10.07.2015 Views

Artothèque éphémère #2 2010-2011 - CMS - ORCCA

Artothèque éphémère #2 2010-2011 - CMS - ORCCA

Artothèque éphémère #2 2010-2011 - CMS - ORCCA

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> <strong>#2</strong><strong>2010</strong>-<strong>2011</strong>OFFICE REGIONAL CULTUREL DE CHAMPAGNE-ARDENNE


CoordinationOFFICE REGIONALCULTUREL DECHAMPAGNEARDENNEOrcca33 avenue de Champagne51200 Épernay03 26 55 71 7103 26 55 32 59 (f)www.orcca.fr...................................................PrésidentJean-Claude DanielDirectionMarie DelhoumeMarc Pétry...................................................Marie-Laure HergiboChargée de mission Arts Plastiques03 26 55 77 17Jean-Christophe CoulonChargé de mission soutien développement des publics03 26 55 77 14Pascal LegouixRégisseur <strong>Artothèque</strong>Parc de MatérielEspace d’activités33 Chaussée du Port51000 Châlons-en-Champagne03 26 70 46 43...................................................L'Orccaest subventionné par la......................................................................................................design graphique cataloguewww.benoitpelletier-diabolus.fr..........................................................


Lancée en février 2008, l’<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> de l’Orcca a été présentéepour des durées diverses, partiellement - ou quelquefois dans sa globalité -,dans 44 lieux de Champagne-Ardenne et même au-delà des frontières,à la Commission Européenne de Bruxelles et en Tchéquie.Ce nouvel outil de l’Orcca permet de nourrir des projets d’expositions,notamment dans des lieux inédits ou éloignés des circuits traditionnelsde diffusion, de sensibiliser les publics les plus larges à la créationd’aujourd’hui et de contribuer à la promotion des artistes.Prévu pour une durée de deux ans, le fonds initialement constitué vientd’être renouvelé dans sa totalité.Par le biais d’un appel à projet ouvert à tous les artistes vivant en Champagne-Ardenne, douze nouvelles signatures font leur entrée dans l’<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong>,soit au total 40 artistes qui, pour cette seconde édition, mettent chacunà disposition de l’Orcca, trois œuvres ou ensembles.Dans des registres différents - photographie, installation, peinture, sculpture,dessin, gravure, vidéo -, 170 œuvres vont être proposées à l’itinérance en <strong>2010</strong>et <strong>2011</strong>. Cet élargissement conséquent du fonds permet de mieux répondreaux différentes demandes et d’offrir une meilleure appréhension des démarchesartistiques.Mais le rôle de l’<strong>Artothèque</strong> ne se limite pas à une présentation et une circulationdes œuvres. Afi n de faciliter, hors des lieux consacrés, l’accès à l’art contemporain,elle propose à la clé de chaque exposition, des outils et opérations de médiation.Conduites par les artistes ou les structures d’accueil, ces actions établissentdes relations de proximité entre le public et les œuvres et en favorisentl’appropriation. Elles sont un accompagnement indispensable de l’outil.Par sa réactivité aux demandes et projets, son nomadisme, sa souplessede fonctionnement, l’<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> de l’Orcca remplit sa missionde diffusion de l’art contemporain et offre une rencontre privilégiée et directeentre l’œuvre et le visiteur.Jean-Claude DanielPrésident de l’Offi ce régional culturelde Champagne-ArdenneJean-Paul BachyPrésident du Conseil régionalde Champagne-Ardenne


dessin/gravureCécile Bethléem (+ vidéo) p 16/21Julie Faure-Brac p 56/57Christian Lapie p 92/95Alain Loiselet p 96/103Vincent Odon p 118/119Nicolas Tourte (+ vidéo) p 156/158peinturePatrick Baillet p 12/15BMZgd p 30/31Jean-Michel Hannecart p 70/77Thierry Pertuisot p 122/127Sylvie Plateau p 130/131Rémy Trevisan p 160/165photographieAudrey Armand p 10/11Jean Bigot p 22/23Nicolas Boulard p 32/37Philippe Brame p 38/39Antonella Bussanich (+ installation/vidéo) p 40/45Thierry Chantegret (+ vidéo) p 46/47Pei-Lin Cheng p 48/51Mathias Dubos p 52/55Eric Girardot p 58/59Jean-Christophe Hanché p 68/69Philippe Migeat p 110/113Nadine Monnin p 114/117Benoît Pelletier p 120/121Ivan Polliart (+ vidéo) p 132/139Raom & Loba p 142/143sculpture/installationPatrice Alexandre p 8/9Armelle Blary p 24/29Laure Guelle p 60/65Harold Guérin (+ vidéo) p 66/67Florence Kutten p 84/87Sylvia Lacaisse p 88/91Béatrice Meunier p 104/109Cristine Ricateau (+ peinture + photo) p 144/149Anne-Sophie Velly (+ dessin) p 166/171vidéo/installationIsmaël Kachtihi del Moral (+ peinture) p 78/83Céline Pierre & Laurent Plagnol p 128/129Lidwine Prolonge p 140/141Myona Rimoldi-Guichaoua p 150/155


Patrice Alexandresculpture/installationNé en 1951 à Paris, Patrice Alexandre vit entre la Champagneet Paris. De 1968 à 1973, il étudie à l'Ecole nationale supérieuredes Beaux-Arts.Il enseigne à l'école régionale des Beaux-Arts du Mans, puisen 1992, à Paris, à l'Ecole nationale supérieure d'ArchitectureParis/Belleville. En 2008, il prend la coresponsabilité de l'atelierde modelage à l'Ecole nationale supérieure des Beaux Arts de Paris.En 1981, il obtient le Prix de la Biennale internationale de Budapest.De 1981 à 1983, il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome.En 1993, il est lauréat du concours international pour la créationd'une œuvre d'art monumentale au barrage réservoir de l'Aube.Il étudie actuellement l'œuvre du graveur/architecte Piranèseen tentant à partir de sa lecture de "Rome hantée par les ruines"de réaliser des contrepoints, en passant du commentairede la gravure à son interprétation par la sculpture.En 2001, suite à une commande du Conseil Général de la Marnesur la mémoire de la Grande Guerre, il interprète certainsdes monuments érigés dans le département. Cette recherches'amplifi e en 2004 avec un retour aux études à l'EHESS où,pendant trois ans, il enquête et rédige un mémoire sur le rôledu sculpteur face à la mémoire et sa représentation.Patrice Alexandre est notamment l'auteur du monument dédiéà Saint-John Perse dans les jardins du Muséum d'Histoire naturellede Paris, et de celui à la mémoire des Victimes de la Gestapo à Reims.En octobre 2008, il participe à la mise en scène de la correspondancede Fernand Léger à son ami Louis Poughon pendant la GrandeGuerre, spectacle créé avec l’acteur Jacques Gamblinet le compositeur David Chaillou.En 2008-2009, il expose conjointement avec le photographeFerrante Ferranti à la base sous-marine de Bordeaux, au muséede Gajac, à Villeneuve-sur-Lot. Il publie Imaginaire des ruinesaux éditions Actes Sud.Plusieurs monographies ont été éditées : aux Editions Autrementen 1983, éditions de La Différence et éditions Initiale en 1986,en 1995 par le musée d'Epernay à propos des commentairesplastiques de l’artiste sur la collection d'œuvres celtiquesdu musée, en 2001, Sculptures de mémoire par le conseil généralde la Marne, en 2006 par les Editions du Bois.Cinq petites figuresLes jardins sont souvent envahis d'éléments hétéroclites diversqui contribuent à identifi er un nouvel art populaire. Les nains,qu'ils soient ou non réalisés en grande série, se joignentà ce déferlement d'objets qui agrémentent les espaces paysagers.L'objet de ce travail consiste à reprendre le thème, en apportantune autre réponse "esthétique" qui soumet la relationd'une représentation supposée être artistique à une autresupposée être commerciale.Les nains semblent être des êtres qui nous ressemblentmais qui sont, généralement plus petits que nous. Ils possèdentdes forces et des mémoires, lesquelles, on s'en doute,ressemblent un peu aux nôtres. Mais, reste à savoir, quelle esten réalité, leur réelle identité. D'où viennent-ils, de notre culture,de Mars, des profondeurs de la couche terrestre, ou bien,sont-ils les fruits de notre propre imaginaire.Beaucoup d'entre nous se sont occupés de leur histoire.Rendre la dignité à ces petites créatures que nous avonsabondamment surexploitées, leur donner la parole par la sculpture,les interpréter à la manière Rodin. Tels sont les desseins de l’artiste.Patrice AlexandreCinq petites fi gures2004terre cuite polychromeh 40 cm© ADAGP Paris 2009


Audrey ArmandphotographieAudrey Armand vit et travaille à Reims.Elle entre à l’école des Beaux-Arts de Paris à 19 ans, où ellerencontre Lesly Hamilton et Christian Boltanski. Elle y développeun travail autour d’installations photographiques ou sonores,explorant son univers issu d’une éducation portée vers la foi,la recherche surnaturelle et la pratique religieuse dont elle parcourtles idéaux, les représentations symboliques et les limites.Le poids de cet héritage et son lien solide avec le réel l’ontamenée à une relecture du monde, des couleurs et des sens,dans une distance affectueuse, un questionnement fertilede l’imaginaire et une certaine désillusion poétique.Diplômée des Beaux-Arts en 2003, elle poursuit ses recherchesà travers des œuvres personnelles liées à son enfance,à des rencontres, des commandes ou des voyages.Elle expose régulièrement et prépare des projets en Franceet à l’étranger.Depuis 2008, elle entreprend une nouvelle série de recherchesdans le sillage des thèmes qui lui sont chers, développantde nouvelles formes (fi lm 16mm, vidéo... ) pour approfondirson exploration sensible.Depuis juillet 2008, elle est représentée par la galerie berlinoiseKunstBüroBerlin.Des signatures de son livre d’artiste, Ma Maison voisine, paruchez Filigranes Editions se sont déroulées en 2008 au CentrePompidou et au Carrousel du Louvre à Paris et en 2009dans le cadre des Rencontres photographiques d’Arles.Elle est actuellement en résidence pour deux annéesà la Cité Internationale des Arts de Paris.expositions personnelles<strong>2010</strong> Dark Paradise, KunstBüroBerlin Gallery, Berlin2009 La Caresse, Cité Internationale des Arts, Paris ; Centre Saint-Exupéry, Reims2007 Dobra Noc, Moja Kochana…, exposition personnelleen Champagne-ArdenneD’âme nature, exposition personnelle à la Galerie de l’Imagigraphe, Paris.expositions collectives2009 Photo Folio Gallery, Rencontres photographiques, ArlesPrix du livre, Rencontres photographiques, ArlesScratch Expanded Light Cone, Les voûtes, ParisSuperNova, La Générale de Manufacture, SèvresChamps de mémoire, exposition commémorative à l’initiative de l’Orccaau Camp de Suippes<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, Commission Européenne, Bruxelles ;IUFM, Reims ; Parc Naturel Régional de la montagne de Reims2008 Contemporary Istanbul, Foire d’art contemporain, videobox, IstanbulAprès l’été, Galerie KunstBuroBerlin, Berlin, AllemagnePanorama de la jeune création, Pavillon d’Auron, Bourges<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, Musée d’art contemporain, Troyes ;Hôtel de région, Châlons-en-Champagne ; Phare de Verzenay, France ;Médiathèque Georges Pompidou de Châlons-en-Champagne ; EspaceCamille Claudel, Saint-Dizier2007 Gare(s) aux Arts, exposition collective à l’intiative de l’OrccaLa Caresse"… et dans la nuit, j’avais beaucoup de peine à m’endormir…tout d’un coup je me suis endormie d’un sommeil profond…et j’ai senti comme un… tu sais… comment donc… un souffl e…j’ai senti comme un souffl e sur ma joue... mon mari… qui étaitdécédé depuis un moment, depuis quelques années… me posaitla main sur le visage… il m’a fait une caresse… alors je me suistrouvée… j’ai eu un brusque sursaut… je me suis réveillée…il n’y avait personne… personne dans la chambre…c’était un rêve… ".C’est en s’imprégnant de ce récit de sa grand-mère enregistréen 2001 que les images de La Caresse sont nées.Ces images fi xes sont les photogrammes extraits des fi lmsen 16mm d’Audrey Armand.Les trois images de droite semblent identiques, en réalité chaquephotogramme est différent, reprenant ainsi le rythme d’un fi lmprojeté.La verticalité de l’installation photographique renvoie, elle aussi,a une vision cinématographique de l’œuvre.www.audreyarmand.comAudrey ArmandLa Caresse20096 tirages photographiques sous diasec17 cm x 25 cm


Patrick BailletpeintureDe 1975 à 1977, Patrick Baillet passe deux ans à l’Ecoledes Beaux-Arts de Reims et reçoit différents prix : Ito-Ham (Japon),de la Ville de Troyes, de la Ville de Reims et de la FondationBesserat de Bellefon.expositions personnelles2009/<strong>2010</strong> DKD, Wiesbaden,Théâtre de Lisieux2009 Galerie Nero, Wiesbaden2008 Galerie Walter Bischof, BerlinGalerie de L'Ancien collège des Jésuites, ReimsIntérieur Actuel, Reims2007 Chambre de Commerce et d’Industrie, Hôtel Ponsardin, Reims"4 place de Séoul", Paris2006 Vojtecha Loffl era Muzeum, Kosice, SlovaquieGalerie du Paradis et La Filature, Lisieux2005 La Cartonnerie, ReimsGalerie, Schlangenbad, Allemagneautres parcours d'expositionsAllemagne Frankfurt, Fondation Deutsch Termin Börse, Kastellaun,galerie ML Bauer, Potsdam, galerie TrapezPologne Poznan, galerie Karensky. Lituanie : Vilnius, Palais des ArtistesMaroc Casablanca, Rabat,Galerie Alif-BaFrance Château du Grand Jardin de Joinville, Château de Gargilesse,Galerie Grand Format de Laval, Palais des expositions de Cannes, Nice,Troyes, Charleville-Mézières, Centre d'Art et Littérature de L'Echelleet autres lieux d'exposition en Champagne-Ardenne, notammentdans le cadre de l'<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> de l'Orccawww.patrick-baillet.frCorrida"Paysages non humains de la nature". Cette orientationantihumaniste se traduit, chez un artiste comme Patrick Bailletpar cette présence de formes incertaines, ou comme le dira Deleuzede "ressemblances non fi guratives", plutôt que de fi gurations.Ainsi de cette toile intitulée Corrida sur laquelle on est porté à voirde vagues formes à même le sol de quelque scène-paysagetaurine,mais scène-paysage que l’on ne peut pourtant identifi eravec certitude.Il s’agit moins ici de restituer la vision singulière de l’artiste,que de laisser agir les forces vives qui régissent les agencementsde la matière elle-même. Il s’agit moins "d’imiter", que de se demander"quelles forces s’emparent des corps".D’où, chez Baillet, ces fi gures en devenir, ces coulées de couleurs,ces infi nis repliements de la matière picturale sur elle-même,pour laisser jouer entre elles les forces qui s’en emparent.Comme si la peinture en liberté avait travaillé toute seule,et presque à l’insu du peintre. (Presque !).Extrait de "Une peinture en liberté" de Norbert HillairePatrick BailletCorrida2008acrylique encre sur toile180 cm x 180 cm


Patrick BailletpeintureMarocCette peinture de 1996 représente un instant-mémoire, inspiréepar la rencontre avec les potiers de Tamegroute, dans le sudmarocain.Patrick Baillet s'inspire souvent des voyages, des paysagestraversés, de détails de vie, de lumière et des élémentsde la Nature.Patrick BailletMaroc1996acrylique sur toile200 cm x 400 cmdiptyque2 m x 2 m x 2


Cécile Bethléemdessin/vidéoNée en 1978 à Montmorency, diplômée de l’École supérieure d’artet design (ESAD) de Reims, Cécile Bethléem vit et travailledans la cité des sacres.Elle reçoit, en 2007, l’Aide individuelle à la création de la DracChampagne-Ardenne et l’Aide à la Création en Arts Plastiquesde la Région Champagne-Ardenne.Choisie en 2008 par la Ville de Reims pour un programmed’échange entre deux artistes / un écrivain et deux villes : Reimset Arlington aux USA, elle bénéfi cie d’une bourse d’Aideindividuelle à la création de la Ville de Reims.expositions2009 Résultant de la résidence, exposition Regards Croisées : CrossingGlances à la galerie Ellipse Art Center d’Arlington et à l'Ancien Collègedes Jésuites de Reims.Questionnant ce "Un je ne sais quoi", cette sensation étranged’ambivalence du sujet, d’être simultanément proche et lointain du lieuet donc de lui-même, ce temps interstitiel dans lequel la personne estimmergée lorsqu’elle se trouve dans un lieu dont l’identité peut se révélerêtre celle de toute et nulle part, que ce lieu lui soit déjà ou non connu.CheveuDessins extraits d’un projet de vidéo/animation en coursde réalisation d’origine onirique, dans lequel le rêve prend la formed’une femme à la chevelure vivante qui, après sa mort et la mortde ce qu’elle a créé, continue de pousser et d’évoluer.La chevelure longue et fl ottante est traditionnellement associéeà une féminité d’essence aquatique. Bachelard parled’un "complexe d’Ophélie" à propos des cheveux de la femmequi fl ottent sur les eaux noires. Cela renvoie aussi au pouvoirde séduction de la femme : la chevelure apparente est au MoyenAge un symbole de luxure et de débauche, mais aussi l’attributdes sirènes séductrices.Cheveu est la représentation de certains contenus des couchesles plus profondes de l’inconscient, se manifestant rarementsous une forme masculine dans la mesure où cet inconscient,ou, dans le langage freudien ce ça originel, est lié à la puissanceprimitive de la mère.Le niveau conscient, représenté par la chevelure du personnage,forme son histoire personnelle, celle du "couple d’opposé"(homme/femme). Prisonnière de son moi, elle crée à partirde sa chevelure son antithèse, un homme dont elle causeracependant la perte. Elle se voit en son amant comme dans un miroir,identique mais inversée, semblable mais complémentaire.Cette fascination amoureuse est la conséquence du souvenirde l’unité originelle de l’androgyne tel que le rapporte Aristotedans Le Banquet, unité dont l’âme garde la nostalgie.Cécile BethléemCheveu2009/<strong>2010</strong>ensemble de 10 dessins sur papier muséum21 cm x 29.7 cm chaquevidéo en cours de réalisation


Cécile BethléemvidéoGenèse de l’arbreGenèse de l’arbre met en scène un personnage sans nom,sans visage, dans un lieu délabré tout aussi anonyme, se consacrantà l’élaboration et l’animation d’une sorte de silhouette à partird’éléments de ce décor. Le personnage et le lieu qu’il hante sontune fois de plus deux représentations d’un même être.La décrépitude de ce lieu autrefois vivant peut alors être perçuecomme celle d’un corps vieillissant, et l’activité du personnagecomme une tentative pour lui redonner une vie propre. Sommesnousdéjà des fantômes ? Le temps de notre vie déterminel’instant de notre mort. Cette pensée nous pousse à nous prouversans cesse à nous-mêmes que nous sommes bel et bien vivants,en multipliant les activités : produire, reproduire, construire,détruire, reconstruire, travailler…L’Autre, par son interférence avec le lieu, devient étranger à lui-même.Ce processus est constitutif de l’« inquiétante étrangeté ».Genèse de l’arbre met ici en évidence un phénomène de dualitépsychologique par la représentation d’une dualité physique.L’homme agissant doit le faire dans un lieu, celui-ci interférantnécessairement avec lui et donc l’aliénant dans une certainemesure, et devient ainsi déjà en partie un fantôme, errantà la recherche de lui-même.Genèse de l’arbre aborde une réfl exion sur le concept de lieupermettant ainsi de prendre conscience de toutes ces notionsqu’il met en jeu et qui interagissent nécessairement entre elles,tels paysage, temps, espaces, mémoire, mouvement, histoire,identité… Le mot « lieu » n’a pas d’identité fi xe, car les lieuxeux-mêmes en sont dépourvus.Cécile BethléemGenèse de l’arbre2004/2005vidéo 12’ 21’’


Cécile BethléemvidéoPerceptiondu changementDans Perception du changement, nous suivons les déambulationsd’un être, métaphore du « Lieu » qu’il habite. Cet être dissimulesous sa chevelure de petits cubes qu’il ramasse au coursde son cheminement.Il dispose les cubes sur le sol pour construire une allégoriedu « Site » glané.Cette vidéo présente les évolutions de l’Autre, représentépar une silhouette fantomatique liée au lieu qu’elle anime,et qui l’anime en retour. Le lieu dicte au personnageson comportement, devenant elle-même un être à part entière.Il ne crée pas l’action mais l’absorbe et la déroule.Perception du changement, crée une véritable confrontationet gémellité du lieu et de l’être. Le concept du double donne lieuà d’étranges fi ssures et glissements créant un vrai troublede l’identité. Le spectateur ressent « ce un je ne sais quoi »devant cette inquiétante étrangeté résultant du connu et de l’inconnu,cette part fantomatique de tout un chacun, de l'en soi.Cécile BethléemPerception du changement2007vidéo 20’ 13’’


