ?Je m’inscris dans la continuité du travailengagé par mes prédécesseurs poursoutenir nos adhérents. Je souhaite égalementassocier davantage tous ceuxqui n’appartiennent pas au monde destractoristes et que le Sedima peut accompagner: viticulture, espaces verts,EN COMMISSIONSDIVA monte en gammeDepuis février, <strong>Axema</strong> diffusedes statistiques <strong>sur</strong> les immatriculationsde véhicules agricoles à partir deDIVA (Données d’Immatriculation desVéhicules Agricoles). Certaines grillesstatistiques ont ainsi évolué, commepar exemple celle des chargeurs télescopiques,qui ne sont plus segmentésselon leur puissance, mais en fonctionde leur capacité de levage.Des rapports vont également être publiés<strong>sur</strong> les automoteurs avant l’été.Enfin, au cours des dernières réunionsdes groupes produits et marchés, <strong>Axema</strong>et les constructeurs ont travaillé àl’élaboration de nouvelles grilles statistiquesDIVA pour les véhicules agricolessoumis à immatriculation depuis le 1 erjanvier 2013, notamment les matérielsde récolte tractés et de travail du sol.élevage, irrigation…Je vous rappelle que le Sedima existedepuis 94 années ! Avec 700 adhérentsreprésentant 20 000 emplois, ilreprésente 70 % du chiffre d’affaires dela distribution d’agroéquipements.Quelles relations entretenezvousavec <strong>Axema</strong> ?Nous travaillons ensemble <strong>sur</strong> certainsdossiers communs à l’ensemble de lafilière. Je pense notamment à l’emploiau sein de l’Aprodema (AssociationProfessionnelle de Développement del’Enseignement du Machinisme Agricoleet des Agroéquipements). Nous organisonségalement des manifestationscommunes, à l’image de la conventiondes agroéquipements coanimées par leSedima et <strong>Axema</strong>.Nous unissons nos efforts lorsqu’ils’agit d’intervenir auprès des pouvoirsIsobus : <strong>Axema</strong> adhèreà l’AEFParmi les actions menées auSIMA par <strong>Axema</strong>, la conférence<strong>sur</strong> Isobus a réuni plus de 150 personnes.Le programme de diffusiond’Isobus devrait prendre de l’ampleuravec la récente adhésion d’<strong>Axema</strong> àl’association internationale AEF (Agriculturalindustry Electronics Foundation).Elle permettra de mieux informerles entreprises et de les impliquer dansles actions techniques et la communication.publics pour défendre la filière. Parexemple, la demande de dérogation<strong>sur</strong> les délais de paiement de la LME,le permis de conduire des tracteurs parnos personnels…Souhaitez-vous poursuivre ceséchanges ?Oui, tout à fait. Nous sommes le lienentre les constructeurs et les clientsfinaux. Il est dans l’intérêt de tousd’œuvrer dans le même sens pour lafilière toute entière. Il est toujours préférabled’échanger et d’anticiper même siquelques fois nos intérêts peuvent êtredivergents.Je souhaite que nous renforcions noséchanges <strong>sur</strong> les sujets d’intérêt généralde la filière comme l’emploi ou lagarantie des équipements.Abonnez-vous auTableau de BordmensuelLa commission économique,réunie le 29 janvier 2013, avalidé la version finale du Tableau deBord mensuel des agroéquipements.Réservé aux adhérents d’<strong>Axema</strong>, cedocument présente les principauxindicateurs d’activité du secteur et del’environnement des affaires : productionde machines agricoles, échangescommerciaux, immatriculation, prixd’achat du matériel agricole, prix desmatières premières agricoles…Pour sa première publication, un formulaired’abonnement a été envoyéaux directeurs d’entreprises et auxprésidents de groupes produits et marchéset de commissions des entreprisesadhérentes. Pensez à vous abonnerpour recevoir cet outil conçu par vouset pour vous.© JoskinGarantir un comportement sûr de freinage del’ensemble tracteur/remorque.De nouvelles exigences defreinageLa Commission technique du 24 avril aexaminé la version finale de la proposition duCEMA pour le nouveau texte communautaire destinéà harmoniser les exigences techniques de freinagedes véhicules agricoles.En gestation depuis de nombreuses années, cetexte adaptera les performances demandées àl’augmentation des vitesses des tracteurs et véhiculesremorqués et introduira notamment des exigencesde progressivité de leur freinage, pourgarantir un comportement sûr des ensembles. Ils’agit d’as<strong>sur</strong>er des taux de freinage aussi voisinsque possible de chacun des véhicules et de les répartirde manière adaptée <strong>sur</strong> chacun des essieuxnotamment en freinage d’urgence.NOUVEAUX ADHÈRENTS<strong>Axema</strong> accueille trois nouvellesentreprisesSly France, spécialisée dans les techniquesculturales simplifiées basée à Bournel (47). Jeunesociété créée par Cyrille Geneste, agriculteurdans le Lot-et-Garonne, et George Sly, agriculteuret importateur de matériels agricoles, elle emploie6 personnes.Simonneau, fabricant de remorques agricoleset porte pressoirs basée à Sainte-Même (17).Créée en 2002, cette société compte 21 salariés.Irrifrance, constructeur de matériel d’irrigationpour l’Agriculture située à Paulhan (34). Cette entreprise,leader français de l’irrigation compte 99salariés et fête en 2013 ses 50 ans.Les VIEComment prospecter des marchés à l’étranger ou renforcer sa présenceà l’international ? Le VIE (Volontariat International en Entreprises) peutêtre une solution.Instauré par la loi du 14 mars 2000, le VIE (Volontariat International en Entreprises)permet aux entreprises françaises de confier