Jean BigotphotographieNé en 1964, Jean Bigot vit et travaille à Reims dans la Marne.Il obtient en 1991 une Maîtrise d’Arts plastiques à Paris I.Il mène un travail personnel autour du dessin, de la peinture,de la photo, de la vidéo et du détournement d’objets.Il reçoit en 2008, une bourse d’aide à la création du Conseilrégional de Champagne-Ardenne et en 2009, une bourse d’aideà l’exposition à l’étranger.principales expositions2009 Colapso Cardiaco, Espai de Correos, BarcelonePetites mémoires, Musée d'Histoire de GéronePortraits, Parlement Européen de Bruxelles2008 Colapso Cardiaco, Ancien Collège des Jésuites, Reims(P)eau, vidéo pour projet <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca #1Hommage à Mahmadou Diop, Musée Guerre et Paix de Novion-Porciendans le cadre de Champs de Mémoire(s)2007 Musée <strong>éphémère</strong>, Médiathèque Croix Rouge, ReimsDes yeux de braise, Interpol Art, Reims2006 Apparition pour "Les Epouvantables", Parc de Champagne, Reims"Interpolar", restaurant "Le Petit Comptoir", ReimsUne exécution en 1917, vidéo, Caverne du Dragon dans l’AisneCréation d’images photographiques pour Ligne Roset à ParisPortraits d’IndigènesblancsPortraits d’Indigènes blancs s’inspire de l'iconographie naturalistedu XIX ème siècle. A cette époque, lors de diverses expéditions,les particularités physiques des populations indigènes rencontréessont mesurées, examinées à la loupe, les races défi nies puisclassifi ées et hiérarchisées. De fait, les résultats de l’anthropologievont devenir pour l’Europe une justifi cation pseudo-scientifi quede l’esclavage dans un premier temps, puis de l’intense colonisationque subiront les populations du continent africain en particulier.Il subsiste encore de nos jours des traces de cette époque,pas si lointaine, où fl orissaient expositions coloniales et autreszoos humains… (racisme "ordinaire", préjugés, paternalisme,tourisme sexuel ou non, exploitation économique…).A l’origine, le projet était de costumer différentes personnesd'origine européenne pour les faire poser à la manièredes indigènes photographiés au début du XX ème siècle.Le but était de jouer sur l'ambiguïté des images obtenues ;les photographies sont vieillies, annotées, souvent accompagnéesd'objets ethnographiques, de documents ou de crânes, de manièreà créer un doute chez le spectateur afi n que ce dernier ne sachepas si ce qu'il voit est réel, ancien, ou reconstitué…Or, outre le contenu esthétique de tels portraits, l’intérêt est venudu fait que les modèles eux-mêmes ont parfois eu du malà se reconnaître. Paradoxalement, cette distance perçueentre eux et leur double "exotique" suggère une proximitéentre soi et l’"autre", et par extension, le caractère universelde l'être humain, quelles que soient ses origines ou sa couleurde peau…Jean BigotLes Indigènes blancs20093 tirages photographiquesimpression sur papier technique mixte119 cm x 76 cm x 3


Armelle BlarysculptureNée en 1969, Armelle Blary vit et travaille à Reims dans la Marne.Elle est diplômée en 1994 d’un DEA Lecture et Imaginaireà l’Université de Reims.expositions personnelles2009 J’attendrai, Chapelle de l’Ancien Collège des Jésuites, Reims2008 Fides, performance plastique, Musée des Beaux-Arts, Reims2007 Parcours d’artistes, Atelier d’artiste, Reims2005 Cousus, Ancien Collège des Jésuites, ReimsŒuvre <strong>éphémère</strong> pour la Nuit des Musées, Musée des Beaux-Arts, Reimsexpositions collectives2009 <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, Commission européenne, Bruxelles2008 Tous passagers, CNA et Ancien Collège des Jésuites, Reims2007 Performance picturale, Palais Jacques Cœur, Festival Excentrique,BourgesGare(s) aux arts, Orcca, Gare TGV de Bezannes2006 Installation-performance, Centro cultural Oi Futuro, Rio de Janeiro,BrésilEntrez voir !, Orcca, ReimsSe situer, Reims Management School, ReimsChaussureChaussure ; ou plutôt idée de chaussure. Innombrales fi ls.L’escarpin se dessine, apparaît et semble fl otter dans son halohérissé. Sa forme n’est pas arrêtée : elle cherche sa dynamiquedans l’espace qui l’entoure en dialoguant avec le vide ainsicapturé. Un effl eurement du sol qui laisse en suspens la questionde l’empreinte.Armelle BlaryChaussure2008fi l métal210 cm x 55 cm x 150 cm© ADAGP Paris 2009


Armelle BlarysculptureCage thoraciqueLa cage thoracique enchâsse un vide que concrétisentses propres limites : une matière ombreuse, impalpable ;une matière en creux qui dialogue sans cesse avec le dehors.Elle évoque ce double fl ux - intérieur/extérieur - qui place le corps,comme son hôte, sous le signe d’un pérpétuel devenir.Présence tissulaire. Un homme est là, son torse se dessine.Mais les muscles sont traités comme les os : ils se mélangent,fusionnent jusqu’à donner l’impression d’une carcasse blanchie.Un Christ en suspension évolue à l’intérieur de ce simulacrechâsse relique. L’être s’érige en une pellicule fragile et pétrifi éeénonçant l’ambivalence de son humaine condition.Armelle BlaryCage thoracique2005Coton, ouate, métal63 cm x 54 cm x 28 cmSur socle de 120 cm x 70 cm x 50 cm© ADAGP Paris 2009


Armelle BlarysculptureLa ChaiseUne chaise sur laquelle nul ne peut s’asseoir. Une chaise qui auraitabondonné sa fonction première, et qui développe ses brascomme pour capter l’absence du corps qui devrait être là, à attendre.Armelle BlaryLa Chaise2008fi l métal90 cm x 55 cm x 55 cmsur socle de 16,5 cm x 75 cm x 75 cm© ADAGP Paris 2009


BMZgdpeintureNé en 1963, BMZgd vit et travaille à Reims.expositions récentes2009 Projets Umojah, Bénin :Action, Plage de Ouidah dans le cadre des festivités des Vodounsdu 10 janvier, en collaboration avec Thierry GansaBlack History, Espace Tchif, CotonouUmojah, festival Africa Unite Camp 2009, Ouidah, en collaborationavec Thierry GansaDans le cadre de l'<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca : Le corps en mouvement,Campus médecine, Reims ; Médiathèque François Mitterrand de Vitry-le-François ; Commission Européenne, BruxellesArtiste invité aux journées portes ouvertes des Ateliers du Ginkgo à Troyes2008 Place aux Arts, Epernay<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca : L'Escal, Witry-lès-Reims ; Espace CamilleClaudel, Saint-Dizier ; Musée d'Art Moderne, Troyes ; Collège VictorDuruy, Châlons-en-Champagne ; KPMG France, Reims ; Hôtel de Région,Châlons-en-Champagnebmzgd.over-blog.comFrom Death RowUne parole sans entravesFrom Death Row/Une parole sans entraves est un ensembleentièrement dissociable composé de sept portraits peintsde Mumia Abu-Jamal, de seize petits formats peints formantla phrase WE WANT FREEDOM et d'une table, MOVE, diffusantcertains des documents sonores enregistrés par celui que l'onnomme désormais comme "la voix des sans-voix", depuis l'intérieurmême du Couloir de la Mort.Journaliste militant Afro-américain né en 1954 à Philadelphie(USA), Mumia Abu-Jamal accusé du meurtre d'un policier blanca été condamné en 1982 à la peine de mort. Une mobilisationinternationale a lieu en faveur de sa libération. Depuis sa cellule,il n'a jamais cessé d'écrire. Pour beaucoup il est devenuun symbole de la lutte contre la peine de mort.En 2009, Mumia Abu-Jamal est toujours dans le Couloir de la Mort...maquette provisoireMedia is the MirageWhen Ineffective means effectiveacrylique sur bois2 x 26 cm x 53 cm chaqueTrue African American Historyacrylique sur bois2 x 83 cm x 68 cmSeeds of WisdomWar on the Pooracrylique sur bois2 x 83 cm x 53 cm chaqueBlack AugustMother Lossacrylique sur bois2 x 53 cm x 53 cm chaqueMOVEtable sonorebois peint& dispositif audio intégré90 cm x 1m50 x 90 cmWE WANT FREEDOM16 éléments indissociablesacrylique sur bois16 cm x 16 cm chaqueBMZgdFrom Death Row /Une parole sans entraves2009ensemble dissociableA l'occasion de chaque présentation de l'ensemble "From Death Row",l'emprunteur a la possibilité de faire intervenir le conteur professionnel Ze JamAfane pour une lecture publique de plusieurs textes de Mumia Abu-Jamal.Renseignements, tarifs et modalités disponibles auprès de l'Orcca.


Nicolas BoulardphotographieNé en 1976 à Reims, Nicolas Boulard vit et travaille à Cauroy-les-Hermonville dans la Marne. Diplômé d’un baccalauréat littéraireoption arts plastiques mention assez bien au Lycée Colbertde Reims, il obtient un DNAP Art en 2000 à l’ESADde Strasbourg, un DSAD Communication graphique et un DNSEPArt en 2002 puis, en 2003, Collège Invisible post diplômeen réseau de l’Ecole des Beaux-Arts de Marseille.Il reçoit, en 2007 une aide à la création en Arts Plastiquesdu Conseil régional de Champagne-Ardenne.expositions2009 L'avenir d'une illusion, collection Frac Champagne-Ardenneau Centre d'art contemporain Passages de TroyesClos Mobile, L’esprit des lieux, Domaine départemental de ChamarandeIn gyrum, Lycée Charles Baltet de Saint-PouangeBiennale de Wroclaw, Pologne2008 Vanitas, C.C.Okendo, San Sebastian, EspagneMarelle 2.0, CCE, TinqueuxBeau-jolie, OffOff, LyonLe dernier qui parle, Frac Champagne-Ardenne, ReimsForever Young, Anne + Art Project, Ivry-sur-SeinePalimpseste, un bon pré-texte, Galerie Xippas, Paris ;La Réserve, Pacy-sur-EureIn & Out, Synesthésie, Saint-Denis2007 Sans Conservateurs, Le Commissariat, ParisPourquoi tant de N, Galerie Air de Paris, ParisLe temps qui reste, Frac Champagne-Ardenne, Reims2006 Le Moyen Age au goût du jour, Musée de Picardie, AmiensNuit des Musées, MACVAL Transversal, Vitry-sur-Seine2005 Tout va bien, ICC Sapporo, JaponBodegónNature morte se dit "Still Life" en anglais (que l’on peut traduirepar "toujours en vie", un paradoxe est présent).La nature morte Bodegón de style profane présente dans un styletrès académique un compotier duquel s’envole une pomme.L’idée de la chose en train de se faire est abordée dans cette image.Avec humour et élégance, l’image classique qui devient modernedans l’action de cette pomme qui ne tombe pas (il faut relativiser)mais qui s’envole, trop légère sans doute.www.salocin.orgNicolas BoulardBodegón2008impression encre pigmentaire sur papier coton40 cm x 26 cmCourtesy Nicolas Boulard & Galerie Xippas Paris, Athènes


Nicolas BoulardphotographieVinitasLa photographie Vinitas a été prise alors que je faisais des essaisde produits pour l’installation Vinitas (machines à bulles).Tout comme Wysiwyg, la problématique est similaire, réfl exion :de l’espace de l’atelier dans le sujet de la photo, mais la questionde la durée et du temps est ici appuyée dans cette bulle de savon(symbole très fort de la vanité).Nicolas BoulardVinitas2009impression encre pigmentaire sur papier coton30 cm x 40 cm


Nicolas BoulardphotographieReverse engineeringLe "Reverse engineering" est l'activité qui consiste à étudierun objet pour en déterminer le fonctionnement interneou sa méthode de fabrication.Comprendre le fonctionnement de cet objet, pour êtreen mesure de l'utiliser correctement ou de le modifi er.Nicolas BoulardReverse engineering2008impression encre pigmentaire sur papier coton30 cm x 40 cm


Philippe BramephotographieAprès des études en sciences agronomiques et en littérature,Philippe Brame reprend l'écriture de ses carnets poétiquesparallèlement à son travail d'éducateur dans un institut médicoéducatifpour enfants aveugles. De cette expérience va naîtreun travail sur le sens du regard.Puis c'est le départ pour l'Afrique en tant que chef de missionau Centre de recherche et de documentation sur le Sahel.Après la "présence" de la cécité, c’est celle de la mort qui entredans sa vie. Expériences diffi ciles dont Philippe Brame essayerade garder la mémoire - avec sa caméra - des corps décomposéspar le choléra et la famine. "Passer des choses que l’on voitet qui ne sont pas, à celles qui sont et qu’on ne voit pas…En dehors du monde un instant tout en y étant…".De retour en France, ses rencontres avec Olivier Fenoy,Denise Collomb puis Lucien Hervé le guident vers une créationphotographique qui réconcilie "l'être et l'acte, le présentet l'absent"… Brame a toujours recherché une simplicitéqui ne puisse pas être la proie des analyses.Pour lui, la lumière n’est plus le contraire de l’ombre puisqu’ellepeut toute seule se "porter ombrage", tandis que l’obscuritén’est possible qu’à condition d’une clarté toute proche.Apprendre à voir c’est ici ne plus opposer des réalités quine le sont pas. Qu’est-ce que le Noir ? Qu’est-ce que le Blanc ?Depuis 1994, Philippe Brame habite dans l'Aube, il exposeen France et à l’étranger.expositions personnelles2009 Ronchamp, sur les traces de Lucien Hervé, Corps espacé, Muséed’Art et d’Histoire de la ville d’Auxerre ; Scène Nationale Le Parvis, TarbesRonchamp, sur les traces de Lucien Hervé, Gloires de l’ombre… PintérSzonja Galeria, BudapestLe Corbusier, de Vézelay à Ronchamp, Domaine de la Valenne, RoyanCrossing Magyar, <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca2008 Corps espacé, Centre Franco-japonais, Association de Tenri, ParisGloires de l’ombre, Maison Jules Roy, Conseil Général de l’YonneMusée de Pannonhalma, HongrieCrossing Magyar, <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, Musée d’Art Modernede Troyes2007 Les mômes pour le dire ! Galerie Le café des Arts, GrenobleRonchamp,sur les traces d’HervéFin mai 2007, un frère franciscain vient à ma rencontrepour me proposer de poser mon regard sur la chapellede Ronchamp construite par Le Corbusier dans les annéescinquante. Lucien Hervé qui fut le photographe de Le Corbusierm’avait déjà parlé de cet édifi ce particulier et de sa manièredont il l’avait photographié. Je répondis à ce franciscain que j’allaisméditer et que je lui donnerai une réponse en juin.Le jour de ma réponse, j’appris la mort d’Hervé, étrange coïncidence,ma peine m’invita à l’ouvrage…Les prises de vues furent effectuées durant les solsticeset les équinoxes de 2008 et 2009, je voulais transposermon approche de Vézelay effectuée quelques années auparavantà Ronchamp que je défi nissais comme de même "nature",considérant toutes les transpositions fondamentalesque demandait le passage entre XII ème et XX ème siècle…Ronchamp, sur les traces de Lucien Hervé est une expositioncomposée de différents formats de tirages noir et blanc et couleurqui dialoguent les uns avec les autres comme différents pupitresou sonorités d’un orchestre de musique "romane contemporaine"…Les six œuvres présentées sont extraites de la partition centrale,ce sont des photographies couleurs qui pour certaines,s’apparentent plus à de la photographie noir et blanc,je les appelle d’ailleurs "blanche" ou "noire" en référenceà l’écriture musicale qui se joue dans la résonance entreles différentes photographies et leurs formats. Ici la lumièreprocède du noir comme l’annonce "blanche/1", les couleurssont lignes "ligne 1" ou encore "ligne 3" avec des sonoritésd’instruments à vent ; à chaque nouvelle articulation des œuvres,un silence prend la direction musicale jusqu’à ce qu’une musiquevisuelle prenne formes, volumes, contrastes. Le puzzle sonoremontre et démontre l’infi nie présence de cette architecture de lumière.Philippe BramePhilippe BrameRonchamp, sur les traces de Lucien Hervé2009ensemble de 6 photographies couleurs2 x 60 cm x 40 cm ; 3 x 30 cm x 40 cm ; 1 x 25 cm x 25 cm


Antonella BussanichphotographieNée en 1963 en Toscane, Antonella Bussanich a dans sa jeunessebeaucoup voyagé en Afrique, Orient et Occident. Aujourd'hui elle vitet travaille dans l’Aube. Son éducation inclut les arts plastiques(Istituto per l'Arte et il Restauro di Firenze-Italie), la photographie(Studio Marangoni, Florence) et la communication (Universityof California, San Francisco, USA). Son travail se concrétiseprincipalement sous la forme d'installations qui combinentla photo et la vidéo avec différents matériaux.expositions personnelles<strong>2010</strong> Viceversa, installations vidéo et photographies, Casa della Creatività,FlorenceInstallation vidéo Cieli, Université Technologique de TroyesDiffusion vidéo Marche Infi nie (janvier) & La Source (octobre)dans l'émission "Die Nacht/La nuit", Arte2008 Installations vidéo, Espace Yu-an, KyotoInstallation vidéo La source, CCC-Centre de Création Contemporaine, ToursCinq installations vidéo, Centre d'art Camac, Marnay-sur-SeineChâteau du Rivau, installation vidéo Le secret, collection Laigneau2007 Quatre installations vidéo, "Images au Centre", château d’Azay-le-Rideau2006 Installation vidéo Le monde actuel, Maison Midi Pyrénées Toulouseexpositions collectives2009 Installation vidéo La chute, "Chemins d'art 2009", ancienne sacristie,Saint FlourInstallation vidéo And then ?, "The works art and design festival",EdmontonWaytings, <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, Commission Européenne,Bruxelles2008 Installation vidéo Marche Infinie "Fucina.off 08", Galleria civica d'artemoderna, SpoletoInstallation in situ Waiting "Champs de mémoire", camp militairede SuippesInstallation vidéo Waiting "Champs de mémoire / Artistes en guerre",Musée d'Art Moderne, TroyesInstallation vidéo La source au sein de l'<strong>Artothèque</strong>, Musée d'Art Moderne,Troyes2007 Installation vidéo Cieli "Eté photographique", Centre de Photographie,LectoureInstallation vidéo 1” of speed, "Gare(s) aux Arts !" MohonInstallation vidéo Myself "100 cantori per Dante", Palazzo Strozzi, Florence,Installation vidéo La source "Art en stock", siège social Groupe Legendre,ChartresInstallation vidéo Lightpainting II "Le soleil, la lune et la théoriedes opposés", M'ARS Moscow Museum of Modern Art, Moscou ;Eglise de San Francesco, Castelfi orentino (Italie)2006 Vidéo Myself "Face à soi", Espace Vidéographe, MontréalInstallation vidéo Sandpainting II "Dreaming", Foreign Art Museum, RigaVidéo La source "Power", Moscow Museum of Modern Art, MoscouCoppiaDans la série de photographies Coppia, j'ai demandé à trois couples :mari et femme (Coppia 1 : Jean-Yves/Fernanda), mère et fi lle(Coppia 2 : Léontine/Domitille), deux frères jumeaux (Coppia 3 :Etienne/François) de s'asseoir l'un en face de l'autre, de se regarderdans les yeux en silence et de tenir dans les mains un petit miroir rond.Les yeux, le regard m'intéressent beaucoup. Les yeux sontnotre émetteur le plus puissant, ils sont situés entre le cerveauet le cœur. Le regard est le lien avec les autres. Se regarderdans les yeux c'est un acte important. Un nouveau-né nous regardefi xement car il est complètement ouvert à l'autre. Deux amantsse regardent dans les yeux car ils sont en confi ance. Offrir le regardc'est, quelque part, se mettre à nu. L'autoportrait classique se faitdevant un miroir : en se regardant dans la glace, le peintre réaliseun important acte d'introspection.Les deux photos doivent être face à face à environ 3 mètresde distance l'une de l'autre, la base de chaque photo està environ 120 cm du sol et suspendues.Antonella BussanichCoppia 3 : Etienne / François2009photographies2 x 90 cm x 70 cm© ADAGP Paris 2009


Antonella BussanichinstallationWaitingTitre d'une série d'images photographiques commencée en août2008, Waiting évoque une absence mais aussi un nouveau départ.Une chaise vide, des ailes accrochées au dossier. Une placeen attente d'être occupée, des ailes en attente d'être habitées…Antonella BussanichWaiting - Fonderie de Dommartin2008installationune vidéo en boucle, 5 chaiseset 5 paires d’ailespeut-être accompagné d’un tirage photographique95 cm x 141 cm


Antonella Bussanichinstallation/vidéoLabirintoLe labyrinthe est un des signes les plus mystérieuxet les plus employés dans des cultures et des siècles très éloignés.Se modifi ant en symbologie, formes et matériaux (et donc aussien techniques), le labyrinthe reste de toute façon quelque chosequi a à voir avec l'espace et le temps. Il peut être réalisé de différentesmanières et cacher en son cœur des choses infi nies ou aucune.Le labyrinthe joue sur le temps du parcours, sur la découvertedes clefs pour le parcourir. Cela signifi e mettre en actedes stratégies pour trouver la bonne piste ou, plus simplement,pour le parcourir entièrement. A partir d'un endroit closet fortement architecturé on désire un dehors.Le Labirinto d'Antonella Bussanich est la vision et la possibilitéde se mouvoir du dedans au dehors et vice-versa. Son labyrintheest celui du type qui se parcourt sans jamais devoir choisirune route ou une autre. Comme une méditation, avec une connotationfortement symbolique, dans le labyrinthe de Bussanich on parcourtun chemin. A travers le corps, le mental trouve les modalitéset le temps pour réfl échir sur des questions qui lui appartiennentou qui lui sont extérieures. Le spectateur se penche sur un puitsqui contient les images d'un labyrinthe dessiné sur le sableet qui ensuite glisse progressivement dans la vision du labyrinthequi occupe une grande partie du sol de la cathédrale de Chartres.La dernière séquence des images représente celle des méandrescérébraux qui achève le parcours entre le geste créatif, lesymbole de la cathédrale et l'activité rationnelle. Ces parcoursconcentriques qui s'entremêlent, forment des nœuds : la pensée,l'activité créatricede l'homme, le symbole, le mythe, dans l'espace et le temps.Antonella BussanichLabirinto2009vidéo en boucleinstallationstructure métalliquediamètre 75 cmhauteur 50 cm


Thierry Chantegretphotographie/vidéo/installationNé en 1963 à Saint-Etienne, Thierry Chantegret vit et travailleà Paris, Reims et ailleurs...Depuis vingt ans, au fi l de ses voyages et "errances"en Amérique du Sud et en Asie, il poursuit un travail d’auteurdans lequel il s’interroge sur la place de l’être humain dansl’espace urbain.Son écriture photographique trouve toute sa forcedans sa démarche de "coloriste" ; des villes comme Paris,New York, Buenos Aires ou Delhi sont alors vues sous un regardsingulier parfois onirique. Souvent poétique.En 2005, il est le premier résident de "La Maison des Ailleurs"à Charleville-Mézières (maison d’Arthur Rimbaud), ceci afi nde réaliser le travail photographique qui a donné lieu à l’expositionprésentée au Musée de l’Ardenne : "Regard sur une ville",à l’occasion du 400 ème anniversaire de la fondation de Charleville.Depuis il y poursuit un travail documentaire sur le quartierde Manchester utilisant la photographie et la vidéo.S’intéressant à l’identité des "Gens du Voyage" (Roms, Tsiganes,Manouches…), il projette de relier l’Inde à la France, par étapes,en marchant sur les pas de leurs ancêtres…En 2009, Thierry Chantegret est accueilli en résidence au CentreSocial Manchester, Charleville-Mézières.expositions2009 Avoir 17 ans à Charleville, Maison des Ailleurs, Nuits Blanches,Charleville-MézièresIdentités ?, Espace d'art contemporain Eugène Beaudouin, Antony2008 Collection BDIC, exposition collective, Musée d'histoirecontemporaine, Mois de la photo, ParisUrban Living, Kriti Gallery, Varanasi, Inde2007 Manouches en Creuse, Espace Fayolle, GuéretRickshaw WallahsCe travail a été réalisé le 31 décembre 2007et les 1, 2 et 3 janvier 2008 à Calcutta en Inde.Il est représentatif d’une nouvelle direction que j’exploredans mon travail autour de la question de l’identité.Présenté sous forme de projection, le 10 janvier 2008à la Kriti Gallery de Varanasi à Bénarès, il fut exposépour la première fois sous la forme d’installation en mars 2009à l’Espace d’art contemporain Eugène Beaudouin à Antony.Cette installation nécessite 35 tirages A4 épinglés en haut(pas en bas) et deux télévisions ainsi qu’une sortie son.Les caractères sous les pieds représentent en hindi le numérod’immatriculation du véhicule.Offi ciellement, le métier de Rickshaw Wallah n’existe plusà Calcutta…Les 35 portraits de pieds de la série Richshaw Wallahs sontaccompagnés de 2 vidéos intitulées Ejeju #1 et Ejeju <strong>#2</strong>.www.thierrychantegret.comThierry ChantegretRickshaw WallahsCalcutta, 2007, 2008installation photos et vidéo35 tirages photographiques format A4 couleursur panneau de 150 cm x 150 cm2 vidéos en boucle


Pei-Lin ChengphotographieArtiste multimédia née en 1970 à Taichung (Taïwan), Pei-Lin Chengvit et travaille à Reims depuis 2000.Après avoir suivi une formation à l’Institut National des Artsde Taïwan (1990-94), elle entre à l’Ecole Nationale d’Art décoratifde Limoges puis à l’Ecole régionale des Beaux-Arts de Dunkerqueoù elle obtient un Diplôme National Supérieur d’expression plastique.Vidéaste, elle réalise également des objets brodés présentéssous forme d’installation ainsi que des cartes postales,des photographies…Les thèmes récurrents de son travail sont l’amour, l’identitéet la communication. Considérant l’image vidéo ou photographiquecomme un virtuel désincarné, Pei-Lin Cheng manipule celle-cien l’intégrant à des dispositifs où son rôle directeur est minimisé.Elle insiste sur la participation du spectateur dans l’installationimagée misant sur une esthétique du relationnel. Le spectateurvalide par ses actes l’image donnée à voir.expositions personnelles2007 Amour, Gloire et Beauté, lieu culturel, Lycée Pierre Bayen,Châlons-en-Champagne2006 Vivre l’amour !, Galerie d’établissement du collège Scamaroni,Charleville-MézièresVoyage Casanier, Galerie d’établissement du collège Jean de la Fontaine,Charleville-Mézières.2005 Beauty Baby, Espace Culturel du Centre IUFM de Reims2001 Rose, Espace des Croisés, Lille2000 Saison vidéo, Tourne Sol, Centre Culturel Terre Neuve, Dunkerqueexpositions collectives2008 Dooping, Galerie Piekary, Poznan, Pologne2007 Vivre l’amour !, vidéo, <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca2006 Tous gagnants / Everyones wins, Am-Art, Nuit Blanche, Paris2004 50° nord, Watch this space...<strong>#2</strong>*, Hospice d'Havré, TourcoingFemme(s)modèle(s), la Malterie, LilleAt Home, La Plate Forme, Dunkerque2003 50° nord, Watch this space...*, Galerie Frontières, Faches-ThumesnilChemins numériques <strong>#2</strong>, Centre Culturel Saint-Exupéry, Reims2002 IV International Symposium on Textile Art, Scythia, Kherson, UkraineVrac n°8 , "Les fenêtres qui parlent", Courée Dubar-Dekien, Roubaix2001 ArToll Sommer Labor 2001, Bedburg-Hau, Allemagne10th International Triennial of Tapestry in Lódz, Museum of Textiles, Pologne2000 NO TIME TOU LOUSE, Université du Littoral, La Piscine, DunkerqueExposition itinérante : Piazza dell'arte, Gynaika, BelgiqueHeptathlonLe 23 juillet 2007, Taïwan a demandé à adhérer à l’Organisationdes Nations Unies en tant qu’État indépendant sous le nomde Taïwan et non sous la dénomination Republic of China.Au nom du principe d’une seule Chine qui est appliqué depuis1971, l’adhésion a été refusée par l’ONU lors du remplacementau siège de membre permanent de la République de Chine(Taïwan) par la République populaire de Chine (la Chine continentale).Pei-Lin ChengHeptathlon20087 photographies C-Print13 cm x 17cm


Pei-Lin Chengphotographie/installationAutoportrait 1 : 1Autoportrait fragmentaire, l’espace lacrymal se situant à la naissancedu nez est ici le sujet représenté.L’identité qui reste attachée à la notion de portrait est à découvrir.Pourtant, certaines caractéristiques physiques persistent. Partielleet fi dèle, cette image affi rme par ses dimensions (échelle 1)sa correspondance avec la réalité.Le dispositif de présentation reproduit la distance avec laquellele détail devient perceptible pour l’œil. Tout près… Et le restedisparaît.Pei-Lin ChengAutoportrait 1 : 12009autoportraitvisionneuse 6,7 cm x 7,5 cm x 9,5 cmavec diapositive sur socle de110 cm x 30 cm x 30 cm


Mathias DubosphotographieArtiste émergent, Mathias Dubos fait de la photographieson medium privilégié.Après un premier apprentissage en alternance à l’issue duquelil obtint, en 2007, un Certifi cat d’aptitude professionnelleen Photographie, il poursuit sa formation professionnelleau Lycée Brassaï à Paris.En parallèle, il réalise différents stages d’initiation à la photographie(Flâneries Musicales de Reims, Galerie Baudoin Lebon, AgenceVU à Paris), des reportages réalisés auprès d’ONG en Républiquede Guinée, des expositions (Grand Théâtre de Reims,Centre culturel franco-guinéen de Conakry, Abbaye de Vinetzà Châlons-en-Champagne dans le cadre d’Entrez voir !).En 2008, il participe à Champs de Mémoire, manifestationorganisée par l’Orcca en commémoration du 90 ème anniversairede la Première Guerre mondiale, avec des oeuvres présentéesà Beine Nauroy et au Musée d’Art Moderne de Troyes.En 2009, il est exposé à la mairie de Nauroy et, à l’invitationde l’Orcca, sur un site des villages détruits du Camp de Suippes.SpectaclesCet univers est celui de l’artifi ce et du spectacle.Pour cette série prise au Grand Théâtre de Reims lors de la saison2006-2007, j’ai eu la chance de me glisser dans les coulisseset d’assister, en spectateur privilégié aux répétitions.Héros pris dans le vertige d’une chute, danseurs mutants quasiDerviches tourneurs, personnages-bulles, le point communà ces trois représentations, c’est que l’être humain y adopteune posture extra-ordinaire.Mathias DubosSpectacles2006-20073 tirages photographiques3 x 60 cm x 40 cm


Mathias DubosphotographieTexturesPremier univers. Peut-être le plus simple. Celui de la terre.Ou plus exactement l’univers du sol, dans ses multiples apparences.Promeneur dans l’âme, j’arpente les villes en m’intéressantà leurs rues, leurs textures, leurs matières. Parvis boiséde la Bibliothèque François Mitterrand, bitume ridé par la chaleur,goudron trempé de pluie, ces trois mondes ne pouvaient êtrevisibles qu’à condition d’être humble, c’est-à-dire, littéralement,en ayant le regard tourné vers le sol.Mathias DubosTextures20073 tirages photographiques3 x 40 cm x 60 cm


Julie Faure-Bracdessin/gravureNée en 1981 à Charleville-Mézières, Julie Faure-Brac obtienten 2004 son DNSEP Art à l’ESAD de Reims avec félicitations du jury.Elle vit et travaille à Charleville-Mézières dans les Ardennes.En 2006, Julie Faure-Brac reçoit de la Drac Champagne Ardenneune aide individuelle à la création FIACRE, du CNCune aide à la maquette DICREAM pour un projet de dessin animécomportemental et, en 2007, une aide au premier cataloguedu Conseil régional de Champagne-Ardenne.En 2009/<strong>2010</strong>, elle mène une résidence au collège Scamaronide Charleville-Mézières et réalise un projet vidéo, marionnettes,texte, gravures, sculptures… sur La chasse aux cerfs.expositions personnelles<strong>2010</strong> Nuit Blanche à Paris, Incantations, dessin animé interactifsur les thèmes de la transe et des incantations, avec la participationdu danseur et chorégraphe Rachid OuramdaneExposition personnelle des œuvres de la collection du Frac Champagne-Ardenne, Médiathèque de Cormontreuil2008 Transes, Centre d’art et de littérature de l’EchelleLes métamorphoses, galerie d’établissement du collège La Fontaine,Charleville-Mézières2007 Monde Autre, galerie Eric Mircher, ParisLes Malédictions, Librairie Larcelet, Saint-Dizier2006 Je vois les yeux fermés, galerie d’établissement du lycée Chanzy,Charleville-Mézièresexpositions collectives2009 Mandragores, Temple exhibition, Zagreb, Croatie2008 Artistes en guerre, dans le cadre de Champs de Mémoire,Musée d’art moderne de Troyes2007 Gare(s) aux arts, organisée par l’Orcca, gare TGV Champagne-Ardenne, Bezannes, série de dessins2006 Show off, pendant la FIAC à Paris, avec la galerie Eric Mircher1 ère Nuit Blanche d’Amiens, Les malédictions, dessins et photographieswww.juliefaurebrac.comAttaque au gazPondeur d’ObusChute de PierreBombardementQuatre images sélectionnées, deux eaux-fortes et deux dessinsà l’encre de Chine, montrent des personnages cracheursou pondeurs, vus plutôt comme des bombardiers,ainsi le confi rment les titres Bombardement, Pondeur d’Obus…Des cordons, des tuyaux, des pierres, des boules, œufs ou obus,sortent ou pénètrent dans le corps, par ses orifi ces ou sa chair.Ces crachats assez violents expriment un mélange d’expulsionde la vie et de propulsion de la mort, comme si tout étaitintimement lié, y compris dans une lecture symboliquede l’érotisme : Georges Bataille défi nissait l’érotisme comme"l’approbation de la vie jusque dans la mort" ; je pense aussià l’Histoire de l’œil et aux œufs, fantasmes sexuels de Simone.Ces images et leurs titres ont des résonances sexuelles mais fontréférence aussi à la guerre. D’ailleurs certains dessins étaientexposés aux côtés de photographies de la Première GuerreMondiale lors de l’exposition Artistes en guerre à Troyespour les commémorations de l’Armistice en 2008.Bombardement2005encre de Chine et encre blanche30 cm x 40 cmAttaque au gaz2008eau-forte etaquatinte40 cm x 50 cmPondeur d'obus2006eau-forte40 cm x 30 cmJulie Faure-BracChute de pierre2006dessin à l’encre de chine40 cm x 40 cm


Eric GirardotphotographieEric Girardot découvre la photographie à l’armée. En 1982, il faitl’apprentissage du noir et blanc dans un laboratoire professionnelà Strasbourg et obtient en 1983 un DIPC photographie à Colmar.Photographe professionnel indépendant depuis 1987, il posenotamment à travers ses travaux personnels un regardsur le monde industriel, la nature, la société.Les œuvres proposées dans le cadre de l’<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong>sont extraites d’une série d’images sur la ville où l’hommese confond avec nos murs d’affi ches ou l’inverse.expositions en couleur<strong>2010</strong> Industrie à visage humain, Paris-Bercy, 100 photos2008 500 portraits, actions d’entreprises, Hachette & Driout, Saint-Dizier400 portraits, actions d’entreprises, FAD, Valenciennes2007 500 portraits, actions d’entreprises, Ferry Capitain, Joinville2006 Portraits de jardinier et jardins de Haute-Marne,Château du Grand Jardin, Joinvilleexpositions en noir et blanc2009 Portraits d’écrivains, Les Silos Chaumont - la nouvelle fi ctionInstants de vie en Inde, IUFM, Chaumont2001 Hommes d’industrie, Hôtel Terminus, Chaumont - travail dansles forges et fonderies de Haute-Marne1998 15 jours en Inde, COSEC de Nogent - la rue en Inde1997 Instants de vie, Café le Parisien, Chaumont - le quotidien de la ville1996 Du quotidien à la mobylette, Maison des Arts, Langres - la mobylettedans tous ses étatsSans titre"On aimerait croire qu’Eric Girardot est devenu photographepar surprise, en ouvrant la fenêtre du monde, un beau matinde réincarnation. A voir la spontanéité et l’énergie bienfaisantequi émanent de ses clichés, l’espèce de charme lucide aussi,de perspicace exaltation pour le quotidien et ses petites éternités,on se prend à rêver longtemps sur les visages et les silhouettes,les refl ets chromés du jour, la disparition distraite des plus vifsinstants, ceux-là même qu’on voudrait garder en mémoire.L’œil attiré par tous les vents, Eric Girardot enquête sur l’amicaleprésence en reporter clandestin".Hubert Haddadwww.ericgirardot.frEric GirardotSans titre20093 tirages photographiques3 x 50 cm x 70 cm


Laure GuelleinstallationLaure Guelle est née en 1967 à Reims. Elle est diplôméedes Beaux-Arts de Bordeaux (DNSEP).expositions personnelles/installations<strong>2010</strong> La liste rouge festival art et biodiversité, Libellule ExpressPartir dans le cadre de l’artothèque <strong>éphémère</strong>, Orcca, Piazzadu Berlaymont, Commission européenne à BruxellesLes consultations du docteur Laurette, Performance, L’Appart à Reims2008 People ready, Résidence la chaudronnerie Frac Champagne-ArdenneRobes à sommeil, installation, Journées du patrimoine,Châlons-en-Champagne2007 Tentes nomades, installation dans la grande nef des GaleriesLafayette de Reims, dans le cadre de "l’art c’est renversant !",Frac Champagne-ArdenneNappe/Plan, commande nappe brodée représentant le quartier d’Aou,dans le cadre de la résidence le "Bruit du Frigo", Marseille2006/2007 Scénographie de "Forêt de larmes", compagniechorégraphique La Licorne, Reims2005 Armures, Vêtements écorchés, Motifs organiques, Bâtis decorps, Robes de survie, Manifestations de SOIT, Tente, Robes murées,Radiographie des méduses à l’Espace Suzanne Tourte, Cormontreuil2002 La foule, Maison des Enfants, Bordeaux2001 Tentes, jardin de la Métairie, Angresse, Landes2000 L’arbre à palabre, ancien marché couvert des Chartrons, Bordeauxexpositions collectives2006 Robe de Vénus organique, Partir, dans le cadre de la résidenced’Eutectic à Ay.Précédemment, Laure Guelle a participé à différentes expositionscollectives, notamment, dans le cadre de la manifestation Aux 500 diablesde Bordeaux (1993 et 1995), au Château de Villandraut en 1994et en 1993 lors du Festival vidéo de Bordeaux.www.audreyarmand.comMa collection,c’est pour mieux te…Des collections d’insectes sous vitrine, des collections d’animauxempaillés, des collections de fœtus dans du formol, des collectionsd’humains dans les cimetières… des collections de morts fi gés,alignés, étiquetés. Un point fi nal à la vie fi xé par de petitesépingles, gonfl é de paille, fl ottant entre les parois, enseveli puisassourdi d’une pierre.Au XX ème siècle, apparaît dans le conte du Chaperon rouge,un chasseur. En ouvrant le ventre du loup, il sortit de ses entraillesl’enfant… (indemne ?).Ma collection, c'est pour mieux te…, en exposant le processusqui conduit de la naissance à l’immersion mortelle, proposeune issue spirituelle.Chaque stade du processus est présenté dans un tubetransparent comme des poupées de collection.Chaque tube est étiqueté par un texte, composé à partirde fragments de dialogues saisis sur un forum internet.La requête permettant d’atteindre ce forum a été formulée ainsi :"La petite robe rouge" (1 er titre du conte du Chaperon rouge).Laure GuelleMa collection, c’est pour mieux te…2009installation/sculptures textile présentées avec6 tubes transparents de 1m de haut sur 35 cm de diamètresur une table en bois noir de 3 m x 40 cm© ADAGP Paris 2009


Laure GuelleinstallationRobes muréesLa réalisation de la série des Robes murées est née au coursd’un trajet que j’effectuais régulièrement à Bordeaux.Pendant trois ans, en traversant les rues du quartier Saint-Sernin,j’ai vu progressivement ses portes et les fenêtres se mureret les habitants de cet îlot disparaître. En septembre 2001, six ruesde ce quartier étaient complètement condamnées par un bétonnagesystématique des moindres ouvertures. Concentrées à la lisièredu centre ville, ces rues fantomatiques contrastaient brutalementavec l’animation des alentours.Voyant sa disparition programmée, j’ai alors commencé à réaliserde nombreuses photos. Un paradoxe m’avait intriguée :la construction de multiples murs obstruant comme le signede la déconstruction. Cette masse urbaine, hermétique, m’estapparue provocante dans sa fonction d’habitat encore présentepar sa forme, et dans ces obturations qui reniaient par là mêmeson intégrité. Cette manifestation de béton, ordonnant clairementl’interdiction d’entrer, traduisait en premier lieu une zone de “nonrefuge”pour celui qui vit dehors.Il m’a semblé que l’un des premiers états de l’être dans sa survie,était la recherche d’un abri.Laure GuelleRobes murées2001-2005mannequin couture, robe, boîte en bois léger avec projectionde 32 photos par vidéo projecteur sur une robe blanche,installée dans une boite noire de 170 cm x 70 cm© ADAGP Paris 2009