à un jeune étudiant oudiplômé, âgé de 18 à 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger durantune période modulable de 6 à 24 mois, renouvelable une fois. Son indemnisationest variable suivant la destination. Ubifrance propose des services pouraider les entreprises à recruter les jeunes.Apprécier le potentiel du marchéDepuis plusieurs années, Bucher Vaslin utilise ce dispositif : 2 VIE recrutés en2005 et 2006 en Hongrie et en Bulgarie, un autre en 2011 en Chine. « Les VIEont apporté des ressources complémentaires à notre organisation d’agents etde concessionnaires, explique Alain Dufay, directeur commercial. Après uneformation dans l’entreprise, ils ont as<strong>sur</strong>é la promotion de nos produits auprèsde nos clients finaux et nous ont permis de mieux connaître le potentiel desmarchés. »C’est également pour apprécier le potentiel du marché américain que La Buvettea recruté un VIE en 2007 et 2008. « Nous avions renoncé à travailleravec l’Amérique du Nord dans les années 80 pour des questions de taux dechange, indique Jean-Philippe Bousquet, le P-dg de l’entreprise. Nous voulionsremettre à jour notre connaissance du marché. Nous avons aujourd’hui leséléments pour décider ou non d’investir là-bas. »Apprendre à travailler avec un jeuneLa Buvette a choisi un VIE à temps plein tout comme Bucher Vaslin en Chine,après une expérience malheureuse de VIE à temps partagé avec une autre sociétéen Hongrie et en Bulgarie. Cette dernière formule permet de mutualiser lecoût. « Le partenariat avec l’autre entreprise était parti <strong>sur</strong> de mauvaises bases,estime Alain Dufay. Partager un VIE n’est pas simple. D’un commun accord nousavons décidé de l’interrompre et de prendre en charge la totalité du coût. Cedernier n’est pas excessif d’autant que nous bénéficions d’aides significatives dela part du Conseil Régional des Pays-de-la-Loire ».Au terme de leur mission, tous les VIE ont été embauchés par Bucher Vaslin etLa Buvette. Après avoir occupé un poste de commercial dans le Nord de laFrance et en Belgique, celui de La Buvette se consacre aujourd’hui entièrementà l’international. Pour Jean-Philippe Bousquet, « l’un des intérêts du dispositif,c’est d’apprendre à travailler avec un jeune pour le recruter s’il nous donnesatisfaction ».© iStockimage6<strong>Axema</strong>g n°3 - Mai 2013 <strong>Axema</strong>g n°3 - Mai 20137


analysesINDICATEURSET PERFORMANCESCharrues : + 20 % en 2012© Gregoire BessonLes investissements européens en agroéquipements sont restés élevés en 2012, avecune croissance de + 5 %. Les prévisions pour 2013 sont bonnes.À noter en 2012, le marché européen de la charrue a connu une progression à deuxchiffres : + 20 %, essentiellement portée par la France et la Pologne. Les industrielsprévoient une nouvelle hausse en 2013, même si la demande devrait rester faible enEurope du Sud.(Source Cema)La croissance du marché de la charrue estportée par la France et la Pologne.Indice de productionIndustrielleL’indice de la production industrielle,qui me<strong>sur</strong>e l’évolution du nombrede machines agricoles produites enFrance, a atteint 88,5 en décembre 2012(base 100 en 2005). Cette tendance à labaisse de la production est à relativiserpuisqu’en moyenne <strong>sur</strong> l’année l’indice estde 96,1 après 94,9 pour l’année 2011,soit une hausse de 1,3 %.Evolution mensuelle deséchanges commerciauxEn janvier 2013, les échangescommerciaux de la France continuent deprogresser de + 2,9 % pour les exportationset + 5,7 % pour les importations,comparés à janvier 2012. Cumulés <strong>sur</strong> lesdouze derniers mois, les échanges restentà leur plus haut niveau : au dessus dela barre des 3 milliards d’euros pour lesexportations et 4 milliards d’euros pourles importations.Evolution mensuelle desprix des machines agricolesEn janvier 2013, l’indice de prix desmatériels agricoles supportés par lesexploitations agricoles (IPAMPA) a globalementaugmenté de 2,5 % par rapportà janvier 2012. Ce sont les matériels deprotection des cultures (+ 3,7 %) et lesmatériels de récolte (+ 3,2 %) qui contribuentle plus fortement à cette progressionalors que le prix des épandeurs defumier et lisier n’a pas augmenté depuismai 2011.Indice de la production industrielle de machines agricoles (Base 100 en 2005)1501209060302007 2008 2009 2010 2011 2012Source : <strong>Axema</strong>/INSEEÉvolution des importations et exportations de machines agricoles en France(En milliers d'Euros)500 000400 000300 000200 000100 000150 000140120ImportationsExportations2009 2010 2011 2012Source : <strong>Axema</strong> / GTA (Global Trade Atlas)Indice des prix d'achat des machines agricoles (Base 100 en 2005)1002008 2009 2010 2011 2012Matériels de travail et mise en état du sol Matériels de protection des culturesEpandeurs de fumier et de lisier Matériels de récolte Tracteurs Remorques<strong>Axema</strong>/INSEEUnion des Industriels de l’Agroéquipement • 19 rue Jacques Bingen • 75017 PARIS+33 (0)1 42 12 85 90 • infos@axema.fr • www.axema.frÉditeur : <strong>Axema</strong> • Directeur de la Publication : Patrick Pérard (Président d’<strong>Axema</strong>) • Rédactrice en chef : Muriel CaséRédacteur : Alain Lamour • Crédit Photos du bandeau de la couverture : JCB, LA BUVETTE, JOHN DEERE, SULKY BUREL, PELLENCCréation graphique : Promeca • Imprimé à l’imprimerie Rochelaise le nouvel R.10-31-1240

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