Laure GuelleinstallationPermis de démolirRestes d’enfance comme interrompus par un massacre.Photos du chantier de destruction de ma première école"Martin Peller" à Reims.Laure GuellePermis de démolir2006Mannequin enfant, robe, boîte en bois léger avec projectionde 27 photos par vidéo-projecteur sur une robe blanched’enfant, installée dans une boite noire de 120 cm x 60 cm© ADAGP Paris 2009


Harold Guérinvidéo/sculptureHarold Guérin est né à Reims en 1981. Il est actuellementen résidence de médiation au Frac Champagne-Ardenne.En 2004, après obtention du DNAP, il part étudier à l'académiedes Beaux-Arts et de Design de Bratislava en Slovaquieoù il intègre l'atelier de communication spatiale d'Anton Cierny.De retour en France en 2006, il obtient le DNSEP Artavec les félicitations du jury à l'Ecole Nationale Supérieure d'Artde Nancy. Il vit et travaille aujourd'hui entre Reims et Nancy,poursuivant sa recherche à travers des œuvres sculpturalesprotéiformes.Sa démarche artistique trouve ses origines dans l’observationdu paysage. Il multiplie les points de vue afi n de percevoirdifférentes portions de l’espace et d’en interpréter les mutations.Les éléments tels que l’eau, le sol, la neige conditionnentla construction de ses installations dans leur structure même ;il reconstitue des objets fonctionnels et identifi ables qui sontles témoins physiques et tangibles de frontières visibles ou non,concrétisant la séparation de l’espace.La dimension temporelle interroge son travail et infl uesur la plasticité de ses volumes. Il confronte et hybrideles matériaux, instaurant ainsi un dialogue sensible entre eux.Provoquer les objets aux limites de leur structureet de leur construction, les déposséder de leur fonctionnalitépropre, leur attribue un nouveau rôle et leur confère le statutde sculpture : vivante, temporelle et vulnérable.Sous la RouteSous la Route est une rencontre de deux espaces diamétralementopposés : Urbanisme/Nature. L’agglomérat naturel se confronteà l’expansion croissante de l’urbanisme et le supplante.Sous la Route est fabriqué dans le temps interstitiel durantlequel le sol est mis à nu pour la construction de nouvellesinfrastructures. Elle s’approprie la machine "voiture" par la terre,la roche et les racines devenant ainsi sculpture ; la vidéo enregistrela brutalité de cette rencontre improbable.expositions collectives2009 L'avenir d'une illusion exposition du Frac Champagne-Ardenneau Centre d'Art Contemporain Passages, TroyesEtat des lieux à la Maison Vide, Crugny2007 Continuum, Espace Paul Wurth, Luxembourg-ville, dans le cadrede Luxembourg 2007 Capitale européenne de la cultureInauguration de l’installation in situ Sur le tas Parc Arboxygène2005 Multiples transfert, Centre culturel de Trèves ; Musée des Beaux-Artsde Nancywww.haroldguerin.comHarold GuérinSous la Route2006vidéo/sculpturevidéo 1’5’’ couleur et sonsculpture : jante de voiture en acier peint,métal, racines, morceaux de roche, terrediamètre 50 cm, largeur 20 cm


Jean-Christophe HanchéphotographieNé à Reims en 1967, Jean-Christophe Hanché débute la photographieen 1978 et exerce en professionnel depuis 1996.Il vit et travaille à Reims dans la Marne.Jean-Christophe Hanché œuvre principalement sur des thématiquessociales ou humanitaires en France et à l’étranger. Il a réalisédes reportages sur les réfugiés de Sierra-Leone, du Libéria,en Afrique de l’Ouest, sur les réfugiés palestiniens au Sud-Liban,la construction du mur en Cisjordanie, la violence en Irak,les Roumains et leur bidonville à la Courneuve…Jean-Christophe Hanché aborde depuis quelques annéesla peinture, ce qui lui ouvre de nouvelles perspectives qu’il lieà la photographie. Ce nouvel enjeu lui permet d'aborderune dimension plus personnelle et intimiste.principaux reportages2009 Sangatte, chroniques d’une fermeture, FranceDADAAB, le plus grand camp de réfugiés du monde, Kenya2007 Les palestiniens, Israël et CisjordanieLa soupe populaire, Israël2006 Bidonvillle à La Courneuve, Franceexpositions récentes2009 Irak, le chaos, <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, CommissionEuropéenne, Espace Berlaymont, BruxellesDADAAB, La Cartonnerie, Reims2008 Emergency Room, Galerie Taïss, Paris 3 e2007 Les réfugiés palestiniens, Parlement Européen, StrasbourgSans titreEn 1932 dans L’Intransigeant, Brassaï écrivait :"La photographie c’est la conscience même de la peinture".Des résines pour le relief, deux teintes pour ne pas me perdre,l’absence de technique comme écueil, une absence trop longuecomme moteur et un temps photographique étiré comme le regardun peu embué.www.jeanchristophehanche.comJean-Christophe HanchéSans titre2009tirage photographique d’après acryliquesur toile contrecollage sur aluminium80 cm x 120 cm


Jean-Michel HannecartpeintureNé à Valenciennes, Jean-Michel Hannecart suit ses étudesà l’Institut Saint-Luc de Bruxelles où il obtient un graduat d’artsplastiques, atelier peinture. Il vit à Reims et Paris et enseigneà l’ESAD de Reims."Il procède par rituel, chaque jour Hannecart feuillette les journaux,s’arrête intuitivement sur une image dans la presse. Il chercheson punctum dont parle Roland Barthes dans "La chambre claire".Chaque photo est traitée, retouchée, travaillée de l’intérieur.La technique qu’il utilise est bien particulière. Datant du XV esiècle, elle demande une rigueur de réalisation et des conditionsmétéorologiques précises. Il mélange de la craie liquideà de la colle sur un support huilé. La technique varie selon l’image,ses éléments plastiques et s’adapte à sa signifi cation.Les couches de craie fonctionnent comme des écrans,les unes derrière les autres. L’artiste procède ensuite par retrait,par effacement. Il retire jusqu’à ce que l’image apparaissedépouillée de son sens d’origine, mais réinvestie. Hannecartcherche à toucher la réalité de l’autre, à fusionner l’imagede l’autre.Ses personnages ressemblent à d’étranges apparitions.Leurs corps vidés de leur identité première semblent des spectres,tout en impression, en trace ; tels des golems qui prennent vielorsqu’on leur ajoute la lettre aleph sur le front, transformant ainsile mot meth, mort, vérité, les images de Hannecart possèdentune vie propre, mystérieuse.La craie noire fait offi ce ici de glaise, de fond à partir duquel toutpeut être créé. Fond noir occulte d’où ses images crayeusessurgissent, prennent vie, disparaissent pour apparaître encore".Françoise RodExtrait du texte paru dans le journal sous officiel n°038, octobre 2008.EtreŒuvre faisant partie d’une série de quatre peintures - Chaîne,Etre, Lumumba, Caresse - dans laquelle Jean-Michel Hannecartaborde le sujet de l’identité et des origines culturelles.Tout comme pour Chaîne, on retrouve dans Etre la mêmeiconographie mais l’image est comme une sculpture sans âme.Cette œuvre est inspirée d'une photo personnelle prise au muséedes Arts Premiers à Paris.La sculpture était en marbre blanc représentant une enfant noire.L’artiste inverse les valeurs afi n d'en faire un négatif.expositions2009 N44, Bamako, MaliOtto house, Stavanger, Norvège2008 Passagers, Où MarseilleChamp de mémoire, musée Guerre et Paix, Novion-Porcien2007 Les chiens nous dresseront, Théâtre la Tempête, Paris2006 The last window, La galerie & la galerie de l’école, Fontenay/BoisTraversée d’art, Château de Saint-OuenMy taylor is rich, galerie Trois petits points, Paris2005 Figure, paysage, marine, Centre de création pour l’Enfance, TinqueuxNovembre à Vitry, Galerie municipale, Vitry-sur-SeineFleurs, La galerie de l’école, Fontenay/Boisjeanmichelhannecart.blogspot.comJean-Michel HannecartEtre2007craie, pigment huile, papier60 cm x 50 cm


Jean-Michel HannecartpeintureChaîneJean-Michel Hannecart aborde le sujet de l’identité et des originesculturelles.On retrouve la même iconographie que dans Etre,mais l’image est comme une sculpture sans âme.Chaîne parle aussi de l’apparence physique. La chaîne gravéedans la matière comme un tatouage reste discrète.La personne semble ne pas voir son indélébilité.Jean-Michel HannecartChaîne2007craie, pigment huile, papier50 cm x 60 cm


Jean-Michel HannecartpeintureLumumbaLe portrait de Lumumba (2007) est tout petit mais la force toutcomme sa présence est intense. La grandeur et la rigiditéde ses mains ainsi que le jaune symbolisent le destin de cet hommeet de l’Afrique.Jean-Michel HannecartLumumba2007craie, pigment huile, papier38 cm x 45 cm


Jean-Michel HannecartpeintureCaressesCaresses (2007) fait partie de la série d’œuvres que Jean-MichelHannecart nomme Action. Elles fonctionnent sur le même typed’ambiguïté que les portraits. Les trois font référence à des gestesdu quotidien mais un élément perturbateur vient à chaque foisapporter une autre proposition de lecture. Selon la culture,et le vécu du spectateur chacun s’approprie à sa façon l’image.Jean-Michel HannecartCaresses2007craie, pigment huile, papier38 cm x 45 cm


Ismaël Kachtihi del MoralvidéoNé à Tanger, Ismaël Kachtihi del Moral vit et travaille à Reimsdepuis 1991. Son travail mêle vidéo, environnements, peinture,dessin, sculpture. Il unit le baroque et l’austère, le sacré etle sexuel, la réalité évidente et les maquillages, la chair et le minéral,l’humain et la bête, la souffrance et la volupté, l’ange et le corpsputréfi é, la lumière et les ombres, la présence et l’absence, la vieet la mort, le sonore et le silencieux.En 2007, le réalisateur Thierry Kübler tourne dans le cadre des portraitsd’artistes vivant en Champagne-Ardenne : Ismaël Kachtihi delMoral, la blancheur du sang, une co-production Mosaïque Film,France 3 Lorraine Champagne-Ardenne, avec le soutiende la Région Champagne-Ardenne.expositions2009 Exposition collective, Jardins extraordinaires, <strong>Artothèque</strong> du Conseilgénéral de la Gironde, Mairie de Quinsac2008 Illustration d’un livre objet d’art d’Eric Sarner, Presque un chant d’errance,Ed. Rencontres ;30 Anos de Galeria, Galeria Charpa, Valencia ;<strong>Artothèque</strong> Ephémère Orcca, Musée d’Art Moderne, Troyes2007 Exposition collective Gare(s) aux Arts, Rotonde de Mohon2006 Paysage(s) : chemins et territoires, Couvent des Minimes,Citadelle de BlayeAutoportraits, Camac, Marnay-sur-Seine2005 Afrique-Mosaïque, Galerie François Mitterand, Saint-Seurin-sur-l'IsleEstocada"…la vérité qui s‘échappe des entrailles et du cœur du taureau."Pablo PicassoL’estocada est le coup par lequel le matador donne la mortau taureau ; moment où, dans la fulgurance de l’estoc, la mortse doit d’être la plus prompte. Le moment est crucial, les ombress’élargissent, annonciatrices de ténèbres : dans le silencedes regards, la victime sera sacrifi ée.Comme tout symbole, le taureau est à la fois une réalitéet une abstraction qui ne prend sa dimension que dans son rapportà l’homme depuis l’aube des mythes. Ici, dans ce travail de vidéod’Ismaël Kachtihi del Moral, l’animal, surgissant du fond des temps,de l’ombre du toril, se dresse face au soleil qui l’aveugle, faceau peuple qui d’abord l’ignore ou le jauge. Mais il est aussi,par le tragique de sa mort ritualisée, celui qui annonce une autremort, celle de l’Homme qui consent à se donner en sacrifi ce.Dans un dernier meuglement, dans un dernier cri, l’animalse refuse, lui aussi, à s’arracher à sa condition d’être de chair.Aucune indulgence, la victime est condamnée : dans les rougeoiementsde l’occident, dans le vertige et le scintillement des rougeset des ors. Combien sont-ils à ne pas le reconnaître dans ce voilede poussière ocre ? Combien à l’accompagner cependant ?Hommes de chair ou images de cire et de bois ?Douze visages hiératiques, masques sulpiciens, aux regardsfi gés, se mêlent, dans des superpositions déformantes, à ceux,puissants, vibrants de vie, de douze athlètes noirs. L’immobilitéde l’œil de la statue sans vie se fond dans l’œil vif, lumineuxde l’homme : il s’agit peut-être d’"atteindre à une nouvelledéfi nition de la fi gure humaine" (Bacon), une nouvelle défi nitionde l’homme ? Masse rieuse ou angoissée de chair et d’os ?Représentation polychrome, statique et froide de ce corps ?Corps et sculptures se confondent dans l’abandon extatiquede leurs souffrances et leurs plaisirs.Douze témoins qui viennent eux aussi annoncer la célébrationdu corps sans vie, jambes resserrées, main paume ouverte,chair blanche, sur des draps blancs. Corps meurtri, en attented’un cycle toujours répété, qui redonnera vie, grâce à cette lustrationsanguine. Rien ne doit être mesuré dans ce don d’amour."La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure" écrit Augustin.De la gueule d’une fontaine circule le liquide lustral, don indéfi niet fécond de la vie, dans un acte permanent d’amour.Alain-J. Calbo, septembre 2009Ismael Kachtihi del MoralEstocadaMàlaga 2002vidéo 12’© ADAGP Paris 2009


Ismaël Kachtihi del MoralpeinturePaysage ovaleIl pourrait s’agir d’un paysage vu d'en haut, peut-être depuisle hublot d'un avion ? Ou bien d’un ciel tel qu’on le verrait, allongé,le nez vers les nuages.Des formes géométriques bleues superposées, elles disentl’immensité de la mer, du ciel, là s’élèvent ou viennent versnous, des arbres ; le tout reposant sur une forme ovale blancheimmaculée. Cette forme ovale fait penser à un nuage, comme sice paysage reposait sur un nuage, sur une forme immatérielle.Mais sur quoi sommes-nous posés ? Une ampoule bleue accentuecette idée d'immatérialité.Paysage vu d'en haut, paysage vu d'en bas. Mais surtoutune impression de vertige, de doux vertige ? Comme si ce qui esten haut égalait ce qui est en bas.Ismael Kachtihi del MoralPaysage ovale2008Peinture, technique mixteavec branchement électrique80 cm x 40 cm© ADAGP Paris 2009


Ismaël Kachtihi del MoralpeintureSans titreEnsemble de 3 pièces :Talons aiguilles : Pisa con garbo ; Cerf ; PoingComment exprimer une caresse en utilisant des formes qui nepeuvent que susciter des idées antithétiques, ou apparemmenttelles ?Pisa con garbo (en français "Marche avec panache").Sur le devant de la chaussure, à nouveau, cette forme nuageuserécurrente ; sur la partie avec laquelle habituellement on peutécraser quelque chose. Mais ce petit nuage rend l'écrasement plusdoux. Douce est la douleur ?Le cerf, animal puissant, dont le brame dans les profondeursde la forêt évoque la puissance, est aussi symbole christique.Un nuage violet masque la gueule de l'animal, le tout est couvertpar un plexiglas bleu strié, ou griffé ? La griffe deviendrait-elleune caresse ?Un poing sur la table, colère ! Egalement métaphorede la revendication politique ; coup de poing mais aussi caressesexuelle.L'ensemble fi xé sur une plaque de métal est éclairé par de petitesampoules bleues.Ismael Kachtihi del MoralSans titre20086 peinturestechnique mixte1 x 26 cm x 24 cm4 x 27 cm x 30 cm1 x 26 cm x 30 cm© ADAGP Paris 2009


Florence KuttensculptureDiplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris (DNAP 1989),de l’ESAD de Reims (DNAP 1990, DNSAP 1992) et d’un Masterde l’Ecole des Beaux-Arts de Blois, Florence Kutten bénéfi cieen 1996 d’une bourse d’aide individuelle à la création, DracChampagne-Ardenne. En 2007, elle reçoit une bourse d’aideà l’exposition de la Région Champagne-Ardenne ainsi qu’en 2009,une bourse d’aide à l’exposition à l’étranger du Conseil régionalet de la Ville de Reims.Depuis 2000, elle a réalisé différentes commandes publiques :1 Christ, Eglise Saint-Vincent, 5 sculptures au Cimetière du Nordet la sculpture Hexagone à l’Ancien collège des Jésuites de Reims ;1 sculpture Etamier pour le Conseil général de la Marne ;7 créations pour des entrées, à la demande de l’Opac de Reims.expositions personnelles2009 Différentes performances : Yan Arts Club Center, Beijing ;Wuhan University, Shanghai ; Muséum d’Histoire Naturelle, Paris 5 e ;Arts et Management, Cracovie ; Salon Européen de l’entreprise, Reims ;La Chambre des Lumières, Cours Florent, Paris 19 eTructeurs, Cryptoportique, ReimsReplicants, Centre d’Affaires Colbert, ReimsChevaliers, Le Corrège, BruxellesSe Situer, Chambre de Commerce et d’Industrie, ReimsJambes, Studio 28, Paris 18 e ; Toast Gallery, Paris 5 eReplicants, Kraft, Reims ; Galerie Hartman von Gambs, LondresTroupeaux, La Comédie, Reimsexpositions collectives2009 <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, Commission européenne, Bruxelles ;expositions en Champagne-ardenneMy Next Artist, Espaces Commines, Paris 3 ePerformance, Festival Excentrique, Bourges ; Licra, LyonGare(s) aux Arts, Orcca, Gare TGV Champagne-Ardenne, BezannesLe Nœud, Kraft, ReimsTroupeaux, Musée Verlaine, JunivilleScènes du Moyen Age, Cryptoportique, ReimsAparté 3, Gare SNCF, ReimsDO IT, Song of line Châtelet, ParisFinal, Hôpitaux Ephémères, ParisFrac Champagne-Ardenne, ReimsMiniatures, Musée des Beaux Arts, Reims ; Ecole d’Art de Nigata, JaponCoupleCouple est une installation qui évoque la diffi culté de se regarderet le besoin ontologique de la rencontre dans l’affrontement,l’opposition, la différence. Le recours au mobilier usuel induitune dé-familiarisation avec l’environnement du quotidien.L’acquisition rassurante du sens empêche l’humain d’investirréellement ses espaces intimes. Repenser la fonction premièred’un objet tel qu’un fauteuil crée un champ de possibilitéset de propositions permettant l’émergence de la pensée.Couple fait partie d'un ensemble de sculptures qui se nommeTructeurs et qui propose une mise en scène des espacesde rencontre. On y voit des corps hybrides, des corps débarrassésde leurs membres, des corps qui se font face, se toisent ou s'ignorentdans ce qu'on devine être un rapport de force, sans savoir trèsbien lequel va dominer l'autre. Tous ces personnages et objetsmutants disent leur force à vivre hors des conventions, la nécessitéde se regarder et ce besoin ontologique de la rencontre dansl'affrontement, l'opposition, la différence.Florence KuttenCouple2007bois, fi lasse et taxidermie90 cm x 75 cm x 50 cmpoids : 15 kg chaque


Florence KuttensculptureNonL’établi et son étau sont les fondations de l’establishment.Dire « Non » déconstruit le lien du pouvoir. Ce meuble industrielnous rappelle l’origine physique du travail mais aussi la volontéde puissance qu’exacerbe l’animalité des cornes de buffl e.Florence KuttenNon2007bois, acier et cornes1 m 30 x 1,10 m x 70 cmpoids : 70 kg


Sylvia LacaissesculptureDiplômée de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Artsde Paris, Sylvia Lacaisse enseigne à l'Ecole Nationale Supérieured'Architecture Paris-Val de Seine ainsi qu'à l'Ecole spécialedes travaux du Bâtiment et de l'Industrie à Paris.De sa formation à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Artsde Paris, elle conserve un savoir-faire qui lui permet de jongleravec différents matériaux pour se libérer facilementd'une technique afi n d'en inventorier une autre. Elle n'hésite pasà explorer différents médiums, ainsi, photographies, modelages,surmoulage, peintures, bande sonore se côtoient au seind'une même œuvre.Depuis 1989, de nombreux voyages en Guyane Française ontpermis à Sylvia Lacaisse de se construire un vocabulaire ramasséau hasard de ses rencontres, puis amassé dans son atelierà 8000 kilomètres de là.Ses réalisations monumentales pour l'espace public (barrageréservoir de l’Aube à Troyes en 1993, ensemble sculpturalpour l'aménagement du Lac du Der en 1996, sculpture VoluteMelo à L’Estaque en 1999) engagent un dialogue entre le siteet l'homme.Ses œuvres sont régulièrement exposées et présentesdans des collections publiques : Frac Champagne-Ardenne,Centre National d'Art Contemporain de Paris, CommissionEuropéenne de Bruxelles, Association Chercheurs d'art en Guyane…Différentes publications témoignent de son travail : SylviaLacaisse, sculptures, 1986 ; Bestiaire, 2 catalogues publiésen 1991 et 1993 ; L’Art Abstrait tome V, Edition Maeght, 1986."L’atelier, au fi l des années, se réduit. L’espace est encombré,cette fâcheuse manie d’amasser toutes formes de chosesrencontrées aux hasards de promenades, de voyages,aux détours des brocantes…Ces objets trouvés, mémoire d’une vie, arrachés à l’oubli, dontje n’ai en rien contrôlé la réalisation, deviennent des machinesà créer des images, et vont venir tôt ou tard, se multiplier,s’assembler, sous forme de sculptures murales. Elles racontentce que nous ressentons de notre monde. La distance entre deuxmondes nous permet de raconter le lointain. Ce lointain s’imposedans notre quotidien, via l’information télévisuelle, radiophonique,journalistique, littéraire, artistique." S.L.Tourbillon de PiranhasDouze têtes de piranhas en bronze posées chacune sur une tigede métal et regardant dans des directions opposées.Le mouvement circulaire dans lequel l’artiste a choisi de disposerces têtes peu avenantes, donne un effet baroque à la composition.A regarder ce groupe de piranhas, on ne peut résister à ce tourbillonqui nous emporte dans la magie des fl euves amérindiens.Le vertige est total, l’effroi est saisissant, la sympathie cosmiqueanimale est ici un mythe. Et cependant la lecture ne serait pascomplète à considérer cette œuvre comme une pure évocationde l’étrangeté et de l’inquiétude des eaux amazoniennes.Le sculpteur nous dit autre chose. Ces têtes juchées sur leurstiges, telles des têtes royales décapitées, prédisent une révolutiontoujours possible. L’œuvre est transhistorique. Qui sontces piranhas ? L’artiste et le dictionnaire répondent : des petitshommes carnassiers d’une extrême voracité.Olivia Bianchi, docteur en philosophieSylvia LacaisseTourbillon de Piranhas1993installation de 11 sculptures en bronzemontées sur tige et socle en pierre20 cm de large sur environ 1m80 de haut© ADAGP Paris 2009


Sylvia LacaissesculptureHermèsou plus précisément, une partie physique et symbolique du hérosde la mythologie grecque : son pied droit muni d’une sandale ailée.La question qui se pose immédiatement au spectateur est la suivante :Hermès prenant son envol ou Hermès se posant ? Il est diffi cilede trancher, le dilemme est parfait, le sculpteur ayant choiside garder le mystère ; on ne peut que constater un mouvementfi gé dans la pierre, on ne peut que deviner deux tendancespossibles, l’une ascendante et l’autre descendante.Hermès donc entre grâce et pesanteur, entre ciel et terre.Hermès, le plus salutaire des dieux, posé dans un équilibre<strong>éphémère</strong> sur une pierre et se livrant pour une poignée de secondesà la curiosité du voyageur dont il est le dieu protecteur. La plaquede verre, peut-être une évocation de la mer et du voyage, apaisela matérialité brute de la pierre et accentue la spiritualité du corps.Hermès, le dieu danseur, saisi dans un geste fugitif par L’intuitionde l’artiste.Olivia Bianchi, docteur en philosophieSylvia LacaisseHermès1992pierre, verre, moulage, os de poisson60 cm x 40 cmpoids : 50 Kg© ADAGP Paris 2009


Christian LapiedessinChristian Lapie a fait ses études à l’École des Beaux Arts deReims (1972-1977) et à l’École Nationale Supérieure des BeauxArts de Paris (1977-1979).D’abord peintre, il travaille à partir de craie, oxydes, cendressur de grossières bâches montées sur des châssis rudimentaires,le motif de la fenêtre se transforme en celui de croix. La formedevient bas-relief, les matériaux évoluent tôles, ciment, boiscalcinés : In Case of War, 1992 Frac Champagne-Ardenneou comme dans la commande publique War Game, ciment,fers à béton peinture, œuvre censurée en 1995.Partant de cette brutalité manifeste et suite à un séjourde création dans la forêt amazonienne, il passe directementà une sculpture monumentale. Ce sont des fi gures de bois brutet calciné certaines voient le jour en Champagne, terre de combatssanglants lors de la Première Guerre Mondiale, pour s’installerà travers le monde : Fort 61 Parc de Sculpture d’Echigo TsumariJapon, Fondation Salomon Alex France, Musée des Beaux-Artsde Reims, The Cow’s Nest, Canada, Abbaye de Saint-Jeand’Orbestier, ville de Mulhouse, dans de nombreuses collectionsprivées en Europe et aux États-Unis, ou en fonte, Le pupitredes Étoiles au Parc de Sceaux, ou en pierre à Jaipur, In Pathof the Sun and the Moon.expositions personnelles2009 Ombres, sculptures monumentale et dessins, Maison des Arts de MalakoffAu bord du vide, installation permanente, commande publique à l’AbbayeSt-Jean d’Orbestier, Château d’Olonne2008 Bronzes, gravures et peintures sur papier, Musée de l’AbbayeSte-Croix, Les Sables d’OlonneFace au silence, sculptures monumentales ,15 ème Sculpture Link,Knokke-le-ZouteNos ombres en attendant la nuit, installation permanente, commandepublique, MulhouseLes confl uences nomades, installation permanente, commande publique,Le Sentier des Lauzes, Parc Régional Naturel des Monts d’Ardèche2007 La nuit recule, installation permanente, Fondation Claudineet Jean-Marc Salomon Château d’Arenthon, AlexLes Empreintes du silence, sculptures monumentales, dessins, bronzesConstellation de la Douleur, installation permanente, commande publique,Musée Caverne du Dragon, Chemin des Dames, Oulches-la-Vallée-Foulonexpositions collectives2009 Le vent des forêts, Lahaymex, Meuse<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca en Champagne-Ardenne2008 Art/39/Basel, Galerie Alice Pauli, BâleArt Nocturne Knokke, Galerie Mary-Ann Manning, Knokke-HeistChamps de mémoire, Musée d’Art moderne de Troyes ; Site de Navarin<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca en Champagne-ArdenneDans le silencedes pierresL’œuvre de Christian Lapie questionne notre mémoire individuelleet collective. Ses installations de fi gures spectrales naissentde lieux choisis, empreints d’histoire, quel que soit le continentces fi gures sans bras ni visage, monumentales et puissantes,interrogent et déstabilisent. Tout comme opèrent les petits tiragesen bronze qu’il en a déduit, voire toute cette production de dessinsqui accompagne ses sculptures, non dans une manière mimétiquemais dans un écho de leur présence.Et le critique Philippe Piguet de surenchérir : "Le devoir de mémoireauquel il est fait allusion est un devoir civique, tout simplementhumain."www.christianlapie.netChristian LapieDans le silence des pierres2006pastel sur papier188 cm x 97 cm© ADAGP Paris 2009


Christian LapiedessinEtudespour la constellationdu Capricorneet du Cancer à JaïpurL’œuvre de Christian Lapie questionne notre mémoire individuelleet collective. Ses installations de fi gures spectrales naissentde lieux choisis, empreints d’histoire, quel que soit le continentces fi gures sans bras ni visage, monumentales et puissantes,interrogent et déstabilisent. Tout comme opèrent les petits tiragesen bronze qu’il en a déduit, voire toute cette production de dessinsqui accompagne ses sculptures, non dans une manière mimétiquemais dans un écho de leur présence.Et le critique Philippe Piguet de surenchérir : "Le devoir de mémoireauquel il est fait allusion est un devoir civique, tout simplementhumain."Christian LapieEtudes pour la constellationdu Capricorne et du Cancer à Jaïpur20054 graphites sur papier de Sanganer4 x 66 cm x 96 cm© ADAGP Paris 2009


Alain LoiseletgravureAlain Loiselet vit et travaille à Reims. Entré à l’Ecole Régionaledes Beaux Arts de Reims en 1963, il obtient un Certifi catd’Aptitude à une formation Artistique Supérieure en 1965,des Certifi cats Théoriques et Pratiques du Diplôme Nationalde Gravure. Il entre en 1967 à l’Ecole Nationale Supérieuredes Beaux-Arts de Paris, atelier de Lucien Coutaud où il obtientun Diplôme Supérieur d’Etudes des Arts Plastiques (section gravure).expositions personnelles2005 Fondation Taylor à Paris, Grand prix Léon Georges Baudry2000 Galerie Weber, Wiltz, Luxembourgexpositions collectives2009 Société de peintres graveurs Français, 68 ème exposition,Mairie du VI ème , ParisFondation Taylor. 25 ans de Prix Baudry à Paris2007 Société des peintres graveurs Français, 67 ème exposition,Mairie du VI ème , Paris2005 Société des peintres graveurs Français, 66 ème exposition,Mairie du VI ème , ParisFondation Taylor, Pointe et Burin à ParisŒuvres de la collection du FRAC Champagne-Ardenne, CAC Passages,TroyesIntaglio, œuvres gravées, Ancien collège des Jésuites à Reims2003 Société des peintres graveurs français, 65 ème exposition,Mairie du VI ème , Paris2001 Société de peintres graveurs Français. 64 ème exposition,Mairie du VI ème , ParisAtelier 43 à ReimsLe mois de l’Estampe, Atelier J.P Boucher à ParisC’est encore aprèsdemainVient la fête, et c’est aujourd’hui. Rouge du kenté. La prédellea tout dévoré, le bord et l’espace de la feuille, a gagné droitde fi gurer sur les marges, sur la hauteur du bois, et de faire circulerla couleur. Rouge, rouge, et rouge. Ça jubile. Ça jouit partout.Et les formes glissent, se dérobent, ne fi xent plus, s’essayentà tenir quelque chose, mais vacillent sur leurs assises.Ça se poursuit, encore. Et l’image immobile (qui menace, ditWittgenstein, toujours la fi gure des images) cède la placeà l’image mobile. Même combat. C’est rouge. C’est encore plusrouge, fl amme, cendre et feu, comme si l’on était dans le four,tout à l’heure, entré dedans. C’est encore plus jaune.Et "C’est encore après-demain". Car, partout, dans les signesnoirs, cachés, dans les sièges sacrés, et les hommes, et les croixinverses, Alain Loiselet dit que son œuvre n’est pas faite, maisà venir. N’est pas satisfaite d’elle-même, mais jubile de se savoirjeune, et neuve, et tranquille devant tout l’espace de l’œuvreà naître. Et c’est demain.Christian TravauxAlain LoiseletC’est encore après demain2009estampe gravée sur bois71 cm x 51 cm


Alain LoiseletgravureFourneaux cosmiquesD’abord, il y eut le noir, l’encre et le noir, la sensation d’être du noiren dedans qu’il faudrait combattre. L’obscurité, ou quelque chosequi se déroule au-dedans, au travers de soi, en écho de soidedans l’œuvre. La peur aussi que d’autres encore se délitent,s’éboulent encore. L’architecture sert à cela, à maintenir deboutles forces, les vieux démons : Fourneaux cosmiques, quiérigent leurs faces en tôle et leurs alignements de briques d’oùs’échappent, des cheminées, des êtres, des fumées ou des êtres,vers le cercle où tout se résout, tout s’organise.Aussi, dans ce triangle - là - qui s’expose au-dedans, partout,et fait fuir la perspective. Rouleaux. Coups de gris et griffures,où l’habileté du graveur, dans les gris, dans l’opacité, repousseles aciers intérieurs, par le trait, par la volupté. Prédelle, enfi n,où se joue - d’un amusement - l’histoire, toute l’histoire,notre histoire, qui jubile dans tout ce noir.Christian TravauxAlain LoiseletFourneaux cosmiques1974estampe gravée à l’eau-forte au trait et aquatinte81 cm x 61 cm


Alain LoiseletgravureSerpent PowerPuis, le noir encore. L’ombre et le noir. Et les fumées qui se dégagent(comme des feuilles) des cheminées. Totems d’usines. Ziggouratsde notre temps, où - dans l’alignement des droites - se répètentdes yeux carrés, des béances, des inquiétudes : Serpent Power.Et cette forme si mince, si fl uide, qui s’immisce, qui se déplaceencore dans la prédelle au sol, qui vient fuir sous la masse noiredu four crématoire ou de l’ordre affi rmé des cheminées de briques.Des volutes claires, pourtant, dans la douceur de l’air, tout autourcomme une vapeur ou comme des fœtus d’enfants morts quandla ville crache son noir, son ordre noir. Là-bas, quelque chosese dégage, vers le haut, vers l’oubli du haut. Et les dents des briques,qui ferment - ou remplacent - la porte en tôle du bâtiment principal,rient toutes seules, rient dans l’espace. Serpent Power.Christian TravauxAlain LoiseletSerpent Power1976estampe gravée exclusivement à l’eau-forte au trait81 cm x 61 cm


Alain LoiseletgravureMorphomachiesEnsuite est venue la couleur. Le rouge intense, dense, dansedans cet espace. Et les « Morphomachies » ont fait reculerles terreurs anciennes. Et la douleur. La couleur. Jaune. Blanc.Et rouge. Des formes aussi qui se dégagent des obliques,des verticales, qui dansent ou qui se font la course. Ça gigote.Ça bouge un peu. Ça court. Ça tremblote. Ça court. Et ça dressesur fond d’écran (couleur : carré blanc sur fond noir) la poursuitedes formes entre elles. Cercle et triangle. Des formes anarchiquesqui travaillent, se débattent. Le cercle - jaune - en roue libre contrele rouge du triangle. Dans les prédelles, des cercles plus voracesqui mangent, tendent leurs bras, font aller leurs doigts en tridents.Et les formes rient, là encore, de nous jouer - comme sur un tableaud’autel - un bon tour à la folie. Un pied de nez.Christian TravauxAlain LoiseletMorphomachies2005estampe gravée à l’eau-forte, aquatinte au sucre et vernis mou71 cm x 51 cm


Béatrice Meuniersculpture/installation"Sollicitée sur le thème de l'Inde, en 2006 à Lille, j'ai trouvélors de mes recherches de nombreux articles de presse relatantles conditions de vie ou devrais-je dire de mort (?) des femmesindiennes.Déjà sensibilisée par la question de la place des femmes et fi llesdans notre société, que ce soit dans l'enfance, au sein du coupleou de la famille, j'ai entamé un lent travail de restitution quantà mes découvertes concernant ces femmes manquantes en Inde.Je me suis servie de leurs moyens d'expression : coutureet broderies sur des supports papier mais aussi des textileschatoyants, fi ls multicolores, sequins… pour dénoncerà ma manière ces massacres à peine croyables." B.M."La dot en Inde est une clef essentielle d'un problème de sociétéqui prend les femmes pour cible et pousse les maris désireuxdu "toujours plus" de la société de consommation contemporaineà éliminer leurs femmes pour en épouser une autre ; à tuer leursfi lles pour ne pas avoir à payer pour elles à leur tour. Des femmesdes filles, des bébés et des fœtus féminins sont éliminés chaque jour." 1"Des femmes sont pendues, brûlées, empoisonnées ou pousséesau suicide par des belles-familles cupides qui n'hésitent pasà les supprimer lorsque leurs parents ne peuvent pas payerpour les nouveaux caprices du mari. […]En 2002, le National Crime Records Bureau estimaitque 18 femmes mouraient par jour à cause de la dot… ". 21Woman, who man ?, Béatrice Meunier, décembre 20072Femmes manquantes en Inde, Sylvie Brieu, National Geographic, mars 2005Les manquantes (tryptique)Cimetière aux allées pointillées de sequins numérotés.Charnier et petites reliques de tissus chatoyants.Elles sont mortes assassinées et il ne reste d'elles qu'un éclatde "miroir" coloré. Indiennes tuées, brûlées, perdues…expositions personnelles2009 Chanter au dessus des os, Atelier 2, Villeneuve d’AscqFemme de fi l, femme de fer, Galerie Marrassa Trois, ParisChanter au dessus des os, Ecole d’Art, Calais2008 Ex-voto et reliquaires, Galerie La Passerelle, Auxerre2007 Va ma fi lle, Maison du Boulanger centre culturel, TroyesWoman, who man ? Médiathèque Georges Pompidou, Châlons-en-Champagneexpositions collectives2009 Cité internationale de la dentelle et de la mode, Calais, juin 2009/juin <strong>2010</strong> ; XI eme Triennale des minis-textiles, Musée Jean Lurçatet de la tapisserie contemporaine, AngersItinérance Canada (Québec et Val des Monts), Suisse (Saint Gall),Catalogne (San Cugat), Belgique (Tournai, Bruxelles), France (Aubusson, Niort).Invitée d’honneur du "Geste en liberté" Unesco, Espace Argence Troyes2008 Jeu collection de Jacques Bonnaffé et Brigitte de Malau,Médiathèque Georges Pompidou, Châlons-en-ChampagneSalon de l’aiguille en fête, travaux brodés exposés par Claude Fauque, Paris2006 Pièces indiennes, exposition collective dans le cadre de Lille3000 : Le Cha Yuan ; Pièces indiennes : Tissé Métissé et l’Antiphonaireroubaisien, Musée du Jacquard, Roubaix2005 Tous contes faits, correspondance artistique avec l’artiste FlorineMasson, Bibliothèque du pôle arts plastiques de l’université Lille IIIet ERSEP, TourcoingAutoportrait au bonnet, Galerie Philippe Hollevout, Lille2004 Pièces brodées, Galerie Le Magasin, Lille120 drapeaux en vrac, commande de 10 drapeaux de prières, RoubaixAbîmes, Galerie du 118, dans le cadre du projet 120, Lille 2004art.ba.meunier.free.frBéatrice MeunierLes manquantes2007triptyquesequins, tissu, perles et coutures main1 x 80 cm x 30 cm - 2 x 80 cm x 60 cm


Béatrice Meuniersculpture/installation7 ans et demiPetite robe rouge foncée brodée à la machine jusqu'à en êtrecartonnée. Nulle possibilité d'être portée à nouveau.7 ans et demi, l'âge de raison entamé. En voir de toutesles couleurs..., couleurs de fil entremêles. Faire beaucoupde vœux et les encercler. Voir rouge, laisser couler, s'écoulerle temps, l'enfance s'est refermée.Béatrice Meunier7 ans et demi2008Robe et collier présentés sur cintre46 cm x 84 cm


Béatrice Meuniersculpture/installationLes Manquantes IIIPetits morceaux de tissus agglomérés, cousus, brodés soulignésde fils colorés pour une bannière joyeuse pongée dans le sang.Pour une danse macabre. Pour toutes celles qui ont payé le prixfort de ne pas avoir assez de biens.Béatrice MeunierLes manquantes III2007Tissus cousus machine, sequins, broderies machine et main62 cm X 146 cm


Philippe Migeatphotographie/installationNé en 1960, Philippe Migeat, photographe-plasticien, vitet travaille à Villenauxe-la-Grande dans l’Aube. Il reçoit en 2006une aide à l’installation d’atelier de la Drac Champagne-Ardenne.Depuis vingt-cinq ans, la rencontre avec les gens est le moteurde la quête artistique de son travail. Pour chacune, il organiseune expérience croisant technique et situation contemplative,l’être étant placé au centre du dispositif et le portrait étant devenunaturellement son sujet de recherche.expositions personnelles2009 Champs de mémoire, Site des villages disparus du Camp de Suippes2008 Faces of time, Biennale Internationale de la Photographie,Thessaloniki, Grèce<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca : Châlons-en-Champagne, Troyes, St-Dizier2007 Gare(s) aux Arts, Wassy2006 Lumières au travers, Église Saint-Pierre-Saint-Paul, Villenauxe-La-Grande2006 Travaux en cours, Camac, Centre d’Art Marnay-sur-Seine2003 Portraits photographiques, Camac, Centre d’Art Marnay-sur-Seine1998 Dix minutes dans le noir, Mois de la Photo Paris, Galerie Multimédiade l’IESA, Paris1995 Isoloirs, Rencontres Internationales de la Photographie, Arlesbibliographie2006 Livre d’artiste Dix minutes dans le noir1998 Catalogue du Mois de la Photo à Paris, Sélection Offi cielle1997 Catalogue Le Portrait Photographique, Lauréats Frac Ile-de- France1995 Catalogue des Rencontres Internationales de La Photographie, Arles1995 Isoloirs, Rencontres d’Arles, in Photographies Magazine n° 69Portraits en coursMes recherches actuelles sur le portrait photographiquem’amènent à explorer les rapports entre l’être et le lieu.Dans cette optique j’ai pensé réaliser une œuvre évolutivequi se constituerait progressivement sur les différents lieuxde l’itinéraire de l’<strong>Artothèque</strong> Ephémère.Je propose de réaliser un portrait de chaque hôte recevantl’<strong>Artothèque</strong>, entendant par hôte, le lieu et la ou les personnesen rapport direct avec celui-ci.Le portrait est toujours, pour moi, une rencontre, un momentde dialogue privilégié. Depuis plus de vingt-cinq ans, je créedes instants photographiques où l’être est au cœur de l’image.À chaque nouvelle exposition, un nouveau portrait rejoindrales portraits des lieux précédents et l’œuvre fi nale se révéleraà la dernière présentation. Ainsi, au cours des deux annéesd’itinérance de l’<strong>Artothèque</strong> les lieux qui se succéderontne seront pas simplement des espaces d’accueil maisdes lieux singuliers reliés entre eux par cet ensemble d’images.Dans ce processus de création, la photographie est le liantunissant les différents acteurs de cette expérience visuelleet humaine.Philippe MigeatPortraits en cours2009/<strong>2010</strong>installation photographique évolutiveen lien avec chaque lieu d'exposition,chaque photographie : 50 cm x 50 cmenvergure 1.50 m x 1.50 m


Philippe Migeatphotographie/installationÈre XX èmeÀ l’aube du troisième millénaire, un constat s’impose à mes yeux :le progrès, bien que pratique, s’est avéré plus délétère et destructeurque positif. Et le monde, où règne trop souvent la souffrance,a peut-être emprunté la mauvaise voie. Pour ce bilan d’une “fi nde siècle” plutôt contrastée, j’ai choisi de privilégier l’expressionféminine en faisant le portrait de femmes auxquelles j’ai demandéde poser pour moi, en laissant exprimer de leur plus profondce qui les angoissait, blessait ou préoccupait dans le moment.Des séances sans temps préétabli, quelques minutes, parfois desheures. Seule la force de l’instant déterminait le momentdes prises de vue.Des photographies effectuées avec un appareil de la fi n du XIX èmesiècle, chambre en bois. Pourquoi un tel appareil ? Pour créerdes images qui ont la qualité plastique et poétique d’alors, douéesd’une aura évidente à mes yeux mais aussi pour tenir en mainun instrument optique contemporain des idées et des croyancesscientifi ques sur lesquelles ont reposé nombre d’idéologiesprogressistes du XIX ème et du XX ème siècle. Un regard rétrospectifsaisit aujourd’hui leur optimisme exacerbé et même un certaincynisme.Photographier ces femmes livrées à leurs sentiments est le résultatd’une recherche où chaque portrait constitue un témoignaged’une histoire personnelle mais aussi de notre époque. Une miseen scène sérielle soutient les images : des isoloirs noirs enferméschacun par un rideau, contenant une seule photo avec laquellele spectateur établit un face-à-face. Cette installation créeune ambiance de recueillement pour un univers parlantde souffrances qui nous regardent tous : celle de l’Ère XX ème .Philippe MigeatEre XX ème2009installation de 10 photographiesencadrées de 50 cm x 50 cmprésentées dans 10 isoloirs en bois noirde 2 m x 1m x 1msoit un encombrement de H 2 m x l 4,5 m x L 5 m


Nadine MonninphotographieNadine Monnin vit et travaille à Vendeuvre-sur-Barse. Après avoirétudié à l’Ecole Supérieure d’Art Moderne de Paris, elle dérivevers le théâtre, le cirque, reste arrimée quelques années en prison,puis réalise un dessin animé (subvention du Groupe de Rechercheet d’Essai Cinématographique). Depuis, elle utilise la photographie,le dessin, la peinture, pour un travail dont Alain Clément, peintreà Nîmes dira : "Tout cela est au-delà de l’esthétique, c’est une positionéthique, diffi cile à tenir mais que Nadine Monnin poursuit sansaucune concession. C’est à prendre ou à laisser, il n’y a jamaisde faux-semblant, ni d’effets plastiques, ni d’emphase de miseen image. Toujours au plus serré, au plus modeste, au plus juste.Alors, cap au pire. C’est là notre vérité".expositions collectives2009 <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, Commission Européenne,Piazza du Berlaymont, Bruxelles2008 Les artistes s’exposent, Espace Argence, Troyes, <strong>Artothèque</strong><strong>éphémère</strong> Orcca2007 Gare(s) aux Arts, Rotonde de la Gare de Mohon2004 Point de vue, Centre culturel, Arco (Italie)2003 A suivre…, Maison du Boulanger, centre culturel, Troyes2002 Mouton… du bêlement à la chaussette, espace art actuel, Moulindu Boisexpositions personnelles2007 Journée des Plantes, Bergères2006 Image de soi, Ecole supérieure d’arts appliqués de TroyesPost Dolly, Edito, TroyesSJ-CR-629-V .103, Centre d’art Passages souterrain, Troyes287 portraits d’habitants des coteaux, Journées du Patrimoine,Les Coteaux2005 664 portraits d’habitants de Saint-Gervais-sur-Mare, Maisoncévenole, Saint-Gervais-sur-Mare2003 Boxe et littérature, bibliothèque de Sainte-Savine2002 Chantier CES, reportage photographique commanditépar le Conseil général de l’Aube, Maison pour tous, Vendeuvre-sur-BarseLa peau des choses, Maison du Boulanger, centre culturel, Troyes2001 Offres spéciales, Maison du XVI e , Bar-sur-SeineLieuLes étapes du travail présenté s’étalent dans le temps. Les négatifsdatent de 1995, 1996, 1997, années où j’allais systématiquementen Bretagne aux moments des grandes marées, derniers momentsoù je pouvais encore avoir un rapport fusionnel à la nature.Sur un périmètre réduit j’explorais la laisse, photographiant fl aqueset vasards avant qu’ils ne soient de nouveau recouverts.Le temps passe. Ce coin de côte est fortement touchépar la marée noire de l’Erika. Il n’est pas non plus épargnépar les boulettes du Prestige.Eté 2003, je mène ce travail à terme. Je pars toujours du "réalisme"photographique. Mais de l’évidence de la prise de vue, j’opèreun glissement vers "autre chose" : le résultat renvoie le regardeurà lui-même, le plus loin possible de l’exotisme, du spectaculaire,de l’argument publicitaire…Nadine MonninLieu2003tirage photographique au charbon60 cm x 80 cm


Nadine MonninphotographiePost-DollyLe travail présenté est un clin d’œil aux procédés de reproductionset aux nouvelles technologies. On pourrait le titrer : Après Dollyou de l’inutilité des testicules.Du Scotland Roslin Institut, le professeur Griffi n annoncela naissance de la brebis Dolly. Deux brebis ont été utilespour son clonage. Les testicules qui ne servent plus à riendeviennent un motif décoratif que je photographie…Nadine MonninPost-Dolly20033 tirages photographiques3 x 30 cm x 40 cm


Vincent OdondessinNé en juin 1976, Vincent Odon vit et travaille à Troyes. Diplôméen 1997 de l’ESAD de Reims (DNAP), il poursuit ses étudesà l’Université Paris 8 où il obtint en 1998 une licence d’ArtsPlastiques, un DEUG Arts du spectacle (Cinéma) en 2001et une Maîtrise d’Arts plastiques en 2002.Il reçoit en 2008 une Bourse d’aide à la créationde la Région Champagne-Ardenne.expositions collectives2009 Galerie Akié Arichi, Paris2008 Parpaing, Cac Passages/Souterrain, TroyesL’objet, Galerie rouge, Pont-L’Abbé2007 Galerie Akié Arichi, Paris ; Galerie La Réserve Aréa, Paris2006 Galerie Akié Arichi, Paris2005 Le dessin, Maison d’Art contemporain Chailloux, Fresnes2004 Novembre à Vitry, Vitry-sur-Seine2003 Salon Jeune création, Grande Halle de la Villette, ParisSans titreComme pratique quotidienne, le dessin suscite, au gré des carnets,l'émergence de formes variées : il fi xe l'idée d’objets à venir,projette des sculptures et des installations.Le plus souvent des personnages remplissent la page en s’occupantcomme ils peuvent à manipuler des objets et déjouer leurs décors.Investis dans l'espace de la feuille, ces êtres arpentent le terraind'un jeu propice au dérapage fi ctionnel.Les sculptures réalisées à la suite de ces dessins se composentd’objets du quotidien détournés de leur fonction premièreou de volumes hybrides utilisant des éléments empruntésà l’univers du sport et des loisirs. Elles jouent sur des équilibresimprobables, des situations burlesques dans lesquelles l’objetrévèle un dysfonctionnement et laisse imaginer un effet boomerangqui ne serait pas à l’avantage de son inventeur.Si ces objets n’apportent pas l’amélioration qu’ils semblaientnous promettre, ils permettent d’envisager des nouvelles règlesdu jeu quant à leur utilisation.Une pratique de la vidéo découle également de l’esprit des dessins.Ainsi on peut voir un personnage sortir d’un garage, s’éloignerà chaque fois un peu plus et tenter de revenir avant que la porteautomatique ne se referme. Dans une autre, le même personnageessaie de déclencher le fl ash d’un radar automatique en agitantvivement la silhouette d’une voiture fi xée à l’extrémité d’un mancheà balai.Présentés pêle-mêle, sans volonté chronologique, les dessinsont en commun leur format et montrent un aspect du travailqui s’élabore et se poursuit dans une pratique élargie de la technique.Vincent OdonSans titre2005-2009ensemble de 80 dessins, encres et crayon sur papier15 cm x 10 cm chaquesoit 10 socles de 60 cm x 40 cm x 30 cmdissociables


Benoît PelletierphotographiePhotographe et graphiste, Benoît Pelletier vit et travaille à Reims.Il a créé en 2000 le studio Diabolus où, avec son équipe,il s’attache à développer une approche singulière de la créationphotographique. Son travail, déjà sélectionné dans la premièreédition de l’<strong>Artothèque</strong>, a fait l’objet d’une exposition personnelleen octobre 2008 à Reims.www.benoitpelletier.netSans titreIl s'agit d'un ensemble d'images extrait d’une série qui croîtau fi l du temps, sans fi n programmée, s’enrichissant peu à peu.Pas d’espace repéré, de notion de temporalité ou même de sujetidentifi able. Il s’agit d’un songe, de l’évocation d’un climat.Il est fait d’un matériau composite d’images captées sur le vifou de rêves reconstitués, qui, petit à petit, compose un universoù le hors champ, compte autant que le visible.Benoît PelletierSans titre2008ensemble de tirages jet d'encre3 x 80 cm x 64 cm - 2 x 62 cm x 50 cm - 2 x 100 cm x 80 cm - 1 x 90 cm x 72 cmprésenté au sol


Thierry PertuisotpeintureUtilisant des éléments métaphoriques de natures opposées(Eros/Thanatos, Vie/Mort, Réalité/Apparence, Humanité/Consumérisme), Thierry Pertuisot questionne les notionsde regard ainsi que de point vue, et aborde la diffi cileproblématique de l’incarnation de l’image qui est le proprede la peinture. Ceci en relation avec l’histoire de l’Art,par le biais de la Nature morte et du Paysage, qui induisentd’emblée un rapport à la mémoire.Le jeu de textures, de formes et de couleurs, le brouillagedes échelles, la frontalité de l’image ainsi constituée, et la mixitédu sujet, ouvrent aux interprétations diverses, pourtant sans solutions.expositions personnelles2009 Centre Culturel Jacques Franck, BruxellesL’attrape-couleurs, Lyon2008-2005 Galerie Joy of peace, CologneAbbaye de Koad Malouen, KerpertEcole des Beaux Arts, Cherbourg-Octeville2004 Maison de Culture Côte des neiges, Montréal, QuébecCentre d'artiste Espace virtuel, Chicoutimi, QuébecGalerie Dominique Lang, Dudelange2002 Centre d'art L'imagier, Aylmer, Québec,Centre d'art actuel des Chartreux, BruxellesCentre Arc en Ciel, LiévinMaison de l'art et de la communication, Sallaumines,Galerie am Brunnental, Lauingen, Allemagne2000 Centre d'Artiste Vaste et Vague, Carleton, Québec,Centre d’Art Contemporain Passages, TroyesOrcca, Epernayexpositions collectives2009-2008 Commission Européenne, BruxellesPalais du Tau, Reims ; Musée d’art moderne, TroyesHôtel de Région, Châlons-en-Champagne2007-2006 La Rotonde, Gare de Mohon, Charleville-Mézières Centre d'ArtContemporain Passages, Troyes2005 Galerie Synthèse, Bruxelles,Musée de Saint Brieux, Saint Brieux2004 Centre d'Art Contemporain, Lacoux« Prisme » au Palais des Congrès, ReimsChamp libre, ReimsLa Marne, Berceau de l'aviation, Châlons-en-Champagne2003 Art sur le vignoble création in situ pour l'été, Wiesbaden2002 Centre d'Exposition de Baie Saint-Paul, Baie Saint-Paul, Québec2001 Galerie Madeleine Lacerte, QuébecCentre d'Artistes Vaste et Vague, Carleton Québec,Œuvres de la collection du Frac Champagne-Ardenne, Reims2000 Frac Champagne-Ardenne Nouvelles acquisitions, ReimsGéographies variablesAprès les Paysages corpusculaires et dans leur prolongement,les Géographies variables, peintures polymorphiques sur toile libreprésentées à la manière des écrans de projection interrogentla représentation traditionnelle, nature morte et paysage notamment,au-delà de l’image fi gurative, dans cette brutalité épiphaniquequi laisse l’objet en suspens : le peintre travaille la surfacecomme apparition décadrée, désassujettie. Même si l’œil interprètecelles-ci à partir de ses référents subjectifs et culturels,c’est dans la surprise de la matière offerte, d’une surface peintedélivrée des rapports de perspective et offrant des mixitésimprobables en expansion fractale. L’artiste s’est appliquéà mettre en forme un sentiment vertigineux de la présence,sorte d’abstraction concrète qui échappe à l’illusion phénoménalesans rien céder de la réalité. Constituées d’hybridationsd’éléments naturels en soi - chairs ou ossements, fl eurs, fondsd’azur ou de sang -, ces compositions associant à l’occasionle collage aux pigments travaillés à la cire, nous ouvrentà une sorte d’infra-réalisme. Cette investigation affranchiede toute tentation d’interprétation littéraire ou symbolisten’est pourtant pas sans évoquer diversement, du seul pointde vue plastique, la force d’expression d’un Soutine ou d’un Bacon,tout en renvoyant à la paradoxale technicité de l’abstraction lyriquequi, dans un geste réfl échi, donne à voir l’infi ni au-delà de la toile.Le jeu de textures, de formes et de couleurs, le brouillagedes échelles, la frontalité de l’image ainsi constituée, et la mixitédu sujet, ouvrent aux interprétations les plus diverses et pourtantsans solution.Hubert Haddadwww.thierrypertuisot.orgThierry PertuisotGéographie variable III2008acrylique et tissu bleu maroufl é sur toile libre2m10 x 1m95© ADAGP Paris 2009


Thierry PertuisotpeinturePaysage corpusculaire IIC’est par la construction du regard que se bâtit un paysage.Il me semble nécessaire aujourd’hui, comme hier, de s’interrogersur ce que l’on voit, comment on le voit, et la distance qui s’imposeentre voir et regarder. C’est là, pour moi, que se situe la placede la peinture ! Elle procède d’une pratique séculaire, originaleet spécifi que qui prolonge la part du corps dans le regard.Les Paysages corpusculaires sont l’expression d’une métaphoreusuelle et récurrente dans l’histoire de la peinture. Corpusculairescar liés bien entendu à la question de l’incarnation dans le processuspictural, et Paysages puisqu’ils représentent la déconstructionde l’espace du corps dans la fenêtre du tableau…Thierry PertuisotPaysage corpusculaire II2006-2007huile sur toile montée sur châssis180 cm x 180 cm© ADAGP Paris 2009


Thierry PertuisotpeintureGéographies variables IIAprès les Paysages corpusculaires et dans leur prolongement,les Géographies variables, peintures polymorphiques sur toileslibres présentées à la manière des écrans de projection interrogentla représentation traditionnelle, nature morte et paysage notamment,au-delà de l’image fi gurative, dans cette brutalité épiphaniquequi laisse l’objet en suspens : le peintre travaille la surfacecomme apparition décadrée, désassujettie. Même si l’œil interprètecelles-ci à partir de ses référents subjectifs et culturels,c’est dans la surprise de la matière offerte, d’une surface peintedélivrée des rapports de perspective et offrant des mixitésimprobables en expansion fractale. L’artiste s’est appliquéà mettre en forme un sentiment vertigineux de la présence,sorte d’abstraction concrète qui échappe à l’illusion phénoménalesans rien céder de la réalité.Constituées d’hybridations d’éléments naturels en soi - chairsou ossements, fl eurs, fonds d’azur ou de sang - ces compositionsassociant à l’occasion le collage aux pigments travaillés à la cire,nous ouvrent à une sorte d’infra-réalisme. Cette investigationaffranchie de toute tentation d’interprétation littéraire ou symbolisten’est pourtant pas sans évoquer diversement, du seul pointde vue plastique, la force d’expression d’un Soutine ou d’un Bacon,tout en renvoyant à la paradoxale technicité de l’abstraction lyriquequi, dans un geste réfl échi, donne à voir l’infi ni au-delà de la toile.Le jeu de textures, de formes et de couleurs, le brouillagedes échelles, la frontalité de l’image ainsi constituée, et la mixitédu sujet, ouvrent aux interprétations les plus diverses et pourtantsans solution…Les Géographies variables sont réalisées sur toile de lin libreavec des zones peintes (fragments fi guratifs) et des partiesde tissus bleu ciel maroufl és, ce qui accentue l’effet visuelde spatialisation. Elles peuvent être assemblées par l’intermédiaired’un système de tubes d’aluminium pouvant s’emboîterou se visser et dans lesquels les toiles sont glissées par le hautet le bas tel un écran de projection.Hubert HaddadThierry PertuisotGéographie variable II2007acrylique et tissu rouge maroufl é sur toile montée sur châssis100 cm x 100 cm© ADAGP Paris 2009


Céline Pierre/Laurent Plagnolphotographie/installation/vidéoDiplômé d'architecture DPLG et DEA lieux et transformationde la philosophie (Alain Badiou, Paris 8), plasticien espace/texte,Laurent Plagnol vit et travaille en Champagne-Ardenne.Diplômée ENSBA en multimedia - pratique : peinture (V. Bioulès) ;installation (T. Mouraud) ; performance (M. Abramovic),Céline Pierre, plasticienne multimedia, vit et travailleen Champagne-Ardenne.Installations dans le paysage,rencontres avec les populations2004 Rives sur le fl euve, port de Nogent-sur-Seine2002 Sans titre, grèves de La Rochetorin, baie du Mont-Saint-Michel2000 Table 1, esplanade du port de la Bastille, Paris, avec La Mie de PainTable 2, cours du château de Lunéville, avec ATD Quart MondeInstallations multimedia2009 Contre-image, résidence CCN Lyon2008 Ponticelli 18/08, ancienne ardoisière de Haybes ; Camp militairede SuippesUr/Up 08, Nuit blanche, Bruxelles2007 Intimation, Cinémathèque de ToulouseRrom.1, écrans documentaires, Arcueil ; pocketfi lm, Paris ; Jardinsdu Nouveau Romilly, 2006 : La chambre haute, cinéma La Clé, ParisCerceau berlinois, Centre d'art Camac2005 Krash color, cinéma La Clé, Paris ; Centre d'art CamacMobilperformance, Centre d'art CamacMobilab, cinéma Nova, Bruxelles2003 Memento, crypte Saint-Sulpice, ParisOmbres 2, crypte Saint-Quiriace, Provins2002 Pâture de vent, abbaye du Mont-Saint-MichelOmbres 1, château de DuceyChamps exil 3, Gare au Théâtre, Vitry-sur-Seine2001 Champs exil 1, Espace des Blancs-Manteaux, ParisChamps exil 2, Centre culturel du Val Maubuée, Noisiel ; Usine liquide,Aubervilliers ; Centre d'art Camac, Marnay-sur-SeineRuckbau BaubrückDepuis une dizaine d’années celine pierre & laurent plagnoltravaillent sur des structures de passage: des élémentssimplement posés au sol et assemblés le temps d’une haltesans ancrage ni serrage, ouvrent le temps et l’espacesur une rencontre aux origines de l’architecture. Un travail quiles amène à se concentrer maintenant sur un passage qui passede lieu en lieu, pour entre deux véhicules suspendre un momentdans l’espace le fl ux des transports. Simple arrêt dans le coursdes choses où fulgure un instant la liberté d’être ici ou là,où à l’idéologie d’un progrès fatal s’oppose la réserveet la réversibilité de ce qui ne fait que passer. Dans la mouvancedu Land Art, suspendu comme le passage dans l’imminenceet le retard d’un incessant dé-part, l’oeuvre oscille et se réverbèreentre site et non- site, travail sur le terrain et traces photos, textes,sons, vidéo. La série présentée ici montre des vues du passagesur un des chantiers d’Europe les plus symboliques : à Berlin,sur l’emplacement de l’ancien palais de la République de DDRalors que sa destruction s’achève. Là où l’on prévoit de reconstruireun ensemble immobilier derrière la façade de l’ancien palaisdes princes Hohenzollem...Des vues où le passage, pourtant si frêle à l’échelle d’un tel site,ressort comme l’épicentre et le signe de contradictiond’un affrontement des temps, que souligne les citationsde W.Benjamin sur le concept d’histoire.Des vues et des écritures qu’accompagnent des imageset des sons recueillis sur des téléphones mobiles au longdes déplacements ; de sorte de rendre quelque chose du seuilde ce qui passe à ce qui ne passe pas.Céline Pierre/Laurent PlagnolRuckbau BaubrückBerlin, 20088 mobils chronics, vidéos en boucle


Sylvie PlateaupeintureSylvie Plateau vit et travaille à Fagnon dans les Ardennes.De 1994 à 1998, elle effectue différentes résidences d’artisteau Musée du feutre de Mouzon, au Musée de Pont-Aven,à la Fondation Albert Gleize, à l’atelier Mohly Sabata.En 1998, elle entre dans la collection du Frac Champagne-Ardenne.En 2000, elle reçoit une Bourse Fiacre de la Drac Champagne-Ardenne.De 2002 à 2006, elle réalise différents ateliers d’artiste au Maroc,à Essaouira et Marrakech.expositions personnelles<strong>2010</strong> Préfecture des Ardennes, Charleville-Mézières2007/2008 <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, expositions en Champagne-Ardenne2006 Atelier d'artiste, Marrakech2005 Journées du patrimoine, ville de Reims2003 Centre d'art du vieux Palais, Saint-Jérôme, Québec2002 Centre d'art le Safran, AmiensGalerie le Triangle, Rennes2001 Centre culturel de création pour l'Enfance, Tinqueux ;Centre d'art le Kraft, Reims ;Maison Arts et Loisirs, Laon2000 Musée d'impression sur étoffes, MulhouseModes et travaux, Musée abbatial de Saint-Hubert, BelgiqueFrac Champagne-Ardenne, nouvelles acquisitionsSans titre"Depuis quelques temps, j'ai réduit ma participation activeà ma peinture et je l'ai limitée : plus de geste, pas de touche,juste des coulures.La ligne s'effectue, seule, et dessine son empreinte coloréesur la toile, par son seul poids, sa seule masse tout en jouantavec les lois de la gravité.La coulure coule verticalement. L’image que je propose esthorizontale.Mon travail actuel est une captation illusionniste d'un débutd’image d'étendue naturelle.Le paysage n'est pas représenté mais pressenti, approché, commesi les yeux faisaient défaut, se sentaient troublés, abimés et quela résolution de l'image qu'ils envisageaient, s'effectuait avecdistorsion, via un média, un capteur électrique ou vidéo,une mémoire lointaine…Le propos consiste en un enregistrement intuitif des vibrationscolorées, des strates végétales, des perspectives cultivées,qui absorbe les fi gures, les formes pour n'en livrer qu'un sentimentd'image distancié, évacué d'évocation humaine.Le travail actuel est une recherche de l'espace vierge, offert, nu,sans humanité, une recherche du temps premier." S.P.Paysage n°1, vue n°3acrylique sur toile197.5 cm x 147,5 cmPaysage n°1, vue n°1acrylique sur toile100 cm x 100 cmSylvie PlateauPaysage n°1, vue n°2acrylique sur toile46 cm x 38 cm


Ivan PolliartphotographieNé en 1970, vit et travaille à Reims.expositions personnelles2004 …Les jeux sont faits… Centre d’Art contemporain Passages, TroyesExtension, espace Culturel du Centre IUFM, Reims2003 Ici / Là-bas, ERSEP de Tourcoing2001 VRAC 6, Usine Vanot, Roubaixexpositions collectives2008 Reloaded, Espace Culturel du Centre IUFM, ReimsDoooping, Galerie Piekary, Poznan, PologneDouble Stéreo 1#, Centre d’Art contemporain Passages, Troyes2007 Gare(s) aux Arts, exposition Orcca, gare de Troyes2006 Station Tachkent, Tachkent, OuzbequistanCaravansaraï 2005, Tbilissi, GéorgieEtat des lieux, résidence au Collège Nicolas Ledoux, Dormans2005 Just A Doubt, galerie Manhattan, Lodz, PologneEigse, Carlow, Ireland2004 Watch this space…, Hospice d’Havré, Tourcoing2003 Posdate, La Plate-Forme, Dunkerque2002 Periferic 5, Biennale Internationale de Iasi, Roumaniecommissariat d’expositions2009 Double Stéreo 2 #, Lille 3000 "Europe XXL", ERSEP de Tourcoing2005 Just a doubt, galerie Manhattan, Lodz, Polognewww.2303.frPlaine de l’Arbrisseau7 juillet 2009, 11h, Lille-Sud, Plaine de l’Arbrisseau, Il fait beau.Paysage, deux voies piétonnes le traversent. Il est équipéd’un terrain de foot, d’une table de ping-pong, d’un banc jaune,de trois poubelles jaunes et bleues. Des arbres sont plantés.L’enrochage du périmètre est effectif.Orientation, la rue de Nice est au fond à gauche, l’ancienneboucherie de la Briqueterie à droite est fermée. Derrière,surmontée d’antennes-relais, la résidence de la rue André Gide.Les travaux prévus sur ce site par le GPU* sont la constructiondu centre social de l’Arbrisseau, la réalisation d’un grand espacevert, l’ouverture d’un axe automobile allant de la rue de Niceà la rue de l’Aisne et la création du Club House Driss Berkani.* GPU (Grand Projet Urbain), objectif : "densifi er la ville pour éviter les zones"vides" et favoriser l’animation, ouvrir les quartiers sur l’extérieur et créerdes continuités avec le reste de la ville…". Extrait de la CommunicationLille Métropole Communauté Urbaine.Ivan PolliartPlaine de l’Arbrisseau2009tirage photographique(caisson lumineux avec néonet branchement)24 cm x 63,50 cm


Ivan PolliartvidéoGargouilleUne Gargouille du XVI ème siècle en provenance de la Cathédralede Troyes gît sur une palette de transport au Musée Saint-Loup.Un matelas de polystyrène soutient confortablement le trésorpatrimonial.Ivan PolliartGargouille2008vidéo en boucle


Ivan PolliartphotographieRésidence Oise, Lille SudLes travaux de rénovation urbaine ont débuté.Au premier plan, la tranche du parking de la résidence Oisenous sépare. Au centre le molosse, habitant temporaire, gardeles ruines précaires et instables.Zgierz, PhotographieUn grand ensemble urbain, c’est le printemps.Le verger fl eurit, il fait beau.Carrefour Saint-André, TroyesL’enseigne Carrefour et une Mercedes modèle E 230.Résidence Oise, Lille Sud2009tirage photographique(caisson lumineux avec néonet branchement)63, 5 cm x 95 cmZgierz, Photographie2007tirage photographique(caisson lumineux avec néonet branchement)63, 5 cm x 95 cmIvan PolliartCarrefour Saint-André, Troyes2007tirage photographique(caisson lumineux avec néonet branchement)63, 5 cm x 95 cm


Ivan PolliartphotographieRue de Cannes, Lille SudRéappropriation d’usage du plan de circulation, un raccourcimène à un bloc, un peu plus loin. Il fait toujours beau.Lunapark, Lódz ´Une journée d’été, un groupe d’enfants se pose devant le manègeVoyager.Berlin Ost HoppegartenUn repère dans la nuit, une enseigne Shell s’illumine.Rue de Cannes, Lille Sud2009tirage photographique(caisson lumineux avec néonet branchement)24 cm x 63,5 cmLunapark, Lódz´2007tirage photographique(caisson lumineux avec néonet branchement)16 cm x 24 cmIvan PolliartBerlin Ost Hoppegarten2008tirage photographique(caisson lumineux avec néonet branchement)16 cm x 24 cm


Lidwine Prolongevidéo/installationNée en 1977, Lidwine Prolonge grandit dans le canton d’Auberive.Au terme de sept ans d’internat à Langres, elle s’exile à Strasbourgoù elle suit les cours de l’Université March Bloch et rejoint l’Écolesupérieure des Arts décoratifs.Elle commence ensuite son exploration du monde par les territoiresdu Grand Est. Elle est ainsi assignée à résidence par les projetsartistiques, à la cité scolaire Gaston Bachelard de Bar-sur-Aubeoù elle crée L’Agence qui continue de fonctionner, à l’Écoled’art de Dijon, où, invitée par le Frac Bourgogne, elle déploiel’installation Mrs Dalloway.Elle se pique de quelques incursions à Strasbourg, au SyndicatPotentiel et à l’auditorium du musée d’Art moderne et contemporainpour des performances. Elle quitte ensuite l’Europe sans la quitter,traversant des frontières invisibles jusqu’à la ville d’Izmir et mesurantla distance politique de la Turquie. Sur les rivages de la mer Egée,elle apprend que son Juke Box muet rejoint la collection du FracChampagne-Ardenne. Lorsqu’elle rentre, c’est pour croiser le feravec le théâtre, montant avec Anne-Laure Lemaire et la CompagnieNie Wiem le Scum Manifesto de Valérie Solanas.En 2009, elle crée un roman-photo pour la revue Pétunia, engageles spectateurs à être Les Silencieux lors de sa performanceéponyme, et boucle le tournage de L’illusion de l’avenir in extremis.Ses performances, ses installations et ses fi lms sont souventréférencés aux imaginaires collectifs ; il s’agit de fondreles expériences dites ordinaires et les référencescinématographiques et/ou littéraires dans des processusoù le spectateur devient lui-même acteur d’une expériencesingulière, et partie prenante d’un système.expositions2009 Groupe de recherche-Collectif Blue Sky<strong>Artothèque</strong> Ephémère Orcca, commission Européenne Bruxelles2008 <strong>Artothèque</strong> Ephémère Orcca, Musée Art Moderne de TroyesMute Juke box, Bar-sur-Aube dans le cadre de la résidence Agence N+1à la cité scolaire Gaston Bachelard, Anna Lukianoff, Frac Champagne-ArdenneAppartement n°3 (alias n°16 cf "Demeures") / Porte Blanche / ClefOrange, Galerie Appartement Interface, Dijon<strong>Artothèque</strong> Ephémère Orcca, Hôtel de Région Châlons-en-Champagne2007 Soylent System, installation vidéo, Cité G. Bachelard, Bar-sur-AubeRéalité Mutante (Les Criquets Amplifi és), performanceSoylent Strawberry, performance, Espace Brochage Express, ParisJournal/Rapports/Notes/Extraits, textes. Enregistrer, surveiller, retranscrireL’illusion de l’avenirPuisant ses images dans deux fi lms - Ascenseur pour l’échafaudde Louis Malle, La Notte de Michelangelo Antonioni -, L’illusionde l’avenir entrelace deux tournages, deux temps - une nuitet un jour, deux états météorologiques - pluie et soleil, deuxpersonnages - Lidia et Florence.Mais il y a une seule actrice à l’écran, un seul visage : celuide Jeanne Moreau, l’interprète des deux personnages pharesdes fi lms de Malle et d’Antonioni.Le tournage de L’illusion de l’avenir - car il y a bien eu tournage -occulte par un jeu de caches noirs tantôt ce visage, tantôtle décor. À de rares instants, des éclipses ont lieu : le visagede Lidia, éclairé par le soleil de La Notte, apparaît dans les plansnocturnes d’Ascenseur pour l’échafaud. Dans ce nouvel opus,tout semble réversible, le passé d’un fi lm devient le futur de l’autre,les images d’un cinéaste deviennent écrin pour les images d’un autre.L’illusion de l’avenir est une route, où la ligne blanche est sanscesse franchie, basculant d’un fi lm à l’autre, d’une ville italienneà une ville française, d’un jour à une nuit ; chaque fi lm sourcedevient la vie parallèle de l’autre. L’éclipse est l’instant du passage,du franchissement. L’accident. Le présent. Sa propre destinationest cependant inconnue, puisque le fi lm s’attache aux pasde cette femme unique ; c’est une fi lature, qui ne se lasse pasde suivre celle qui déambule sans cesse, cependant immuableà jamais.Lidwine ProlongeL’Illusion de l’avenir2009fi lm vidéo, couleur, son16’


Raom & LobaphotographieRaom est né en 1962 à Buenos Aires en Argentine. Loba est néeen 1972 à Paris en France. En 1997, ils fondent le binôme R&L.Ils travaillent et vivent à La Villeneuve-au-Châtelot dans l'Aube.En 2008, ils bénéfi cient de l'aide de la Région Champagne-Ardenne pour l'édition d'un catalogue et, en 2009, de la bourseà la création en arts plastiques pour mener à bien la sérieLe Double et le projet Duplex.A base photographique, les travaux de Raom & Loba s'organisenten séries thématiques. Chaque image est une fi ction, une miseen scène mêlant le réel au rêve.expositions2009 Duplex exposition personnelle au Centre d'art Camac, fondationFrank Ténot, Marnay-sur-Seine et simultanément à la Galerie Arte x Arte,fundación Luz y Alfonso Castillo, Buenos Aires, Argentine.2008 Fondatión Mundo Nuevo, Buenos Aires, Argentine. Expositioncollective, dessins et gravuresCarte blanche, exposition de photographies, gravures, installationà La Maison du Boulanger à TroyesHorizon carré, <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> 2008-2009 de l’Orcca2007 Loges L’art a lieu Paris et Grigny-la-Grande-Borne, installationet graphisme2006 Entrez-voir !, parcours d'ateliers d'artistes organisé par l’Orcca2004 Gueumgang Nature Art Exhibition, Corée du Sud ; expositionNew-York / Paris, MAC de Gueumgang, Corée du Sud2003 Chemin d’Art : Phare de Saint-Flour sculpture <strong>éphémère</strong>, Saint-Flour,La Fête de Mai, parcours d'art en paysage : Moulin à prière sculpture,Bois des Rêves, forêt de Gesves, région de Namur, BelgiqueJeune Création, Grande Halle de la Villette, ParisChemin faisant, Pré-Saint-Gervais : Improvisation # 22002 Maîtres des Lieux, Art in-situ en milieu urbain l’Enclos, Saint-Lô,Normandie : La brique, sculpture en acier peintJeune Création, Grande Halle de la Villette, Paris2001 Le Vent des Forêts, Lahaymeix, Meuse : Témoins oculairesBiennale d'Issy-les-Moulineaux : installation photographiqueJeune Création, Grande Halle de la Villette, ParisFaites de la lumière, Paris. 2000 Jeune Création, Espace Eiffel-Branly, ParisGébo-Art, château de Villiers, Draveil, installation photographiquewww.raometloba.comJe m’en souviendraitoute ma vieExtraite de la série "Le Double" qui fait suite à celle "Raomtonic",l’œuvre présente des scènes de duel où l'artiste est aux prisesavec lui-même. A travers la rencontre de deux individus identiquesdans un espace imaginaire qui pourrait être un espace mental,nos images seraient alors les instantanés d'une pensée matérialisée.D’un point de vue formel, ce travail est un collage digital,une composition élaborée à la manière d'un tableau qui combinedes éléments réels et des éléments fi ctifs créés de toutes pièces.Les scènes se déroulent dans un territoire hors du temps social,en marge des lois physiques, quelque part au milieu d’un videsidéral. Nous partons d'un espace noir infi ni, défi nissantles limites du “lieu” à mesure que nous ajoutons des éléments.Les jeux d'ombres et de lumières achèvent de créerune atmosphère évoquant les codes de la peinture classiqueoù l’on voit d'énigmatiques fi gures se détacher en clair obscur,terriblement présentes. Une présence accentuée par l'effetstéréoscopique qui peut être vu par le spectateur grâceà un dispositif qui restitue le relief de l'image. Le thème du doublesoulève évidemment les questions relatives à l'identité, au corps,à la conscience de soi, à la gémellité, au clonage… Mais plutôtque d'épuiser cette thématique, nous proposons de l’expérimentervisuellement. Ces images, exprimant le “face à face” impossible,s'adressent au spectateur de façon instinctive, induisantdes questionnements subtils qui dépassent le folklorede l'étrange ou du paranormal. Les scènes ultra-narratives laissentau spectateur le plaisir et le soin de construire (ou non) l'histoire.Raom & LobaJe m’en souviendrai toute ma vie2008photographie numérique, tirages argentiques2 x 60 cm x 80 cmet diaporama de 16 photographies


Cristine RicateausculptureNée à Montpellier en 1965, Cristine Ricateau vit à Reims et Avignon.Diplômée en Arts Plastiques de l’Université d’Aix-en-Provenceet de l’Ecole d’Art d’Avignon, elle se forme en Italie à la conservationet à la restauration d’œuvres peintes. Depuis 1993, elle exposeson travail plastique - installations, peintures, photographieset sculptures - et mène des interventions en arts plastiquesauprès d’enfants, adolescents et adultes.expositions personnelles2007 Installation Secrets de familles, Galerie du Champs de Mars, Paris 7 eInstallation A la lisière des anges des enfants <strong>#2</strong>, Galerie du Champsde Mars, Paris 7 e2004 Exposition collective, sculptures Pour Clément, Mont-Saint-Clair, Sète2003 Installation A la lisière des anges, des enfants, Galerie Nuit d’encre64, Paris 11 e2000 Installation en collaboration avec l’INRA Avignon, Galerie la Tourd’Argent, Isle-sur-la-SorgueInstallation in situ Le chemin du cœur, Chapelle des Pénitents, PiolencRobe sculptureLa robe sculpture fait partie d’un ensemble de Sculptures vêtementsde dimensions variables, brodées sur tulle, tarlatane ou toilesimple. Les broderies en soie, coton ou fi ls métalliques dessinentsur les tissus les organes du corps humain.Cette petite robe brodée aux motifs et formes circulaires et colorés(sorte de rassemblement cellulaire) est maintenue à la verticalepar sa structure interne et son cintre. Le vêtement est présenté icicomme une protection du corps, il ne symbolise aucune fonctionérotique, sociale ou politique et s’applique plutôt à évoquerce qu’il cache : le corps.Je me suis intéressée aux civilisations qui attestent d’une croyancequi veut que la broderie soit protectrice de la vie. Le corps estessentiellement protégé par l’ornementation des vêtements.La broderie agissant comme un objet d’intercession vers le divin,est une matérialisation du constat humain de la fragilité de la vie,et le témoin de sentiments et de peurs universels.Le corps caché par le vêtement est ici invisible, quelques tracescellulaires sur le tissu témoignent de son passage :de sa présence et de son absence. Et décrire une présenteabsence du corps dans notre espace réel sous-tend l’idéed’un monde invisible…Cristine RicateauRobe sculpture2006toile de lin brodée fi ls de soie et cotonavec armature intérieure70 cm x 50 cmsur un socle de 1m10 x 90 cm x 34 cm


Cristine RicateaupeintureSans titreUn personnage blanc, sans nom et sans sexe tissant cependantdes liens par sa forme avec le monde de l’enfance, est représentéà côté de la robe sculpture.Cette image matérialise le passage : le passage du corpsaux différents stades de la vie et le passage du corps à travers la robe.Les vêtements protègent, ils sont aussi les témoinsde notre consistance et de notre forme - de notre existence.La technique de la peinture à la caséine à une texture poudreusequi s’apparente au velouté de la peau et au talc que l’on utilisepour l’adoucir.Cristine RicateauSans titre2006toile peinte à la caséine sur châssis120 cm x 80 cm


Cristine RicateauphotographieSans titrePhotographies présentant le même personnage en plastiquesans nom ni sexe, au milieu de menus objets végétaux desséchés :petit oursin, algue et fl eur.Souvenir contrasté sur fond coloré d’émotions et sentiments liésà l’enfance et à son monde imaginaire.Un instantané mettant en scène les résidus d’une mémoirecommune : nous avons tous été enfant. …Cristine RicateauSans titre2003dyptique2 photographies argentiquescontrecollées et pelliculées120 cm x 80 cm chaque


Myona Rimoldi-Guichaouavidéo/installationLe travail de Myona Rimoldi-Guichaoua relève d’une interactionentre différents domaines artistiques : installation et projectionvidéo, installation sonore interactive, photographie, compositionsonore et collection.Dans les vidéos et installations vidéos déjà réalisées, s’élaboraitune réfl exion sur la fragilité de l’existence, sur celle des relationshumaines, sur la mémoire, sur le temps.Les relations inter-individuelles entre l’artiste et les participantsà ses productions sont aujourd’hui au centre de sa démarcheavec une part d’imprévisible partagée qui met simultanémenten perspective les certitudes de chacun et les moyensd’investigation.Avec le compositeur Hubert Michel, Myona Rimoldi-Guichaouadéveloppe également l’aspect sonore dans des dispositifsqui permettent des approches physiques, psychologiqueset sensitives des observateurs-auditeurs.expositions personnellesprogrammation vidéo<strong>2010</strong> Une minute de bonheur…, Opus 2, Médiathèque "Voyelles",Charleville-Mézières ; Maison Folie Moulins, Lille2009 Une minute de bonheur…, Opus 1, Installation évolutive : vidéo,photographie et production sonore, Chapelle du Collège de l’AncienCollège des Jésuites et Rotonde de la Faculté des Sciences, ReimsInstants suspendus, Chapelle de l’Ancien Collège des Jésuites, ReimsLabiales, installation vidéo silencieuse, La Rotonde, Faculté des Sciences,Reims2007 Lacrymales, espace culturel du collège Grandpré, Buzancy2006 Incertezze dell’immagine, Fondation BAM, MantoueTrilogie vidéo : Incertain corps, Incertain regard, Incertain tempsInstallation Mouvement #1 (Jaune, rouge, bleu), installation High tide,vidéos Moving black & white et Moving colours, Musée de l’Ardenne,Charleville-MézièresTrilogie : Incertain corps, incertain regard, incertain temps, projectioncinéma Métropolis, Charleville-Mézièresexpositions collectives2009 Incertain corps, Incertain regard et Incertain temps dans le cadrede L’<strong>Artothèque</strong> <strong>#2</strong> de l’Orcca2006 Entrez-voir !, Musée de l’Ardenne, Charleville-Mézières2005 La collection Nomade 2005, <strong>Artothèque</strong> départementale EspaceArt Expo, Rethel2004 HyPeGallery, Palais de Tokyo, ParisIncertain tempsCette vidéo fi nalise la trilogie qu’elle constitue avec Incertainregard (2004) et Incertain corps (2003) sur l’idée d’un corpscomplexe et ambigu qu’elle révèle par paliers.Entre la poupée souriante et la jeune femme qui dort, Héloise,fi lle-reine de Saba, interroge l’impact des systèmes formelsde séduction adultes.Myona Rimoldi-GuichaouaIncertain temps2005vidéo numérique, couleurs et N&B8’30’’musique originale Arno Loison-Cart


Myona Rimoldi-Guichaouavidéo/installationIncertain regardFait suite à la vidéo Incertain temps.Dans les paysages de la séparation, de l’altération,et de la destruction, par une progression d’une intensitédramatique, marquée d’humour et de trivialité, l’œuvre déclenche,par sa violence contenue, la réminiscence d’expériences premièresjusqu’alors enfouies. Elle confronte aux liens et fracturesentre fi gure humaine et animalité, entre énergie vitale et inertie létale.Myona Rimoldi-GuichaouaIncertain regard2004vidéo numérique, couleur5’30’’musique originale Jacques Dieppedalle


Myona Rimoldi-Guichaouavidéo/installationIncertain corpsCette vidéo numérique montre, en caméra subjective,l’environnement immédiat lors du réveil post-opératoire.La caméra chemine parmi les plis, les replis, les appareillageset les fl uides.Cette confrontation entre intérieur et extérieur est scandéepar les sons du corps profond où respiration, claquements,halètements font un écho sourd et premier à la voix de La Callas.Myona Rimoldi-GuichaouaIncertain corps2003vidéo numérique, couleurs et N&B2’30’’


Nicolas Tourtedessin/vidéoNé en 1977 à Charleville-Mézières, Nicolas Tourte vit et travailleà Lille et dans la cité carolo-macérienne.Après un cursus complet à l’Ecole des Beaux-Arts de Valenciennes(DNSEP 2004), il continue à expérimenter photographie,installation, sculpture et dessin en privilégiant l’informatiqueet l’utilisation du médium vidéo.Nicolas Tourte, bricole l’image avec ingéniosité, usant de l’astuceet du système D. L’illusion est souvent totale, dans son universse mêlent bout de fi celle et bout de fi lm, moteur d’essuie-glaceet cellule photo-électrique. Dans l’aire du numérique il oscilleentre le zéro et le un. Dans cet entre-deux, cet interstice, il jubilede ses trouvailles inventives. C’est un plaisir d’enfance qu’il donneà voir, des émotions d’explorateur de l’infi niment grand à l’infi nimentpetit, tel Voltaire qui dans "Micromégas" s’interroge sur la placede l’homme dans tout cela.Ce jeune artiste nous invite à l’exploration de l’imageet de son anagramme la magie, il la pratique, l’expérimente,la questionne en apprenti tâtonnant, il nous invite aussià la démystifi er, dépassant ainsi toute fascination trompeuse (…)Il faut situer le travail de Nicolas Tourte entre les Temps modernesde Charlie Chaplin et L’homme à la caméra de Stziga Vertoven passant par Georges Méliès, il agrandit, il rapetisse,il rythme, il diffracte, il découpe et cautérise ce qui reste encoreet toujours une image.David BarbageLa trace est profondeExtrait d’une série de douze dessins numérisés incorporésà un photomontage dans laquelle l'artiste évoque à traversun changement d’échelle notable la confrontation des pratiquestraditionnelles face à des outils multimédia que l’on qualifi e encorede nouveau.expositions personnelles2009 Destratifi cation, Carrières sous-terraines, Dom-Le-MesnilCowboyz, dead toyz Espace Inkermann, Lille2008 Opti-myst-hic 3, Palais de justice, CaenComme dans un beau cal, Espace Culturel MGEN, Lille2007 Très tôt sur l’oreiller, Galerie Duchamp, Yvetot2006 Indrajonction, Terre d’aventure, Lille 3000Des us made inch INA, acte 2, Musée de l’Ardenne, Charleville-Mézieres2005 Des us made inch INA, Multiplexe Métropolis, Charleville-Mézières ;Konschkescht, LuxembourgOpti-myst-hic 2, Station Mir, Hérouville-Saint-Clair2004 Opti-myst-hic, résidence Cac Ecole d’art, Calaisexpositions collectives2009 Espace du Buisson, Transtat vidéo ; Format vidéo, Tourlaville2008 Interstices # 3, Station Mir, CaenEn perspective, Giacometti, Nuit des Musées, Musée des Beaux-Arts, Caen2007 Les Indiffusables, Métropolis, Charleville-Mézières2006 A Rousen, Luxembourg2005 Art Connexion, projection collective, New-YorkNicolas TourteLa trace est profonde20093 tirages papier Arche extraitsd’une série de 12 dessins3 x 50 cm x 70 cm


Nicolas Tourtedessin/vidéoDesk-top 2Je ferme, ouvre et referme deux des tiroirs de mon bureaudes années 70. Sur le rythme de mes mouvements se calentles rebonds d’une sphère en bois.Nicolas TourteDesk-top 22009vidéo sonore 3’


Rémy TrevisanpeintureNé à Chaumont en 1959, Rémy Trevisan quitte la Haute-Marneen 1977 pour séjourner à Paris où il commence à peindre.A l’été 1979, il part en Inde puis s’installe, à son retour, un anen Allemagne. Rémy Trevisan s’embarque ensuite pour un voyageautour du monde où durant presque deux ans il découvriral’Afrique du Nord, l’Asie, et encore l’Inde. C’est en plein OcéanIndien entre Mombasa et Singapur sur un bateau philippinque sa vocation de peintre se manifeste.De retour en Allemagne en 1982, il entre à l’École de Peinture(libre) de Nürtingen dans la classe de Hilmar Braun. De 1984à 1989, il poursuit ses études à l’École des Arts Plastiquesde Stuttgart dans la classe de Rudolf Schoofs où il travailledans plusieurs domaines, peinture, dessin, gravure.En 1990, inscrit à la Sorbonne, il poursuit des étudescomplémentaires en Science de l’Art.A partir de 1991, il travaille en Allemagne et en France, et revientà ses sources, à Vaudrémont en Haute-Marne.En parallèle de sa démarche artistique, et suite à une formationen Art-Thérapie, il enseigne, le dessin, la peinture, la créationexpérimentale, l’expression artistique dans différentes écolesallemandes d’art pour enfants et adolescents ou d’enseignementsspécialisés.En 2001, il reçoit le prix de la Japan International Artist Society,Tokyo lors de la Biennale de Chaumont, ainsi que le prixdu meilleur artiste à l'exposition "Donaueschinger Regionalefür Neue Kunst" en 2005 et 2007.expositions personnelles2008 Château de Vaudrémont, Forum d’Art franco allemand, dialoguepoétique avec Angela GlajcarGalerie Schloss Glatt, œuvres de 1996 à 2007Klosterkirche Berstein, peintures/installation Trevisan x 22004 Château de Vaudrémont, Forum d’Art franco-allemand, avec GrugierGalerie municipale, TuttlingenIm Haus des Gastes, Königsfeld2002 Galerie Art-pro-art Lahrexpositions collectives2005/2007 Donaueschinger Regionale2004 Mannsbilder Fossilienmuseum Holcim DotternhausenLandratsamt Rottweil2003 Quintessenz kunstverein Villingen-Schwenningen imFranziskanermuseumDonaueschinger Regionale für neue Kunst, DonaueschingenGalerie der Spiegel, KölnEté, jardin rougeRémy Trevisan est particulièrement attentif à la qualité spatialede son œuvre. A la différence des tableaux conventionnels,ses œuvres n’entraînent pas le regard dans un continuumde profondeur, qu’il soit ou non investi par des objets fi guratifsou des formes abstraites. Au lieu de cela, on est exposéà un jeu d’optique raffi né, où les rapports entre les objetset l’espace, entre l’avant et l’arrière, entre le tangible et la profondeur,entre matérialité s’inversent en chaque point de l’image.L’œuvre de Rémy Trevisan explore les possibilités d’expressionde formes non fi guratives. L’artiste considère ses recherchessur des formes pures et des couleurs comme une démarchequi refl ète le questionnement essentiel de l’être humainsur sa raison d’être, sur les fi ns dernières de son existence.Mais pour que le spectateur puisse le suivre dans ce cheminement,il faut une disponibilité qui lui permette de faire un temps d’arrêt,oubliant le rythme frénétique de notre temps : l’objectifest de passer de la simple perception de l’œuvre à la visioncontemplative, de recevoir le message de l’artiste en quêted’une rencontre avec le Soi, miroir de l’univers."Là où le moi en son centre accède à la transcendance,s’ouvre l’infi ni".Les travaux de Trevisan (acrylique technique mixte sur toile),rappellent des agrégats cellulaires, des structures végétalesen fi ligrane, de vastes étendues de paysages, voire l’infi nidu cosmos.Joachim PenzelRémy TrevisanEté, jardin rouge2005acrylique, technique mixte sur toile1 m x 2 m© ADAGP Paris 2009


Rémy TrevisanpeintureReflet (danse)Rémy Trevisan est particulièrement attentif à la qualité spatialede son œuvre. A la différence des tableaux conventionnels,ses œuvres n’entraînent pas le regard dans un continuumde profondeur, qu’il soit ou non investi par des objets fi guratifsou des formes abstraites. Au lieu de cela, on est exposéà un jeu d’optique raffi né, où les rapports entre les objetset l’espace, entre l’avant et l’arrière, entre le tangible et la profondeur,entre matérialité s’inversent en chaque point de l’image.L’œuvre de Rémy Trevisan explore les possibilités d’expressionde formes non fi guratives. L’artiste considère ses recherchessur des formes pures et des couleurs comme une démarchequi refl ète le questionnement essentiel de l’être humainsur sa raison d’être, sur les fi ns dernières de son existence.Mais pour que le spectateur puisse le suivre dans ce cheminement,il faut une disponibilité qui lui permette de faire un temps d’arrêt,oubliant le rythme frénétique de notre temps : l’objectifest de passer de la simple perception de l’œuvre à la visioncontemplative, de recevoir le message de l’artiste en quêted’une rencontre avec le Soi, miroir de l’univers."Là où le moi en son centre accède à la transcendance,s’ouvre l’infi ni".Les travaux de Trevisan (acrylique technique mixte sur toile),rappellent des agrégats cellulaires, des structures végétalesen fi ligrane, de vastes étendues de paysages, voire l’infi nidu cosmos.Joachim PenzelRémy TrevisanRefl et (danse)2007 - 2008dyptiqueacrylique, technique mixte sur toile2 x 130 cm x 200 cm


Rémy TrevisanpeintureVeilleursRémy Trevisan est particulièrement attentif à la qualité spatialede son œuvre. A la différence des tableaux conventionnels,ses œuvres n’entraînent pas le regard dans un continuumde profondeur, qu’il soit ou non investi par des objets fi guratifsou des formes abstraites. Au lieu de cela, on est exposéà un jeu d’optique raffi né, où les rapports entre les objetset l’espace, entre l’avant et l’arrière, entre le tangible et la profondeur,entre matérialité s’inversent en chaque point de l’image.L’œuvre de Rémy Trevisan explore les possibilités d’expressionde formes non fi guratives. L’artiste considère ses recherchessur des formes pures et des couleurs comme une démarchequi refl ète le questionnement essentiel de l’être humainsur sa raison d’être, sur les fi ns dernières de son existence.Mais pour que le spectateur puisse le suivre dans ce cheminement,il faut une disponibilité qui lui permette de faire un temps d’arrêt,oubliant le rythme frénétique de notre temps : l’objectifest de passer de la simple perception de l’œuvre à la visioncontemplative, de recevoir le message de l’artiste en quêted’une rencontre avec le Soi, miroir de l’univers."Là où le moi en son centre accède à la transcendance,s’ouvre l’infi ni".Les travaux de Trevisan (acrylique technique mixte sur toile),rappellent des agrégats cellulaires, des structures végétalesen fi ligrane, de vastes étendues de paysages, voire l’infi nidu cosmos.Joachim PenzelRémy TrevisanVeilleurs2008dyptiqueacrylique, technique mixte sur toile2 x 200 cm x 80 cm


Anne-Sophie VellyinstallationAnne-Sophie Velly est diplômée de l’Esad de Reims : DNAPArt et Design en 2003, CESAP Art et Design en 2004et DNSEP en 2006.Une image, une odeur, un son, voici les bases du travaild’Anne-Sophie Velly où comment à partir de rien on reconstruitune mémoire, une histoire, une trame…Une trace, un espace impalpable à l’intérieur duquel le processusdu souvenir continue d’activer le passé comme si ce dernier était,selon les mots du philosophe Henry Bergson "vécue et rejoué,plutôt que simplement représenté".Sa démarche s’articule autour de cette notion : la réminiscence.Elle se compose de souvenir et de reconstitution de son proprevécu, nous replonge dans une certaine vision de l’enfance quisemble anodine et commune à tous : un après-midi à la mer,un château de sable qui s’effrite, une mélancolie familière…Dans son travail, elle met en avant un état affectif instable, nichéentre nostalgie et réjouissance de l’être. Une œuvre commediaporama affectif, une expression même qui ne saurait encoreêtre suggérée tant l’épreuve requiert patience et introspection.Un grain de sableLa mémoire est parfois trompeuse, il nous arrive d’embellirles choses et d’en oublier d’autres, une sorte de syndromed’autoprotection afi n d’avancer plus sereinement.Cette pièce matérialise un morceau de souvenir d’enfance,un morceau de sérénité et de douceur symbolisé par le sableperturbé par un moule à pâté de sable assez angoissant en formede pistolet, double lecture d’une enfance douce/amère.expositions2008 Maison vide avec l’association Le Jardinet, CrugnyQui courait dans l’herbe avec Le Jardinet, Saint-Gilles2007 Expérience intérieure avec l’association NABHI à la Villa douce, ReimsManekenpiss avec le collectif "J’aime pas les graphistes", au Plan B,Bruxelles2005 Projection collective de vidéo, Frac Champagne-Ardenne2004 De vous à nous, Reims2003 Le Nomadisme, DRAC Champagne-ArdenneAnne-Sophie VellyUn grain de sable2007installation, sable, plastiqueavec branchement électrique50 cm x 50 cm


Anne-Sophie Vellydessin13 août 1984Ici c’est le vide qui fait apparaître le dessin, le geste qu’il suggérea une place aussi importante que le résultat.L’image peut paraître assez douce voire invisible, c’est pourtantd’un geste sec et répétitif que cette image est née…Un souvenir en apparence doux et paisible comme une cicatricedu passé.Anne-Sophie Velly13 août 19842007dessin sur calque à l’aiguille60 cm x 80 cmprésenté sur table avec lampe1m15 x 77 cm x 17 cm


Anne-Sophie Vellyinstallation28° C à 14h05Caisson lumineux sur lequel sont déposées des algues brodées.Les mots brodés sur chaque algue représentent un moment précisd’une après-midi d’enfance à la plage (28°, 12 juillet 1988,une vague…)Les mots brodés dans cette matiére si légére qu’est ce morceaude « tissu végétal » matérialisent le souvenir, la mémoire parfoissi fragile…Anne-Sophie Velly28° C à 14h052007caisson lumineux en bois120cm x 80 cm x 20 cm


<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> <strong>#2</strong><strong>2010</strong>-<strong>2011</strong>modalitésDans le cadre de sa mission de promotion et de diffusion de la création contemporaine en Champagne-Ardenne, l’Orcca, soucieux de multiplier les actions de développement des publics, propose, depuisfévrier 2008, aux communes, associations ou autres structures désireuses d’organiser des expositions,des œuvres de 45 artistes professionnels vivant en Champagne-Ardenne.Sur les deux premières années de fonctionnement, l’<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> a permis de réaliser44 accrochages partiels dans des espaces divers - collèges, lycées, centres d’art, musées, bibliothèques,lieux privés -, ou de la totalité des œuvres, notamment à l’Hôtel de Région, au Musée d’Art Modernede Troyes, à l’Espace Camille Claudel de Saint-Dizier et à la Commission Européenne, Espace Berlaymontà Bruxelles.Elle est également présentée en partie en novembre 2009 dans le cadre du jumelage de la RégionChampagne-Ardenne et de la Tchéquie.<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> <strong>#2</strong>Par le biais d’un appel à projet ouvert à tous les artistes professionnels vivant en Champagne-Ardenne,le renouvellement du fonds pour la période <strong>2010</strong>-<strong>2011</strong> a connu de nouveaux développements :avec pour objectif le changement d’au moins un tiers des artistes, douze nouveaux font leur entréedans l’<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> de l’Orcca ; toutes les œuvres sont remplacées, chaque artiste confi antà l’Orcca, toujours pour deux années, 3 de ses œuvres ou ensembles afi n d’offrir une meilleureappréhension de sa démarche artistique.Ainsi, 170 œuvres prêtées par 40 artistes et relevant des domaines les plus divers - photographie,installation, peinture, sculpture, dessin, vidéo - constituent le fonds de l’<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> <strong>#2</strong> / <strong>2010</strong>-<strong>2011</strong>.Par ailleurs, tout projet d’exposition doit être systématiquement accompagné d’actions de médiationen direction de publics ciblés.Possibilité est aussi donnée aux emprunteurs qui en feraient la demande de monter, en accordavec les artistes concernés, des expositions monographiques.Complémentaire des deux autres structures qui, en Champagne-Ardenne, proposent la diffusion d’œuvrescontemporaines, le Frac (Fonds Régional d’Art Contemporain) basé à Reims et le Pôle graphismede Chaumont, l’<strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> de l’Orcca permet, grâce à sa souplesse d’utilisation, d’investirdes lieux inédits, éloignés des circuits de diffusion classique : collectivités, entreprises, lycées… et offreaux artistes une ouverture vers de nouveaux publics.Conditions d’emprunt• Toute structure désireuse d’organiser une exposition pour la présenter au public peut empruntergratuitement des œuvres de l’artothèque pour une durée de 15 jours à 2 mois.• Une adhésion obligatoire d’un montant de 32 € est à souscrire auprès du Parc de matériel de l’Orcca.• Une demande d’emprunt doit être adressée à l’Orcca accompagnée d’un projet d’exposition et d’actionculturelle précisant les éléments suivants : lieu, durée, conditions d’accueil et de médiation du publicet des scolaires, plan d’installation.• Pour chaque mise à disposition, une convention sera établie entre l’Orcca et l’emprunteur.• Les œuvres doivent être présentées dans de bonnes conditions de sécurité. L’emprunteur pourraêtre assisté du régisseur de l'<strong>Artothèque</strong> pour l’accrochage.• L’emprunteur devra prendre en charge le transport aller et retour des œuvres de leur lieu de stockageau Parc de matériel de l’Orcca à Châlons-en-Champagne et souscrire une assurance "clou à clou"des œuvres pendant la durée de l’emprunt.Un service de livraison est possible mais facturé ainsi que la location de panneaux, cimaises et soclespour présenter les œuvres.• Un vernissage pourra être organisé par l’emprunteur qui s’engage à en informer les artistes.Actions pédagogiquesL’Orcca fournit à l’emprunteur tous les documents nécessaires à la médiation culturelle : cataloguede présentation des œuvres, dossier pédagogique, présentation des artistes, bibliographie.Ces documents également disponibles sur le site Internet de l’Orcca devront être mis à dispositiondu public.Destiné à aider l’emprunteur dans toutes les étapes d’organisation d’une exposition, un guide réalisépar l’Orcca et intitulé Comment concevoir, organiser et animer une exposition sera disponibleet téléchargeable sur le site Internet de l’Orcca.OFFICE REGIONALCULTUREL DECHAMPAGNEARDENNEPour tout renseignementOrcca/Jean-Christophe Coulon03 26 55 77 14www.orcca.fr

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!